Posté devant l'entrée de la salle d'exposition, Wolfgang hésitait à entrer. C'était pas trop le genre de lieu où il aimait aller. Les trucs d'art. Il comprenait jamais très bien là où voulait en venir l'auteur de toute façon. Certes, il y avait des tableaux beaux, des tableaux qui dénonçaient des trucs, mais demandez à Wolfgang de juger un point noir sur un tableau blanc et il était perdu. Du coup il attendait dehors, essayant de retrouver la colère qui l'avait animé jusqu'à maintenant. Le pourquoi du comment il avait atterri ici était pourtant simple : un crétin qui était tombé sur des photos de lui porno avait eu envie de faire émerger son amour aux yeux du monde entier et en avait fait une statue grandeur nature et... terriblement réaliste. Et cette statue était ici. C'était une amie de Wolf qui lui avait envoyé la photo par snap avec un petit commentaire sur la longueur de son anatomie. La gênance. Merci quoi. Comme s'il avait envie que tous les clampins du coin connaissent le moindre centimètre carré de son corps.
Vous me direz, en même temps c'était bien cherché le gars il se fout à poils sur des magasines il s'attend à quoi.
Bah pas à ça.
Il avait été en colère. Il était déjà en colère, bien avant, en fait. Il était en colère après Felix, parce que ce connard ne lui donnait pas de nouvelles depuis des semaines. Un mec qu'il avait rencontré dans un café, ça avait pourtant bien matché. Le gars n'y travaillait désormais plus et Wolfgang, qui s'était attendu à un minimum de politesse, genre avoir des nouvelles ou une quelconque réponse à ses messages, s'était retrouvé bien pris au dépourvu face au silence radio dont Felix faisait preuve à son égard. C'était injuste. C'était cruel. Il ne méritait pas ça. Il méritait pas que ce mec l'ignore, pas après ce que Wolfgang avait ressenti quand il lui avait filé son numéro. Un mélange d'appréhension et d'excitation, de la peur, de la joie. Un truc dans son estomac qui avait jusqu'à maintenant jamais fait ça. Bref, la galère quoi... Et maintenant ce truc, cette statue à la con. Sérieusement, les gens pouvaient pas juste se branler et lui foutre la paix ??
Il serra les poings, inconsciemment, devant la porte de l'exposition. ll n'avait pas envie de déconner cette fois, c'était son corps, sa vie privée, ses photos. Ce mec avait pas le droit... Wolfgang se mordilla la lèvre inférieure de rage avant d'entrer d'un pas vif. Il paya son entrée (ouai parce qu'en plus faut payer pour voir ces bouses) et pénétra dans la foule éparse qui passait d'une œuvre à une autre, sirotant des verres de champagne et de vins. Cette bande de snob. Il cherchait du regard le type qui était à l'origine de ce foutoir. Un mec surement un peu avars de sa personne, il l'imaginait bien dans la quarantaine, avec des cheveux bien coiffés en arrière et un petit smoking pour mettre en valeur son corps de merde, et surement en train de discuter avec des dindes qui glousseraient en le voyant expliquer en quoi l'aquatinte rajoute vraiment quelque chose de "spirituel" à son oeuvre. BLABLABLABLA. Ouai, il l'imaginait bien comme ça.
Il attrapa par le bras une des hôtesses qui semblaient être là pour guider le public, demandant sèchement « Où est le sculpteur ? ». Cette dernière lui désigna un jeune homme au fond, à côté de ladite statue. Et Wolfgang fut aussitôt choqué par la jeunesse du maitre d’œuvre, et par sa peau diaphragme, et par ses cheveux blonds platines. Un fantôme perdu dans un univers de couleurs. Il s'approcha, sentant retomber à moitié sa rage. Son entrejambe lui rappela que ô dieu cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu l'occasion de rencontrer un si beau membre de la gente masculine, et il détourna son regard pour le poser sur la statue qui le représentait, se postant juste à côté de son sublime auteur. Attrapant une coupe de champagne sur le plateau d'une hôtesse qui passait, il la but cul sec. « Je croyais que les muse étaient toutes des femmes. » Lâcha t'il d'une voix un brin gênée et à la fois agacée. Il avait envie de lui foutre un coup de poing. Genre, sa statue était trop parfaite. Tout était trop parfait, trop réaliste. Se voir en homme de pierre le perturbait bien plus qu'il ne l'aurait imaginé. Il avait donc envie de taper ce mec, de le foutre à terre et de lui crier : ET LE DROIT A L'IMAGE PUTAIN ???! Mais il ne le fit pas. Parce qu'il avait envie de le foutre à terre aussi et de faire d'autres trucs. A la place donc, il décida de faire quelque chose de plus constructif. Il se pencha vers le blond et murmura « Une de tes mensurations n'est pas bonne. Je peux t'aider à la corriger si tu veux. » Un clin d'oeil appuyé et un regard vers ses lèvres lui confirma que non, ce n'était pas le moment de lui abîmer le visage. A la place, il jeta un coup d'oeil vers le panneau des toilettes hommes et s'y dirigea nonchalamment. Ce n'était pas le moment de l'abîmer...

