Sujet: il parait que l'océan chante (w/van) Mar 23 Mai - 17:55
à nos amours
Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre, d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes , il parait que l'océan chante , pour nos amours.
Il entends les rugissement, dans le jour qui se lève lentement, des tigres qui se brisent la mâchoire contre les barreaux de fer. Dans l'aurore silencieuse il perçoit les bruits de sabots, les ruminements et les volets que l'on tire pour faire entrer le jour. La cibiche danse dans le coin de ses lèvres, sales, trempées par le sel qu'il n'arrive plus à retenir. L'équilibre, si fragile quand il a les deux pieds sur terre, et qui se perds, qui se noie dans un cœur trop grand. Mickey il a les fantasmes d'un enfant. Corps trop grand, âme trop triste. Il rêve que le monde est beau et que les gens s'aiment. Dans la fumée de sa cigarette il distingue les idées qui s'envolent, qui se perdent elles aussi. Sur ses mains les cales cagneuses que l'on obtient quand le travail est persistent, quand l'auto-critique devient trop dure à encaisser. Mickey il se juge, dans sa tête. Il est coupable, victime et bourreau. Mickey que l'on ne cherche pas, qui ne compte que quand les billets s'amassent sur le bois. Les clowns pour les enfants, les tigres pour les hardis, les voltigeurs pour ceux qui ne savent pas se faire une place sur terre. L'italien, dans les airs, il a les pensées libres et le cœur soulagé. Mais les deux ancrés dans le sol c'est l'enfer, et le sable viens gratter les plaies laissées sur sa peau, des plaies de fil qui rappe et qui frappe contre la palme. Du bout des doigts il écrase, les pensées volages et la cigarette. Il se dit que ça serait bien, de partir, de voir si quelqu'un l'attend quelque part.
C'était les seuls instants où il se sentait vraiment en vie. Allongé, avec elle dans les draps encore témoins des ébats et de l'amour. Les doigts de l'équilibriste contre la peau de la poupée, traçant des étoiles dont seul Mickey à le secret. Ils étaient beaux, et ça puait l'amour qu'on ne partage qu'une fois, et qui marque. L'amour dont on se souviens, qu'on pleure la nuit dans des sanglots à faire trembler les anges. Mickey ancre ses pieds plus profondément dans le sol, pour se faire engloutir par le sable et ne plus jamais revenir. Cœur à vif, lacéré, il se souvient encore du moment où sa vie s'est arrêtée. "Je t'aime pas". Comme ça, comme une claque dans la gueule. Et Mickey qui pleure, qui lutte comme un tigre et qui choisit sa famille plutôt que de choisir sa vie. "Je t'aime pas", au fer rouge sur la peau de la blonde qui rattrape ses affaires et son cœur aux pieds du funambule.
Il était resté là, comme un con, alors qu'il aurait du sortir pour prendre la main de Vannia dans la sienne et pour poser ses lèvres contre son front dans une demande de pardon. Il a rien fait Mickey. Il s'est écorché les pieds contre le fil, à hurler contre les tigres. C'est pour la famille, pour rester fidèle à ceux qui ont pris soin de lui quand il n'avait plus personne. Mickey, roi des airs, pantin désarticulé. Il allume une nouvelle cigarette et la fait rouler contre ses lèvres. Un sanglot éteints la première flamme. Et Mickey il voudrait tellement disparaît qu'il en oublie la notion du temps, qu'il ne rends pas compte que la plage commence à vivre.
