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| (speed-kissing) langage cru quand on prend des cuites (braïn) | |
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envoie "voyance" au 3680 ▹ posts envoyés : 756 ▹ points : 9 ▹ pseudo : zoé (baalsamine) ▹ crédits : miserunt & anesidora ▹ avatar : Joseph Gilgun ▹ signe particulier : foule de tatouages encrée sur le corps - vampire improvisé qu'a peur du soleil et des uv.
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| Sujet: (speed-kissing) langage cru quand on prend des cuites (braïn) Jeu 11 Jan - 23:39 | |
| C’est la fête, ça bouge de partout au Troisième Œil, salon principal réaménagé pour pouvoir accueillir la foule de gens invités. C’est des amis proches ou lointain, un fouillis d’origines, de couleurs, de senteurs. Il s’y sent bien Caïn, au milieu de cette cohue, comme une envie de mettre les choses de côté, de juste profiter du fait qu’il s’en est sorti vivant cette année encore, même s’il sait pas trop ce qu’il doit célébrer le plus. Tant pis, il portera un toast quand même, avec sa chemise bien repassé, il a presque l’air normal comme ça, Bambi qui a insisté pour qu’il se fasse beau, comme chaque année. Doucement il glisse derrière Madame, attrape un plateau pour lui libérer les mains et dépose un baiser sur sa joue, pas besoin de mots, il sait, elle sait. Bonne année ma reine. Il est sobre, ou presque, la chaleur qui fait rougir un peu ses joues, les discussions engagées avec un peu tout le monde, ça fait du bien de faire le sociable, trop renfermé ces derniers temps il a l’impression de respirer de nouveau. Ptêtre un peu plus vivant comme ça, rigole avec telle personne, enchaine un pas de danse avec un autre, finit par atterrir sans vraiment faire exprès sur les genoux de Bran assis là sur le canapé. « Ho. Tu as pu venir ? Je pensais pas que tu viendrais » sourire, il rigole Caïn, ptêtre qu’au final il a un peu plus bu qu’il ne le pensait, parce qu’il a soudain envie de prendre le Serbe dans ses bras, le serrer fort contre lui. No homo mon pote mais t’es bien beau ce soir. « Putain c’est cool tu sais. J’ai l’impression ça fait une éternité qu’on a pas causé » puis il est bien, là comme ça, sur les genoux de Bran, épaule contre poitrine, les yeux dans les yeux. Il a son sourire de con accroché au visage, celui qui veut dire t’es partant pour des conneries ? Alors il tapote doucement la joue du Serbe, va passer une main sur son crâne avant de froncer les sourcils. « On a déjà essayé de lire l’avenir sur ta tête ? » le rire qui continue de plus belle, il le lâche pas, de peur de le voir disparaitre. reste avec moi jusqu’à la nouvelle année, faire semblant que tout est comme avant. « Ouais c’est cool vraiment. Tu m’avais manqué. »
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (speed-kissing) langage cru quand on prend des cuites (braïn) Ven 12 Jan - 0:33 | |
| Y a trop de monde, pas assez d'espace disponible, et il connaît presque personne. Pourtant il s'en fout, il se marre. Visage fendu d'un sourire trop large – celui qui dévoile toutes ses dents, qui a de quoi faire un peu peur aux enfants. Bouteille de vodka à la main il prend pas la peine d'utiliser un verre, il en avait un en début de soirée mais il l'a perdu et il n'a même pas tenté de le retrouver. Il a toujours préféré boire au goulot de toute façon.
Les inconnus avec qui il échange quelques mots quelques rires, à profiter d'être loin de tout, de pouvoir oublier le temps d'une soirée. Personne du gang, personne qui sait qui il est vraiment. Rien d'autre qu'une insouciance feinte, à laquelle il peut croire à nouveau juste une fois, juste ce soir.
