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| Orties & Orchidées | intrigue (Ivei) | |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Orties & Orchidées | intrigue (Ivei) Dim 23 Juil - 18:44 | |
| Le show qui se termine et le cœur qui continue de battre. Y a rien de mieux que l’adrénaline de la scène, les hurlements de la foule, et tout ce qui va avec. Bon sang ce que ça lui avait manqué à Ivy, ces mois de quarantaine en attendant que sa jambe guérisse, que son visage redevienne aussi immaculé qu’une poupée de porcelaine. Elle a les bleus qui n’existent plus, le sourire factice et le certificat qui prouve qu’elle se fait soigner. Soigner. Pour quoi ? Pour qui ? Soigner de quelle maladie. Elle voit pas Ivy, ou peut être que ça lui plait de jouer les aveugles et de se faire plus stupide qu’elle ne l’est. Que son corps bien trop maigre va casser d’un moment à l’autre, que ce soir son cœur ou ses reins, y a le fil qui sera coupé bien vite, bientôt. Y a les verres qui s’enchainent, avec les autres filles de l’agence. Un rail de blanche comme une habitude, et la faim qui disparait comme par enchantement. Y a le groupe de musique qui vient les féliciter pour leur participation, et le guitariste qui essaye de la draguer. Désolé mon chou mais les musiciens c’est terminé qu’elle a envie de murmurer presque à regret. Mais y a trop, les musiciens, ceux qui s’accumulent dans sa vie et qui brillent par leurs absences. Meo en premier, puis Woody qu’a finit crevé, y a Seven aussi et puis Rhoan. Faut croire qu’elle a le don Ivy, de choisir toujours les mauvais. Mais la vie serait tellement moins drôle si elle s’attaquait aux gentils. La soirée qui s’éternise, la musique qui pulse un peu partout et la tête d’Ivy qui tourne. La faim. La faim qui grince, la faim qui gronde. Elle est terrible la faim, et les arômes de nourritures qui embaumes. Hot dog & frites, gaufres et glaces. Ce qu’elle donnerait pour une barbe à papa, juste une bouchée, rien qu’un peu de sucre qui fondrait sur sa langue. Puis la nourriture qui se pose face à elle, un geste maladroit de ce foutu guitariste qui lui propose de partager, et la nausée qui revient. Désolé c’est un peu tout mélangé, ça va pas aller. Alors elle se lève Ivy, prétexte que pour elle c’est finit, qu’elle doit rejoindre des amis. Amis. Tu parles. Lesquels. Y a les Cavaliers mais ils manquent tous à l’appel. Pourtant ce qu’elle aurait crevée d’envie de déconner avec eux, pourrir le festival comme des gosses malicieux. A la place elle avance, sonde la foule, se mêle aux corps qui se déhanchent ; Tybee Island, Electro et sensualité, y a pas d’enfants ici, plus depuis longtemps. Alors elle profite Ivy, glisse ses doigts le long des hanches, le long des torses, vole des baisers pour combler le vide, le manque. Elle fait effet, avec ses cheveux bicolores en cascade sur ses épaules et son body pailleté. Mannequin, ça se lit sur sa tronche parfaitement maquillée et l’assurance qui brille. Elle tisse sa toile Ivy et attend sa proie. Inlassablement. Répète, encore, encore, jusqu’à ce que son corps ne tienne plus.
Déjà la nuit qui s’enfuit, les heures qui défilent et les gens qui se font de plus en plus rare. C’est sur la fin. Ou le début. Qui sait. Les heures perdues entre le matin et le soir, l’entre deux poétique si Ivy prêtait attention à ça. Et la solitude qui revient, terrible, terrible. Le verre vide, le système nerveux clean, et la conscience qui devient trop claire. Putain non, mais où est-ce qu’elle va la fête. Elle veut continuer Ivy, à danser, à vibrer. Elle veut continuer mais pour ça lui faut le bon coéquipier. « HEY GEEK BOY » qu’elle hurle soudain, le pas qui s’accélère et en quelques secondes elle se trouve face à lui, Serghei. Combien de temps déjà ? Elle sait plus, la dernière fois c’était trop brumeux, trop foireux. « Tu pars déjà ? » elle tangue un peu Ivy, sans doute l’alcool qui l’empoisonne depuis trop longtemps. Elle se rattrape un peu à lui, se colle distraitement, poitrine contre poitrine, histoire de faire comme avant. « T’as un marathon seigneur des anneaux ? C’est pour ça que t’es si pressé ? » le rire gamin et les lèvres qui viennent agacer son lobe. Souviens toi Geek Boy comme on s’amuse à deux. « Tu vas me laisser comme ça en plan ? Tu me dois au moins trois verres pour la dernière fois. Et encore je suis gentille » tu parles. Si seulement elle savait ce que ça voulait dire. Petite peste, petite reine, la peau aussi dur que l’acier pour éviter de se faire blesser.
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: Orties & Orchidées | intrigue (Ivei) Mer 26 Juil - 20:09 | |
| Mon pouls qui pulse au son de la musique, mes tempes aussi d'ailleurs, la chaleur qui me file mal au crâne, cette ambiance électrique qui me dérange plus qu'elle ne m'amuse. Ca fait boom boom boom, alors que la foule se marre, hurle, en réclame encore. Je sais pas comment j'ai atterri ici mais il faut dire que, ces derniers temps, j'ai tendance à sombrer dans certains travers que j'ai soigneusement évité depuis que j'ai l'âge légal de picoler. Alors je me faufile dans la foule, verre à la main, j'essaie de me vider la tête à défaut de pouvoir oublier totalement ce qui me tracasse. Je sais, ça marche pas, mais comme j'ai dit à Anca, à force, ça finit par passer. Tout finit toujours par passer, qu'on le veuille ou non. Que ce soit les bonnes ou les mauvaises choses. Mais ce soir, j'essaie d'oublier en attendant que ça passe, de me perdre au milieu de cette foule d'anonymes, au milieu de ces sourires, de ces gens qui essaient de faire croire qu'ils s'amusent, qu'ils passent la meilleure soirée de leur vie. Mon cul ouais. Tout ça, c'est des conneries, c'est encore plus faux que ça en a l'air. Les gens sont tous brisés, d'une façon ou d'une autre, ou alors, ça va pas tarder. Et je dis pas ça parce que j'ai un verre dans le nez, parce que j'ai envoyé bouler deux jolies nanas qui auraient pas dit non à un plan à trois sans vraiment d'autre raison que parce que j'ai reçu un sms de Pixie qui prenait juste des nouvelles, qui me souhaitait juste une bonne soirée. C'est débile, totalement débile. Je finis mon gobelet que je jette dans la poubelle la plus proche et j'hésite à aller me commander un truc à boire ou à me laisser mourir dans ma caisse pas loin. De toute façon, je suis clairement pas en état de rentrer. Et si j'allais me vautrer dans le sable et regarder la nuit étoilée ? Mouais, je me demande si ça sonne aussi niais dit à haute voix que dans ma tête. Et puis, avec les lumières ici, je parie que je verrais rien du tout. Je serais juste face au vide béant que j'ai dans l'estomac depuis quelques semaines et auquel je comprends rien, auquel je ne veux pas faire face. Parce que ça soulèverait trop de questions, ça poserait trop de problèmes et, au final, je finirais par péter les plombs pour de vrai, par tout envoyer balader et par tout perdre. Déjà que j'ai pas grand-chose, je ferais quoi, si me retrouve vraiment tout seul ? Une petite voix me souffle que je le suis déjà d'une certaine façon, que les liens familiaux que j'ai essayé de graver sur ma peau ne sont que des illusions et qu'ils m'échapperont, d'une façon ou d'une autre. Et que Pixie n'est pas réelle. "Fait chier." Et je pousse une fille qui commençait à me glousser sous le nez sans vraiment de ménagement, cherchant un moyen de me barrer de cette putain de foule, de fuir, sans bien savoir où ou comment.
