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| sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me (Letto) | |
| Auteur | Message |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me (Letto) Mar 31 Oct - 18:14 | |
| sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me Il ne sait plus depuis combien de temps il fait le mort. Depuis combien de temps il regarde les messages de ses amis d’un air vide, sans jamais savoir quoi répondre, sans savoir s’il peut répondre. Ça fait des jours qu’il est prostré dans la chambre qu’on lui a donnée au Troisième Œil, peut-être des semaines, et il a l’impression que ça fait des mois, des années, une éternité. Il a l’impression d’être loin de tout, complètement déconnecté du monde réel, comme dans un univers parallèle où il ne peut rien dire ou faire, à part faire le mort en lisant ses messages pour la énième fois, assis sur son lit, le menton sur les genoux, recroquevillé pour prendre le moins de place possible, pour se faire oublier, se faire pardonner. Auprès de Caïn, d’abord, redevenir l’enfant modèle qu’il a toujours été, ne plus jamais mentir, ne plus jamais boire et se retrouver au poste à trois heures du matin. Il a eu de la chance, qu’il accepte de venir le chercher, il a une chance incroyable, comme d’habitude, pour un gosse malmené par la vie, à croire que pour un abandon, il a droit à une promo sur les pères de substitution. Pourtant, c’est sa mère, qu’il voudrait, il voudrait encore danser, pour qu’elle ne lui fasse aucune remarque comme à chaque fois que c’était parfait, juste un tapotement distant sur le haut de son crâne. Et ça lui suffisait, à Lenny, il n’avait jamais demandé plus, au fond. Il relit les textos d’Otto, Otto qui lui demande pardon alors qu’il n’a rien fait de mal, juste des coïncidences malencontreuses qui sont venues nourrir l’insécurité permanente dans laquelle vit Lenny, Otto qui s’inquiète, qui le supplie de lui parler. Il se sent comme un monstre, de n’avoir rien dit, il a l’impression que c’est trop tard, qu’il n’y a plus rien à sauver. Il a trop peur de Peadar, de sa réaction, s’il le retrouve, s’il apprend où il est, par Otto ou par un autre. Ils lui manquent, tous, pourtant, il aimerait pouvoir continuer à vivre comme il vivait avec eux, il aimerait les revoir, tout simplement, il aurait aimé être allé à l’anniversaire de Jael, pour qu’elle sourie, pour ne pas gâcher la fête par son absence. Quoique. Il doit pas tellement leur manquer, il n’a jamais manqué à personne. Il n’a pas revu Otto depuis le désastre avec Rhoan, sa crise de larmes pour des bêtises en plein milieu d’un café, et tout qui s’était enchaîné, trop vite, après, l’appel à la prison, les mots durs de Darja toujours gravés en lui, le cœur bousillé, la vodka dans son sang et le sale type qu’il avait agressé, le poste de police et les horreurs qu’il avait balancées à Asher, Caïn qui était venu le chercher et l’avait recueilli, et puis la tentative de suicide d’Asher, la chambre d’hôpital dans laquelle il n’avait pas osé entrer, trop honteux, trop coupable. Y’a ses doigts qui pianotent sur son téléphone, la boule au ventre qu’Otto l’ignore, ne réponde pas. Il comprendrait, évidemment, Otto aurait toutes les raisons du monde de lui en vouloir et de refuser de venir le voir au Troisième Œil. Mais il accepte, Otto, et Lenny reste longtemps les yeux rivés sur l’écran de son portable à relire le message, le cœur battant, en espérant que ce n’est pas un rêve. Il a toujours le cœur battant, en chaussettes en haut des escaliers qui mènent aux chambres au-dessus de la boutique, le regard scotché à la porte vitrée parce qu’Otto a dit qu’il arrivait. Peut-être qu’il ne viendra pas, peut-être qu’il se venge comme ça. Mais il reconnaît instantanément sa silhouette quand il pousse la porte et son cœur rate au moins cinq battements d’affilée. Il descend rapidement les marches pour l’attraper par la main et le soustraire au regard curieux de la vendeuse, le fait monter jusqu’à sa chambre et referme la porte derrière eux dans un soupir, s’appuyant sur le chambranle, yeux humides et sourire triste, l’air le plus désolé qui soit. « Tu. Tu vas bien ? » Ce n’est pas ce qu’il a envie de dire, mais il a déjà assez pleuré devant Otto pour toute une vie, il n’a pas envie d’être un gamin qui geint tout le temps à ses yeux.
