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you weigh me down (ryfy)
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☽ ☾
Sujet: you weigh me down (ryfy)
Jeu 9 Nov - 9:51
you know, you know, you weigh me down.
Give me a drug and I'll take it, watching you sharpen knives. You give me Hell but I'll make it. I've still got one good eye.
♚♛
C'était difficile de choisir la préférée. Une proie qui surpassait les autres, un chouchou, un jouet fétiche. Trop différents, trop satisfaisant à trop de niveaux qui ne pouvaient s'égaler. Y'avait pourtant des proies qui restaient, comme les souris attrapées par les chats. De celles qu'on ne veut pas tuer tout de suite, avec qui on veut jouer, avant de les bouffer. Jeux sadiques où le plaisir se tire de leur douleur. Et chez-lui, c'était pire. Son mal était rageur, vénéneux, radioactif, et t'adorais ça. Jusqu'à t'en brûler les doigts, quand tu l'avais suivis, provoqué, que t'aurais pu y rester entre ses poings qui ne se lassaient pas de ta chaire sanglante. Et tes rires, ta voix qui l'encourageais, encore, encore mon amour, ma folie. Même lorsque tu ne voyais plus que du rouge, dans tes yeux, dans ta bouche, de l'amour qui coulait partout sur toi, dont il te baignait, ton sang de sale terroriste sur ses jolis mains blanches et rouges, le pacte scellé, de ses plaies aux tiennes, la rage partagée, la promesse que tu ne le laisserais plus. Comme une douce obsession, de celle dont le temps te donnait désormais loisir maintenant que la fausse reine des enfers avait cru se barrer une nouvelle fois avec ton coeur. Nice
fucking
try. Ça faisait un moment que tu l'avais massacré, noyé toi-même. Ton amour se dessinait désormais sur les peaux comme une plaie qui ne guérit pas. Qui ne lâche pas. Une jolie gale que tu viens gratter alors qu'elle allait guérir. Des épines vaudou qu'on ne retire jamais.
Et lui, vous, une étincelle, un clin d’œil, un incendie difficile à ignorer. Tes doigts dans ses entrailles, à fouiller, trouver les bêtes, jusqu'à l'explosion, qu'il te traite de terroriste pour quelque chose.
C'est lequel, le nerf qui fait le plus mal, quand je presse dessus, quand je le tord, bien ?
Son dos, que tu suivais dans les rues, d'assez loin. Le laissant t'entraîner dans la nuit, dans sa tanière de nazi, peut-être. C'est une fête perdue, creux, dans les intestins de Savannah qu'il vous dessine. Et tu sais pas trop, tu comprends pas trop ce qu'il fait là, pourquoi il vient se perdre ici, au milieu des corps qui ondulent en transes et qui n'ont plus la moindre honte d'être eux. Il est l'intrus dans le rave, celui aux épaules trop tendues, courbé, prêt à la guerre, comme toujours. Et tu ne peux pas t'empêcher de trouver ça beau, le guerrier qui se perd chez les zombis qui bougent au rythme de la drogue qui coule dans leurs sangs bouillant. Celui qui pulse, de partout. Quand il s'arrête et que tu continue d'avancer doucement. Y'a tes yeux qui se perdent sur son crâne rasé. Un bon coup, derrière, tu pourrais l'ouvrir, voir à l'intérieur, ce qu'il fait là, ce qu'il cherche chez les damnés. Ce que tu ne donnerais pas, pour l'ouvrir, savoir ce qu'il y avait à l'intérieur de lui, de quoi il était fait, d'où il était brisé. Comment le réparer, comment le faire dérailler. Pas effrayé le moins du monde, ta fascination était malsaine, ton audace, suicidaire.
Parce que tu retrouvais son dos, l'envahissant. Une main se glissant sur son ventre, sous son t-shirt, remontant sur son ventre, agrippant la peau trop ferme. Les ongles qui viennent marquer les terres ennemies à envahir. Que les marques restes, quand toi, tu seras passé. Tes lèvres sur sa nuque, un baiser, une morsure et tout ce que tu sentais dans les fractions de secondes avant le carambolage. La surprise sur sa peau, sous la douceur de tes lèvres, puis les frissons d'un contact qui n'avait pas lieu d'être lorsque ta langue comptait les minuscules monts de chairs qui se traçaient en relief sur la géographie de sa peau que tu conquérais sans gêne, l'espace de quelques micro secondes où son corps cédait à la tendresse, à l’inquisition, la victoire de la succion exercée contre sa peau fragile , avant que le contrôle ne reprenne le dessus, que sa nuque se tende de nouveau, devienne du bois, du béton, les nerfs qui se bandent, comme tout son corps, ses bras, ses poings, prêts à aller retrouver ta gueule, et tu l'attendais. Viens bébé. Qu'il te brûle, qu'il te frappe, te tabasse, t’assassine, comme si ça allait changer quelque chose, comme si tu ne souriais pas contre sa nuque, en le serrant contre toi. Comme si te tuer arrangerait quoi que ce soit, ne te donnerait pas raison.
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