Je me fige quand j'entends qu'on m'interpelle. Parce que cette voix, je la connais, ce surnom aussi. D'un coup, j'ai des fins de soirées brumeuses qui reviennent à la surface, des trucs pas très glorieux même si ouais, on s'est bien marrés. Putain c'est quoi son nom déjà ? Faut vraiment que j'arrête d'oublier le nom des filles que je saute, ça va vraiment finir par me poser un problème. Et là, bim, l'illumination. Faut dire que bon, on s'est vus pas mal de fois même si ça commence à dater un eu. "Hey… Hollywood !" Ouais, c'est bon, je me rappelle bien maintenant. Je la rattrape quand elle trébuche sur moi, ma main se posant sur sa taille, dans un vieux réflexe que je pensais oublié depuis des mois. Ou plus. J'en sais rien en fait. "Ouais je me tire, j'en ai marre des gens qui font semblant de s'amuser et au moins, le Seigneur des Anneaux a le mérite d'être plus intéressant que les potiches que j'ai croisées jusque là." Je me penche pour lui parler, pour l'écouter et je peux sentir son souffle contre mon oreille. Un souffle chaud où on peut sentir l'alcool, un peu comme le mien en ce moment-même je suppose. "Donne-moi une bonne raison de rester Hollywood, parce que les verres, je crois que c'est plutôt à toi de me les payer pour la dernière fois." Quelle dernière fois ? J'en sais foutrement rien. D'autant que, si je me rappelle bien, c'est moi qui ait arrêté de venir, de jouer au chat et à la souris avec elle, de passer des soirées à picoler, en se balançant des petits défis à la con pour que ça finisse toujours de la même façon. Pas que j'aurais pas envie, encore que là, pas vraiment en fait. Et j'ajoute, murmurant contre son oreille, ma voix basse contrastant avec le brouhaha ambiant."Toi, gentille ? C'est nouveau ça. S'est passé quoi ?" N'empêche que, elle a réussi à me ralentir dans ma progression pour fuir les lieux. Et tout autour de nous, ça continue de danser, de rire, de faire comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: Orties & Orchidées | intrigue (Ivei) Mer 16 Aoû - 16:37 | |
| Elle a pas envie de rentrer Ivy, elle a envie de continuer, de laisser la nuit la bousiller, ne rendre que ses os le lendemain, finit, terminé. C’est une belle mort ça, d’avoir fait trop la fête, de s’être bousillé les pieds dans les chaussures à talons, d’avoir régurgité ses organes parce que y avait plus rien à cracher. Alors non. Elle a pas envie Ivy, de retrouver son appartement lugubre, la solitude qui colle à la peau, la bouteille qui l’attend surement sur sa table de cheveux et les pilules en arc en ciel dans les tiroirs. mange moi pour oublier et les vallium qu’elle croque comme des smarties, comme si ça pouvait faire taire les hurlement dans le fond de sa tête. Hey… Hollywood ! Rire cristallin qui s’envole. Elle est bien bonne celle là, Hollywood et les réminiscence d’une célébrité avortée dans l’œuf pour un chanteur à la noix. Hollywood comme une blague, une moquerie, ou tout simplement une constatation. Il a bien retenu, elle s’en damnerait presque. Faut dire qu’elle est pas non plus toute blanche avec ses surnoms à la con. Elle titube, se raccroche, lui qui pose sa main sur sa taille, comme avant, après trop de verres dans le bar, la première fois qu’ils avaient finit ensemble, avant de recommencer encore, encore. Pourquoi ils avaient arrêtés déjà ? Elle sait plus Ivy, si c’est pas lui ça sera un autre, puis un autre, la liste est longue, elle s’arrête pas pour un gars. Elle pleure pour tout ça. Ouais je me tire, j'en ai marre des gens qui font semblant de s'amuser et au moins, le Seigneur des Anneaux a le mérite d'être plus intéressant que les potiches que j'ai croisées jusque là Vraiment ? Elle serre un peu plus sa prise, cherche son regard, mesquine. « C’est parce que tu m’avais pas encore croisé. Chui mieux que Galadriel » ouais mon vieux, elle en a de la culture Ivy, faut pas le croire mais le cinema elle connait ça. Même les classique geek, souvenir des soirées passées à mater des films avec Meo dans le canapé. Elle avait jamais aimé Galadriel de toute façon. Trop pure, trop cruche. « Donner mon immortalité pour un homme ? Pathétique » Pourtant elle était prête à le faire y a quelques mois, pour lui, pour eux. Mais passons. Pour le moment y a Serghei et ses tatouages, Serghei et ses cheveux un peu trop long, Serghei et son souffle contre sa peau, les rires que ça lui arrache et la provocation que ça titille. Donne-moi une bonne raison de rester Hollywood, parce que les verres, je crois que c'est plutôt à toi de me les payer pour la dernière fois. Elle prend un air outré. Des verres ? Non c’est lui qui les lui doit, elle s’en souvient encore comme si c’était hier. Elle a la mémoire quand il s’agit de l’alcool, de compter les fois. « Parce que sinon tu vas rentrer tout seul dans ton petit appartement de geek puceau et tu vas regretter de pas pouvoir causer avec Harley Quinn ou qui sais-je et que là tu te diras : merde elle avait raison » c’est pas vraiment vrai, c’est plutôt elle tout ça, mais elle mentira, c’est plus facile. Le poison elle connait ça à la perfection, les mots qui sifflent, qui grincent, qui s’accrochent aux cœurs des gens et qui s’infiltrent pour les blesser. Mais Serghei tient le choc plutôt bien, pour ça sans doute qu’elle aime bien continuer à lui parler. Toi, gentille ? C'est nouveau ça. S'est passé quoi ? Les mots qui chatouillent son oreille, Ivy qui se rapproche un peu plus de lui, comme si s’appuyer sur son torse ça pouvait la stabiliser. Elle a l’air innocent, presque, une vraie actrice quand on ne la connait pas. « J’ai rencontré Dieu » amen « il m’a dit d’arrêter d’être une salope et d’essayer de tendre la main à mon prochain » amen encore une fois « Préserver ma place au paradis, tout ça, tu vois le topo » alors qu’il est de notoriété publique qu’elle va bruler en enfer. Elle ondule, vipère qui se colle contre lui , les bras qui s’enroulent autour de son coup et elle qui vient chercher son regard abyssal. « Me laisse pas Serghei, reste avec moi ce soir, viens danser, viens chanter, viens boire » viens vivre, rien qu’une fois de plus. « Où alors t’es devenu trop rangé des voitures, ptit toutou bon garçon qui roule droit maintenant ? » les doigts qui viennent se poser sur sa joue, les ongles qui s’enfoncent un peu, juste un peu. On peut commencer à jouer ?