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comme ma bite ▹ posts envoyés : 550 ▹ points : 15 ▹ pseudo : TheWeirdBoy ▹ crédits : miserunt, baalsamine ▹ avatar : Art Gurianov ▹ signe particulier : Une jolie ceinture composée de tête de poupées décapité et un gode bleu accroché à cette dite ceinture.
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| Sujet: Re: sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me (Letto) Dim 12 Nov - 20:45 | |
| Ce silence... ce silence est en train de le tuer à petit feu... pourquoi n'a-t-il toujours aucune nouvelle ? Que se passe-t-il ? Est-ce vraiment terminé entre lui et Lenny ? Sans doute oui... bien entendu... car si son expérience avec Rhoan n'aura pas forcément gâché leur belle histoire, celle avec JJ par contre... Mais est-ce vraiment sa faute au final ? Bien sûr que c'est sa faute, il ne peut même pas prétendre le contraire, il ne peut même pas dire que ce connard l'a violé car ce connard il l'a désiré depuis presque le premier jour... et quand il s'est jeté sur son petit corps trop frêle il n'a même pas résisté, il s'est laissé faire, a apprécié même. Il est un monstre, il comprend pourquoi Lenny a préféré prendre la fuite, couper les ponts, il l'a sentit au fond... il n'est pas bon pour qui que ce soit Otto, il a ça dans ses gênes, dans les gênes de sa famille déglingué et il se hait pour chacun de ses gestes. Il a envie de retourner dans son monde de fantasmes et d'illusion. Il a envie de pouvoir prétendre à nouveau que chacune de ses poupées ont une âme et que lui même n'est rien de plus qu'un morceau de plastique. Car sa vie, c'est indéniable, était infiniment plus facile à ce moment là. Pas mieux, non, clairement pas mieux, mais au moins il avait encore le pouvoir de fuir. Maintenant quand il regarde ses anciennes amies tout ce qu'il voit c'est un tas de jouets sans intérêt... elles n'ont plus cette magie d'antan, la réalité l'a frappé trop fort et peu à peu son seul souhait c'est de crever et vite sans avoir pour autant le courage de le provoquer de lui même, pas encore en tout cas.
Concrètement il ne sait plus quoi faire Otto... il ne sait vraiment plus quoi faire. Il est rentré dans un mode automatique, ayant repris les cours, stoppé ses activités pour les Lost Boys, arrêté de faire des vagues, rentrant à la maison, se montrant comme un bon garçon. Mais dans son regard tout ce qu'il y a c'est un vide qui parfois est remplacé par la terreur de ne plus savoir comment respirer ni si il en aura la force. Mais ça... ça ses parents s'en fichent, tant qu'il ne leur fait pas honte... et ses frères ne sont même pas à la maison, pour une fois qu'il aurait besoin qu'ils le couvent et l'aide à aller mieux. Il sombre Otto, lentement mais sûrement... jusqu'à ce moment, cette vibration qu'il sent dans sa poche : Un sms. Il hésite un instant, a envie de prétendre qu'il n'existe pas, mais regarde par curiosité... et son cœur loupe un battement. C'est Lenny... Lenny qui lui parle enfin, Lenny qui lui demande de venir... et presque frénétiquement il se jette sur le clavier virtuel de son téléphone, lui répondant mais surtout acceptant de le revoir car tout ce qui compte en cet instant... c'est de le revoir justement et qu'il en a atrocement besoin. Car Otto... il veut sauver ce qui peut l'être encore.
