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| (tylix); keep me from you (+18) | |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: (tylix); keep me from you (+18) Dim 16 Juil - 23:12 | |
| Flirting is the sin of the virtuous and the virtue of the sinful ☾ C'est encore trop tôt pour que la coloc ne s'éveille vraiment. Entre les fêtes et les gardes de nuit, on est tous complètement explosés, défoncés, prêts à dormir trois jours d'affilée, si seulement on pouvait. Je sais pas vraiment ce qui m'a sorti du lit ce matin, mais je me retrouve tout seul aux fourneaux, à me demander ce que je fais là, à cuisiner pour des gens que je ne connais que depuis quelques semaines mais que j'apprécie déjà énormément. J'entends un bruit de pas, discret, mais pas assez pour que je le rate. Il faut croire que l'odeur de bouffe a réussi à en traîner un hors du confort de ses couvertures. J'arrête de brouiller les œufs quelques secondes pour jeter un coup d'œil par-dessus mon épaule et mes yeux clairs rencontrent les siens, si sombres, si profonds, si impénétrables. Je sens mes lèvres s'étirer dans un sourire sans que je n'aie commandé quoi que ce soit. « Hey. Bien dormi ? » Je finis l'English breakfast improvisé pour les marmottes des chambres d'à-côté avant d'éteindre le gaz pour pouvoir me retourner face au nouvel arrivant. Je croise les bras sur ma poitrine, la hanche calée contre le comptoir de la cuisine, un sourire en coin accroché aux lèvres et le regard bien trop provocateur qui va avec. Je sais qu'il est là pour Nur, mais putain, j'ai du mal à me retenir parfois. Surtout en ce moment. Mes yeux parcourent son corps, ses cheveux encore ébouriffés par une nuit de sommeil peut-être agitée et ses traits à l'air un peu mystérieux, un peu ailleurs. Je me mords la lèvre inférieure. Dieu, qu'il est beau.
Dernière édition par Felix Hart le Sam 2 Sep - 23:21, édité 2 fois |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (tylix); keep me from you (+18) Lun 17 Juil - 9:13 | |
| Ta main la cherche, mais tu caresses le vide. Nur est déjà partie courir dans votre folle vie, à espérer en vain en sauver d'autres. Toi aussi, habituellement, mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui tu t'étires, décidé à dormir encore un peu avant de finalement entendre du bruit à la cuisine. T'écoutes les bruits, mais t'arrives pas à deviner qui c'est, c'est pas Rhoan, c'est pas Art, tu connais pas encore assez les autres pour pouvoir les identifier à leurs bruits, leurs habitudes, leurs tics, leurs respirations, leurs énergies. Ça pique ta curiosité et t'ose te lever, ne jugeant même pas nécessaire de remettre un t-shirt. Surtout si ça pouvait être quelqu'un que ta physionomie de nageur pouvait déranger ou provoquer, c'était encore mieux. Tes pas sont lents, démarche de félin, de panthère lorsque tu t'approches, détaillant le dos du garçon. Tu le connais et pas que d'ici. Felix. Il se tourne, te jettes un regard par dessus son épaules, puis sourit, tu lui rend. T'avançant encore dans la cuisine, tes yeux coulant autour, puis sur lui. Il te demande si t'as bien dormis, tu laisses échapper un doux rire. « Je crois qu'après la première année en médecine, bien dormir, ça ne devient qu'un fantasme. » Que plaisantes. T'as pas dormis si mal. Tu dors bien avec Nur, elle est petite, elle prend pas trop de place, elle bouge presque pas. En tout cas, avec toi, elle est comme ça, un bon petit corps chaud qui part sans même que tu ne t'en rendes compte. T'as pas mal dormi, mais t'as l'impression que tu ne dormiras jamais assez pour rattraper ses quatre années mortelles. Tu lui renvoies pas la question, t'es pas trop fan de petites discussions qui mènent nul part, comment vont les études, tout ça. Il ferme le gaz, se retourne vers toi et tu serais con de ne pas voir qu'il te matte. N'importe qui serait con, surtout qu'il mord même sa lèvre inférieur où tes yeux courent. Que tout ça devient bien intéressant pour toi. Tu jettes un oeil aux autres chambre avant de finalement contourner le comptoir, aller retrouver le four et ce qu'il vient de faire cuire. Tu fais exprès d'amplifier la proximité inutile alors que tu prends une fourchette pour goûter ses oeufs. « Pas mal. » Que tu le complimentes, laissant ta fourchette traîner trop longtemps dans ta bouche alors que tu relèves tes yeux vers lui. « Tu veux un café ? Je commence toujours pas ça, le matin, avec une clope. Le matin ou après le sexe, même rituel. Mon médecin est pas enchanté, mais c'est divin. » Que tu lui murmures avant de lui donner un petit coup de coude et t'éloigner vers la machine à café, lui faisant dos, cherchant le café dans l'armoire. Si y'en a plus, te faudra un autre fix. |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (tylix); keep me from you (+18) Mar 18 Juil - 16:10 | |
