[Speed Dating RP] {Ismael|Peadar|Ethan} Je passe à la télé !

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Je passe à la télé !

Il y a de cela plusieurs jours un type a abordé le kid dans la rue avec un questionnaire, une sorte de sondage tout en précisant au gamin qu'il pouvait très bien être tiré au sort et participer a une émission de télé. Évidemment, on peut s'en douter c'est quelque chose qui a tout particulièrement amusé Ethan mais il ne se faisait pas d'illusion et se disait qu'il ne serait jamais tiré au sort et que donc il ne passerait pas à la télé, de toute façon ça ne l'intéresse pas vraiment. Pourtant voilà il y a deux jours il fût appelé par l'émission de télé en question qui lui a annoncé qu'il est tiré au sort et qu'ils aimeraient qu'il vienne aujourd'hui pour le tournage de l'épisode. Sur le moment ça lui a fait bizarre au petit jeune mais il a quand même accepté bien qu'il ne sent définitivement pas cette idée. Pour dire vrai le gamin n'allume jamais sa télé et ne sait même pas de quoi il s'agit pour cette émission de télé... Il est donc un peu stressé lorsqu'il se réveille ce matin avec pour but de se rendre dans l'heure jusqu'au plateau télé qui est dans le même quartier que là où il vit. Il passe sous la douche assez rapidement, se frotte puis au bout d'un moment il quitte la douche la tête pleine de pensées et de stress. Sans nul doute qu'il tirerait volontiers sur un joint ou snifferait une ligne de coke pour évacuer son stress mais il sait que c'est une mauvaise idée parce que d'ici quarante minutes il doit être sur le plateau et d'ici là les effets de la drogue ne seront toujours pas partis. Il acquiesce alors et s'habille d'un jean slim ainsi que d'un t-shirt tout simple puis il quitte sa maison tout en saluant son chien, Arcanine. « Je reviens vite mon bébé. » Et suite à ça il referme la porte de son appartement, la verrouillant puis il marche jusqu'en direction du plateau télé, on lui a donné l'adresse au téléphone la dernière fois du coup il sait où ça se trouve. Après une dizaine de minutes de marche il arrive devant le plateau, il rentre à l'intérieur et est immédiatement accueilli par quelques personnes qui le saluent et l'invite à rejoindre les deux autres participants du show télé... Il s'inquiète déjà surtout que lors du sondage qu'il avait dû faire dans la rue il a balancé ses pires peurs : les clowns surtout Ça le clown, la claustrophobie et les insectes....

Ismael & Peadar & Ethan

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Souris ducon t'es filmé.

Quand ils t’ont appelé au début t’as cru à un canular. T’as ri, tu leur as raccroché à la gueule. Sauf qu’ils ont rappelé. Et toi peu à peu ça t’est revenu. Pas entièrement mais dans les grandes lignes. Sept heures du matin, Caïn et toi déambulant dans la rue, ronflés à plus en reconnaître votre mère, riant comme des abrutis. Le cajun venait de vomir sur le trottoir quand la minette vous a abordés avec ses feuilles et son stylo. Joyeux lurons, vous les avez remplis gaiment ses papiers, ça devait pas être très lisibles et vous avez raconté n’importe quoi mais elle était contente. Puis vous êtes allés vous pieuter, chacun chez soi, et vous avez oublié. Ils ont rappelé et tu as refusé de participer. Apparemment, y avait plein de petites lignes en bas des feuilles que vous aviez signées et tu t’es fait couillonner. Obligation de participation, mon cul. T’as essayé de faire valoir que tu travaillais pour leur concurrent, VTT, mais rien à faire. Alors tu leur as dit d’attendre, t’as appelé Caïn. Forcément ce chatteux avait pas été sélectionné lui, bâtard, mais ça l’a bien fait rire. Donc t’as rappelé la prod et tu as accepté de participer à une condition : pouvoir amener un ami dans le public. C’était banco. Te voilà donc devant le bâtiment, à fumer ton dernier joint, avec Monsieur Mysticisme qui se fout royalement de ta gueule. Ah, c’est un bon pote, c’est sûr, mais t’es encore sympa parce que lui négocier une place au premier rang pour assister en direct à ton humiliation c’est un véritable geste d’amour. Personne d’autre ne sait et tu espères que l’émission ne sera pas trop regardée ou du moins pas par des gens que tu connais mais tu as peu d’espoir. L’âge de l’internet est bien cruel. Le pire dans tout ça c’est que c’est une émission où ils vont jouer avec vos peurs et tu n’as pas la moindre idée de ce que tu as bien pu leur raconter. Tu ne sais même pas vraiment ce que c’est ta plus grande phobie. Il y a des trucs que t’aimes pas c’est clair mais il ne te semble pas avoir de terreur particulière. « J’te jure, pas moyen d’me souvenir. J’me doute bien que de ton côté c’est la même, mais toi t’es pas dans la merde. Bon, j’dois rentrer j’crois, toi tu vas par là, profite bien du spectacle vieux, tu verras pas ça tous les jours. » Tu l’abandonnes avec une dernière accolade et rentres dans le studio qui n’est pas agencé bien différemment de celui de VTT. On te place à côté des deux autres heureux gagnants. Un jeune gars aux yeux bleus et un autre plus de ton âge, les cheveux rideau, la moustache de porno, l’air paumé. Ah ils choisissent ceux qui passent bien à l’écran hein ? Ils veulent du personnage à ce que tu vois, l’a l’air spécial le gars. Ils t’ont dit T-shirt noir, pantalon noir, t’as obtempéré. Tu espères qu’ils ne te traiteront pas comme un gothique, tu as bien vu le traitement déformant des candidats durant les quelques semaines depuis lesquelles tu as commencé à travailler pour une télé-réalité.

Ismael & Peadar & Ethan

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video killed the radio star

Ah ! Le micro-trottoir. Enfin, tu appelais ça micro-trottoir mais c'était plutôt juste un questionnaire à la con. Tu étais avec Ethan quand cette saloperie de mec de la télé vous a abordés. Si sur le coup tu n'avais pas été hostile à l'idée de répondre à quelques questions, le petit étant tout de même bien plus enthousiaste que toi, tu étais entré dans une colère passive quand tu as été rappelé pour tourner. Tu ne voulais pas être là mais Ismael, si tu étais moins poli tu ne serais même pas venu. Passer dans une émission de télévision était contre tes principes, toi qui a toujours voulu te faire discret. Et puis la parlotte n'était pas ton fort, si tu devais prononcer le moindre mot ce serait un supplice pour les téléspectateurs et tu te ridiculiserais à coup sûr.

Enfin, tu étais arrivé le premier, rien de surprenant. Tu avais avais eu bien du mal à trouver un t-shirt, le col t'étouffait, tu n'étais pas à l'aise. Tu faisais craquer les jointures de tes doigts, mordillais ta lèvre inférieur, tapais du pieds. Arrive le deuxième. Tu te demandais ce qu'il pouvait bien foutre là, lui aussi. Tu ne t'es pas présenté, tu t'es contenté un sourire maladroit. En tout cas il n'avait pas l'air bien commode. Le troisième participant arrive, tu es presque surpris de voir Ethan. Au moins, vous étiez dans le même bateau jusqu'au bout. Vous étiez donc tous les trois habillés pareil, ton rythme cardiaque s'accélère. Une phobie c'est du sérieux, c'est pas sensé être un ressort comique. Et puis s'ils jouaient sur la tienne, ils risquaient de se faire houspiller par certaines associations.

