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Invité ☽ ☾
| Sujet: Bad feelings ( Artie ) Ven 10 Nov - 16:52 | |
| C'était devenu une habitude. Une sale habitude que Fanny avait prise à cause d'Artie. Tout était de sa faute, c'était indéniable. Quand ce dernier ne répondait pas, alors la jeune femme prenait de ses nouvelles via Bo. De base c'était de temps en temps, puis finalement les moments se rapprochaient de plus de plus. C'était uniquement de la faute d'Artie, qu'elle idée de ne pas répondre au téléphone, ou bien d'être assez stupide pour que Fanny comprenne qu'il ment. Elle n'en avait jamais la preuve malheureusement, parce que Bo il couvrait le bougre évidemment. Pourtant elle finissait par y croire,si Bo le disait alors c'était surement vrai. Après tout ce jeune homme était différent. Si différent que Fanny finit par ressentir quelque chose pour lui, c'est ainsi qu'elle devenait aussi coupable que son copain. Qui n'a jamais pêché lui jette la première pierre n'est-ce pas? Et bien à présent elle ne pouvait plus se le permettre. Était-ce tromper de ressentir des choses? De fantasmer ? Alors qu'elle n'a jamais rien fait de physique? Et si l'occasion se présentait, comment réagirait-elle ?Arthur à toujours été son seul et unique. Il est le seul homme sur Terre à l'avoir touchée, à avoir vu son corps nu. Bon à part son médecin évidemment et encore elle Fanny arrivait parfois à trouver des excuses.
Artie était le seul coupable. Fanny l'aimait tellement, cela lui faisait autant de mal que de bien. Tout ce qu'elle désirait était de l'attention. Elle voulait ses bras, ses baisers, son amour tout simplement. Et pas que tout ceci soit donné à une autre femme, encore moins une pétasse taille S. Si il la quittait pour une femme plus jolie et plus mince Fanny ne s'en remettrais certainement pas. Et pourtant elle sentait bien qu'il finirait par lui échappé, qu'il lui glisserait entre les doigts. Elle se disait toujours qu'elle ne finirait pas sa vie à ses cotés depuis qu'il est à la coloc. Le sentiment ressenti et pris pour le bonheur quand on est amoureux, quand on a réussi quelque chose, c'est le sursis avant de comprendre l'erreur: rien n'est acquis. L'être aimé ne nous appartient pas, et un jour il s'en ira, nous laissant seul, vide. On tombe, pour finalement se relever un jour ou l'autre et recommencer. Un véritable cercle vicieux. Parce que oui, quand deux amants se quittent, ils refont bien vite leur vie. Oh peut être qu'entre temps il y aura du vide dans leur cœur et une putain dans leur bras. Mais ils trouveront une autre personne,un autre bonheur, avant que ça recommence, encore et encore. Mais Fanny elle n'imaginait pas le"après", parce qu'elle à toujours pensé jusqu'à présent qu'Artie était l'homme de sa vie. Parce que dès qu'elle se retrouve dans ses bras, elle n'a plus peur de rien.
Elle était seule dans son appartement, comme d'habitude. Posée dans son canapé à regarder des programmes pourris à la télé. Elle avait faim, une faim qu'on pourrait appeler, manque, solitude,frustration, colère, angoisse. Une horrible faim qui la rongeait. Elle avait envie de manger avant de se faire dévorée vivante par ces foutus sentiments. Elle enchaînait les cigarettes, consumées bouffées par bouffés avidement, sans jamais rien ressentir.Jusqu'à ce qu'elle entendit la sonnette de sa porte. Surprise d'avoir de la visite à cette heure là, elle regarda dans la visière de sa porte et vit Artie. « Merde ! » se disait-elle, se rendant compte qu'elle était complètement décoiffée et portait un pyjama horrible. « J'arrive ! » hurla-t-elle cette fois ci afin de le faire patienter le temps d'aller dans la salle de bain,d'enfiler un pyjama plus sexy et de se coiffer en vitesse avant d'aller ouvrir la porte légèrement essoufflée. Elle était malgré tout heureuse qu'il vienne la voir, mais en voyant son piteux état sur le pas de la porte, elle déchanta vite. « Artie ? Tu as bu ? » Et pas qu'un peu apparemment. Génial, il était sûrement venu pour décuver. La demoiselle ne cacha pas sa déception, elle le laissa entrer et lui donna un verre d'eau. Au moins il ne passait pas la nuit avec une autre fille c'était déjà ça. « T'as été où encore ? Avec qui ? » lui demanda-t-elle, sentant déjà une pointe de colère montrer le bout de son nez. |
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1000 x 0 = kurt ▹ posts envoyés : 1146 ▹ points : 9 ▹ pseudo : fitotime ▹ crédits : tumblr (gif) sardaukar (vava) ▹ avatar : matt hitt ▹ signe particulier : fume des menthols
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| Sujet: Re: Bad feelings ( Artie ) Sam 18 Nov - 20:14 | |
| Monter jusqu’à l’appartement de Fanny, bourré, c’est comme gravir l’Everest. C’est l’effet que ça me fait. Cinquième étage, sans ascenseur. “Ca me fera faire du sport” qu’elle avait dit en prenant l’appartement, des années auparavant, j’avais fait un sourire qui se voulait convaincant. Ouais, génial. Je déteste cet immeuble, cet appartement. Parfois j’me dis, qu’avec un ascenseur en plus, je serais resté vivre avec elle, j’aurais pas trouvé la coloc. Mais trois mois à monter cinq étages à pied, ça vous fout en l’air un ménage. Honnêtement, les disputes du genre “c’est ton tour d’aller faire les courses” prennent une tout autre ampleur. Je sais pas pourquoi je pense à ça. C’est loin maintenant. Notre vaine tentative d’avancer dans notre relation, tout ça. J’en suis à trois étages et demi quand, je titube jusqu’à la rampe, manque de faire tomber mon dernier iPhone par dessus la rambarde, je le rattrape au dernier moment, mon coeur s’est arrêté. Je lâche un juron et prend une petite pause. Puis je titube jusqu’au quatrième palier. Plus qu’un. Dix-neuf marches si j’compte bien. J’ai la gerbe, qu’on se le dise, et je pue la vodka. Pis j’ai chaud aussi. Je suis clairement bourré.