| Flirting is the sin of the virtuous and the virtue of the sinful ☾ Son rire envoie valser des frissons le long de ma colonne vertébrale, mais je ne laisse rien paraître, trop occupé à me concentrer pour que la bouffe ne brûle pas. « Je crois qu'après la première année en médecine, bien dormir, ça ne devient qu'un fantasme. » Je laisse échapper un rire à mon tour. « Oui, c'est pas faux. » Et quand je me retourne enfin, je me retrouve nez-à-nez avec un Tyfy à moitié nu. Mon souffle se bloque dans ma gorge, mon cœur s'emballe, j'ai chaud, j'ai froid. Putain. Je vois dans ses yeux qu'il sait à quel point il me fait de l'effet. Qu'il sait et qu'il en joue. Mais c'est ça depuis le début entre nous : un jeu, un flirt, qui n'a débouché sur rien d'autre que des regards en coin et des taquineries à peine voilées. Mais je ne devrais penser à ses yeux si noirs, à mes lèvres sur sa bouche, à mes mains sur son torse, ses épaules, son dos. A nos corps enfouis sous des draps, marqués de griffures possessives. Je ne devrais pas, parce qu'il est avec Nur, même si ce n'est que charnel, libre, sans attaches. J'ai l'impression de trahir une de mes meilleurs amies à la coloc. Mais je ne peux pas m'en empêcher. Ses yeux sont trop noirs, trop provocants. Il se rapproche, félin, saisit une fourchette et glisse une bouchée d'œufs à travers ses lèvres. Je n'arrive pas à quitter sa bouche des yeux. « Pas mal. » J'ai le souffle court. Je n'arrive à murmurer qu'un pathétique « merci » essoufflé. Ridicule. Il me rend dingue. « Tu veux un café ? Je commence toujours pas ça, le matin, avec une clope. Le matin ou après le sexe, même rituel. Mon médecin est pas enchanté, mais c'est divin. » Un murmure, un coup de coude, et juste comme ça, il se détourne, fouillant les placards à la recherche du graal. Distraction bienvenue pour reprendre mes esprits. Je respire un coup, les yeux parcourant toujours les muscles trop bien dessinés du jeune homme. « Ouais je veux bien. Bien court, bien noir. On dirait qu'on a le même rituel », dis-je, un sourire aux lèvres. Je saisis mon paquet de clopes sur le comptoir pendant qu'il fait couler la cafetière. « Tiens, Marlboro, ça te convient ? » J'en glisse une à travers mes lèvres, avant de me rendre compte que je n'ai pas de briquet. C'est con. « Merde. J'ai pas de feu. »
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (tylix); keep me from you (+18) Mer 19 Juil - 9:35 | |
| T'es le genre de pervers qui remarque les plus infimes détails, qui y donne de l'importance. Et quand tu les nommes, les gens se sentent spéciaux, comme si tu tenais vraiment à eux. Sauf que t'étudies les gens, tu cherches leurs double discours, ce que leurs actions cachent, la contradiction, ça te fascine, tu ne rates rien. Véritable chasseur de micro-expressions. T'aimes savoir, savoir, tout savoir et sourire, parce que tu sais ce que beaucoup ne voient pas. Ton observation est chirurgical, minutieuse, maladive. Ne pas remarquer que tu ne le laissais pas indifférent, c'était presque impossible. Tu vois ses yeux qui se glissent sur tes lèvres, quand tu lui parles, tu souris, viens les mordre, dans tes sourires, t'en joues aussi. Tu te perds aussi, sur ses lèvres pour augmenter la tension. Parce que c'est ça, ton fétiche à toi, empirer les situations, jusqu'à lui faire perdre son souffle et en sourire plus fort. Être trop près de lui, avant de t'éloigner, créer un manque, un désir. Tes mouvements lents, ses yeux que tu sens couler sur ton dos. Un large sourire à ton visage lorsque tu le regardes par dessus ton épaule alors qu'il te passes sa commande, confirmes vos vices commun, un rituel à répéter ensemble. Le café coule alors que tu te retournes pour attraper l'une de ses cigarettes. « C'est parfait. » Que tu lui réponds, sourire et regard complice avec de glisser tes doigts dans son paquet pour en ressortir un bâton de nicotine que tu laisses traîner à tes doigts. T'en as, mais t'aimes bien taxer. Le café a presque fini de couler, quand il te dit qu'il n'a pas de feu. Tu lui souris avant de te retourner. « Attend, j'en ai, j'vais t'allumer. » Que tu minaudes, coulant les deux cafés pour ensuite attraper le briquet dans ce qui est devenue ''ton armoire''. Tu poses les deux cafés. Te penchant vers lui, t'approchant plus que nécessaire pour aller allumer sa cigarette. Tu ne te recules même pas, alors que t'allumes la tienne, que tu relèves ton regard vers lui, que t'avales de la fumée, la recrachant vers ses lèvres. T'as le sourire qui lui veut du mal. Un arrêt cardiaque, ou pire. Sauf que t'es innocent, t'as rien fait du tout. T'es un saint. Un dieu aux lèvres beaucoup trop proches des siennes. Sauf que tu ne l'embrasses pas, tu joues, tu savoures les frissons sur ses bras, qui excitent les tiens. |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (tylix); keep me from you (+18) Mer 19 Juil - 14:41 | |
