Cela faisait longtemps que je rêvais de pouvoir quitter la ville. J'étais ici depuis mes 16 ans, sans vraiment quitter ma terre d'accueil. L'Irlande m'avait souvent manqué, certes, je ne voyais pas grand intérêt à y retourner, pas même que de partir de ce continent qu'est l'Amérique: un monde en soi! Pour moi, l'Europe m'avait déçu, il n'y avait plus rien pour moi. L'Amérique était de prime abords une rédemption et le premier espoir réel que j'avais vu se tracer devant moi, dans ma vie, en tant que personne libre. J'avais tout de même eu de la chance en tant que sans papier, de tomber sur une bonne personne tel cet homme qui m'adopta et qui me prit sous son aile. Il avait fallu que je passe par toutes sortent de procédures, mais comme il était fortuné. Cela ne dérangeait en rien! Ainsi, partir en voyage était pour moi, une libération, mais aussi une étape importante! En plus de partir pour des «vacances» pour s'amuser et se changer les esprits, d'air en charmante compagnie. Celle de cette personne qui faisait battre mon coeur, de manière singulière. Elle ne se l'était peut-être pas approprié mon coeur, mais en tout cas, elle le détenait, si cela ne tenait qu'à moi! Elle était farouche, dur d'approche et à saisir. Hellyana était de ce genre de personne qui ne pouvait pas appartenir à quelqu'un. Il fallait que je m'y fasse, même-si cela était difficile. On avait de cette façon, en allant à LasVegas de faire les fous, se défouler, rassembler de bons souvenirs. En espérant que rien ne se mettrait en travers de notre chemin!

Les réservations étaient fait. On s'était réveillés ensemble au matin et puis la belle brune somptueuse était aller faire ses bagages et je fis de même de mon côté. Je pris des vêtements pratiques, mais qui me m'étaient à mon avantage d'après ce que certaines personne m'avait dit. J'avais même demandé l'aide du valet pour m'aider à choisir les chemises qu'il fallait. Je n'étais pas très bon pour choisir quoi porter, je n'avais pas un oeil si fin en ce sens... Je ne pris pas même de livres pour me divertir, afin de me consacrer entièrement à Helly. Finalement, je pris une douche afin de me mettre tout en beauté, m'habillai d'un jean sobre et d'une chemise et je pris ma veste de cuir afin de me dirigeai vers chez Helly. Je passais la prendre.

J'arrivai chez elle et cognai à la porte. Mes sacs étaient toujours dans la voiture. Je me garerais à l'aéroport. Ma douce et si tendre à mon coeur vint m'ouvrir et me demanda si j'étais prête. Elle était de bonne humeur.Wow tu es toute en beauté! Lâchais-je spontanément et souriant!Oui je suis prêt, toi?Demandais-je en restant au pied de la porte, admiratif. Elle était d'un éclat et magnificence particulière. Je m'approchai et pris sa main afin de lui déposer un baiser sur le dos de celle-ci. Je rajoutai: On file pour cette folle aventure, très chère demoiselle, fis-je avant de faire une légère révérence afin de rigoler.  

***Phil en se levant, s'était émerveillé de voir Helly à ses côtés. Il s'était blotti contre elle, de sorte à s'assurer qu'il ne rêvait pas. C'était une chose rare de se réveiller auprès de quiconque. Il n'invitait guère personne dans sa garçonnière. Puis, il n'avait jamais pensé qu'un jour viendrait. Il avait le privilège d'être auprès d'Helly, à la hauteur des sentiments les plus nobles et pures qu'on puisse avoir en tant qu'amoureux d'une personne. Bien que ses sentiment étaient intenses et qu'il ne soit pas le parfait geentleman, il espérait qu'elle partage l'ampleur et la teneur de ses sentiments. Il espérait également avoir l'espace pour la protéger et faire ses preuves. Allait-elle lui laisser le temps ou allait-elle se décliner, se faufiler, se sauver? Il la connaissait comme la fille sauvage, incapable de se laisser aller suffisamment pour s'attacher.***

Je ne blâmais pas cela, c'était un truc que j'avais remarqué chez elle. Cette aventure m'amenait à rêver et à croire que ma chance avait tourné. Peut-être allais-je récupérer un bon karma. J'avais l'impression de reprendre vie, un second souffle à ses côtés...

Je m'étais préparé et j'allais la chercher avant qu'on prenne l'avion. J'avais une peur bleu de beaucoup de chose dans la vie. Sauf que je n'étais pas claustrophobes et je n'avais pas le vertiges. La seule peur que j'avais, c'était d'avoir un accident d'avion, sauf que je savais que cela était rare. Puis, je trouvais cela très aventureux, audacieux, quasi trop artificiel. C'était un bidule de plus que les êtres-humains avaient inventés. C'était tellement technologique que je me disais que ça allait nous retomber dessus. Un peu comme les catastrophes naturelles et le réchauffement climatique. Le pétrole, le plastique, les algues bleues etc. Je n'avais même pas pris l'avion pour traverser l’atlantique, vous imaginez?

