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| jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. | |
| Auteur | Message |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. Mer 19 Juil - 13:03 | |
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Àlvarez, Jorice when you hold me tight and not let go creditimage|tumblr, alaska. ✧ PRÉNOM(S) Jorice Maria Narcisse. L'histoire de Jorice, c'est marrant - ou pas, mais faites comme si c'était marrant. Ma mère, hollandaise, a toujours voulu avoir un fils. Son père s'appelant George, elle voulait lui rendre hommage avec la version néerlandaise du prénom : Joris. Ils n'ont su qu'à ma naissance que j'étais une fille. Alors ils ont dit yolo, elle s'appellera Jorice avec "ce" à la fin pour la différencier des Joris masculins. C'est drôle non ? Maria, c'est basique, c'est le prénom de ma grand-mère maternelle. Narcisse en revanche.. Allez savoir, ils devaient être bourrés quand ils ont choisi mon troisième prénom, même eux ne se souviennent pas du pourquoi du comment. ✧ NOM Àlvarez, ce nom typiquement espagnol. Comme mon père, mon grand-père, et oh, mon arrière-grand-père et tous leurs aïeuls avant eux. Dingue non ? Il ne dit rien sur ma classe sociale, mon histoire, qui je suis. Juste que je suis une espagnole. Et tant mieux. ✧ ÂGE 25 ans, bientôt 26. Déjà un quart de siècle passé, et je ne me sens toujours pas assez mature pour vivre dans la nature. C'est pourquoi je vis toujours en ville. (l'humour dépérit en même temps que l'âge augmente, pardonnez la vieillesse les gars.) ✧ LIEU DE NAISSANCE Rotterdam, là où on roule à vélo même sous une flotte olympienne, là où le coffee shop n'est pas un coffee shop. Rotterdam aux Pays-Bas, hein, que vous ne cherchiez pas pendant des heures où ça se trouve. C'est en Europe d'ailleurs, au dessus de la Belgique, de la France, en face de l'Angleterre. ✧ NATIONALITÉ Double nationalité acquise quand je suis arrivée à cinq ans à Savannah. Donc si vous suivez un peu, je suis néerlandaise et américaine. C'est super cool, le mélange des cultures. ✧ ORIGINE Du côté de mon père, sans surprise, espagnole jusqu'à la moelle. Enfin quand je dis espagnole, je devrais dire hispanique. Mon père est né en Espagne, son père en Argentine, son grand-père au Mexique.. J'vous raconte pas les soirées familles, ça hurle de partout. Du côté de ma mère, ils sont hollandais ou français, ça dépend jusqu'où on remonte. Mes gosses eux, seront américains. Ou Japonais. ✧ ÉTUDES, EMPLOI J'ai fait des études littéraires dans un premier temps, pour bifurquer à la fac en publicité. J'ai décroché mon bachelor, et je suis directement entrée dans les plus grandes agences de Philadelphie. Toute seule, comme une grande. Il y a un an, j'étais encore à Philadelphie dans des immeubles immenses avec des baies vitrées de tous les côtés. Je suis revenue à Savanah après avoir quitté l'agence et depuis, je travaille en tant dans le service communication du SCAD. Un peu un retour aux sources, c'est là-bas que j'ai eu mon premier baiser.. mon premier stage je veux dire. ✧ STATUT CIVIL Libre comme le vent, comme la mer, comme la nature et putain, je n'arrive toujours pas à me l'enlever du crâne. Le manque est douloureux, il est addictif, je suis une droguée de son amour, et un an plus tard, je ne sais toujours pas pourquoi je l'ai quitté. ✧ CARACTÈRE Je suis têtue, bornée, ambitieuse, généreuse, à l'écoute, rancunière, solitaire, nerveuse, patiente, stressée, mais pas pour les bonnes choses, je râle beaucoup, mais juste pour la forme, je suis féministe, un