Ce n'est pas encore un grand artiste Reid, c'est encore rien de plus qu'un petit étudiant. Pourtant... pourtant il est vrai que parfois il a envie de brûler des étapes, de faire en sorte que, très vite, il soit reconnu comme autre chose qu'un jeune homme sans avenir avec une lubie étrange. Car la sculpture pour lui... ce n'est pas qu'un passe temps, c'est une véritable passion ! Une qui le prend au trip chaque fois qu'il y pense, qu'il s'y met, qu'il travaille de ses mains de la matière afin de former un corps. Il trouve ça fabuleux en soit, cette idée de capturer des émotions, capturer la beauté par le biais de quelque chose de plus physique que la photographie ou le film, de créer la vie dans un sens, créer un être depuis l'argile. Et ça le ferait rêver d'ailleurs... l'idée qu'un jour il puisse réellement créer un être parfait, une vie absolument magnifique et qui lui permettrait d'enfin quitter cette solitude dans laquelle il se morfond depuis si longtemps.  Alors en attendant il fait de son mieux, il tente de façonner cette beauté qui le fascine chez les autres, ses modèles, ses muses dont il ne gardera que ces souvenirs sans vie. Car malheureusement il n'y arrive pas pour le moment, il n'y arrive pas à conserver dans ses statue cette étincelle de vie qu'il trouve tellement fabuleuse.

Mais d'un seul coup il y a eut ce garçon, ce garçon qu'il n'a pourtant jamais vu mais qui on fait naître en lui une inspiration tout à fait nouvelle. Il est beau, il est blond et dans ses yeux brillent un éclat glacial et pourtant tellement puissant qui le font presque chavirer à chaque fois qu'il y repense. Le truc c'est que ce garçon... il l'a trouvé dans une revue, une qui, normalement, n'est pas vraiment fait pour réveiller l'esprit artistique de quelqu'un mais plus quelque chose de plus... primaire ! Mais la beauté ne peut-elle être trouvé partout ? C'est ce qu'il pense Reid et au final ça lui a bien servit... ce contexte dans lequel il l'a trouvé. Car ce jeune homme, il avait tout ce qu'il fallait afin d'en faire une représentation complète. Et il s'y est attelé, attelé pendant des jours, des semaines, des mois même afin que ce dernier soit parfait et en effet... il était de toute beauté ! Peut être pas encore aussi parfait que ce qu'il aimerait atteindre mais lui... lui il paraît plus puissant que tous les autres. Et comme à chaque fois Reid finalise sa création d'un baiser, un baiser d'amour total espérant ainsi lui insuffler son souffle de vie, sa marque. Oui, la maintenant il s'est sentit assez en confiance pour faire une première démonstration de ce dont il est capable, pour montrer ses plus belles œuvres et celle ci en particulier au reste du monde... du petit monde qui acceptera de bien vouloir lui accorder un peu de temps.

