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| I feel a crash coming (Rholetto) | |
| Auteur | Message |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: I feel a crash coming (Rholetto) Mar 5 Sep - 23:26 | |
| Il a les doigts qui tapotent contre la table, machinalement, un rythme qui évoque le Boléro de Ravel et il a beau fermer les yeux pour tenter de se calmer, il n’y arrive pas. Son cœur bat à toute allure, il s’agite sur sa chaise, en soupirant toutes les trois secondes, stressé comme s’il était sur le point de passer un examen oral. Et c’est peut-être pire que ça. Présenter Otto à Rhoan, c’est un peu présenter son petit copain à sa famille. Rhoan est un peu la seule famille qu’il a, le seul qui ne l’a pas lâché en cours de route, le seul qui fait toujours pilier dans sa vie, toujours là pour lui quand il le demande. Peadar a plus l’attitude d’un père, mais Peadar connaît déjà Otto et Lenny a bien compris qu’il ne le ferait pas changer d’avis à son sujet. Il renifle un peu, secoue la tête pour chasser les idées tristes. Non, il n’y a aucune raison pour que Rhoan déteste Otto, tout ira bien. Il regarde l’écran de son téléphone un moment, s’attendant à voir un message apparaître pour lui dire que la rencontre est annulée, qu’ils ne peuvent pas venir. Peut-être que c’est trop tôt, peut-être qu’ils ne devraient jamais se rencontrer, vu comme Rhoan est protecteur avec lui. Il grimace à cette pensée, et si Otto disait quelque chose d’un peu étrange, comme il en a le secret, que Rhoan le prenait mal et le tabassait ? Il faut qu’il arrête de penser au pire, toujours. Il ferme à nouveau les yeux, inspire, expire, range le téléphone dans sa poche.
Le café dans lequel il s’est installé est calme, le serveur sifflote tranquillement en lui apportant la carte et le soleil brille dehors. Il ne voit pas comment ça pourrait mal se passer. Tout autour de lui n’augure que du bon, et il faut qu’il y croie. S’il est défaitiste, ça se passera forcément mal. Alors il doit se dire que tout ira bien. Il tente de s’en convaincre, en vérifiant l’heure à l’horloge murale. Ils sont un peu en retard, tous les deux. Ça leur fait un point commun, même si l’attente le tue un peu plus à chaque minute qui s’écoule. Il a déjà dû dire deux fois qu’il attendait quelqu’un au serveur, et c’est quelque chose qu’il n’aime pas faire, ça l’embarrasse et ça le fait rougir inutilement. |
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comme ma bite ▹ posts envoyés : 550 ▹ points : 15 ▹ pseudo : TheWeirdBoy ▹ crédits : miserunt, baalsamine ▹ avatar : Art Gurianov ▹ signe particulier : Une jolie ceinture composée de tête de poupées décapité et un gode bleu accroché à cette dite ceinture.
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| Sujet: Re: I feel a crash coming (Rholetto) Lun 11 Sep - 14:37 | |
| Lenny lui a demandé de venir, Lenny veut lui présenter une personne très importante de sa vie... En clair, Lenny veut lui présenter l'équivalent de sa famille... Donc oui, Otto il a la boule au ventre ! Tellement que pour une fois il a vraiment pris mille ans à se préparer. Car si Otto peut donner l'air de faire très attention à son apparence, ce n'est pas réellement le cas. Il a bien entendu choisi avec attention chacune des pièces se trouvant dans son armoire mas du reste il prend au hasard ca ril sait que dans tous les cas il choquera. Mais là... est-ce qu'il veut vraiment choquer ? Est-ce qu'il doit se présenter avec ses tenues excentrique comme il le ferait normalement ou alors s'habiller comme il faut, le genre présentable qu'il adopte quand il doit aller à l'université ou faire plaisir à papa et maman. En gros doit-il se présenter comme étant lui à l'intérieur ou lui à l'extérieur, en mode bien ? Il ne sait pas... il ne veut pas tout faire foirer... il veut pas décevoir Lenny et ça le travaille comme jamais.
Du coup Otto il n'a pas vu le temps passer... et à ce rythme il va carrément arriver en retard !Alors il fait ce qu'il peut, bas résilles, short, t-shirt imprimé métal et, car il ne peut pas s'en empêcher, sa ceinture ! Bien que pour le bien de Lenny il a décidé de toute de même en décrocher son si précieux Lulu, fonçant alors pour essayer d'arriver au lieu de rendez vous sans trop trop de retard. Et il fonce, il fonce Otto ! Manquant de se faire renverser de bien trop nombreuses fois et brisant ses propres efforts pour être présentable en finissant par arriver au petit café, ceci totalement essoufflé et en nage Il passe la porte, regarde partout autours de lui à la recherche de sa si précieuse tête blonde et soupire de soulagement en le voyant apparaître et, en plus de ça, encore seul ! C'est comme un poids qui s'envole de ses épaules, finalement il ne fera pas la mauvaise impression en arrivant le dernier. Alors il sourit, tente de reprendre un peu son souffle avant d'avancer vers l'homme de sa vie en titubant légèrement après l'effort de vitesse qu'il a accomplit.