- Je te retourne le compliment, répondit-elle sincèrement. Arrivé à la porte, je l'avais complimenté, j'avais été subjugué par sa beauté, elle resplendissait. Je la trouvais coquette et séduisante. Elle faisait tourner des têtes et les gens seraient sans doutes jaloux de moi. J'étais fier, pour la première fois de ma vie, les gens allaient peut-être m'envier pour une fois dans ma vie et j'allais être encore plus dans l'anonymat, chose laquelle, je me plaisais à baigner. Néanmoins, il ne fallait pas croire qu'elle m'attirait et que je l'aimais pour ce qu'elle ne représentait, seulement. Elle avait un style si singulier qu'il me faisait craquer. Elle était en tous points, parfaite, à mes yeux. On allait bien ensemble, j'en était convaincu. J'étais dans un rêve en ce moment, je me sentais flotter. Elle m'avait adressée un sourire timide ce qui m'éblouie davantage. À la suite de son commentaire, je lui répondis : Merci, gante demoiselle. Fis-je pour continuer sur ma lancée. Je lui demandai si elle était prête et toujours aussi rayonnante et lumineuse elle riait de bon coeur. Elle dit : - Je vais chercher ma valise, j’arrive. Elle parti quelques secondes et vint me rejoindre rapidement. On se dirigea pour aller à la voiture. Elle verrouilla la porte et me serra dans ses bras. Je répondis à sa marque d'affection avec autant d'authenticité qu'elle m'offrit. J'apportai sa valise jusqu'à la voiture et on prit place devant. Je démarrai, Helly ajouta: - J’ai jamais pris l’avion, je vais avoir peur. Fit-elle. Je sorti du stationnement et pris la direction de l'aéroport. Moi non plus je ne l'ai jamais pris, on va avoir notre baptême de l'air ensemble, fis-je en riant, enjoué. Puis, je dis : Ça de l'air que s'envoyer en l'air, du temps de nos parents, ce n'est plus possible ou aussi facile dans un avion, dommage. Dis-je en riant, amusé!

 

J'avais toujours vécu des rejets dans ma vie. Tant que je m'attendais à tout moment que cela m'arrive. Je faisais bien souvent fuir les autres, sans m'en rendre compte, car je croyais que c'était la seule façon d’interagir avec moi. Pourtant, j'étais persuadé de travailler en mon sens. Je m'accordais et me convainquait également que je n'avais rien à foutre et que je déteste tout le monde, cette société et que je ne m'y sentais pas à ma place. C'était néanmoins un peu faux et sordide. J'avais beau avoir des convictions, j'avais le désir d'appartenir à une communauté, mais surtout, à quelqu'un et un jour à une famille. J'espérais ainsi, ensorcelé, que ce soit Helly, la compagne de mon avenir et de ce présent, lequel j'était à brûle pour point en train de partager avec elle. Ça avait toujours été elle, depuis le jour où je l'avais vu, malgré qu'elle avait brillé par son absence. Elle me manquait sans cesse, et ce, encore plus depuis nos retrouvailles. Je ne m'étais jamais fait à cette idée, mais j'avais encore plus peur qu'avant, que la première fois de la perdre et que le sens de ma vie s'échappe avec elle, dans une fuite; une sauvette cruelle...

Nous étions à présent dans l'auto, cette même auto, la veille que nous avions partagé et dans laquelle j'avais eu la nausée, sans vomir, certes. Nous avions passé une nuit de rêve, après s'être réconcilier. Bien que Helly, ma douce avait fait des terreurs nocturnes. Sans compter que nous avions cru nous perdre, nous avions vécu une rage folle, lors de cette soirée. Ce qui comptait, c'était que nous allions en voyage, à présent, nous amuser, se ressourcer et se libérer. De quoi? DE TOUT! Avec Helly dans ma vie et encore plus à mes côtés, je me ressentais vivre, unique et compétent. Sans oublier que j'avais l'impression d'être aimable et de mériter quelque chose,une fin heureuse et d'avoir des buts plus optimistes...

Je fis une blague et puis, Hellyana en riait. Ce qui me flattait. De quoi améliorer mon égo. Elle me répondit : - Je suis sure que c’est toujours aussi simple. Puis, je lui fit un clin d'oeil très jovial.

Finalement, nous descendons de la voiture, lorsqu'on arrive. Je verrouille l'auto, après avoir pris le ticket pour laisser la voiture là, quelques jours. Main dans la main, nous sommes à l'intérieur. Elle me demande de rester avec elle, discrètement, affolée, mais se contenant. Je lui serre la main fermement, affirmé et lui répond : C'est certain, promis. Fis-je en la regardant attendri.