Ce n'est pas un secret, Delgadillo, tu sais très bien comment ça va se finir. Tu essaies juste de te rassurer.

Ismael & Peadar & Ethan

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Je passe à la télé !

Une fois que le kid fût arrivé il est d'abord surprit de découvrir son papa de cœur ici présent également puis sans même chercher plus loin il lui saute dans les bras trop heureux d'avoir un visage connu, et pas n'importe lequel d'ailleurs, qui va se ridiculiser avec lui. « Tu t'es perdu Papa ? » Bien sûr que non, Ismael a répondu au questionnaire en même temps que le kid et il s'en rappelle très bien mais oui ça l'étonne que son Papa puisse être présent avec lui lors de ce jeu télé. Il remarque juste à côté d'eux un type d'environ le même âge que son paternel de cœur, il suppose bien rapidement que cet homme est le troisième participant, il le scrute longuement de ses yeux bleus en souriant, il est vraiment pas mal ce type, c'est ce que se dit le gamin en tout cas. « Bonjour. Vous aussi vous avez été tiré au sort ? » Au moins il tente de briser la glace c'est déjà pas mal et puis de cette façon il laisse pas de côté l'autre gars même s'il a quand même un air peu sympathique mais ça le kid s'en fou pas mal. Lui-même n'est pas un type tout à fait fréquentable et pourtant il a une bonne gueule donc il se dit que le type a peut-être une mine désagréable mais qu'il est peut-être une honnête personne. Ha Ethan est tellement insouciant il ne se rend jamais compte que le mal est peuplé par un communauté de personnes vraiment pourrie. Il soupire alors le kid tout en fixant la pièce dans laquelle on les a installés tout en se posant sur une chaise en attendant qu'on vienne s'occuper d'eux. « Je vais sûrement passer pour un con mais cette émission, c'est quoi son but au juste ? Non parce que j'ai pas la télé donc je connais pas cette émission. » Et il passe souvent pour un con quand il dit ça mais son père le connait plutôt bien depuis le temps donc il sait que le gamin préfère largement regarder des films ou des séries sur son PC plutôt que d'allumer une télé qui ne lui servira de toute évidence à rien du tout...

Ismael & Peadar & Ethan

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Souris ducon t'es filmé.

Tu espères que le tournage ne durera pas trop longtemps, même si tu as ta journée de libre tu aimerais en faire autre chose. Puis faudrait pas que Caïn finisse par s'étouffer dans ses gradins. Franchement tu n'espères même pas t'amuser, c'est un peu mal parti. Tu hausses les sourcils en voyant le jeune homme se jeter au cou du moustachu en l'appelant Papa. Papa ? Soit il fait pas son âge. Soit c'est une espèce de fétichisme chelou à la call me daddy. Et c'est ma foi un peu étrange. Mais bon, t'es pas là pour te faire des amis n'est-ce pas ? Il vient ensuite te saluer et bon, tu ne vas pas faire ton connard non plus. Un peu de politesse bon dieu, il a pas tué ta famille ce gosse. Donc tu lui serres la main, un petit sourire de courtoisie. « Visiblement. » Oui bon faut pas avoir inventé l'eau chaude pour comprendre que tu es un joueur aussi, la question était un peu inutile. Puis il te parle de l'émission et tu hausses les épaules. A toi ça t'arrive de regarder la télé quand tu t'emmerdes mais tu y fais rarement très attention et cette émission ne te dit absolument rien. Désoeuvré, tu regardes à nouveau tes compagnons d'infortune. Moustache il est... Familier. Mentalement tu retires la pilosité. « Eh mais attends j'te connais toi. » Putain mais oui, ça fait presque dix ans, vous avez tous les deux changé de tronche mais tu le remets. « C'était toi là avec ta meuf ou ta sœur ou je sais plus quoi super chiante. » Si, ça te revient, un ancien client quand tu vendais encore toi-même de la drogue. Tout cette histoire avait fini par quelques claques distribuées et des portefeuilles confisqués parce que sa meuf avait essayé de te rouler. Tu avais dit ne vouloir plus jamais voir leur gueule. Bon, là y a prescription. En plus il était pas méchant le bougre c'était l'autre la chieuse. Te voilà donc avec un junkie de ta connaissance embarqué dans cette aventure. Ou p'tètre qu'il consomme plus, dans le fond t'en as rien à battre toi. Quelle belle surprise.
Drôle de choix vraiment cette moustache.

Ismael & Peadar & Ethan

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liesl parrish

présentatrice de l'émission un peu psycho sur les bords

T'arrives pas à croire qu'après cinq ans à présenter des programmes tous plus débiles les uns que les autres, de la météo aux jeux du dimanche que seuls les vieux retraités regardent, t'as enfin atteint ton objectif. Enfin ! La production a accepté de t'écouter, de te donner une chance, de te mettre au banc d'essai. Tu ne les décevras pas. Tu refuses de les décevoir. Ce soir, le premier épisode de cette nouvelle émission que tu comptes bien emmener en haut des charts sera diffusé, et t'as tout préparé, tout pensé pour que ce soit parfait. L'humiliation et la peur seront les maîtres mots de la soirée, et ça te fait frissonner de plaisir, l'anticipation de la terreur dans leur regard, l'adrénaline procurée par tant de pouvoir. Mais pour l'instant, tu prends ton mal en patience, ton sourire innocent complétant parfaitement ta robe rouge portée bien sagement. Un dernier passage devant les maquilleuses, un dernier mot avec l'équipe, un petit bonjour aux malheureuses victimes. « Bon courage messieurs. » Sourire mutin bouche rieuse tu les observes, le trio improbable de bras cassés que la production a si bien assemblé. Tu perds un peu de ton entrain quand tu t'aperçois que l'ours bougon qui disait avoir peur des femmes n'est pas le moins du monde dérangé par ta présence. Tant pis, ça viendra.

Un sourire diabolique vient remplacer ta mine boudeuse, et tu tournes les talons pour te diriger vers le plateau, enfin. Enfin enfin enfin. On dirait une gamine devant ses cadeaux de Noël. « Bonsoir Savannah ! » Le sourire sur tes lèvres est grand, sincère, tu t'épanouis sous les ovations. « J'ai l'honneur de vous présenter la toute première émission de No Limit, le jeu qui met vos nerfs à rude épreuve ! Veuillez maintenant accueillir nos trois candidats de ce soir ! » Tu t'effaces sous les applaudissements du public pour aller à leur rencontre. « Paedar. Ethan. Ismaël » Sourire de miel et yeux de biche. « Bonsoir à vous trois. J'espère que vous êtes prêts à affronter vos plus grandes peur, parce que je vais dès à présent lancer la première épreuve, Lights Out. » Toutes les lumières du studio s'éteignent soudainement, plongeant le plateau dans l'obscurité la plus totale. Quelques cris s'échappent du public et tu empêches in extremis un rire de traverser la barrière de tes lèvres. Garder ton calme, quoi qu'il arrive. Ne pas montrer que tu te délectes de leur peur, de leur panique, que ça te fait vibrer et sentir vivante plus que n'importe quelle drogue.

