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 so here we are, with their fucking poison (oliver)

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MessageSujet: so here we are, with their fucking poison (oliver)   so here we are, with their fucking poison (oliver) EmptyMar 24 Avr - 18:29

so here we are, with their fucking poison
oliver & jay
Tu t'poses dans un coin de la pièce, le regard un peu flou, le saxophone entre tes jambes. C'est l'un des endroits les plus crades qu'Oliver ait jamais trouvé pour les répéts, mais au moins ici personne viendra faire chier. Et y'a pas d'argent à payer pour avoir accès au local. Enfin, t'es prêt à mettre ta main à couper que ça a jamais servi pour des musicos, suffit d'entendre l'acoustique qui est pas au top, avec les fenêtres mal calfeutrées et l'écho aussi par moments. Tu lèves les yeux au plafond, soupirant avant de poser ton saxo contre le mur. « Hé Oli, faudra penser à l'faire sur un toit un jour! » Que tu balances en parlant des répétitions. Jouer à fond, oublier tout l'environnement autour, sauf cette vue que t'imagines sublime, le regard posé sur l'océan. Tu te mets à rêver quelques instants, alors que tu prends une longue gorgée de la bière que tu tiens en main. Tu sais plus trop si c'est la tienne, mais maintenant que t'as bu dedans tu vas la finir. « T'imagines le truc ? Le son qu'ça doit faire ! » L'idée chemine dans ton esprit, ça doit être fantastique, il faut trop essayer. Tu regardes Oliver, le seul à être resté cette fois-ci. Les autres se sont barrés les uns après les autres, ayant supposément des trucs à faire. Toi comme d'habitude, t'as rien de mieux à faire que de profiter de la vie entre quelques cachets et quelques compositions improvisées avec ton pote. « J'm'y vois bien t'sais, pas toi ? » T'as un sourire au visage, alors que tu cherches après ton carnet pour écrire cette idée dedans, mais il est certainement dans la poche de ta veste, posée sur une table bancale à l'autre bout de la pièce. Tu soupire, tu noteras plus tard, et puis Oliver peut s'en souvenir aussi après tout. Tu le regarde, il semble avancer vers toi mais t'es pas sûr, alors que t'essayes de te relever quand même. Ce serait con de perdre ce genre d'idée, même si c'est plus pour le fun que pour une réelle prestation comme sur un festival. Un moment, tu te replonges dans ces années qui t'ont apporté à la fois beaucoup de bonnes choses et de mauvaises. Tu sais pas trop ce que t'as envie d'en retenir le plus, la seule chose que tu sais et qui changeras jamais, c'est ton amour de la musique. Ça, ça changeras jamais, tu vivras toujours pour elle et vu tes manières, ce sera sans doute ta seule fidélité. Un soupir, et tu finis par te redresser, manquant de glisser avant de te rattraper de justesse au mur. « J'vais l'noter attends, on sait jamais. » Pas d'hésitation, tu vas jusqu'à la table à quelques mètres, prenant ton carnet et un bic avant de te retourner vers Oliver, griffonnant quelques notes. Y'a pas beaucoup de lumière dans la pièce, mais tu fais avec, tournant le dos à l'une des maigres ouverture sur l'extérieur pour dire de pas te niquer les yeux encore plus.

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MessageSujet: Re: so here we are, with their fucking poison (oliver)   so here we are, with their fucking poison (oliver) EmptyMer 25 Avr - 22:47