Car il veut y croire, il veut croire que son monde n'est pas définitivement perdu. Car Lenny... il l'aime plus que tout au monde et ce n'est pas rien. Lui qui se croyait incapable d'aimer... alors oui il veut croire qu'il peut arranger les choses, qu'il peut le retrouver, le reconquérir alors forcément il ne compte pas laisser filer entre ses doigts cette chance sous prétexte de vouloir continuer à pleurer seul dans son coin. Alors il se précipite, se prépare, quitte la maison sans prévenir qui que ce soit afin de le retrouver. Et il est à Tybee Island qui plus est... bordel... si proche depuis tout ce temps ? Mais il ne réfléchit pas, il ne veut pas, il tente de garder toutes ces ombres de côté pour plus tard, pour après avoir au moins revu son visage et finalement il débarque dans cette boutique, ayant fait totale abstraction de ce qu'elle peut bien vendre ou autre car son regard c'est immédiatement porté sur le blond... son petit blond... toujours aussi beau et magnifique. Il n'a pas changé, vraiment, hormis cette tristesse dans son regard plus forte que jamais. Otto à côté... il a changé... il a beaucoup changé. Car Otto il ressemble presque à un jeune normal. Pas de couleur qui déraille, pas de tutu, pas de pièce de vêtements improbable, pas de ceinture non plus, jute du classique, sweat, jean, ce genre de chose. Car l'étincelle d'excentricité d'Otto est morte avec son monde de plastique et a du mal à ressurgir tant qu'il va mal. Dans tous les cas il n'a pas le temps de dire quoi que ce soit car Lenny l'attrape, Lenny l’entraîne à sa suite, Lenny l'emmène dans ce qui semble être son nouveau chez lui histoire qu'ils soient tous les deux sans regards indiscret. Et il le regarde, avec ses yeux triste et son sourire qui n'en est pas réellement là avant de lui demander comment il va. Mais le silence plane... et Otto ignore pour juste se rapprocher de lui, le tirer contre lui et le prendre dans ses bras, plongeant son visage dans le creux de son cou avant de commencer à pleurer. Car voilà comment il va « J'ai tellement eut peur... j'ai tellement eut peur Lenny de t'avoir perdu... » Et il a envie de rajouter des choses, mais il ne sait pas quoi... alors il le serre juste plus fort dans ses bras, comme craignant qu'il disparaisse et que cela ne soit rien de plus qu'un des millions de rêve qu'il a fait depuis son départ « Je veux plus jamais te perdre... » qu'il commence d'abord... avant de se reculer un peu sans le lâcher, juste histoire de le regarder en face « Enfin... si tu veux encore de moi ? » |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me (Letto) Mar 14 Nov - 21:17 | |
| Il se mordille les lèvres, en l’observant un peu mieux, l’angoisse qui reprend sa place habituelle dans son cœur qui s’affole et ses épaules qui se tendent, l’inquiétude parce qu’Otto n’a pas l’air dans son état normal, la tenue triste par rapport à ce qu’il porte d’ordinaire et la culpabilité qui n’en devient que plus grand, le poids qu’il a sur la poitrine qui menace de l’étouffer. Jamais il ne pourra se le pardonner, son silence inexpliqué. Il ne sait pas lui-même pourquoi il n’a rien dit, pourquoi il n’a même pas essayé de rassurer Otto alors qu’il lui envoyait des messages pour savoir comment il allait. Il s’est mal compoté, il le sait, mais il n’avait plus la force de rien, il avait besoin de temps, de vide, pour réfléchir, pour se dire qu’il allait continuer à vivre sans Darja à présent, et c’était beaucoup, vraiment beaucoup, pour Lenny, bien plus que ce qu’il pouvait supporter, alors il n’arrivait pas à y ajouter d’autres choses, à gérer tout ça en même temps. Il fallait qu’il prenne les choses une à une, pour les assimiler petit à petit, pour ne pas trop pleurer d’un coup, et trouver comme régler ses problèmes. Ou les accepter. Mais tout cela n’excuse en rien son silence, sa lâcheté, au final il a fait ce qu’on lui a toujours fait : il a abandonné Otto comme tant d’autres l’ont abandonné lui, alors qu’il s’était promis qu’il ne ferait jamais ça à personne. Il s’est déçu lui-même comme il a déçu Darja, Asher, Caïn, et sûrement Peadar, aussi, peut-être même Rhoan. Peut-être même Otto. Otto qui ne lui répond pas, qui laisse le silence s’installer et l’angoisse monter, atteindre des records dans son corps d’adolescent mal dans sa peau. Il se dit qu’il doit être en colère, qu’il va lui dire qu’il le déteste et de ne plus jamais l’appeler. Comme Darja. C’est comme ça qu’on le voit, un être inutile qui tente de tromper son monde mais n’y arrive pas tellement. Lâche, faible, le monde n’est pas fait pour les garçons comme lui. Mais au lieu de tout ça, Otto le prend dans ses bras. Et l’angoisse s’évapore pour laisser place aux papillons dans le ventre et les battements ratés de son cœur.