« Pas de panique chers amis, ce n'était qu'une simple mise en situation. » Ton sourire calme rassure et charme alors que les lumières se rallument. « Nos trois candidats seront plongés pendant une durée de trois minutes dans une salle entièrement noire, imperméable à toute information extérieure, qu'elle soit visuelle ou auditive. » Ton texte te vient naturellement, les mots roulent sur ta langue sur tes lèvres et ta respiration s'accélère, parce que ça y est, c'est le moment tant attendu où l'équipe mène les trois malheureux hommes dans la salle noire. « Ils seront filmés en temps réel par des caméras infrarouges. Le but est de récupérer la clé qui se trouve dans la salle avant les deux autres. Mais attention, nul ne sait ce qui peut traîner dans le noir. » Ton sourire presque dérangeant s'efface des grands écrans pour laisser la place aux trois hommes, désormais bel et bien enfermés, qui s'affichent en vert sur la toile sombre de l'obscurité. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que cette boite dans laquelle ils sont est truffée de pièges, comme une sorte de maison de l'horreur plongée dans le noir. Des sols durs qui se transforment en matelas mous sans crier gare, des portes qui claquent, des bouts de plastique qui fouettent les chevilles comme des dizaines de serpents. L'euphorie qui envahit ta cage thoracique à l'idée de voir leurs yeux dilatés de peur est vicieuse, infâme, un poison qui coule à travers tes veines, trop vite, trop fort, mais tu t'en fous. Les dés sont jetés.

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video killed the radio star

Ethan t'embrasse, t'appelle papa. T'aimais pas trop ça. Tu n'osais pas lui dire. Tu jette un regard en travers à n°2 avant de reporter ton attention sur le petit. Tu ne prononces pas le moindre mot, tu essaies de te calmer. Tu avais peur de paniquer une fois sur le plateau, il serait plus judicieux que tu te fasses à l'idée. Tu prends une grande inspiration quand n°2 s'adresse à toi. Comment ça, il te connaît ? Pourquoi tu ne le connais pas, toi ? Tu ne comprends pas où il veut en venir. « Ma meuf ? » Comme tu n'as pas de sœur, c'est l'option la plus probable. Seulement, avec ta dégaine, des copines t'en as pas eu non plus à la pelle et tu ne vois pas vraiment ce que tu aurais pu faire avec l'une d'entre elles en compagnie d'un type avec une trogne pareille. Tu fronces les sourcils, tu réfléchis. Tu as une mémoire assez correcte mais tu n'es pas physionomiste.

Elle est mignonne, la présentatrice. Un joli sourire mais un rien qui te dérange dans le regard. Un léger air de vautour. En tout cas sa robe lui va bien. Tu lâche plus n°2 des yeux, vous arrivez sur le plateau. Merde, Peadar. Tu n'écoutes plus le cardinal. Ça te revient maintenant, t'avais même pas vingt ans la dernière fois que vous vous êtes vus. Il t'avait collé une sacré torgnole. Tu espérais qu'Ethan ne demande jamais d'où tu le connaissais. Tu voulais pas qu'il sache quel genre d'adolescence tu as eu, ça ne le regardait pas le moins du monde. Tu voulais être un exemple, Ismael, car c'est ce que les pères sont sensés être.

Vous êtes plongés dans le noir. Tu n'as absolument rien suivi. Tu tournes la tête vers l'autre grand taré. « Putain, c'était pas ma meuf c'était ma cousine ! » Tu as buté sur presque chaque syllabe, le stress, probablement. D'habitude tu articules tout de même un peu mieux. Tu avais oublié qu'on vous filmait, qu'on vous écoutait. Tu te mords l'intérieur de la joue. Respire, Delgadillo. Tu n'oses pas dire un mot de plus, tu n'oses pas faire le moindre pas. Tes yeux papillonnent, tu crois discerner des trucs dans la pénombre mais c'est seulement dans ta tête. T'arrives même pas à décider si t'es bien entourer ou pas, t'attends juste qu'on te dise quoi faire.

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Je passe à la télé !

Se retrouver dans une telle émission face à son paternel c'est sûr que ça rassure d'une certaine façon le gamin qui n'était pas spécialement emballé à l'idée de se retrouver dans une émission où il allait fort probablement avoir l'air d'un idiot, qui plus est un idiot qui ne regarde jamais la télé. Donc oui le fait est d'avoir son Papa de cœur avec lui ça le réconforte au plus haut point le kid et puis faut dire ce qui est le beau mec avec eux n'est pas mal non plus même s'il affiche constamment visiblement sa petite gueule de mec qu'à l'air de s'en foutre très clairement de la vie. Enfin c'est l'impression du petit James en tout cas, le mec est canon mais s'il souriait autant qu'il tire la tronche il serait d'autant plus séduisant, Ethan en est convaincu. Le gamin s'adresse au boudeur justement lui demandant s'il est l'un des candidats et le boudeur lui répond sur un ton sarcastique, le gamin acquiesce sans rien répondre à l'évidence le mec n'est définitivement pas commode. Puis finalement le boudeur s'adresse à son père comme s'ils se connaissaient depuis des lustres le gamin fronce les sourcils mais ne pose pas de question tout du moins pas pour le moment, plus tard il posera des questions à Ismael afin de savoir ce qu'il se passe ou plutôt ce qu'il s'est passé entre eux. Puis une nana vient vers eux la présentatrice de l'émission visiblement le gamin la scrute elle a l'air d'une nana sympathique mais ce sourire sadique et pervers montre bien qu'elle ne l'est pas peut-être pas tant que ça. Le mioche soupire alors qu'elle leur explique ce qu'il va se passer, non seulement ils vont être enfermés dans une pièce entièrement dans le noir tous les trois heureusement, mais en plus le gamin a la triste impression qu'ils ne seront pas vraiment tout seuls dans le noir il grimace à cette pensée tandis qu'ils rentrent tous les trois dans la pièce, le kid touche le mur tout en gardant les mains bien devant lui puis il s'installe sur ce qui semble être une chaise et il reste là assit pendant de longues minutes jusqu'à ce qu'il entende la voix de son paternel. « De quoi ? » Ben oui il pige pas trop le gamin pourquoi son père réagit comme ça trois mille ans après, il se rappelle pas que le beau gosse de tout à l'heure lui a fait un commentaire. Pour l'heure le gamin est juste concentré sur la totale obscurité et sur divers bruits qu'il entend, des rires, des rires inquiétants et ça le fait sérieusement flipper... « Je vais chier dans mon froc si ça continue comme ça... »

Ismael & Peadar & Ethan

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Souris ducon t'es filmé.