| Flirting is the sin of the virtuous and the virtue of the sinful ☾ Je fouille dans mes poches mais je ne trouve rien, parce que je suis bordélique, un peu, et que des briquets de toute façon tout le monde en a dans la coloc. Ça passe de mains en mains, de clope en clope, et on finit par oublier à qui on l'a filé, où on l'a posé. Tant pis. Parce que Tyfy il dit que c'est pas grave, qu'il a le sien, qu'il va me sauver de ce manque qui me bouffe les entrailles. Mais je ne suis plus trop sûr de savoir si ça vient de la nicotine ou de ses yeux trop noirs. « Attend, j'en ai, j'vais t'allumer. » Des mots à double tranchant qui me font frissonner de plaisir. Y a de la provoc, dans ses yeux, dans ses gestes, dans ses paroles. C'est une aura toxique accrochée à son sourire trop assuré, qui me fait perdre pied, qui me rend addict, plus que n'importe quelle drogue. Il se penche vers moi, très près, trop près. La flamme du briquet jaillit entre nous, troublant l'air qui nous sépare, vacillant dans l'océan sombre de ses prunelles. Je manque d'air, je manque d'oxygène, je manque de m'étouffer sur ma première taffe parce qu'il ne me quitte pas des yeux. J'ai le cœur qui palpite, trop fort, trop vite, le souffle court, le bas-ventre qui s'embrase, et je sais que j'ai perdu la partie. Que je me suis perdu, moi. Sa fumée m'enveloppe, mais je n'arrive pas à détacher mes yeux de ses lèvres. Elles sont proches. Tellement proches, en fait, qu'il me suffirait d'avancer le visage de quelques centimètres pour que ma bouche entre en collision avec la sienne. Ça serait admettre que j'ai perdu. Que je suis faible, que j'ai succombé le premier. Certes. Mais la fierté est loin d'être l'un de mes défauts. J'écarte ma main gauche, celle qui tient la cigarette au bout encore brûlant, et je viens glisser l'autre dans ses boucles brunes, fermant la distance trop grande qui nous séparait encore. Je l'embrasse de toutes mes forces, libérant le désir qui croupit en moi depuis trop longtemps, dévorant ses lèvres sans retenue. La délivrance n'a jamais été aussi douce.
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (tylix); keep me from you (+18) Jeu 20 Juil - 10:24 | |
| La journée naît toujours mieux que tu glisses dans tes jeux cruels, avant même la café. Felix était là, avec son sourire et ses yeux qui font des marathons de ta peau, à tes yeux, à tes lèvres. Son regard pâle, presque translucide, qui décroche des médailles.Toi non plus, tu ne peux pas résister. T'as envie de dévorer le chaos sans le faire griller, l'avaler cru et saignant, l'avaler noir, en espresso. T'as même pas ;a le forcer, ni l'harceler, ni le droguer. Il est là, son coeur et son corps offerts en sacrifice dans les regards qu'il te lance, qu'il coule sur toi. All you can eat. Sauf que tu sautes pas à deux mains dans le buffet, tu l'observes, le nargue, attend qu'on vienne porter la nourriture à tes lèvres, le fruit qui devrait être défendu, celui qui, foutrait un bordel parfait, ferait peut-être tout éclater dans la magnifique colocation. Et dans la guerre, tu serais couronné. Sauf que c'est trop tôt, que les soldats dorment encore ou sont partis sauver le monde.
Toi, tu pourris un monde déjà dégueulasse, du mieux que tu peux. Cramant les poumons de l'angelot alors que tu l'allumes. La flamme qui danse, vient lécher la bâton de mort, perdu dans sa bouche que tu nargues d'un sourire de la tienne. Et tu la sens, toute l'énergie qu'il réprime, qu'il retient. Le désir. L'interdit qui rajouter l'essence du mal à la recette pour votre catastrophe. Parce que t'es ce qui se rapproche le plus du mec de son amie. Qu'elle est à toi et à personne d'autre. Que t'éclaterais les têtes sans remords, pour elle. Elle est à toi. Rien qu'à toi, mais t'es pas à elle. T'es à personne et tu crois pas un jour que tu pourras appartenir à qui que ce soit, te contenter de qui que ce soit. Y'a personne d'assez, personne de trop, personne de comme toi. Y'en aurait peut-être eu une, sauf qu'elle avait préféré t'éclater contre les murs. Elle avait réussit. À te casser, presque te tuer. Raté. Tu t'étais refait, pire, monstre qui se délectait du malheur des autres comme jouissance. Qui s'affamait devant les lèvres qui se torturaient. Un dernier regard. Celui fatal, celui plus sombre, celui qui incite à vendre sa mère et adorer Satan. Toi.