peu trop pour certains, mais je ne vois pas en quoi on peut être trop féministe, je suis trop sociable, malgré mon côté solitaire, et en même temps, je suis une grande timide, je bégaye facilement devant quelqu'un qui me plait. Par contre, je n'ai pas peur d'affronter les doyens, mes supérieurs quand je sais que j'ai raison, quand je veux défendre mon point de vue. Je fonctionne, trop, par le sarcasme et l'ironie à tel point que les gens ne savent jamais quand je ris ou pas. C'est simple, regardez mes yeux. Mais je suis adorable, vous savez, je souris, je ris, et j'ai un humour pourri. Mais ça vous vous en êtes rendus compte déjà. ✧ GROUPE SIROCCO. J'suis pas la plus à plaindre : j'ai encore mes parents, j'ai une soeur adoptive géniale, je n'ai jamais connu de problème d'argent, ni été dans la précarité parce que je ne trouvais pas de travail. Comme disent nos amis musulmans, hamdoulilah, je vais bien. Mis à part une grosse peine de coeur dont je suis la fautive, je ne vais pas aller me plaindre inutilement. Bon, la vie a fait que j'ai un corps qui ne soit pas en si bonne santé que ça, comme les tendinites à répétition, les migraines qui me font vomir toute la journée, du psoriasis histoire de compléter le tout. Mais je ne me considère pas comme malchanceuse ou autre. Celui qui n'est jamais malade ment. On a tous quelques choses, vous avez vu cette pollution ? | Votre pire souvenir (ou par défaut votre meilleur souvenir) ? ✧ Je n'ai pas de pire souvenir.. Si j'en ai un, mon cerveau a choisi de l'effacer de ma mémoire pour m'éviter cette souffrance inutile, n'est-ce pas. Du coup, mon meilleur souvenir.. Que je réfléchisse. Ca doit être le jour du renouvellement des voeux de mariage de mes parents. Déprimant de voir à quels points ils s'aiment. Amanda, ma soeur adoptive, et moi, on était les demoiselles d'honneurs. On devait avoir quinze et dix-sept ans. Ils l'ont fait l'été où je déménageais à Philadelphie, juste après ma remise de diplôme. Il y avait nous quatre, leurs parents, et leurs meilleurs amis. C'était beau. Ils avaient fait ça sur la plage, un décor digne de Tumblr ou des films à l'eau de rose, et on avait dansé, et bu toute la nuit autour d'un feu de camp. C'était beau, je n'ai jamais autant pleuré devant des voeux de mariages, et pourtant, je suis super sensible, je pleure pour un rien.
Quelles sont les personnes en qui vous avez le plus confiance ? ✧ Sans hésiter ma famille. Mon père et moi, on a une relation assez bizarre. On peut rester des heures l'un à côté de l'autre sans se parler, un livre à la main, et juste savoir que l'autre est là rassure. Alors qu'avec ma mère, on est de vrais piplettes. La première année où je suis partie de la maison, on s'appelait tous les dimanches pour se raconter sa semaine. C'était notre rendez-vous privilégié. Celle en qui j'ai le plus confiance, c'est Amanda, ma demie-soeur. Mes parents l'ont adopté trois ans après ma naissance, parce que ses parents sont morts dans un accident de voiture quelques temps après sa naissance. Ma mère étant sa marraine, n'ayant pas de famille, elle s'est retrouvé à la maison. Elle ne les appelle pas maman papa, mais me définit comme sa soeur et inversement. On se dit tout, tout, et c'est toujours la première qui est au courant de tout. C'est elle qui m'a recueilli quand j'ai quitté Trent. Et même si Trent et moi, c'est fini, même si on venait à ne plus se remettre ensemble, malgré tout ce qu'il pourrait me faire, je lui accorderai ma vie les yeux bandés parce que je sais qu'il est une personne de confiance.