C'est pas banal ça, quelle coïncidence de retrouver là l'ado un peu débile à qui tu vendais des drogues. Quand tu vas le raconter à Caïn il va halluciner. En fait ça se trouve tu te trompes complètement, lui n'a pas l'air de te reconnaître et ça fait bien dix ans. Sauf que tu es agent de sécurité et c'est ton boulot d'être physionomiste alors tu es relativement certain de tes capacités. Tes réflexions sont interrompues par l'arrivée d'une femme qui n'est pas mal du tout. Quoiqu'un peu jeune et puis il y a quelque chose de malsain dans son sourire et de dérangé dans ses yeux. Pas sûr que tu la laisserais rentrer en boîte celle-là, elle a l'air du genre à exploser une bouteille sur le comptoir et planter un mec qui avait eu le malheur de lui proposer une glace à la menthe. Elle présente le jeu et vous présente. Ismaël. C'était comme ça qu'il s'appelait alors. C'est pas vraiment le moment de penser à ça en fait, tu les boufferas plus tard tes madeleines de Proust, c'est mauvais pour la ligne de toute façon. Nul homme n'est parfait et tu sursautes quand la lumière s'éteint. La surprise, quoi. Mademoiselle sourire colgate vous explique les règles du jeu. Ouais t'es un dur okay mais déjà t'es pas ton frère (n°3) et puis t'es comme tout le monde. Quand on touche des trucs dans le noir à moins d'avoir eu une meuf à poil dans les bras avant d'appuyer sur l'interrupteur eh ben on flippe un peu. Le cerveau c'est une sale bête, il se plaît à imaginer des choses dix fois pires que la réalité. Tu déglutis. Allez, vu le truc, tu te dis qu'il ne peut pas y avoir de vrais animaux. Bah ouais, dans le noir vous pourriez marcher dessus et les associations animalières elles sont franchement soupe au lait. Enfin en théorie. Le silence est brisé par le moustachu, qui tient visiblement à ressasser sa vingtaine là, tout de suite, devant les caméras. Bon beh écoutez si ça le botte. Le gamin ça le rend circonspect tout ça. Sans doute pas au courant du beau passé de son pôpa. « Ah ouais, ta cousine, belle chieuse celle-là mais t'es sûr que c'est important ? » Tu te souviens d'où étais l'autre avant que ne s'éteignent les spots alors quand il se plaint tu lui mets une claque dans le dos en espérant qu'il n'a pas bougé et que tu ne lui as pas tarté le coin de la gueule. Ceci dit c'est vrai qu'il y a des rires un peu flippants. Quand elles se racontent des histoires y a des fois des voix quasi similaires qui s'échappent de la chambre des filles. « Fuck it. » Je sens qu'ils vont bien devoir te biper toi au montage. Un bras tendu devant toi pour ne pas rentrer tête la première dans un obstacle, tu t'avances doucement jusqu'à trouver un mur que tu peux suivre. Chose que tu fais. Jusqu'à-ce qu'une substance visqueuse colle à tes doigts. « Rah, vous êtes sérieux ? » Le truc c'est que tu sais bien que si tu lâche le mur tu vas tourner en rond comme un con. Alors tu serres les dents et tu continues à suivre la paroi dégueulasse. Jusqu'à un mur normal - encore que maintenant tout a l'air un peu gluant sous tes doigts. Tu t'avances, sans te rendre compte que tu passes un seuil. Je ne sais pas comment ils ont calculé leur truc mais pas avec brio c'est sûr. Parce que toi du coup tu gardes tes doigts sur le mur. Et quand la porte claque. Eh ben. Elle te claque sur les doigts. « PUTAIN LA SALOPE. » Eh, réjouis-toi, si ils t'ont vraiment pété les doigts tu peux peut-être espérer une compensation financière. Secouant tes phalanges dans tous les sens tu dérives, ayant lâché le mur. Plus aucune idée d'où tu es, tu pourrais complètement faire demi-tour que tu ne t'en rendrais pas compte. Tu jures aussi, en litanie. Il paraît que ça soulage. Si tout le monde s'en sort aussi bien vous devez tous amèrement regretter d'être là.

Ismael & Peadar & Ethan

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On va pas se mentir, t'as honte de flipper autant. T'entends d'un côté Ethan qui se plaint, de l'autre Peadar qui braille. Bon, si il bouge autant le suivre. Tu caches ton visage d'un bras, sait-on jamais, et tends l'autre devant toi. C'est comme ça que tu progresses pour quelques pas mal assurés. Tu es de nature anxieuse, c'est pas bien de te faire faire ce genre de choses. Tu continues sur ta lancée, un pied devant l'autre. Soulagé parce qu'il ne t'est encore rien arrivé, nerveux par anticipation de ce qui pourrait te tomber dessus. Petit veinard, va. Tes doigts touchent un truc. C'est dur, couvert de tissus. Tu couines. Tu respires trop fort. Tu veux sortir de là tout de suite, tu es sûr qui si tu y voyais quelque chose, ta vue serait entrain de se troubler. Tu as envie de crier, d'insulter tout le monde. Mais tu ne le fais pas, par décence. Tu ne le fais pas car tu bafouillerais et tu ne veux pas que ça arrive. Alors tu prends sur toi parce que tu es bête, tu fermes les yeux et fronces les sourcils si fort que tu en a mal au crâne. Si il y a bien une chose que tu ne supportes pas, outre les retardataires, les serpents et les bruits de bouche, c'est d'être privé d'un de tes sens. Tu voudrais te mettre en PLS sur le sol et attendre qu'on vienne te chercher, qu'on t'emmène à la lumière. Mais ça n'arrivera pas, alors tu restes droit comme un I, les yeux fermés, les bras croisés. Le jeu ne te respecte pas ? Tu ne respectera pas le jeu.

Ismael & Peadar & Ethan

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Je passe à la télé !

C'est sûr qu'en se rendant ici le kid était loin de se douter de ce qui allait se produire ici même et maintenant qu'il est dans cette pièce entièrement dans le noir avec son père et un autre gars plutôt mignon avec eux qui semble connaître son père le gamin ne se sent pas forcément emballé par cette perspective. Il veut juste rentrer chez lui quitter cette putain de pièce et courir jusqu'à son appartement, se foutre dans son lit et oublier ce qu'il est en train de se produire. Le gamin est paniqué, genre vraiment paniqué, et quand l'un des gars sans d'autre le mignon qui tire la gueule à chaque fois, lui donne un coup dans le dos il gémit de douleur, il tape fort le con. « Hé c'est quoi votre putain de problème ? » Il couine, il couine genre vraiment le gamin ça lui plaît pas qu'on le touche comme ça comme si de rien était, en même temps normal ça ne plairait pas a grand monde de se recevoir un coup dans le dos. Finalement il réussit a trouver une chaise et s'installe dessus quand tout à coup il entend des cris dans la pièce visiblement, des cris qui ressemblent a des rires sinistres, genre ceux qu'on entend dans les films d'horreur, le gamin étant passionné par ce genre de film il sait que ça ne présage en général rien de bon d'entendre des rires de psychopathes tout à coup. Puis le type pas commode de tout à l'heure se met à hurler, jurant par la même occasion le gamin blêmit et se tourne vers l'origine de la voix du type. « Hey qu'est-ce qu'il se passe là ? » Sa voix est flippé, tremblante, il a juste la trouille de sa vie, il se retient également de pleurer parce qu'il sait que ça ferait sérieusement tache donc il se retient et tente de rester calme alors qu'au fond il a juste envie de se barrer en courant tel une diva. Puis finalement il réalise que son père ne parle plus depuis un certain temps il s'inquiète alors se demandant s'il n'est pas arrivé un malheur à son paternel qu'il aime tellement. « Hey le gars là... Peadar c'est ça ? » Bien sûr que c'est ça, le gamin est hypermnésique il a donc une mémoire extraordinaire donc oui évidemment que c'est ça son nom. « Mon père a disparu. Tu crois qu'il a été emmené ? » A l'entendre on croirait un petit garçon de cinq ans qui vient de perdre sa mère dans un magasin et qui est effrayé comme pas possible. Depuis qu'il est rentré dans cette pièce sombre et inquiétante le gamin arrive plus ou moins à se dire que ça va aller juste parce qu'il savait que son paternel était là mais maintenant que le moustachu ne parle plus le gamin commence à s'inquiéter au plus haut point... Et s'il avait été emmené par un psychopathe en cavale genre un mec comme Jigsaw et si en fait tout ceci n'était qu'un coup monté et qu'en fait ils font servir d'expérience pour les aliens ? Oui le gamin est spécial quand il a peur mais là il ne peut s'empêcher d'y songer. « J'suis sûr c'est un complot, on va servir d'expérience pour les aliens, y vont nous bouffer. » Bien il passe pour un con en plus le gamin et ce devant des caméras dans une émission qui passera ensuite à la télé y a de quoi avoir honte après...

