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 dilemme. (jotto)

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JJ O'Reilly

JJ O'Reilly
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MessageSujet: dilemme. (jotto)   dilemme. (jotto) EmptyDim 14 Jan - 10:46

Encore des litres de bière ingurgités, encore en état d'ébriété. Et je me marre, avec les copains du bar, ceux que je ne vois jamais ailleurs, ceux qui ne savent rien de moi, de ma vie, de mes dérapages, de mes états d'âme. Ceux qui me voient seulement comme un ivrogne de plus, qui se noie trop souvent dans la bière, qui se bagarre un peu trop souvent, pour un oui, pour un non, pour un rien. Mais ça les fait rire. Ils ne savent pas eux, que ma vie part en lambeaux. Que je vis une sorte de crise identitaire qui me rend dingue, qui me donne envie de vomir, qui m'empêche même de dormir. Ils ne savent pas eux que la femme que j'aime a failli y rester à cause de moi et qu'elle ne veut plus me voir. Ils ne savent pas eux que ma famille est sur le point de me trahir, que celui que j'ai toujours considéré comme un frère me déteste maintenant. Qu'il essaye de me la faire à l'envers et que je vois clair dans son petit manège. Il veut m'évincer, l'enfoiré. Mais j'le laisserais pas faire. Je vais me défendre, riposter, m'accrocher aux autres comme une moule à son rocher. Qu'il ne pourra pas me faire partir des kids sans tout foutre en l'air, sans faire exploser notre famille. Et ce sera tant mieux, ce sera de sa faute. Et ils le détesteront tous et ils reviendront vers moi et au final, c'est lui qui finira tout seul. Bien fait. Je termine mon énième pinte, que j'ai d'ailleurs payée avec de l'argent volé à Samih. Et ça lui donne un meilleur goût je trouve. Je la claque sur comptoir et quitte mon siège. — J'vais pisser ! Je me dirige vers les toilettes mais je déchante rapidement. C'est bondé, ça fait la queue, et ça pue la gerbe. Fait chier. Je soupire, m'impatiente et finalement décide d'aller pisser ailleurs. Je quitte le bar, m'aventure un peu plus loin dans la rue, le trottoir est bondé. J'pisserais bien là, mais je sais déjà que quelques salopes vont s'indigner et me faire chier. Me lâcher des discours de féministes à deux balles, me parler d'hygiène, de respect, peut-être même d'écologie. Quelle bande d'emmerdeuses celles-là. C'est naturel de pisser et ça arrose le bitume pour l'aider à pousser. Je finis par m'éloigner dans une petite ruelle adjacente, à peine éclairée, qui donne à l'arrière de plusieurs bars, là où on ne trouve que des poubelles et des tags sur les murs. Parfait. Je m'enfonce un peu plus loin et viens finalement me défroquer pour me soulager. Mais à peine le temps de terminer que déjà, y a une horde d'excités qui s'aventure dans ma ruelle. Ça crie, ça se bouscule, ça rigole et très vite je comprends ce qu'il se passe : c'est un passage à tabac. Cool. Je me rhabille et m'approche, montée d'adrénaline, l'envie de se défouler, de cogner aussi. Y a pas de raisons que je ne m'amuse pas moi aussi. J'en happe un, ma main qui accroche son épaule et je demande. — Vous faites quoi ? Il se méfie au début, mais je crois qu'il comprend rapidement qu'il n'a rien à craindre de moi, c'est sûrement dû à mon sourire un peu détraqué et à mon regard qui s'agite sous l'envie de violence. — On défonce un pédé, paraît qu'ils adorent ça ! Ça me fait l'effet d'une douche froide. Pendant une seconde, je tangue un peu et je blêmis. Et puis, la colère revient à la charge, l'envie de me venger de tous les homos de cette planète, les faire souffrir, peut-être même les crever, pour qu'ils me foutent la paix. Mes narines se dilatent et je repousse le gars en arrière avant de me jeter dans la mêlée, bien décidé à participer. Je commence par donner des coups de pieds au hasard, sans voir la tronche du mec qui est en train de se faire éclater, sans la moindre chance de riposte. Je finis par me frayer un chemin jusqu'à avoir une place de choix. Je vois qu'une silhouette recroquevillée par terre, mais ça me laisse une drôle d'impression. Jusqu'à ce que le mec se tourne et que mon regard accroche le sien. Je me fige. — Ah, ce pédé là. Merde. Des images me reviennent, des sensations, des odeurs. Et ça m'énerve, ça me fait peur. Je ne veux pas me souvenir, j'ai soigneusement tout enterré dans un coin de ma tête, j'ai tout enfermé dans le coffre du déni et j'ai jeté la clé. Alors fous moi la paix. Les coups se calment quand les autres réalisent que y a un intrus dans leur groupe. Un petit nerveux me toise et m'interpelle. — T'es qui toi ? Tu l'connais ? Il a la hargne des chiens enragés, il me plait bien. Je fais la moue et balaie l'air du revers de ma main. — Vite fait, je l'ai déjà fracassé quelques fois. Ça se marre autour de moi, ça s'enthousiasme de cet aveux. Et ça me laisse un goût amer dans la gorge. — En vrai j'crois qu'il aime ça, ça lui fait trop plaisir de s'faire toucher par des mecs. Cris de protestation et de dégoût. Je ne les regarde même pas, mon regard fixé sur Otto, dans un état déplorable, le sang qui coule de son nez. Et j'sais pas quoi faire. J'le tire de ce mauvais pas ? Je me casse ? Je participe ? Je suis incapable de me décider, trop tiraillé par les trois possibilités. Chacune me tente et toutes me révulsent. J'ai pas l'habitude des dilemmes, comment on fait pour s'en sortir sans regretter ensuite ? Merde, pourquoi ce soir, pourquoi ici, pourquoi le karma s'acharne ?
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Otto Hard

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MessageSujet: Re: dilemme. (jotto)   dilemme. (jotto) EmptySam 10 Fév - 21:21

Il s'est retrouvé dans une situation de merde Otto... encore une fois ! Pourtant il ne cherche plus autant la merde Otto, du moins il n'a plus l'impression de vouloir faire trop de vagues. Il a même abandonné une grande partie de ce look totalement improbable qui était devenu sa marque de fabrique pour devenir... plus passe partout. Sans saveur dirait certains ? Sans doute... mais Otto il en est à un stade où il ne cherche plus forcément à se faire voir. Nop, Otto ne veut plus être cette putain de balise dont le but était de faire un doigt au monde. Car certes, il veut toujours lui faire un bon gros doigt ! Mais maintenant il a des choses plus importantes à penser, des personnes plus importantes dont il aimerait s'occuper et il ne peut pas le faire si il fait n'importe quoi. Alors ouai, il essaye de se ranger ! Lentement mais sûrement. Il tente de faire les choses bien, de s'habiller bien même si il n'est pas encore tout à fait passe partout et d'arrêter de provoquer le monde. Mais au final... c'est le monde qui le provoque et lui rappelle un passé qui a duré des années et dont il ne peut se débarrasser comme ça, en un claquement de doigt.