Il se blottit contre lui, le serre du plus fort qu’il peut pour calmer ses sanglots, parce qu’Otto pleure sans que lui ne pleure, ou peut-être qu’il pleurerait de joie s’il n’était pas aussi désemparé par la détresse d’Otto, les rôles qui lui semblent décidément trop inversés. Et puis Otto se recule légèrement, et il y a leurs pupilles qui s’accrochent, le rouge qui lui colore les joues alors que ses doigts s’agrippent à son sweatshirt comme désireux de ne pas le laisser filer. « Si. Si je veux encore de toi ? Mais je pensais que toi tu ne voudrais plus de moi, après ce que je t’ai fait. Je suis tellement désolé. » Y’a l’émotion qui étrange un peu sa voix, ses yeux toujours aussi humides, et peut-être bien qu’une larme ou deux roulent sur sa peau, mais ce n’est rien de grave. Ce n’est rien de grave parce qu’Otto veut toujours de lui et qu’il n’osait même pas l’espérer. Alors il le resserre tout contre lui, le visage enfoui dans son cou, un baiser déposé là, juste dans le creux. Il a l’impression qu’ils restent longtemps comme ça, à ne rien se dire, juste à écouter Otto dont les pleurs s’atténuent, ses tressaillements qui s’estompent jusqu’à disparaître. « Otto. » C’est seulement un murmure, un souffle qui vient chatouiller sa peau, le soulagement de pouvoir prononcer ce prénom sans que cela le rende triste. « Otto, si tu veux, on peut... » Il y a toujours trop d’hésitation, maladroit, sans savoir comment il faut dire ou faire les choses pour que ce soit bien. Il a tellement réfléchi, ces dernières semaines, allongé sur ce lit à contempler le plafond d’un air absent, en a conclu qu’il fallait qu’ils le fassent pour effacer les traces d’Ariel et de Rhoan sur le corps d’Otto, se donner pour ne pas être moins qu’eux pour lui. Il lui a fallu des jours et des jours pour trouver le courage de reparler à Otto, préparant inlassablement le moment où ils se reverraient. Il a répété les mots, les a appris par cœur, mais maintenant qu’Otto est là, il est incapable de les dire à voix haute. « Je veux dire, c’est tranquille ici alors on peut. Tu vois ? » |
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| Sujet: Re: sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me (Letto) Mer 29 Nov - 16:30 | |
| Il a tellement la boule au ventre Otto, tellement la boule au ventre... cela fait si longtemps qu'il n'a pas revu Lenny, qu'il s'en veut, se torture en imaginant le pire... c'est terrible en fait car il se sent horriblement mal, il a l'impression que son corps va le lâcher, qu'il ne tiendra pas le choc car quand Lenny lui a envoyé ce message... son esprit a été incapable de se concentrer sur une seule émotion. La joie ? Bien sûr, il est heureux d'enfin avoir de ses nouvelles, de le voir, de pouvoir le retrouver, il en a presque envie de chialer tant il avait peur que ce moment n'arrive jamais. Mais il y a la crainte aussi, la crainte que ça ne soit pas pour ce qu'il pense, que ce soit juste pour mettre fin à leur histoire, une histoire qu'il désire pourtant à en crever, que Lenny soit juste un chic type, dans le genre à plaquer en face... mais il y a la honte aussi, le dégoût de soit même car il sait Otto, il sait qu'il a franchement merdé car si il ne l'avait pas trompé avant... c'est maintenant fait et sans nouvelle ou pas de Lenny ça n'aurait jamais dû arriver. Et ça Otto il est terrifié à l'idée que le petit blond le découvre et le déteste et ne veuille plus jamais le revoir même si au fond il aurait bien raison... alors c'est un peu le chaos dans sa tête, le bordel et il est paumé entre vouloir se jeter dans ses bras dès qu'il le verra, pleurer, fuir ou se tirer une balle si ce n'est pas son cœur qui décide de le lâcher en lui donnant une crise cardiaque.