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Sujet: Re: il parait que l'océan chante (w/van) Mar 23 Mai - 23:07
( this sucks. what sucks ? being someone's 2nd. you know what sucks even more ? what ? not even being someones choice. )
Y a les vagues qui accostent contre sa peau. Léchant du bout ses pieds. Un sourire effacé sur les lèvres, le regard perdu dans le creux du ciel. Besoin de prendre l'air. Besoin de tout oublier. Y avait encore son coeur effrité qui palpitait contre sa poitrine. Et pourtant, cette sensation subtil de ne plus le sentir. Brisée. Y avait pas d'autres mots. Elle ne vivait plus. Elle ne respirait plus. C'était juste son âme qui errait dans les rues de Savannah. Elle avait arrêté de compter les jours aussi. Combien de temps ? Aucune idée. Idée pas claires. Idées qui deviennent floues. Elle s'était sentie dépérir, telle une fleur qui fane quand on ne prend pas soin d'elle. Oui c'est ce qu'elle était. Une fleur. Mal aimée. Rejetée. Par la seule personne qu'elle croyait enivré d'un véritable amour. Conneries. Elle avait mal encore. Trop, peut-être. Pas assez, surement. Parce que la douleur se décuplait à chaque nouvelle pensée. A chaque nouveau touché. Elle le voyait partout. Dans les chansons. Dans les livres. Dans le visage des habitants de Savannah. Il était partout et nul part à la fois. Fantôme d'un passé écorché vif. Les larmes s'étalaient sur ses joues rosées. La plage devait la détendre, la faire oublier. Et pourtant, ça marquait encore plus son absence. Cette absence. Elle se semblait pathétique. Il l'avait rejeté, pourquoi ne pas accepter et passer à autre chose ? Parce que tout ça lui semblait faux. Mensonge tissé d'une toile d'araignée. Elle avait ce petit bout de haine qui bouillonnait en elle. Comme un supplice équivoque. Une langueur indescriptible. Interminable. Ô douce damnation de l'âme. Supplice torturé délicieux. Alors c'était ça sa vie désormais ? La torture au quotidien. Souffrance incrustée sous le palpitant. Enfoncée dans la chair. Creusée à même le coeur pour mieux démolir. Elle soupire. Et quand le monde changera-t-il ? Jamais. Mais le pire ne sont pas les souvenirs collés à la mémoire. Apposés à même la peau. Non, le pire c'est tout le reste. Les sentiments qui grattent. Les émotions qui étouffent. Le pire c'est lui. C'est cet enfer qu'il a placé entre ses mains. Le pire c'est ses mots. Je t'aime pas. Qu'il murmure encore au creux de son oreille. Frisson. Palpitant qui explose. Qui implose. Douleur instable dans la poitrine. Désir insatiable. Putain. Et elle le veut auprès d'elle. Sentir sa chaleur à nouveau. Parfum enivrant qui menait jusqu'aux étoiles. Ses baisers. Partout sur son corps frêle. Tremblement. Elle les ressent encore. Ses mots susurrés qui dominaient tout. Galaxie à l'infinie. Elle sent encore sa présence. Douceur enfantine. Elle le déteste. Ou plutôt non. Elle l'aime. C'est tout confus là-haut. Là où les pensées s'emmêlent, s'entrechoquent. Elles se perdent dans le fil de la vie. Et puis celui de son funambule. Elle observe l'horizon, une dernière fois. Le monde l'a rejoint et elle veut pas rester. Elle a son besoin de tranquillité. Cette envie d'être plus que seule. Alors elle se lève. Ne faisant même pas attention au temps qui s'est écoulé en sa compagnie. Elle virevolte, faisant volte face. Elle commence à marcher. Pieds écorchés s'enfonçant dans les grains fins du sable. Son regard qui dévisage tout. Et puis ce coeur qui manque un battement. Ca fait mal dans sa poitrine. Ca se bouscule là-haut. Elle est comme paralysée, fascinée. Il est là. Juste là. Si près et pourtant si loin. Elle voudrait fuir, loin de lui, partir telle l'enfant apeurée qu'elle est. Mais son corps est comme attiré vers lui. Aimant amant. Souviens-toi, tu le détestes. qu'elle se murmure à elle-même. Surement