|
| Auteur | Message |
---|
⊹ life can hurt ▹ posts envoyés : 693 ▹ points : 2 ▹ pseudo : anne (a maze lie ; birds) ▹ crédits : ava: afanen ; signa: afanen ; icons: chrysalis ▹ avatar : poots ▹ signe particulier : les yeux bleus percutants, les traces de brûlures visibles au niveau de son coude et sous le poignet gauche. le restant de la cicatrice s'étend du même côté, presque tout le long de ses côtes jusqu'au creux de ses reins, mais bon ça faut qu'elle se désape pour que d'autres le remarquent. les sons paraissent de plus en plus étouffés quand ils lui arrivent par la droite.
☽ ☾
| Sujet: (+18) under lust (winon) Ven 1 Déc - 17:10 | |
| Elle a un peu perdu l’fil cette semaine. Quel jour on est, quelle heure il est, elle sait pas, elle s’en fiche. Les plans avec les Cavaliers, elle a dû en louper, ou ils l’attendent encore. Souvent ou toujours en retard, quand elle daigne se pointer -faut bien s’faire désirer même quand on promet. Wini qui disparait sans laisser de traces, on s’y est fait. Au fil de la soirée, on arrête d’espérer, on préfère passer son temps à se plaindre, à la maudire, à se montrer méprisant. On vaut mieux que ça. Bien sûr que vous valez mieux que ça. C’est facile si on doit s’comparer avec Winifred. C’était juste pas la semaine. Trop d’humains à gérer, c’est jamais bon signe sur le long terme. Alors elle a abusé de tout pour compenser. Bordel total. Surtout quand il faut s’retenir d’aller décapiter Toad pour Seth, et uniquement pour Seth. Depuis le passage à l’hôpital, elle les maudirait bien ces deux mariés... Mais Seth aura toujours un traitement de faveur. Mais Toad, il en a perdu l’droit. Peut-être qu’à minima, elle pourrait lui arracher les oreilles et les lui agraffer au cou ? Bref. Ça s’négocie tout ça.
Acide ou alcool translucide au bord des lèvres, elle a les crocs mais certainement pas de c’qu’il faut. Elle a encore trop zoné, trop cherché pour mal finir ou finir mal, dans les mauvais bars. Traits un peu abîmés sur visage de poupée. De quoi encore attiser la colère de Seth et priver de féerie son regard assassin, en proie à la rage et à la fureur du Malin. Alors quand y a un autre appel pour la faire vibrer ou la malmener, Wini bifurque à nouveau. Éparpillée, l’habitude de bourlinguer qui revient hanter ses talons un peu trop facilement...
… Jusqu’à ce qu’elle puisse squatter un moment, se rassasier quelques temps. La hanche et l’épaule qui s’calent contre l’encadrement de la porte dans une pose lascive, le corps délacé et tendu à la fois. Trois coups toniques contre le bois. L’impatience qui vient greloter dans la chair de ses cuisses, elle grognerait presque de devoir attendre. Bah alors on dit même plus stp quand on veut baiser ? Sans intro, sans préliminaires. Droit au but. Sauf qu’elle bug un instant en dévisageant Anton. Coup d’oeil sur l’écran de son téléphone, elle se détache du mur, doutant d’avoir atterri au bon endroit et prête à faire demi-tour. Shit, c’était pas toi… ? La voix qui s'décroche dans l'interrogation. Pas qu’elle soit déçue. Parce que la première fois qu’elle l’a revu y a quelques mois, elle se souvient très bien de ce qu’elle avait pensé de lui. Qu’il avait bien changé. Putain celui-là, il doit toutes les faire miauler. Du gamin à l’homme, les gars d’l’Est n’ont rien à envier aux Ricains. Au-contraire. Mais bon là, même si il doit s'en foutre, le délire bas résille et cuir, elle doute qu’il kiffe ?? Et puis c’était pas prévu pour lui, si ? Non ? Putain mais qui alors ?! Aujourd’hui ? Hier ? Demain ? Elle sait plus. Oh et puis on s’en fout. Son rire moqueur déboule hors de sa poitrine. Et les coins de la bouche relevés qui confirment qu’elle te baisera en souriant, qu’elle sourira en te chuchotant des mots crus, qu’elle t’empoisonnera rien qu’en te regardant -tant que tous finissent par pourrir sur leurs genoux écorchés. À moins que ce ne soit elle et ses genoux qui n’s’abîment trop vite.