Alors il a prit contact avec cette petite galerie, il s'est informé sur les tarifs, loué celle ci pour un petit week end et il a commencé à en faire la pub. Internet, ses amis, l'université... tout était bon pour faire passer le mot. Il n'avait plus qu'à attendre et par chance, le jour J, il y a eut du monde. Alors certes ce n'était pas non plus transcendant et il le sait bien ça Reid, des amis pour la plupart, des camarades de classes, des connaissances de connaissances. Cela dit, alors qu'il observe tout ce beau monde depuis le coin de la pièce il est heureux de voir qu'il y a aussi quelques curieux qui ne sont là que par désir de découvrir quelque chose de nouveau. Alors il se mêle à la foule, parle, rit aussi. Il s'amuse clairement de cette petite rencontre et se sent, pour la première fois, comme un véritable artiste, se disant que ce qu'il fait au final ce n'est pas pour rien. Car les gens semblent aimer, ils complimentent, lui font monter le rouge aux joues car incapable de gérer de si jolis mots alors qu'exposer une statue nue et en érection en pièce maîtresse ne lui pose aucun soucis. Mais le clou du spectacle au final... fut un invité réellement imprévu. Car d'un coup il voit double Reid... il sent son cœur se stopper et son cerveau au contraire, fonctionner plus rapidement que jamais. Il est là... son blond, l'homme de ses rêves, sa muse qui lui aura permis de créer sa plus belle œuvre. Comment ? Est-ce qu'il hallucine Reid ? Il le pense une seconde le pauvre, avant d'être mis face à la réalité quand celui ci ouvre la bouche et prononce des mots qui n'ont rien d'imaginaire « Et pourquoi un homme ne pourrait être magnifique et inspirer la beauté lui aussi ? » qu'il répond automatiquement alors que son esprit, son cœur... n'a toujours pas réussit à totalement encaisser ce nouvel élément de sa journée tout à fait inattendue. Car là de suite... il ne sait vraiment pas si il doit se sentir gêné Reid car il ne pensait réellement ne jamais le rencontrer un jour ou si, au contraire, il doit tomber amoureux... c'est beaucoup... beaucoup trop ! Il oubli alors le reste, ses convives, même son art pour se concentrer sur sa muse dont il arrive difficilement à dire si elle est flattée ou tout l'opposé. Et il frémit quand ce dernier s'approche, vient à son oreille et lui murmure... ce n'est pas réel, impossible. Car ce genre de choses n'arrive pas dans la réalité !... et qu'il a inspecté ses photos pendant des heures, il sait qu'il n'a pas fait d'erreur et il n'est pas responsable de possibles retouchent par rapport à la réalité. Mais Reid décida de ne pas réfléchir plus, posant son verre où il pouvait avant de suivre cette apparition... entrant dans les toilettes, verrouillant la porte par réflexe... ou en sachant très bien vers quoi tout cela allait mener. « Es tu un démon ou l'accomplissement d'un rêve ? Oeuvre devenant vivante pour récompenser mon travail d'artiste ? » Il est subjugué Reid, subjugué par ce beau garçon avec qui il est maintenant seul à seul... mais il se doute que son blabla doit n'avoir aucun sens pour ce dernier. Alors il se reprend, tente de quitter ses rêveries et lui dit « Comment tu as su ? Pour la statue... Je ne savais même pas que tu vivais ici. Pour être totalement franc je n'étais même pas certain que tu vives quelque part sur ce continent... ou que tu sois réel, magnifique comme tu es... et plus encore maintenant que je te vois en vrai... » Car Reid n'est pas un animal, il est incapable de se jeter sur quelqu'un comme une bête... il a besoin de lui faire la cour, ne serait-ce qu'un peu, même si cela fini en un bestial ébat contre le lavabo ou la cuvette pour ce que ça change. Il se rapproche d'ailleurs, le regarde sous tous les angles, meurt quelque peu de l'intérieur face à sa beauté puis place un doigt accusateur sur sa poitrine « Et je n'ai fait aucune erreur sur tes mensurations... j'en suis certain... Mais je veux bien que tu me prouves que j'ai tort, si ce que tu dis est réellement vrai. »

