Vous aviez perdu espoir. Les jours s'étaient succédé et vous aviez fini par perdre toute notion du temps. Depuis combien de temps vous étiez vous là ? Une semaine ? Un mois ? Vous avez vu les gens arriver et partir, sans jamais comprendre ce que vous faisiez là. Pourquoi certains partaient et d'autres non. Tout ce que vous savez, c'est que ceux qui partaient ne revenaient jamais.

Et finalement, au petit matin, vous avez entendu du bruit. Vous n'avez pas tout de suite compris ce qui se passait. Ça hurlait, ça tirait dans les étages du dessus. Des hommes ont débarqué, ils ont commencé à vider les cellules et à essayer de vous faire monter dans des camions. Mais ils n'ont pas eu le temps d'en remplir un seul. Vous les avez vu, enfin, les hommes en uniformes, armés et protégés des pieds à la tête. Vous les avez vu en abattre certains, arrêter la plupart, vous protéger, vous mettre à l'abri des balles perdues. L'enfer se terminait enfin, une unité spéciale avait été déployée pour l'intervention et ce fut une réussite. Le tout dura plus d'une heure avant que le calme ne revienne enfin.

Très vite, la police de Savannah, les pompiers, les médecins, les ambulanciers, tous furent sur les lieux pour aider à évacuer et prendre en charge en priorité les gens dans le besoin.

Tout le monde va passer par l'hôpital, pour un bilan complet, avant de finalement être entendu par la police. Les retrouvailles peuvent enfin commencer, pour ceux qui ont la chance d'avoir survécu et d'être toujours là.

Les journalistes finiront par lâcher l'information le lendemain, ces hommes là étaient à la tête d'un réseau de trafic d'êtres humains, ils les revendaient ensuite à d'autres trafics plus ciblés : prostitution, organes, etc.

Pour ceux qui ont eu la chance de ne pas encore avoir été revendus, le cauchemar est terminé. Il faudra désormais apprendre à vivre avec les séquelles que cette expérience terrible laissera.