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: Orties & Orchidées | intrigue (Ivei) Sam 19 Aoû - 20:46 | |
| Ces derniers temps il m'arrive parfois, souvent même, d'avoir envie de me vider la tête. Trop de trucs qui se bousculent dans tous les sens, qui pètent tout ce que j'essaie d'ordonner. Okay, en réalité, j'essaie de me convaincre que j'ordonne des trucs mais jusqu'à récemment, ça marchait pas trop mal. Sauf que je sais pas ce qui sonne faux. Les retours des uns ou des autres, les rencontres improbables, l'image de Pixie qui commence à un peu trop imprégner mes pensées. Ca fait beaucoup, même pour moi. Et j'ai l'impression qu'il faudrait pas grand-chose pour que tout vacille. C'est peut-être pour ça que je suis venu ce soir, pour trouver un exutoire, pour oublier ce qui merde ces derniers temps. Mais autant dire que ça marche pas des masses, que cette envie de me perdre dans la foule, dans la musique ou encore dans l'alcool n'arrive pas à concurrencer ce dont j'ai vraiment envie. Si tant est que j'arrive à comprendre ce que je veux vraiment.
Alors, quand je reconnais Hollywood, je me demande si, l'espace d'un instant, sa compagnie arriverait pas à me faire oublier tout ça. Parce que j'ai souvenir qu'elle était plutôt douée pour me faire vivre l'instant présent, sans me poser de questions, sans essayer de me rappeler qui je veux être, qui je suis supposé être ou, pire encore, qui les gens pensent que je suis. Je peux l'envoyer bouler, la draguer, la toucher, la repousser, elle en a jamais rien eu à foutre. Et si je la vexais, c'était pas franchement un drame. Encore que, je suis pas sûr que ce soit déjà arrivé. Forcément, quand j'entends son rire, je peux pas m'empêcher d'esquisser un sourire amusé. Parce qu'avec elle, il n'y a que du jeu, pas de conséquences et c'est probablement de ça dont j'ai besoin. Ou pas, j'en sais foutrement rien mais, au moins, je me pose pas ce genre de question quand je la vois. Enfin quand je la voyais, parce que ça fait un bail mais, dans le fond, ça n'a pas beaucoup changé en fait. Ma main agrippe un peu plus sa taille quand je la vois tituber et je la toise un instant, sourcil arqué. « C’est parce que tu m’avais pas encore croisé. Chui mieux que Galadriel. Donner mon immortalité pour un homme ? Pathétique » Je ricane avant d'attraper une de ses mèches de cheveux qui lui barre le visage. "Toi, mieux que Galadriel ? J'demande à voir Hollywood. Mais possible que ce soit parce que j't'ai pas croisée depuis longtemps, j'avoue. Comme je valide le fait que ce soit pathétique. Personne mérite qu'on donne sa vie pour lui, encore moins son immortalité. Surtout que je parie qu'en vrai, ça finirait super mal." Parce que dans la vraie vie, tout le monde s'en branle, personne ne se sacrifie pour les autres, encore moins par amour ou, si ça arrive, cette personne se fait bouffer sans rien en tirer en retour. Que de la merde en somme. Mais on est pas là pour un débat philosophique. Je crois. Je suppose.
