Un mois et demi désormais qu’Azael est devenu papa d’un petit garçon. Autant dire que ce bonheur dont il ne s’attendait plus à mis du baume au cœur du couple Costa. C’était tellement inespéré après leur passé de tristesse quant au fait d’agrandir leur famille. Il a fallu qu’ils baissent les bras, n’essayent plus pour que le bonheur frape à la porte. Aujourd’hui ils sont parents et Azael est très heureux. Leur fils est en pleine santé et c’est tout ce qui compte. Il n’aurait pas pu supporter de nouveau une mauvaise nouvelle mais maintenant que tous les résultats sont confiants, depuis que leur fils est rentré à la maison et que tout va bien, il peut enfin souffler et ne plus avoir des idées noires. Il peut profiter de sa vie de père, il peut aussi profiter de sa nouvelle vie avec Ondine puisqu’ils se retrouvent sous le même toit et même un nouveau toit puisqu’ils ont changé de maison, voulant recommencer à zéro pour que le futur soit plus rose que le passé. Bien entendu, ils n’oublient pas, mais ils vont de l’avant et c’est le plus important. Ils vivent toujours dans une maison sur la plage mais c’est assez loin de leur dernière demeure donc il n’y a pas de risque qu’il la regarde de loin avec mélancolie. Enfin Azael ne veut pas penser maison, ni passé, juste profiter de la vie qui s’offre à tous les trois. Quand ses parents lui ont proposé de passer quelques jours chez eux, il a hésité avant d’en parler à Ondine. Etait-ce une bonne idée alors que leur fils est encore tout jeune ? Il s’est documenté, a fait pas mal de recherches internet avant de se rendre compte qu’il se torturait trop l’esprit. Il ne s’agit que de quelques heures de voyages en voitures. Alors ils avaient débarqué il y a quelques jours chez ses parents qui étaient tellement contents de voir leur petit-fils chez eux qu’Azael n’ose pas imaginer quelles auraient été leurs réactions s’il avait refusé alors qu’ils n’attendaient que ça. En plus de parents poules, il y a les grands parents derrières donc autant dire que le bambin risque d’être fortement gâté. En tout cas, les nuits sont courtes alors la fatigue se fait forcément ressentir. Sans doute est-ce pour cela qu’il a dormi d’une traite ce matin et qu’il ne s’est pas réveillé. Ou alors parce que Keynan dort profondément plus longtemps qu’à l’accoutumé ? Il l’ignore sérieusement mais en ouvrant les yeux, il eut un sursaut de frayeur, comme s’il devait aller vérifier que tout allait bien mais un bout de papier présent sur le lit attira son regard ‘’Keynan pleurait, on ne voulait pas vous réveiller alors on est sorti se promener’’ pouvait-il lire, sans doute l’écriture de son père ? A moins que ce soit sa mère ? Se laissant tomber dans son lit, il vit Ondine émerger à côté de lui. Venant placer son bras par-dessus  son dos, il se serra à elle pour lui chuchoter « Coucou toi ! » il vint l’embrasser doucement sur son épaule dénudée. Ca fait bien longtemps qu’ils n’ont pas eu ce genre de réveil. « Mes parents s’occupent de Keynan » lui dit-il pour qu’elle ait toute les informations en tête, alors qu’il la serra contre lui, les paupières closes alors qu’il devrait émerger et se lever sous peu, au moins pour préparer le petit déjeuner.