Il se marre quand un poids atterrit soudain sur ses genoux, encore plus quand il reconnaît Caïn. « Ho. Tu as pu venir ? Je pensais pas que tu viendrais. » Au début, lui non plus. Mais y a eu le besoin de s'éloigner de tout, de profiter seul pour une fois – et puis Caïn lui avait promis de la vodka. « Putain c’est cool tu sais. J’ai l’impression ça fait une éternité qu’on a pas causé. » Il lève sa bouteille comme pour porter un toast, continue de sourire en calant son bras libre autour de la silhouette de Caïn. Le contact léger, facile, sans même y penser. « Ben ouais t'es toujours terré ici, faut m'rendre visite mon gars, arrête d'hiverger. » Il se plante sur deux consonnes mais l'idée est là, Caïn comprendra.
Un nouveau rire lui échappe quand Caïn lui tapote la joue et lui frotte le crâne, alors qu'il reprend une grosse lampée de son alcool natal. « On a déjà essayé de lire l’avenir sur ta tête ? » Il hausse les épaules. « Ahhh comme madame Irma là ? Nan c'la première fois qu'on m'la fait celle-là. Tu veux essayer ? » Il s'en fout un peu lui, si Caïn veut s'amuser à lui frotter la tête en espérant y voir autre chose que du vide, il peut toujours essayer. Il est docile, ne cherche même pas à le déloger de ses genoux. Ça aussi il s'en fiche, il est même d'un naturel tactile alors ça l'dérange pas tant que ça, puis l'alcool qui brûle dans ses veines n'arrange rien. S'il tient quelques limites en temps normal, une fois bourré il a plus de barrière – le genre à distribuer des câlins et des j't'aime mec à ses frères du gang jusqu'à ce que l'un d'eux lui colle une mandale. « Ouais c’est cool vraiment. Tu m’avais manqué. » Il rigole encore, lui tape le dos amicalement en continuant de boire, s'essuyant la bouche du revers de la main. « Bah dis donc c'est l'nouvel an qui t'rend sentimental ? » Son sourire est railleur quand il lui colle la bouteille contre le torse. « Bois un coup, faut endurcir tout ça là. Cul sec ! » Vaut mieux pas, il en reste trop pour tout boire d'une traite. Sa main qui grimpe jusqu'à la nuque de Caïn, appuie doucement, comme pour l'inviter à descendre sa bouche jusqu'au goulot. « Fais voir c'que t'as dans l'ventre. » |
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| Sujet: Re: (speed-kissing) langage cru quand on prend des cuites (braïn) Jeu 18 Jan - 22:55 | |
| Ben ouais t'es toujours terré ici, faut m'rendre visite mon gars, arrête d'hiverger. Le rire qui traverse Caïn la phrase qui reste dans sa tête malgré l’alcool, il le lui ressortira surement un jour ou l’autre au Serbe, comme une petite pique au détour d’une conversation. Il l’aime pour ça Bran, pour son usage approximatif de l’anglais, la façon dont il ne le rejette pas, le bras autour de lui et le sourire dans la voix. « Non j’ai tout ce qu’il me faut ici, pas question de sortir de ma taverne » il tend la main, montre la pièce du bout des doigts, rêveur. Ouais, s’il pouvait il ne sortirait plus jamais. Mais ce n’est pas le cas. Tant pis. C’est la vie. Très vite il revient concentré sur Bran, sur son crâne rasé de près qu’il s’amuse à frotter. Eternel gamin, y a bien que son ami improbable pour le suivre dans des conneries pareilles. Il le regarde boire à la bouteille, grimace un peu en imaginant l’état de l’estomac du Serbe demain matin. Mais tant pis, la nuit est longue et la nouvelle année propice. Promis, il le voit dans le reflet des lumières sur le crâne de Bran. Ahhh comme madame Irma là ? Nan c'la première fois qu'on m'la fait celle-là. Tu veux essayer ? « Ouais tu sais la boule de cristal. J’essayerais un jour, quand