Car Otto ne fait rien de plus que de se balader, de errer dans les rues car... sans les Lost Boy, sans ses anciennes activités, il n'a plus grand chose à faire pour combler son temps et il n'est toujours pas prêt à embrasser ses habitudes de riche qui aurait dû être les siennes et qui le dégoûte toujours autant même si à présent ça l'arrange bien pour s'occuper de Lenny. Mais voilà... faut qu'il tombe sur ces types, faut qu'il tombe sur ces racailles de bas étage qu'il a déjà croisé à plusieurs reprise et avec qui cela n'avait jamais bien fini. Mais surtout il a fallu que ces types parviennent à le reconnaître, connectant leurs deux pauvres neurones bien difficilement pour un éclair de génie dont Otto se serait bien passé. Il y a des « Hey ! Mais t'es pas l'autre PD toi ? Elle est où ta jupe ? » Il leur lance un regard noir... il est vrai qu'elle lui manque sa jupe mais là n'est pas la question. Il tente de les ignorer, continue sa route, mais cela ne fait que les exciter plus encore « Hey sale pute ! Je te parle ! Le minimum c'est de répondre non ?! » Et il continue à faire l'autruche Otto, cette fois, plutôt que de leur répondre, il se fait vraiment violence pour ne rien dire en se disant que ça va passer. N'est-ce pas comme ça que tous ces petits connards s'en sortent ? En s'écrasant ? Mais voilà... sans doute le karma le rattrape-t-il car les mecs eux le rattrapent, refusant de le lâcher, avant de le pousser dans une petite ruelle « On te parle connasse j'ai dis ! Tu crois que c'est parce que tu t'habilles comme un mec que tu vas pouvoir nous ignorer ? D'ailleurs c'est quoi ce style ? Personne va gober que t'es autre chose qu'une putain de gonzesse, de tafiole ouai ! On va te montrer où est ta vraie place ! »

Et il n'a pas le temps de dire quoi que ce soit Otto, il n'a pas le temps de rétorquer alors que cette fois il aurait aimé s'en donner à cœur joie. Non il est amené plus profondément dans cette ruelle encore, ceci sous les rires de tout ce groupe avant d'être juste jeté au sol. Et il n'a pas pu se débattre Otto, pauvre brindille qu'il est, tout comme il n'a pas le temps de réagir avant que les premiers coups ne pleuvent. Et ça fait mal, ça fait vraiment mal ! Même si à choisir il préfère encore ce genre de fin là que certaines qu'il a déjà vécu par le passé dans ce genre de situation... Alors Otto il sait ce qu'il doit faire... juste attendre que la tempête passe. Il se recroqueville sur lui même, fait tout son possible pour encaisser le mieux possible, pour ne pas leur donner la satisfaction de hurler, de pleurer ou de supplier. Puis à un moment... il le voit ce visage qui n'a rien à faire là. Et au début il pense qu'il hallucine, se disant que ce serait bien son genre. Mais non, il est bien là : JJ. Pourquoi ? Il ne sait pas... et il n'est pas vraiment surpris de le voir frapper. Les autres par contre... on l'air surprit de le voir. Il n'est pas du groupe ? Dans tous les cas ça parle et ça laisse un peu de répit à Otto, le genre de répit qui ne sert qu'à compter les plaies avant que ça ne reparte. Mais surtout il entends JJ, se fige quelques secondes et... il ne sait pas trop ce qu'il attendait en vrai. Il n'est même pas déçu mais son regard se meurtrit. Et finalement ça lui fait un effet plus fort encore que les coups qu'il a reçu et il commence à fondre en larmes... lui qui s'est pourtant promis de ne pas leur offrir ça il fond en larmes car au final avec tout ce qui s'est passé... JJ préfère détourner le regard et le laisser dans sa merde, participer même. Du moins c'est comme ça qu'il le voit.
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JJ O'Reilly

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MessageSujet: Re: dilemme. (jotto)   dilemme. (jotto) EmptyLun 26 Fév - 21:03

D'un seul coup, ça explose. Otto qui se met à pleurer et qui coupe court à ma réflexion. Je le dévisage, silencieux, alors qu'autour de moi, ça éclate de rire. Je sens plusieurs regards se braquer sur moi et je les affronte, un peu incertain. Je sens qu'ils attendent quelque chose de moi, qu'ils ne comprennent pas mon manque de réaction alors qu'Otto nous sert sur un plateau doré toute sa faiblesse. Je finis par rire jaune, mais ça sonne faux. Un peu creux. Mais personne ne capte la nuance et tout le monde se contente de ce que je leur offre. L'instant d'après, ça se bouscule à nouveau et les coups pleuvent en rafale. Instinctivement, je suis le mouvement, pourtant y a plus l'engouement du départ. Et ça m'énerve. Ça m'énerve d'éprouver ça. Parce que je devrais m'en foutre. Je devrais cogner, m'éclater, rire de ses larmes stupides. Mais y a un truc qui bloque dans ma tête. En face de moi, y a un blond qui cogne particulièrement fort. Je me mets à le fixer, sans plus prêter attention à où mes coups atterrissent. Et chaque coup qu'il porte à Otto me fout en rogne. Et la colère, ça me bouffe. Ça éteint tout dans mon cerveau, y a plus que l'instinct et les réflexes qui dominent. Et c'est exactement ça qui se passe quand il frappe une énième fois, la tête d'Otto qui vole et mon poing qui s'écrase dans le nez du blond. Ça craque, il beugle et tout le monde s'arrête. — MAIS IL EST SÉRIEUX CE CON ? D'un coup, toute la bande se désintéresse d'Otto qui agonise par terre. Ils se regroupent tous pour me faire face, m'isolant du troupeau. Absolument pas impressionné, je les dévisage avec insolence et assurance. — Il fait semblant d'le cogner d'puis le début. Il doit être gay lui aussi et j'crois qu'on est là pour cogner du gay non ? J'insuffle le doute, plutôt surpris de voir que je peux manipuler des inconnus. Les gars se retournent tous vers leur pote et les questions fusent. Le blond se défend, hors de lui et finit par se jeter sur moi en me hurlant qu'il va me prouver qu'il n'est pas pédé. Je l'attends, surexcité, montée d'adrénaline comme un rail que je viendrais de m'enfiler. Il plonge sur moi, les crocs dehors, prêt à me réduire en lambeaux. Ça se déconnecte quelques secondes dans mon cerveau et quand je reviens, le mec gît par terre, le sang qui coule au niveau de son crâne - je crois que je viens de l'exploser contre le mur d'à côté. Et la seconde d'après, c'est toute la bande qui se rue sur moi pour m'le faire payer. J'éclate complètement, ça se fissure dans ma tête, plus aucune retenue, plus aucune limite. Les coups qui pleuvent, la violence qui raisonne dans la rue, les râles bestiales et les souffles enragés. Mais ils sont trop nombreux et je finis la gueule en sang sur le bitume, à rire comme un détraqué. Ils ramassent le blond et s'en vont, nous abandonnant, se pensant victorieux. Peut-être qu'ils ont gagné, ouais. J'en sais rien. Je m'en fous finalement. Je finis par me redresser, l'adrénaline encore présente qui absorbe la douleur. Ça viendra plus tard. Je me traine jusqu'à Otto et viens m'asseoir contre le mur, m'allumant une clope, les gestes maladroits et je fous du sang partout sur le filtre et sur mon briquet. Je tire quelques taffes, continuant de rire nerveusement, la folie qui peine à redescendre. — Tu fais chier Otto. Tu fais putain d'chier. Je renifle et essuie mon nez qui pisse le sang. Je crache par terre, un mélange de salive et d'hémoglobine. — Tu pouvais pas aller t'faire tabasser dans une autre rue, franchement ? Je tousse un peu, la poitrine en feu à cause des coups reçus dedans. Je secoue la tête et continue de fumer, les mains qui tremblent encore - de rage. — Et commence surtout pas à croire que j't'ai sauvé ou quoi parce que putain, c'pas ça. J'en ai rien à foutre qu'tu crèves, ok ? Pourtant, j'ai pas supporté la violence de l'autre gars envers lui. Je souffle, contrarié par cette pensée et j'étends ma jambe comme je peux pour venir refiler un énième coup de pied dans la cuisse d'Otto. — Putain d'pédé d'merde. Le crâne appuyé contre le mur, je fixe le ciel quelques secondes avant de finalement baisser le regard sur la carcasse d'Otto pour voir dans quel état il est. Y a pas intérêt que je doive l'amener à l'hôpital parce que j'ai autre chose à foutre. Il a qu'à guérir tout seul.
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MessageSujet: Re: dilemme. (jotto)   dilemme. (jotto) EmptyLun 19 Mar - 17:35

Il était mal en point Otto... mais les coups n'étaient pas les seuls raison de son état. C'était con... vraiment con car il aurait dû s'y attendre... Mais voir JJ dans cette foule, JJ qui n'avait d'abord pas réagit, rejoignant le groupe pour le frapper... ça lui avait brisé le cœur. Pourquoi ça lui avait brisé le cœur franchement ? Il n'avait été... qu'un monstre avec lui ! Du début à la fin ! Le traitant comme un esclave, le traitant comme un souffre douleur... le traitant comme une poupée gonflable la seule fois où JJ avait craqué pour finalement le toucher... et pourtant ça lui faisait un mal de chien ! Pourquoi ? Il n'en avait pas la moindre idée, ayant simplement fondu en larmes alors qu'il tentait de survivre à la série de coups qu'il recevait, n'ayant plus cette rage belliqueuse qu'il possédait par le passé pour parvenir à se défendre jusqu'à la perte de connaissance. Non, là il n'était plus qu'une loque, c'était pathétique, plus fragilisé encore par le regard dénué d'intérêt d'un connard dont il cherchait désespérément l'affection même si cela n'arriverait jamais.

