Je venais de rentrer du travail. Je travaillais ce soir au dépanneur. Je fermais donc à 23:00. Il était à présent 1:00 am. Le temps que je ferme et que je me rende jusqu'à mon quartier en bus, il était déjà tard... Enfin, pas pour un oiseau de nuit comme moi. J'étais, néanmoins, exaspéré. Comme je détestais ce travail, toutefois, j'arrivais à bien clore les fins de mois grâce à cela. Bien que je dépensais à tout le moins intensément tout l'argent que je gagnais. Sans cachotteries, c'était toujours dans ce qui pouvait me permettre de me faire oublier ma souffrance et mon sentiment de vide accru. J'étais en cette année 2016, encore très peu fonctionnel. J'étais parmi un des patients les plus en visite à l'étage de psychiatrie du centre hospitalier où j'étais traité. Je déteste toujours autant mon psychiatre et je ne disais pas un mot à ma psychologue. Je lui et leurs faisaient perdre tout leur temps. À vrai dire, j'étais tout de même aimable avec certaine personne. Avec les Hogan je l'étais et avec mon meilleur ami, bien qu'il soit très malade. D'ailleurs, sa chambre dans la maison... (raclement de gorge.) Non!... qu'est-ce que je dis là? Sa chambre dans le manoir familial, était à présent vide, comme il était hospitalisé depuis des mois, sans congé. Bref.

Je rentres du travail, j'ai un air débrayé et les yeux rouges de fatigue. Je ne trouve plus le sommeil depuis un moment. Je suis toujours autant préoccupé par le fait que je n'ai jamais eu et pu avoir des nouvelles de Hellyana. Cette fille m'a pourtant ensorcelé et elle me reste coincée dans la tête depuis. Elle me hante et est bien enracinée dans mon esprit. Je suis donc en train d'ouvrir le portail de la cours du domaine familial. J'essaies d'être silencieux. J'ai mes écouteurs dans les oreilles et je me diriges vers la cours arrière, où je vis, soit dans le pavillon secondaire, auparavant destiné pour les domestiques. Il est sur deux étages et il a trois pièces. Ce n'est pas très grand, trop lumineux pour moi. Par chance, dans la cours, il y a plusieurs arbres, majestueux et imposants qui bloquent la lumière du soleil. Je m'apprête à ouvrir la porte, j'insère la clef dans la serrure. Certes, je ne peux m'empêcher de regarder derrière moi, il me semble avoir entendu un drôle de bruit.