Dernière édition par Winifred Wells le Dim 4 Mar - 17:45, édité 1 fois |
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (+18) under lust (winon) Lun 11 Déc - 14:47 | |
| Quand les portes se ferment le monstre s’endort. Dans la solitude il n’y a rien pour pousser à l’ignominie, pas de besoin de sang sans provocation. Mais c’est le calme avant la tempête. Cette heure où l’esprit s’échauffe en prévision des temps les plus sombres de la nuit à venir. Vodka et cigarettes pour bien entamer la soirée. Le monstre sommeille, se répare pour la suite des événements. Assis dans sa cuisine il laisse la musique faire bouillir son sang. Une fois ou l’autre les voisins ont essayé de lui demander de baisser le volume, ils ont vite renoncé. Le monstre sommeille les molosses se font dociles. On pourrait presque croire que tous les trois ils s’aiment, au lieu de ce rapport de terreur qui les unit. Tout ceci bien sûr le temps que l’alcool monte, le temps qu’il passe la porte et se replonge dans son monde. Les lampes font jouer les couleurs de leur lave sur les murs, donnant à l’appartement un air psychédélique qui lui rappelle les stroboscopes des clubs où il passe bien trop de temps. Chaque soir c’est la même chose, ou bien c’est l’Inferno ou bien ce sont tous les autres lieux de perdition dans lesquels il peut mettre les pieds. Chaque soir il est là à continuer de descendre ses bouteilles de vodka en essayant de choisir tel ou tel costume pour toujours finir par en prendre un au hasard. Chaque soir c’est casser un nez ou ramener une fille ou les meilleurs jours les deux. Quand les portes se ferment le monstre s’endort mais ce n’est qu’en attendant son heure.
On frappe mais il ne l’entend pas, c’est un des chiens qui se met à aboyer en se précipitant vers l’entrée. Putain, il déteste quand ils font ça. Il gueule un ordre sec à la bestiole, prêt à lui envoyer un coup de pied s’il n’obtempère pas mais les bêtes sont bien rodées et pas si friandes de correction que ça. Alors c’est seul qu’il se dirige vers la porte. « Bah alors on dit même plus stp quand on veut baiser ? » C’est Wini, l’autre gothique qui rattrape son attitude de merde par un corps à faire gauler des homos. Wini qu’il n’a pas du tout invitée, à qui il n’a pas parlé depuis des semaines. « Shit, c’était pas toi… ? » Wini qu’est suffisamment défoncée pour avoir atterri chez lui au lieu de chez quelqu’un d’autre. Il la dévisage de bas en haut, un sourire naît sur son visage, carnassier. Peut-être bien que l’erreur n’était pas si terrible, peut-être bien que finalement il peut se dispenser de l’étape où il sort de chez lui, passer directement à celle où il prend du bon temps. Parce qu’au final, ça a pas l’air de la déranger tant que ça, quand elle s’avance, quand elle fait comprendre d’un rire que le destinataire importe peu, que ses bas résilles elle les laissera à n’importe qui. Le cuir ça lui va bien, peut-être même qu’elle serait encore mieux en latex. La faim qui gronde en elle se jette sur lui comme un animal, qui serait-il pour la laisser affamée ? Mais si elle le veut tant que ça, c’est elle qui devra demander, il ne fait pas dans le business de la charité. Il ne la laisse pas rentrer, à son tour il appuie son épaule sur l’encadrement de la porte, il passe une main sur la joue de la brune, un pouce sur ses lèvres. « You want some ? You say please. »
|
| | |
⊹ life can hurt ▹ posts envoyés : 693 ▹ points : 2 ▹ pseudo : anne (a maze lie ; birds) ▹ crédits : ava: afanen ; signa: afanen ; icons: chrysalis ▹ avatar : poots ▹ signe particulier : les yeux bleus percutants, les traces de brûlures visibles au niveau de son coude et sous le poignet gauche. le restant de la cicatrice s'étend du même côté, presque tout le long de ses côtes jusqu'au creux de ses reins, mais bon ça faut qu'elle se désape pour que d'autres le remarquent. les sons paraissent de plus en plus étouffés quand ils lui arrivent par la droite.