Mais il espère Otto, il espère qu'en arrivant devant Lenny tout ça se calmera, que l'émotion la plus forte prendre le dessus et lui permettra de se stabiliser. Mais la vérité c'est que ce n'est pas du tout le cas et quand il entre dans cette boutique, n'arrivant pas à croire que Lenny a toujours été aussi proche de lui finalement, il ne sait pas comment réagir quand il voit son merveilleux petit blond assit sur les marches, approchant de lui et l'attrapant pour l’entraîner loin des regards indiscret. Au final il se laisse faire, comme une poupée de chiffon, tellement perdu qu'il n'aurait été capable de faire autrement de toute manière. Et quand enfin ils sont seul à seul... il y a ce moment étrange, ce moment où au final lui comme Lenny ne savent pas vraiment quoi dire, comment engager la conversation après tant de silence, après tout ce qu'il s'est passé. Les banalités ? Cela semble une bonne idée, en tout cas c'est celle de Lenny qui lui demande comment il va et Otto est tenté de suivre la même idée mais son esprit en décide tout autrement. Non, Otto il ne répond pas à la question, son esprit refuse de faire semblant, de se lancer dans cette mascarade alors qu'il a qu'une envie... et sans réfléchir il se jette sur lui, l'attrape, le sert dans ses bras et il pleure, il pleure en lui parlant de ses craintes, du fait d'avoir pensé l'avoir perdu et que Otto il ne veut plus jamais que cela arrive. Mais bien sûr pour ça il faut que Lenny veuille encore de lui et c'est pour ça que, sans y aller par quatre chemin, Otto lui demande, n'ayant de toute manière jamais été assez bon ni patient pour la subtilité. Et sa réponse... elle fait redoublé les larmes de Otto en plus de le faire rire nerveusement, essuyant ses gros sanglots avec ses manches « Moi plus vouloir de toi ? Lenny... J'ai jamais désiré qui que ce soit comme je t'ai désiré toi. Je m'étais forgé un cœur de plastique que tu as fait fondre en un claquement de doigt. Tu m'as donné envie d'arrêter mes conneries pour pouvoir prendre soin de toi. Je ne pourrais jamais ne plus vouloir de toi et je pense que tu imagines pas tout ce que tu représentes pour moi. » Qu'il dit avec toute l'émotion que son petit cœur possède car tout ceci est vrai... tout ceci est vrai. Jamais personne d'autre ne lui a jamais fait un tel effet, personne d'autre que JJ mais JJ c'est destructeur et poussé par un désir malsain alors que Lenny... Lenny c'est juste beau et pur, quelque chose qu'il veut vraiment garder toute sa vie et qui le pousse à les imaginer vieux et ensembles, heureux, au lieu de mort à vingt-cinq ans. Alors quand l'étreinte se fait à nouveau il le sert, il le sert tellement fort, tentant de calmer ses larmes en profitant de ces retrouvailles tant attendues.