Pourtant il se passa une chose étrange... une chose qu'il n'avait absolument pas vu venir. Car dans cette avalanche de violence il y eut... un nouveau sursit, ce dernier provoqué par le poing de JJ ayant frappé l'un de ses nouveaux camarades. Il ne comprit pas de suite Otto. De toute manière... il n'était plus vraiment en état pour se poser trop de question. Mais en un rien de temps il était passé du centre de l'attention à... rien du tout ! Le groupe ayant changé de cible pour s'en prendre à JJ, parvenant à lui infliger des blessures mais au final... le rendant plus heureux et fou que jamais.  Au final ils avaient réussit à le foutre au sol mais au bout du compte... c'est lui qui les avait fait fuir, tous ces gars, juste lui avec sa violence et sa folie. Otto l'observait depuis sa position au sol, totalement recroquevillé sur lui même, histoire de voir dans quel état il était, puis en se rendant compte qu'il était encore en forme le bougre il avait recommencé à se meurtrir sur le sol. Du reste il ne fit pas plus attention à JJ qui lui avait encore la force de se déplacer, venant s'installer contre le mur qui se trouvait le plus proche de lui pour fumer une clope. Putain... même ça Otto ne s'en sentait pas la force... il avait l'impression que tout son corps était en train de le lâcher et la simple idée de fumée en cet instant précis lui donnait l'impression de brûler de l'intérieur.

Ce fut alors le début des reproches ! Chose qui, au final, n'avait pas vraiment surprit Otto. À dire vrai il s'y attendait... à ce qu'il lui rejette toutes les fautes... c'était bien JJ ça, toujours la faute des autres, jamais la sienne ! Surtout quand cela venait mettre en péril son petit quotidien. Comment voulait-il que Otto puisse croire qu'il avait fait ça pour le sauver franchement ? Il avait commencé en le frappant et Otto l'avait bien vu dans son regard... ça n'avait rien d'une tactique pour venir le sauver ensuite. Il ne savait pas ce qui avait pu passer dans la tête du plus vieux pour se retourner contre les autres mais il en était quasiment certain Otto, ça n'avait strictement rien à voir avec son bien être... en tout cas il préférait cette idée que de croire et se rendre compte qu'il avait encore espéré en vain. Il avait poussé un gémissement au coup de pied de JJ avant de se redressé tant bien que mal, finissant à genoux, plié en deux, se tenant le ventre, du sang plein les fringues et la peau qui elle même était marqué par ce qu'il venait de subir. Il cracha du sang avant de réussir à réunir assez de souffle pour parler « Tu... tu... tu m'as frappé ! T'as... même pas hésité... connard ! Comment j'aurais pu croire que... que... t'en ai quelque chose à foutre de moi ? » Et c'était alors le retour des larmes, des sanglots mais cette fois ci bien sonore, coulant à flot sans qu'il ne puisse rien y faire. Il aurait aimé se retenir, avoir plus de répondant mais... il n'était plus en état... plus en état de faire de longue tirades ou quoi que ce soit... juste en état d'ouvrir son cœur qui avait de toute manière été éventré « Je... je comprend même pas pourquoi... pourquoi tu les as arrêté ! Tu aurais dû les laisser me finir... t'aurais dû me finir... Je t'ai tout donné et t'en as rien à foutre de moi... Je me suis... » il s'était donné à lui, avait trompé le garçon le plus merveilleux du monde pour lui « Et t'en as rien à foutre... tu aurais dû me finir... » pleurait-il, toussant et crachant toujours un peu plus de sang. Puis son regard s'était levé, totalement flou, avant de dire « Je crois que je suis fini... » il s'était alors écroulé sur le côté, incapable de tenir plus la douleur. Il était encore conscient, il respirait toujours... mais il était vraiment dans un sale état... il avait besoin d'aide.
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JJ O'Reilly

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MessageSujet: Re: dilemme. (jotto)   dilemme. (jotto) EmptyVen 23 Mar - 11:00

