Les corps pulsaient les uns contre les autres en rythme avec la musique, en un ballet orgiaque, une vraie bacchanale moderne, vibrant sur les battement lascifs et sexuels de In Motion, montrant le génie de Trent Reznor et Atticus Ross. Et au milieu du dancefloor, s’imprégnant de l’énergie de l’endroit, Glenn dansait à n’en plus pouvoir. Le dj d’avant, au demeurant plus que talentueux, avait laissé la place à un autre qui s’était employé à chauffer encore plus l’ambiance. Ce qui n’était pas une mine affaire et le blond en profitait un maximum.
Pour l’occasion, il était vêtu de ses vêtements les plus échancré et slutty possible, un veston sur son torse nu , un short en jean qui tombait un peu plus haut que mi-cuisse avec des bottes de pirates Vivienne Westwood, le tout mettant en valeur ses longues jambes glabres exactement comme i l le voulait. Il avait été à deux doigts de porter une jupe mais avait finalement décidé contre. Cela ne voulait pas dire que son but premier n’était pas de danser et de boire jusqu’à n’en plus pouvoir et de se trouver un compagnon d’un soir pour un petit tour aux toilettes, dans la backroom ou n’importe où de disponible. Le mot d’ordre était celui de l’accès facile et il n’était pas peu fier de son choix.
En attendant de trouver un soupirant, il continuait de se déhancher sur la piste, se faisant peloter à tout va sans s’en formaliser outre mesure. Qui était-il pour priver les autres de sa magnificence ? Et puis, c’était extrêmement flatteur et excitant. Le blond platine se demanda quand est-ce que l’un de ses mecs trouveraient le courage de l’aborder.
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Sujet: Re: In Motion | ft. Kieren Ven 18 Aoû - 3:09
In Motion
Glenn & Ren
Rien n’est comparable à ce que je ressens sur scène, mon casque vissé sur une oreille alors que la musique pulse dans toute la salle. Les lumières éclairent de temps en temps la foule à laquelle je m’adresse comme à un seul homme. Et, concentré sur mon mix, je ne vois personne en particulier, gardant cette intimité avec les danseurs pour plus tard, quand j’aurais cédé ma place au prochain artiste, quand j’aurais suffisamment chauffé l’ambiance pour pouvoir en profiter. Et lorsque cet instant approche, je lance la dernière chanson, concentré sur mon travail, sur le plaisir que je prends à faire danser tous ces gens. Ça peut paraître prétentieux – et ça l’est sûrement – mais j’aime être au centre de l’attention, j’aime les entendre crier quand je prends le micro et savoir qu’ils se déchainent sur les morceaux que j’ai composé. Au fond, il n’y a rien de mieux que de gagner de l’argent en diffusant sa musique, à part peut-être soutirer de l’argent à ceux qui faisaient partie de mon monde autrefois, ou bien pénétrer dans un système et y placarder notre colère partout, mettre un pied dans l’engrenage de la société en passant par la porte de derrière. Qu’est-ce qui pourrait être plus jouissif que ça ? A part le sexe lui-même, bien sûr ! Et je ne compte pas passer à côté de ma dose de plaisir ce soir. Au contraire, dès que je descends de scène pour me mêler à la foule des danseurs survoltés, je commence à chercher un corps, un regard qui pourraient m’électriser. Je me laisse porter par le désir de l’instant, je n’ai ni limite, ni barrière.
Mon corps suit instinctivement la musique. Danser est une seconde nature quand on passe sa vie dans ce genre d’endroit, et lorsque l’on créé de la musique à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Mais surtout, je laisse mon corps effleurer celui des autres. Lorsque les courbes d’une silhouette masculine m’attirent, je me rapproche peu à peu, mon regard braqué dans le sien. Je ne suis pas du genre à perdre mon temps, je sais ce que je veux et je ne le cache pas. Et ce blond en petit short est tout à fait mon genre. Il me suffit d’un regard pour voir qu’il cherche la même chose que moi. A l’affut sans en avoir l’air, il ne compte pas rester seul à danser, il ne se contentera pas de quelques regards qui le dévorent. Je peux le sentir. Et un sourire se glisse au coin de mes lèvres tandis que je me fraie un passage jusqu’à lui. Sans le quitter des yeux, je me déhanche si près de lui que nos corps se frôlent à chaque mouvement. Pourtant la distance est encore trop grande, alors je glisse ma main sur sa taille, le rapprochant jusqu’à pouvoir souffler quelques mots si proche de son oreille que je suis certain qu’il a pu les entendre. « Danser seul, c’est un choix ou tu cherches quelqu’un pour t’accompagner ? » Mon regard est équivoque, je ne suis pas du genre à m'étaler en bavardages inutiles et je sais qu’il n’aura aucun mal à comprendre ce que j’ai en tête. « Pour ma part, je cherche quelqu’un pour m’amuser un peu si ça te tente… »