Avez-vous perdu un être cher au cours de votre vie ? ✧ Une rupture amoureuse ça compte ? Quitter l'homme de sa vie, le seul qui ait su accepté mes défauts et mes bagages sans broncher ? Mais sinon, oui, j'ai perdu quelqu'un. Ma meilleure amie, ma voisine d'enfance. A huit ans, alors qu'on était déjà comme cul et chemise depuis la crèche, on lui diagnostique une leucémie. Deux ans plus tard, elle ne supporte pas la chimio et meurt dans les bras de ses parents. J'étais jeune, je ne comprenais pas trop ce que ça voulait dire, je l'attendais tous les jours sur notre banc devant chez nous, elle ne venait jamais. Mes parents essayaient de me faire comprendre qu'elle était partie. Moi, je leur répondais qu'elle reviendra, qu'elle revient toujours. Pas cette fois. Encore aujourd'hui, il m'arrive de lui raconter mes journées en m'allongeant dans le parc, comme je le faisais quand elle était encore là. |
✧ 01 je suis accro à la théine et au café. J'ai des dizaines de sortes de thé chez moi, de marques différentes, de provenances différentes. Je bois du café noir bien sucré tous les matins, deux tasses de thé dans la journée, un verre de café glacé en fin de journée et une autre tasse de thé après manger devant un film ou en travaillant. Et ça depuis que j'ai quinze ans. ✧ 02 Je ne dirais pas que je suis accro à la clope, mais enlevez moi mon paquet, je vais vous demander un chewing-gum aussitôt. En fait, ça dépend des moments. Y a des jours, des semaines même où je pourrais vivre sans. Puis je suis entrée dans le monde de la publicité. ✧ 03 Mon tout premier concert a été Mariah Carey. Encore aujourd'hui, je ne m'en remets pas. Cette femme est extraordinaire. J'ai une passion pour les concerts, j'essaie d'assister à tous ceux que je peux autour de moi, comme dans tout l'État ou le pays. Même le Canada. J'ai déjà pris trois jours de congé pour assister à un concert de Drake à Toronto, et devinez quoi, ce fut le meilleur concert de ma vie. ✧ 04 Je n'ai pas de style vestimentaires particulier. Quand je suis au travail, je vais porter des habits classes. Une teinte des années 90 de visibles mais je serai toujours classe. Et en talons. Rarement en baskets au travail, même si je le pourrais. Quand je ne suis pas au travail, je peux perdre dix ans tant je m'habille simplement. Une robe salopette et des baskets plateforme, et je suis prête. Je suis une enfant des nineties, oui mesdames. ✧ 05 J'ai beaucoup trop de chaussures. Des talons, des baskets, des sandales, des bottes, trop de chaussures. J'en ai oublié chez Trent, et je n'ai toujours pas la force d'aller les chercher. Et je crois que lui n'a pas la force de me les envoyer. ✧ 06 Je suis diplômée d'un bachelor en publicité mineure littérature mais mon domaine de prédilection est réellement la littérature. J'ai une bibliothèque qui remplit deux murs de mon bureau, j'en ai une autre dans ma chambre et des livres entassés dans mon salon. Je suis à une moyenne de 6 à 7 livres par mois et moi-même je ne sais pas où je trouve le temps. J'ai toujours un livre dans mon sac, et souvent, je préfère prendre les transports en commun que ma voiture pour lire. ✧ 07 J'ai différents tatouages sur le corps. Tous ne sont pas visibles parce que meme si la publicité est un métier de créatif, ma branche dans la publicité m'oblige à côtoyer des vieux conservateur. Maintenant que je travaille au musée, je pourrai m'en faire de visible mais je vous avoue que je n'ai pas envie de m'en faire un maintenant. ✧ 08 maintenant que mon humour désastreux a été établi, je peux vous faire part de ma plus grande fierté : bourrée un soir, je suis montée sur scène lors d'une scène ouverte de comédie dans un bar et pas une seuke fois on m'a hué. Au contraire, ils étaient tous