je serais moins bourré, faut de la concentration pour ces conneries, là je risquerais juste de te prédire une gueule de bois monstrueuse demain matin » il se cale un peu plus contre Bran, pose sa tête sur son épaule, soudain un peu fatigué, puis c’est qu’il est bien comme ça, allongé. Il a la main baladeuse, comme une vieille habitude, celle qui vient se caler sur la cuisse de son ami, parce que c’est mieux comme ça pas vrai ? L’impression qu’il est bien là. Et Bran qui lui assène une tape dans le dos toujours aussi heureux, le sourire contagieux ça fait rire Caïn de plus belle. Bah dis donc c'est l'nouvel an qui t'rend sentimental ? « L’alcool surtout » et comme pour souligner ses propos y a Bran qui lui colle sa bouteille de vodka entre les bras, il l’attrape par reflexe et la regarde un instant. Bois un coup, faut endurcir tout ça là. Cul sec ! « Mais t’écoute rien du tout je t’ai dis que… » il commence à protester en rigolant alors que Bran le coupe de nouveau. Fais voir c'que t'as dans l'ventre. beaucoup trop, si tu savais. Alors il se laisse faire baisse la tête pour caler le goulot entre ses dents, avant de la relever triomphalement, l’alcool qui descend dans sa gorge en brulant. Une gorgée, deux gorgées, trois gorgées, il oublie de respirer, et ça pique tellement. Mais il continue. Trop cap de tout, encore et encore, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Quand ses poumons réclament de l’oxygène, il abaisse enfin la bouteille, vidée de presque deux tiers maintenant, après le passage des deux alcooliques assumés. [color=firebrick] « Tu vois » non en fait il sait pas. Il inspire un grand coup, fier comme un paon, bien décidé à montrer au Serbe qu’il ne faut pas le provoquer. Dans son crâne ça ne fait déjà plus les connexions, plus de barrière, plus d’inhibition, alors il reprend sa descente, concentrée sur les yeux de Bran plutôt que sur la brûlure sur sa langue. Il finit par laisser tomber la bouteille au sol, avant de se rapprocher de Bran, leurs nez qui se frôlent, défi dans le regard, il vient caler sa main derrière la nuque du Serbe pour l’attirer contre lui, force le passage de ses lèvres pour lui partager les dernières gorgées. Autour d’eux ça raisonne de cris, de hurlements. Bonne année les gens et lui qui se raccroche comme il peut à Bran, les doigts sur son col, sourire amusé contre les lèvres imbibées de son ami. « Ouais bonne année » et puis santé
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (speed-kissing) langage cru quand on prend des cuites (braïn) Dim 21 Jan - 13:08 | |
| « Non j’ai tout ce qu’il me faut ici, pas question de sortir de ma taverne. » Il se marre encore, observe la pièce qui les entoure, que Caïn désigne comme si c'était la meilleure chose qui puisse exister. « Même pas tu viens à l'Inferno, t'es pas drôle. » Pourtant il est toujours en train de sourire comme un con, absolument pas perturbé par la proximité de Caïn et ses mains qui frottent son crâne rasé. « Ouais tu sais la boule de cristal. J’essayerai un jour, quand je serais moins bourré, faut de la concentration pour ces conneries, là je risquerais juste de te prédire une gueule de bois monstrueuse demain matin. » Il arque un sourcil, ses yeux dans les siens. « J'ai pas assez bu pour avoir la gueule de bois, tu m'sous-estimes. » Et comme pour le prouver il avale une grosse lampée de vodka, lueur de défi dans les yeux alors qu'y a personne contre qui gagner, que dalle à la clé. Rien d'autre qu'une fierté un peu ridicule, jeux de gamins qui bombent le torse pour scander que c'est eux les plus forts.