Il s'affale alors sur lui, passant un bras par dessus ses épaules et lui tourne le visage de son autre main afin de l'embrasser avec tout l'amour qu'il provoque en lui. Il le regarde alors, tout souriant et tout fatigué, se mordant la lèvre aussi avant de dire « Tu m'as manqué. Et t'as vu ? Je suis quasi à l'heure ! » il s'installe alors sur le siège en face, s'affalant totalement et profitant qu'ils ne soit que tous les deux pour juste se lâcher avant de devoir se tenir de manière un peu plus respectable et il halète toujours Otto. Il regarde alors son blond, lui attrape la main qu'il caresse en faisant tourner son pouce sur sa peau d'albatre et il demande « ça va ? Je suis le premier ? Il est pas aux toilettes ou autre ? Je suis désolé... j'étais tellement stressé... j'ai pris plus de temps à me préparer que prévu. Au final je me suis retrouvé à courir et pouf ! Otto épouvantail, hahaha ! » En vrai il est encore très stressé Otto, son cœur bat à mille à l'heure et il sait que ce n'est pas à cause de l'effort de vitesse qu'il a effectué. Et notamment il espère, là, de suite, ne pas voir la honte se dessiner sur le visage de l'homme qu'il aime plus que tout au monde. Il sait juste... pas comment faire pour être parfait. |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: I feel a crash coming (Rholetto) Mer 13 Sep - 10:09 | |
| Ça lui plaît, à Rhoan, que Lenny veuille lui présenter son copain. Il le dira jamais, il préfère se moquer et le traiter de fragile, comme la plupart du temps, mais la vérité c’est que Lenny c’est comme son petit frère, ou pire encore, son gosse pour qui il défoncerait tout. Évidemment, il le sait, Lenny n’a pas besoin de sa bénédiction –et il n’en aurait pas la prétention. Mais il a un mauvais pressentiment alors qu’il marche au pas de course vers le café, la capuche vissée sur la tête. Putain, il pleut et en plus il est en retard. Y’a les mots de Lenny qui tournent dans sa tête, et il sait qu’à son âge lui aussi a été amoureux, et il s’est bien fait baiser –dans tous les sens du terme. On ne peut pas en vouloir à Rhoan d’être un peu méfiant, surtout quand il a défendu Lenny pendant des années contre vents et marées. Mais il tente d’être positif, lui qui d’habitude n’est pas vraiment optimiste quant aux humains en général. Tout le monde part toujours et il l’a appris à ses dépens. Il voudrait juste éviter à Lenny d’avoir le cœur brisé. Quand il entre dans le café, il ne voit personne, mais peut-être qu’il ne fait pas vraiment attention. Ce n’est qu’une fois au comptoir qu’il scrute la salle à la recherche d’une tête blonde –sûrement deux, car il est sacrément à la bourre. Mais les stars sont toujours à l’heure il paraît, du moins c’est ce qu’il leur dira. La serveuse lui passe son café –noir comme son âme (c’est faux mais il aime bien faire le mec ténébreux), il la remercie d’un clin d’œil. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il tourne la tête pour apercevoir Lenny en face de lui, il lui fait un signe de la main. Jusque-là tout va bien. Mais quand le mec en face de lui tourne la tête, et que Rhoan le reconnaît, il manque de s’étouffer avec son café. Tout fini recraché sur le comptoir, sur le sol, sur ses pompes. Merde. Et il sent que ce n’est même pas le plus gênant. Il se confond en excuses auprès de la serveuse –there goes son attitude de bad boy ténébreux, c’est sûrement mort pour pécho, et quand on lui sert un nouveau café il faut bien qu’il avance jusqu’aux portes de l’enfer. Heureusement, Rhoan a toujours été doué pour cacher ses émotions –simplement parce que la plupart du temps, il n’en a pas. Mais là, elles se bousculent toutes. La colère, l’inquiétude, les souvenirs d’un corps nu contre le sien, et surtout la gêne, une incroyable gêne. Quand il s’assoit à côté de Lenny, il voit que le visage de l’autre type est rouge aussi. Putain, il ne connaît même pas son nom. Il n’a même pas pensé à lui demander, l’autre fois. Quel connard il est. « Hm. Désolé pour cet incident, le café était trop chaud, j’ai pas fait attention. » Et l’air de rien, il tend la main à… Au copain de Lenny. Avec qui il a couché. Bordel de merde. « Salut enchanté moi c’est Rhoan. J’espère que t’es prêt à passer l’épreuve du feu. » Au moins il peut être sûr qu’au lit, Lenny n’aura pas à se plaindre. Putain mais Rhoan qu’est-ce que tu racontes ????