Le miracle avait eu lieu. J’avais bel et bien un enfant à présent. Autant dire que j’étais des plus heureuses. Que ce soit avec Azaël mon mari et mon fils, Kenyan. Il était encore petit et malgré tous les parents de Azaël voulait nous voir. Personne, n’était vraiment au courant de ce qu’il nous était arrivé. La presque fin de notre couple. Mais tant mieux, car ça reste notre petit jardin privé. C’est même plutôt plaisant dans le fond. Enfin ce petit voyage ne pouvait nous faire que du bien. Oui, je voulais y croire, je tentais de ne pas penser à ce qui pourrait se passer pour notre enfant, je ne devais pas le comparé à ses grandes sœurs désormais décédée. Je dormais dans la chambre avec Azaël et Kenyan. Tout était silencieux, très, il faut dire que là où vivait les parents de Azaël  c’était plutôt la campagne, alors forcément cela aidait pas mal pour ne pas entendre la circulation ou autre, ça nous rappelait notre maison. Notre nouvelle maison, vu qu’on avait quitté l’ancienne pour tenter d’avancer, il était temps de le faire. On avait changé pas mal de chose, vivant notre vie comme de jeune marié et de futur parent. Tout était parfait ce qui était forcément une bonne chose. La maison que nous avions acheté désormais était toujours au bord de la plage et très bien placé, pas trop prêt de l’ancienne et surtout pas sur la même côte, pour éviter d’y penser, de rester des heures à y penser. Ce n’était plus la nôtre. Elle verrait sans doute une nouvelle famille avec ou sans enfant débarquer dans ses murs. La nuit c’était relativement bien passé, la première nuit auprès de mes beaux-parents depuis la naissance de notre fils. J’étais heureuse et très bien reposée, m’étant levée que trois fois en même temps que Azaël. Oui, on avait pris l’habitude de se lever ensemble ou alors c’était au début par peur qu’on ne découvre une chose horrible comme cela nous était déjà arrivé ? Peut-être. Enfin, je n’en sais rien. Je commençais à émerger, alors que je sentais un bras se poser sur moi m’attirant contre une personne. Azaël forcément, à moins que mon mari a été enlevé depuis la nuit passé. Je me retourne en ruminant un peu, surtout en entendant que mon fils n’était plus. Je l’embrasse tendrement. «   Tu les as vu ? »  Que je demande d’une petite voix à peine réveillée pour le coup. «   Mais il est pas là ? »  Que je finis par demander, car au final, je l’entends même pas pleurer un minimum.  Ce n’était pas clair. Mais j’ai confiance en mes beaux-parents, après tout ils ont réussi à élever Azaël. Je me colle contre lui sentant ma poitrine caché d’un débardeur fin se coller contre son torse, alors que j’enroule mes bras autour des siens, glissant ma jambe entre les deux siennes, tout en gardant les yeux fermés par la lumière du jour qui vient à m’agresser. «   Tu as bien dormi mon cœur ? »  Demandais-je avec tendresse à Azaël. J'ouvre légérement un oeil souriant un peu, mais ne les laissent pas longtemps ouvert, la lumière c'est trop horrible pour le coup.

Depuis que Kenyan est né, les jeunes parents ne dorment plus beaucoup mais c’est normal. Il ne va pas faire ses nuits avant un moment et au lieu de faire chacun leur tour, ils se lèvent à chaque fois. Ca sera ça surement pendant un moment, c’est plus fort qu’eux. Au moins dans un sens ils vont plus vite, ils s’entre-aident comme l’équipe de choc qu’ils ont toujours été mis à part quand ils se sont déchirés. Quand l’un change la couche, l’autre prépare le biberon et ils alternent. Mais au final, ils sont épuisés. Sans doute est-ce pour cela qu’ils n’ont pas entendu le petit pleurer ce matin, ni ses parents venir chercher Kenyan et laisser un mot plus tard. Azael qui était persuadé d’avoir l’oreille fine, il doit être extrêmement fatigué pour ne pas l’entendre. Maintenant qu’il sait que son fils est en sécurité avec ses grands-parents, il ne se fait aucun souci. Si les choses ont été compliquées avec sa mère pendant un temps, les choses sont redevenues comme avant depuis et dans tous les cas il sait que Kenyan est en sécurité avec eux. S’il y a bien des personnes en qui il peut avoir confiance si ce n’est Ondine et lui-même, c’est bien en ceux qui l’ont élevé. Se retrouver seul avec Ondine lui fait du bien. Ils sont passés par pas mal d’épreuves qui font qu’ils ont eu très peu de temps pour eux ces derniers temps et il a besoin de retrouver sa femme, de retrouver leurs complicités maintenant qu’ils ont une famille qui se porte à merveille. « Non mais ils ont laissés une lettre » dit-il avec une voix un peu enroué, ça s’entend qu’il n’est pas réveillé depuis bien longtemps. « Ils ont dû sortir faire une ballade ou dans le jardin ! » Dit-il, peut-être que s’il va voir il les verra à travers la fenêtre, là il est endormi et ses instincts de papa ours ne sont pas là parce qu’il sait que tout va bien. Il se colle à sa femme alors que l’une de ses mains caresse son épaule découverte. Tout est si naturel, si bon, c’est un sentiment plus qu’agréable. Il a l’impression de retrouver sa Ondine, retrouver sa femme. « Comme un bébé, je n’ai même pas entendu Kenyan pleurer ce matin c’est pour dire ! » Entre la fatigue, dormir auprès de la blonde et cet apaisement de se trouver en vacances chez ses parents et par conséquent de ne pas bosser, il n’y avait pas de raison qu’il dorme mal, si ce n’est quand le bébé pleure. « Et toi bébé ? » demande-t-il en venant embrasser sa tempe, les yeux clos. « Tu veux que j’aille nous chercher le petit déjeuner ? » Propose-t-il juste avant d’entendre son propre ventre réclamer de la nourriture, à moins qu’elle ait d’autres envies. « Je pourrais rester là des heures ! » Fini-t-il par dire. Il n’a aucune envie de se lever, en même temps qui le voudrait alors qu’il a la femme qu’il aime dans les bras. Mais bon, ils ne vont pas avoir le choix, ils ne sont pas seuls et puis, ils ont un rôle de parent à tenir désormais. Fini les grasses matinées, il va devoir s’y faire.