☽ ☾
| Sujet: Re: (+18) under lust (winon) Dim 31 Déc - 18:28 | |
| You want some ? You say please. Comme un ordre à l’une de ses chiennes. Elle étire ses lèvres contre son pouce, et son regard flambe sous le défi lâché entre ses dents. How? Smack rapide et détestable contre son pouce. How do you want it? Elle écarte sa main et se colle à son torse, iris de petits chienchiens à son maître rivés dans les siens, ses doigts s’accrochent à sa chemise et sa voix supplie contre sa jugulaire. Please, please, please. I need you. Well your dick at least. Mais ça ne dure pas, son rire reprend vite le dessus et retombe déjà contre l’encadrement en bois. Sa colonne vertébrale s’y enfonce, son crâne aussi même si il roule vers le Serbe. Son bassin ressort et son regard a changé. Son souffle aussi. Plus stable, plus sourd mais lentement plus saccadé à mesure que ses propres mains dérivent sur ce corps qu’il a reluqué sans gêne. Plus ses mains caressent son ventre, sa poitrine, son cou, plus sa respiration se transforme et plus son corps se meut en courbes indécentes qu’il connaît par coeur. Et plus ses mains tracent leur chemin entre ses cuisses et plus l’avidité réchauffe sa peau, prête à faire dérailler sa voix… Please… Anton... Le bout de sa langue qui se coince entre ses dents. Please me., qu’elle gémit outrageuse et joueuse, sans l’avoir lâché des yeux un seul instant, volcan désireux lave dans le sang se demandant entre deux pensées obscures, si cette fois-ci, ses voisins porteront plainte et si ça sera elle qui devra le faire… pour insatisfaction.
Or not ? Demande soudaine. Winifred se détache enfin de sa béquille et fait un pas à reculons vers le couloir. You’re not the only one. Autre pas en arrière. Bran could- Prête à dire une autre connerie. Il aurait pu se joindre à eux. Shit maybe it was him? Son attention déjà reportée sur son téléphone, doutant sérieusement pendant une seconde, même si dans l’fond, elle s’en fout. Elle va clairement avoir la flemme de bouger ses fesses ailleurs. Aussi parce qu’elle sait que ce n’est pas pareil quand c’est Anton. Pas les mêmes besoins à assouvir, pas les mêmes instincts qu’on lui a gravés dans la moelle quand elle avait quinze ans et pas les mêmes capacités déployées et usées entre les quatre murs pourris d’une chambre de motel quelques années après. Dominer et être dominée, l’équilibre est fragile dans ses os. Y a pas d’amour là-dedans, elle serait bien incapable de dire qu’elle aime ça, même si elle sait prendre son pied dans les deux cas. C’est certainement une nécessité pour calmer ce qui hante ses veines. Sentiers de perdition qu’elle foule volontiers malgré les batons qu’elle plante elle-même dans les roues de tous ceux qui ont besoin de contrôler -elle inclus. Et Anton sait tellement bien laisser ses instincts primaires prendre le dessus et la surprendre, que peu importe ce qu’elle fait pour détourner et déjouer son autorité, ce n’est que temporaire, qu’un détour. Winifred sait qu’il saura répondre à ses demandes autant qu’elle pourrait obéir. Lui en revanche ne doit pas se douter combien elle est à l’aise et à sa place avec les monstres… dans un monde comme le sien qu’elle a connu après avoir rencontré les deux serbes dans leur pays. Quelque part, Anton et Bran ressemblent aux chiens gardant les portes de l’enfer.
|
| | |
Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (+18) under lust (winon) Ven 9 Fév - 3:25 | |
| « How? » Le bruit de ses lèvres sur le pouce d’Anton claque comme un affront, défiant, aussi irrévérencieux qu’une tape pour contenter un chien. « How do you want it? » Il la veut suppliant. Que ses ‘s’il te plaît’ soit des prières, qu’elle se mette à genoux s’il le faut, ce sera au moins une chose de faite. Qu’elle abandonne toute dignité pour s’offrir à lui. Quand son corps louvoie jusqu’à lui, qu’elle s’accroche à son torse, la chaleur qu’elle communique ne fait que rasséréner cette sensation grisante de pouvoir. Quand sa gueule vient se nicher dans son cou il est presque surpris comme à chaque fois de ne pas y sentir des crocs de succube. Comédienne, elle se plie à ses désirs, geint comme s’il pouvait lui sauver la vie. « Please, please, please. I need you. » Ce qu’il sait depuis longtemps c’est qu’elle a besoin que quelqu’un lui donne une leçon, et ce soir le serbe se sent d’humeur pédagogue. Elle sait tirer les bonnes cordes la brune mais ce n’est pas assez, pas encore. Il reste de marbre quand elle le relâche, dévore son corps des yeux, retient un sourire face à ses mouvements lascifs. « Please… Anton... » De la musique à ses oreilles, qu’importe la feinte, parce qu’il sait qu’au fond le cœur y est, qu’au fond les supplices ne sont pas si factices que ça. Il suit le tracé de ses mains, ce chemin qu’il explorera bientôt. « Please me. » Elle gémit comme un porno, se tortille comme une chienne et il se dit qu’elle est le rêve mouillé de tous les ados du monde. Putain, pas que des ados et il a la gaule à la voir comme ça, à l’entendre supplier, à savoir que quoi qu’ils se disent dans peu de temps il aura remplacé ses mains par les siennes.