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: I feel a crash coming (Rholetto) Ven 15 Sep - 19:06 | |
| C’est Otto qui débarque en premier. Tant mieux, au moins Rhoan pourra pas lui reprocher d’être en retard. Y’a son cœur qui bat trop fort, quand il le voit, comme s’il attendait depuis cent ans, comme s’il avait été seul pendant trop longtemps. Puis il remarque la tenue d’Otto et fronce les sourcils une seconde. Bon, c’est certainement pas ce que lui aurait choisi, mais il finit par sourire quand même, presque inconsciemment, lorsqu’il s’approche pour l’embrasser, à bout de souffle. Lenny répond au baiser, se laisse un peu calmer comme ça, y’a pas de raison, Rhoan verra bien qu’ils sont amoureux. Ils sont amoureux, pas vrai ? Lui oui, en tout cas, même s’il a des doutes depuis qu’il en a parlé à Peadar, et il s’en veut de penser que peut-être Otto ne l’aime pas convenablement. C’est injuste, mais en même temps Lenny se demande s’il est bien digne de cet amour, et si c’est vraiment possible que quelqu’un l’aime. Otto s’assied en face de lui et Lenny abandonne sa main dans la sienne, joue tendrement avec ses doigts, distraitement, en scrutant la porte du café. Il n’est toujours pas prêt, il le sent à son cœur qui fait n’importe quoi, et ses oreilles un peu bouchées. « Hm ? », il fait, tout en réalisant qu’il n’a pas très bien écouté. Il repasse les paroles d’Otto dans sa tête, répond avec un temps de retard, incapable de cacher son anxiété quand il le regarde en grimaçant. « Euh, non, pardon, il va arriver. Tu es beau quand même, ne t’en fais pas. » Et là, il ne sait pas trop s’il s’adresse à Otto ou à lui-même, en recommençant à fixer ostensiblement la porte.
Puis Rhoan arrive. Rhoan arrive et Lenny constate qu’il pleut dehors, à présent, son bon présage de beau temps envolé. Rhoan arrive et il les voit même pas, ou alors il veut commander son café au bar, Lenny ne sait pas, toujours est-il qu’il lui fait signe quand il se retourne, Rhoan lui répond de la main. Et crache son café lorsqu’Otto tourne la tête vers lui. Lenny fait de son mieux pour ne pas être parano. Ce n’est rien, ce n’est rien, c’était juste trop chaud, c’est tout, mais il faudrait être aveugle pour ne pas voir l’expression qu’a eue Otto, quand il a vu Rhoan. Ils se connaissent, ou ils se détestent au premier regard ? Non. Il se fait des idées, il n’a rien vu, tout va bien. Rhoan prend place à côté de lui et Lenny écarte un peu sa main de celle d’Otto, comme par pudeur. Il dit que le café était trop chaud. Tout va bien. Tout va bien. Rhoan se présente et Lenny sourit légèrement, à Rhoan, puis à son petit copain, pour faire le lien entre les deux, l’air de les supplier de s’entendre. « On était en foyer ensemble, c’est un peu, euh, un grand frère », il chuchote à l’intention d’Otto qui semble toujours rouge et sans voix, alors il prend les devants. « Rhoan, voici Otto. » Et il serre à nouveau la main d’Otto, la secouant imperceptiblement dans l’espoir de le réveiller, en observant tour à tour Rhoan et Otto, soucieux, avant de jeter le pavé dans la mare : « Vous vous êtes déjà rencontrés ou ? » Si oui, il espère que ça s’était bien passé. Que Rhoan a pas déjà défoncé la gueule d’Otto auparavant. Manquerait plus que ça. |
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| Sujet: Re: I feel a crash coming (Rholetto) Mar 19 Sep - 0:23 | |
| Enfin... enfin il est arrivé ! Il est content Otto. Et en plus le temps se gatte, c'est qu'il l'a vraiment échappé belle le Otto et ceci en faisant à peine attendre Lenny ou du moins il espère vraiment qu'il n'a pas trop attendu. Mais le voir... le voir lui ravi tellement le cœur ! Son bel ange blond... car bien sûr il y a le stress de devoir rencontrer celui qui est quasiment son frère qui le prend au trip Otto, mais maintenant qu'il est à côté de lui... c'est comme si une douce chaleur venait envahir son corps pour calmer toutes ses craintes et ses problèmes. Cela dit... ça ne l'empêche pas de voir le petit froncement de sourcil quand son homme le scrute... et d'un coup il la sent cette boule qui revient dans son ventre... Lenny a honte... bien sûr que Lenny a honte ! Comment ne pas avoir honte ? Il a prit tellement l'habitude de faire absolument n'importe quoi qu'il ne sait plus être normal et maintenant il fait honte à Lenny... mais il essaye de chasser cette pensée, chasser cette angoisse qui monte et lui prend à la gorge pour à la place aller l'embrasser et ainsi faire revenir cette douce chaleur... cette douce chaleur... cette douce chaleur ! Bref, il essaye de reprendre son calme quoi et tenir la main de celui qu'il aime plus que Barbie aime Ken (l'a connasse l'a plaqué à un moment ! Otto lui n'y compte pas!) l'aide beaucoup.