pour se convaincre que leur amour est terminé. Elle veut pas y croire pourtant. Elle s'avance, hésitante. Le coeur au bord des lèvres. Les larmes prêtent à jaillir. Elle a laissé son sourire tomber. Parce qu'il le lui a pris. Cette lueur d'espoir. Cette flamme de vie. Il le lui a retiré quand il a décidé que ce n'était rien. Eux. Leur histoire. Elle le déteste. Elle s'approche encore un peu. Se mettant à sa hauteur. Cachant le soleil qui s'échoue sur sa peau merveille. Elle sait pas quoi dire. Elle sait pas quoi faire. Trébuchante face à cet homme. Le sien. Mickey. qu'elle souffle entre ses lèvres carmins. Elle entend son coeur se briser en elle. Sa gorge se resserre. Elle les sent. Ses foutues larmes monter. Mais elle craquera pas. Elle ne veut pas. Mérite-t-il au moins la minuscule larme de sa part ? Elle ne sait pas. Elle ne sait plus. Pourquoi tout est si confus ? Tout est si compliqué. Elle voudrait fuir finalement. Pourquoi est-elle venue jusqu'à lui ? Peut-être parce que son coeur n'a jamais cessé de battre pour lui. Peut-être parce que malgré sa grande tristesse, elle continue à saisir les billets verts et les troquer contre les billets du spectacle. Parce qu'elle continue secrètement à l'observer. Lui sur son fil. Funambule sous le chapiteau. Funambule dans la nuit sombre. Funambule de son coeur, qui joue encore et encore avec. Elle le déteste. Mais putain. Elle l'aime encore plus. J'espère que tu vas bien. c'est brouillon, bafouillé, surprenant. Elle se sent perplexe. Parce qu'elle a cette peur au fond d'elle qui grandit. Celle d'être rejetée. Encore une fois.
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Sujet: Re: il parait que l'océan chante (w/van) Jeu 25 Mai - 19:46
à nos amours
Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre, d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes , il parait que l'océan chante, pour nos amours.
Des trous dans la mémoire et des chaînes aux pieds. Enfermé sur le sol, ligoté dans le sable qui se moue entre ses orteils, contre la peau encore marquée par les coups du fil qui se tends. Mémoire sur la peau, indélébile. Mémoire de ses doigts qui tracent des arabesques, de sa voix qui berce et de tout son corps qui aime. Le soleil venait mordre sa peau de poupée à travers les volets tirés de la caravane, et il n'y avait pas plus beau sur terre que cet instant. Mickey enchaîne les clopes pour faire disparaître les souvenirs dans les volutes de fumée. Il évite les miroirs. Quelle autre réflexion que celle d'une fou qui laisse tomber ?
Les bras en croix. Mémoire trouée.
Les pieds sur terre lui donne le mal, cette pestilence dans le creux de la gorge. L'italien n'est bien que dans les airs depuis qu'elle es partie. Il se dit qu'il fait ça pour la famille, que le sang compte plus que le cœur. Et il voit le regard des aînés qui approuvent de le voir si seul.
Mickey le cœur troué. Mickey le contrôlé.
Les artistes s'encanaillent des femmes puis les regardent partir, avant de passer aux autres. C'est comme ça, c'est inscrit dans le code que personne ne veut renier, par peur de finir seul et de ne plus avoir de famille. Si sa mère le voyait elle se ferait un malin plaisir de lui remettre les idées en place à grand coup de baffe dans la gueule. Baffes méritées qu'il effacerait du bout des doigts avant de se réfugier dans le cou de la madone qui ne connait que trop bien la douleur d'avoir perdu l'amour. D'un geste il viens faire danser une nouvelle cibiche contre le coin de ses lèvres asséchées par le manque. Les lunettes noires prennent place sur son nez pour cacher le sel qui lui montent aux yeux. Vannia dans la mémoire, sous la peau, marquée au fer rouge partout sur son corps. Et jamais il ne laisse personne toucher les endroits que la blonde à touchés. Et jamais il ne se dévoile pour une autre.