Et petit à petit les sanglots s'arrêtent en effet. Otto... il se sent libéré d'un poids, d'une crainte, il a l'impression d'être Atlas à qui l'on aurait retiré le poids du monde des épaules même si il sait qu'il est loin d'être sortit de l'auberge mais il ne veut pas y penser. Non, tout ce à quoi il veut penser maintenant c'est à Lenny. Cependant Lenny... il le surprend ! Car quand sa voix se fait à nouveau entendre, ce murmure dans son oreille... il ne s'attend vraiment pas à ça. Et sur le coup il manque limite de s'étouffer, se reculant dans coup, le tenant toujours par les épaules et le regardant avec de grands yeux ronds, se demandant si il a rêvé ou pas « Lenny tu... tu veux... » Il arrive même pas à le dire... non, vraiment il ne pensait pas que cela puisse être la première chose que Lenny lui demanderait après... tout ça. « T'es sûr que c'est ce que tu veux ? » Car Otto lui... bien sûr qu'il le veut, il en rêve depuis... tellement longtemps... mais il sait que Lenny a toujours été stressé à cette idée... et lui aussi dans un sens, ne l'ayant jamais fait avec quelqu'un qu'il aime vraiment, qu'il aime de cette manière en tout cas. Mais du coup il a un peu peur Otto que cette proposition... elle n'ait pas été faite par véritable envie mais pour d'autres raisons. Car il connaît bien ça Otto, il n'est pas dupe et du coup il le regarde, prenant un air plus sérieux, passant une main dans ses boucles blondes qui lui on tant manqué « Je t'aime Lenny et bien sûr j'en ai envie. Mais je sais que c'est important pour toi et je veux le faire à ton rythme. Du coup si on doit le faire je veux que ce soit vraiment parce que tu en as envie, je ne veux pas que tu me proposes ça car tu crois me devoir un truc ou une autre raison du genre, d'accord ? » Il se rapproche alors, passe ses bras autours de sa taille, pose son front contre le sien et ferme les yeux car ça lui a manqué d'être aussi proche de lui... avant de finalement les rouvrir et lui demander « Alors Lenny, tu veux vraiment le faire ? » |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me (Letto) Dim 3 Déc - 13:49 | |
| Otto pleure, et il a envie de pleurer aussi, de tristesse, de joie, mais il est trop confus, perdu, alors il n’y arrive pas, les larmes restent coincées à la lisière de ses cils, les sanglots restent bien cachés au fond de sa gorge. Il soupire, de soulagement, se sentant mieux dès lors qu’il est dans les bras d’Otto, que celui-ci lui dit tout ce qu’il veut entendre, blotti contre lui sans pouvoir le lâcher. Il s’en veut de le faire pleurer, de le faire rire de façon aussi nerveuse, ce n’est pas son rire habituel, il le sait bien, et ça l’ennuie, parce que ça veut dire qu’il lui a vraiment fait du mal en disparaissant, alors que ce n’était pas le but, alors qu’il ne voulait surtout pas le blesser. Il avait besoin de temps, et il aurait sans doute dû le dire plus clairement, ne pas se contenter de faire le mort. Mais c’est trop tard, maintenant, il ne peut plus retourner en arrière et réparer les fautes commises. Il faut qu’il les répare à présent, qu’il se rattrape pour lui faire oublier le passé, repartir sur de nouvelles bases, moins bancales. Otto veut de lui et il a encore du mal à y croire, quelque part, mais pour l’instant, ça lui suffit, parce qu’il le serre fort dans ses bras et qu’il se calme peu à peu, les soubresauts qui agitent sa cage thoracique s’atténuent, et ça le calme lui aussi, comme si c’était contagieux. Peut-être que c’est pour ça qu’il ose dire à voix haute ce à quoi il a passé trop de temps à penser pour que sa demande coule vraiment de source, pour que ça ait l’air naturel et pas trop réfléchi, même s’il n’y met pas tous les mots. De toute façon, Otto comprendra, il le sait, c’est un peu son domaine, non ? Non, il ne veut pas y penser, c’est encore trop frais dans sa mémoire, encore trop à vif. Il ne peut pas s’empêcher de le prendre un peu mal, de sentir soudain le malaise qui se réinstalle, quand Otto s’écarte brusquement, même s’il ne le repousse pas tout à fait, ses mains toujours calées sur ses épaules, même si ce n’est pas tellement violent. Il l’observe avec des yeux ronds, et Lenny baisse la tête pour ne pas le voir, les joues rosies et la honte qui lui tenaille l’estomac. Ou alors ce n’est que ces maudits papillons dans le ventre dont tout le monde parle dès qu’il s’agit d’amour. Peut-être un peu des deux. Il le vit comme un rejet, réalisant à quel point ce n’était pas le bon moment juste à cause de la réaction d’Otto, mais il n’en sait rien, lui, de quand c’est le bon moment pour ces choses-là. Il veut seulement s’en débarrasser, pour faire plaisir à Otto, arrêter de se sentir coupable comme ça et ne plus être moins que les autres pour lui. Il se doute que ce sont de mauvaises raisons, mais il n’arrive pas à s’en défaire, il n’arrive pas à penser à ce qu’il veut vraiment.