En tout cas Lenny il semble ailleurs ! Il est là, il le regarde, mais en même temps il ne l'écoute pas vraiment. Il se doute bien Otto que cela ne doit pas être facile, c'est comme présenter son copain à ses parents pour lui et Otto sait que présenter Lenny à ses parents, malgré qu'il soit parfait, le ferait sans douter sueur comme jamais sous l'effet du stress avant de finir par tomber dans les vappes. Enfin au moins Otto se rassure, il est réellement le premier. Son cœur rate un battement aussi, mais pas en bien quand il lui dit qu'il est beau quand même... héhéhé... il a envie de lâcher un rire nerveux, sentant encore son angoisse d'être trop honteux pour être présentable remonter et il double la vitesse à laquelle son pouce tourne sur la peau douce du blond afin de ne pas prendre la fuite en larmes. Non pas que Lenny lui donne envie de pleurer, hein ? Juste le stress qui lui donne l'impression qu'il va imploser ! Mais il doit tenir... il doit tenir car il aime Lenny, car il veut le montrer, car il veut passer par chaque étape pour être définitivement lié au blond, pour sentir que eux deux... ça ne pourra jamais s'effondrer ! Après tout que pourrait-il réellement arriver de si grave ? C'est quelqu'un de jeune en plus, plus facile de sympathiser qu'avec un véritable parent plus âgé et au pire quoi ?
Et bien le pire... il porte le nom de Rhoan Storm... Il a tout envisagé Otto, tout envisagé sauf ce qui allait lui tomber sur la tête à cet instant précis... Car quand « l'ami » de Lenny a fait son apparition, quand Otto l'a reconnu... il s'est littéralement figé... arrêtant tout mouvement, toute respiration tandis que, d'un coup, il est devenu pâle comme un cadavre. Catastrophe ! Là c'est fini la douce chaleur, aux oubliette la douce chaleur... l'angoisse revient et le submerge carrément, tel un ras de marré le mettant face à toutes ses fautes, ses erreurs et son imperfection. Il ne sent même pas la main de Lenny qui le secoue subtilement pour le faire revenir à la réalité tandis qu'il change à présent de couleur pour devenir rouge et en sueur, comme ci il faisait cinq milles degrés. Puis d'un coup il y a cet éclat de rire ! Le siens, créé par le nervosité. Puis sa respiration qui s'emballe, l'obligeant à se tenir la poitrine de sa main libre, riant de nouveau puis reperdant le contrôle de sa respiration. Il fait une crise de panique Otto... une putain de crise de panique ! Comme quand il avait douze ans et qu'il était pas adapté à la vie dans le monde extérieur. Il a même pas la force de jouer la comédie, il ne veut surtout pas jouer la comédie car il sait que c'est comme ça que ça devient toujours pire dans les films, alors il se tourne vers Lenny, le regard terrifié et la voix un peu trop paniqué « S'il te plait Lenny, m'en veux pas ! J'ai couché avec lui ! Mais... mais... c'était avant je te jure, juste avant qu'on soit ensemble. » Un juste de trop... il se mord la lèvre, il panique de plus en plus et il sent son corps bouillir et sa main devenir moite « Je... Je... je savais pas que vous étiez liés. J'aurais su je t'en aurais parlé avant ! » C'est rien... c'est rien... c'était avant... Sauf qu'il le sait, aucune bonne relation ne commence en mode : Hey, je te présente mon frère ! Ah oui je le connais, on a couché ensembles ! |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: I feel a crash coming (Rholetto) Jeu 28 Sep - 17:12 | |