hilare ! J'ai failli y retourner. Jusqu'à ce que je sache que c'était l'endroit préféré de mon ex - avant Trent. ✧ 09 Je sais cacher mes émotions. Je peux paraitre être la fille la plus heureuse de vivre, il suffit qu'on dise quelque chose qui me fasse penser à Trent et je deviens la Mélancholie, un sourire toujours collé aux lèvres. Je n'ai pas le droit de m'appitoyer sur mon sort, c'est moi qui l'ai décidé. Il y a toujours pire que moi, alors je ne dis rien et je garde pour moi. ✧ 10 je dois maintenant vous confessez mon pêché mignon. Je porte un amour inconditionnel pour les muffins à la myrtille et au chocolat blanc. Si vous voulez vous faire pardonner à mes yeux, offrez moi un muffin. J'ai abandonné plusieurs régime à cause d'un muffin. J'ai d'ailleurs abandonné les réfgimes pour les muffins. PRÉNOM, PSEUDO Nawelle, honestirony. AGE 23 ans dans quelques semaines. PAYS la France ma gueule. | AUTRE COMPTE ton père . AVATAR selena gomez. | |
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<pp>SELENA GOMEZ</pp> jorice àlvarez
Dernière édition par Jorice Àlvarez le Sam 22 Juil - 8:39, édité 8 fois |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. Mer 19 Juil - 13:04 | |
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pourtant c'est fou comme on s'aime. © creditimage|tumblr. Je porte le verre à mes lèvres et boit une gorgée. Mon rouge à lèvres laisse une empreinte de la même couleur que le breuvage hors de prix que je bois. Je repose le verre à pied sur la table face à moi, le sourire le plus hypocrite que j’ai en stock. «Pardonnez moi, Trent, mais l’égalité que vous prônez n’est pas censé se retrouver également dans votre conseil de décision ?» Trent, qui est au passage mon patron, avale de travers et desserre sa cravate, un sourire crispé sur le bout des lèvres. Il cherche ses mots, bafouille et regarde son collègue, le doyen du dit-conseil de décision, celui où on vote toutes les décisions administratives de l’agence. Je reprends mon verre que je finis cul sec, et m’éloigne de ce groupe de testostérones en feu, l’expression la plus blasée collée au visage. Je me dirige vers le balcon, où je me retrouve seule. Faire partie du plus grand groupe de publicité du New Jersey a son prix à payer, mais même si je suis la femme la plus patiente, je commence à en avoir marre de tous les sous-entendus qu’ils se permettent de faire sur la suppression de différents sièges pour ensuite se proclamer égalitaire. Mon cul est plus égal qu’eux. Je cherche dans ma pochette mon paquet de cigarette et en sort une. Au moment où je prends mon briquet pour l’allumer, une flamme apparaît devant moi et met le feu à ma place à ma clope. Je soupire en recrachant la fumée d’entre mes lèvres. Je lève les yeux vers Trent, le regard dur qui croise sa moue désolée. «Tu sais que je n’y peux rien.» Je me tourne vers la vue qu’offre le balcon sur le parc naturel de la ville, sans prêter attention à mon patron. Je le sens se positionner juste derrière moi, je le sens poser furtivement ses lèvres sur mon épaule dénudée, je sens mon échine se hérisser. Je ne lui ferai pas ce plaisir de me retourner. « Jorice, ne me dis pas que tu m’en veux encore d’avoir donné le dossier à Jordan et pas à toi ? » Cette fois-ci, je me retourne, choquée qu’il pense que je sois en colère pour ça. Pour cette histoire qui remonte à six mois, que j’ai rapidement oublié puisque j’ai eu un autre client, plus important. J’écrase ma clope et la jette dans le cendrier posé sur la rambarde, et je me retiens de déverser toute ma colère accumulée ce soir. « Sérieusement, Trent ? Tu me prends pour ce genre de fille ? Après tout, tout, tu me prends pour ce genre de fille ? Je m’en fous de Jordan, mais putain, est-ce que tu t’entends