Il ne répond pas, quand Otto lui demande s’il est sûr de lui, trop occupé à fixer le plancher, sa vision qui s’obscurcit, tout qui devient flou. Ne pas pleurer. Sinon il voudra encore moins. Il relève les yeux vers lui lorsqu’il passe une main dans ses cheveux, simplement pour constater que la surprise étant passée, Otto a maintenant l’air bien plus sérieux que d’habitude. Il ne sait pas ce qu’il préfère, Lenny, il aurait préféré qu’il prenne tout ça à la rigolade, que ce soit vite fait et qu’ils n’en parlent plus, au fond. Il déglutit difficilement, en l’écoutant, parce que c’est exactement ce qu’il lui décrit, Otto, il croit qu’il lui doit quelque chose, pour tout ce qu’il a à se faire pardonner, et s’il veut le faire ce n’est pas tellement parce qu’il en crève d’envie mais parce qu’il s’imagine naïvement que tout ira mieux après, qu’ils pourront reprendre un nouveau départ ainsi. Il a envie de lui dire que c’est important qu’ils le fassent, juste pour ça, mais il ne parvient pas à formuler quoi que ce soit, tandis qu’Otto colle son front aux siens, ses bras entourant sa taille. Quand il rouvre les yeux pour lui demander s’il veut vraiment le faire, il tressaille, Lenny, il a l’impression qu’il tomberait par terre si jamais Otto le lâchait. « Tu ne veux pas de moi ? » Ça franchit ses lèvres sans crier gare, murmure tremblant alors que tout ce que lui a dit Peadar refait surface et que la culpabilité le submerge de faire ça à Otto. Parce qu’il a le cœur en vrac, Lenny, il veut seulement qu’on lui prouve qu’on l’aime, mais aucune preuve d’amour ne suffira, jamais. Le vide est trop grand, dans sa poitrine, y’a rien qui puisse le combler, rien qui puisse compenser, il n’a toujours pas sa place dans l’univers et il veut se sentir exister. Tu ne veux pas de moi ? comme pour le forcer à prendre les devants, pour effacer l’hésitation, pour ne pas devoir répondre à la question, tu veux vraiment le faire ? – je ne sais pas, mais on s’en fiche, non ?
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| Sujet: Re: sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me (Letto) Sam 16 Déc - 19:58 | |
| Il a attendu ça, attendu ça depuis bien trop longtemps Otto pour réussir à contrôler ses émotions. C'est plus fort que lui, il a envie de pleurer, de fondre en larmes car putain... il croyait vraiment ne jamais avoir la chance de le revoir un jour... ou pas avant qu'il ne soit devenu totalement vide et que le bouclé ait refait sa vie... Donc ouai il craque, il ne s'en cache pas, il se jette sur Lenny, il lui fait comprendre qu'il ne lui en veut aucunement bien au contraire et il aurait même envie de lui dire que c'est à lui qu'il devrait en vouloir mais c'est trop dur et trop terrifiant. Pour le moment, tout ce qu'il veut, c'est rattraper le temps perdu, le serrer dans ses bras, le sentir contre sa poitrine, bref ! S'assurer que cette fois il ne rêve pas, que cette fois il ne s'est pas plongé dans une illusion pour oublier sa tristesse mais qu'il l'a bel et bien retrouvé et, qu'en plus de cela, il ne l'a pas plaqué. La vérité c'est qu'il est raide dingue amoureux de lui Otto... et qu'à ce jour il n'arrive plus à imaginer sa vie sans qu'il n'en fasse partit... Il était prêt à tout lâcher pour lui, la prostitution bien que ce soit chose faite, ses délires d'enfant pauvres, ses délires de monde de plastique... il est toujours prêt à tout lâcher pour lui, pour faire les choses bien, même si les choses bien il n'arrive pas encore totalement à les faire malheureusement.