| C’est pile quand il pense que ça ne pourra pas être pire que Rhoan découvre qu’il se trompe. En plus ça arrive souvent chez lui, il pourrait prendre ça comme une leçon de vie, mais il préfère ruminer et recommencer à tout foirer. Quand Lennye le présente comme son grand frère, il ne peut pas s’empêcher d’être un peu fier. Il n’a jamais eu de vraie famille, Rhoan, à part sa mère qu’il a laissé, et Elliot qui l’a laissé. Donc ça lui fait quelque chose tout au fond du cœur qu’il s’obstine à recouvrir de pierres. L’instant d’après, il a tout oublié, la fierté et toutes ses émotions contraires parce que Lenny doute de leur rencontre et que, si Rhoan ment très bien d’habitude, il n’y arrive pas –pas maintenant et pas à lui. « Euh… » Le voilà qui bégaye et c’est un jour à marquer d’une pierre blanche, il ne le fait que rarement –et il se rend compte à ce moment-là que la dernière fois qu’il a bégayé, c’était sûrement quand Otto a commencé à le draguer, ça ne l’aide pas vraiment à oublier. La seule chose qui le rassure, c’est que le gamin en face de lui a l’air tout aussi gêné, voir plus. Au moins Rhoan est incapable de rougir. L’autre ressemble à un bouquet de coquelicots. il essaye d’inventer un mensonge dans sa tête, mais tout est flou et confus, maintenant il flippe. Ça n’arrive jamais avec Rhoan. Ja-mais. Mais il faut croire que quand il s’agit de Lenny c’est un peu différent. Alors il cherche des scénarios, mais il se sent incapable de mentir. Et quand Otto –c’est donc ça son nom ? Aussi étrange que lui- se met à rire, lui il hausse les sourcils. Y’a vraiment rien de drôle merde. Bon, respire Rhoan, respire. Mais il se rend compte que c’est nerveux quand il observe celui d’en face et qu’il a envie de rentrer sous terre encore une fois. Quand Otto lui avoue tout, il ne sait même pas s’il est soulagé ou si ça a tout empiré. Peut être soulagé puisque c’était avant qu’ils soient ensemble. Il préfère ça. Si Otto avait trompé Lenny avec lui, il lui aurait cassé la gueule. Il se racle la gorge et fixe son café. Il a l’air malin maintenant. « Euh… Ouais. » Qu’est-ce qu’il y a à dire de plus ? « J’te jure Lenny je savais pas hein. Et lui non plus enfin on a pas vraiment parlé de toi. On a pas vraiment parlé… Tout court… En fait. » IL PANIQUE. S’armant de sa fidèle cuillère, Rhoan remue son café, à défaut de partir en courant. Parce qu’il n’a plus trop envie de rester maintenant. « Hrm. Bref. » |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: I feel a crash coming (Rholetto) Lun 2 Oct - 22:02 | |
| C’est à partir du rire d’Otto que Lenny commence à vraiment s’affoler, que son cœur s’emballe et qu’il devient livide, littéralement blanc comme un linge. Peut-être qu’il va faire une crise cardiaque, finis les problèmes. Mais il est trop jeune pour ça, et ses yeux oscillent entre Otto et Rhoan, alors qu’il les supplie mentalement d’arrêter de faire durer le suspense. C’est quoi, cette histoire ? Qu’est-ce qu’il y a bien pu avoir entre eux pour qu’ils aient l’air si mal à l’aise ? Pourquoi Rhoan bégaye, semble hésiter ? Il ne l’a jamais vu comme ça. D’habitude, Rhoan est confiant sur tout, c’est Lenny qui se prend la tête et stresse pour la moindre chose, et Rhoan c’est le roc sur lequel il peut s’appuyer en cas de problèmes. Et Otto qui est tellement rouge qu’on dirait qu’il va imploser, et ce rire nerveux qui angoisserait n’importe qui. Pourquoi faut-il que les deux personnes les plus importantes de sa vie se connaissent déjà et pas de façon inoffensive ? Pourquoi c’est toujours le bordel autour de lui ? Puis, la sentence tombe, c’est Otto qui déballe tout le premier, la panique qui étrangle sa voix. Il a un peu l’impression qu’il vient de pousser sur le bouton mute de la télécommande, les lèvres d’Otto qui continuent de bouger mais il n’entend plus rien, celles de Rhoan qui s’y mettent aussi et les yeux de Lenny qui ne savent plus trop où ils doivent regarder. Il n’entend que sa respiration, trop forte, trop dense contre ses tympans, ça fait