Wolfgang constata avec satisfaction avec le joli sculpteur le suivait, et qu’il avait même penser à verrouiller la porte derrière lui. Au moins étaient-ils sur le même fil de pensée, parce que bon de toute manière Wolf voyait mal pour quelles autres raisons il l’aurait suivi, après ce qu’il lui avait lâché plus tôt. Il remarqua alors qu’il portait un kilt. Un kilt ? Wtf. Y’avait bien que les artistes pour porter ce genre d’accoutrements étranges. Ça lui allait bizarrement bien. Enfin de son avis, y’avait surement pas grand-chose qui ne lui allait pas, à ce petit.  « Es-tu un démon ou l'accomplissement d'un rêve ? Œuvre devenant vivante pour récompenser mon travail d'artiste ? » Euh. Pardon ? Wolfgang lui jeta un regard interloqué. Mec tu racontes quoi là ? Il n’avait jamais eu l’occasion de discuter avec un artiste avant, ils étaient tous comme ça ?  « Comment tu as su ? Pour la statue... Je ne savais même pas que tu vivais ici. Pour être totalement franc je n'étais même pas certain que tu vives quelque part sur ce continent... ou que tu sois réel, magnifique comme tu es... et plus encore maintenant que je te vois en vrai... » Il était vraiment taré. Wolf ne s’attendait pas à tant d’idolâtrie. Mais après tout ce gars l’avait sculpté quand même, il devait avoir un certain grain de base. « Une amie m’a envoyé une photo. » Répondit-il en dégainant son téléphone qu’il reposa dans la veste de son jean, retirant par la même occasion sa veste qu’il accrocha à une porte entre ouverte. Et d’ailleurs j’avais envie de te casser la tronche jusqu’à ce que je vois à quel point cela aurait été du gâchis. Mais si le petit voulait vraiment remettre ça sur le tapis, il se ferait un plaisir de mettre les points sur les i. Non. Il voulait autre chose, lui aussi, Wolf le savait, il le sentait, il le voyait dans le reflet de ses yeux. Ils partageaient la même envie brûlante. Et d’ailleurs, Wolf se sentit brûler davantage encore lorsque l’artiste s’approcha de lui, posant un doigt sur son torse. « Et je n'ai fait aucune erreur sur tes mensurations... j'en suis certain... Mais je veux bien que tu me prouves que j'ai tort, si ce que tu dis est réellement vrai. » Il ne put s’empêcher un sourire moqueur. « Ah oui vraiment ? » Murmura t’il alors qu’il attrapait la main qui était en suspens entre leurs deux corps pour retourner non sans une certaine violence le corps frêle du sculpteur face à la rangée de miroir qui se trouvaient à côté de la porte. Qui, merveilleusement, heureusement, avait été soigneusement verrouillée. Pour un moment, désolé hin.  Il se colla nonchalamment contre son dos, se permettant donc de mordiller sans gêne le cou de son…. Son quoi ? Son amant ? Son admirateur ? Sa proie ? « Je me doute bien que ton œuvre est parfaite, tu m’en vois flatté. » Alors que sa première main tenait toujours fermement le poignet du blond, sa seconde encore libre passa rapidement sous le haut de ce dernier pour effleurer son ventre. « Et toi, tu ne te prends jamais pour modèle ? Tu as pourtant toutes les qualités requises. » Traduction, tu es vraiment, vraiment, carrément, aussi sexy que moi alors pourquoi tu te sculptes pas toi-même au lieu de venir faire chier les autres ? Non pas que cette rencontre, au final, le faisait chier… elle prenait même un tournant assez plaisant.  

Une surprise... une sacré surprise pour Reid qui, de toute les personnes qu'il aurait pu imaginer venir à son petit vernissage, n'aurait jamais envisagé que son modèle star viendrait en personne. Il a toujours du mal à y croire d'ailleurs ! Il se demande toujours si il n'hallucine pas, si ce n'est pas sa statue finalement qui a décidé de s'animer et de remplir un de ses fantasmes. Mais non, le beau blond est bien là, bien présent, à exprimer son mécontentement mais aussi... à commencer à brûler d'une toute autre flamme. Il lui a tapé dans l'oeil on dirait... de la même manière que lui a tapé dans l'oeil de Reid quand il a découvert ses photos et bien vite... cela se transforme en un tête à tête entre eux dans les toilettes de la gallerie. Et bien entendu, à peine là, coupé des autres, coupés du monde... il sens tous ses sens s'éveiller le jeune artiste, subjugué par la beauté de cette créature irréelle et qu'il ne peut s'empêcher de complimenter, même en ayant conscience des envies lubriques de sa muse. Mais il est comme ça Reid, il ne fait rien sans un minimum de poésie avant de s'adonner aux pulsions bestiales qui même chez lui existe... et surtout chez lui en vrai... isolé et frustré comme il est, ceci par son propre fait et le rendant quelque peu... surexcité. Après tout cela se voit beaucoup dans son art qui reste majoritairement érotique.