oli a commencé à compter les graffitis au mur il y a de cela une demi heure. il a terminé; soixante-huit. il compte les cafards, du coup, et n'en a pas fini. ça fait comme une constellation sur le plafond gris; le ciel va finir par leur tomber sur la tête. littéralement. il est pourtant content de son coup; un entrepôt rien que pour eux, libre jusqu'à leur prochain concert, qu'il a réussit à décrocher aussi. de quoi répéter et montrer ce qu'ils ont répéter. la vie est belle, les oiseaux chantent. les pelleteuses font leur travail de destruction, à quelques mètres de là.
il devrait répéter leur dernier morceau. il est bien loin derrière les autres, tout le monde voit qu'il galère et la plupart essaye de lui dire d'une manière ou d'une autre. oli n'écoute rien. il s'en fout; ça ne l'empêchera pas d'être numéro uno. parce que s'il ne sait pas chanter, il le fera quand même avec toutes ses tripes.
il a des airs de ces clébards qui finiront à la fourrière, couché à côté de la seule fenêtre - trou dans le mur, qui filtre un peu de lumière. il a envie de faire la sieste. ce serait bien, ça, pouvoir dormir un peu. parfois, il en a tellement envie que ça lui donne envie de chialer.
dans les faits, il a fini par s'habituer à ce semi-sommeil du condamné. trop défoncé pour pouvoir pioncer, pas assez pour y passer.
seize, dix-sept, dix-huit.
oli et les cafards.
il en aurait presque oublié jay, si la couleur dorée de son saxo n'était pas imprimée sous ses paupières à tout moment. il lui parle du toit, et oli réfléchit très sérieusement - trop, à la question.
- j'espère qu'tu parles pas de ce toit là en particulier mais plutôt de tous les toits ou, d'un genre de toit à la limite parce que faudrait quand même qu'il soit plat pour qu'on puisse jouer dessus non? parce que mec, si t'essayes de monter sur celui-là, j'me fais littéralement écraser et ça me ferait chier quand même.
un peu.
il faut qu'il arrête, maintenant. sa conscience semble le lui indiquer, en faisant de grands signes de bras, toute seule sur l’autoroute de sa connerie.
mais jay est la voiture sans frein qui arrive toujours à 200km/heures sous acides, pour l'écraser sans précédent
il faut un duo de merde, pour un groupe tout aussi merdique.
oli pouffe de rire comme un gamin à un enterrement. il relève même la tête de son perchoir pour le regarder s'affairer dans ses affaires. parfois, il se demande ce qu'ils foutent tous là, oli. à quatre heures du matin, en sueur sur le canapé de sid, éclair de lucidité dans la nuit. et puis jay dit ce genre de conneries et il s'en rappelle tout de suite - ou il oublie, il ne sait plus très bien exactement.
- t'as volé ma bière mec.
c'est tout ce qu'il remarque de la scène. ça et le plafond qui menace de s'écrouler. ça, et le fait que lui aussi, il se verrait bien sur un plafond qui s'écroule. un peu plus sous.
- j'me vois à times square, fin j'me vois plus parce que y'a trop d'monde dans la foule et y'a pas assez d'écrans pour tout filmer mais j'suis là et après j'saute dans la foule et wow, j'fais un slam jusqu'au bout du public mais ça s'arrête jamais tu vois? et moi j'suis là, je nage je nage je nage et on fait que de m'toucher la bite en me portant, et ça fait un peu chier j'dis pas, mais ça m'dérangerait pas d'continuer jusqu'au bout du monde tu vois?
tu vois?
il se met à rire comme un vieux chien et recommence à rêver dans son coin. ça ne le fait pas plus toucher son clavier ou ses partitions, mais on ne se refait pas, après tout.
- note ça aussi, c'est bien.
il a besoin d'une dose. il a besoin d'être prêt pour le concert s'il veut espérer crowd surfing jusqu'au centre de la terre. il a besoin d'un coussin pour sa tête qui commence à lui faire mal et de dix heures de sommeil. il a besoin qu'on l'assomme, qu'on lui dise oli arrête de déconner putain. il a besoin qu'on arrête tout.
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MessageSujet: Re: so here we are, with their fucking poison (oliver)   so here we are, with their fucking poison (oliver) EmptySam 28 Avr - 22:30