presque mal, ça lui donne envie de pleurer. Encore pleurer, toujours pleurer. Y’a ses lèvres qui tremblent et il bat trop des cils, comme s’il pouvait produire assez d’air de cette façon pour sécher les larmes qui menacent d’envahir son visage. Il ne sait même pas pourquoi ça le rend si malheureux. Pourquoi il prend ça à cœur. Il imagine que ce sont des choses qui arrivent, que la vie est parfois un peu mal faite et que les coïncidences sont maladroites, mais ce n’est pas la faute d’Otto, ni de Rhoan. Ce n’est la faute de personne, c’est la faute à pas d’chance, comme on dit. Pourtant il a quand même envie de pleurer, parce qu’il se dit qu’Otto a déjà couché avec deux de ses amis, peut-être plus, qu’Ariel lui en a voulu pour ça et qu’il ne veut pas perdre Rhoan, il se dit que Peadar avait peut-être raison, qu’Otto et lui ne sont pas faits pour être ensemble, y’a qu’à voir comment la vie s’acharne à tenter de les séparer. Il voulait vraiment que ça se passe bien. Il voulait vraiment, vraiment, vraiment que ça se passe bien, qu’ils puissent s’entendre et rire ensemble, pas qu’ils se soient connus bibliquement avant, et il ne sait même pas dans quelles circonstances. Il a envie de savoir et il ne veut pas savoir en même temps, est-ce qu’au moins ils s’aiment bien ? Et puis il y a lui, lui qui rougit et fuit dès que ça risque de tourner au déshabillage, et il se demande comment il peut rivaliser avec quelqu’un qui a toute l’assurance et l’expérience de Rhoan, comment il est censé faire, comment il pourrait ne pas se comparer, maintenant qu’il sait ça ? Même seulement se poser la question, est-ce que t’as préféré avec lui ? Evidemment qu’il a préféré, c’est pas un puceau coincé comme lui. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il ne peut pas fuir, fichue banquette, Rhoan qui lui bloque le passage en remuant son café avec un peu trop de bonne volonté. Il baisse la tête, Lenny, les premières larmes tombent sur son jeans et il est déjà là à essuyer précipitamment ses joues. « Rhoan, laisse-moi passer s’il te plaît je me sens mal. » Il dit, d’un ton suppliant, un murmure pour pas trop dévoiler les sanglots qui lui nouent déjà la gorge. |
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| Sujet: Re: I feel a crash coming (Rholetto) Sam 7 Oct - 20:30 | |
| Une catastrophe... une catastrophe... tout ceci n'est qu'une putain de catastrophe... Ce n'était pas sensé se passer ainsi... non, ce n'est pas comme ça que Otto voyait la chose... et pourtant il est là, au bord de la crise de panique dans cette situation tout bonnement inconfortable, dans cette situation horrible... il voulait pourtant tellement que tout ceci soit parfait Otto, que cette rencontre se passe pour le mieux, que cette personne importante dans la vie de Lenny l'aime, l'approuve, l'accepte... et que ce soit parfait comme ce sera parfait quand il présentera Lenny à ses parents. Mais tout va mal... tout va terriblement mal... car cette personne si importante pour Lenny aime en effet Otto... mais au point de l'avoir prit sauvagement à l'arrière de son van sans jamais lui demander son nom... et il a kiffé ça Otto, il ne le cache pas, il a même cherché à le provoquer, il est l'instigateur de toute cette situation ! Et puis... cela s'est passé avant... mais si peu avant et puis... il est pas personne pour Lenny donc Otto a quand même l'impression d'avoir fait une chose tout à fait horrible. Il se sent coupable, il se sent mal, il se sent au bord de la crise de nerfs... et il agit connement ! Partant d'un bon sentiment, certes, mais le faisant très mal, déballant la vérité avec tant d'ardeur qu'il a fait passer ça pour plus horrible que cela n'a réellement été en plus de cela.