Du coup il y a un léger échange entre eux deux, Reid étant notamment intéressé par savoir comment il a su et quelque peu déçu que cela soit moins... exceptionnel ! Mais en même temps il s'attend à quoi Reid ? A de la magie ? A un appel surnaturel ? Mais ce n'est rien, qu'un futile détail car la suite est beaucoup plus agréable déjà. Car sa si belle muse est vivace, elle le retourne sans la moindre douceur et l'oblige a lui faire face au miroir tandis qu'il se colle à lui, le faisant frémir comme jamais, plus encore quand l'autre beau blond vient déposer des morsures dans son cou que Reid lui offre totalement. « Alors tu admets avoir mentit rien que pour m'attirer ici et m'obliger à... inspecter mon modèle ? » Qu'il dit d'une voix rêveuse Reid, excité à l'idée que, bientôt, il sera en effet capable d'inspecter son modèle sous toute les coutures et ceci en vrai. Et il sent son sang qui se met à bouillir plus encore alors que la main de l'autre garçon vient caresser son torse. Autrement lui se servir de modèle ? Il est vrai qu'il ne l'a jamais fait, jamais essayé, jamais envisagé même et pour une raison très simple « Car ma beauté ne m'intéresse pas, je préfère celle des autres. La tienne par exemple, la beauté de tes lèvres, la beautés de tes yeux, la beauté de tes courbes... ces jambes à ce damner que tu possèdes, ce fessier merveilleux que l'on aimerait croquer... ce membre... Mais je m'offre à toi. » Qu'il lance alors Reid, qu'il annonce en attrapant de sa main libre celle qui se balade sur son torse, plus excité que jamais et l'obligeant à descendre, à entourer son membre à travers le tissu de son kilt « Tu vois l'effet que tu me fais ? Je m'offre à toi, pour me faire pardonner d'avoir utilisé ton image sans ton autorisation. Fais moi ce que tu veux, fais de moi ce que tu veux ! Car c'est ce que tu veux non ? En tout cas moi j'en crève d'envie et je commence à être à court de blabla à faire alors fermons nos gueules et allons y car à ce rythme je vais plus tenir, me jeter sur toi et casser mon image d'artiste. »  Et il ne ment pas, si il ne fait rien il va se jeter sur lui, le plaquer contre une des cabine et lui arracher ses vêtements.

« Alors tu admets avoir menti rien que pour m'attirer ici et m'obliger à... inspecter mon modèle ? » C’est bizarrement dit, mais effectivement on peut dire ça comme ça. Rha les artistes. Fallait toujours qu’ils en fassent des caisses. « Car ma beauté ne m'intéresse pas, je préfère celle des autres. La tienne par exemple, la beauté de tes lèvres, la beautés de tes yeux, la beauté de tes courbes... ces jambes à ce damner que tu possèdes, ce fessier merveilleux que l'on aimerait croquer... ce membre... Mais je m'offre à toi. » Lance t’il d’un coup alors que Wolf le sent attraper sa main pour le mener un peu plus bas. « Tu vois l'effet que tu me fais ? Je m'offre à toi, pour me faire pardonner d'avoir utilisé ton image sans ton autorisation. Fais moi ce que tu veux, fais de moi ce que tu veux ! Car c'est ce que tu veux non ? En tout cas moi j'en crève d'envie et je commence à être à court de blabla à faire alors fermons nos gueules et allons y car à ce rythme je vais plus tenir, me jeter sur toi et casser mon image d'artiste. » Ton image est déjà pas mal entamée tu sais, mon petit pensa Wolf alors qu’il finissait d’écouter le monologue de Reid. Il faudrait qu’il lui demande quand même… s’ils étaient tous comme ça, comme lui. A se prendre la tête et à faire la cours, à se pavaner comme un paon pour séduire. Il avait surement fait du théâtre avant parce que quand même… Avec un sourire amusé, Wolf le tira dans une des cabines, collant son bel amant dos à la porte alors qu’il tirait sur le col de son haut pour atteindre davantage de peau, avant de remonter pour saisir ses lèvres. « T’as raison, ferme ta gueule. » Lâcha t’il alors qu’il commençait à se demander comment on fait pour retirer un kilt. Il en avait jamais porté. Il en avait jamais vu porté. Il en avait jamais enlevé. C’était un nouveau défi un peu quoi. Au final, il décida de retirer le haut de Reid et de le laisser se démerder à retirer seul son bas, ça irait plus vite comme ça. Lorsque le blondinet fut assez nu à son goût, il l’attira contre lui avant de glisser ses doigts dans sa chevelure décolorée. Sale copieur. Exerçant une certaine pression sur la tête de son futur amant, il le força à s’agenouiller. Au boulot hin. « J’espère que t’as un préservatif. » Termina t’il quand même alors qu’il effleurait doucement la nuque délicate de l’artiste.