parler ou tu ne dis que ce que je veux entendre pour avoir la paix ? Je devais avoir cette place ! » Je fulmine. J’ai encore en tête le sourire satisfait du président de l’agence me dire qu’après plusieurs discussions, ils avaient décidés de ne pas élargir leur cercle de décisionnaire, qu’il était assez efficace comme ça. Qu’il était désolé. Mais que cela ne remettait pas en cause mon travail, que je restais leur meilleur élément. Je revois encore le doyen de ce conseil murmurer assez fort sur mon passage que de toute façon, je n’aurai pas fait le poids, que je devrais plutôt m’occuper de mes sandalettes. Pardon ? J’ai la haine d’être obligée d’être à cette soirée de lancement, de devoir afficher une cohésion dans ce groupe que je déteste de plus en plus. J’ai la haine de devoir refouler mes convictions pour ne pas perdre mon job. J’ai la haine de devoir vouvoyer celui avec qui je partage mes nuits parce qu’on ne peut pas s’afficher aux yeux de tous. J’ai la haine de devoir choisir entre mon travail et moi, et lui. J’ai la haine d’en arriver à cette décision. Je soupire, et lui attrape la main. Le temps d’un instant, il se permet d’oublier qu’on est entouré de ses collègues et supérieurs, et enlace nos doigts, joue avec la bague qu’il m’a acheté. «Demain, tu auras ma lettre de démission sur ton bureau.» Il se stoppe dans son geste et me regarde, étonné. Il fronce les sourcils, et se détend, relâchant mes doigts. «C’est vraiment ce que tu veux ?» Je hoche la tête. Je veux respirer. Je récupère ma petite sacoche et sans un regard pour lui, sans un regard pour le reste de l’agence et des invités, je quitte l’hôtel que nous avons réservé pour la soirée. Je récupère ma voiture et laisse un généreux pourboire au garçon. Il va avoir besoin de courage quand lui et ses collègues s’occuperont d’appeler les taxis pour les ivrognes qu’ils sont. Je roule un peu plus vite que la moyenne, je ne m’en rends même pas compte, je pense surtout à ce que je viens de dire à Trent. Je viens de démissionner. Et je ne sais pas ce qui m’étonne le plus. Que j’ai enfin osé le faire ou qu’il ne m’en ait pas empêché. Trent m’a toujours soutenu, mais je ne pensais pas qu’il accepterait ma démission. Je croyais qu’il allait me demander d’y réfléchir plus sérieusement, de ne pas agir sur un coup de tête, d’y repenser demain la tête reposée. Non. Il m’a demandé si c’était ce que je voulais. Pensant à lui, je me retrouve à me garer devant chez lui. Je reste un instant dans la voiture, me demandant si c’est une bonne idée que j’aille chez lui après ce que je viens de lâcher. Mais justement. C’est le meilleur endroit. Je coupe le moteur, enlève mes talons qui me font mal et sors de la voiture. Le portier me salue et me souhaite une bonne nuit, et je m’engouffre dans l’ascenseur. Arrivé au septième étage, les portes s’ouvrent sur son duplex. Je ne m’habituerai jamais à son mode de vie luxueux. Bientôt un an que je le fréquente, sept ans qu’on se connaît, je n’ai jamais réussi à m’adapter à son aisance financière. Quand on le regarde, on ne dirait pas un héritier, pourtant sa famille s’impose comme les Hilton de la ville. S’il s’est fait plaisir en s’achetant un duplex en plein centre ville, le reste de sa vie ne montre pas son argent. La montre qu’il porte n’est même pas une rolex mais une simple casio que je lui avais acheté pour rire lorsqu’on a fêté son diplôme peu de temps après notre rencontre - bon pour les rendez-vous importants, il porte une rolex. Je me dirige vers l’étage en mezzanine où se trouve son dressing et me déshabille. J’aurais aimé porter cette robe plus longtemps. Tant pis. Je la mettrai une autre fois. J’enfile un de ses t-shirts de fac en me dirigeant vers la salle de bain, me démaquille et redescend dans la cuisine. J’attrape un pot de glace et je me fous dans son canapé, un plaid sur les jambes, pour regarder Netflix.