Dans un souffle perdu, entre deux expirations de fumée, tout éclate en lui, c'est magnifique. Sa main libre se glisse dans tes cheveux et ses lèvres viennent se fondre sur les tiennes, s'y perdre, dans la passion, dans l'excès, dans l'abandon des souffles nicotines qui se mélangent, se dégustent, se digèrent. Ta main abandonne ta clope dans le cendrier, viens prendre la sienne pour en faire de même. Tes deux mains qui glissent sur ses hanches, attrapent ses fesses alors que tu l'attires brusquement à toi, l'assied sur toi pour mieux définir son désir, une main qui remonte jusqu'à sa nuque, le pressant vers le bas, ton torse, la gravité. Tes lèvres qui se font plus féroces contre les siennes, les dents qui se mêlent au baiser, l'envie de les faire rougir, de le détruire, parce qu'il est beau, parce que tu peux et que tes mains le serre déjà trop fort. Tu l'as bel et bien allumé, mais c'est pas qu'un briquet, ni même un feu d'artifice, tu fais des putain de feu de forêts. De celles qui longeront son dos après ton départ. De ceux qui brûlent pendant des mois, de été secs, alors que y'a rien à faire d'autre que de prier les dieux du vent. Il peut prier comme il veut, le diable à prit la place, l'as déjà écorché vivant. Et si t'appuis sur le bas de son dos, pour presser son bassin au tien, pour mieux le sentir, t'es innocent. T'as encore tué personne, même si ta langue viens combattre la sienne et que tu gagnes, parce que tu l'embrasses jusqu'à plus de souffle, jusqu'à ce que tu sentes son ventre vriller, lui voler quelques gémissements pour les mettre dans ta collection. |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (tylix); keep me from you (+18) Ven 21 Juil - 3:24 | |
| Flirting is the sin of the virtuous and the virtue of the sinful ☾ Il te débarrasse de ta drogue en bâton pour t'en offrir une plus forte, plus vivante. T'étouffes un hoquet de surprise quand tu sens ses mains sur tes hanches, sur tes fesses, qui te soulèvent pour te caler contre lui. T'es plus grand d'un coup, ça te fait bizarre, mais tu protestes pas. T'es perdu dans ton nuage de désir, enivré par les délices de ses lèvres sur les tiennes. Ses dents, sa langue, ça te fait perdre la tête et tu t'enfonces encore plus profondément dans ton euphorie. Tu sais qu'il sent à quel point t'as envie de lui. Tu le sais parce qu'il te serre plus fort, qu'il rapproche ton bassin du sien, qu'il te marque de ses griffes possessives, qu'il te fat perdre ton souffle, tes moyens, tes pensées toutes entières. Si c'est pêcher, si c'est au diable que tu te vends, tu t'en fous, parce que c'est trop bon. Et puis, dans un coin de ta tête, y a le beau visage de Nur qui apparaît. Dur retour à la réalité. Tu romps le baiser, t'essayes de reprendre ton souffle, de le repousser, mais il te tient fermement. Fort. Trop fort, peut-être, mais tu t'en fous, parce que tu viens de te souvenir que Tyfy, il est pas libre. « Je devrais pas. » Ouais, je, parce que tu crois que c'est de ta faute. Tu t'arrêtes pas une seule seconde pour te dire que non, c'est pas toi, c'est lui. Que c'est lui qui est avec Nur. Que c'est lui qui devrait être fidèle. Que c'est lui qui, pourtant, t'as séduit en un claquement de doigts. T'y penses pas à tout ça. Tout ce que tu vois, toi, c'est que t'as cédé à la tentation alors que tu devais pas. T'as trahi une de tes amies. Elle te faisait confiance, un peu, elle t'aimait, beaucoup, et si c'est pas le plus gros coup de couteau dans le dos que t'as vu de ta vie, tu sais pas ce que c'est. Tu voudrais bien être égoïste une fois dans ta vie, surtout maintenant, surtout que tu crèves d'envie de lui, de le sentir sur toi, en toi, mais t'y arrives pas. T'es pas programmé pour. Et pourtant, y a ta tête qui se rejette en arrière, ton cou vulnérable qui s'expose, et ton corps qui se tend tout entier à son toucher. Une réaction physique qui répond à aucun de tes codes moraux. Une antithèse qui révèle la complexité de ton être, de tes désirs.
