Sofiya venait tout juste d'emménager dans ton nouvel appartement dans le quartier city market. Cela faisait que quelques semaines qu'elle était installée en Georgie. Elle ne se sentait pas du tout dépaysée et elle s'adaptait bien à cette ville. Auparavant, elle avait logé dans une chambre d'hôtel. Son travail lui permettait ce genre d'habitudes, si cela était nécessaire. Elle n'aimait pas abuser des bonnes choses ni du luxe et du confort. Sauf qu'elle devait penser à sa fille avant tout. Bref! Elle avait fait exprès de louer un appartement sur le palier de sa soeur jumelle, laquelle, elle souhaitait se rapprocher. Certes, elle n'avait pas trouvé le courage de l'aborder avant aujourd'hui. Elle s'était dit qu'il valait mieux installer l'essentiel de son appartement et pour sa petite fille chérie, Heidiji. Il ne servait à rien, quant à elle de précipiter les choses, bien qu'elle en mourrait d'envie. Elle avait hâte d'annoncer ces couleurs, de faire sa connaissance et de nouer, souhaitons-le, un lien privilégier avec elle, soit une connection profonde, si cela était possible.

Cependant, elle n'allait pas lui avouer la vérité sur le champs. Elle n'avait pas ce courage et ce cran. Ainsi, elle s'habilla décontracté, d'un T-Shirt avec un Blazer et d'un Jeans. Une queue de cheval et une légère touche de maquillage et après le dîner, vers les 14 heure, elle prit toute son audace, sa volonté et sa constance, pour ne pas se défiler ni pour reporter à une prochaine fois. Elle habilla Heidiji d'une jolie petite robe souple et confortable et alors que la petite terminait sa sieste de l'après-midi, elle traversa la porte pour se poser devant celle de sa voisine et jumelle, Hellyana. La petite de bonne humeur, toutes ses ressources, sa motivation et sa hâte, elle frappa légèrement à la porte et attendit qu'on lui ouvre. Elle eut la confirmation que la jeune brunette était-là. La porte s'ouvrit et ainsi, Sofiya dit : Bonjour! Je suis Sofiya, la nouvelle voisine, je voulais venir me présenter. Voici Heidiji, fit-elle en désignant la petite de trois mois dans ses bras et en souriant.

Sofiya s'était décidée à aller à la rencontre de sa jumelle. Elle en savait davantage sur elle depuis qu'elle était arrivée dans cette ville. Bien entendu, par la nature de son métier, elle avait fait enquêter et avait elle-même investiguée sur sa soeur du même âge. Elle le savait depuis peu, mais depuis, cette révélation la travaillait. De plus, depuis qu'elle était mère, elle avait ce sentiment croissant et cette hâte de faire sa connaissance. C'était devenue comme une nécessité et un sentiment d'urgence. C'était un peu comme l'obligation et l'occasion de réparer quelque chose en elle et de combler le vide qui la hantait. Bien entendu, ce n'était pas l'idéal de devenir sa voisine et de « l'espionner» ni d'essayer de devenir son amie plutôt que de lui dire la vérité sur le champs. En même temps, voudrait-elle d'elle? Qu'avait-elle sincèrement à offrir avec un passé et un travail houleux de la sorte ? En plus d'être mère monoparentale, sans aucune expérience. Elle savait pourquoi elle accourrait vers cet objectif et elle, mais pas ce qu'elle avait à offrir de merveilleux. Peut-être que les yeux enfantins et magnifiques de sa petite pourrait faire cracqué Helly... peut-être que son côté d'ami sympa pourrait la charmé et l'attendrir, car de prime abords, de ce que savais Sof' pour Helly', c'était qu'elle semblait timide et solitaire.

Ainsi elle frappa à la porte et attendit. Puis, elle refrappa. Elle doutait soudain de ne pas avoir cogner assez fort à l'entrée ou d'être venue. Heidiji était dans ses bras, bien sagement, de bonne humeur. Un demi sourire sur les lèvres et un regard curieux. Elle regardait partout autour d'elle. La jeune femme en face de Sofiya lui dit: - Chouette endroit pour élever un bébé.  Ainsi, surprise, Sofiya ria un peu mal-à-l'aise. Non, mais c'est ce que j'ai trouvé d'abordable en peu de temps. Faigna-t-elle. Prise aux dépourvus. Son interlocutrice soupira et rajouta: - Hellyana. Entre si tu veux. Enchanté! Répondit Sofiya. Merci, volontiers, fit-elle rayonnante. Sofiya ne se fit pas prier, accompagnée de son petit bout de choux'. - Tu tombes au mauvais moment, mais c’est pas grave. Tu veux boire quelque chose ? lui demanda Helly. Non merci, ça vas. Désolée de mal tomber. Je peux repasser si vous voulez... Ainsi, elle regarda curieuse et angéliquement Hellyana. Elle se racla la gorge nerveusement. Je suis la nouvelle voisine de pallier. Si jamais vous avez besoin de quoique ce soit ou que je ferais trop de bruit, vous pourrez ainsi mettre un nom et un visage sur cet appartement. Fit-elle, ne sachant pas quoi dire. Elle avait été impulsive sur le coup. Elle n'avait pas penser à ce qu'elle allait dire. Finalement, Heidiji, petit comme trois pommes, lâchai un petit cri de joie, bien animé en voyant ce nouvel environnement. Elle n'a que trois mois, elle ne fait pas ses nuits, mais elle ne pleur pas beaucoup et trop fort, si jamais ça vous dérangerais, n'hésitez pas à venir me le dire, plutôt que d'en aviser le proprio, je ne voudrais pas être expulsé, vous voyez? Enfin, si vous êtes d'accord? Fit-elle en faisant la naïvement, pour faire causette, par-ci et là. Après tout, ce n'était pas facile de débarquer comme ça, sans avoir de bonnes excuses et un contexte inusité.

Sofiya était chez sa voisine qui se trouvait être sa jumelle. Elle, le savait, pas la demoiselle brune en face d'elle. C'était un peu injuste et malhonnête. Elle le savait, après que sa mère adoptive lui ait fait part de cette réalité. Elle avait également détaillé cette révélation en faisant ses propres recherche. Par la nature et inusité de son travail, elle avait l'opportunité de récolter ce genre d'information. Elle l'avait même suivi, «stalker» de sorte à en apprendre davantage. Elle ne voulait pas jouer une game, mais elle ne voulait pas se faire rejeter ni affronter la situation avec autant d'audace et de transparente. Elle était tout de même très orgueilleuse. Peut-être était-ce un trait qu'elle apprendrait qu'elle partageait avec son homologue brune.

La châtaine répondit au fait que Helly lui conseilla de ne pas sortir la nuit : Merci, j'en prends bonne note, fit-elle en hochant la tête affirmativement et acquiesçant à l'écoute de ses dires. Elle la regardait dans les yeux, la petite Heidiji, couverte d'un doux voile de chevelure brune. La petite était le portrait craché de sa mère, mais elle avait les cheveux très foncés. Tout pour lui faire reconnaître à présent que cette petite avait bel et bien une tante. Sof' voulait lui faire connaître cette personne tout autant qu'elle le voulait pour elle. Elle voulait former une famille, bien qu'elle ait traversé plusieurs éprouve. Elle avait tout de même foi en la vie, d'une certaine façon, après toutes les épreuves qu'elle avait traversé, les pieds dans les plats... Finalement, elle lui avait proposé de repasser une autre fois, ayant peur de la déranger. Elle ne voulait pas s'imposer, elle ne voulait pas forcer les choses ni déranger, mais en même temps, elle n'était pas du genre franchement timide. Elle saisissait les occasions plus que celles-ci venaient à elle. Persévérante, mais pas très patiente, elle savait ce qu'elle voulait dans la vie, à présent. Hellyana, lui dit que tant qu'à y être, maintenant, qu'elle pouvait rester. Elle lui souriait, ce qui enchanta Sofiya. Elle lui proposa de se tutoyer et rajouta qu'elle n'était pas vieille. En effet, je n'ai que 24 ans, dit-elle naïvement.

Sous le poids de trouver une excuses, elle lui bredouilla qu'elle ne voulait pas se faire virer de cette appartement. Ainsi, Helly dit :Pas de soucis. Je suis pas là, souvent, donc tu me verras pas tous les jours dans tous les cas, l’informa-t-elle. Mais oui, je comprends que tu as pas envie d’être virée à cause de ton bébé, donc oui, je viendrai te voir si vraiment c’est épuisant. Peut-être que je balancerai ton bébé par dessus le balcon au bout d’un moment, c’est une pratique répandu dans ce quartier, tout en plaisanta. Puis, Sofiya dit : Merci! J'avoues avoir eu cet envie lorsqu'elle ne faisait pas ses nuits et qu'elle brayait toute la journée. Je l'élève seule., fit-elle en riant et joviablement. Elle ne savait pas trop comment réagir ni quoi rajouter. Elle n'était pas choqué, après tout, elle se rappelait bien à quel point les pleurs de la petite lui avait parfois causé de la détresse, il fallait savoir en rire un peu!

Il y eut un petit silence, ne sachant pas vers où faire glisser et tendre la conversation afin de rester sans être une intruse, elle dit souriante: Tu veux prendre la petite? Fit-elle en lui tendant la petite, s'ayant rapprocher. Elle n'avait pas du mal avec la proximité et la spontanéité Sofiya, au contraire de Helly. En plus d'être en connaissance de causes.

Avoir une jumelle, c'est avoir le miroir d'une identification projetée, puis une image réinjectée, ainsi surinvestie en soi, plus belle que notre propre et unique perception de soi. C'est une identité anticipée et connectée à un sentiment de réalité divisée, mais enrichie par la présence d'une autre personne pouvant nous supporter facilement, à priori... À tout le moins, à condition de rester au gré et aux côtés de son double... En fait, c'est inhumain, confusant et anéantissant de ne pas avoir sa moitié avec soi, après y avoir été quasi fusionné, de provenir soit de la même souche, source ou des mêmes entrailles au même moment et au sein d'un contexte et d'un expérience relationnelle à trois simultannés. Autrement, c'est tout comme avoir des réponses adaptatives qui ne sont plus adéquates. D'avoir un symptômes qui dévoilent une cause, un feu avec trop de fumée pour ne jamais parvenir à aller au fin fond de l'histoire, de toucher à peine la braise du problème ou du bonheur. Lorsqu'on a une jumelle, identique ou non, à un certain degré alors, on doit voir cette personne extérieur à nous, comme une confirmation de nous-même ou comme une motivation ou possibilité d'aller bien, sinon, impossible de bien se porter ou de s'ancrer dans la réalité et dans une voie, sans l'autre. De cette façon, sont fait les jumeaux, de cette chimie et destinées.

Ainsi, elle s'était introduite dans la vie de cette jeune femme qu'était sa jumelle. Une femme de 24 ans, sans enfant et ne semblant pas avoir d'attaches d'après ce qu'avait su Sofiya après quelques observations. Néanmoins, elle souhaitait à présent faire parti de sa vie et faire découvrir, affectivement et relationnellement à sa petite puce ce vaste monde de possibilités qu'était l'espoir et l'ambition figurée d'Hellyana pour Sofiya. Il lui était souvent arrivé de songer au fait qu'elle aurait pu avoir une jumelle, que le fait qu'elle se sente si seule, perdue et critique dans ce monde, soit dû à cela. Néanmoins, ça lui était apparu comme un fantasme ou un symbole pour identifier un mal de vivre plus pathologique en soi, venant d'elle-même.  

- On a le même âge ! Tu es née lequel mois et quel jour ? dit son interlocutrice. Finalement, Sofiya engagea et poursuivit la conversation concernant son âge. Helly répondit en lui demandant des spécifications. Comme les choses se présentaient, ce n'était à présent pas subtil. Elle allait trouver que c'était une drôle de coïncidence qu'elles soient nées le même jours etc. Les choses ne pouvaient pas se bousculer et aller aussi vite, pensa-t-elle. Elle n'eut d'autre choix de lui répondre bien franchement, gênée, après avoir ravalée sa salive: Je suis née le 14 octobre.

-Bon courage alors ! Ca donne envie d’avoir des enfants ce que tu dis ! fit-elle. Ce sarcasme faisait bien rire Sofiya. Elle avait aussi ce penchant avec les inconnus, mais même en général, à l'exception de quand elle voulait séduire au sens large, quiconque dans une optique particulièrement. Elle s'adoucissait terriblement, à son plus grand étonnement! Elle lui répondit: C'est pas toujours facile, mais ils nous donnent tellement en retour. répondit-elle bien qu'elle savait qu'elle sonnait cloche et niaise, pile poil dans les stéréotypes de jeunes mères désespérées.

Sofiya proposa à la brune devant elle, de prendre la petite. Elle lui répondit, semblant quasi appeurée:

- J’imagine que je peux essayer… Elle lui tendit ainsi Heidiji. La petite emballée, lâchais de petit gazouillis tel un oiseau enchanté. Un petit chant de merle avec des rires maladroits qui roucoulaient comme une mélodies. Tu vois, elle t'apprécie, fit-elle fière et émue, subtilement.

Avoir une famille est en soi un bien précieux. Tout le monde et la culture ne cesse de nous le répéter. Ainsi, Sofiya qui était une enfant adoptée, avec une soeur jumelle, une partie d'elle, elle avait le devoir d'aller vers elle. Même-si cela consistait à pousser sa luck, à lui présenter Heidiji, cette suite générationnelle à une pure inconnue, à venir à date. Sofiya d'un naturel assez sympathique, c'était un peu incruster dans l'intimité de cette jeune demoiselle semblant plutôt timide. Elles étaient sans doute très différente. En cela, Helly avait l'air d'être l'opposé de Sof'. Ça ne faisait rien, elles seraient surement complémentaires à l'une et l'autre. À condition que tout ce passe bien et que le temps puisse faire son oeuvre. La jeune mère de 24 ans, n'avait pas de plan en tête en venant ici ni pour la suite. Elle savait juste qu'elle ne voulait pas manquer son coup et aussi qu'elle avait voulu se lancer le plus tôt possible.

Ainsi, elle lui avoua qu'elles étaient nées le même jour et même mois etc. À cela, son interlocutrice, semblait surprise. Évidement, elle avait une réaction tout à fait normal. - C’est bizarre, je suis née le même jour et le même mois ! Comme quoi, le hasard fait bien les choses,dit-elle à Sofiya. Elle lui répondit, un peu embarrassée, mais joyeuse: Oui le hasard... On est voisine de palier. On devrait fêter ça! Fit-elle en riant un peu gênée. C'était sorti comme ça spontanément.

Ensuite, Sofiya lui avait exprimé son amour inconditionnelle pour sa petite, malgré les inconvénients. Puis, elle avait placé la petite dans les bras de cette dite jumelle brune, tout comme elle, mais en plus foncée et avec un teint joliment plus claire. Ça se voyait tout de même que Helly n'en avait pas envie, mais Sofiya ne le remarqua pas, trop emballée pour cela. La petite qui sentait le talc, au teint rosée, faisait de joli son de joie dans ses bras. D'une curiosité et vigoureusité, elle gigotait de plaisir, sans trop s'affoler. Elle n'était qu'active pour une petite. Elle n'était pas difficile à tenir ni à présenter à des gens. Helly lui dit que c'était assez rare qu'on l'apprécie, en guise de réponse à l'affirmation de sa soeur. Elle était ambivalente. Néanmoins, bébé rendu le contenu de son repas sur elle. Désolée et un peu affolée, Sofiya s'approcha afin de reprendre Heidiji. Je suis terriblement désolée! Fit-elle.

- Heureusement que je suis chez moi et pas à une réunion, j’aurais été mal. Lui dit-elle. Elle ajouta donc tout en berçant Heidiji. Je te laisse te changer si tu veux, il faudrait d'ailleurs que je la change...

Elle marqua une pause. Tu es en réunion parfois?, fit-elle en

Ça aurait été une toute autre vie de faire partie de sa propre famille ou bien d'être dans une autre famille adoptive que la sienne. Sofiya n'était pas capable de s'imaginer pareil cas de figure. Il était étrange d'avoir séparé les deux jumelles en tant que mère, la leur! Certes, Sofiya étai unt bébé énergique et qui crouillat autant qu'un chimpanzé. En même temps, elle se considérait chanceuse d'avoir atterri chez ses parents adoptifs-ci, car elle aurait pu davantage mal tombé. Elle avait également eu connaissance que sa propre mère biologique, à elle aussi, avait bien des problèmes. Elle contemplait encore l'idée d'aller la confronter et la retrouver, face à face, certes, elle n'y voyait pas d'avantages. Quant à revoir Helly,sa jumelle, cela ne s'était pas même posé. Elle savait qu'en face d'elle, elle avait une femme meurtrie, mais elle ne savait pas à quel point. Elle lui semblait que renfermée et triste. Après tout, elle était courtoise, fonctionnelle et tout à fait charismatique, bien qu'on voyait qu'elle n'était pas aussi joviale et polyvalente que Sof'. Elle se débrouillait, néanmoins bien.

Lorsque Sofiya lui proposa de fêter et passer du temps ensemble, Helly lui répondit qu affirmativement et enjouée! À cela, Sofiya répondit: Parfait, en tant que voisine et possible alliée relié par une date de fête, je peux donc te laisser mon numéro, pour se revoir, mais aussi si tu as besoin, n'hésites pas! On peut bien s'entraider. Fit-elle dans un élan de solidarité et de spontanéité. Après tout, de manière naturelle, elle était très attirée à aller vers elle. C'était tout de même sa soeur jumelle et elle, elle le savait!

Alors qu'elle avait Heidiji dans les bras, la petit fut malade. Helly lui avait fait une blague qu'elle n'avait pas compris. Elle lui avait donc demandé de plus amples questions. Helly lui dit que non, elle n'avait pas de réunion à proprement parlé. Finalement, Sofiya la regarda songeuse, curieuse et dit : tu fais quoi donc dans la vie, pour occuper tes journées, appart le ménage et recevoir une voisine un peu intrusive. fit-elle en riant. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait après tout... Petit hic.

Finalement, Hellyana alla se changer dans sa chambre. Sofiya alla débarbouiller sa petite avec une lingette qu'elle avait dans son sac à main de corps. Elle en avait toujours sur elle. Heureusement, elle avait davantage été malade sur la délicate brune plutôt que sur elle même. Enfin, si on pouvait se consoler... Elle rassura la petite et puis s'approcha sur lavabo pour lui mettre un peu d'eau dans la bouche. Histoire d'éviter les inconvénients d'être malade et de la bouche sèche. La petite n'était pas affolée. Elle continuait à babiller en regardant autour d'elle dans les bras de sa mère.

Helly refit surface et Sofiya l'écouta attentivement, encore honteuse de cette mésaventure. - Le père du bébé ne t’aide pas ? lui demanda-t-elle. Sofiya un peu nerveuse répondit, hésitation. C'est qu'il est mort. Un problème cardiaque. C'est malheureux, mais ça vaFit-elle, en souriant légèrement pour se vouloir rassurant et en ne voulant pas se faire prendre en pitié, ni rentre dans les détails, car en réalité, par chance qu'il était mort.
Et toi? Tu vis seule? demanda-t-elle. Ne voulant pas être indiscrète.

À présent, Sofiya vivait seule après un mariage qui avait échoué. Certes, elle ne l'était pas tout à fait seule, mais sa petite n'était pas un adulte. Elle restait néanmoins une personne à part entière qui s'interposait avec sa liberté, son confort, son mode de vie et son besoin de solitude, mais aussi avec son besoin de socialisation, tout à la fois. Toutefois, elle lui procurait une joie immense et elle était heureuse de l'avoir, cette petite Heidiji, auprès d'elle. Elle n'était pas réellement solitaire et ne ressentait pas un besoin inouïs pour voir d'autres personnes. Elle était d'un naturel dynamique et actif, mais elle ne voyait plus l'intérêt de faire la fête et sortir, maintenant qu'elle pouvait se consoler et blôtir sur son canapé ou dans la chaise berçante avec son petit bout de chou. En plus, avec le métier qu'elle pratiquait maintenant et toutes les horreurs auxquelles elle avait assisté, ça ne lui faisait pas de tords de se poser.

Sofiya demanda alors gentillement et de manière enjouée, le numéro de Hellyana. C'était une manière tout à fait naturel pour elle d'apprendre à la connaître. En plus, de manière générale, elle se comportait comme cela en public et avec les autres. C'était une personne chaleureuse. Peut-être moins depuis les événements troublants d'un passé récent, mais elle restait tout de même très optimiste et combattante.

Puis, Helly lui dit qu'elle tenait compagnie à des mecs pour de l'argent en guise de réponse à sa question. Sof' arqua le sourcil, septique et puis surprise. Finalement, Hellyana éclata de rire. Sofiya en fit de même. Elle avait eu peur et été sous le choc, l'espace d'un instant.

Par la suite, Helly revenu finalement après cet incident de vomi avec sa petite de 3 mois. Elles poursuivaient leur conversation,lorsque la brune demanda à sofi' pour le papa de Heidi'. Prise de court, Sofiya avait répondu légèrement. Helly renchérit alors en lui demandant si elle l'aimait et que c'était triste. Elle lui répondit également concernant le fait qu'elle vivait seule. Elle avait un bon sens de la plaisanteries, constata la châtaine. Et alors, justement, elle répondit: En fait, non. Ce n'était pas un homme très gentil, c'est un accident de parcours. Il n'a pas même eu le temps de savoir que j'étais enceinte qu'il a fait une crise cardiaque bredouilla-t-elle honteuse. Elle rajouta après une brève pause et après avoir repris son souffle. C'est bien de vivre seule, on a comme ça la liberté de faire ce qui nous chante. Ça me manque parfois, mais bon, je suis «prise avec cela» fit-elle en riant pour animer l'ambiance.