La fatigue est un beau cadeau, rien que pour le fait d’avoir le plaisir d’avoir un enfant, surtout avec Azaël, pourtant notre couple était en pleine implosion, mais ça c’était tous les malheurs s’étant abattu sur nous. Je me réveille alors que mon mari est en train de gigoter à mes côtés, m’apprenant que mon fils .le petit Kenyan n’était plus dans les parages, du moins de la chambre, car je n’avais pas pensé au fait au tout début qu’il puisse être dehors ou même parti en course avec ses parents. Ça fait du bien de se ressourcer chez les parents du père de mon enfant. J’aurais pu vouloir aller chez mes parents, mais fallait prendre l’avion et ça c’était impossible pour le moment, mais on irait un jour, c’était même sûre. « Elle disait quoi la lettre ? » Comment ça je veux tout savoir ? Après tout il m’a réveillé donc autant dire que ça m’arrange plutôt le fait qu’il me dise tout. Une balade. Bon il ne fait pas non plus très froid, donc c’était bon, puis ils ont réussi à garder leur fils complétement cascadeur en pleine santé alors ils sauront parfaitement s’occuper de mon enfant, même si je pense à lui, et que la fatigue ne me permet pa de réellement me motiver. C’est l’un de ces jours sans aucune motivation. L’envie de rester dans le lit, sans bouger, sans me découvrir, juste dormir et être dans les bras de l’homme que j’aime. Comment avais-je dormir ? « Tout comme toi, comme un bébé … Kenyan a peut-être même pas pleuré, ils l’ont peut-être prit avant non ? » Que je demandais après tout, on était deux à ne pas l’avoir entendu pleurer et je préférerais mon explication qui ferait qu’on n’est pas des mauvais parents à ne pas l’entendre pleurer ou autre connerie du style. Il a peut-être chouné ou autre style du genre. Je ferme les yeux sous ses baisers contre ma tempe, je reste les yeux clos un long moment. Je mords ma lèvre, alors que je me colle à lui, l’idée d’un petit déjeuner au lit me tente amplement. J’ai faim, justement à l’énonciation d’un petit déjeuné mon estomac c’est comme activé ! « Je veux bien, mon cœur ! » Je me tourne pour être face à lui et venir l’embrasser avec douceur, tout en glissant mes mains contre ses joues. « Je t’aime … » Lançais j’en souriant suite à ses propres mots. « Moi aussi, mais on le peut pas à moins que tes parents ne reviennent que ce soir ! » Disais-je amusée. « J’aurais bien des idées pour nos occuper ! » Puis je mordais ma lèvre, le regardant, le dévorant des yeux. « Mais j’ai faim et tu me dois un petit déjeuner ! » Lançais-je pour pas qu’il s’endort sur l’idée de mon petit déjà au lit ! Hors de question d’y échapper. Il se lève du lit pour préparer le petit déjeuner et je le regarde en caleçon. « Une belle paire de fesses ! » Je souris et mords un peu plus ma lèvre, le laissant cependant filler en cuisine. J’aurais pu lui proposer de l’aide, mais je suis bien sous la chaleur de ma couverture, je me concentre sur mon téléphone le temps qu’il revienne.