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (tylix); keep me from you (+18) Ven 4 Aoû - 2:48 | |
| C'est pas les astres qui se sont alignés, pas que vous êtes des âmes soeur, alors c'est quoi ? C'est quoi ce goût délicieux sur vos langues, qui font rouler vos ventres et exploser vos envie, de si bon matin. Un truc si fort qu'il n'arrive pas à y résister et tu ne demandes qu'à prendre ses lèvres et l’emmener en enfer. Marquer un nom de plus sur ton tableau de chasse, sous le nom de la 2B ou y'a déjà Nur de tracé avec des coeurs et M. avec des éclairs et des têtes de mort. Celle dont on ne doit pas prononcé le nom. Parce que personne ne sait, surtout pas le doux et innocent Felix. Le médecin qui veut sauver le monde, qui s'oublie et qui, ce matin, pour une fois, s'est choisi. Lui, avant les autres, avant sa meilleure amie. Tu n'es pas peu fier. Et ce n'est pas la clope ni les oeufs qui rendent le baiser délicieux, c'est l'interdit. Pas seulement parce que vous êtes deux gars, mais parce que t'es sensé être la gars de Nur. Sensé. Sans tout les avantages qui viennent avec. Parce que partage son lit depuis trop de soir, lui rouvre des sourires dans ses joues tristes. Parce qu'il t'as vu l'embrasser à en perdre haleine, pour énerver les autres, qui semble croire que c'est pas approprié, pas légitime que Nur soit heureuse, même si c'est avec le diable.
Sa bouche se fait passionnée contre la tienne et ça te fait doucement sourire, ça arrive à t'exciter, de te dire que tu pourrais faire n'importe quoi de lui. Quand tes griffes se resserrent contre lui, qu'il devient tiens, scellant le pacte avec ses lèvres et sa langue qui se perd dans la danse contre la sienne, où vos salives se mélangent en un cocktail explosif à faire rougir les joues. Beaucoup trop tendre, pour le loup que t'es. Le loup qui ne demander qu'à dévorer la petite biche qu'il embrasse. Il est déjà dans ta bouche, presque en entier, ce serait si facile de le dévorer.
Y'a comme un retour à la réalité. Les derniers relents d'instinct de survie qui te font perdre du terrain sur son corps. Sa bouche qui te quittes, sauf que tu ne joues pas honnêtement. Tes lèvres viennent attaquer sa gorge, l'embrasser en douces succions laissant des marques, tes mains qui viennent retrouver son ventre. Et sa gorge qui s'offre de plus belle alors qu'il te dit qu'il ne devrait pas. Ça te fait sourire alors que tes dents viennent marquer de plus belle sa peau, y graver des initiales en baisers. Tes lèvres remontant vers son oreille.
« On fait rien de mal. » Que tu tentes de le persuader avant que tes mains n'aille s'agripper à sa ceinture et l'ouvrir. En attrapant chaque côté pour le tirer jusqu'à sa chambre. Enfin, tu crois que c'est sa chambre. C'est peut-être celle d'Arthur, Medbh, Rhoan. Tu sais plus trop quelle est à qui. Ça a vraiment de l'importance ? Non. Parce que tu l’entraînes à ta suite, ferme la porte et le pousse dans le lit. Que tu prend le dessus, embarquant sur lui. l'embrassant encore pour mieux lui faire tourner la tête, tandis que tu lui retires sa ceinture, lui ouvre son pantalon. Il croyait quand même pas s'en tirer, si ? Et avant sa prochaine plainte, y'a ta main dans son sous-vêtement, autour de lui, remontant en langoureux mouvements pour lui faire perdre la tête et avaler ses gémissements de sa bouche à la tienne, entreouverte. Qu'il n'oublie jamais ça et qu'il doive serrer ses cuisses quand il te recroisera. Tu veux t'insinuer dans ses veines comme un putain de poison, parce que ce matin, il a embrassé la mauvaise personne. Il s'est donné à l'incube et maintenant, c'est trop tard, il est à toi.
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (tylix); keep me from you (+18) Ven 4 Aoû - 17:37 | |