Cela dit la suite il faut bien avouer qu'il ne s'y attendait pas. Il espérait bien que ce soit une rencontre de réconciliation... non, de reprise de contact ! Et il est heureux que cela se passe à merveille mais... ce que Lenny lui propose alors le prend totalement de court... Lenny vient juste de lui proposer de... de... de coucher ensemble. Quoi ? Il n'en revient vraiment pas, il a du mal à enregistrer cette information Otto car cela ne lui ressemble pas, ça ne lui ressemble vraiment pas à son Lenny qui y va tout en douceur et en pétales de rose et qu'il a peur surtout... qu'il fasse cela pour de mauvaises raisons. Car il le voit bien Otto, leur situation, ce contexte... ce n'est pas vraiment le romantisme à l'état pur. Non au contraire, cela a commencé par du malaise et des boules au ventre. Mais surtout il y a de la culpabilité, beaucoup de culpabilité ! De la part de Otto qui pense être responsable de sa fuite... mais aussi et surtout de Lenny qui s'en veut d'avoir fuit de la sorte. Alors bien sûr il ne veut pas qu'il fasse cela pour de mauvaise raison, qu'il gâche sa première fois comme lui a gâché la sienne et il désire vraiment, par dessus tout, qu'il en ait réellement envie, se sente prêt à passer le pas. Alors oui il lui pose la question... et il a peur d'avoir fait une connerie Otto, encore une fois. Car Lenny ne comprend pas pourquoi il le stop, pourquoi il ne saute pas sur l'occasion. Lenny le lui dit, il croit qu'il ne veut pas de lui alors que c'est faux !
« Quoi ? Non ! Bien sûr que si je veux de toi voyons ! T'as pas entendu mon discours avant ? C'est juste que... juste que... Je veux que tu m'arrête i ça va trop vite pour toi, d'accord ? Jure le moi. » Car oui, au final Otto est faible... et il ne se voit pas lui refuser cela, surtout quand il a l'air si déprimé. Mais il veut s'assurer qu'il ne le fera pas contre son gré, que vraiment il en a envie et il espère que Lenny est assez droit pour être franc si jamais il le fait jurer. Du reste... il se laisse aller Otto, il se rapproche, vient cueillir ses lèvres qui lui ont tant manqué. Il commence lentement, l'embrasse simplement, avant que ses mains, posée sur ses hanches jusqu'à maintenant, ne glisse sous les couches de tissu lui couvrant le torse, effleurant sa peau avant de le déshabiller. Lentement alors il tire Lenny vers le lit, l'allonge et l'observe quelque seconde... il a du mal à se dire qu'il va passer le pas... en vrai lui même redoutait ce moment de peur de... de ne pas faire les choses bien... puis finalement il le rejoint dans le lit, remonte le long de son corps en embrassant son torse en plusieurs points avant de revenir au niveau de ses lèvres, lui offrant un baiser plus langoureux encore alors qu'il se tient au dessus de lui. |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me (Letto) Sam 30 Déc - 23:54 | |
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comme ma bite ▹ posts envoyés : 550 ▹ points : 15 ▹ pseudo : TheWeirdBoy ▹ crédits : miserunt, baalsamine ▹ avatar : Art Gurianov ▹ signe particulier : Une jolie ceinture composée de tête de poupées décapité et un gode bleu accroché à cette dite ceinture.
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| Sujet: Re: sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me (Letto) Mar 16 Jan - 15:18 | |
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| Sujet: Re: sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me (Letto) | |
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| | | | sorry that i can't believe that anybody ever really starts to fall in love with me (Letto) | |
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