Ismael & Peadar & Ethan

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Souris ducon t'es filmé.

Le gamin s'offusque, le gamin râle. Comme quoi t'aurais un problème parce que tu lui as foutu une claque dans le dos. Ben oui, oui tu en as un de problème, et c'est justement qu'il ne ferme pas sa gueule,qu'il s'inquiète plus que la moitié des gamines que tu aies jamais connu et que ça te pompe l'air. Qu'il porte ses couilles un peu. C'est pas compliqué. Vous êtes dans le noir, c'est un jeu télévisé, à part deux ou trois humiliations, il ne peut pas vous arriver de mal. Enfin c'est ce que tu te dis bien sûr jusqu'à te prendre une porte sur les doigts. Tout n'est jamais entièrement sous contrôle je suppose. Et ce gamin encore, qui s'inquiète, qui te demande ce qui se passe. Tu te gardes bien de répondre, ta douleur c'est ton problème, ici ce n'est pas un sport d'équipe. Tu n'as pas à justifier de chacun de tes mouvements au petit brun. Lequel s'enfonce apparemment dans une psychose assez profonde qui en dit beaucoup sur son état mental. Bah voyons, des aliens, digne de ton frère ça. Il met tes nerfs à l'épreuve avec ses terreurs absolument stupides. Ah tu comprends bien pourquoi ils l'ont sélectionné, pour une émission sur les peurs il est le sujet parfait, ridicule à souhait. Putain. « On est dans le noir, ton père il a juste décidé de se taire. Et franchement si tu le suivais ça me ferait putain de plaisir. » Rien à foutre des demandes de "programme familial" pour la télévision. Tu ne travestiras pas ta vulgarité, après tout, c'est authentique, ils devraient adorer non ? Tes phalanges te lançant encore, tu repars en exploration dans le noir, une main tendue devant toi. Il n'y a plus qu'une issue dans la pièce et vu qu'une paroi s'est refermée derrière toi, ce n'est pas celle dont tu viens. Tu continues donc à avancer. Sans grand enthousiasme il faut bien l'avouer. Le sol est en pente sous tes pieds, tu dois t'agripper aux murs pour ne pas glisser. Tu sembles arrivé proche du fond et entends comme des sifflements. Ah, y a un truc qui te revient d'un coup. Tu avais mis autre chose aussi mais "serpents" tu l'avais définitivement écrit dans tes peurs. En as-tu vraiment peur ? Tu ne sais pas, tu n'en as jamais croisé hors d'un zoo. L'idée te paraît peu plaisante oui, mais hors de question de te laisser intimider. Ce ne sont sans doute pas des vrais, tu leur marcherais dessus. Il y a des choses qui semblent onduler autour de tes pieds. Je te sens un tout petit peu à cran. A peine. Énormément. Mais tu les emmerdes ces producteurs de tv alors tu baisses les mains et les plonges dans la masse grouillante. Niveau consistance tu ne sais pas, tu ne verrais pas la différence si c'était un serpent. Mais rien ne vient quand tu tires, alors ce sont sans doute des câbles attachés. Putain ils se croient malins ces abrutis. Puis tu te trouves dans une impasse. Rien devant, rien sur les côtés, juste la pente derrière toi. Tu sautes contre le mur. Ah, il est à peine plus haut que toi, ils doivent s'attendre à ce que tu grimpes. Sauf que tu n'as plus qu'une main vraiment. Un soupir t'ébranle. Il te faudrait sauter, t'appuyer avec le pied, agripper le bord d'une main et te servir de l'élan pour poser le coude du bras où tu t'es blessé. Tout un programme quand tu ne peux prendre d'élan à cause de leurs putain de faux serpents. Moi j'attends de voir ça. Il faut bien que toute cette muscu te serve à quelque chose. Il te faut un Alfred pour te le rappeler, comme dans Begins. Do you even lift Master Wayne ? Alors tu t'attelles à la tâche. Une tentative, deux tentatives, trois tentatives. Non seulement ça te frustre mais tu commences à avoir le souffle court. Enfin tu réussis, et tu te hisses au niveau supérieur. Ou sans doute, vu la pente précédente, au niveau du sol. Un instant tu restes par terre, adossé contre un des murs, reprenant courage. « Oh putain elle a pas intérêt à être loin votre clé de merde. »

Ismael & Peadar & Ethan

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Si sur le coup faire le ficus dans un coin t'a paru être la meilleure solution, maintenant tu n'en étais plus si sûr. Ethan semble sincèrement paniqué et ça te brise le cœur. En principe tu irais le rassurer mais là, hors de question que tu bouges. Tu soupires. Et Peadar qui continue de brailler dans son coin, qui a au moins la décence de répondre au gamin. Tu entends tant de bruits différents que tu n'arrives pas à en choisir un seul sur lequel te concentrer. Ça t'ennuie. Ça t'agace. Tant pis pour ta stratégie, à la trappe ta tentative de rébellion, tu te diriges à grands pas vers ce que tu identifies comme étant ton point de départ. Ce n'est un secret pour personne, tu es un homme occupé et tu n'as pas plus de temps à perdre avec ces conneries. C'était sans compter le quart de tour que tu as effectué vers tribord, t'as même pas imaginé que des trucs pouvaient se déplacer ni que tu pouvais dévier de ta trajectoire. Ton pied heurte quelque chose avec force, tu te vautres lamentablement sur du mou, du visqueux. Ta bouche est grande ouverte mais aucun son ne sort, la seule chose que tu ressens c'est une douleur aiguë à la cheville. Tu ne comprends plus rien, tous les jurons et blasphèmes que tu connais se mélangent entre tes oreilles, tu laisses tout de même échapper une larme solitaire. Pourquoi tu as marché aussi vite ? Est-ce que c'est cassé ? Tu espères que ce n'est qu'une vilaine entorse. Tu pries pour que ton calvaire prenne vite fin.

Ismael & Peadar & Ethan

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Je passe à la télé !

