Classicisme ϟ L’enfant désiré, chéri. Mis sur un piédestal. Pas pourri gâté, simplement cultivé. Poussé à la réflexion comme à l’observation. Fils d’un conservateur de musée des beaux-arts et galeriste, d’une historienne passionnée de Rome antique. Impressionnisme ϟ Les faux-airs de dandy, un peu débraillé. Tradition bourgeoise dans la vêture et les tenues et pourtant, ce grain artistique qui ressort aisément. Que cela soit par les boutons défaits de sa chemise, ou les bracelets de tissus colorés qu’il porte aux poignets. Des allures bohèmes, derrière une parfaite éducation, qu’il affiche sans mal, quelle que soit la saison. Fauvisme ϟ L’Art, c’est sa raison de vivre. L’histoire des peintres et des artistes, les phénomènes de mode ou les incompris. Dessin, peinture, sculpture ou encore poésie, tout passe entre les mains de Clyde, glisse dans son esprit. Aucune limite à son inspiration, le prenant de court, véritable passion. Surréalisme ϟ Clyde, il aime un jour, deux, parfois trois, puis il se lasse. Ses histoires ne durent jamais longtemps, à l’image de ses muses, qui se fanent. Il tombe trop souvent amoureux et pas assez à la fois. Pas assez profondément. Pourtant il en rêve, du véritable amour. De celui qui dure, toujours. De la passion qui vous renverse, qui vous transperce. Romantique dans l’âme, quitte à ressembler à un poète d’un autre temps. Courtiser l’amant, enivrer la maîtresse. Dadaïsme ϟ Bercé par la curiosité des cultures et des modes de vies. Par l’histoires des continents et des pays. Clyde voyage, Clyde découvre, sans se lasser. Il explore les religions et les mondes passés. Les villes cosmopolites, comme les villages oubliés. Des années en Europe, pour ses études, où il se réinvente, s’approprie l’histoire de ces grands artistes qu’il a toujours tant admiré. L’Asie et l’Italie reste ses destinations préférées. Cubisme ϟ Substances et autres moyens d’oublier. La cigarette est présente, depuis son adolescence. Depuis ses premières expériences. Ses parents n’ont jamais rien dit, trop tolérants et ouverts d’esprit. Certains accusent cela de négligence, lui n’a jamais jugé à outrance. Il sait que sa famille est à part, il l’a toujours su. Mais avec les années, les fêtes et les soirées, ne sont ajouté les curiosités. Les drogues, les cachets et les plantes. L’alcool à foison, les cuites trop violentes. Il ne regrette rien, pas même ses mauvaises expériences. Anecdotes glorieuses ou tristes. Pointillisme ϟ La soif d’apprendre et de découvrir. Fort de ses voyages et exploration, Clyde en est venu à comprendre quelques langues, acquérir des notions. Aujourd’hui, il se débrouille très bien en italien et en français, en plus d’avoir quelques vagues connaissances en hindi et en espagnol. Il en est fier, n’hésite pas à s’en servir, impressionne, sans même le vouloir. Modeste, mais appliqué. Habitant du monde. Maniérisme ϟ Quelques tics, quelques manies. La main dans la tignasse blonde, qu’il ébouriffe. Les doigts qui s’entremêlent, de nervosité. Ses yeux rieurs, qui le trahissent. Il parle des mains, Clyde. Comme ces italiens qu’il a côtoyés, comme ces français, passionnés. Il s’emporte dans des tirades et des récits, fort d’anecdotes et de facéties. Caravagisme ϟ Le corps immaculé. Pas un tatouage, pas une marque. La beau lisse et douce, de la jeunesse préservée. Le seul trait gâchant le décor, est une fine cicatrice au niveau de son cœur. Mauvais souvenir de la chute mortelle. Là pour lui rappeler, qu’à jamais, ce jour là, l’a changé. Futurisme ϟ Bien que la musique n’ait jamais été sa discipline principale, sa voix résonne au delà des attentes. Une voix de crooner moderne, étonnante pour l’Apollon gracile à la blondeur des blés. Personne ne s’y attend, à cette voix là, à ces tonalités là, à cette passion du jazz qui le prend parfois aux tripes. Il est rare qu’aujourd’hui, il embrasse de nouveau cette partie de lui, laissée quelque part en France. Parfois lors d’un repas de famille, d’une soirée d’oubli avec ses parents, autour d’une bouteille de whisky, ou simplement d’un élan d’inspiration sous la douche, il se laisse bercer par la magie de l’instant. Pudeur de celui qui n’a pas l’ambition de percer. Qui se préfère à rêver.