Je t'aime pas. Qu'il a glissé fermement contre l'oreille de la blonde. Les mots le brûlent encore; brûleront toujours la lippe de funambule. On chasse l'amour pour la famille, puis on s'efface.
Mickey il a le mal de terre. Alors il se redresse et fait glisser le sable de ses pieds. Il peut voir le cirque qui prends vie, et bientôt il devra se hisser sur son fil pour accoster les étoiles et dénicher les sourires. Et Mickey il s'enivra d'alcool pour oublier le froid d'un lit trop vide, d'une vie manquée. Mickey. L'appel des sirènes. Une voix qu'il reconnaîtrai partout, tout le temps. L'italien s'empourpre et les lunettes devant ses yeux le dissuadent de verser la moindre goutte de sel. Quand il se retourne Mickey ne voit que le soleil qui fait ressortir chaque parcelles de sa peau de poupée. Il ne voit que la blondeur de ses cheveux, l'éclat de ses yeux. Maudit de devoir se planter les ongles dans la paume pour ne pas s'étaler devant les pieds de la jeune femme, pour ne pas supplier de pardonner l'impardonnable. La famille dans la tête, mais les yeux rivés sur Vannia, sa Vannia. Salut. Du bout des lèvres, les mains tremblantes de ne pas pouvoir agripper la taille de la blonde, d'être condamnées au manque de sa peau. La cibiche roule contre ses doigts pour occuper cet esprit qui prend feu, et dans la fumée Mickey essaie désespéramment de faire disparaître le visage de la blonde pour ne pas l'embrasser. J'espère que tu vas bien. Dans le silence on pourrait entendre le coeur du funambule qui se brise, qui hurle que non, rien ne va depuis qu'elle n'est plus là.
Mickey fait glisser ses lunettes de ses yeux, éblouis par l'aura de Vannia et ce soleil qui la rend plus belle encore qu'elle ne l'est déjà. Il prend le sourire, cassé, usé, de ceux qui veulent faire croire aux mensonges. Ça va, merci. Dans un souffle qui pue la détresse et l'envie. Mickey peut sentir l'ombre de la madone qui, dans son dos, croise ses bras sur sa poitrine dans un signe de désapprobation. Et alors que tout son corps n'a pour obsession que celui de la blonde, l'italien pointe du bout du menton le chapiteau qui se dresse. La toile du monde. Tu viens pour le premier spectacle ?. Connard qui se sait quoi dire, menteur dont les larmes se cachent. Mais il voudrait Mickey, il voudrait l'entendre dire qu'elle viens toujours pour le voir. Que, quelque part, elle lui pardonne de n'être qu'un enfant sans famille, un saltimbanque qui ne connait que les étoiles.
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Sujet: Re: il parait que l'océan chante (w/van) Sam 27 Mai - 9:32
( this sucks. what sucks ? being someone's 2nd. you know what sucks even more ? what ? not even being someones choice. )
Brûlure. Instantanée. Désemparée. Elle a mal Vannia. Là où ses lèvres se sont posés. Là où ses doigts se sont glissés. Elle a ce mal agrippé à la peau. Rongeant de toute part. Le mal qui s'enfonce dans la poupée. Enflammée. Parce qu'elle se souvient. De ce coeur qui a trop donné pour rien. Ne serais-ce que le semblant d'une histoire. Elle y croyait Vannia. Dur comme fer. Elle voulait espérer. Que les mots ne dépassent pas ses lèvres. Que les faits n'atteignent pas ses oreilles. Je t'aime pas. Entaché sur sa peau opaline. Les mots qui résonnent tel du venin. Et pourtant, elle est là. Sur cette plage. Près de lui, à cajoler ses insomnies. Parce qu'elle ment la poupée. A elle-même. Au monde entier. Elle trébuche avec son coeur dans les mains. Le sourire tremblant au bord des lèvres. Elle le voit et tout déraille. Tout lui échappe. Mémoire