Je me marre de plus belle à sa mine outrée. Quelle diva. Au moins, elle a pas changé là-dessus. Je me demande si c'est pareil pour le reste, si elle est toujours aussi paumée que moi, si, dans le fond, nos solitudes ne vont pas de nouveau s'entrechoquer, s'entremêler, pour oublier ce qui nous perd pour de bon. « Parce que sinon tu vas rentrer tout seul dans ton petit appartement de geek puceau et tu vas regretter de pas pouvoir causer avec Harley Quinn ou qui sais-je et que là tu te diras : merde elle avait raison » Je secoue la tête, posant ma deuxième main sur sa taille. "Qui te dit que je vis pas dans un palace ? Et t'es sûre que puceau, c'est le bon terme Hollywood ? En tout cas, de là à ce que je dise que t'avais raison, y a quand même un sacré bout de chemin. J'ai pas assez picolé pour ça, va falloir y remédier." Je jette un regard aux alentours, cherchant le stand le plus proche pour nous prendre de quoi boire. Ouais, je sais, y a deux secondes, j'étais prêt à me tirer mais bon, pour elle, je veux bien faire un effort. Enfin, façon de parler, je suis curieux de savoir ce qu'elle fout là et elle arrive à me faire oublier l'écho de mes propres pensées, même quelques instants. « J’ai rencontré Dieu, il m’a dit d’arrêter d’être une salope et d’essayer de tendre la main à mon prochain. Préserver ma place au paradis, tout ça, tu vois le topo » Alors là, forcément, j'éclate de rire, au point de lâcher mon étreinte. "Putain, quand tu rencontres Dieu, tu fais pas semblant. Enfin, pour la tenue de nonne, tu repasseras hein. Et quitte à tendre la main, tu pourrais au moins faire un truc utile avec, genre tenir des verres, ou autre chose. T'as pas peur de te faire chier au paradis par contre ?" Et son regard s'ancre dans le mien. Je sens ses ongles effleurer mon cou alors qu'elle raffermit sa prise sur sa proie. C'est moi la proie non ? Pour le coup, j'avoue, je m'en fous un peu, j'ai toujours su me défaire d'elle quand j'en avais marre. Ou quand elle avait eu son compte. Probablement un mélange des deux en tout cas. « Me laisse pas Serghei, reste avec moi ce soir, viens danser, viens chanter, viens boire » C'est tentant, horriblement tentant. Juste une soirée, ça changera quoi à ma vie de merde ? Si je rentre, je vais fixer mon écran comme un con, à me demander ce que fait Pixie, je vais me retenir de lui envoyer des messages à moitié bourré ou, pire encore, je vais demander à Anca si elle me croit assez con pour tomber amoureux d'une nana que j'ai jamais vue. Mais je vais pas céder aussi facilement, je veux pas voir son air victorieux s'afficher trop vite sinon, elle va me mener en bateau tout le reste de la soirée. « Où alors t’es devenu trop rangé des voitures, ptit toutou bon garçon qui roule droit maintenant ? » Je bouge pas quand je sens ses ongles sur ma joue, je ne trésaille même pas alors que je la fixe, le visage impassible. "Un toutou ? Moi ? Tu te fous de ma gueule Ivy ?" Ouais, on arrête les petits jeux, parce que là, elle se fout un peu de moi non ? Genre, rouler droit. Et pour quoi ? Pourquoi ? A quoi ça servirait ? J'attrape alors son menton du bout des doigts et je relève sa tête, laissant filer quelques secondes. "A quoi tu veux jouer Hollywood ?" Et va vraiment me falloir un verre. |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: Orties & Orchidées | intrigue (Ivei) Mer 30 Aoû - 14:34 | |
| Toi, mieux que Galadriel ? J'demande à voir Hollywood. Mais possible que ce soit parce que j't'ai pas croisée depuis longtemps, j'avoue. Comme je valide le fait que ce soit pathétique. Personne mérite qu'on donne sa vie pour lui, encore moins son immortalité. Surtout que je parie qu'en vrai, ça finirait super mal. Haussement d’épaules, au fond elle s’en fout des délires de geek et toutes les conneries qu’on voit à la télé. En parler quelques minutes pourquoi pas, mais s’éterniser sur le sujet ? Sur l’immortalité et l’amour débile ? Beurk, plutôt crever. Elle a une réputation à tenir Ivy, et si les gens savaient qu’elle avait une culture pop plutôt étendue surement qu’on se foutrait de sa gueule. « Ca finit toujours mal » acidité dans la voix, acidité dans la gorge, vite se débarrasser du trop pleins de regret avec autre chose, un sourire mauvais ou une remarque piquante. Et c’est Serghei qui en fait les frais, Serghei qui devient sa cible, brillant comme un néon au milieu de la foule. Qui te dit que je vis pas dans un palace ? Et t'es sûre que puceau, c'est le bon terme Hollywood ? En tout cas, de là à ce que je dise que t'avais raison, y a quand même un sacré bout de chemin. J'ai pas assez picolé pour ça, va falloir y remédier. C’est une chose qu’elle aime vraiment chez lui, sa répartie. Ils pourraient jouer des heures à se balancer des saloperies que ça n’en lasserait pas un des deux. Une sorte d’équivalent, un rival en somme toute. « Toi ? Vivre dans un palace ? Comment ça se fait que je ne l’ai jamais visité alors ? Si t’en avais un tu serais comme tous les connards qui vivent dans un palace, prêt à amener n’importe qui pour frimer » et dieu sait ce qu’elle en a visité des palaces, quand on côtoie la jet-set pendant des années ça vous mène dans des endroits qu’on aurait préféré éviter. « Et puceau j’ai peut-être exagéré. On va dire frustré alors » langue tirée en sa direction, elle le provoque un peu plus, parce qu’elle sait que la virilité et Serghei c’est toute une histoire, sinon ça fait longtemps qu’elle aurait tourné le dos. Elle a le frisson qui la parcourt quand elle sent les mains du jeune homme sur sa taille, la sensation qu’il y a quelqu’un rien qu’une fois pour la rattraper si jamais elle tombait. Sensation illusoire, surement que Serghei la laisserait mordre la poussière mais bon. Passons. De nouveau elle a les mots qui fusent, le rire de Serghei et la solitude quand il la lâche. Panique pas Ivy, il est pas encore parti. Et le sourire qui se dessine sur ses lèvres quand elle comprend qu’elle a fait mouche avec ses blagues pourries. Putain, quand tu rencontres Dieu, tu fais pas semblant. Enfin, pour la tenue de nonne, tu repasseras hein. Et quitte à tendre la main, tu pourrais au moins faire un truc utile avec, genre tenir des verres, ou autre chose. T'as pas peur de te faire chier au paradis par contre ? le sourire qui grandit et Ivy qui secoue la tête, ses boucles bicolores qu’elle rejette en arrière parce qu’elle sait que ça fait toujours de l’effet. « Pourtant la tenue de nonne ça me va comme un gant, peut être que je te montrerais la prochaine fois » qui sait, si prochaine fois il y a, quoi de mieux qu’un peu de piquant, pour se marrer plutôt que de continuer à prendre tout bien trop au sérieux. « Et non pour le Paradis. Tu sais je suis sur que j’arriverais à tourner ça en ma faveur. Tu commence à me connaitre depuis le temps » sale gosse à transformer un ange en démon, coup de dents ou coup de langue, salir un peu tout ce qui lui tombe sous la main parce qu’elle refuse d’être la seule à pourrir. Alors elle s’enroule autour de Serghei, poison, lierre, elle tend le piège avec précision. Et déjà il mord à l’hameçon. Grand garçon mais mauvais joueur. Un toutou ? Moi ? Tu te fous de ma gueule Ivy ? bingo. Virilité touchée, sans doute que déjà il pense à lui montrer le contraire, que c’est lui qui dirige, qu’il ne roule pas vraiment droit. Et elle n’attend que ça. A quoi tu veux jouer Hollywood ? Et le regard qui se plante dans le sien, elle relève doucement la tête pour le dévisager avant de combler la distance entre leurs deux visages pour déposer un baiser sur ses lèvres, s’écartant ensuite pour fuir son emprise. « Je préfère ça » Vraiment Ivy ? Tu préfère ça ? T’as raté l’occasion d’aller te coucher, de pas tout foirer encore une fois. Mais c’est plus drôle comme ça pas vrai ? « A quoi je veux jouer hein ? » elle tourne sur elle-même, les talons qui claquent sur le pavé, un peu plus et elle se gamèlerait si elle n’avait pas autant l’habitude d’en porter. « A celui qui tient jusqu’au bout. Toi et moi Geek Boy, la nuit est longue, j’espère que t’es prêt » et sans attendre elle se tourne vers le stand pour commander deux shot à la couleur rose sucrée, comme ses cheveux, une sorte d’hommage ridicule, mais c’est elle qui engage le jeu. « A la tienne chéri. Le prochain c’est à toi » et sans attendre elle vide son verre, enième dose de la nuit, sans doute que demain elle restera au lit.