Otto qui gémit sous mon coup de pied avant de finalement faire l'effort de se redresser. Il finit à genoux, le dos courbé, les bras sur son ventre, mal en point. Mais ça ne me fait ni chaud, ni froid. Je me contente de l'observer tout en fumant ma clope au goût de métal à cause du sang qui jonche ma bouche. — Tu... tu... tu m'as frappé ! T'as... même pas hésité... connard ! Comment j'aurais pu croire que... que... t'en ai quelque chose à foutre de moi ? Je lève les yeux au ciel et je soupire bruyamment, mes joues qui se gonflent avant de se vider de tout l'oxygène. Je hausse les épaules, d'un air nonchalant. — J'sais pas, j'me méfie, vous les pédés vous avez l'imagination fertile parfois. Encore une vacherie balancée à titre gratuit, pour le plaisir, pour continuer de me berner, de me faire croire que je n'ai rien à voir avec lui. Avec eux. Je recrache la fumée et Otto craque brusquement. Il sanglote et de toute évidence ça lui fait mal. Je fronce les sourcils et râle, m'agitant un peu contre le mur pour changer de position, étendant une jambe devant moi tandis que je ramène l'autre contre ma poitrine. — Oh non putain Otto, chiale pas ça m'casse les couilles tu l'sais. Que je grogne, agacé. Mais y a rien à faire. Est-ce qu'on a déjà réussi à se voir une fois sans qu'il se mette à pleurer ? Peut-être, y a longtemps. J'enchaine les soupirs exaspérés, ne le regardant même plus, les yeux rivés dans le vide. J'essaye de ne pas penser, de ne pas réfléchir. Je n'ai pas envie de cogiter sur ce que je viens de faire. — Je... je comprend même pas pourquoi... pourquoi tu les as arrêté ! Tu aurais dû les laisser me finir... t'aurais dû me finir... Je t'ai tout donné et t'en as rien à foutre de moi... Je me suis... Putain, putain. Je me contracte, mes doigts qui se resserrent sur ma clope dans un mouvement d'humeur. Je serre les dents, les narines dilatées, j'essaye de me concentrer sur la douleur qui se réveille sous ma peau et qui se diffuse un peu partout pour oublier les jérémiades d'Otto. Je n'ai pas envie de parler de ça, je n'ai pas envie de le confronter sur ce terrain là. J'essaye alors de détourner la conversation, de répondre sans vraiment répondre. — J'les ai pas arrêté. C'est juste qu'au bout d'un moment, c'est plus drôle de cogner sur un truc qui bouge plus, alors j'ai changé d'cible. J'essaye de minimiser tout ça, de réduire son importance en le désignant comme un truc. Mais je ne suis plus très sur que ça marche aussi bien qu'avant. Avant notre dernière entrevue. Avant qu'il entrevoit cette partie de moi. J'ai merdé putain, j'ai tellement merdé. J'agite frénétiquement ma jambe étendue, nerveux, incapable de rester calme même après m'être pris une dérouillée. Mais Otto insiste et continue de parler des choses qui fâchent et je sens la colère remonter crescendo. — Et t'en as rien à foutre... tu aurais dû me finir... Je balance ma tête en arrière, la posant sur les briques sales et je la secoue de gauche à droite, les nerfs à vif. — Mais ferme ta gueule un peu Otto putain... Il a toujours eu tendance à beaucoup trop parler Otto. Surtout des sujets que je veux éviter. Je baisse la tête et nos regards se croisent, il a vraiment l'air mal mais je ne moufte toujours pas. Indifférent. — Je crois que je suis fini... Je fronce les sourcils, près à ordonner d'arrêter sa comédie ridicule. Mais il s'écroule avant que je n'ai eu le temps de dire quoi que ce soit. Putain. J'attends dix secondes avant de réagir un peu. — Allez putain arrête Otto, relève toi. Mais il reste à agoniser au sol. Je termine ma clope, tendu, agacé. Fait chier. Quand j'arrive au filtre je la balance plus loin dans la rue et je me redresse tant bien que mal, faut dire que j'ai dégusté sévère aussi. Je viens m'accroupir à côté de lui, une main qui se pose sur son épaule. — Hey je vais pas appeler le 911 pour toi ok ? Et je vais pas jouer les infirmières non plus, alors arrête et lève toi. Il ne bouge pas. Je le secoue. — LÈVE TOI PUTAIN ! Y a rien à faire. Je ferme les yeux et passe mes doigts sur mon front en soupirant bruyamment. Je me relève sans savoir quoi faire. Je devrais l'abandonner ici. Quelqu'un finirait bien par le trouver et s'occuper de son cas, pas vrai ? Je baisse les yeux sur sa carcasse et l'observe. Et si on le trouvait trop tard ? Rien à foutre putain ! C'est pas mon problème. Je l'enjambe et m'éloigne. Un pas, deux pas, trois pas... quatre pas... Je m'arrête. Mes épaules qui s'affaissent alors que je comprends que je pourrais pas l'abandonner ici. — Putain... Que je marmonne avant de faire demi-tour, excédé. Je remonte à sa hauteur et fouille ses poches, attrape son porte-feuille et sans un mot je quitte la ruelle. Je marche un moment avant de trouver une pharmacie de nuit. Avec l'argent d'Otto j'achète de quoi le soigner et des anti-douleurs. Sans ordonnance je trouve rien de très fort mais hey, il va faire avec ce que je lui donne. Je fais le chemin en sens inverse et reviens dans la ruelle. Je marque une pause, rouvre le porte-feuille, ramasse tout l'argent restant et le glisse dans ma poche avant de lui remettre l'objet dans sa poche. Ni vu, ni connu. Tout travail mérite salaire, non ?

Je me penche vers lui. — Bon je t'emmène ailleurs, donc va falloir que tu fasses un effort parce que je vais pas te porter. Sans ménagement, j'attrape son bras et tire dessus pour l'obliger à se lever, avant de le passer autour de mes épaules, je place mon autre bras autour de sa taille pour le maintenir, le sachet de la pharmacie dans la main, je fais comme je peux. Je sais que je lui demande beaucoup et qu'il a terriblement mal, mais j'suis pas sa mère et je fais pas dans les sentiments. — Serre les dents et traine pas. Je me mets en marche, sans trop me soucier de marcher lentement pour qu'il puisse suivre le rythme. Impossible de le ramener chez moi, du coup j'opte pour un squat que je connais à quelques rues de là. C'est pas l'endroit le plus glamour ni le plus propre, mais au moins là-bas, je serais incognito et y a des matelas. J'ai pas mieux à lui proposer.

On met une éternité à arriver, parce qu'Otto traine et ça commence à saturer ma patience. Mais je vois enfin le bâtiment se dessiner devant nous, hallelujah. On rentre à l'intérieur, c'est remplis de drogués en tout genre. En bas, ils sont plutôt réveillés, y a de la musique même. Alors on monte à l'étage, là où y a des matelas et que des gens qui planent sévère. Je repère un matelas de libre dans le fond et j'y emmène Otto, le laissant tomber dessus sans douceur. — Putain, tu pèses ton poids toi quand même ! Je trouve encore le moyen de râler, plaçant mes deux mains dans le bas de mon dos avant de l'étirer tant bien que mal. — Bon. J'ai jamais fait ça, d'habitude ce sont les autres qui me rafistolent alors... Mon annonce qui ne présage rien de bon et je n'ai pas l'intention d'être délicat. Je retire son t-shirt un peu brusquement pour dévoiler son torse et ses plaies. Mais y a des flashs qui me reviennent. Putain. Je serre les dents et je détourne le regard. C'est pas le moment merde. Ce ne sera plus jamais le moment en fait. Je déballe le sachet, attrape du coton et le désinfectant, ainsi qu'un cachet que je lui tends. — Avale ça, j'ai pas d'eau par contre alors démerde toi. Pendant qu'il prend le cachet comme il peut, moi j'ouvre le désinfectant et j'en propulse sur toutes ses plaies, je mets la dose, puis je passe le coton dessus pour nettoyer. Et, peut-être que je le fais un peu exprès, pour me venger de ne pas me laisser indifférent, mais j'appuie fort. — Chouine pas putain. Que je grommèle alors qu'Otto se tortille sous mes pressions un peu trop violentes. Je nettoie ensuite son visage, toujours avec la même fureur, avant de poser des pansements un peu partout pour que les plaies ne restent pas à l'air - c'est la pharmacienne qui l'a dit. Elle a cru que c'était pour moi vu mon état. Puis je remets tout dans le sac en papier avant de contempler mon œuvre. — Bon, c'est pas si mal. Si t'as des trucs de cassés par contre ben... Tant pis pour toi. Tu te démerderas demain. Je le force à se décaler un peu pour me laisser de la place et je viens m'allonger à côté de lui tout en lui rendant son t-shirt, qu'il en fasse ce qu'il veut. Je ne le regarde pas, les yeux rivés sur le plafond dégueulasse et j'essaye d'oublier sa présence, me rallumant une clope sur laquelle je me mets aussitôt à tirer nerveusement.
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MessageSujet: Re: dilemme. (jotto)   dilemme. (jotto) EmptyMar 3 Avr - 3:17

Qu'est-ce qu'il avait fait pour mériter ça bon sang... qu'est-ce qu'il avait fait pour mériter ça ? Tout sans doute... oui, vraiment tout ce qu'il pouvait, crachant à la gueule de tout le monde, crachant sur son sort, crachant face à la vie... pourquoi se surprenait-il finalement que la vie le lui rend ainsi ? Par les coups, par le sang... il avait tout fait pour hurler que la vie était misérable alors maintenant le destin jouait contre lui afin de le rendre réellement misérable, faisant tout pour le bousiller, lui qui n'avait pourtant chercher que l'autodestruction, alors que pour une fois... il se sentait devenir heureux et avait eut envie de devenir heureux. Tout était partit en couille... c'était partit en couille avec Lenny, c'était partit en couille avec les Lost Boys, c'était partit en couille avec JJ... et aujourd'hui alors qu'il tentait de tout arranger avec Lenny, sa faute avec JJ venait se rappeler sans cesse à lui, comme ce soir en le voyant avec ce groupe de voyous qui avaient décidé de le frapper... mais surtout il parvenait à lui briser le cœur, un cœur qui n'aurait dû appartenir qu'à une seule personne, en venant le molester à grand coups de pieds.