Puis Lenny commence à pleurer... et il pleure aussi car son cœur se brise de voir qu'il vient, à l'instant, de briser celui du garçon qu'il s'est juré de ne jamais blesser. Et pourtant c'est là, la douleur, la peine, il peut la sentir rien qu'en le regardant et cela est... terrible ! Et malheureusement les paroles de Rhoan n'aident en rien, car tout comme lui il est maladroit, il dit des choses... qui ne font qu’aggraver encore l'image que Lenny peut se faire dans son esprit. Et Otto a envie de regardé le plus âgé d'entre eux avec un regard noir, il a envie de lui dire de fermer sa putain de gueule... mais il sait qu'il n'en a pas le droit, qu'il serait le plus mal placé pour cela et puis surtout... c'est avec un regard de détresse qu'il le regarde en réalité, espérant que lui au moins saura arranger cette situation catastrophique même si il sent que jamais cela ne pourra être arrangé, pas durant cette rencontre du moins. Puis il entend les mots de Lenny, il entend sa détresse à lui, son mal être, son envie de fuir... alors c'est fini, Otto ne résiste plus, il sanglote comme un enfant « Je suis désolé Lenny ! Je... je suis désolé ! S'il te plaît ne part pas ! Je voulais pas te le dire comme ça, j'ai... paniqué en le voyant. S'il te plaît ne part pas. » Il n'a jamais sentit une douleur pareille Otto... jamais... pas même quand il a vu son enfoiré d'oncle s'envoyer sa mère dans la cuisine alors qu'ils les attendaient pour ouvrir les cadeaux sous le sapin. Et pourquoi cela fait si mal ? Car il a l'impression d'être son oncle... ou plutôt sa mère, sale pute se faisant prendre par le frère de celui avec qui elle avait normalement décidé de vivre. C'était exactement ce qui venait de se passer ! Certaines dans des circonstances moins condamnables mais... la douleur n'en était pas moins là, il le voyait bien dans le regard de Lenny... Alors il a fait la seule chose dont il se sent capable là de suite... il pleurs à chaude larmes, tel un enfant, incapable de trouver une solution pour s'en sortir. « Je ne savais pas... Je ne savais pas... » |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: I feel a crash coming (Rholetto) Mar 31 Oct - 17:31 | |
| Rhoan a un cœur. Et pour certaines personnes, ça peut paraître totalement irréaliste. Pourtant quand il laisse le silence gagner, ses doigts mal assurés autour de sa tasse, et quand il tourne la tête, qu’il voit celle de Lenny baissée, les gouttes le long de ses joues, il le sent, son cœur. Et il se brise en milliers de morceaux. Mais il ne comprend pas, Rhoan. Il a toujours cru que penser avec sa queue n’aurait pas de conséquences, puis de toute façon c’était il y a longtemps, ça compte pas, si ? Ça compte. Il comprend en voyant la réaction de Lenny. Il comprend quand il voit la gueule d’Otto. Dans une vraie relation, ça doit compter, les trucs comme ça. Et dans ces moments-là, il aurait aimé comprendre ce que c’est, une vraie relation. « Lenny… » Il ne sait même pas quoi dire. Comment se faire pardonner quelque chose qu’on est même pas censé trouver impardonnable ? Et Puis Otto –c’est quand même un prénom chelou, qu’il se dit, mais ça ne l’étonne qu’à moitié – se met à pleurer aussi. Rhoan a brièvement l’impression de se trouver au milieu du Titanic, il ne sait pas si c’est parce qu’il panique ou parce qu’il a trop d’eau autour de lui. Il n’a pas l’habitude des larmes, même si ce n’est pas la première fois qu’il voit Lenny pleurer, même s’il a déjà fait pleurer des gens avant lui. C’est pas pareil, parce qu’il se sent coupable. C’est pas pareil, parce qu’il veut se racheter. Et ça l’énerve, parce qu’il se sent impuissant. Alors il fait ce qu’il y a de mieux à faire, du moins ce qu’il réussit à faire à chaque fois : il se comporte comme un vieux grincheux, son poing qui s’abat sur la table et qui fait sursauter les deux gamins –et leurs cafés. « Bon ça suffit les feux d’l’amour là ! » Il fronce les sourcils mais c’est pas méchant, c’est juste histoire de tout remettre en ordre, il veut huiler la machine, Rhoan, donner un coup de pied dedans pour qu’elle se remette à tourner. Son visage se tourne vers celui de Lenny, y’a ses grands yeux humides on dirait un bébé chiot, mais il ne craquera pas. « Lenny, j’aurais jamais fait ça si je savais pour vous deux. C’est même pas envisageable pour moi et dieu sait que j’peux être un connard. Mais pas avec toi ok ? C’était juste… Une putain de mauvaise coïncidence. Et c’est ni de la faute d’Otto ni de la mienne. Encore moins de la tienne. Parce que j’te connais et je sais que tu vas trouver le moyen de remettre le truc sur toi. Et ça j’veux pas. » Rhoan se masse les tempes un instant. Soupir. « J’ai pas envie que ça parte dans un truc malsain où vous