La main de Caïn qui s'aventure sur sa cuisse et il fronce un peu les sourcils en la regardant faire, mais il oublie vite parce que ses mots bourdonnent à son oreille, le font sourire encore une fois. Faut croire que la fin de l'année a un drôle d'effet sur certains, les rend tous doux – tous mous selon Bran. « L’alcool surtout. » Ça veut peut-être dire que Caïn devrait arrêter de picoler, pourtant il n'écoute rien il s'en fout, lui colle la bouteille entre les bras. « Mais t’écoutes rien du tout je t’ai dit que... » Trop tard sa décision est prise, il veut voir Caïn tout avaler comme si c'était un mauvais concours à remporter.
Il est fier quand il le voit céder, quand il le regarde vider toute sa vodka. Il est là à applaudir comme un abruti, à l'acclamer comme s'il réalisait un exploit. « Tu vois. » Un hochement de tête et déjà il lui fait signe de reprendre, sa main sur son poignet pour l'inviter à ramener la bouteille contre ses lèvres, à la terminer. Quand elle finit abandonnée sur le sol dans un bruit sourd il recommence à rire, beaucoup trop heureux de l'avoir vu relever le défi. « T'es plus résistant qu't'en as l'air, faudra qu'on s'fasse un concours ! » Visage fendu en deux il est beaucoup trop joyeux, tellement qu'il réalise à peine la soudaine proximité érigée par Caïn, leurs nez qui se frôlent et son souffle qui s'échoue sur sa peau. Il n'a pas le temps de comprendre quand une main passe dans sa nuque, quand des lèvres se posent sur les siennes. C'est Caïn qui l'embrasse – il croit ? Il sait même plus, les yeux à demi écarquillés, figé d'la tête aux pieds alors que ses neurones trop imbibés ont du mal à assimiler. Il ne résiste même pas, le goût de l'alcool qui vient lui brûler la langue alors qu'il n'a pas de bouteille à disposition, c'est juste Caïn qui l'empoisonne dans un baiser volé. Il n'a toujours pas bougé quand ça s'arrête, quand il entend vaguement un « Ouais bonne année. » effleurer ses lèvres.
Soudain il se remet en mouvement et le repousse brusquement, le faisant tomber de son perchoir, s'échouer sur le canapé alors que lui se lève. « Mais qu'est-c'tu fous ? » Il s'essuie les lèvres du revers de la main, comme pour en effacer les traces de celles de Caïn et l'alcool qui continue de brûler. « Tu.. T'as.. P'tain. Je, merde, quoi ? » Il n'arrive même pas à former une phrase complète et il sait pas si c'est à cause de l'alcool ou du choc. « Pourquoi t'as fait ça ? T'as craqué, ma parole. » Il fronce les sourcils et le dévisage, un peu paumé, pas sûr de savoir comment réagir. C'est la première fois qu'un mec se risque à l'embrasser, il sait pas trop ce qu'il est censé dire ou faire, encore moins quand ça vient d'un pote. On embrasse pas les potes, merde. « Plus jamais j'te fais boire hein, ça t'rend pédé, mec. » C'est pas pour l'insulter c'est juste un mot comme un autre à ses yeux – si Caïn était gay il en aurait pas grand-chose à foutre, c'est juste qu'il a pas envie de devenir sa proie. « T'es vraiment chelou toi. » Il voudrait se rasseoir mais il ose pas trop alors il reste planté là comme un con, les bras ballants, l'air confus. C'est ridicule – le géant ressemble à un chiot perdu. |
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| Sujet: Re: (speed-kissing) langage cru quand on prend des cuites (braïn) Mer 31 Jan - 22:49 | |