vive. Mémoire qui vrille. La brûlure qui revient. Soudaine. Elle hésite un temps. Sait pas quoi dire. Sait pas quoi faire. Mais elle se lance. Tête dans le vide. Tête la première. Elle l'approche. Envahit son espace. Laisse les paroles quitter leur habitat. Elle sait pourtant pas vraiment quoi dire. Alors elle échappe son prénom. Dans une spirale qui lui semble infernale. Il est là, face à elle. Et son regard à elle qui pétille alors qu'elle ne devrait pas. Salut. C'est tout son corps qui se met en branle. Le coeur qui palpite. Les papillons qui trépignent dans son ventre. Mécanisme de la torture amoureuse. Y a tout qui se broie et la douleur ne cesse de s'accentuer. C'est bizarre comme sensation. Parce que ressentir tant d'amour n'est pas possible. Surtout pas quand il faut haïr. Elle est perdue la poupée. Naïve dans ses pensées. Elle voudrait le frôler. Le toucher. Le serrer au point d'en étouffer. Mais elle garde ses distances. Celles nécessaires pour ne pas sombrer, pour ne pas fauter. Parfum nocif. Elle ne veut pas en être enivré. Elle a l'impression que ses jambes vont lâcher. Des brindilles qui tiennent à peine. Et puis la question fatale tombe. Désillusion illusoire. Est-ce qu'il va bien c'est plutôt une bombe. Une tournure du es-tu bien sans moi ? parce qu'elle veut savoir Vannia. Elle en crève s'il supporte son absence, cet éloignement. Cet épuisement constant. Elle le voit ce sourire, celui qui lui semble pas réel, mensonger. Mais elle dit rien quand il glisse un Ça va, merci. Elle voudrait pouvoir hurler. Parce que toute son âme en périple se retrouve projetée face au mur. Elle a ce mal de haine. Rage fugace qui l'empale. Putain et lui qui s'en fou, lui qui parle du cirque. Elle le voit. Le chapiteau dans toute sa grandeur. Splendeur d'un temps, effroi d'un autre. Tu viens pour le premier spectacle ? Boum. Le coeur qui faiblit. Ne supporte plus rien. A-t-il réellement osé ? Lui a-t-il vraiment posé cette question fatale ? Elle ne réagit pas. Son visage figé. Pourtant à l'intérieur ça boue. Ca explose. C'est le cataclysme qui surplombe la pleine pensée. Elle voudrait le frapper, lui crier qu'elle s'en fou du chapiteau. Qu'elle s'en fou de tout. Sauf de lui. Mais visiblement, rien n'est réciproque. Tout est contradictoire. Les sentiments s'enchainent, s'emmêlent. Elle sait plus la poupée. Elle est perdue la poupée. Fatiguée et lasse dans toute cette histoire. Alors elle ment. Encore. Arracheuse de dents. Je... je sais pas. Je suis beaucoup occupée en ce moment. Mensonge que ça hurle à l'intérieur. Dans son cerveau c'est plus pareil. Y a plus de place pour les pensées parce que ça se précipite n'importe comment. Bien sur qu'elle viendra. Bien sur qu'elle sera là. Cachée au milieu des gens. Observant longuement ce funambule qui se promène sur son fil. Et puis elle s'en ira, discrètement. Après s'être mise à nue devant ses pleures chaudes. C'est retourner le couteau dans la plaie que d'y aller. Mais elle ne sait pas y résister. Elle n'y arrive pas. En tout cas j'espère que tu profiteras du reste du public. Putain mais pourquoi ? Lancer comme ça à vive allure et ça s'arrête plus. Débit déblatéré. Stupidité. Ca fait boum dans tous les sens. Poitrine en feu. Tempête déchainée. Mais pourquoi elle cherche pas les réponses plutôt ? Pourquoi y a pas une vérité qui ose s'échapper. Celle de la souffrance, de la peur et de la laideur. Y a les souvenirs encore trop présents, qui veulent pas s'estomper. Et ça elle supporte pas Vannia. De penser à son Mickey en sachant qu'il ne lui appartient plus. Tu