vous engueulerez parce que j’ai pas su gérer ma bite. Je sais que c’est une situation de merde mais on peut traiter ça en adultes, non ? » Puis il se tourne vers Otto, son sourcil qui se lève l’espace d’un instant. « Même si je suis sûrement le seul majeur ici… Bref. Je propose qu’on essaye de passer au-dessus de tout ça et personne fait de crise d’angoisse et on est tous heureux et vous vous faites des bisous. Par contre si vous répétez que j’suis niais comme ça je vous défonce tous les deux.» Il se retient de dire qu’il a déjà défoncé un des deux, parce que c’est vraiment, mais alors vraiment pas le moment. Second soupir. |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: I feel a crash coming (Rholetto) Sam 4 Nov - 15:34 | |
| Il essaye de maintenir la tête hors de l’eau, Lenny, de pas se laisser couler dans une mare de sentiments blessants et de pensées contradictoires, de pas se noyer dans les larmes qui pourtant noient son visage, parce qu’il fait pleurer Otto et que ça lui donne encore plus envie de pleurer, le cercle vicieux qui continue. Il déteste pleurer devant les autres, on dirait pas, vu le nombre de fois qu’il l’a fait, mais il déteste ça, il a honte, il se sent faible et vulnérable. Ce qu’il est, il a jamais tenté de le nier, toujours est-il qu’il a seulement envie d’aller se rouler en boule sous sa couette et de plus jamais bouger de là, pas de sangloter devant Otto, devant Rhoan, devant les serveurs et les autres clients. Il veut pas non plus qu’ils s’excusent, parce que y’a rien à pardonner, parce qu’il leur en veut pas, que c’est simplement un malaise constant dans son existence, l’impression de pas être à sa place et que tout ce qu’il fait ou dit ne tourne jamais bien, alors qu’il essaye toujours de faire le bien. Il se sent coupable, même, parce qu’ils se sentent sans doute obligés de lui demander pardon, parce qu’Otto répète qu’il est désolé alors qu’il a agi comme Lenny aurait agi, il a dit la vérité, tout bêtement, et il n’y avait pas de bonnes façons de dire cette vérité. Il a été honnête, et il n’a rien fait de mal, c’est juste Lenny qui se monte la tête, Lenny qui a le cœur brisé pour des bêtises, parce que y’a toute cette accumulation de choses qui vont mal dans sa vie et qu’il avait espéré qu’au moins ça, ça se passerait bien, qu’il avait investi trop d’espoir et trop d’attentes dans une rencontre qui devait être toute simple, qui devait alléger un peu son cœur. Si elle s’était bien passée, du moins. Puis y’a le poing de Rhoan qui cogne contre la table, le sursaut qu’il n’arrive pas à retenir, son corps qui fait toujours barrage, immobile. Laisse-moi fuir, il a envie d’implorer, laisse-moi aller pleurer ailleurs, ne m’oblige pas à rester là alors que j’ai juste envie de disparaître.
Les mots de Rhoan, il n’arrive pas vraiment à les suivre, y’a ses oreilles qui bourdonnent et son cœur qui bat trop fort dans sa poitrine, la voix de son ami qui lui parvient à peine à travers les battements qui résonnent contre ses tympans et les sanglots qui secouent sa cage thoracique. Il l’observe du coin de l’œil, pas vraiment lui, plutôt son flanc, tache floue dans sa vision périphérique, juste pour voir s’il se déplace, s’il le laisse passer, s’il ose le libérer. « Je ne vous en veux pas », rien qu’un murmure, presque inaudible, presque un soupir, et pourtant c’est vrai, il leur en veut pas, il sait bien que ce n’est pas de leur faute, il sait bien qu’aucun des deux ne lui aurait fait du mal sciemment, il l’a toujours su, parce que Rhoan l’a toujours protégé envers et contre tout, et qu’Otto a toujours fait attention à lui, même quand ils ne sortaient pas encore ensemble, même quand il n’avait pas sa main dans la sienne et les baisers échangés en secret, pour que Peadar ne sache rien. Peadar qui avait quand même tout capté, qui l’avait fait douter, qui avait détruit le peu d’estime de soi qu’il avait encore, parce que depuis il se demandait sans cesse si on pouvait réellement l’aimer, lui, si c’était pas juste un doux rêve auquel il se raccrochait avec Otto, si Otto lui-même ne s’était pas fait avoir. Alors il ne dit plus rien, se contente de se hisser rapidement sur la banquette afin de passer sur celle derrière eux, descend du siège et prend soin de les contourner pour qu’aucun ne puisse l’arrêter au passage en l’attrapant par le poignet. Il sort sous la pluie battante sans même relever sa capuche, les larmes qui se mêlent à la pluie, ça fait presque du bien, de courir, ça fait presque moins mal, ça fait presque plus rien. Jusqu’au prochain crash. |
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| Sujet: Re: I feel a crash coming (Rholetto) | |
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