« Or not? » La gazelle se rebiffe, la proie joue au prédateur, elle s’éloigne comme une menace. « You’re not the only one. » Il n’a pas besoin qu’elle le dise pour savoir qu’elle a d’autres options, merde elle était même arrivée là par erreur. Mais maintenant qu’elle est là, maintenant que sa porte est ouverte, elle n’osera pas repartir et il le sait. Elle l’a supplié, ce n’est pas pour tourner les talons. « Bran could- » Bran toujours Bran mais il n’est pas là, et vous n’êtes pas interchangeables pour tout, il faut bien qu’elle varie les plaisirs. « Shit maybe it was him? » Sans doute pas, sans doute que si elle avait contacté ton ami elle aurait fini chez lui. Non, il devait être médiocre l’autre au téléphone, pour que les pas de la brune la guident ici plutôt que chez lui. Au fond sans doute qu’elle savait que si elle voulait finir la nuit satisfaite il fallait frapper à la porte du proxénète. Elle regarde son écran, détourne son attention et c’est intolérable. Il se glisse derrière elle pour la bloquer, fait courir ses doigts le long des mailles de son collant pour remonter ses cuisses. De l’autre main il saisit son cou, bloque ses mouvements comme un animal turbulent. Sans hésitation il se glisse dans son intimité, et si un voisin passe il n’aura qu’à se résoudre au voyeurisme parce qu’il n’en a rien à branler d’être surpris et il serait même prêt à parier que ça exciterait sa partenaire. « Really ? You gonna go away ? » Il souffle contre son oreille, provoque sa nuque de sa langue. Digne rétribution, tout comme elle s’est éloignée de lui, il arrête subitement. « Well if you want… » Lentement il retire sa main et la porte à ses lèvres, retournant vers le cadre lumineux de sa porte, prêt à tout abandonner. « Good luck. » Elle l’a supplié et elle le suppliera encore, ou il ira finir sa nuit ailleurs sans mal.
|
| | |
⊹ life can hurt ▹ posts envoyés : 693 ▹ points : 2 ▹ pseudo : anne (a maze lie ; birds) ▹ crédits : ava: afanen ; signa: afanen ; icons: chrysalis ▹ avatar : poots ▹ signe particulier : les yeux bleus percutants, les traces de brûlures visibles au niveau de son coude et sous le poignet gauche. le restant de la cicatrice s'étend du même côté, presque tout le long de ses côtes jusqu'au creux de ses reins, mais bon ça faut qu'elle se désape pour que d'autres le remarquent. les sons paraissent de plus en plus étouffés quand ils lui arrivent par la droite.
☽ ☾
| Sujet: Re: (+18) under lust (winon) Dim 4 Mar - 18:13 | |
| Créature maline aux enchantements mortels, il doit en côtoyer des tas, le jeu n’est pas là quand elle se plie, courbe l’échine. Y a juste de quoi faire taire les choeurs et broyer les coeurs -armes entre les doigts, au bord des lèvres et cuisses enchanteresses... ou enchantées. Si seulement il n’y avait pas l’alcool et les médicaments pour tout embuer, l’éparpiller, ou peut-être que c’est toujours ce duel en elle : sortir les griffes ou se laisser marquer. Le pouvoir sur sa bascule. Des instincts qui se disputent le sort de sa propre chair. Et toutes les excuses sont bonnes pour tester Anton toujours plus. Parce que finalement, elle connaît mieux Bran. L’injustice du premier rencontré, l’avantage sur le premier arnaqué aussi. Aucun scrupule à les comparer. Mauvais réflexe humain dans toute sa splendeur. Mais Anton est trop flou, des limites indéchiffrables et inattendues. Y a tout et rien qui fonctionne avec lui. Et c'est trop amusant, surprenant et énervant pour elle. Elle sait tout ce qu’il est capable de faire, imagine facilement les atrocités qu’il commet pour le gang, et aujourd’hui, ça ne l’effraie plus comme ça a pu le faire quelques secondes quand elle les a rencontrés. Parce qu’elle en a aussi faites des horreurs. Ils ont peut-être trop de câblage en commun, des fusibles échangeables, sur le point de se court-circuiter à tout moment ou seulement quand ils le souhaitent. Et c’est pour ça qu’il n'y a pas de règles, pas de contrat. Seuls leurs corps pour attaches et leurs voix pour signatures. Elle qui ne se plaint pas quand ses mains l’envahissent fermement. Lui qui provoque avec plus d’autorité qu’elle ne l’a fait jusqu’à présent. Et elle se laisse faire, se cabre pour toute réponse, un