sais, on devrait peut-être pas se revoir. Supplice. Le coeur qui cri. L'âme qui subit. Elle se fait du mal toute seule Vannia. Mais croiser son regard c'est plus douloureux que d'en être loin. Ne pas pouvoir se glisser dans ses bras c'est douloureux. Le voir là, en chair et en os sans ne rien faire, c'est le supplice ultime. Parce qu'elle voudrait Vannia. Qu'il la prenne dans ses bras et la rassure. Qu'il lui susurre à nouveau ses doux mots d'amour. Mais elle espère pour rien Vannia. Peine perdue. Peine d'amour. Elle soupire. Un coup. Puis deux. Elle ose pas daigner jeter ses yeux dans les siens. Parce qu'ils déraperaient. Ils glisseraient jusqu'à ses lèvres. Tomberaient sur ce torse qui renferme l'organe vivant, battant. Avant de replonger sur cette bouche qu'elle désire tant embrasser. Et le voyage se terminerait à nouveau dans son regard. Celui qui la rend folle, celui qui la rend vulnérable. Elle le veut, elle le désire. Et cet acharnement n'est rien de bon. Alors elle abandonne. C'est préférable. Un énième soupir. Il faut que j'y aille. Un temps. Attente. Longueur qu'elle maitrise à la perfection. Parce qu'elle essaye d'éparpiller ses pensées. Puis je suppose que toi aussi, avec la représentation ce soir, tu dois te préparer. C'est préférable. Mettre un terme à tout ça. Vannia misérable. Vannia qui veut pleurer. Mais elle reste forte. Parce qu'elle a pas le droit de craquer. Pas comme ça. Pas devant lui. Et encore moins pour lui. Ou alors si elle s'effondre, ça sera plutôt à cause de lui. Elle commence à partir. Lui disant au revoir de la tête. Elle se tourne. Laisse glisser une larme sur sa joue qu'elle essuie aussi vite. Elle est sur le départ, prête à sortir définitivement de sa vie. Mais alors pourquoi son coeur il crie ? Pourquoi Vannia dans sa tête elle lui hurle à Mickey : retiens-moi et cette fois, me laisse pas.
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Sujet: Re: il parait que l'océan chante (w/van) Dim 28 Mai - 18:48
à nos amours
Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre, d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes , il parait que l'océan chante, pour nos amours.
Il s'imagine à la place de la cible, quand le lanceur de couteau retient son souffle et celui du public. Mickey il peut ressentir la morsure de la lame quand il ferme les yeux, quand son esprit n'arrive plus à penser à autre chose qu'aux touchés de la blonde. Elle avait guérit ce cœur de petit garçon sans maison, avait apportée toute la gentillesse d'une âme pure. Et Mickey l'avait brûlée avec des mots qui sonnaient faux. Des mensonges comme douleurs. Tous les jours il ressent la brûlure du couteau qui taille, encore et encore, des plaies sur son corps. C'est mérité, c'est juste.
Parce qu'elle était belle tout le temps. Elle était belle tout le temps et encore plus quand elle était à lui. Endormie sous ses doigts.
Dans l'air salé l'italien cache la marée derrière les lunettes noires et les volutes de fumées. Il à l'air d'un con. De ceux que les filles abordent, de ceux qu'elles espèrent changer. Mickey brisé. Loup dans les habits d'un agneau. Mickey qui évite de croiser son reflet pour ne pas avoir à enfoncer son poing dans le miroir. Et les autres, les cousins, les frères, ils le tiennent par les épaules en lui répétant que ça passera, que la vie c'est pas qu'une fille pour toujours. Le brun leur réponds par un sourire, le visage baissé. Et dans la froideur d'une caravane trop vide il ressent le besoin de toucher à nouveau le corps de Vannia. Vannia la fille de toute une vie.