| Flirting is the sin of the virtuous and the virtue of the sinful ☾ Y a ses lèvres et ses dents qui te font défaillir de plaisir, traçant un sillon de possession sur ton cou, de ceux qui durent des jours, qui sont difficiles à camoufler, à expliquer, mais peu importe. C'est trop bon. Y a ses mains sur ton ventre et son corps tellement proche mais tu peux pas, tu penses à Nur, à ta meilleure amie, et tu le freines tu le bloques, tu l'empêches d'approcher plus près. Faut pas faut pas y a ton cerveau qui te hurle ça en boucle mais ton corps il répond pas, il répond plus, le traître t'a lâché pour se complaire dans le pêché dans le plaisir dans l'abandon, enveloppé par la chaleur de Tyfy, tes sens en surchauffe et tes pensées éparpillées sur le carrelage de la cuisine. T'essayes de résister mais la bataille est futile quand le corps a déjà capitulé. « On fait rien de mal. » C'est murmuré à ton oreille, c'est la voix du diable, ou celle de Dieu peut-être, tu sais pas, mais c'est toute l'assurance dont t'avais besoin pour te laisser aller, pour lâcher prise et t'abandonner au plaisir qui course dans tes veines. Tes défenses s'écroulent sans trop de difficultés, consumées par le désir trop longtemps refoulé. Tu fais rien de mal, non. Tu te le répètes comme un mantra, mais au fond de toi, tu sais très bien que si. Si, tu fais quelque chose de mal, tu vas le regretter, tu vas te noyer dans un océan de remords le moment venu mais pour l'instant t'es pas en état de penser. T'obéis seulement à tes pulsions. Tu frémis de hâte quand tu sens ses mains à ta ceinture, la défaire, te traîner loin de cette cuisine, de ce comptoir inconfortable pour t'envoyer sur un lit inconnu. Mais ça, tu le remarques pas, que c'est pas ta chambre, que c'est celle de Rhoan, que vous avez rien à faire là. T'es trop préoccupé par Tyfy qui monte sur toi qui colle son corps au tien qui t'embrasse à t'en faire oublier ton prénom. T'as les mains qui s'agrippent à ses hanches ses épaules qui caressent son dos tu veux tout tout de suite et tu sais pas où t'arrêter, alors tu continues, tu parcoures t'observes tu découvres à l'aveuglette. T'en veux plus, toujours plus, tu gémis contre ses lèvres quand il les écrase contre les tiennes, t'as le souffle coupé quand tu sens sa main s'insinuer dans ton caleçon. Hoquet de surprise, grognement de plaisir étouffé dans sa bouche. « Plus fort Tyfy, plus fort, t'arrête pas putain. » Il te touche il te caresse et t'es déjà tellement proche du précipice Felix, mais tu te retiens, tu veux pas craquer, pas maintenant, parce que c'est un jeu et que Tyfy aussi doit finir dans l'extase la plus totale. T'as la voix rauque les yeux révulsés les pupilles dilatées quand tu les plonges dans les siennes. « Putain Tyfy. Baise-moi. » Parle-moi mal, fais-moi mal, je m'en fous, tant que tu me libères de ce putain de désir.
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (tylix); keep me from you (+18) Dim 13 Aoû - 8:20 | |
| T'es pas avec Nur, tu sais pas si un jour, tu seras avec Nur, ça compte pas. T'as fait pire, tellement, tellement pire. Et tu feras pire encore. Y'a rien qui compte, dans l'enfer où tu le pousses, que son corps qui frémis, couine, qui se tient difficilement sans avoir cette irrépressible envie d'être déchiré, consumé, anéanti. Ça te fait sourire, ce sourire mauvais, que Felix se livre ainsi, sans la même résistance. Ça pourrait t'ennuyer, que ce soit aussi facile, qu'il pleurniche de plaisir comme une fillette, sous toi, sauf que t'arrives à trouver un jeu entre ses cuisses qui s'ouvrent béantes rien que pour toi, tes mains, ton martyr. L'idée naît quelques part où ses mains s'accrochent trop à toi, quelque part où il cherche en grattant, la limite entre vos corps. Quand il t'ordonne de le branler plus fort, de pas t'arrêter. Quand, quelques mouvements plus loin, ses ordres se font supplications qui se perdent dans les aigus de sa voix, contre ton regard trop ténébreux pour son bien, ton sourire de démon.
Tu le lâches, là où il semblait prêt à exploser, déjà. Trop tôt. Alors que tu ne lui avais presque rien donné. Cherche la surprise, la rage, la déception, dans son regard, au coin de sa bouche restée entre-ouverte, n'importe quoi à te mettre sous la dent. « T'as raison, tu devrais pas. » Que tu lui souffles en rattrapant sa ceinture, sauf que c'est pas pour la bouclée. Tu lui retires, tu tires ses mains, un noeuf habile autour de ses poignets qui le met en diagonale dans le lit, avant de l'y attacher. Pas de marques, pas à mentir encore (même si tu devrais pas avoir à mentir), pas de problèmes. « Sauf que tu vas le faire et le refaire, encore, encore, encore, encore. Et encore. » Que tu lui souffles avec ton trop plein d'assurance qui lui jure que tu lui graves ton nom, de l'intérieur, tatoué partout dans ses chaires encore interpénétrées. Ta main qui retourne pour glisser en une caresses, de ses lèvres, à son torse, à son ventre où tes griffes viennent laisser quelques marques dans un sourire tendre que tu relèves vers lui.