| Bran c’est toujours n’importe quoi, c’est trop d’égarements, de dépassements. Il aime ça Caïn, la sensation de perdre tout, de s’envoler, de plus penser à rien et de juste se marrer. Bran c’est vraiment ça, l’occasion d’être gamin à nouveau, insupportables tous les deux quand y a l’alcool qu’est impliqué. Pas grave. Ils survivent toujours, la gueule souvent amochée, mais c’est ça qu’est marrant. Ils sont trop proches, ça se brouille dans l’esprit de Caïn, trop tactile, trop aimant, le besoin de se lover contre son ami même si y a rien de sous-entendu là-dessous. Il est de ce genre de personne qui crèverait de solitude. T'es plus résistant qu't'en as l'air, faudra qu'on s'fasse un concours ! Non clairement pas. Il perdrait. Il le sait. Trop rapide le Serbe, trop fort à ce jeu aussi, habitué à descendre tord-boyaux sur tord-boyaux, l’estomac surement en béton armé. Il ne répond pas, pas vraiment, trop perdu dans son brouillard, concentré sur la brûlure de l’alcool dans sa gorge et la volonté de tout dégueuler. Il résiste. Et comme pour prouver qu’il sort pas perdant pour une fois, y a Caïn qui embrasse Bran, tout simplement. Il aime embrasser Caïn. Les hommes, femmes, les amis ou les amants, juste quelqu’un dans la rue. C’est comme dire bonjour, au revoir, un je t’aime murmuré parce qu’il ne sait pas l’avouer. Trop simple, pas compliqué, une habitude qu’il a hérité de sa mère. Mais Bran lui, c’est surement pas vraiment ça. Sauf que Caïn est trop perché pour y penser. Tant pis. Bran qui le repousse et Caïn qui tombe au sol, hilare, il dévisage son ami devenu tout rouge, perdu. Pauvre enfant. Mais qu'est-c'tu fous ? Il essuie ses lèvres, comme si ça pouvait changer quelque chose et Caïn continue, mal au ventre, il a le souffle court, c’est beaucoup trop drôle, l’alcool qui l’encourage à ricaner comme un sale gosse. Tu.. T'as.. P'tain. Je, merde, quoi ? Caïn qui essaye de se redresser, une fois, deux fois, retombe sur ses fesses avant de soupirer, il restera au sol pour le moment. Pourquoi t'as fait ça ? T'as craqué, ma parole. « Relaaaaaxe, c’est pour souhaiter la bonne année » tradition que Bran ne doit peut-être pas connaitre, mais ça lui passe pas par le crâne. Plus jamais j'te fais boire hein, ça t'rend pédé, mec. Et de nouveau il se met à se marrer comme si Bran avait dit la chose la plus drôle au monde. Ca t’rend pédé. Ah si tu savais Bran. C’est pas que l’alcool, promis. Même si ces derniers temps ça aide un peu trop. Il tend la main pour que son pote l’aide à se redresser, s’agrippe à lui, pas certain de sa stabilité. T'es vraiment chelou toi. « Mais Braaaaan » il tapote doucement sa joue, maladroitement aussi, vise le nez plutôt, c’est un échec. « C’est la nouvelle année ! Puis y a du gui. Donc on s’embrasse. » il imite le bruit d’un baiser un peu trop baveux, gamin qui refuse de grandir, il est si heureux de voir le Serbe devenir rouge comme une tomate, ça change de d’habitude. « On fait comment en Serbie si vous aimez pas les bisous ? On se tape dessus ? » petit coup de poing dans l’épaule, il vacille de nouveau. Putain, il va jamais tenir sans gerber. Pas grave, c’est la nouvelle année.
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (speed-kissing) langage cru quand on prend des cuites (braïn) Lun 5 Fév - 11:33 | |
| « Relaaaaaxe, c’est pour souhaiter la bonne année. » Caïn toujours le cul par terre et Bran qui le fixe avec une moue perplexe, à pas savoir comment gérer la situation. Pas relax non, chez lui ces choses-là ça s'fait pas, on s'embrasse pas entre potes – entre mecs. Bien sûr il sait que Caïn est pas farouche, a picolé avec lui assez de fois pour le voir flirter avec n'importe qui, femme homme ou même poteau, une fois, parce que la vodka ça lui réussit peut-être pas tant qu'ça. Il s'en fout un peu, ça le fait plus rire qu'autre chose. Tant que c'est les autres. Quand ça tombe sur lui, il trouve ça tout d'suite beaucoup moins drôle.