Otto avait fini meurtrit sur le sol, mais non pas par les violences des coups qu'il avait reçu mais bien des actes d'une certaines personne. Pourquoi cela lui faisait autant mal ? Pourquoi y apportait-il tant d'importance alors que JJ n'avait jamais été qu'une ordure avec lui ? Et pourquoi cela le mettait-il tant en colère... car il était enragé Otto, déversant tout ce qu'il avait dans le ventre, puisant dans ses maigres forces... pour incendier celui qui aurait dû pourtant être un camarade ! Ou... l'était-il vraiment ? L'avait-il un jour été ? Qu'importe... il avait besoin de lui dire ce qu'il avait sur le cœur, de hurler encore et encore même si cela ne ferait même pas réfléchir ce mec répugnant auquel il était bien trop attaché... Et il fondait en larmes, se fichant bien que JJ n'aimait pas ça... Il n'avait qu'à aller se faire foutre pour ce que ça pouvait changer... même si monsieur était du genre à préférer foutre les autres et ensuite faire genre il ne s'était rien passé. Donc qu'il rouspète, se plaigne... Cela ne l'arrêterait pas. Son état physique par contre... avait le pouvoir de l'arrêter... et après avoir donné tout ce qu'il pouvait tout son corps le lâcha, s'écroulant contre ce sol qu'il avait eut tant de mal à quitter. Il ne se sentait vraiment pas bien... il avait besoin de soin et vite... très vite...

Mais il ne fallait pas compter sur JJ, jamais quand il s'agissait de prendre les bonnes décisions. Il n'y croyait pas d'abord, faisant l'autruche, avant d'enfin se décider à s'approcher. Mais JJ... JJ refusait toujours de faire ce qui était bien, l'ayant « sauvé » plus tôt en faisant finalement partir ces gars mais refusant d'appeler les urgences. À la place il préférait le secouer mais sans vraiment que Otto ne réagisse, ce dernier étant bien trop à bout de force. Mais surtout... il manqua de l'abandonner... de le laisser là, seul et agonisant dans cette ruelle... avant qu'un soupçon de conscience, chose incroyable venant de JJ, ne le force à revenir sur ses pas. Otto n'avait qu'un souvenir flou de ce qui s'était passé... mais JJ l'avait finalement ramassé... ceci après lui avoir fait les poches et disparu un moment mais étant revenu quand même pour lui, le forçant à marcher malgré la douleur pour l'emmener dans un endroit plus approprié... enfin... ce n'était nullement l'hôpital ni un lieu vraiment saint pour lui mais c'était toujours mieux que rien et au moins il est sur un matelas à présent. Mais la chose la plus folle... ce fut de voir JJ prendre soin de lui... d'une certaine manière en tout cas, retirant son t-shirt, révélant les bleus et autres blessures, désinfectant ses plaies et lui faisant avaler des cachets... pas de la drogue tiens ? S'en était presque surprenant ! Ce fut d'ailleurs difficile à avaler sans eau... mais Otto se força pour son propre bien. Mais c'est dur... et il geint bien sûr alors que ses plaies le brûlent et que son contact sur sa peau... disons qu'il n'avait rien d'agréable... à croire que JJ voulait le punir de... de quoi au juste ? C'était du foutage de gueule si c'était le cas...

Du reste... Otto n'avait rien dit, rien dit depuis un moment à cause du manque de force... Pourtant l'envie ne lui avait pas manqué, surtout en entendant toutes les répliques de son camarade. Du  coup il était là, allongé et torse nu à côté de JJ, ne s'étant pas vraiment sentit la force de remettre son haut, faisant tourner toutes les paroles de celui ci dans sa tête. « JJ... » qu'il commença « Pourquoi on se fait ça tous les deux ? Pourquoi on s'impose ça ? » cette relation tordu... ce lien voué à l'échec... toutes ces questions qu'aucun des deux n'avaient envie d'affronter « Pourquoi tu me gardes avec toi ? Pourquoi tu me laisses revenir à chaque fois ? Que tu me défends ? Que tu me sauves et me soignes ? Pourquoi tu t'occupes de moi ? » Il se le demandait... car il ne comprenait pas, ça n'avait pas de sens... JJ ne faisait que lui envoyer des signaux contradictoires et même le fait d'être... un objet pour combler son homosexualité inavoué ne collait pas avec le fait qu'il s'occupe ainsi de lui quand il aurait juste pu partir... quand il aurait juste dû partir... Inconsciemment il se rapprochait de lui, recherchant sa chaleur « De toute manière je vais peut être crever dans la nuit... tu peux bien me le dire... non ? »
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JJ O'Reilly

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MessageSujet: Re: dilemme. (jotto)   dilemme. (jotto) EmptyMer 11 Avr - 19:54

JJ... Oh non putain, pourquoi il se met à parler ? Il ne pouvait pas rester muet ? On était bien là, à ne pas se regarder, à ne pas se parler. J'étais bien moi, à faire semblant de plus savoir que t'existe. A ignorer la chaleur de ton corps meurtris qui tente de m'envelopper. Je grogne, signe que je ne suis pas enclin à écouter la suite de ses élucubrations. Il va dire un tas de conneries, je le sens. On est dans ce genre de moment, le calme après la tempête, les esprits échauffés qui retombent, et les langues qui se délient. Mais moi, je ne veux rien dire, rien lâcher. Même pas écouter. Je fume avec acharnement, le regard qui reste vissé au plafond dégueulasse. Faudra pas s'étonner s'il s'écroule brusquement sur nous vu son état. Mais mon manque de coopération ne l'arrête pas. Rien ne l'arrête jamais, je ne comprends pas. — Pourquoi on se fait ça tous les deux ? Pourquoi on s'impose ça ? Je ferme les yeux et échappe un soupir bruyant, qui ressemble même plus à un râle exaspéré. J'inspire ensuite pour m'efforcer à garder mon calme avant de gonfler mes joues pour en extirper lentement l'air et la fumée de ma clope. Les yeux qui se rouvrent, je grimace et j'agite la tête en guise d'agacement. — Putain, mais même à deux doigts de crever tu peux pas t'empêcher de parler, c'est dingue merde ! Faut vraiment que t'apprennes à la fermer Otto. Mais il n'apprend pas, il n'apprendra jamais je crois. Obstiné, bien loin de se soucier de mes états d'âmes. — Pourquoi tu me gardes avec toi ? Pourquoi tu me laisses revenir à chaque fois ? Que tu me défends ? Que tu me sauves et me soignes ? Pourquoi tu t'occupes de moi ? Y a trop de mots, trop de questions, ça me refile le tournis et je m'y perds. Je plisse le front et rehausse ma lèvre dans un mouvement blasé. Je passe une main sur mon visage et soupire encore, inlassablement, ne sachant plus quoi faire d'autre. — Putain mais tu l'as apprise par cœur ta liste de questions là ou quoi ? Arrête de faire ta gonzesse, on va pas se faire des nattes en parlant à cœurs ouverts ok ? Pourquoi tu peux jamais te contenter de ce que j'te donne ? Tu fais chier. Il veut toujours plus Otto, il veut savoir, il veut comprendre, il veut le fin mot de l'histoire. Mais je ne l'ai pas, c'est ça le problème. Je n'ai pas les réponses à ses questions. Parce que je ne suis pas foutu de savoir ce qui se passe dans ma tête, ce qui me relie à lui. Et honnêtement, je n'ai pas envie de savoir. J'étais bien dans mon déni, à le prendre et le jeter au gré de mes envies. Mais faut qu'il gâche tout, qu'il creuse, qu'il tente d'ouvrir encore et encore ma boite de pandore. Faut qu'il arrête, parce qu'il n'en tirera rien de bon dans tout ça. Ça finira mal. Je vois que ça. Je le sens qui se rapproche légèrement de moi et je me tends. Je suspends mon geste, la cigarette entre mes lèvres, mes doigts autour du bâton de nicotine, je respire à peine. Il fait quoi putain, il fait quoi ? L'appréhension et la panique qui se mélange, l'envie qui les rejoint. L'envie, cette foutue traitresse qui m'a mise dans la merde bien trop de fois cette dernière année. Je déglutis et serre les dents. Je voudrais le repousser, lui dire de dégager, mais je ne fais rien. — De toute manière je vais peut être crever dans la nuit... tu peux bien me le dire... non ? J'échappe un rire nerveux, mauvais. — J'voudrais que tu sois déjà mort pour enfin avoir l'silence. Phrase salope qui m'échappe sans la moindre tentative de retenue, rien à foutre, il ne l'a pas volée celle-là. Fallait pas poser de questions. Fallait pas venir se lover contre moi. Fallait même pas rentrer dans ma vie. Fallait juste me foutre la paix, disparaitre, ne même pas exister. Fallait faire en sorte que je ne m'attache pas, en sorte que je n'en ai rien à foutre de toi. C'est pas l'cas, tant pis pour toi. Je laisse le silence nous envelopper un instant alors que je me remets en mouvement, soufflant la fumée en silence désormais. Je termine ma cigarette et balance le mégot plus loin, au hasard. De toute façon ce taudis est un véritable dépotoir. Une seconde, deux, trois. Je me tourne brusquement vers lui, impulsion énervée, la rage qui brûle au fond de mes rétines, l'envie de le détruire, de lui faire mal qui me reprend violemment. Ma main agrippe sa gorge et je l'oblige à se tourner vers moi aussi, sans le moindre ménagement, sans me soucier de la douleur qui le fait déjà trembler. — Tu veux savoir ? Que je rugis, sur la défensive. — Hé ben j'vais t'dire. Mais c'est rien que des mensonges que je crache, incapable d'assumer la vérité. — Tu m'aimes et ça m'fait du bien. J'te prend quand j'ai b'soin et après j'te jette, parce que je sais que tu reviendras toujours. Pas vrai ? Sourire carnassier, prédateur affamé. Je veux le blesser, l'humilier, pour lui rabattre son caquet, pour qu'il se taise enfin et qu'il me foute la paix. — J'suis obligé parfois d'te donner quelques miettes pour t'inciter à rester, à pas te lasser, mais c'est rien qu'du fake tout ça. Et au fond d'toi, tu l'sais mais tu veux pas l'voir. J'sais pas pourquoi je fais ça. Obligé de piétiner ceux qui m'aiment, ceux qui compte. C'est plus fort que moi, comme un instinct de survie. Tout gâcher, tout foutre en l'air, finir par faire fuir tout le monde. Même Eanna, même Samih. Je laisse juste un grand vide derrière moi. Et cette pensée m'afflige, fait subitement redescendre la colère. Je baisse les yeux, ma poigne qui se desserre. Je demeure immobile comme ça un moment. Puis, mes yeux se posent sur ma main qui traine encore sur son cou, je la remonte lentement jusqu'à sa joue, mon regard qui suit le mouvement avant de s'aventurer jusqu'à ses prunelles meurtries. La solitude qui pèse, la peur de me retrouver tout seul encore une fois, les deux s'allient et me foutent à terre. Moment de faiblesse. — M'laisse pas tomber... Que je souffle tout bas, la terreur au fond des yeux. Je supporterais pas de perdre encore quelqu'un.
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MessageSujet: Re: dilemme. (jotto)   dilemme. (jotto) EmptyMer 11 Avr - 20:46