Ton autre main qui défait ta propre ceinture, avec laquelle t'aurais pu attacher son autre main, sauf qu'il est beau là, comme ça, les mains en prières pour toi. Pris, Felix, pries, putain. Sauf que c'est toi qui est à genoux, qui s'approche de sa bouche, qui sort ton membre déjà excité par toutes tes conneries. Une main contre sa mâchoire, l'autre qui vient claquer contre sa joue. « Ouvres. » T'as un large sourire, devant le jeux, l'obligation. Ouvres, avales, endures, pleures s'il faut. Sauf qu'il est à toi, et y'a rien qu'il ne puisse faire. S'il ose te faire le moindre mal, tu le laisserais, crevé, attaché à ce lit inconnu. Après avoir lavé la scène de crime et salit des marques d'autres. Pauvre Felix, il avait aucune idée que t'allais foutre sa vie en bordel pour une partie de jambes en l'air. |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (tylix); keep me from you (+18) Dim 3 Sep - 11:01 | |
| Flirting is the sin of the virtuous and the virtue of the sinful ☾ T'as pas été touché comme ça depuis longtemps, depuis River en fait. Un an, une vie, une éternité. Alors forcément, tu te perds dans la chaleur et dans le mouvement des corps, tu perds ta tête tes pensées ton cœur, y a tout qui crame dans le brasier de la passion mais tu t'en fous, tu sacrifies tout pourvu que ça finisse au septième ciel. T'es plus toi-même, tu réagis par instinct par pulsion dans l'abandon le plus total. Mais quand tu lui demandes de te baiser, tout s'écroule. Il se retire s'éloigne, sourire sadique aux lèvres. « T'as raison, tu devrais pas. » Eclat de panique dans tes yeux quand il saisit ta ceinture. Il peut pas te laisser comme ça, tu peux pas te finir tout seul, pas comme ça pas si près du but. Mais il se contente de t'attacher au lit. T'es pas sûr de préférer cette issue. « Sauf que tu vas le faire et le refaire, encore, encore, encore, encore. Et encore. » Son murmure te fait frissonner des pieds à la tête et tu perds les pédales quand il se remet à te caresser à te griffer et ça te fait mal, un peu, tes poignets aussi, ton corps ton cœur tout te fait mal mais tu sais plus vraiment si c'est de la douleur ou du plaisir, ambiguïté assumée du désir. Sa main glisse se referme sur ta mâchoire tandis que l'autre se faufile vers son entrejambe et tu sens ton cœur s'emballer. « Ouvres. » Tu le fais sans protester. Parce que t'en as envie parce qu'il en a envie parce que le désir vous consume. Tu le prends en toi et tu fais glisser ta langue là où tu sais que ça le fera chavirer. Tu te sens submergé par une sensation de pouvoir, de possession, même si t'es en-dessous de lui, même si t'es attaché à un lit inconnu. T'as le sang qui bouillonne dans tes tempes dans tes veines mais tu continues, t'y mets même les dents, délicatement, parce que tu sais être ni méchant ni violent et que t'as peur des représailles. Un peu.
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (tylix); keep me from you (+18) Jeu 9 Nov - 7:34 | |
| Il est trop sage, trop doux pour toi. Une rose que t'as coupée du jardin et lancée dans un lit. Une rose qui ne va pas simplement perdre chaque putain de pétales. Ce serait trop simple. Elles seront broyées contre les draps,y laissant leurs couleurs, leurs sangs, les pétales. Ça te fait doucement rire, comme il est obéissant, comme il ouvre la bouche, comme il te prendre et tente de se donner à toi, avec sa langue, alors que c'est toi qui contrôle tout, la profondeur de toi, dans sa gorge, ta main qui en caresse la peau pâle, qui pourrait serrer, qui serre un peu, presse un peu sa nuque, tire ses cheveux quand ses dents s'en mêlent, que tu le ramènes à l'ordre, te retirant brusquement du fond de sa gorge en tirant sa tête vers l'arrière. « Tu fais quoi, avec tes putains de dents, hein ? » Que tu grognes en serrant sa mâchoire de ta main, avant qu'une autre claque ne vienne sévir sur ta joue et tu ris doucement, ton regard dans la sien. « Tu veux que j't'abandonne ici, peut-être ? » Que tu lui proposes, le regard noir, avant de relâcher sa mâchoire. Te relever, mais pas pour partir. Tu arraches le pantalon descendu à ses genoux, le sortant de ses jambes pour le laisser choir au sol. Tes ongles qui glissent sur son torse, qui marquent doucement tes initiales sur son ventre sans que ton regard ne le lâche. « Tu sais ce qu'on leur fait, aux sales chiens qui mordent ? » Que tu lui demandes ta main quittant les marques rougies pour remonter vers ses lèvres en une caresse. Caresse avant que ta main libre attrape le rebord de son t-shirt, ton doigt s’immisçant dans un petit trou, tirant dessus, fort, jusqu'à ce que les coutures cèdent, que t'en arrache un morceau, de quoi faire le tour de sa bouche et le bâillonner derrière, laissant son haut en ruines. De quoi faire qu'il ne te morde plus. Et t'attrapes ses hanches, le retourne dans le lit, ses poignets et ses bras qui se tordent sous le tour. Repoussant ses genoux pour t'offrir sa croupe. Approchant ton membre encore trempé de sa salive pour le glisser contre lui sans pour autant le prendre. « Allez, supplie-moi, maintenant. » Que tu rigoles doucement, tes mains tenant fermement ses hanches tandis que tu t'amuses beaucoup trop pour son bien, à ses dépends.