Caïn lui tend la main et il hésite une seconde, comme s'il avait même plus envie de le toucher, comme s'il avait peur de se faire sauter dessus. Et puis il s'dit que c'est con c'est juste Caïn il risque pas grand-chose, alors il finit par l'attraper, l'aide à se relever. Mais il se retrouve pris entre ses griffes, un poids bancal qui s'agrippe à lui pour pas tomber. « Mais Braaaaan.. » La main trop molle de son camarade qui effleure sa joue, tapote son nez, lui donne envie de le lâcher. Il recule la tête autant qu'il le peut pour garder son visage hors de sa portée, pas tout à fait rassuré. « C’est la nouvelle année ! Puis y a du gui. Donc on s’embrasse. » C'est logique dit comme ça, mais pour lui ça n'passe toujours pas. Il grimace alors que Caïn s'amuse à remuer le couteau dans la plaie, à imiter des bruits de baisers et de salive qui le dégoûtent un peu. « Raaaaah arrête, t'es crade ! » Mais Caïn s'en fout, Caïn a p't'être bien décidé de le traumatiser, pauvre gosse perturbé qui sait plus quel comportement adopter. « On fait comment en Serbie si vous aimez pas les bisous ? On se tape dessus ? » Il fronce les sourcils, à l'dévisager comme s'il était un peu con. « Ben non, on s'prend dans les bras. » Ça paraît logique, classique, facile et prudent – ça dérive jamais en accident. Faut croire qu'y a des coutumes un peu étranges chez les américains, il en sait rien il a jamais fêté le nouvel an avec eux, d'habitude il reste avec le gang. Ça lui apprendra à vouloir sortir de sa zone de confort, son quotidien bien calibré. « J'sais bien qu'les ricains c'est pas des vrais hommes mais quand même, vous êtes pas tous des tapettes, si ? » À entendre Caïn on dirait que si et il sait plus trop ce qu'il doit en penser. Y en a d'autres qui vont venir lui bouffer les lèvres, c'est une coutume, c'est normal chez eux ? Il est pas du genre distant pourtant, Bran. Au contraire il est tactile au possible, affectueux dès qu'il a bu deux ou trois verres, mais pas comme ça. C'est fraternel avec lui, pas ambigu – pas des foutus baisers, ça l'rend bien trop confus.
Y a Caïn qui tangue contre lui et ça finit par l'agacer, il a plus trop envie de le garder tout près pour l'instant, alors il le pousse gentiment vers le canapé, le laisse s'effondrer entre les coussins pour s'en débarrasser. Il reste debout face à lui, une distance acceptable entre eux. « T'es vraiment une p'tite traînée » qu'il se marre à moitié, son sourire revenu, parce que de toute façon il lui en veut pas. C'est qu'une vanne parce qu'il est pas mieux, c'est juste qu'il est plus sélectif, ne laisse que la gent féminine l'approcher. « Vas-y on oublie, mais si tu recommences ça j'te coupe la langue, vu ? » Et il continue de rire comme un sale gosse, comme s'il n'était pas capable de ces choses-là, comme si ça rythmait pas son quotidien depuis trop d'années. Évidemment il réservera jamais ce sort à Caïn, mais d'autres y sont passé avant lui.
Et puis sur sa droite il aperçoit une fille et ses lèvres s'étirent en coin, son regard s'éclaire un peu. Un clin d'œil dans la direction de Caïn et déjà il l'abandonne, le laisse se noyer dans tout l'alcool qu'il a ingurgité. Une fille pour effacer ce dérapage, pour rétablir l'ordre des choses, pour laver le goût resté incrusté sur sa langue. La prochaine fois, il saura qu'il faut pas le laisser venir trop près.
( RP TERMINÉ ) |
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| Sujet: Re: (speed-kissing) langage cru quand on prend des cuites (braïn) | |
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