On se rendit pas la suite pour enregistrer nos bagages et valider nos passeports. Tout se passa bien. Ensemble, on faisait cette découverte. Puis, je la lâchais à peine, la surveillait sans cesse du coin de l'oeil. Par la suite, on devait attendre un peu, le départ de l'avion. Je proposai donc: Tu veux qu'on aille casser la croûte ou prendre un thé, quelque chose, fis-je.

Elle me répondit donc favorablement: - Tu me montreras à quel point c’est simple. et Je lui répondis : Bien entendu! Bien que nous serons déjà dans le ciel, on se faufilera au 7e ciel, parmi les corps célestes. Plaisantais-je.  

Helly était une fille pleine de surprise. Tant elle était réservée, tant elle m'apparaissait drôle et dynamique. Elle était électrique en mon sens et désinvolte. On ne savait pas toujours à quoi s'attendre, mais le courant passait toujours entre nous. Même-si c'était sous forme de flamèches, quitte à être en danger, tant nous étions intenses. Nous avions après tout, du caractère. Quoiqu'il en soit, on arriva à l'aéroport et on fit ce qu'il fallait pour finalement devoir attendre encore quelque peu notre avion. C'était bien connu, il fallait arrivé d'avance! Je lui avais donc proposé d'aller manger un morceau.

Allons tester, oui! Sauf que je suis convaincu qu'on ne peut pas me battre, ni en tant que serveur! Tu te rappels de nos retrouvailles, lui dis-je en arquant les sourcils de manière séducteur et moqueur.

Puis, curieux, les étoiles dans les yeux, on fit la file pour se faire servir nos sushis. Pendant ce temps, je lui posai une question, tout en lui tenant la main et la regardant avec joie et un sourire étincelant sur mon visage: J'ai réservé, tout inclus!5 étoiles, rien que pour nous! On mérite de se gâté, après tout ces épreuves. Je lui dis un clin d'oeil. Tu as envie de faire quoi en arrivant ou là-bas, pour les prochains jours?


 

Avec Hellyana je pouvais être moi-même. Il est évident que c'était manifeste et que quiconque pouvait s'en rendre compte. Je ne pouvais pas dire exactement et avec garanti si Helly savait à quel point elle me rendait heureux, à l'aise et apaisé, en sa compagnie. Je ressentais en ce moment, beaucoup de gratitude en la vie, malgré toutes ses épreuves que nous avions traversé et notre coup de poisse qui nous avait séparé. Bien entendu, je savais que cela ne tenait pas du hasard simplement et de la malchance. C'était d'ailleurs une des premières fois où nous faisions de quoi ensemble sans être sous l'effet de l'alcool... Puis, auparavant, c'était toujours à l'hôpital, jusqu'à ce fameux soir de nos retrouvailles, puis de cette fête plus catastrophique. Quoiqu'il en était, je serais prêt à tout pour elle, même à la plus grande des follies ou de faire face à la mort. J'étais fou amoureux!

Nous étions à présent en de faire la fil pour manger des sushis, tel que l'avait proposé Helly. Je lui avais demandé si elle se souvenait de nos retrouvailles. Celles qui m'avait marqué, sans doute autant voir plus qu'à elle.. Bien qu'elle avait été vraiment surprise de me retrouver. Elle me répondit ainsi :  -« Ta main a guéri, c’est déjà ça, Mr le caïd», Je ris, car oui, c'était guéri, j'avais agi impulsivement. Je lui répondis: Oui ma jolie, dis-je pour plaisanter avec un petit accent de faux Mafiaso et un clin d'oeil.

Ainsi, en faisant la queue, je lui avais parlé de mon fantasme plan et dépense à propos de notre congé et voyage. Elle me dit: - «Phil ! Mais t’es fou, t’aurais pas dû ! Je me serais contentée d’une tente tu sais !»  Amoureusement, je la scrutai, droit dans les yeux, d'un regard tendre et amusé à la fois et dit : Non, mais tu rigoles, c'est la première fois que j'ai un projet, je peux bien nous l'offrir, ça me fait plaisir, t'inquiète, j'ai tout ce qu'il faut, vraiment! J'étais honnête.  

Finalement, je lui avais demandé ce qu'elle comptait et voulait faire là-bas. J'avais bien l'intention qu'on se gâte, qu'on s'amuse, qu'on lâche prise et qu'on se défoule, s'il fallait cela pour nous rapprocher et nous aider afin de récupérer. Elle me dit qu'elle voulait me relooker et faire du shopping.  Ainsi, je lui répondis, gaiement: Dis plus tôt que tu veux me transformer ou plutôt relooker mes jolies petites fesses. Lui dis-je en lui faisant la grimaces, en plaisantant. D'accord, c'est comme tu veux, on rigolera bien. On magasinera pour toi aussi! Je ne suis pas difficile, malgré ce qu'on peut penser.