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (tylix); keep me from you (+18) Ven 17 Nov - 11:01 | |
| Flirting is the sin of the virtuous and the virtue of the sinful ☾ T'aurais jamais dû faire ça. La gifle claque sur ta joue résonne dans ta tête fait bourdonner tes oreilles. Une vague d'humiliation te submerge et tu te mords la langue pour t'empêcher de pleurer de douleur de honte de dégoût. La chute est terrible. Qu'est-ce qui t'a pris de faire ça ? Qu'est-ce qui t'as pris de céder à ses avances à tes pulsions ? Le goût métallique du sang envahi ta bouche et t'éclaircis les idées, mais t'as pas le temps de protester que déjà Tyfy a fait valser ton jean et s'amuse à tracer ses initiales avec ses ongles sur la peau sensible de ton ventre. Ta peau blanche marque facilement, et tu vois les lettres ressortir comme une marque au fer rouge. T'as envie de vomir. Toute trace de désir et d'excitation a disparu, remplacée par l'envie de déguerpir d'oublier de plus en parler. T'as fait une erreur et tu la regrettes du fond de tes tripes. Mais t'arrives pas à dire non. T'arrives pas à te débattre. T'es tétanisé. T'as peur. Ses doigts sur tes lèvres te coupent le souffle t'empêchent de respirer te rendent claustrophobe. Tu veux tout arrêter. Tu dois tout arrêter. Avant qu'il soit... Mais il est déjà trop tard. Tu te retrouves baillonné retourné sur le ventre comme un poisson hors de l'eau, les poignets tordus le corps déformé, t'as mal et tu sais plus comment faire pour tout arrêter, t'as peur t'as peur t'as peur. Tu sens ton cœur qui s'emballe ta respiration qui s'accélère. T'arrives pas à te soutirer au poids de son corps sur le tien. « Allez, supplie-moi, maintenant. » Tu peux pas, tu peux pas parler tu peux pas respirer. « Arrête. Arrête Tyfy, j't'en supplie. J'veux pas, j'veux plus » que tu murmures comme un mantra, sans même savoir s'il l'entendra, ce dernier cri de détresse.
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: (tylix); keep me from you (+18) Mar 26 Déc - 8:31 | |
| Il a fait sa petite chaudasse et il a exactement ce qu'il a demandé. Et toi, aucun remord, parce que dans les faits, tu ne dois rien à personne. Il t'avait demandé plus fort, il t'avait dit de pas arrêté, chouiné comme une petite garce pour que tu le baises. Et c'était ce que t'allais faire. Bien attaché au lit de Rhoan et bâillonné alors que tu rigolais en lui demandant de te supplier. Et c'est bien ce qu'il faisait. Tu le voyais dans son dos qui se tordait et les liens qui rougissaient ses poignets quand il te suppliais, comment tu l'avais tordu et comment tu lui faisais mal. Petit con. Tu savais ce qu'il se passait avec une tapette comme celle que t'avais sous les doigts. Tu t'arrêtais, dévoré par l'envie de le massacrer, sauf que ce n'était pas bien fin. Parce qu'il n'était pas un gars comme ça, attrapé dans la rue, que tu ne reverrais jamais, non, c'était la petite garce de la colocation. Et t'avais bien peur qu'il ne ferme pas sa putain de petite gueule de con. Tu traçais sa colonne vertébrale de baiser en cherchant le moyen le plus fin. Tu le retournais dans le bon sens, desserrant ses poignets tordus glissant tes doigts derrière sa tête pour retirer le bâillon et le remplacer par ta bouche. Une main dans son cou, l'autre sur son ventre. Doux agneau qui venait le surplomber.
« Ça va pas ? »
Que tu lui souffles, tes doigts dans ses cheveux et contre ses lèvres comme si ça n'avait été qu'un jeu qui était allé trop loin, qui avait mal tourné. Qu'une petite frousse. C'est oublié, on le dit pas à maman, hein ? Parce que dans les faits, il s'est rien passé, tu l'as attaché, il a fait la feluette et tu l'as détaché. Il reste ses poignets, sauf qu'il a pas besoin d'alerter tout le voisinage pour que tu le détaches. Au pire, tu t'es bien amusé quand même, de sa peur, son petit désir de con qu'il savait mal contrôlé. Il t’emmerde déjà, la petite bête. Fallait bien trouver de quoi agrémenter le tout, mais monsieur avait eut peur, hein ? Il aurait plus peur que ça si t'avais fracassé son dos ou sa poitrine, hein ? Petite nature. Tu riais doucement, souriait en caressant sa joue.
« Tu m'as dit d'y aller plus fort, j'pensais que c'était ce que tu voulais. »
Que tu lui souffles, ton corps échoué contre le sien dans l'horreur de la mièvrerie pour laquelle le gamin semble vivre, où tu ne trouves aucuns plaisir. Du moins pas encore, pas avec lui. Tu ne savais pas que, toi aussi, un jour, tu pourrais être aussi pathétique que lui et le reste de cette coloc de merde. Nur était bien mal tombée entre les feluettes et les casses-couilles. Vivement qu'elle déménage. |
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| Sujet: Re: (tylix); keep me from you (+18) | |
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| | | | (tylix); keep me from you (+18) | |
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