Il devrait pourtant le savoir Otto... parler avec JJ ne menait strictement à rien. Jamais il n'arriverait à obtenir la moindre réponse de sa part en lui demandant simplement, le rasé préférant l'insulte à la confession. Mais... ça lui pesait trop, il avait eut besoin de... d'exprimer toutes ces choses qui lui tournaient dans la tête dès qu'il était question de JJ à voix haute... et il avait besoin qu'il l'entende... Alors tant pis, tant pis si l'autre ne voulait pas lui répondre, si il lui demandait juste de la fermer plutôt que de le mettre face... face à tout ça... tant pis car il en avait besoin, surtout après ce qui s'était passé, après cette chute émotionnelle qu'il avait vécu en voyant son visage dans cette foule, ses coups venant s'ajouter à ceux de tous les autres. Ça avait été trop douloureux, trop douloureux pour qu'il ferme juste sa gueule et oubli comme la majorité du temps dès qu'il était question de JJ. Mais non, ça ne servait à rien... JJ le traitant juste de gonzesse, cette même pseudo insulte qu'il lui donnait à chaque fois dès qu'il avait le malheur de lui poser des questions sur leur relation, préférant la fuite à la discussion et ne laissant régner rien d'autre que le silence... c'était navrant et ça ne faisait que perturber Otto qui au final... ne comprenait toujours pas ce qu'il était pour son camarade.

Et il avait eut envie de répondre Otto ! De rire aussi... rire jaune bien entendu quand il lui avait demandé pourquoi il ne pouvait pas se contenter de ce qu'il lui donnait... car JJ ne donnait que peu, tout ce qu'il faisait c'était prendre et il fallait juste être chanceux pour que cela plaise à Otto aussi, comme cette fameuse nuit... nuit où il avait été dégradé et qui pourtant... restait gravé dans sa mémoire et pas car il s'agissait là d'une erreur... en tout cas il n'arrivait pas à le qualifier ainsi et c'était justement là tout le problème. Alors il n'avait plus rien dit, plus rien dit quand JJ lui avait finalement répondu qu'il aurait aimé qu'il soit déjà mort, mots à la fois difficile à entendre mais dont Otto ne croyait pas un mot au vu de leur situation, restant simplement collé contre lui, profitant de sa chaleur, de son contact rassurant même si plus tôt il l'accusait de tous ses malheurs... laissant simplement le temps passer avant que JJ ne commence à éclater. Car alors que JJ s'était muré dans le silence il avait commencé... à devenir fou, l'attrapant par la gorge, le faisant gémir de douleur étant donné son état avant de commencer, pour une fois dans sa vie, à parler... à beaucoup parler.

Et il balance ces mots, il balance ces soit disant vérité dans l'espoir que ça fera mal à Otto. Mais Otto, hormis à cause de la douleur que sa poigne lui provoque, ne réagit pas réellement. Non pas car il ne le croit pas en soit ! Mais car ça à la limite... il le savait déjà. Il a toujours eut cette impression... que tout cela n'était qu'à sens unique. Il avait l'espoir bien sûr ! Un espoir qui était toujours là malgré tout ce qui s'était passé... mais du reste il savait qu'il se servait de lui, de son amour pour combler son manque et pour ne pas être seul. Tout ça n'a rien de surprenant ni même blessant car Otto... du jour où il a comprit qu'il reviendrait toujours vers lui... il savait déjà qu'il serait à jamais humilié et traité comme la pire des merdes et pourtant... il revenait oui, car il l'aimait et que dans un sens il faisait du bien à JJ, même si c'était au prix de sa dignité. Il restait donc là, impassible... avant de répondre d'une faible voix « Mais est-ce que ça fonctionne pour toi ? » car c'était ça au final... l'aidait-il vraiment ? Mais dans tous les cas Otto avait une partie de sa réponse... car JJ avait voulu être horrible mais en réalité... il lui avait avoué qu'il lui faisait du bien... il avait besoin de lui au final sans doute autant que lui même avait besoin de JJ. Et la suite n'avait fait que confirmer ses doutes, cette main glissant de son cou à sa joue, se regard qui avait fini par croiser le sien et cette supplication... plus sincère que jamais : M'laisse pas tomber... jamais Otto ne le pourrait. Il posa alors sa main sur celle de JJ, fermant les yeux une seconde pour profiter de ce contact doux, avant de l'observer de nouveau « Ferme les yeux JJ » Il attendit que l'autre s'exécute... puis finalement... il se rapprocha de ses lèvres pour l'embrasser. Tant qu'il fermait les yeux... il pourrait oublier qui se trouvait en face. Tant qu'il fermait les yeux il pourrait oublier le fait que tout cela ne collait pas à ses principes. Et tant qu'il fermait les yeux... oubliant tout le reste... Otto pourrait lui faire comprendre que jamais il ne pourrait le laisser tomber. Il le détruisait... mais il était tout pour lui.
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JJ O'Reilly