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: Orties & Orchidées | intrigue (Ivei) Lun 11 Sep - 11:17 | |
| Je dirais bien que j’aime bien Ivy mais je suis pas sûr que ce soit le bon terme en fait. Elle a ce côté cassé, ce pet au casque qui fait que, quand je suis avec elle, j’oublie un peu que moi aussi, je suis un peu en miettes. Et que je suis infoutu de trouver comment recoller les morceaux. Peut-être parce que je me dis que ça n’en vaut pas vraiment la peine, que ça changera rien au fond, quoi que je fasse. Je finirais par toucher le fond pour de bon, un jour ou l’autre. Mais, ce soir, elle pourrait presque me faire oublier tout ça. Faut dire qu’elle a une sacré énergie, des fois je me demande où est ce qu’elle peut bien la trouver. La drogue ? L’alcool ? Ouais, c’est pas impossible. Mais là encore, on s’en fout non ? Pas comme si j’avais l’intention de la sauver de quoi que ce soit. J’en serais incapable de toute façon. J’arque un sourcil à sa réplique et je la fixe un instant, avant de souffler, d’un ton amusé. "Et ouais, on est pas dans un putain de conte de fées. Ca aurait été cool pourtant. De se dire que ça peut bien finir un jour." Mouais, ou pas. On est bien d’accord. En tout cas, difficile de rater ce sourire, je le connais bien. On dirait que je suis le plat du jour et, du coup, ça me dérange pas tant que ça. C’est toujours mieux que de finir la nuit tout seul et de mauvaise humeur parce que Pixie est occupée à autre chose non ? Putain, mais faut que j’arrête d’y penser. Mais genre vraiment. Ca devient juste n’importe quoi et mon cerveau va commencer à fumer si je fais pas gaffe.
« Toi ? Vivre dans un palace ? Comment ça se fait que je ne l’ai jamais visité alors ? Si t’en avais un tu serais comme tous les connards qui vivent dans un palace, prêt à amener n’importe qui pour frimer » Je ricane alors que je hausse les épaules, non sans la toiser un instant. Pas dur avec ma taille de géant. "Je ramène pas de filles chez moi Hollywood. Manquerait plus qu’elles se souviennent de l’adresse et qu’elles aient envie de revenir. Et j’ai pas besoin de ça pour frimer, suffit que j’agite mes tatouages, les filles trouvent ça assez bad boy pour pas se soucier de savoir si je vis dans une poubelle ou pas." Dans le fond, je m’en fous. Mais cette piaule, si petite soit-elle, est probablement la seule chose qui m’appartienne vraiment. Où je peux être moi, sans avoir à me poser de questions, sans essayer de réparer ce qui se fissure un peu plus chaque jour. Alors ouais, Barbie pétasse a pu dormir chez moi, mais c’était juste une putain d’exception. Qui se reproduira pas de toute façon. Parce que si j’ouvre trop souvent la porte de chez moi, quelqu’un trouvera bien moyen de tout saccager avant de se tirer. « Et puceau j’ai peut-être exagéré. On va dire frustré alors » Là, je la fixe, tête penchée dans sa direction avant d’inspirer. "Mouais, j’ai beau chercher, j’ai pas de répartie cinglante. Parce que t’as pas tort pour le coup. Les filles faciles ne sont plus ce qu’elles étaient. Maintenant elles veulent au moins deux heures de parlote avant de se faire sauter, c’est scandaleux." Je peux pas m’empêcher de l’effleurer, de la toucher, juste comme ça, pour m’amuser de ses réactions. Peut-être parce que je suis vraiment frustré, allez savoir, mais j’aime bien sa réaction. Comme si ce contact, même fugace, me permettait de rester ancrée à cette réalité. A celle qu’on est en train de se construire à mesure qu’on parle. Et de me dire que, ce soir, pour une fois, je suis pas vraiment tout seul. Et puis, elle me fait marrer, même si je suis pas sûr de vouloir savoir à quel point tout ça sonne faux, que ce soit sa partition ou la mienne. Mais on la joue pas si mal que ça si ? « Pourtant la tenue de nonne ça me va comme un gant, peut être que je te montrerais la prochaine fois » J’ai un énième sourire et je me recule d’un pas, juste pour la regarder de bas en haut, comme pour essayer de l’imaginer en tenue de nonne. Evidemment, c’est un échec mais, pour le coup, je me rapproche de nouveau, effleurant sa joue du bout des doigts pour souffler, non sans sarcasme. "Je demande à voir, tu me vends du rêve Hollywood." Parce qu’elle en serait capable en plus et l’image a quelque chose de franchement marrant. De quoi refiler quelques crise cardiaques aux prêtres du coin tiens. « Et non pour le Paradis. Tu sais je suis sure que j’arriverais à tourner ça en ma faveur. Tu commences à me connaitre depuis le temps » Mon regard accroche le sien alors que je hoche doucement la tête. Ouais, elle est capable de tout, de toujours faire en sorte que ça finisse comme elle veut. Et le pire c’est que ça marche aussi avec moi. Ca marchait en tout cas. Je me demande si j’ai changé. Visiblement pas tant que ça. "J’avoue, tu serais foutue de transformer ça en orgie et tout le monde trouverait ça cool. Va falloir que je fasse en sorte d’aller au Paradis alors, c’est ça l’idée ? Tu fais chier Hollywood, ça va demander des efforts ça."