On avait notre repas et nous nous étions assis sur le bord d'un fenêtre, c'était quasi romantique, en tout cas, une sorte de cocooning, rien que nous deux, pour s'adonner à ce plaisir gustatif. On allait s'en donner à coeur joie là-bas, mais avant, il fallait s'y rendre. Je profitais de ce moment. Elle avait un drôle d'air malgré tout, en mangeant les sushis. J'y goûtai à mon tour. Finalement, Helly se prononça : - «T’es battu Phil, ils sont succulents», J'éclatai de rire, moi qui était dégoûté par ce repas. Ah bon??? Demandais-je incrédule. Ce n'était pas si mauvais, mais j'étais surpris. Pourtant, on m'a toujours dit que les sushis d'aéroport coûtait la peau des fesses, mais que ça vallait le détour. Je suis confus. Admettais-je pris de court. Puis, je ris, Hellyana me faisait vraiment rire.
Je mangeais tout de même mon assiette tout en discutant avec Hellyana. Puis, je lui demandai: Tu n'as jamais pensé quitté cette ville? Aller ailleurs? Je ne voulais pas casser le party, mais après tout, c'était une question qui se posait bien dans ce contexte de fuite, de changement d'air. Après tout, elle savait que je venais de l'Irlande, que moi j'avais connu d'autres horizons.
 

Une escapade en amoureux, rien de trop fou pour nous deux! C'est un de mes rêves les plus sacrés, de pouvoir partir sur le «fly» avec la personne qui m'obsède. C'est d'autant plus fascinant de découvrir un état que je ne connais pas que d'être dans une nouvelle aventure avec Hellyana. C'est une folle aventure, surtout à Las Vegas où l'on ne doit pas se laisser trop aller, sinon, ça pourrait être la KATA. Avec Hellyana, néanmoins, je sentais que ça pouvait être simple. Je pouvais me sentir un être à part entière, suffisamment important pour l'autre personne pour faire partie de sa précieuse vie. C'était une demoiselle qui après tout, me chamboulait. Dans le sens où mon coeur battait à tout rompre, à ses côtés, dès qu'elle pose les yeux sur moi. J'avais jamais été amoureux avant de connaître Hellyana, puis, entre, lorsque nous avons perdu contact, pas réellement. J'étais un être de prime abord, perturber dans ma petit caboche. J'avais pas trop le temps et l'espoir de m'attacher de cette façon, bien que j'avais cette manie d'être dépendant et anxieux.  

Déjà, on était qu'à l’aéroport et on riait de bon cœur et aux éclats. Puis, je lui avais fait cette surprise, celle de pouvoir se gâter. C'était naturel pour moi et non pas tant un débordement de troubles de comportements dont j'avais tendance et la recette magique.  - Bon, faut que je te remercie comme il se doit alors, me dit-elle. Je lui souris, drôlement amusé, déjà dans une anticipation et excitation intéressante. Je lui répondis, suave : Rien que ta présence est magique, mais je ne peux jamais te résister, comme tu le sais déjà. Je rajoutai un clin d'oeil en signe de ponctuation à cette affirmation.

Ainsi, on avait le projet d'aller faire les boutiques. Ça promettait d'être drôle. - Comment t’as deviné ?me dit-elle suite à mon affirmation et ma plaisanteries. -Bien sûr que je veux relooker tes fesses, faut les mettre en valeur ! fit-elle avec un sourire rayonnant. Je ne pouvais ignorer que j'étais flatter. Je «rispostai» d'humeur joyeuse et joviale. Non, mais si on faisait un concours, ce serait toi qui aurait les plus belles fesses. Fis-je en soutenant mes dires par un regard séducteur et convaincu.

Par la suite, on s'apprêtait à manger des sushis, bien posés à une table. Elle me fit une vanne bien rigolote comme quoi ces sushis étaient meilleurs que ceux où je travaillais. - Ils valent plus le détour que les tiens ! Surpris, moi qui les trouvais au goût étrange, j'étais septique et crédule. Finalement, je parti à rire en comprenant le sacrilège et la blague.