Tu n'as jamais penser avoir un animal de compagnie ? Tu comptais faire quoi aujourd'hui, je te pose un tas de questions, mais je ne veux pas m'imposer, tout ça parce que tu me sembles sympa demanda-telle curieuse et passant du coq à l'âne, fidèle à elle-même et son hyperactivité.

D'un naturel fougueux, Sofiya ne se gênait guère. C'était bien le cas, encore une fois. Peut-être même plus, comme elle était quasi exaltée. Très hâtive, curieuse et enthousiasme de faire sa connaissance. Celle de sa soeur jumelle, son autre moitié, cette partie d'elle, prolongation, qui lui avait manqué, même toute petite, malgré son ignorance. Elle l'avait toujours su, au fond d'elle et elle avait souffert de ce vide accru.
- «Pourquoi es-tu allée avec lui, alors ?» "Me demanda-t-elle de bout en blanc. Ce qui me surpris. C'était franc! Il fallait croire que l’honnêteté ou le côté direct était de famille, quoique peut-être pas le tact. Bien qu'elle ne me dérangeait pas, dans ses attitudes, ça me plaisait même et je trouvais qu'on se ressemblait"  eu Sofiya, comme réflexion, en pensées... Puis, Sofiya prit le temps de réfléchir, tenant sa petite dans ses bras et dit: En fait, c'est compliqué, on était pas ensemble, ce n'était pas très consentant, enfin, sans rentrer dans les détails... Fit-elle la tête basse, honteuse, mais ne voulant pas paraître pour une victime. Elle se sentait à l'aise de se confier, c'est bien ce qu'elle voulait, être proche de Hellyana, mais c'était trop vite, beaucoup trop tôt... Elle allait la trouver bizarre. Certes, Heidiji est une personne a part entière et elle voulait lui laisser sa place dans cette vie. Je pouvais m'en occuper. J'ai une famille soutenante. Rajouta-t-elle, moins pour se justifier que pour se rassurer. C'était vrai, après tout, ce n'était pas que pour se justifier ou rassurer, c'était bel et bien le cas. Personne ne la jugeait dans sa famille et ils avaient confiance en elle. C'était idylique, bien que son père était autoritaire et strict.

- «Oui, c’est sûr qu’il fallait y penser avant d’avoir un enfant», Fit-elle à Sofiya alors qu'elle lui parlait de sa vision des choses quand à sa "cohabitation" avec sa propre fille . Ainsi, souriante, amusée, face à une personne qui osait lui dire et demander les vrais choses: Oui, tu as raison, c'est mûrement réfléchis, je voyais pas cela autrement, il ne faut pas, quand on est enceinte. Un bébé, on nous les prête, il ne faut rien attendre et exiger d'eux, on agi en guide et il nous demande tout, ils ont besoin de nous etc. rajouta-elle humblement en scrutant Hellyana. Pas du tout intimidée. Elle se demandait si Helly avait l'habitude de se faire accosté comme ça, si franchement, en toute amabilité.

- «Tu es de la police ?» dit-elle à Sof' lorsque cette dernière lui avait posé un flot de questions. Sofiya observatrice, tout de même, remarqua que Helly était embarassée et contrariée maintenant de se faire poser autant de questions. Elle avait beau user d'un bon sens de l'humour, Sofi' avait capté, saisi et c'était normal. Sofi, confuse, elle soutenu son regard et souri timidement et un peu gênée, tout à la fois. Helly rajouta en se reprenant : - Je n’ai jamais eu d’animal de compagnie, et là, franchement j’en vois pas l’intérêt parce que je sais déjà pas m’occuper de ma propre personne, et j’ai rien contre les animaux, c’est bien pour ça que j’en aurais pas pour le moment,Je comprends, tu as raison. C'est une sage décision, si tu te connais bien . Je pose beaucoup de questions, je voulais simplement faire ta connaissance. Je ne suis pas très douée pour le small talk quoiqu'il en ait l'air. En même temps, je ne veux pas te retenir, j'arrive comme ça à l'improviste avec mon bébé qui te vomi dessus. Encore désolée, à propos de cela! Elle se grata la nuque d'une main en ayant la petite de l'autre. Elle était malaise, elle commençait à croire que c'était une mauvaise idée, hésitante.