Honnêtement le gamin donnerait tout là, absolument tout pour pouvoir se casser de cette pièce, rentrer chez lui et se poser devant un manga ou quelque chose qui le détendrait au maximum... Puis faut dire que son paternel de cœur ne l'aide pas non plus à se détendre, c'est à dire que Ismael ne cause plus du tout, il semble occupé dans un coin et ça fait peur au gamin qui s'imagine déjà que c'est un complot ce qu'il se passe et que son paternel a été enlevé par les aliens. Il y croit à toutes ces choses le gosse, les aliens et tous ces trucs un peu étranges et puis quand il dit à voix haute ce qu'il pense tout bas limite l'autre gars au nom bizarre se fou de sa gueule, il a l'air aussi désespéré d'être tombé sur un gamin comme Ethan pour un tel jeu télévisé. On peut le comprendre le Peadar faut avoir envie de traîner avec Ethan déjà à la base mais alors en plus quand il panique c'est encore pire. Le mioche décide néanmoins de fermer sa gueule comme l'a recommandé l'autre gars agressif après tout si jamais quelqu'un tombe sur cette émission, quelqu'un qu'il connaît, il va se taper la honte de sa vie alors autant qu'il ferme sa gueule au moins il ne lui arrivera rien. Pendant de longues minutes il y eut un long silence, son père ne pipe toujours pas un seul mot, pas un seul, et ça inquiète le kid, il soupire tout en entendant l'autre gars faire on ne sait quoi dans un coin de la pièce. Il lui demanderait bien ce qu'il fait mais il sait d'avance que l'autre gars va lui demander de fermer sa gueule et de se mêler de ce qu'il lui regarde, il grimace alors et décide de ne rien dire. Jusqu'à ce que finalement il entende un hurlement et des jurons dans un autre coin de la pièce il tremble, gémit, couine jusqu'à ce qu'il reconnaisse ladite voix. « Papa ? Qu'est-ce qu'il se passe ? » Sa voix est pleine d'inquiétude, au moins il fût ravi d'un certain côté de se rendre compte que son paternel est toujours là avec eux dans la pièce mais d'un autre côté il est encore plus stressé parce que visiblement son père est en mauvaise posture. Puis il entend une nouvelle fois derrière lui des cris, des petits rires sadiques, il frissonne se rappelant a qui appartient ce fameux rire.... Ça le clown dans le film comme dans le bouquin, le même clown qui l'a traumatisé à tout jamais des clowns. « Ça ! Vas te faire foutre là ! » Il bégaye a moitié le gamin parce que complètement flippé par ce qu'il se passe dans cette pièce. Il a vraiment la trouille, oui il est à la limite de chier dans son froc et ça n'a rien d'amusant, alors, au bout d'un moment il finit par essayer de calmer sa respiration tout en fixant un point sur le mur et ça l'aide, ça le calme.... Pour le moment !

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Souris ducon t'es filmé.

Tu es tendu. Oh non, fais pas genre, je le sens bien, tu es tendu. Une espèce de frémissement crispé au coin de ta mâchoire. Le même que quand tu prends de l'ecstasy. Ceci dit il y a là en addition à la tension de la colère. L'agacement a mué. Ils commencent vraiment à te briser les couilles avec leur émission à la con. C'est quoi cette idée de merde de la pièce dans le noir ? C'est du vu et revu, aucune originalité bordel. Tu me diras ça vaut peut-être mieux, moins il y a d'audimat, moins les gens peuvent te voir et te reconnaître. Bon, en tout cas il a pas intérêt à être interminable leur pseudo-labyrinthe à la noix. Il ne doit pas faire plus de quatre pièces, et tu as déjà quitté celle du départ. Si ça se trouve tu as fait un super long détour, si ça se trouve la clé était juste à côté de vous et tu t'es fait avoir comme un con. Collé comme tu l'es contre le mur tu peux entendre des voix indistinctes, sans doute le public qui doit être assis juste à côté, devant des écrans. Tu décides de reprendre ta route. On y voit comme dans le cul d'un taureau en pleine tempête. Le léger bourdonnement des chuchotis du public te parvient, ainsi que la voix du jeune brun, à travers un mur. Il a l'air flippé. Puis tu les entends toi aussi. Les rires de clown maniaques comme dans un film d'horreur. Les mimes ça ne te fait pas particulièrement peur mais tu es comme tout homme sensé, si tu vois Bozo arriver avec une tronçonneuse ou une hache, tu courras bien comme il faut.

Soudain une lueur se détache de l'obscurité. Un visage de clown justement, qui fonce droit vers toi. Pas même le temps d'analyser la situation, d'enregistrer l'information, que ton poing s'écrase droit dans l'agression. C'est à dire sur le masque du pauvre comédien qui pousse un cri de douleur. Vous serez deux. Inimitable, tu reconnais immédiatement le bruit qui s'élève malgré les parois isolantes, ce sont de véritables hurlements d'hilarité que Caïn pousse depuis le public. Ce petit bâtard ne perd rien pour attendre. « Ah le con bordel il m'a pété le nez putain ! » Lui non plus n'a pas de chance, il a vraiment un boulot de merde. Et la direction est sacrément stupide d'envoyer des comédiens comme ça. Je sais pas moi à la galerie des horreurs du musée Tussaud ils préviennent que les gens ne vous toucheront pas et qu'il ne faut pas réagir. Là c'était juste pas fair play, c'est sorti tout seul. « Putain merde je suis tellement désolé mec, mais j'y peux rien moi faudra te plaindre à la prod, j'ai flippé j'ai frappé. » Il râle, il râle, le masque est par terre, tu te doutes que le mec l'a jeté et se tient le nez au vu de la sonorité nasillarde de ses plaintes. T'as un peu de peine pour lui. Mais en même temps faut pas lancer des clowns sur les gens dans le noir. Heureusement pour toi - pas pour lui - tu n'as pas mal frappé et à part sans doute quelques rougeurs tu n'auras rien sur cette main-là demain. Manquerait plus que tu te sois fait la deuxième en frappant l'intermittent au smic. « Bon elle est où leur clé de merde ? » Qu'il t'aide au moins, qu'on en finisse. « Je sais pas moi, dans la pièce d'à côté je crois, fin vas tout droit et tu verras bien, moi je me casse. » Faudra que tu fasses gaffe à ne pas glisser sur son sang.

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Je passe à la télé !

Le gamin est paralysé par la peur et ce n'est pas peu dire. Il a tellement peur depuis qu'il a entendu les rires du clown du film Ça que du coup il reste bien assit sur la chaise sur laquelle il est depuis un petit temps maintenant. Il a la trouille, Pennywise c'est pas le genre de "personne" qu'on a envie de croiser de toute façon tant il est horrible autant par son apparence que par ses actes. C'est quand même un clown cannibale bouffeur d'enfants et bon il a pas trop envie de finir mal le petit Ethan, ça se comprend en même temps, mais il a sans doute une quinzaine d'années de trop comparé aux victimes de base de Pennywise donc à la limite ça le sauvera peut-être. Il soupire et grimace alors qu'il sent quelque chose sur ses pieds qu'il envoie bouler quelque part ailleurs puis il entend toujours ce rire atroce juste derrière lui. Le rire de Pennywise. Il grimace tout en essayant de ne pas sangloter, OK il est dans une émission de merde qui met en avant les craintes des autres mais c'est pas une raison pour chialer comme une grosse merde. Il soupire alors tout en sentant une main s'accrocher à son épaule ainsi que le même rire de tout à l'heure, le rire de Pennywise, il pousse un hurlement et se lève aussitôt retirant la main de son épaule puis il court dans la pièce comme un con toujours en hurlant manquant à plusieurs reprises d'écraser son paternel en passant à côté de lui, trop près de lui. Au bout d'un moment il entend des bruits de pas et il grimace. « Vous faites vraiment les choses en grand bande d'enculés ! » C'est sortit tout seul mais ça à le mérite d'être clair : il est irrité et pas qu'un peu. Il met ses mains devant lui touchant tout ce qu'il peut, il semblerait qu'il touche un mur mais il y a une matière gluante et collante qui s'accroche à ses mains, c'est assez dégueulasse. « Papa si t'es toujours là un conseil touches pas les murs c'est dégueulasse ! » Et il soupire sa lassitude tandis qu'il continue d'avancer en se guidant grâce au mur dégueulasse puis finalement il se rappelle que le beau gosse qui tire constamment la gueule a disparu de la circulation. « Peadar t'es toujours là ? » Oui il a besoin de savoir, autant le boudeur s'est fait embarquer par les aliens ou alors par Pennywise, pauvre gars, même s'il avait pas l'air très sympa il n'empêche que personne ne mérite ça... Ce sont des psychopathes dans cette émission sérieux...