On termina notre assiette et on allait pas tarder à se préparer pour monter dans l'avion. Je lui poser une question, histoire d'approfondir ma compréhension de ce besoin de partir, tel qu'elle me l'avait présenté hier. - Si, j’y pensais tous les jours. J’avais envie de partir pour l’Irlande. Mais certaines choses m’en ont empêché comme m’occuper de ma mère, Je l'observai attentivement, sensible. Puis, depuis que je t’ai retrouvé, j’ai plus vraiment envie de tout quitter. Admetta-t-elle. Ce qui me toucha. Je répondis: Si l'Irlande te tente toujours, on pourra s'organiser pour y aller. Je connais bien l'Irlande. Je serais peut-être un bon guide. Moi non plus je n'ai pas le goût qu'on se lâche, aussi bien en profiter alors! fis-je en riant. Je pris une pause, changea de ton et de rythme dans ma voix, plus délicatement, je dis: Oui, c'est difficile de devoir s'occuper de ses parents aussi jeune. C'est supposé être le contraire, sans vouloir remuer le couteau dans la plais. Dis-je en lui prenant la main et en lui souriant tendrement en soutient.

- Tu dis ça parce que ça se fait pas de dire qu’elles sont moches,lança-t-elle en tirant la langue, amusée.

Elle me fit rire instantanément. Je ris d'un amusement profond et sincère. Ça sortait de mes tripes, c'était profond comme exclamation.Je fus tout de même polie en public, bien que j'avais toujours l'air un peu dérangé dans une foule ou dans un contexte qui n'était pas qu'intime. Même à cela, c'était limite! Dans tous les cas, elle avait l'air aussi enjouée que moi. On était authentique et dans une sorte d'accordage. C'était agréable et rassurant tout à la fois. C'était la première fois que je pouvais me considéré chanceuse d'avoir une chance unique et voir miraculeuse. C'était tel un sérum de bonté qui me faisait renaître ou un baume au coeur. Ces baisers, tout comme sa présence et son rire me faisait me sentir débordée de joie. J'étais convaincu que ce n'était pas que de la manie. C'était sans doute de l'amour! non? Pouvions-nous, nous accrocher à cela? J'aimais après tout la complimenter. Alors qu'elle me dit que ses fesses étaient moches, je grimaçais de sarcasme en faisant semblant de rouler les yeux. Tu as raison, je ne voulais pas te le dire... Mais elle sont belles à croquer, fis-je en faisait un sourire enjoliveur.  

Par la suite, on avait bien rigoler et déliré sur les sushis de cet aéroport. Et j'entamais discussion en parlant d'un sujet plus épineux et délicat. Elle me fit quelques confidence quant à ses souhaits. Je lui proposai quasiment, voire sérieusement un voyage en Irlande. C'était ma terre d'origine, ma terra natale, après tout! J'avais tous mes aises, quoique pas d'y vivre, là-bas. - T’es guide touristique aussi ? Tu m’avais caché ça, me dit-elle. Elle m'avait fait un clin d'oeil. Je lui souris et rajoutai: Pourquoi pas? Je pourrais faire ça, je serais sans doute amusant! non? fis-je légèrement. Sans être trop convaincu. Alors que j'avais poursuivi mon raisonnement par rapport à ce qu'elle me confiait résonnait chez moi, elle me répondis: - Malheureusement, quand les parents sont irresponsables, c’est ce qui arrive. J’aurais au moins voulu avoir une sœur, ou quelqu’un pour m’aider à supporter ça, mais ça n’est pas arrivé jusqu’à toi en fait. Heureusement que t’es là. Et heureusement que j’ai survécu pour te rencontrer. J'étais ému et compatissant. Moi aussi je suis heureux de t'avoir eu sur mon chemin! C'est grâce à toi que je suis encore en vie. Fis-je en lui prenant les mains et ensuite en le lui approchant de mes lèvres pour le lui embrasser.

- Je crois qu’on va commencer à embarquer, on devrait y aller.  fit-elle. Oui, tu as raison! Allons-y fis-je prêt. Je me relevai de ma chaise, pris les déchets sur la table pour aller les porter à la poubelle d'un main et tenant l'autre celle d'Hellyana.

Finalement, on se rendit en fil pour prendre l'avion...

Combien de personnes pouvaient réellement se sentir bien et choyé avec l'autre personne avec qui, ils partageaient leur vie. Il était clair que ce n'était pas comparable, car Helly et moi n'étions pas encore officiellement un couple. Enfin, je crois... On en avait pas réellement parlé et lorsque j'avais voulu le faire, elle m'avait sommé. C'était à la suite de nos retrouvailles, de notre première nuit ensemble. Ce serait sans doute une question qui s'imposerait à nous, un jour, mais je doutais que ce ne serait pas rose et facile. En ce moment, nous faisions ensemble, un pas vers l'avant et l'avenir! Hellyana n'était pas dépendante affective comme moi. Elle redoutait l'engagement, alors que moi, j'étais en manque de cela, d'amour! J'étais prêt à parié qu'elle aussi, mais on réagissait différemment. Humains que nous sommes, nous obéissons à la règle du Fly or Fight. C'est pour vous dire...

Je plaisantais avec elle comme si rien n'était de notre passé et du nôtre chacun un respectif. Je suis sûre que tu serais le guide super sur de lui et qui enfin de compte ne connaît pas du tout son chemin ! Le taquina-t-elle en lui tirant la langue; me dit-elle. Je lui souris angéliquement, tout en plaisantant et en n'en beurrant épais! Sans en rajouter, en mot, certes! Je lui demandai par la suite, des questions plus poussées à l'allure d'une conversation. Elle me répondit: - Je sais pas si c’est grâce à moi, je pense que tu es déjà quelqu’un de fort à la base Je suis charmé, rien n'arrive pour rien, sâches-le.Lui dis-je en lui faisant un clin d'oeil et en répondant à son baiser tendre.

On se rendit finalement en direction de l'avion. Il était temps de passer à l'embarcation. J'avais peur moi aussi, je lui serrai donc la main après qu'on se soit rendu, assis et installé. Elle m'avait serré la main et moi de même. Dans une sorte de synchronicité. Elle était gênée, mais pourtant! Il n'y avait rien là... On se tint la main comme ça, vaillament en veillant sur l'autre. On s'endormi après avoir parlé ici et là de tout et de rien, en riant des passagers autour de nous, discrètement ou pas assez... Puis, on avait admiré la vue, bien que la peur était bien palpable, dans notre rangée. Mais juste avant de s'endormir, je dis: On aura plein de choses à se dire et faire! Pas que coquinement, fis-je avec un air à tout le moins léger. Finalement, L'on se fit réveiller à notre arrivée dans la ville du pêcher et de l'illusion. Quant à moi et plusieurs.

Helly, on est arrivé! Lui dis-je en lui tapotant l'épaule et en tenant fermement sa main, lorsque l'avion se préparait à atterrir! On survollait encore le ciel, de plus en plus prêt du sol, l'hôtesse avait annoncé notre arrivé dans quelques minutes.

Je me sentais toujours en confiance avec Hellyana, même quasiment aveuglement. Elle avait vécu des choses atroce, alors je me disais que c'était sans doute un signe du destin de nous réunir et je croyais encore au principe de destinée qui pourtant m'avait fait défaut. C'était un peu comme mon dernier espoir, tout comme Helly était la seule et dernière choses à laquelle je m'accrochais. J'étais donc prêt à tout lui pardonner et je l'idéalisais, sans doute avec raison! Je l'admirais, c'était une battante tout comme moi et à mes côtés. Ensemble, on pouvait surement faire équipe contre l'univers! Qu'est-ce qui pourrait nous arriver de pire?  

On était dans l'avion. C'était la première fois que j'en prenais un. C'était une sensation que j'avais toujours redoutée! Presqu'autant que celle de me faire abandonner ou de me sentir rejeter. Un sentiment qui m'était très fatale et anxiogène. Qui sommes toutes, m'étaient très familière, au contraire de celle de flotter au-dessus de la terre ferme! Certes, on s'endormi assez rapidement après le décollage. Le besoin de dormir nous avait rattrapé à la suite de nos rires et de notre blacottage ainsi que de notre courte nuit de la veille. On prenait du bon temps, presque aussi léger que ces gens, sans trop de problèmes et de préoccupations. Nous avions l'air casiment heureux, comme des gens candides qui n'ont presque pas de vécu, alors que c'est évidemment tout à fait faux!

Finalement, j'essayai de réveiller Hellyana de son sommeil qui semblait si paisible. Tout se passa rapidement. On n'eut que le temps d'échanger des regards émerveillés, regarder autour de nous, de s'extirper de l'avion et de prendre nos bagages et un taxis. Tout en sourire et en rigolade, on était aux anges! On arriva dans la chambre et ainsi, on biffurqua à notre chambre d'hôtel avant de s'emballer pour la suite!

Sur place, on se déposa avec nos bagages et effets personnels. Helly me dit : - Waw, ça change de mon appartement ! Je lui répondis en riant avec synchronisme à son sourire. - J’ai l’impression de rêver, fit-elle en regardant autour d'elle, contemplative. J'étais fier. -Bon, prêt à devenir pauvre ? m'adressa-t-elle en riant ! Sans vouloir être quétaine, je l'aime bien ton appartement... On s'y est bien amusés et tu illumines chaque pièce dans lesquelles tu te trouves! J'étais d'autant plus tendre que sincère. Content que ça te plaise! Moi aussi j'ai l'impression d'être dans un rêve. Toi l'es-tu prête ?? Au moins, pauvre, on sera tout de même riches dans notre coeur!Je m'approchai, d'un regard taquin, d'elle et lui pris la taille afin de pouvoir tendrement me blôtir près d'elle et l'embrasser amoureusement. Impulsif et intenses, nous étions bien évidemment et avide de sensation et douceur paradoxales, nous étions! Peut-être plus avares à force d'avoir vécu des carences et bien malgré notre méfiance et nos blessures. . .

J'étais vraiment le genre de personnes qui en avait arraché, mais qui s'accrochait à la première lueur d'espoir. Même-si cette chose ou lueur n'était pas plus grosse qu'une luciole dans la nuit bleuté, nuageuse et sans étoiles comme phare. Comme si j'avais rien en moi pour me nourrir et que je devais aller le puiser ailleurs, chez d'autres. Je ne m'aimais tellement pas que je devenais fou d'admiration pour les autres, sans savoir comme y remédier tant le manque était béant, tant j'avais de cassures et d'adhérences dans mon esprit et mon coeur. La paix d'esprit n'était jamais totalement translucide... Du goudron semblait en jaillir à chaque fois que je tentais de m'apaiser, me contenir et me contenter de suffisamment... J'avais beau ne pas croire mériter ce bonheur, je croyais qu'il m'était dû, à force d'avoir souffert et vécu des atrocités, enfin ce que je qualifiais comme l'étant... Je ne m'imaginais plus non plus renoué avec Hellyana, ni la retrouver. Je l'espérais, je croisais les doigts et elle m'habitait en pensées depuis le tout début, mais j'avais dû me faire à l'idée depuis ces années, après son départ... Aucune relation passée, ni excès et sensation n'avait pu égaler le bonheur que me procurait le fait d'être avec elle. Je me sentais moins vide, moins en manque, moins malheureux et certainement proche d'être le plus heureux du monde! Pas même le fait d'avoir retrouver une soeur ne m'avait procurer ce même sentiment de plénitude et de paix.

On arriva à la chambre d'hôtel. La vue était splendide. Il fallait croire que je n'avais pas mâché mes mots et que je m'étais bien exprimé sur mes désirs quant à la finesse et grandeur de cette suite pour laquelle je payais. C'était du génie, tout était à point, bien pensée et cette vue était imprenable, à s'y m'éprendre avec une vie rêvée. Je ne regrettais pas d'avoir réservée ici et mis la gomme. J'étais de prime abord avec la femme de mes rêves. Si délicieuse en songe, mais si en réalité elle en faisait tourner des têtes pour qu'on la scruter. Elle avait tout pour elle, un visage délectable et délicat, quasi exotique, des yeux et un regard frappant et profond, un sourire charmant et un corps bien entendu désirable et convoitable ! Ce n'était pas un objet, il fallait donc précisé que sa personnalité organisait toute cette beauté.

- Mon appartement regorge de fantômes je crois… Je crois qu’il y a du avoir pleins de meurtres et de suicides à la vue du prix si bas auquel je le loue… Faudrait qu’un jour on fasse les chasseurs de fantômes ! Dans ce cas, tu as raison, c'est pas difficile à battre des fantômes en terme de luminosité, fis-je pour la taquiner.  On fera ce que tu veux, rajoutais-je avec un sourire humoristique. - Vivre d’amour et d’eau fraîche c’est plaisant mais c’est pas possible malheureusement,me dit-elle à la suite du fait que je l'embrassai. Je la regardai dans les yeux, un sourire d'ange accroché aux lèvres et qui ne me quittait plus. Tu as raison, mais j'y peux rien. Laisses-toi le temps d'y croire un instant, tout même. Je lui fis un clin d'oeil. Par la suite, Helly alla chercher la bouteille de champagne et nous servi. Elle porta un toast à «nous» et je la suivi en dégustant ce breuvage au même moment. Tu y vas fort pour commencer. Tu n'aurais pas préférée attendre d'en prendre après avoir remporté le gros lot ou dans un bon bain chaud. Je riais en disant cela, bien entendu! Quelle est la suite, mademoiselle!? Je terminai ensuite de boire le contenu de mon verre.  

J'étais un fan des années folles, les fameuses années 20! J'avais lu ce roman, cette oeuvre littéraire plutôt. Celle de Gatsby et l'univers que l'histoire d'amour digne d'un échange épistolaire, m'avait fait rêver. C'était dire que en ce moment, je flottais sur un nuage, tel un petit chérubin, le cœur remplis d'amour et de tendresse, les fesses à l'air, bien posé... Je pouvais ainsi oublié les ghettos qui m'avait abrité, les ruelles médiocres qui m'avait au contraire elles accueilli dans ma souffrance, mon gouffre, ma consommation. J'étais maintenant sorti par je ne sais quel miracle, bien que je portais tout mon esprit et mon coeur, mes yeux sur Hellyana qui était ma seule voie d'horizon, et ce, depuis toujours.  

Des jours meilleurs semblaient se pointer à mon paysage qu'était ma vie. La chance semblait daigner pointer le bout de son nez, le bonheur était-ce donc? Fortune ou pas, mon coeur était riche, car j'étais amoureux et j'étais à deux cheveux de croire solidement sans le moindre doute que pour Hellyana, c'était réciproque. Qu'elle m'aimait... J'espérais ne pas me tromper tout comme autrefois.