crépitement dans son souffle, qui s’enroue un peu plus en sentant aussi le désir du serbe contre sa croupe. Mais il faut bien qu’il se venge, qu’il rétablisse l’ordre avant de reprendre l’avantage qu’il veut et qu’elle autorise. Tout se dissipe dès qu’il se retire et tout s’assombrit quand il s’éloigne. Le regard qu’elle lui jette aurait pu tuer si il avait de vrais munitions. You’re so smug., qu’elle lâche avant de laisser son corps s’écraser contre le sien, quitte à le pousser pour qu’ils rentrent enfin dans cet appartement. La porte qu’elle fait claquer d’un coup de hanche et ses bras qui s’enroulent à son cou, les mains inquisitrices qui s’enfoncent dans ses cheveux pour diriger son visage vers le sien. Y a aucune douceur dans ses gestes, sauf peut-être quand ses lèvres charnues capturent les siennes. Mais ça ne dure pas. Le baiser flambe et finira morsure. À l’image de sa silhouette plaquée contre la sienne. Sa jambe gauche qui s’enroule à sa droite et ses mains qui dérivent plus bas, sans gêne comme si y avait besoin de ce geste pour aider leurs bassins à se retrouver. Wini envahit comme il l’a fait tout à l’heure dans la couloir. Mais elle fait plus que grignoter quand sa bouche bascule vers son cou et que ses dents cherchent sa peau. Souffle sulfurique. Let’s pretend i know what you like the most as much as you know what i really want. Sa voix qui siffle près de son oreille une dernière fois avant qu’elle ne glisse tout entière plus bas, sans jamais le quitter des yeux. Ses doigts qui s’étaient déjà baladés sur tout son torse se sont déjà affairés sur sa ceinture et plus loin -prise en main qui bascule quand sa bouche rejoint son sexe. Comme si elle ne le connaissait pas déjà, elle a ce mouvement presque doux de le goûter du bout de la langue, juste pour l’énerver, avant de se servir pleinement, l’enrober sans qu’il ne puisse rien y faire. Et même si ses mains tatouées auraient voulu imposer un rythme, elle l’en empêche en y acrrochant les siennes, et c’est elle qui mène cette danse. L’envie rageante de le finir en quelques coups est explosive au creux de sa bouche. Mais l’embrasement tient bon au bord de ses lèvres qui n’ont de cesse de le torturer. Un prêté pour un rendu. Sauf qu’elle l’emmènera jusqu’au bout, elle. C’est sa vengeance. Loin de cette histoire de domination tissée entre eux comme un fil de rasoir. Il est presque plutôt question de possession quand elle parvient à ses fins. Not sorry. You know… this was to good to miss., qu’elle lâche en se relevant, exultant d’insolence et de fierté. L’animal qui se lèche presque les babines d’avoir défié l’Homme. Mais au risque qu’il manque la subtilité de la langue… puisqu’il peut le prendre au premier degré, elle insiste. Don’t you agree, dragi? Et elle affiche ce sourire qu’on aimerait lui arracher, si il ne finissait pas par claquer au coin de la bouche d’Anton. Since you see it all day, we can skip the strip-part, rigth?, qu’elle déclare en voulant s’éloigner et fureter dans ce décor des années 80. Comme si de rien n’était. Sa veste en tombe de ses épaules. Les molosses qui ne savent jamais trop quoi faire de sa présence sans instruction de leur maître se contentent d’observer ses déplacements jusqu’à la prochaine interruption. Sa carnation trop blanche semble capturer les couleurs des lampes à lave dont elle se moque à chaque fois. Mais c’est peut-être pour ça qu’elle est souvent encore entière quand elle quitte les lieux. Tous les autres. La plupart. Cette peau trop claire. Ça surprend à chaque fois. Et ça fait grogner des envies de ravages, à qui souillera le mieux. Do what you want. C’est peut-être ces lumières néons qui la replonge déjà dans ce corps qui se confinait de lui-même dans des motels. Et à chaque fois, c’est plutôt un pari avec elle-même. Sur ce que fera Anton d’elle, jusqu’où elle le laissera aller. Captive insoumise avec ce type trop étrange, trop simple et trop compliqué à la fois. Il est aussi sombre qu’elle, mais elle est presque sûre qu’il a plus de contrastes qu’on ne peut le croire. Elle les voit les dégradés de noir étalés sur son âme.
|
| | |
☽ ☾
| Sujet: Re: (+18) under lust (winon) | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |