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| "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence | |
| Auteur | Message |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence Dim 27 Aoû - 3:29 | |
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Jones, Ezechiel "On ne peut atteindre quelqu'un que s'il possède une conscience. On ne peut punir quelqu'un que s'il a des espoirs que l'on peut contrarier, ou des attachements que l'on peut rompre ; quelqu'un qui se soucie de ce que l'on pense de lui. On ne peut punir que des gens qui ont déjà un tout petit peu quelque chose de bon en eux." ©tumblr. ✧ PRÉNOM(S) Ezechiel. ✧ NOM Jones. ✧ ÂGE 23 ans. ✧ LIEU DE NAISSANCE Moscou. ✧ NATIONALITÉ Russe. ✧ ORIGINE Russe. ✧ ÉTUDES, EMPLOI Deuxième année de littérature. ✧ STATUT CIVIL Célibataire. ✧ CARACTÈRE Ezechiel est un jeune homme moqueur, insolent, désinvolte. Il n'éprouve aucun respect pour rien ni pour personne. Il est persuadé de tout savoir et d'être capable de tout accomplir. C'est un drogué constamment plongé dans un délire de grandeur qu'il ne réalisera jamais. Il ne connaît rien d'autre la colère et la lassitude. Il oscille sans cesse entre un état semi végétatif inoffensif et un état d'agressivité plutôt dangereux. Il n'a aucun but, aucune envie, rien. Tout ce qu'il a, ce sont les Cavaliers, ses fidèles compagnons de route, avec qui il s'enfonce toujours plus bas dans la misère. Ezechiel est sujet à un complexe de dieu et à une dualité de sa personnalité, à l'image de Dr Jekyll et Mr Hyde. Il est aussi persuadé d'être la réincarnation du saint biblique dont il porte le nom. Ezechiel est un paumé, que l'enfance placée sous le signe de la pression et du dépassement de soi a entièrement bousillé. ✧ GROUPE Mistral. | Votre pire souvenir (ou par défaut votre meilleur souvenir) ? ✧ "Je n'ai ni bon, ni mauvais souvenir. Avant, j'étais seul. Maintenant, je suis seul, avec les autres. Je ne suis pas sûr d'être capable de ressentir quoique ce soit qui puisse être défini comme bon ou mauvais. En fait, j'imagine que je ne suis pas émotionnellement capable d'assimiler ces deux notions. Parfois, Famine essaie de m'expliquer ce que ça fait, de ressentir des sentiments. Je comprend ses mots, mais je n'arrive pas à les appliquer à mon propre cas. Alors, ni bon, ni mauvais souvenir, pour moi. Juste. Le. Vide."
Quelles sont les personnes en qui vous avez le plus confiance ? ✧ "Personne. Je n'ai confiance. En. Personne. Peut-être que j'ai confiance en Famine, parfois. Et peut-être que j'ai confiance en la Mort. Ou peut-être que ce n'est qu'une stupide illusion."
Avez-vous perdu un être cher au cours de votre vie ? ✧ "Si personne ne compte pour moi, comment puis-je perdre un être cher? Quand on marche avec la mort, peut-on vraiment perdre quelqu'un?" |
✧ 01 Ezechiel a un complexe de dieu, un syndrome Jekyll and Hyde, des signes qu'il serait sociopathe, et il est persuadé d'avoir des visions divines parce qu'il tire son prénom de celui d'un saint biblique qui recevait des visions divines.. ✧ 02 Pour venir vivre à Savannah, il a volé à ses parents une somme d'argent plus que conséquente. ✧ 03 Son nouveau nom, auquel il s'identifie depuis qu'il a rejoint les Cavaliers, est Pestilence. ✧ 04 Il possède un QI exceptionnel mais ne l'exploite pas. ✧ 05 Il a passé quelques mois en hôpital psychiatrique suite à un mental breakdown. ✧ 06 Il est fasciné par ses compagnes, Famine et Mort, de façon presque malsaine. ✧ 07 Il a trouvé les Cavaliers grâce à Guerre, qui lui a cassé la gueule avant de ramener l'épave qu'il était dans leur repère. ✧ 08 Ezechiel est un drogué, il est constamment sous l'emprise d'un quelconque acide non identifié. ✧ 09 C'est un véritable poison, il sait rester discret comme exploser et tout balayer sur son passage. Une fois qu'il s'agrippe à vous, son poison se distille et il vous entraine dans sa chute. ✧ 10 Il n'a ni rêve, ni cauchemar, ni but. Il s'imagine tout un monde dans sa tête pour s'évader de sa propre destruction, c'est tout. PRÉNOM, PSEUDO Jay. AGE 21 ans. PAYS France. | AUTRE COMPTE Aucun. AVATAR Ezra Miller. | MOT DE LA FIN "There's no point. That's the point.". | - Code:
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<pp>EZRA MILLER</pp> ▪ ezechiel jones
Dernière édition par Ezechiel Jones le Dim 27 Aoû - 21:21, édité 1 fois |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence Dim 27 Aoû - 3:55 | |
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I suppose that's a common conceit, that you've already been so damaged that damage itself, in its totality, makes you safe. ©tumblr. "Goodbye to the children we'll never meet and the ones we left behind."
Ezechiel Jones est né une froide nuit de Mai, il y a vingt-trois ans de ça, faisant l'immense bonheur de Julian Jones et d'Yvanka Demitrov, épouse Jones. Après trois longues années de tentatives vaines pour concevoir un enfant et une grossesse plus que difficile, leurs prières avaient enfin été exaucées, et le Seigneur leur donna un magnifique bambin en excellente santé. D'un commun accord, les jeunes parents se décidèrent sur le prénom d'Ezechiel, auquel ils avaient réfléchis depuis déjà longtemps. Leur joie, lorsqu'ils posaient leurs yeux sur le petit être qui gigotait dans la couveuse à côté d'eux, leur bonheur ne pouvait pas être plus intense qu'à cet instant. Mais, même intense, il fut plus que bref. Quelques heures après la naissance d'Ezechiel, on annonçait à Yvanka qu'à la suite de ce laborieux accouchement, elle ne pourrait jamais plus donner naissance à un autre enfant. Ezechiel était donc devenu, en un instant, le seul et unique espoir du jeune couple de laisser leur trace sur ce monde froid et impitoyable. "Your heart's too big for your body, it's where your feelings hide."
Yvanka et Julian mirent tout leur cœur dans l'éducation de leur unique fils. Mais ils étaient jeunes, et leur carrière était au beau fixe. Si conjuguer travail et grossesse avait été faisable pour Yvanka, il était devenu très clair que conjuguer son travail et son enfant né le serait bien moins. Ils ont d'abord décidé de le confier à une nourrice deux soirs par semaine. Puis trois. Puis cinq. Puis ils finirent par engager une gouvernante et ne voir Ezechiel que le weekend. Les jeunes parents se rendirent compte que la séparation avec leur enfant n'avait pas l'air si douloureuse que ça. Ils pouvaient le voir le weekend, et Ezechiel, chaleureusement nommé zaïtchik par sa gouvernante, semblait adoré la vieille femme qui prenait soin de lui.
C'est donc l'esprit tranquille qu'ils laissaient toute la lourde tâche de l'éducation d'Ezechiel à la gouvernante, l'esprit tranquille, manquant ainsi ses premiers pas, ses premiers babillements, sa première dent, ou encore son premier mot : babouchka. Grand-mère. Car pour le jeune enfant qu'Ezechiel était alors, la gouvernante était sa grand-mère, sa babouchka, la femme qui prenait soin de lui afin qu'il ne manque de rien. Si ça aurait du mettre la puce à l'oreille du couple quand au délaissement dont ils faisaient preuve vis à vis du petit garçon, il n'en fut rien, et ils se mirent progressivement à louper des semaines entières, puis des mois entiers, de la vie de l'enfant.
Ledit enfant qui, même s'il grandissait accompagné par l'amour et l'attention de sa babouchka, commençait peu à peu à penser que ses parents ne l'aimaient pas, ou peut-être qu'il avait fait quelque chose de mal pour mériter leur ignorance. La seule chose qu'il avait d'eux était un appel, de temps en temps, pour lui dire de bien écouter sa gouvernante et de faire ses devoirs, quand il a commencé à en faire.
Plus il grandissait, et plus Ezechiel se sentait malheureux, abandonné par ses deux parents comme une vulgaire poupée de chiffon. Pourtant, sa babouchka lui avait déjà raconté combien ils voulaient d'un enfant. Mais ils s'étaient laissé dépasser et étaient revenus à leur seul véritable amour de toujours : leur empire. Et, pendant toute son enfance, Ezechiel ne connut pas le bonheur simple d'avoir une véritable famille, pas même avec sa babouchka. Il se disait qu'elle n'était là que parce qu'elle était payée pour ça. Et, pendant toute son enfance, tous les soirs, Ezechiel ne freina pas ses larmes, pleurant jusqu'à s'épuiser et s'endormir. "I'll be good, I'll be good, and I'll love the world like I should."
Si Yvanka et Julian n'étaient pas vraiment présents dans la vie d'Ezechiel, cela ne les empêcha pas, lorsqu'il fut en âge de comprendre, de lui bourrer le crâne avec les idées d'avenir et de réussite qu'ils avaient en tête pour lui. "Travailles dur, mon fils." ou "Ne nous déçois pas, un grand avenir t'attend." ou encore "Tu dois être le meilleur, Ezechiel, c'est ton destin." Le petit garçon a vite vu les études comme un moyen d'attirer l'attention de ses parents, de provoquer leur fierté, d'avoir ce temps qu'il a toujours rêvé avec eux. Il s'est alors jeté dans les études à corps perdu, et ce dès son plus jeune âge. Enfant plutôt précoce, il su rapidement maitriser les bases de la lecture et des mathématiques. Babouchka ne mit que peu de temps à déceler chez le petit garçon un potentiel d'intelligence hors du commun. Elle en informa Yvanka et Julian, qui ne firent rien pour en avoir la confirmation, préférant attendre plus tard dans la scolarité d'Ezechiel, pour constater ou non un changement de tendance.
Mais il n'y en eu aucun. Même malheureux comme personne et socialement inadapté, Ezechiel faisait preuve d'une intelligence hors norme. Il détenait un potentiel à côté duquel ses parents ne pouvaient pas passer. Ils lui firent donc passer un test de QI à ses quatorze ans, qui confirmèrent les soupçons de la babouchka : Ezechiel possédait un QI exceptionnel de 178. Il faisait donc partie des êtres humains les plus intelligents au monde. Evidemment, le jeune couple en fut très fier, mais au lieu de diriger toute leur fierté sur leur fils, ils la dirigèrent vers d'autres mondains, devant qui ils exhibaient avec fierté le certificat preuve du QI exceptionnel d'Ezechiel, qui lui se sentait plus que jamais abandonné et utilisé.
Cela ne l'arrêta pas, cependant, de se donner corps et âme à ses études. Sans cesse, ses parents lui répétaient combien il était intelligent et précieux, et combien il se devait d'être excellent et parfait dans tous les domaines. Et sans cesse, Ezechiel cherchait à se dépasser, à exceller, à faire ses preuves. A l'école, il restait toujours le meilleur, peu importe le domaine. Il maitrisait à lui seul 8 langues différentes, savait jouer de plusieurs instruments de musique, suivait des programmes scolaires avancés et accumulait les clubs extrascolaires. Il se tuait à la tâche, passait des concours nationaux, et peu importe le nombre de prix qui s'étalaient sur ses étagères, ses parents ne montraient jamais aucun signe de fierté, se contentant d'encourager leur fils à continuer sur ce chemin.
Mais toute cette pression, tout ce stress, tout ce constant besoin de prouver sa valeur rendait Ezechiel fragile. Sa santé n'était pas excellente, elle, puisqu'il se tuait à la tâche sans cesse, manquant cruellement de sommeil et de discernement, et ayant la peau sur les os. Il sentait qu'il commençait à se perdre au milieu de toutes les obligations qu'il s'imposait à lui même. Aucun passe temps, aucune bavure, aucun ami. Ezechiel était seul contre le monde, haït pour son intelligence et constamment en recherche d'une reconnaissance que personne n'était en mesure de lui donner. La seule raison pour laquelle il tenait encore debout était sa babouchka, qui malgré son vieil âge n'avait de cesse que de s'assurer qu'il ne manquait de rien, et qu'il prenait quand même un peu de temps pour manger. Elle était son pilier, celle qui s'assurait que le petit garçon ne sombre pas, désapprouvant toute la pression constante que ses parents mettaient sur ses frêles épaules sans rien pouvoir y changer. Malgré elle, elle le regardait dépérir, solitaire et désespéré, en quête constante d'un amour que ses parents n'étaient pas capables de lui donner. "There's no end, there's no Goodbye. Disappear with the night."
Mais Babouchka n'était qu'humaine, et les humains sont mortels, et après dix-sept ans de loyaux services pour le compte de la famille Jones, elle s'éteignit d'une mort paisible, dans son lit, où sa dernière prière alla à l'âme d'Ezechiel pour que quelqu'un lui rende son enfance volée. C'est Ezechiel qui la trouva, étendue sans vie sur sa riche literie, froide et inexpressive. La seule personne au monde qui avait véritablement été une famille pour lui était morte. A son tour, sa babouchka l'avait abandonné. Et personne ne pouvait rien y faire. Etrangement, après avoir passé son enfance à pleurer des torrents de larmes pour ses parents ingrats, il resta stoïque face à la mort de sa babouchka. Il la recouvrit complètement de son drap et retourna se préparer pour aller au lycée. Mais dans sa tête, quelque chose s'était cassé.
Le cadavre de la babouchka resta ainsi sur la literie pendant deux semaines entière. Tous les matins et tous les soirs, Ezechiel venait la voir, pour lui souhaiter bonne journée et bonne nuit, comme lorsqu'elle était toujours en vie. Il ne mangeait presque plus, ne dormait presque plus non plus. Son quotidien était devenu mécanique, sans vie, sans âme. Il donnait l'image d'un robot cassé impossible à fixer. Ce petit manège fut découvert lorsqu'Yvanka rentra d'un voyage d'affaires et fut assaillie par une odeur putride en entrant dans la maison. Elle n'eut qu'à suivre l'odeur infâme pour découvrir la macabre scène qui se jouait sous son toit pendant son absence. Elle ne perdit pas de temps et prévint Julian ainsi que les autorités compétentes, arguant que la maison était vide les semaines précédentes pour ne pas créer de problèmes à son fils.
Lorsqu'Ezechiel rentra du lycée ce jour-là, il trouva un camion blanc devant sa maison, sa mère inquiète sur le perron et son père les traits tirés par la colère, à ses côtés. Puis quatre hommes en combinaison blanche passèrent le cadre de la porte en encadrant un brancard visiblement occupé. Il ne lui fallut pas longtemps pour faire le lien entre sa babouchka et le corps caché par un draps couché sur le brancard. Le désespoir et la peur se mirent à le faire paniquer, et il courut comme un fou vers le brancard en hurlant comme un perdu "Babouchka! Babouchka non attendez! C'est ma babouchka vous ne pouvez pas me l'enlever!" Il fut arrêté à mi-chemin par son père, qui s'efforça de le maitriser alors qu'Ezechiel hurlait, griffait, mordait, pleurait et se débattait comme un beau diable. Impuissant, Ezechiel regarda des inconnus emmener loin de lui sa seule véritable famille, retenu par un père qui n'en avait jamais vraiment été un, et dévisagé par une mère éplorée et choquée. "Where is my prescription? Doctor, doctor, please listen! My brain is scattered, you can be Alice, I'll be the mad hatter."
La dernière chose dont Ezechiel se souvenait en se réveillant était son propre hurlement de rage alors qu'il avait réussi à se libérer de l'emprise de son père. Après ça, trou noir. Et à son réveil, au lieu de trouver les murs familiers de sa grande chambre, il ne vit que des murs blancs, nus, aseptisés. Il ne mit pas longtemps à comprendre qu'il était dans une chambre d'hôpital. Pour quelle raison? Il n'en avait aucune idée. Tout ce qu'il savait, c'est qu'on lui avait enlevé sa babouchka. Et que pour ça, il en voulait à la terre entière, et plus particulièrement à ses parents, qui selon lui avaient bousillé toute sa vie.
Il apprit un peu plus tard qu'il se trouvait dans un hôpital psychiatrique, et que ses parents avaient demandé un internement de plusieurs semaines suite à l'apparent mental breakdown dont il avait été sujet deux jours plus tôt. Au début de son séjour, Ezechiel refusa de parler. Agressif, insultant, insolent, il était intenable. Il ne coopérait pas, s'enfermait dans sa haine et refusait devoir qui que ce soit. Il restait des jours attaché à son lit pour éviter qu'il ne blesse plus d'infirmiers qu'il ne l'avait déjà fait. Eventuellement, par manque de solution, le personnel de l'hôpital finit par se rendre à l'évidence : Ezechiel ne coopérerait pas dans son état actuel. Alors ils décidèrent de lui prescrire des calmants, à forte dose.
Sans le savoir, ils venaient de condamner Ezechiel à la perdition, lui si aisément addicté aux substances illicites, lui si pur, lui qui n'avait jamais dérapé de sa vie, lui qui avait tant cherché la perfection. Calmant après calmant, pilule après pilule, il s'enfonçait dans un état semi végétatif jusqu'à ce que les effets s'amoindrissent et qu'il redevienne violent et agressif. La dépendance obscurcissait son jugement, mais il n'en avait même pas conscience. L'hôpital lui convenait parfaitement, finalement. Au moins, il avait ses médicaments magiques sans fournir aucun effort.
Ses parents ne vinrent pas le voir une seule fois. Ezechiel ne demanda pas une seule fois à les voir. Pendant onze mois, le jeune homme resta bloqué dans cet hôpital, à prendre un traitement mal dosé qui affectait sa perception de la réalité et qui altérait sa personnalité. Peu à peu, au fil des séances avec le psychiatre qui le suivait, il devenait évident pour lui que le jeune homme présentait plusieurs formes de maladies mentales. Sur ses divers compte-rendus, on pouvait en discerner deux.
- God complex : Ezechiel était persuadé d'être parfait en tout, et d'avoir un destin grandiose qui l'attendait quelque part. Pour lui, tout ce qu'il disait ou faisait devait être prit pour vérité. Il disait avoir des visions divines venues de l'esprit du saint Ezechiel, réincarné en lui, qui lui promettait un destin exceptionnel. Il était perdu dans un délire de grandeur dont lui même n'avait pas conscience. Et lorsque le psy lui demanda de commencer à tenir des journaux de ses pensées, le syndrome ne fit que se confirmer.
- Jekyll and Hyde syndrom : Ou dualité de la personnalité. Fidèlement au roman de Stevenson, Ezechiel présente tous les symptômes d'un syndrome de Jekyll et Hyde. Selon un schéma que le psy avait apprit à déterminer, on pouvait faire face à deux Ezechiel : le jeune garçon prêt à tout pour obtenir l'amour et la fierté de ses parents, et le sociopathe incapable de ressentir quoique ce soit pour qui que ce soit. Il semblait que le sociopathe était dominant sur le petit garçon, probablement dans une dernière tentative d'auto protection.
Là n'étaient probablement pas les seules tares mentales d'Ezechiel ; son handicap social, sa peur de l'abandon, sa dépression, son besoin de grandeur et de reconnaissance, tout ça n'était cité qu'en petites lignes sur son dossier médical déjà beaucoup trop épais. Ezechiel était un gamin complètement cassé, bousillé, sans espoir de rétablissement. Alors au bout de onze mois aux thérapies infructueuses et aux tentatives vaines, l'hôpital décida de lui donner un traitement qu'il serait censé prendre à vie et de le laisser repartir.
A sa sortie, Ezechiel pu constater la présence de ses parents. Ils n'échangèrent pas un mot, et se contentèrent de rentrer chez eux. Mais quelque chose avait changé. Sa mère le regardait comme s'il était un monstre. Son père ne le regardait même pas. Ils n'étaient plus une famille, si tant est qu'ils en aient déjà été une avant. Ils n'étaient rien d'autre que des inconnus mal à l'aise obligés de cohabiter ensemble. Et il était hors de question pour Ezechiel de vivre comme ça le reste de sa vie.
Heureusement pour lui, les absences répétées de ses parents lui avaient laissé de multiples occasions de fouiller la maison à la recherche de divers secrets à déterrer. Il connaissait alors toutes les cachettes secrètes du couple. Aussi, il décida de se servir de ce savoir dans leur dos. Dès que l'occasion se présenta à lui, Ezechiel parcouru la maison, vidant chaque cachette de la maison de tout l'argent qui y était caché, ce qui représentait un véritable pactole de plusieurs milliers de roubles russes, qui une fois convertis en dollars lui permettraient de vivre convenablement. Puis il fit sa valise, sans y réfléchir à deux fois, et quitta l'immense maison de son enfance sans un regard en arrière. "It's my own desire, it's my own remorse. Help me to decide, help me make the most of freedom and of pleasure. Nothing ever lasts forever... Everybody wants to rule the world!"
Après sa fuite, Ezechiel prit le premier avion qui se présenta à lui, sans en vérifier la destination, scrutant simplement le nombre de kilomètres qu'il s'apprêtait à mettre entre lui et ses si chers parents. Lorsqu'il sortit de l'avion après un voyage interminable, c'est sur le sol américain qu'il découvrit avoir atterrit, non loin d'une petite ville de Georgie à la réputation tranquille, Savannah. Il décida de s'y rendre, après avoir opéré quelques changements pour ne pas être reconnu, simple précaution soufflée par sa paranoïa. Il coupa ses longues boucles noires et éclaircit la couleur de ses cheveux de quelques teintes. Il acheta de nouveaux vêtements, se mit des lentilles vertes pour cacher sa couleur naturelle, et vissa un grand chapeau noir sur sa tête.
La route jusqu'à Savannah ne fut pas très longue. Malgré son accent russe très prononcé, il maitrisait l'anglais à la perfection, ce qui lui permit de rapidement trouver ses marques dans la ville. Sous le nom de Zecky Johnson, il ouvrit un compte en banque américain pour y placer tout son argent. Il signa un bail de location pour un loft un peu en dehors de la ville. Et, comme il ne connaissait rien d'autre que le milieu scolaire, il s'inscrit à la faculté de Savannah comme étudiant libre. Il n'avait pas pu passer son bac, mais avec un peu d'argent, tous documents peuvent être falsifiés. Il s'inscrit en cursus littéraire, s'étant découvert un intérêt malsain pour la littérature macabre des siècles anciens.
S'installer à Savannah avait été simple. Personne ne s'occupait d'un gamin tout juste majeur sans passé ni avenir. Il se contentait d'aller en cours de temps en temps, mais surtout de grossir son carnet d'adresse des dealers de la ville. Il se rendit rapidement compte que la majorité des habitants de cette ville était toute aussi cassée et pourrie que lui. Et ça l'arrangeait parfaitement bien.
Il passait son temps dans les bars ou les squat bizarres, à errer sans but, constamment sous l'emprise d'une drogue quelconque qu'il ne parvenait même plus à reconnaître. Il croisait d'autres gens cinglés, il les provoquaient, il se faisait casser la gueule encore et encore, jour après jour, pour espérer ressentir quelque chose. Pour espérer se sentir vivant.
Puis un jour, il croisa la route d'un gars pas banal, à l'air dur et aux poings serrés. Et il a instantanément eu envie de le tester, de le provoquer, de voir jusqu'à quel point ce gars pas banal pouvait résister avant de commencer à cogner, son jeu préféré. Alors il a tout fait pour le pousser à bout, et ça a marché. Le gars s'en est prit à Ezechiel, violemment, le martelant de coups encore et encore. Et même presque achevé par les coups, Ezechiel continuait de le provoquer et de ricaner, sa langue perfide devenant l'arme de sa propre destruction.