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MessageSujet: Re: dilemme. (jotto)   dilemme. (jotto) EmptyMer 11 Avr - 23:36

Mais est-ce que ça fonctionne pour toi ? Je fronce les sourcils. — Hein ? Je ne comprends pas où il veut en venir. En vérité, je n'arrive plus à réfléchir, je n'arrive plus à assimiler quoi que ce soit. La bagarre, l'adrénaline, les coups, la douleur qui se réveille, Otto, ses mots. Tout se mélange, ça fait trop d'informations à traiter et je m'y perds, je n'y arrive pas. Alors je reste là à le fixer sans plus rien dire, ma main perdue sur sa joue, lui laissant entrevoir une fois encore ma faille. Et ça me tue, ça m'insupporte. Je devrais l'étrangler jusqu'à ce qu'il en crève pour lui faire payer de me voir si faible. — Ferme les yeux JJ. Je me fige. A quoi il joue ? Qu'est-ce qu'il me fait ? Je refuse d'obéir. Les yeux grands ouverts, je le dévisage, nerveux. On reste comme ça un moment. Peut-être que je devrais le cogner pour calmer son audace. Peut-être que je devrais faire un milliard de choses. Mais finalement, je ferme les yeux sans même y penser. Ça se fait tout seul, comme si mon corps était fatigué de lutter. Que pour une nuit, il abandonnait. Je ferme les yeux et je sens déjà la panique qui grimpe. Mon rythme cardiaque qui s'envole, mes muscles qui se tendent, l'estomac qui se noue. J'attends l'impact, parce que je sais pertinemment pourquoi il m'a fait fermer les yeux. Et au moment où je me dis que je dois les rouvrir, tout arrêter avant qu'il ne soit trop tard, ses lèvres touchent les miennes. Je me tétanise, sans savoir quoi faire, incapable de lui rendre son baiser dans un premier temps. Je plisse le nez, ma main toujours sur sa joue qui se contracte. Pousse le putain, pousse le. Je voudrais. Je le jure sur tout ce que j'ai de plus cher que je voudrais. Mais mon corps et ma tête ne semblent plus être reliés. Il n'en fait qu'à sa tête ce foutu corps. Ce sale traitre. Il n'écoute jamais rien. Et ça me révolte. Je voudrais hurler, jusqu'à m'en briser les cordes vocales. Mais la douceur des lèvres d'Otto sur les miennes qui s'activent me laissent muet. Je finis par me détendre progressivement, ma main sur sa joue glisse finalement jusqu'à l'arrière de son crâne, mes doigts qui s'emmêlent dans ses cheveux. Et je finis par lui rendre son baiser. C'est timide, c'est vague, comme si j'avais peur de me dégoûter, d'avoir subitement envie de gerber. Mais y a rien de tout ça. Juste ce putain de plaisir qui embrase mes cellules et qui me fait vibrer doucement. Alors j'accélère, j'intensifie, mon corps qui vient se presser contre le sien et ma main libre qui se pose finalement dans le bas de son dos. Et ça brûle mes entrailles. J'suis pas capable d'être tendre plus longtemps. Déjà, y a des envies barbares qui me tiraillent. L'envie de le plaquer au sol, de lui faire mal, de le dominer, de le déshabiller comme une vulgaire poupée. De le prendre comme la dernière fois, qu'il en chiale, qu'il me déteste. Faut croire que j'sais pas faire autrement. Que même lorsqu'on m'offre un moment de répit mon instinct veut tout gâcher. Tout rendre tellement sale et violent. Ça me démange, ça court sous ma peau, ça fourmille, ça me rend dingue. Ça fait presque mal finalement. Et je n'arrive pas à me retenir plus longtemps. Mes lèvres qui se détachent brusquement des siennes et je me redresse. Je jette un coup d’œil autour de nous pour m'assurer que personne ne peut nous voir et je passe à genoux, je retourne Otto sans délicatesse, n'en ayant plus rien à foutre de ses blessures, de sa douleur. Je passe au-dessus de lui, impatient, les mains qui tremblent de colère et d'un tas d'autres choses encore. Trop de choses, ouais. J'ai le cerveau qui a fini par rentrer en ébullition. En quelques gestes brusques je viens descendre son pantalon et je m'allonge au-dessus de lui, le long de son dos. Ma main gauche s'appuie au sol tandis que la droite agrippe ses cheveux et tire dessus, forçant sur sa nuque pour l'obliger à relever la tête au maximum, le faisant se cambrer dangereusement. Et moi je porte mes lèvres près de son oreille. — Compte pas sur moi pour t'aimer. Compte pas sur moi pour t'faire des câlins. T'es juste bon à t'faire enculer. Obligé d'être méchant, obligé de le remettre à sa place. Obligé de le punir pour ce qu'il entrevoit chez moi. Pour lui faire passer l'envie de s'y habituer, lui faire passer l'envie d'y répéter à qui que ce soit. Jamais. Il n'a pas intérêt. Pourtant je viens lui arracher un nouveau baiser, envie brutale contre laquelle je n'ai plus la force de résister désormais. Puisque ça a été fait une fois déjà, alors tant pis. Je relâche sa tête, la laisse retomber lourdement sur le matelas miteux. Je défais ma braguette et baisse à la hâte mon caleçon, juste ce qu'il faut. Pas la peine de se désaper plus que ça, on fait pas l'amour. C'est juste une baise, c'est rien du tout, ça ne veut rien dire. Ça ne veut rien dire, que je me répète encore et encore, jusqu'à y croire. Et comme la dernière fois, je ne prends aucune précaution. Comme la dernière fois, je ne fais pas en sorte que ce soit agréable pour lui. Je force, fais mal, c'est tant mieux, c'est bien fait. Puis je viens coller mon torse à son dos, cale ma tête près de la sienne, mon souffle rauque qui s'échoue sur son profil et dans sa nuque. Je commence les mouvements de bassin, agressif, sans pitié. Je passe mon bras gauche sous le sien, tandis qu'avec le droit je prends appui sur mon avant-bras sur le matelas au niveau de sa tête, écrasant à moitié ses cheveux au passage. Ça dure comme ça quelques instants, mes lèvres qui trainent sur sa peau, qui mordille son oreille, qui embrasse sa nuque, entrecoupé de mes râlements bestiaux. Et finalement, pris d'une montée d'adrénaline, je grogne à son oreille. — Dis moi que tu m'aimes. J'ai besoin de l'entendre, maintenant plus que jamais. J'y vais plus fort, je lui fais encore plus mal, prédateur sans pitié bien décidé à ronger sa victime jusqu'à l'os. Jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de lui. — DIS MOI QUE TU M'AIMES ! Que je hurle alors, impatient, autoritaire, fou de rage. La colère terrible qui se mélange à la violente passion. Le plaisir qui me nécrose de l'intérieur, c'est insupportable. Ça fait un mal de chien. Alors il me doit bien ça. Sinon il en ressortira encore plus mal qu'il ne l'est déjà.
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MessageSujet: Re: dilemme. (jotto)   dilemme. (jotto) EmptySam 28 Avr - 21:52

Mais qu'est-ce qu'il faisait au juste ? Otto ne savait pas trop, il ne comprenait plus grand chose. Il était là avec JJ, il le haïssait pour ce qu'il avait fait... pour tout ce qu'il lui avait toujours fait... mais en même temps il y avait cette question en suspend... cette question sur la vraie nature du lien qui les unissait chez l'un comme chez l'autre. Et ça avait été irrésistible... Alors que JJ craquait lui aussi, se confiant qu'il ne voulait pas qu'il l'abandonne, Otto s'était sentit l'obligation de lui prouver... que malgré toute la volonté du monde il en serait bien incapable. Et cela avait commencé par quelque chose de simple : Fermer les yeux... fermer les yeux pour qu'il oubli le reste du monde, Otto et ce qu'il était... avant de simplement l'embrasser, sachant très bien le risque que cela pouvait représenter mais aussi... que ce serait le seul moyen de lui faire comprendre ce que même lui n'arrivait pas à comprendre ou du moins à définir avec des mots.