Et en fait, visiblement, ça marche encore toujours. Parce que je mords à l’hameçon ; comme un con. Le pire ? C’est que je m’en rends parfaitement compte. Mais que j’en ai envie. Parce qu’elle me cherche, parce que c’est plus simple que de me retrouver face à moi-même une fois de plus, parce que j’ai besoin, non j’ai envie, de me perdre un peu plus. C’est plus simple comme ça en fait. Je lui rends son baiser, sans même m’en rendre vraiment compte. La force de l’habitude sans doute. Et c’est pas comme si tout ça avait le moindre sens. « A quoi je veux jouer hein ? A celui qui tient jusqu’au bout. Toi et moi Geek Boy, la nuit est longue, j’espère que t’es prêt » Prêt à faire cette connerie ? Evidemment que oui. "Ca tombe bien, visiblement j’ai rien de mieux à faire que te mettre au tapis cette nuit." Et je la suis, vidant ce shot beaucoup trop sucré à mon goût, avant d’agiter une main en direction du serveur. "On va quand même pas se contenter de boire des trucs dégueu les uns après les autres quand même. Sinon je vais te ramasser par terre et on pourra même pas s’envoyer en l’air. J’aurais tout perdu. Alors faut corser un peu le truc Hollywood." Je lui tends un nouveau shot, avec un sourire en coin, attrapant une de ses mèches colorées, la mine faussement pensive. "Ca te branche des petits défis ? Je t’en lance un. Tu le réussi. Je bois. Et inversement." On a déjà fait tellement pire que ça, ça devrait la faire marrer. Je me penche vers elle, mordillant sa lèvre inférieure avant de la relâcher en soufflant, d’un ton amusé. "Le mec là-bas. Va mettre une main aux fesses de sa nana." Demain, je vais probablement regretter tout ça. Mais on verra ça plus tard. |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: Orties & Orchidées | intrigue (Ivei) Jeu 5 Oct - 22:40 | |
| Et ouais, on est pas dans un putain de conte de fées. Ca aurait été cool pourtant. De se dire que ça peut bien finir un jour Tout bien finir ? La bonne blague. Et le rire d’Ivy qui explose dans l’air pendant qu’elle secoue la tête faisant voler ses boucles dociles. Rien ne finira bien. Pas pour lui et surtout pas pour elle. Finit les utopies, les rêves de gamine pleins de paillettes. Y a que la dure vérité, le froid du pavé. Alors elle change bien vite de sujet Ivy, vipère qui persifle, elle attaque encore et encore, sans prendre le temps de respirer. Elle sait que Serghei est fait de blindage et qu’elle peut frapper tant qu’elle veut elle ne l’égratinera surement pas ; Alors elle se lâche, joue les poupées venins qu’elle adore incarner. Ca fait du bien. Puis faut dire qu’il rend la chose facile, imbus de lui-même, l’ego prêt à lui faire éclater les chevilles quand il parle de lui. Je ramène pas de filles chez moi Hollywood. Manquerait plus qu’elles se souviennent de l’adresse et qu’elles aient envie de revenir. Et j’ai pas besoin de ça pour frimer, suffit que j’agite mes tatouages, les filles trouvent ça assez bad boy pour pas se soucier de savoir si je vis dans une poubelle ou pas. Le regard qui dérive sur ses bras, sur sa peau qu’elle connait de souvenir, des fois où elle n’était pas trop défoncée quand ils ont finit ensemble. « Moi je reviendrais pas » surement pas. Clairement que non. « T’es trop à problèmes pour moi et je suis trop à problème pour toi » le doigt qui glisse sur la peau. « malgré tous les tatouages que tu peux agiter sous mes yeux » elle se mord la lèvre amusée, souligne ceux qui ornent sa propre peau du bout de l’ongle. Y a qu’un gars qui lui a donné envie de revenir, encore, encore, jusqu’à en crever. Meo. Et ça fait mal d’y penser. Alors elle n’y pense plus, se raccroche à Serghei comme on se raccroche à un radeau. Un peu plus et elle se jetterait à son cou pour l’embrasser, lui faire comprendre qu’elle a plus envie de jouer, qu’elle veut juste qu’il la suite et qu’ils fassent ce qu’ils font de mieux : s’envoyer en l’air. Un peu plus. Mais pas encore assez. Mouais, j’ai beau chercher, j’ai pas de répartie cinglante. Parce que t’as pas tort pour le coup. Les filles faciles ne sont plus ce qu’elles étaient. Maintenant elles veulent au moins deux heures de parlote avant de se faire sauter, c’est scandaleux. Justement. Juste pour ça. Rien que pour ça elle ne lui fera pas le plaisir. « Scandaleux oui, je me demande ce qui leur passe par la tête » qu’elle murmure quand il vient l’effleurer, comme pour relancer la danse. « Le féminisme que veux tu, ça leur donne l’impression qu’elles ont de l’importance » salope Ivy, connasse Ivy, celle qui n’a aucune compassion même pour celles qu’elle pourrait considérer comme « sœurs ». Elle s’en fout de la morale, des mots justes ou faux. Ouais. Elle a bu, et quand elle boit, elle est encore plus infecte, encore moins sentimentaliste, jusqu’à l’excès. Je demande à voir, tu me vends du rêve Hollywood. « Bien sur que je vends du rêve Geek Boy. C’est mon métier. Faire rêver les mecs comme toi » qu’Ivy souligne, sourire douçâtre sur ses lèvres quand elle affronte son regard. Le pire c’est que c’est vrai, des années à apprendre à cerner les préférences des gens, devenir ce qu’ils désirent le plus pour se rendre indispensable, bien trop désirable. Serghei n’échappe pas à la règle et elle voit son regard s’allumer un peu quand elle mentionne la tenue de nonne. Promis juré, la prochaine fois elle le fera voyager jusqu’au paradis. Littéralement. Amen. J’avoue, tu serais foutue de transformer ça en orgie et tout le monde trouverait ça cool. Va falloir que je fasse en sorte d’aller au Paradis alors, c’est ça l’idée ? Tu fais chier Hollywood, ça va demander des efforts ça. Ah. Serghei, Serghei, ce que le monde serait triste sans toi ce soir. Ivy hausse les épaules, joignant ses deux paumes comme pour adresser une prière au ciel. Une vraie sainte, mais une âme bousillée depuis trop longtemps. « Ouais. Beaucoup d’effort, va falloir arrêter de sauter les filles avant qu’elles aient finit de parler » petite piqure de rappel, elle lui offre un joyeux clin d’œil. Celle-là il l’aura cherché.