Elle me répondit alors que nous nous étions posé pour explorer, jaser et que nous avions ouvert la bouteille de champagne. Nous buvions nos dernières gorgées. Si ca se trouve c’est moi le fantôme, dit-elle en expliquant que son appartement devait sans doute y loger des fantômes. Je lui dis donc: Allons, on arrangera cela si ça se trouve, à notre retour. On va en profiter ici. Je lui fis un clin d’œil et l'embrassai tendrement du bout des lèvres, la serrai délicatement dans mes bras. Elle rajouta : Justement, si on gagne le gros lot, on pourra en acheter plusieurs de bouteilles de champagne, faut voir le bon côté des choses, je prends de l’avance. Avait-elle répondu lorsque je lui avais dis qu'elle y allait fort pour démarrer la soirée. Je riais de bon cœur. Néanmoins, on était ensemble, comme deux loups amusés, dans leur grotte, loin de tout, protégés. Je ne savais pas ce que ce périple nous réservait. Certes, une chose me titillait. En fait, plusieurs! D'abord, ce que je pouvais espérer de cette relation, mais je taisais cette question comme je voulais en profiter, de ce voyage. Nous allions partir pour le casino.

- Je mets une tenue présentable et on va au Casino ? Laisses-toi aller, chic! On y va! dit-elle.

J'avais bien envie d'elle, mais en même temps, le goût de partir à l'aventure m'enflammais les veines et le goût de vivre jaillissait intensément. C'était tel une pulsion maniaque masquait des palpitations et préoccupations sous-jacente. Fidèle à moi-même, Hellyana m'apparaissait telle une fée et irrésistible, mais son projet de partir faire des folies au casino et se lâcher lousse me tentait littéralement. Souriant et confiant, probablement trop, je lui répondis lorsqu'elle expliqua qu'on pourrait s'acheter plusieurs bouteilles de champagnes. Elle buva avec appétit etsoif et véhémence. Je fis pareil, mais avec modération, obnubilé par sa beauté.

Laisses-toi aller, chic! On y va! dis-je souriant. J'ouvris ma valise après l'avoir posée sur le porte bagage et après avoir fait de même pour celle de Hellyana. Je me changeai et lui dis, prête?

Elle me rejoignit et on quitta main dans main. On prit l'ascenseur et curieux, en réfléchissant à tout ce que nous allions faire. Tu n'as pas un petit creux? On pourrait discuter de tout ce qu'on va faire de cette argent qu'on gagnera et d'où elle provient cette argent qu'on investira pour s'enrichir.
 

Je n'étais certainement pas le plus passionné par son emploi, ni même que je n'avais pas le plus passionnant des jobs. C'était normal, je n'avais pas d'études et je ne faisais pas tellement d'efforts pour trouver mieux. Je préférais rester commis et puis serveur. C'était plus simple, moins de cassage de tête et de chialage. Je dis ça, car non pas que je n'avais pas de critiques et que le service à la clientèle me plaisait,mais bien parce que je m'étais habitué au rythme du boulot et des commentaires désobligeants au travail. Cela me passait à présent dix pieds par dessus la tête. Reste que je me questionnais sur ce que les autres faisaient, comment ils passaient leur temps et c'était la raison pouvoir je m'acharnais un tout petit peu à savoir ce que Helly faisait, de manière plus ou moins directe.

Je lui avais donc posé la question, de manière détournée. On descendait dans l'ascenseur pour se rendre à ces folies qu'étaient de dépenser son cash dans des machines vicieuse et insidieuse. Un pouvoir sacré résidait dans ces lieux, pour des gens comme nous qui étions envoûté par la recherche de sensation forte pour combler notre mauvaise estime et notre sentiment de vide et carence profond. Je lui avais donc dit que je ne la voyais pas dans la criminalité. C'était bien vrai, bien parce que je ne lui souhaitait pas et je ne le souhaitait pas tout court! Je tiens bien trop à elle... Trop, peut-être pas que trop, mais sans doute déjà trop, oui! Elle me questionna avec rhétorique ce que ça ferait si elle me disait au contraire qu'elle était dans la criminalité. Qu'est-ce que je dirais. Qu'est-ce que ça changerait, alors... Je haussai les épaules et la scrutai du regard, songeur et interrogateur. J'attendis la suite, sa réponse... Elle continuant en disant: Je suis pas la personne que tu crois... Je sourcillai.

Je bégaillai. Noonn... mais... nonn.. Qu'ss.. ce... qu'est-ce que tu racontes? Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. Je cherchais un sens à tout ça. On continu? Lui demandais interrogatif. Continuer quoi? Notre relation, périple, la conversation? Je ne savais même pas moi-même.