A peine réveillé, le couple discute dans les bras l’un de l’autre. Pour la première fois depuis longtemps : ils sont que tous les deux. « Qu’ils ne voulaient pas nous réveiller et qu’ils sortaient avec Kenyan » Ils ne pouvaient pas vraiment être plus explicites pour le coup. Au moins ils savent où est leur fils et même s’ils ne savent pas où exactement, Azael ne se fait pas de soucis : il est en sureté ! Il peut être un vrai papa poule mais il doit lâcher du zeste, ses parents doivent être ravis de jouer aux grands parents. Blottit dans le lit contre sa femme, il sourit. « C’est l’effet de dormir dans mes bras ça » Oui, ses chevilles vont parfaitement bien. « Peut-être oui, on a un radar à ça normalement » Quand ils entendent le petit pleurer, ils se lèvent presque automatiquement. La peur de perdre un nouvel enfant sans doute mais ils ne prenaient jamais de risque en restant dans le lit trop longtemps alors pourquoi ça serait différent ce matin ? Bien que fainéant pour le coup, il a envie de rien faire si ce n’est resté ici, avec Ondine. Comme résister à l’envies de passer des heures collé à elle en même temps ? Ils se sont retrouvés il y a peu, ils vivent donc les mêmes pensées que tous les jeunes couples. A la différence que eux, ils sont mariés et ont un enfant quand même. « Moi aussi je t’aime mon bébou » dit-il avec un sourire en venant lui voler un baiser. Les surnoms sont de sortis, pourtant de base il n’était pas très surnom. « C’est mal si j’ai presque envie de leur envoyer un message pour leur dire d’aller voir ma tante Josie ? » Il aime bien sa tante mais c’est surtout parce qu’elle est comme une moule accroché à son rocher quand on va chez elle, on est obligé d’y rester des heures. S’il pourrait se débarasser de ses parents le temps de quelques heures sans même avoir honte, c’est autre chose concernant Kenyan. « Ah oui et tu penses que tu pourras me montrer ses idées ! » Cette fois son sourire coquin est de sorti alors qu’il vient l’embrasser sensuellement dans le cou avant de se décaler, riant. Le petit déjeuner est le dernier de ses soucis là. Se levant, il sourit à sa remarque, faisant exprès de bouger ses fesses pour le plaisir des yeux de sa blonde. Arrivant dans la cuisine silencieuse, il eut le plaisir de voir qu’il y avait encore des pancakes déjà préparés. Il aurait pu être un mari modèle, lui proposer ses propres pancakes mais autant la jouer faciliter. En plus, ça lui fera revenir plus vite au lit. S’il a réussi à se motiver pour en sortir, il saura aisément y retourner avec une grande facilité. En plus, il sait de source sûre que les pancakes confectionnés par sa mère sont délicieux. Alors, il mit quelques-uns de ces mets sur une assiette, préparant ainsi un plateau où il y mit quelques petits douceurs trouvés ici et là, versant du jus d’orange dans deux grands verres et n’oublia pas une chose essentielle s’il veut garder des points : le Nutella. Vérifiant bien qu’il était seul, il eut une idée en tête. Il prit une cuillère qu’il trempa dans le pot pour venir en mettre son torse, essayant d’écrire un ‘love you’ même si ça ne ressemblait pas à grand-chose au final. Arrivant donc avec le plateau dans la chambre, il a un sourire quand il s’adressa à Ondine « Le petit déjeuner est servi » Il sourit, restant sur l’encadrement de la porte en attendant la réaction de sa femme en le voyant.