Elle l’entraine avec lui, dans les méandres de sa folie. Pauvre Serghei s’il savait le bordel qui se joue dans son crâne, pire qu’une tempête, une putain d’apocalypse. Et la voilà dressée sur son cheval noir, la faim qui gronde et elle qui dévore. Ca tombe bien, visiblement j’ai rien de mieux à faire que te mettre au tapis cette nuit Un shot, l’alcool qui coule dans la gorge, qui vient réchauffer le corps un instant, c’est éphémère. Tant mieux. Elle aurait pas prit non pour une réponse. On ne lui dit jamais non. Surtout quand elle est comme ça. Lui, elle, l’alcool, la fête, la nuit. Jusqu’à ce que ce ne soit plus la nuit ; Gerber les tripes, gerber le sucre, gerber les sentiments trop encombrants. Elle attend que ça, qu’il l’emmène sur le manège, qu’il la fasse tourner. On va quand même pas se contenter de boire des trucs dégueu les uns après les autres quand même. Sinon je vais te ramasser par terre et on pourra même pas s’envoyer en l’air. J’aurais tout perdu. Alors faut corser un peu le truc Hollywood. elle attire le shot jusqu’à elle, le fait tourner entre ses doigts, ses ongles qui tintent contre le verre bon marché. « Donc on va s’envoyer en l’air ? » c’est tout ce qu’elle a retenu de la discussion. Tout qui disparait un peu plus quand il se rapproche, quand il la provoque. Ca te branche des petits défis ? Je t’en lance un. Tu le réussi. Je bois. Et inversement. Y a comme un gémissement qu’elle arrive pas à retenir quand il vient mordiller sa lèvre, elle est trop faible Ivy, y a plus de contrôle quand on la met dans des états pareils. Faut pas qu’il fasse ça. Le mec là-bas. Va mettre une main aux fesses de sa nana Et la voilà de nouveau libre, le cœur qui bat trop vite, le rouge surement aux joues. « Prépare toi à boire Geek Boy, parce qu’il n’y a rien que je ne ferais pas pour gagner ce pari stupide » et le pire dans tout ça c’est que c’est vrai. Des limites, elles en a très peu, et plus elle boit, plus elles sont floues. Alors sans plus attendre elle se dirige vers le couple, sans doute qu’elle tangue un peu, mais qui ne tangue pas à cette heure ci ? Personne. Tant mieux. Les hanches qui se balancent, la robe qui brille, elle qui brille tout simplement. Y a pas de peur dans son regard, pas d’hésitation quand elle se glisse entre les deux, écartant l’homme d’un coup de fesse. Comme le lierre elle se rapproche de la femme, se colle à elle et vient faire glisser ses mains le long du dos pour finalement les poser sur la partie désirée. Des formes elle en a, et Ivy n’est jamais insensible à ça. Dans son dos elle sent l’homme qui se rapproche un peu, sandwich délicieux elle vient embrasser la jeune femme avant de se tourner pour offrir le même traitement à l’homme. « Merci grâce à vous j’viens de gagner » et déjà elle est plus là, sautillante vers Serghei, géant au milieu de la foule, comment le manquer. « Donc tu bois cher ami. » et le shot initialement pour elle qu’elle fait glisser vers lui. « A mon tour donc. » [/b][/color] Petit rire mauvais elle fouille dans son sac pour en sortir un tube de rouge à lèvre carmin. Pas la couleur qu’elle porte actuellement mais c’est pas là le problème. « le DJ sur scène là bas. Va dédicacer son torse avec mon prénom. » désolé Serghei. Quand elle joue, elle joue, et elle compte bien tout tourner à son avantage. « Tu peux même écrire mon numéro de téléphone si tu sens un peu aventurier » pitié, faite qu’il se sente aventurier, elle a besoin de se marrer.
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: Orties & Orchidées | intrigue (Ivei) Lun 9 Oct - 13:30 | |
| J’aime bien son rire. Il est encore plus déglingué que le reste en fait. Il brise le peu d’illusions que je pourrais me faire sur elle et je me demande vaguement si certains arrivent à croire qu’il est sincère. Je suis pas dupe et elle non plus me concernant. Faut dire que j’ai arrêté de tenter de jouer le jeu y a longtemps avec elle. Ou alors, on joue tout le temps. Dans le fond, la différence est minime et, surtout, le résultat est le même. Je balance quand même des trucs, sans trop réfléchir, alors que son propre regard se perd dans mes tatouages. Je suis habitué alors je tique pas vraiment. Mais j’ai un sourire narquois quand elle reprend la parole. « Moi je reviendrais pas. T’es trop à problèmes pour moi et je suis trop à problème pour toi, malgré tous les tatouages que tu peux agiter sous mes yeux » J’ai un frisson à cet ongle qui suis les courbes de certains tatouages mais je lève les yeux vers elle avant de lâcher, avec l’air le plus sérieux du monde. "Qui dit que je te laisserais partir si tu viens ? Et je suis quand même sûr que t’arriverais à oublier tous ces problèmes, avec mes tatouages ou autre chose." J’y arrive très bien moi, à les oublier. Ou, pire encore à faire croire que je les maitrise et que je suis capable de les résoudre si je m’en donne la peine. Je sais même pas si on peut appeler encore ça des œillères à ce stade ou si je suis pas tout simplement foutu. Même si ça n’a pas vraiment d’importance, c’est pas comme si j’allais entrainer quelqu’un avec moi ou que ça allait avoir des conséquences. Même d’avoir Hollywood accrochée à moi ne nous empêchera pas tous les deux de sombrer quand le moment viendra. Quelles que soient les promesses qu’on se fait à se frôler, s’embrasser, se chercher comme ça. Le résultat on le connait tous. On arrivera à oublier d’une façon ou d’une autre ce qui cloche, avant que ça revienne en force demain matin, au réveil. Quand on sera tous seuls. C’est pas pour autant que j’ai envie de me réveiller avec elle. Ou avec quelqu’un d’autre. Encore que, ça mériterait réflexion. Il parait.