J’atterri devant la porte et m’y affale. Je ne sais pas si j’ai besoin de m’allonger ou d’aller vomir, aucune idée. Mais putain, quelle soirée. Je tape avec la paume de ma main deux trois fois. J'arrive ! Elle a la voix qui tremble, sans doute parce qu’elle est en train de s’activer, j’peux même deviner où elle va dans son appartement, c’est dingue de ne plus pouvoir se cacher quoi que ce soit. Je lève les yeux au ciel et tape avec mon front contre la porte. Allez ouvre Fan’. que je réussi à articuler, la voix pâteuse. Mais non, il se passe environ trente-six millions d’années avant qu’elle n’ouvre enfin la porte. J’ai le temps de somnoler, le front contre la porte. C’est évidemment au moment où je ferme les yeux que la porte s’ouvre d’un coup, je manque de me casser la figure et lui tombe dans les bras. Je pars dans un petit rire vague et le raccroche à elle, l’entoure d’un bras et écrase mes lèvres au goût de vodka sur ses lèvres en fermant la porte avec mon pied. Salut. Je m’éloigne d’elle, et elle va directement vers la cuisine en la suivant, je tente d’envoyer ma veste au porte manteau, mais il s’écrase à côté, tant pis. Si j’me baisse pour le ramasser, j’vomis c’est sûr. En la suivant, je la regarde, dans son petit pyjama en satin, sourire en coin. Alors qu’elle est face au lavabo pour me faire couler de l’eau, j’entoure sa taille de mes bras, elle déteste ça, parce que je caresse son ventre. T’es jolie comme ça. Que je murmure au coin de son oreille. Bon, ok, c’est surtout pour l’adoucir. J’ai bien remarqué qu’elle avait son petit air fâché, là, dans le fond. Elle se retourne vers moi et me tend mon verre d’eau, j’le prend et je le descend d’une traite.Artie ? Tu as bu ? Et voilà, maman Fanny est de sortie. En voulant le reposer sur le plan de travail je le manque et dois m’y reprendre à deux fois. Petit rire. J’essaie de faire une phrase construite dans ma tête, mais tout ce qui sort, c’est ça : Ouaaais, putain j’suis tellement décalqué. Je continue à rire mais j’vois qu’elle, ça la fait pas rire du tout. T'as été où encore ? Avec qui ? Je lève les yeux au ciel et la contourne pour rejoindre le salon, j’me laisse tomber en travers du canapé, le bras contre le front. Ca tourne putain. J’étais en boite, avec bah… comme d’hab ceux de la promo. Je me redresse, un peu trop vite, j’ai un haut le coeur. Elle est là devant moi. J’attrape son paquet de cigarette et lui en pique une. Putain, y a Cathy, elle était tellement morte aussi. C’était trop drôle. On a croisé, tu sais euh… t’sais l’interne de réa’ là qui a l’air coincé, le mec était déchaîné. Et pis y a un gars il a renversé son verre sur Cathy du coup, et on a pris sa défense tu vois, et au final on s’est fait jeter de la boite. Donc on a squatté chez Cathy pis j’suis rentré. J’ai l’impression de m’être injecté toute une fiole de sérum de vérité, comme dans les films d’espionnage. J’allume sa cigarette, et grimace, parce que ce n’est pas mentholée, et que je déteste quand ce n’est pas mentholée; Sauf que j’ai plus de clope. Mon regard trouble tombe sur son cendrier plein. Elle a passé la soirée à se ronger les ongles, j’en suis sûr. Et toi, tu faisais quoi ce soir ? J’m’inquiète même plus de la laisser une soirée toute seule depuis le temps. |
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