Et contre toute attente, malgré un JJ crispé par cette expérience contraire à tout ce en quoi il croyait ou plutôt en ce qu'il voulait croire... il avait fini par rendre ce baiser. Et c'était doux ! Des caresses, du désir... quelque chose de beau pendant quelques instants précieux avant que tout ne change. Car JJ passa de doux à avide, le serrant contre lui avec force, son baiser qui se faisait de plus en plus fougueux avant de finalement juste le lâcher pour le retourner d'un coup, Otto lâchant un cri de douleur à cause de ses blessures avant que JJ ne l'attrape par les cheveux, le forçant à se cambrer. Et bien entendu ce n'était pas agréable, loin de là ! Otto pouvait sentir tout son corps le faire souffrir comme jamais dans cette position... mais étrangement il n'avait pas envie que JJ s'arrête, pas maintenant. Et bien sûr les paroles de son camarade sont difficiles, violentes mais c'est trop tard... Otto a entrevu ce qui se cachait derrière ce masque... et cela lui redonne la force de tenir, d'encaisser, ceci même si déjà il est au bord des larmes alors que sa tête retombe sur le matelas à cause de la douleur physique qu'il lui inflige. Et puis ce baiser... ce baiser donné par la propre initiative de JJ... Mais tout ça n'était qu'un début.

Car Otto avait déjà son pantalon sur les genoux et il savait très bien ce qui l'attendait ensuite. Et d'ailleurs il ne tarda pas à crier, crier de douleurs malgré ses efforts pour être silencieux. JJ demandait à son corps bien plus qu'il ne pouvait supporter et les larmes coulaient sans retenue... mais encore une fois Otto ne voulait pas qu'il s'arrête... contrairement à la dernière fois c'était... différent... il se sentait moins salit, moins humilié, non, il en avait même terriblement envie. Et c'était ça le plus terrible, car il n'aurait pas dû, surtout pas maintenant, surtout alors qu'il avait retrouvé Lenny... mais il en crevait d'envie, ce qui pouvait se comprendre dans les gémissement qu'il poussait malgré les larmes et les cris de douleur. Puis il y a cette demande... cette demande de la part de JJ qui fini de l'achever... quelque chose qu'il sait et pourtant qu'il ne pensait pas à avoir à exprimer à voix haute, à pleinement assumer. Seulement les mots... à dire vrai les mots n'eurent aucun mal à sortir « Je t'aime JJ ! » hurla-t-il une première fois « Je t'aime ! Je t'aime ! Je t'aime ! » répéta-t-il encore en pleurant... mais pour une douleur tout autre cette fois... car il l'aimait vraiment et qu'il ne devrait pas. Car il aimait Lenny et que ça devrait être la seule chose qui comptait à ses yeux... Mais qu'il aimait aussi JJ et qu'il ne pouvait le nier, même si ça allait certainement le détruire. Puis finalement il lâche prise, ravalant simplement la douleur et les larmes pour juste se laisser aller à ce moment, gémissant de plaisir.
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JJ O'Reilly

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MessageSujet: Re: dilemme. (jotto)   dilemme. (jotto) EmptyMar 15 Mai - 12:08

Je t'aime JJ ! Ses mots qui raisonnent sous ma peau, je me mords la lèvre inférieure. — Je t'aime ! Je t'aime ! Je t'aime ! Et je voudrais qu'il le hurle encore et encore, sans jamais s'arrêter. Je voudrais que ça lui fasse encore plus mal que ça de me le dire, comme s'il n'y avait que dans la douleur que cette déclaration prenait tout son sens. Mes doigts qui s'enfoncent dans sa peau un peu plus fort, l'envie de lui faire mal à en crever. Ou peut-être que c'est à moi que j'ai envie de faire du mal finalement, parce que je me déteste. Parce que je déteste ce plaisir dégueulasse que je prends avec lui. Parce que je déteste adorer le voir m'aimer comme ça. Je déteste tout de cette situation, je déteste encore plus ne pas arriver réellement à détester tout ça. J'essaye de m'en convaincre, d'y croire, de me le répéter. Mais y a rien à faire. Désir et violence qui se mélangent, qui détonnent comme une explosion dans mon squelette, dans ma tête. Je redouble d'ardeur, me nourris de ses gémissements entremêlés de cris de douleur lorsque je le malmène un peu trop fort. Son corps déjà explosé que je continue de fracasser, comme si je voulais le réduire en charpie, qu'il n'en reste plus rien. Le détruire pour ne plus être tenté. J'veux pas qu'il m'aime, j'veux pas avoir envie qu'il m'aime. J'veux pas et pourtant je ne veux que ça. Plus rien n'a de sens dans mon esprit, les idées s'emmêlent, c'est plus qu'un paquet de nœuds incohérents. Mes pensées fusent dans un sens, puis dans l'autre, se percutent, s'écorchent, s'éclatent. Tout est tellement confus que je peine même à voir quoi que ce soit. Comme si un nuage noir s'était posé sur mon regard. Et bientôt je ne vois plus, je n'entends plus, je me contente de ressentir et d'agir, instinctivement. Comme mis sur pilote automatique. Y a que ma respiration saccadée qui raisonne encore dans mes oreilles. Le battement lointain mais effréné de mon pouls qui atteint des vitesses records. La chaleur dans mon bas ventre qui devient brûlante, presque insupportable. Et j'ai l'impression que le seul moyen de la faire taire c'est de la traverser, de l'affronter, de la satisfaire par tous les moyens possibles. Mon corps qui transpire légèrement contre celui d'Otto, sa peau froide qui contraste avec la mienne, probablement dû à son état de choc suite aux coups qu'il a reçu. Et ça me frustre, parce que je voudrais le sentir s'embraser contre moi, comme moi. Dans un dernier effort j'augmente ma violence d'un cran, échappant par intermittence des râles rauques, à moitié en apnée. Je viens piéger ses bras entre mes mains, prend appui dessus pour la dernière salve de vas et viens, avant d'en finir. Je ralentis, jusqu'à m'arrêter complètement, épuisé. La décharge d'adrénaline a été si subite et si puissante que j'ai l'impression d'avoir couru pendant des heures. Les muscles qui tremblent encore et la respiration saccadée. Les poumons en feu, le palpitant qui cogne fort. Je souffle, me laisse un peu aller sur lui, ma tête qui se pose sur la sienne pendant quelques secondes avant que je finisse par le relâcher. Je me redresse, à bout de souffle, le visage rougit par l'effort. Je viens essuyer mon front et me rhabille tranquillement. J'en profite pour jeter un coup d'oeil autour de nous, pour m'assurer que personne n'est en train de nous observer. Mais la seule personne présente dans le coin est un junkie allongé sur un matelas plus loin et, clairement, il plane loin de notre réalité. Je renifle et passe ma langue sur mes lèvres avant de me relever. J'observe Otto de toute ma hauteur, on dirait un pantin désarticulé comme ça. Après quelques instants de silence, je finis par lâcher. — Moi j't'aime pas. Mais j'te déclare officiellement comme mon vide couilles. Alors reste à ma disposition. Aucune hésitation dans la voix, même pas un peu de remord ou de compassion. Maintenant que la pulsion est assouvie, je reprends peu à peu le contrôle de mon esprit. Je peux à nouveau faire semblant, à nouveau me mentir. Et je préfère ça. Je l'enjambe. — Pédé. Que je lâche d'un ton méprisant avant de l'abandonner à son sort dans ce squat minable. Il a pas intérêt à crever ce con. Sinon, j'le ressuscite et j'le crève ensuite.


RP TERMINÉ.
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