Elle a des airs de tombée du ciel quand elle rompt le silence de sa voix. L'homme se dissimule derrières les verres qui lui tombe sur le nez, qui lui donne cet air d'enfoiré à qui on referait bien le portrait. Mickey fait taire la moiteur de ses mains en les enfonçant dans le fond de ses poches, où elles retrouvent les miettes et les rêves brisés. La voix est rauque, solitaire, et il échappe un raclement de gorge qui lui arrache la peau. C'est le manque de la blonde, de ses lèvres sur les siennes, qui a asséché l'âme de Mickey. L'âme solitaire, le corps trop marqué par l'absence. Il fait rouler ses doigts contre le papier de la cigarette qu'il accroche contre ses lèvres. S'occuper les mains pour se retenir de la prendre dans ses bras.
Elle est comme il l'a toujours connu. Trop pure pour le monde. Trop belle pour être vraie.
Le sourire de Mickey c'est un sourire de connard, un sourire faux qui lui donne envie de se tailler les lèvres. Et pourtant ça serait si simple, d'avouer que rien ne va depuis qu'elle a quittée les bras du funambule. Que même dans les étoiles il ne trouve aucun réconfort. Que les sourires des gamins n'y change rien. Mickey il aime pas sa vie depuis qu'elle est partie. Mais il dit que ça va, coinçant la cibiche pour éviter à ses lèvres de se défaire dans la tristesse.
Coup de couteau dans la plaie. Mickey pointe le cirque du menton car il ne connait que ça. Discorde, palpitant qui se brise. Connard.
Il voit les yeux de Vannia qui fuient, et qui ont bien raison de ne pas lui accorder d'importance. Ses yeux qui le connaissent trop, pour lesquels il détruirait des armées. Je... je sais pas. Je suis beaucoup occupée en ce moment. Les mots comme des couteaux contre sa peau, tendue par la manque, par l'effet qu'elle lui fait. Mickey hoche la tête, se débarrasse du superflus en faisant glisser ses lunettes. Il veut la voir, vraiment, sans barrière devant les iris. La belle Vannia, la lumière dans la nuit noire. Le magasin marche bien ? Est-ce que tu es heureuse Van ? Est-ce que ta vie est plus belle depuis que je ne suis plus là ? Les questions brûlent les lèvres du gamin qui n'ose pas la regarder dans les yeux, de peur de perdre toute volonté. Mickey il voudrait voler cet instant, ce silence entre les deux, et l'enfermer pour toujours. En tout cas j'espère que tu profiteras du reste du public. L'italien ose une demi lune sur sa trogne, mais ce n'est que pour cacher son coeur qui pleure.
Il se fout des autres, de tous les autres. Brûlure sur la langue.
Tu sais, on devrait peut-être pas se revoir. ...
Je t'aime pas. Claque dans la gueule de gamin.
C'est toi qui es venu. Mickey il laisse tomber le cul de la cigarette par terre, le regard fixé sur le sol. Il veut jouer au plus malin, l'italien, mais quand ses yeux se relèvent pour croiser ceux de la poupée il ne voit que la tristesse. Et ça le brise Mickey. Les hommes qui piétinent le cœur des femmes ne valent pas la peine d'être heureux. Malheureux Mickey.Il faut que j'y aille. Puis je suppose que toi aussi, avec la représentation ce soir, tu dois te préparer.
Il esquisse un nouveau sourire à la con qui se veut fort, trop bien pour elle. Mais c'est elle qui est trop bien pour le marchand de rêve. Il voudrait pouvoir la regarder partir sans rien ressentir, et les frères seraient fiers de lui, de le voir se noyer dans la tristesse pour faire parti d'une famille. Mais la famille du funambule ne tient que dans les yeux de la blonde. Tout son corps brûle. Incandescent. Mickey rattrape la main et sert les doigts de la poupée; bouée de sauvetage dans sa mer agitée. Du bout des lèvres il murmure, les mains sur la taille de la blonde, la lippe si proche de son cou qu'il s'enivre de son parfum. Reste. Il ferme les yeux Mickey, il profite de cet instant qui redonne des couleurs à sa vie, à ce palpitant devenu terne. Sil te plait, marchons un peu.