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrent une heure plus tard sur un Trent fatigué. Je le regarde jeter ses chaussures dans le hall, défaire sa cravate et la laisser au sol, où sa veste va la rejoindre, déboutonner le haut de son col et enlever la ceinture de son pantalon. Je le suis du regard venir s’affaler sur le canapé, ramper jusqu’à moi et s’allonger en posant sa tête sur mon ventre. Ma main vient automatiquement se poser dans ses cheveux et entreprend de lui masser le crâne. Il ferme les yeux et reste un instant comme ça. Il se relève quelques minutes plus tard, monte se changer également, et revient seulement en caleçon de pyjama. Il s’allonge à côté de moi et me tire vers lui, m’incitant à carrément me retrouver à califourchon sur lui. Il me dévisage et je sens mes joues rougir. Quand il me regarde de cette façon, comme s’il me voyait pour la première fois, comme s’il découvrait mon visage après sept ans, comme si j’étais la plus belle chose qu’il avait vu, comme s’il avait peur de me perdre, ce sont tous mes sens qui s’éveillent et je bafouille devant lui. On n’était que deux amis faisant partis de la même grande bandes de potes, rien ne nous destinaient à tomber fou l’un de l’autre, on n’avait rien en commun mis à part la publicité. Pourtant, il y a un an, quand il m’a ramené chez lui après une soirée du travail beaucoup trop arrosée, je ne pensais pas que je me retrouverais à avoir un double, une place dans son dressing et mon choix dans la déco. Trent, c’est le genre de tombeur qu’on pardonne rien qu’avec son sourire. Je ne suis pas son genre de filles. Il a toujours été attiré par les grandes blondes élancées. Je suis petite brune et j’ai des formes, rien à voir. Je croyais à une blague le lendemain à mon réveil quand il a bafouillé devant moi parce que j’avais dormi collée à lui. Trent. Bafouiller. Du jamais vu. Nos amis en ont ri, et moi j’en ai rougi. Ce couple improbable. On en est là aujourd’hui, un an après, nos lèvres collées dans un baiser tendre, qui veut tellement dire. Son front collé au mien, ses mains accrochées à mes hanches, il soupire. « Viens on s’en va. On quitte le New Jersey et on part élever des marsupilami en Amazonie.» J’éclate de rire et m’enlève de sur lui pour m’allonger contre lui, posant le plaid sur nous. Comme si ça servait à quelque chose. «Tu ne survivrais pas deux heures là, tu appellerais Sandie pour qu’elle vienne te chercher.» Trent soupire en riant, conscient que sans sa gouvernante d’enfance, il est encore aujourd’hui perdu. Quand il l’invite à venir manger, c’est elle qui fait à manger si je ne suis pas là. Parce qu’elle ne veut pas qu’elle et son mari finissent intoxiqués. Je m’arrange mieux et ma tête posée sur son torse, j’entend son coeur battre à un rythme doux. Je lâche un bâillement et je sais qu’en restant dans cette position, je finirai par m’endormir ici. Ma main joue du piano sur son torse légèrement musclé, et il l’attrape quand les frissons lui grimpent de partout. «Je ne veux pas que tu partes. Pas de l’entreprise, ça je m’y attendais dans le fond. Mais de ma vie, du New-Jersey.» Je me redresse, étonnée. D’où est-ce qu’il sort ça ? «Ne me regarde pas comme ça Jorice, on sait toi et moi que tu ne supportera pas de rien faire ici, que tu vas vouloir bouger.» Il m’attire contre lui, posant ses lèvres sur le haut de ma tête et me sert fort. «Je n’ai même pas la force de te demander de me promettre de rester. Je t’aime trop pour ça.» Et je lutte contre les larmes quand il finit sa phrase. Parce que c’est la première fois qu’il me dit je t’aime et qu’il sonne comme un au revoir.