Ce n'est qu'une fois qu'Ezechiel fut évanoui que ce gars, celui qui deviendrait Guerre plus tard, s'arrêta de frapper, se rendant compte qu'il avait presque tué un gamin insolent et que ce gamin n'avait pas bronché une seule fois. Il avait dû sentir quelque chose chez Ezechiel, parce qu'il décida de l'emmener avec lui au lieu de l'abandonner seul à son sort. Peut-être aurait-il été mieux pour Ezechiel si Guerre l'avait achevé ce jour-là, mais ce ne fut pas le cas, et de toute façon, Ezechiel ne s'en souvient pratiquement pas.
Guerre l'emmena d'abord chez Famine, et quand Ezechiel se réveilla, malgré ses multiples blessures et l'intense douleur qui vrillait tout son corps, il ne pu s'empêcher d'être fasciné par la beauté brute et la folie qui luisait dans les yeux de Famine, frêle et minuscule. Elle était sublime dans sa destruction, et lui aimait les belles choses. Alors il avait décidé de rester un peu vers elle, juste le temps d'aller mieux, pour essayer de percer le secret de ses yeux. "You can't wake up, this is not a dream, you're part of a machine, you are not a human being. (...) I think there's a flaw in my code, these voices won't leave me alone. (...) Are you deranged like me? Are you strange like me? Lighting matches just to swallow up the flame like me? Do you call yourself a fucking hurricane like me?"
C'est Famine qui a décidé de lui octroyer son surnom. Du jour au lendemain, comme s'il n'avait jamais existé, Ezechiel s'évanouit dans la nature, mort, pour laisser place à Pestilence, le troisième cavalier de l'apocalypse, l'auto destruction personnifiée, la désinvolture et l'insolence incarnées. Pestilence devient le roi de tout un empire, de tout un monde qu'il créer dans sa tête. Ezechiel n'était personne, son destin était là, tranquillement caché à Savannah. Son destin de devenir un être plus grand que tous les autres êtres. Pestilence.
Il a finit par rencontrer tous les autres Cavaliers, et il s'est accroché à eux, de toutes ses forces désespérées. Ils sont l'harmonie parfaite, tous les instruments infaillibles de la destruction du monde, les invincibles propagateurs de tous les maux du monde. Ils sont les yeux, les oreilles et les mains du Dieu Vengeur sur la terre. Seuls, ils ne sont rien, mais ensemble ils sont invincibles, immortels. Ils sont leur propre perte.
Pestilence croit en eux comme en la plus importante des réalités. Dans sa tête, dans son monde, qu'il partage parfois avec eux entre deux pilules, ils gouvernent le monde entier et ils détruisent ceux qui les ont détruits les uns après les autres. Pestilence ne sait pas ce qui est bien et ce qui est mal, il ne sait pas ce qu'est aimer. Pestilence connaît juste la haine et la revanche. Et la fascination malsaine, morbide qu'il éprouve pour ses compagnons de route. Les Cavaliers sont tout ce qu'il a, tout son horizon, son avenir et sa perte tout à la fois. Ils sont sa raison de vivre. Et de continuer à souffrir.