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Souris ducon t'es filmé.

Tu peux donc ajouter tabasseur de clown à ton cv. Quel honneur n'est-il pas ? Enfin, tu pourras l'ajouter si tu sors de ce labyrinthe un jour. L'ambiance lumineuse ici est très artistique, à la "anus de vache par une nuit sans lune", ce qui serait un titre de toile plutôt original pour un musée et qui plairait sans doute beaucoup à plein de hipsters. Tu aurais bien essayé de suivre l'intermittent quand il a quitté la salle mais il devait avoir une porte dérobée, laquelle ne mènerait de toute façon pas à cette @u#&n de clé. Comme pour changer, un hurlement retentit non loin, derrière une paroi. C'est le jeune brun ça.
Est-ce qu'il a eu le droit lui aussi à son clown sous payé qui devrait se trouver un boulot avec une meilleure assurance santé ? Possible. En tout cas il n'a pas l'air d'apprécier tant que ça la rencontre. Ce que tu comprends aisément bien sûr, toi-même n'as pas adoré l'expérience, même si tu es sûr que ça a encore plus déplu à l'acteur. Fort heureusement tu n'entends aucun gros boum, ce qui signifie qu'il n'a pas fait connaissance avec un mur ou le sol en essayant de fuir sa phobie. Il gueule un truc que tu ne comprends pas, puis il te semble distinguer ton nom dans ses paroles.
Tu lui gueulerais bien encore de fermer sa gueule mais ce serait un peu dur, il n'a rien fait pour le mériter. D'un autre côté tu n'as guère envie de lui répondre. Alors tu cries un semblant d'onomatopée, proche du "ouais" en espérant qu'il t'entende et te laisse partir à la recherche de cette clé. Doucement tu poses les pieds sur le sol et tu sens ta semelle s'enfoncer dans la flaque de sang. Bien, tu sais où elle est, tu ne glisseras pas. Tu laisseras juste quelques traces un peu collante derrière toi. Ton but c'est d'avancer tout droit, mains tendues, et d'espérer le meilleur. Enfin d'espérer que la clé te tombe dans les mains quoi. En passant une porte ton épaule bute contre le mur.
Rien de douloureux, ça ajoute juste un peu plus à ton ras-le-bol. Enfin tu lèves les yeux et tu la vois, ils ont pris une clé qui lui légèrement dans le noir. Un peu d'intelligence dans l'équipe technique, ça fait plaisir. Sinon vous auriez tous pu passer des heures juste à côté de l'objet de votre délivrance sans pouvoir poser la main dessus. Tu te sens le coeur un peu plus heureux. Il te suffit de lever le bras pour avoir le bout de plastique dans la main. Putain. Du plastique ? Mais ils sont ultra cheap dans ce studio c'est pas possible, c'en est même insultant bordel. Une musique enregistrée se lance, assourdissante, et la lumière se rallume. C'est comme un grand coup au coin de la gueule, ça te brûle les rétines. Des applaudissements s'élèvent, sans doute que le chauffeur de salle a donné ses instructions. La luminosité te permet d'observer ta main, c'est pas vraiment du joli mais y a rien de cassé à priori. Juste un léger air de poulpe dans le look de tes doigts. En espérant que la prochaine épreuve ne soit pas trop physique.

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liesl parrish

présentatrice de l'émission un peu psycho sur les bords

Tu jubiles, un sourire carnassier incapable de quitter tes lèvres qui semblent pourtant si innocentes en temps normal. Les cris, les insultes, les souffles saccadés que t'entends venir du public, tout te fait vibrer. Tu serais prête à séquestrer des gens chez toi pour revivre ça tous les jours. Enfin non, peut-être pas. T'es dérangée, certes, mais pas au point de recréer Saw. T'es presque déçue quand Peadar atteint enfin la clé, ta bouche esquissant une moue adorable. Les lumières se rallument la musique se déchaîne les trois hommes sortent de la boite noire sous les acclamations du public. Tu leur offres un autre de tes sourires Colgate, éblouissant de blancheur et de positivité. « Félicitations Peadar ! Très rondement mené. » Tu lui glisses une œillade appuyée et un sourire en coin. Ca fera plaisir aux monteurs et au producteur, un peu de gossip croustillant à mettre sous la dent du public. Tu joues le jeu qu'on veut te faire jouer, mais tu te contentes pas d'être un pion. Ton ambition te le permettrait pas. « Ismaël et Ethan, il va falloir vous rattraper ! Allez, on va vous laisser vous reposer un moment, et on se retrouve après la pub. » Clin d'œil à la caméra.

Les lumière rouges s'éteignent et le plateau est envahi d'une armada de petit personnel : quelqu'un te tend un verre d'eau, quelqu'un te remet un peu de poudre sur le visage, les trois candidats sont dirigés vers les infirmiers et les maquilleurs et les rafraichissements. Puis le plateau se vide aussi vite qu'il s'est rempli. Tu lisses ta robe du plat de la main tu glisses ton sourire vers la caméra qui clignote de nouveau. « Rebienvenue sur le plateau de No Limit, le jeu qui va mettre vos nerfs à rude épreuve ! Peadar a remporté la première épreuve, mais rien ne nous dit qu'il va conserver cette avance. Il peut très bien se ramasser lamentablement dans les prochaines ! » Ton sourire évoque celui d'une gamine facétieuse, fière de sa blague, provoquant l'hilarité du public. « Place maintenant à Slither In, deuxième jeu de la soirée. » Un éclat malsain brille dans tes yeux, invisble pour tous sauf ceux qui te connaissent, ceux qui ont peur de toi.

« Les candidats seront cette fois-ci placés au-dessus d'une fosse à serpents. » Inutile de préciser qu'ils sont inoffensifs. Plus la terreur se lira sur leur visage, plus les spectateurs trembleront d'horreur devant les idées monstrueuses de la prod, mieux tu te porteras. Tu te fais violence pour ne pas sautiller sur place d'euphorie. « Le but : ramper le long de cylindres pour atteindre la clé, tout au bout de ce parcours. Phobiques des reptiles s'abstenir. » Le sourire qui vient illuminer ton visage est aussi diabolique et aussi séducteur que celui du diable. On peut pas s'empêcher d'y succomber.

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Bah merde alors, t'as pas vraiment capté ce qu'il s'est passé. On t'a vrillé les tympans, brûlé les rétines. En moins de temps que prévu on vous a sortis de là et envoyés en pâture au public. Peadar est félicité, toi tu ne sais pas où regarder jusqu'à ce qu'on vous sorte du plateau. Une infirmière en carton te fout une atèle et te conseille de pas trop forcer. Merci de préciser. Vous êtes remaquillés, désaltérés, remis en forme histoire de plaire un minimum aux caméras. Toi, tu savais que quoi qu'ils fassent tu ne plairais pas aux caméras. Tu ne plais qu'à ta mamie.