Je me sens bien dans les bras de mon mari, je me sens très bien, mais autant dire que je ressens un petit manque. Kenyan n'est pas là, il n'est pas avec nous et c'est comme ci il me manquait un bras. Je fais une petite moue en l'entendant dire ce que la lettre disait. «D'accord …» Je suis sans doute trop protectrice avec Kenyan, mais d'un côté c'est notre enfant et j'ai bien peur de ce qui pourrait lui arriver, c'est horrible, mais bon. Façon si Azael est sorti vivant de son enfance et adolescence c'est bien grâce à ses parents alors pourquoi ils ne s'en sortiraient pas avec mon fils, notre fils, leur petit-fils ? Je leur fais confiance, donc je tente de me détendre. « Qui te dit que ce n'est pas mes bras aussi qui y font ?» Non, mais il pense qu'à lui, c'est peut-être juste notre effet à tous les deux ? Non en vrai c'est l'effet de la montagne, mais on ne va pas le dire ça, hein. Je viens embrasser son cou avec douceur et je lève les yeux au ciel. «Il est cassé quand on est ici, peut être !» Que j'annonce. Notre radar est peut-être cassé, ou alors ses parents l'ont vraiment pris avant même qu'il ne pleurs, il devait juste être en train de gazouiller. JE me cale un peu plus contre lui, collant mes jambes aux siennes, les entremêlant même nos jambes , c'est bien de se lover ensemble de ne penser à rien, ça me rappelle avant toutes ces histoires. Notre couple avait été fort, maintenant il a vécu bien des choses, mais j'ai l'impression que les choses peut revenir à la normal et ça fait un bien fou. Enfin la normal ce n'est pas normal , c'est juste une belle vie pour le moment. « Bébou, que c'est moche comme surnom !» J'adore le reprendre sur ce surnom, je ne sais pas je l'aime pas forcément, mais il aime bien m'appeler comme ça, je vais pas faire en sorte qu'il cesse de le faire. « Non ce n'est pas mal ...mais je veux des nouvelles moi …» Je mords ma lèvre et je me cale encore plus près de lui, même si cela ne devrait pas être plus possible, quoi que si on ne fait plus qu'un c'est possible. « Toujours :!» Je le laisse m’embrasser dans le cou, souriant, alors que je le laisse partir assez triste. Mais je me réjouis, vu que monsieur va nous faire le petit déjeuner. J'en profite une fois Azael en cuisine, pour envoyer un message à la mère de Azael pour voir ce qui se passe et si tout va bien pour eux, mais surtout pour Kenyan. J'ai assez rapidement une réponse à mon texto avec lequel m'est joins une photo de mon bébé. Je finis par leur dire que Azael proposait qu'il aille le présenter à sa tante. La réponse fût positive et moi je commençais presque à avoir des remords, mais autant dire que j'avais une bonne petite idée en tête. Je le vois revenir ,alors que moi je m'étais mise correctement le temps qu'il arrive. Je souris et me mets à genoux sur le lit. «J'ai parlé avec ta mère et elle va voir ta tante Josie .... et moi j'ai bien envie de te manger toi !» Je ris un peu et je lâche le drap enroulé sur moi, pour le laisser voir ma nudité. « Alors tu veux manger les pancakes ou moi ?» Demandais-je en souriant et surtout en pinçant mes lèvres sensuellement.

La façon dont il vient l’embrasser, qu’il sourit montre bien qu’il est d’accord avec ses propos. Ses bras ont de grands pouvoirs, les siens aussi mais c’est bien de faire gonfler son égo de temps en temps. « Tout ça pour que les grands parents passent pour les héros ! » Dit-il en riant légèrement. C’est souvent le cas que les grands parents, du fait d’avoir élevé des enfants durant de longues années s’y connaissent plus, ont plus d’expérience mais bon, tous les deux sont d’excellents parents. Ça fait du bien à Azael de voir Ondine, elle est une maman géniale, ça fait du bien à voir tout ça. Ils l’ont enfin eu leur famille même si pour le coup ce n’était pas prémédité. Il faut remercier le super rencart qu’ils ont eus au parc d’attraction et qui s’est terminé sur la plage car aujourd’hui Azael baigne dans le bonheur. Il rigole de sa réflexion. C’est sûr qu’il n’est pas le meilleur, question surnom, ça le fait rire de voir sa réaction parfois lors de ses surnoms. « Tu préfères quoi ma poulette ? » Ca franchement il trouve cela très moche et surtout assez négatif. Il vient l’embrasser sur la tempe, puis sur la bouche et enfin dans le cou. Non poulette, ça ne lui va pas du tout. Lui aussi veut des nouvelles mais est-ce si mal que ça de vouloir avoir un peu d’intimité avec sa femme ? Il ne pense pas non, surtout qu’ils n’ont pas eu beaucoup d’occasion depuis longtemps. Avant la naissance de leur fils naturellement elle était ensemble et avant cela, ils étaient séparés. S’ils veulent se retrouver ce sont des moments comme ça, sans prise de tête, juste du plaisir et des retrouvailles intimes