Dernière édition par Ezechiel Jones le Lun 28 Aoû - 16:11, édité 9 fois |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence Dim 27 Aoû - 4:15 | |
| Ah, le voilà enfin J'aime tellement le personnage, j'ai hâte de voir la suite Bienvenue parmi nous |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence Dim 27 Aoû - 12:58 | |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence Dim 27 Aoû - 15:25 | |
| MINE bref tu sais ce que j'en pense j'ai hâte d'en lire plus et de faire la misère à Ezechiel (oui dsl ça sera dans ce sens là obviously) (shhh on y croit) des bisous sur tes joues |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence Dim 27 Aoû - 16:51 | |
| ce choix d'avatar tellement parfait. et ce début de perso qui promet. hâte de voir le monsieur en jeu, en tout cas. bienvenue dans le coin, et bon courage pour la fin de ta fiche. |
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too soon :'( ▹ posts envoyés : 1299 ▹ points : 0 ▹ pseudo : a maze lie | birds ▹ crédits : ava;eriam – quote : d. lauzon – signa;beerus ▹ avatar : georgia may jagger ▹ signe particulier : les dents du bonheur et bercée par le soleil. actuellement en pleine rechute d'un cancer de l'estomac et refuse le traitement
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| Sujet: Re: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence Lun 28 Aoû - 0:28 | |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence Lun 28 Aoû - 1:55 | |
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1000 x 0 = kurt ▹ posts envoyés : 1146 ▹ points : 9 ▹ pseudo : fitotime ▹ crédits : tumblr (gif) sardaukar (vava) ▹ avatar : matt hitt ▹ signe particulier : fume des menthols
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| Sujet: Re: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence Lun 28 Aoû - 8:45 | |
| C'est perfecto pour moi :) Je laisse @Ivy Meister passer par ici pour donner son accord, et je te valide :D |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence Lun 28 Aoû - 10:05 | |
| ça cite louis tomlinson en titre (les vrais savent) bienvenue je viens t'alpaguer parce que t'es joli et cool (ivy watch out) par contre ton avatar est giga déformé c'est stressant LA BISE SUR TES JOUES |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence Lun 28 Aoû - 12:13 | |
| JE COURS JE VOLE J ARRIVE du coup y a juste un mini truc à changer comme on en a parlé sur Discord mais après c'est perfecto j'attends juste la modification et après vous pouvez valider |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence Lun 28 Aoû - 14:38 | |
| bienvenue par ici |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence Lun 28 Aoû - 16:12 | |
| La modif est faite les enfants! |
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Invité ☽ ☾
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petit poney ▹ posts envoyés : 2027 ▹ points : 56 ▹ pseudo : zoé (baalsamine) ▹ crédits : hoodwink(avatar) & sial(sign) ▹ avatar : Taylor Lashae ▹ signe particulier : cicatrices sur tout le corps qu'elle tente maladroitement de cacher, souvenirs d'épisodes de folie désespérée. Une voix douce, des doigts de fées, une chaleur humaine parfois trop brulante. Syndrome du Saint Bernard qui colle au coeur.
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| Sujet: Re: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence Mar 29 Aoû - 0:06 | |
| c'est parfait pour moi babe jvais dire aux admin de valider |
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1000 x 0 = kurt ▹ posts envoyés : 912 ▹ points : 4 ▹ pseudo : fitotime ▹ crédits : hallow (avatar), beerus (code signa), pomme, depeche mode (textes) ▹ avatar : stephanie cam ▹ signe particulier : suite a un accident lors d'une représentation elle a perdu toute sensibilité à la main droite. elle ne la contrôle que difficilement et a du mal à l'utiliser.
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| Sujet: Re: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence Mer 30 Aoû - 8:24 | |
| Félicitations ! Du coup c'est tout bon :D je te valide :) TU REJOINS L’ÉQUIPE DES
Te voilà validé(e), tu rejoins désormais la WAB family et tu vas vite voir que tu as beaucoup de choses à découvrir sur le forum. Nous proposons beaucoup d'annexes afin d'aider à l'intégration, tant en HJ que dans les rps. Et on espère sincèrement que tu pourras trouver ta place grâce à ça. Surtout, ne sois pas timide et n'hésite pas à aller mp les membres pour leur proposer des liens. On t'a répertorié ci-dessous les liens incontournables à découvrir pour ne rien manquer et t'aider à faire tes premiers pas parmi-nous ! RECENSER SON JOB ~ DEMANDE DE RANG ~ FICHES DE LIENS SPEED DATING RPS ~ PARTICIPER AUX DÉFIS ~ S'INTÉGRER SNAPCHAT ~ FACE CLAIM DIRECTORY ~ TUMBLR ~ TWITTER |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence Mer 30 Aoû - 21:20 | |
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| Sujet: Re: "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence | |
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| | | | "You stress me out (...) you fuck me up" Ezechiel, ou Pestilence | |
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