Je cille à cette pensée avant de me focaliser de nouveau sur Ivy qui me laisse de toute façon tout sauf indifférent, quelle que soit mon humeur. Scandaleux oui, je me demande ce qui leur passe par la tête. Le féminisme que veux tu, ça leur donne l’impression qu’elles ont de l’importance » J’ai un rire alors que je secoue la tête et que je souffle, d’un ton amusé. "Le féminisme, c’est de la merde. Si t’as envie d’avoir de l’importance, t’as pas besoin de ça. Et puis, je trouve ça hypocrite au fond, t’as envie d’un truc tu le fais. Pourquoi te faire chier à entrer dans des convenances que tout le monde au final aura oublié dès que ça deviendra sérieux ?" J’sais pas pourquoi mais, d’un coup, j’ai l’autre conne qui me revient en tête. Qui pensait que ce serait romantique, mignon ou je sais pas quelle connerie dans le genre, alors qu’elle s’était laissée entrainer sans même une ombre d’hésitation dans les toilettes par un mec qu’elle connaissait depuis deux heures à peine. Elle se dit féministe elle aussi ou pas ? Je me demande tiens. Je parie que oui. Comment ça je mélange tout ? J’ai trop bu pour être hyper cohérent, je veux bien l’admettre mais j’ai surtout envie de toutes les mettre dans le même panier. J’suis un connard de toute façon, c’est pas acté ça déjà ? Alors autant que je me fasse plaisir à faire des amalgames et des rapprochements qui n’ont pas lieu d’être non ? Et puis, elle continue. « Bien sur que je vends du rêve Geek Boy. C’est mon métier. Faire rêver les mecs comme toi » Je penche la tête sur le côté, la mine curieuse. "Des mecs comme moi ? Et ça veut dire quoi ça ?" Ca m’amuse, on va pas se mentir. Elle serait capable de brosser le pire des portraits de moi que ça n’aurait pas la moindre importance et qu’elle serait probablement la seule que j’aurais pas envie d’emplafonner pour ça. Parce qu’il serait vrai du coup et que je suis bizarrement assez réaliste sur mon cas. Et qu’elle tape là où ça fait mal avec un côté hyper malsain qui, sans que je pige bien pourquoi, me plait. Comme de me parler de son foutu costume de nonne là. Evidemment que je l’imagine avec. Evidemment que c’est excitant, Evidemment que c’est hyper déplacé. Mais c’est Hollywood donc, c’est normal. « Ouais. Beaucoup d’effort, va falloir arrêter de sauter les filles avant qu’elles aient fini de parler » Je laisse filer un rire quand elle joint ses deux mains et je les recouvre des miennes, me penchant vers elle, avec un clin d’œil. "J’ai pourtant souvenir que c’était vraiment pas un problème pour toi ça."
Mais je devrais pas accepter de la suivre. Je devrais rentrer et affronter cette putain de boule qui fait que grandir dans mon estomac depuis des jours, des semaines même. Je devrais appeler Pixie, juste pour connaitre enfin le son de sa voix et arrêter de l’imaginer. Je devrais arrêter de picoler maintenant, avant de vraiment commencer à faire de la merde. Je devrais retrouver Ninel et m’excuser, lui dire que je suis pas comme mon père en vrai. Je devrais retrouver Seven et lui dire qu’on pourrait peut-être s’en tirer. Je devrais retrouver chacun de mes frangins pour leur dire la même chose en fait. Avant d’aller tout raconter à Anca. Ou pas. Je pourrais ne rien faire aussi de tous ces trucs qui me trottent dans la tête et que j’arrive pas à chasser, qui me rongent un peu plus chaque jour et qui vont finir par me faire perdre pied pour de bon. Donc, au lieu d’affronter tout ça, j’accepte de rester. « Donc on va s’envoyer en l’air ? » J’ai même un large sourire à son attention alors que je passe mon pouce sur sa lèvre inférieure et que je souffle, d’un ton tranquille. "J’en ai bien l’intention oui. Tu pourras même continuer de parler pendant ce temps-là." Et je plisse des yeux, sans cacher ma satisfaction, au gémissement qu’elle laisse échapper. "On dirait que l’idée te déplait pas trop. En piste Hollywood." Je la regarde faire, onduler au milieu de la foule, me rinçant l’œil sans même chercher à m’en cacher alors qu’elle va remplir son petit gage. Avec une facilité déconcertante qui m’arrache un sourire. Je m’exécute et je vide mon verre cul sec avant de me pencher et de souffler tout contre son oreille. "Sympa le petit bonus. Si c’est pour m’exciter, tu sais que t’as pas besoin de ça." Et je me retrouve avec le rouge à lèvre entre les mains, arquant un sourcil. « le DJ sur scène là bas. Va dédicacer son torse avec mon prénom. » Ah ouais, elle monte direct d’un cran comme ça ? Okay. Pas de soucis, on va jouer alors. Je réplique quand même, alors que ma main enserre sa taille pendant quelques secondes. "Tu crois vraiment que je connais ton numéro par cœur ? Présomptueuse va. Mais c’est parti."
Et c’est à moi de me faufiler dans la foule. D’effleurer les corps qui dansent, de les ignorer jusqu’à l’arrivée au DJ. Je penche vers lui et je lui souffle quelques mots. La nana là-bas, que je me ferais bien, le fait de lui être redevable et même de lui en faire profiter s’il joue le jeu. Il la dévisage et il m’adresse un clin d’œil avant de virer son t-shirt pour que je puisse écrire un magnifique « Hollywood girl » d’un rouge pétant. Et d’ajouter le numéro de téléphone d’Ivy que si, j’ai bien mémorisé en fait. J’aoute alors à l’oreille du DJ qu’elle adore les photos osées et je lui décoche un clin d’œil avant de revenir vers Ivy et de désigner son verre. "Je crois que c’est à toi. Et que tu vas adorer le petit bonus." je me demande jusqu’où on est capables d’aller comme ça mais, le pire, c’est que je me fous des conséquences que ça peut avoir. J’ai juste envie de me marrer, d’oublier, de pas penser à tout ce qui nous attend à la sortie. C’est probablement pour ça que je continue, après un bref regard aux alentours. "Tu vois les deux mecs là-bas ? Qui sont en train de se tripoter. Montre-moi comment tu fous bien la merde." Détruire un peu des couples, ça, ça devrait me mettre de bonne humeur non ? Et moi je vais commander encore des verres. Plein. Parce que j’ai besoin de cette sensation d’ivresse, de cette impression que rien d’autre n’a d’importance là, tout de suite. |
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| Sujet: Re: Orties & Orchidées | intrigue (Ivei) | |
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