so here we are, with their fucking poison
oliver & jay
T'as chopé ton carnet, celui dans lequel tu notes tout, et parfois tu ferais mieux de l'oublier dans un coin ce carnet, vu tout ce que tu y mets. Parfois, y'a rien d'autre que des gribouillis, que des choses insensées, qui se produiront jamais. Tu te relis pas d'ailleurs, t'écris, rien à foutre des conneries, rien à foutre de la décence. T'as déjà écris tellement dedans que t'en es à ton cinquième de l'année. Tu passes des pages parfois, parce que tu fais pas attention, parce que t'as bu, t'es ivre, tu planes. T'as des pages déchirées parfois, où t'as noté ton numéro pour le donner à la première nana venue, au premier mec un peu sympathique de la soirée. Tu t'réveilles le matin, t'as quinze appels et cinquante sms reçu, et t'es pas foutu de mettre les noms sur des visages. T'es pas foutu d'y répondre d'ailleurs, parce quel intérêt de répondre à un sms qui te demande de rappliquer fissa, mais que tu lis trois jours trop tard ? Ce carnet, ou plutôt ces carnets, ils en vivent des choses. Celui-là, tu viens de renverser un peu de bière dessus, pas la première fois, pas la dernière, alors qu'Oliver divague lui aussi. Vous faites la paire tous les deux, deux losers, deux mecs à côté de la plaque. Bien sûr que tu parles d'un toit, peu importe lequel, tant que c'est un toit. De préférence, très haut, c'est tout ce qui t'importe. Quel intérêt d'aller sur un toit si c'est pour rien voir hormis les autres toit de la ville ? Tu sais pas, c'est pas intéressant pour toi de toute façon. Alors t'hausses les épaules quand Oli parle, dit qu'il se fera écraser sur celui-là. Tu pouffes, imaginant un insecte sur un parebrise. Nan, t'as pas vraiment envie qu'Oliver soit effacé d'un coup de car-wash et d'essuie-glace. « Nah mais mec, un TOIT quoi. » T'insistes, alors que tu notes des idées en vrac, celles qui si elles sont relues finiront à la poubelle. Heureusement t'es pas comme n'importe quel autre gars, qui jetterais directement ces notes presque illisibles. Tu t'es jamais décidé à écrire lisiblement, une perte de temps pour toi. Y'a juste à une époque les autographes, ça, tu signais bien. Ton regard se pose sur la bière dans ta main, alors que ton regards fait l'aller-retour entre elle et Oli. « Ptet bien. » Tu dis, alors que tu la termines d'une traite avant de la poser sur le coin de la table. C'est pas comme s'il t'en avait pris deux tout à l'heure, ein. « Times Square, ein? » Tu commentes en même temps qu'il parle. C'est pas rien Times Square. C'est genre LA scène. Times Square, c'est le nouvel an aussi. Le compte à rebours. Et ces idées, tu les notes sous la forme d'un schéma que toi seul comprends. Nouvel an, renouveau. Compte à rebours, départ dans la tombe. T'es macabre un peu quand tu penses, la tête à vide, le corps à plat. « Oué j'vois. » Même si tu vois pas le soucis qu'on te touche la bite. Enfin, faut dire que t'es un sacré tordu parfois, alors tu prends même pas la peine de dire quelque chose de plus là-dessus. « Mais pour Times Square, nous faudra un truc béton quoi. Genre, vraiment. » T'es pris d'une inspiration subite : vous irez à Times Square. C'est écrit, en bleu sur ton papier ligné blanc. Et quand c'est écrit, c'est que ça sera réalisé. « Y t'restes pas quelque chose près de toi là ? » Que tu demandes, le regard dans sa direction, le corps qui fini par bouger pour aller le rejoindre. « Ce serait top d'faire une nouvelle chanson. On va pas faire un cover à TS, quand même. » Au fond, tu t'en fiches : votre groupe est si atypique que même un cover serait tellement différent de l'originale que y'aurait aucun risque. Atypique. Tu ris.


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