Devant les deux autres, tu ne veux faire aucun commentaire sur ce qu'il s'est passé dans la boite noire. Tu reste muet comme une carpe mais tes sourcils sont si froncés que ça te file mal au crâne. A peine tu as eu le temps de te poser qu'on vous ramène à nouveau sous les projecteurs, toi en boitillant. Saloperie de jeu télé à la con. Tu décoches un regard assassin à la jolie présentatrice et tu sais que, si c'était un présentateur aussi petit, tu l'aurais marave sans plus de cérémonie.

Enfin, elle annonce l'épreuve suivante et tu manques de t'évanouir. Une fosse aux serpents. Tu as des sueurs froides, tu murmures une litanie de « Oh non. Oh non non non non. » Tu avances d'un pas mécanique vers la fosse susmentionnée, commets l'erreur de regarder vers le bas et, là, c'est le drame. Tu fous une patate à un cameraman qui s'est approché trop près de ton visage.

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Visiblement Peadar a réussi a trouver la clé il comprend ça le gamin lorsque les lumières s'allument presque automatiquement dans la grande pièce, très grande pièce en passant et qu'il se trouve nez à nez a un clown, il hurle le gamin, un hurlement de fillette, limite de petite pucelle tandis que le clown, l'acteur rit et lui annonce que tout va bien. Putain c'est dingue ce qu'il ressemble a Pennywise le clown dans le film Ça, il blêmit et s'approche de son père qui était le cul posé par terre visiblement pas très heureux d'être là au même titre que Ethan d'ailleurs. Il l'aide à se relever tandis qu'on les sort tous de là. Une fois dehors il voit Peadar et lui sort un petit sourire poli, en vrai il a surtout envie de le remercier d'avoir réussi a trouver cette putain de clé parce que le gamin frôlait réellement la crise cardiaque avec cet enculé de clown... Mais il n'en fait rien, il ne le remercie pas parce qu'il n'en a pas le temps, à la place on les dirige les uns et les autres auprès des maquilleurs et de médecins pour soigner ceux qui sont blessés soit son Papa et le beau gosse boudeur. On remaquille le kid qui apprécie pas trop de se faire ainsi toucher par une petite nana de vingt ans qui a pas trop l'air de savoir comment le mettre à son avantage il roule alors des yeux et fixe la meuf. « Vous savez je suis déjà plutôt bien fais par la nature pas besoin de me faire ressembler à Kim K. » Et il rit tout en scrutant la bonne femme qui se met à rire à son tour puis elle termine de le remaquiller et il va sur le plateau auprès de son papa et du boudeur. Là il retrouve la psychopathe de tout à l'heure et la scrute longuement alors qu'elle félicite Peadar tout en demandant à Ethan et son père de se ressaisir. Parles pour toi pétasse, tu sais pas ce que c'est que d'être enfermée là-dedans. C'est ça que le gamin a envie de lui dire mais il n'en fait rien. A la place il ricane quand on leur apprend en quoi consiste la prochaine épreuve, des serpents ? OK pas un soucis il adore les serpents le gamin. « Bon OK et si je réussi cette épreuve vous me laissez en ramener un chez moi ? Allez soyez sympa ! » Qu'il dit en guise de plaisanterie mais aussi parce qu'il le pense, les serpents il adore ça et il a toujours voulu en avoir un mais visiblement cette épreuve ne semble pas plaire à père, il le fixe longuement et lui caresse le bras. « Ça va aller Papa. » Le gamin tente de rassurer son père c'en est limite adorable, un mot qui ne correspond pas forcément toujours à Ethan mais maintenant oui, il fixe son père et se dirige devant les cylindres avec le beau gosse et son paternel il constate bien rapidement que les cylindres ne sont pas fixes, ils bougent, il grimace se disant que ça va être plus compliqué que prévu puis il décide d'y aller en premier, rien à foutre des serpents en dessous, il monte sur le cylindre essayant de se stabiliser aussi bien que possible mais ce fût un échec et il tombe par terre comme un con auprès des serpents qui viennent vers lui. Il sourit et caresse le crâne de l'un des serpents, un boa, qui siffle à son oreille puis il s'éloigne de l'animal magnifique et file de nouveau sur le cylindre regardant le parcourt de son père et du beau gosse quelques instants avant de se remettre complètement à sa tache...

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Souris ducon t'es filmé.

Quand la lumière se rallume tu aimerais bien que tout ceci soit fini. Sauf qu’elle a bien dit ‘‘première épreuve’’ et que ça veut dire que vous tourments ne font que commencer. La présentatrice te félicite d’avoir trouvé la clé – alors que c’est l’intermittent du spectacle qui t’a filé le tuyau – et appuie ça… d’une œillade ? C’est mort, elle est flippante cette bonne femme, et psychotique d’avoir des idées de merde comme ça, enfin si elle n’est pas uniquement présentatrice. Elle disparaît pour la pause pub et toi tu soupires en imaginant la suite. Le staff médical – comprendre par là le mec à qui on a filé une trousse de secours – ne sait pas vraiment quoi faire de tes doigts, ce n’est pas comme s’ils étaient cassés et avaient besoin d’une attelle, ils ont juste un côté très courge. Alors le type y met un pansement. Un putain de pansement. Il a un brillant futur de chirurgien devant lui ce gus. Moins de quinze minutes et déjà vous êtes de nouveau sur le devant de la scène, trois cons posés là en attendant la fin de l’émission. L’autre folle expose le prochain jeu, on vous mène jusqu’à ladite fosse aux serpents. Y a pas à dire, tu n’en mènes pas large. Si ta vie en dépendait eh bien tu le ferais, mais là ça ne te tente franchement pas. Oui, y a pire, oui, tu y survivrais et peut-être même que tu arriverais à garder la face. Mais est-ce que ça vaut le coup ? Clairement pas. Tu jettes un regard à tes compagnons, te demandant si l’un d’eux va se dévouer. Pas moustache apparemment, lui, il est plus blanc que le cul d’un albinos et tu sortirais déjà presque les sels tant il semble proche du malaise vagal. Tu n’entends pas les ‘‘non’’ qu’il murmure mais il est aisé de les lire sur ses lèvres. Soudain, obnubilé par les reptiles en-dessous, il se retourne et en colle une à un technicien trop intimiste et là, c’est plus fort que toi, tu ris. Putain, vous maltraitez l’équipe de tournage, mais ils sont cons aussi. Là, pas de nez cassés, pas de jurons, le caméraman recule juste en se secouant les plumes, visiblement plus vexé que blessé. Bon, la salvation ne viendra définitivement pas de lui. A côté le jeune se met à frimer et tu espères sincèrement que ce n’est pas juste du bluff parce que vous allez avoir besoin de lui. Si il roule des mécaniques et se dégonfle au dernier moment tu lui en colleras une pour le faux espoir. Déjà il se dirige vers le premier cylindre et c’est l’échec. Tu retiens ta respiration lorsqu’un défaut d’équilibre le fait chuter directement au milieu des persifleurs. Mais… Attends il fait quoi là ? Il caresse un serpent ? Mais il est malade ce gosse, ça va pas non ? Enfin, au moins c’était pas du bluff, il a vraiment l’air de n’en avoir rien à foutre des grouillants. « Bon bah écoute je propose que tu ailles prendre la clé, je pense que je parle pour deux, on jette l’éponge, t’as l’air bien parti. » Je vois pas pourquoi tu te casserais le cul alors qu’il a l’air parfaitement heureux de se retrouver encerclé de boas. « Je vais essayer de tenir les cylindres autant que je peux, ce sera plus facile. » Histoire d’être tout de même un minimum utile.

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