qu’il leur faut même s’il ne part pas du principe que les choses ne vont pas. Elles vont bien justement alors autant garder ça ainsi. Sortant du lit chaud, il va faire le petit déjeuner. Il fut assez rapide, pour une fois il ne perd pas du temps inutilement avant de revenir. Il revient et un sourire est bien présent sur ses lèvres, surtout en apprenant qu’ils seront seuls plus longtemps que prévu. « Je vais devoir remercier tante Josie d’être un super alibi alors ! » Ouais, grâce à elle il sait très bien qu’ils ont la maison pour eux deux pendant un moment. Sa tante ne pas se contenter de les garder cinq petites minutes, elle a tendance à beaucoup parler. Il se mord la lèvre en la regardant, ses yeux s’arrêtent sur sa poitrine, puis sur son intimité avant de la regarder de nouveau dans les yeux. « Je ne sais pas… faut dire que les pancakes sont tellement bons » Il insiste bien sur le mot bon, alors qu’il la regarde de nouveau de bas en haut. Il a étrangement immédiatement chaud et autant dire que ce n’est pas la chaleur de la chambre qui lui fait cet effet-là. Après avoir déposé le plateau, il s’approche doucement vers elle, se mordant toujours la lèvre, venant coller son torse contre sa poitrine tandis qu’il l’attrape par la taille pour la coller contre lui, lui mettant alors le Nutella jusque-là sur son torse sur elle. « Oups, tu es toute sale maintenant, je vais devoir t’aider à nettoyer tout ça… » Dit-il d’une voix suave au creux de son oreille, venant embrasser sa peau douce, la léchant à quelques endroits stratégiques. « Je crois que je vais changer d’avis, toi aussi tu es délicieuse ! » Mais autant dire que ce n’est pas l’effet du chocolat mais belle et bien sa peau sucré qui le rend dingue. Ils savent manier la langue de Shakespeare pour se chauffer de la sorte.  

J’ai laissé partir azael pour préparer le petit déjeuner. Et pendant ce temps, j’ai des idées qui fusent dans ma cervelle, mais je pense surtout à ce bonheur qui fait que je me sens bien. Alors, ne pas flipper pour enfant qui est avec ses grand parents est tout de même un peu trop me demander, mais heureusement ne va me demander de faire cela. Sauf moi. Je le fais, car je peux avoir confiance et que si une chose arrive, alors ça veut dire que ça devait arriver après tout. Malheureusement, mais c’est ainsi. Que puis-je faire contre ça ? J’ai donc agis au lieu de penser, au lieu de rêvasser. Il n’a pas été aussi rapide que ça Azaël pour faire le petit déjeuner et heureusement. Je voudrais éviter qu’il ne me prenne sur le fait accompli, en train de proposer à sa mère d’emmener mon bébé voir la tante Josie. Une tante qui ne pourra pas dire non au fait de voir l’enfant de son neveu, puis encore contre l’idée d’avoir de la visite et tout. Autant le dire, les personne adore avoir du monde chez eux, puis après on râle, car trop de boulot, trop de travail. Enfin. Je pince mes lèvres et je souris tout en glissant ma main dans mes cheveux pour les mettre en arrière et surtout attendre qu’il revienne. Je le regarde et j’attends une réponse quand il est arrivé dans la chambre .Autant dire que ça fusionne dans ma tête , que tout tourne, que tout se mélange, les questions, le désir, les envies. Bref tout. « Oui, faudrait lui envoyer un panier garnie et même des fleurs … » Je souris. Heureusement qu’on a tous une tante Josie, une tante parfaite pour nous donner du temps à nous, du temps pour refaire ce qu’on a fait la dernière fois qu’on était séparé sur la plage. Rien n’était prémédité et d’un coup notre bonheur était là, à nous caresser à nous promettre montes et merveille. C’était plaisant même. « Alors, mange donc c’est Bon pancakes ! » Je hausse les épaules, essayant de ne pas rire, car je sais bien qu’il va finir par venir me rejoindre, par venir m’exaucer et me donner du plaisir, ses bras et son âme, comme j’aimerais le faire. Je suis son regard, qu’il se dirige de bas en haut sur mon corps et je souris. Il est tenté, il n’a pas envie de me faire gagner, mais il le fera puis il le fait. Je rigole à gorge déployée alors qu’il me tartine le torse et la poitrine de nutella, que c’est bon le nutella en plus. Je passe mes mains dans ses cheveux tout en souriant et laissant mon corps se coller au sien, comme il le désire. « J’espère bien briller comme un sous neuf ! » Je viens embrasser son cou, mais je finis par me plier à sa volonté en le laissant jouer de sa langue et de ses lèvres là où il le veut, puis je finis par me laisser tomber dans le lit tout en souriant. « Tu en doutais ? » Que je dis doucement, alors que je caresse chaque parcelle de son être qui m’est possible de toucher. Je me sens bien, je ne demande rien d’autre qu’être coincé durant une éternité dans ses bras.