Dernière édition par Jorice Àlvarez le Jeu 20 Juil - 5:40, édité 2 fois |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. Mer 19 Juil - 13:11 | |
| Qui vois je ici, how surprising ? :roll: Bienvenue dans les parages ma Djorice Hâte d'en lire plus sur la petite espagnolita |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. Mer 19 Juil - 14:10 | |
| Tu m'dis quelque chose, mais j'vois pas qui... :roll: Bienvenue ici, bon courage pour la suite de ta fiche ! |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. Mer 19 Juil - 14:12 | |
| ohhhhh quel excellent choix et ton perso a l'air vraiment cool, je viendra t'embêter pour un lien bienvenue! |
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Invité ☽ ☾
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. Mer 19 Juil - 16:03 | |
| selena est quand même grave jolie bienvenue et bon courage pour ta fiche |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. Mer 19 Juil - 18:14 | |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. Mer 19 Juil - 18:27 | |
| Bienvenue |
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Invité ☽ ☾
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. Mer 19 Juil - 20:45 | |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. Jeu 20 Juil - 2:17 | |
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free pants ▹ posts envoyés : 1488 ▹ points : 14 ▹ pseudo : anne (a maze lie ; birds) ▹ crédits : ava by amor fati ; signa by old money ▹ avatar : nicole zimmermann ▹ signe particulier : des grands yeux noisette, la peau dorée et constellée de grains de beauté. puis les cernes qui se creusent à cause de ses heures qu'elle occupe trop
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| Sujet: Re: jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. Jeu 20 Juil - 7:58 | |
| la bella ldfkgd hâte d'en découvrir plus sur Jo bienvenue parmi nous |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. Sam 22 Juil - 12:31 | |
| Bienvenue à toi |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. Sam 22 Juil - 22:39 | |
| elle est super cool sur l'avatar de ta fiche la selena ! bienvenue sur le forum. |
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et le château de sable, il est dans l'eau maintenant ▹ posts envoyés : 2287 ▹ points : 19 ▹ pseudo : fitotime ▹ crédits : dude (avatar) / tumblr, whi (signa, profil) / amy winehouse, les cartons(texte) ▹ avatar : ben nordberg ▹ signe particulier : très maigre, cocaïnomane et toujours habillé avec des vêtements bariolés
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| Sujet: Re: jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. Dim 23 Juil - 11:23 | |
| Félicitations ! C'est tout bon pour moi, bienvenue ici avec la belle Selena, vas t'amuser :D. TU REJOINS L’ÉQUIPE DES
Te voilà validé(e), tu rejoins désormais la WAB family et tu vas vite voir que tu as beaucoup de choses à découvrir sur le forum. Nous proposons beaucoup d'annexes afin d'aider à l'intégration, tant en HJ que dans les rps. Et on espère sincèrement que tu pourras trouver ta place grâce à ça. Surtout, ne sois pas timide et n'hésite pas à aller mp les membres pour leur proposer des liens. On t'a répertorié ci-dessous les liens incontournables à découvrir pour ne rien manquer et t'aider à faire tes premiers pas parmi-nous ! RECENSER SON JOB ~ DEMANDE DE RANG ~ FICHES DE LIENS SPEED DATING RPS ~ PARTICIPER AUX DÉFIS ~ S'INTÉGRER SNAPCHAT ~ FACE CLAIM DIRECTORY ~ TUMBLR ~ TWITTER |
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| Sujet: Re: jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. | |
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| | | | jorice a • il fut un temps où la beauté du ciel ne venait pas sans nous. | |
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