Et elle pourrait dire non. Vannia, le destin de l'équilibriste entre ses mains.
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Sujet: Re: il parait que l'océan chante (w/van) Lun 29 Mai - 15:04
( this sucks. what sucks ? being someone's 2nd. you know what sucks even more ? what ? not even being someones choice. )
Se tenir là, face à lui c'est atroce. Si près et pourtant ni ses bras ni ses lèvres ne peuvent le toucher. Elle supporte pas cette distance. Celle de la proximité, intense, intime. Celle d'un souvenir passé accroché à la peau. Collé à chaque parcelle de son être tout entier. Cette proximité qui la noie dans ses souvenirs. Passé décomposé. Et puis cette autre part de la distance. Celle trop loin, trop longue. Distance engendré par l'éloignement. Eloignement créé à cause de la déception. C'est tout son corps qui meurt de ne pas l'avoir sous ses doigts. De le voir sans capturer son âme. Alors elle essaye de se détacher Vannia. Désintéressée. Pas attentive. Elle se prétend trop occupée, trop dépourvue pour aller voir le spectacle. Mensonge. Bien sur qu'elle sera là. Bien évidemment qu'elle le regardera déambuler son fil, avant qu'elle ne disparaisse dans la nuit noire. Sans parcourir le chemin jusqu'à sa caravane. Sans se glisser dans ses draps. Sans se blottir dans ses bras. Le magasin marche bien ? Elle hoche de la tête. Ne sachant que trop quoi dire. Oui ça va. Les gens se précipitent au magasin. Parce que les confiseries c'est le petit plaisir du jour solitaire. Le sourire sur le visage des enfants. Déambulation dans les allées. C'est coloré. C'est plein de vie. Sauf les lèvres de Vannia. Même quand elle les étirent ça sonne plus que faux. Elle essaye Vannia. De cacher cette douleur qui grandit au fond d'elle. De cesser de penser trop. Mais y a tout qui se bouscule. Qui la déstabilise. Elle titube à demi. Elle sait pas jouer la funambule. Elle sait pas rester sur un fil sans se casser la gueule. Regard brillant. Regard à la lueur d'une morte. Elle se sent vide Vannia. Parce qu'elle a perdu sa seule raison de vivre. De lutter pour que ce monde soit meilleur, soit plus beau. Encore. Elle a plus espoir Vannia. Dans ce corps qui ne ressent plus les émotions. Juste les piqures qui crament la peau. Alors elle dit qu'elle veut plus le voir. C'est préférable. C'est moins douloureux. Ou peut-être plus. Elle hésite. Mais le voir sans le tenir dans ses bras, c'est ça la véritable blessure. C'est toi qui es venu. Elle détourne le regard. C'est vrai, c'est elle qui est allée vers lui. Simple envie de se retrouver face à lui. Simple bonheur de croiser son regard. Ou alors une douleur tortueuse. Déficit qui prend part dans tout son être. Je sais. Et peut-être que j'aurais pas dû. Soupir. Douleur au creux des entrailles. Dévorante. Bousillante. Elle est abimée la poupée. Elle a le coeur en vrac la poupée. Morceau de chair qui se balade à ventre ouvert. Les organes battants à la vue de tous. C'est son mal être qu'elle affiche. Malheureuse au regard perlé de larmes invisibles. Elle se sent défaillir quand son coeur fragile vacille. Peut-être qu'elle l'a déjà perdu. Peut-être que c'est même mieux ainsi. Mais elle pourra jamais s'en satisfaire. Elle pourra jamais accepter de l'avoir posséder, si pleinement. Pour finalement le voir se faufiler entre ses doigts. Parce que c'est cette faille en elle qui la tue à petit feu. Ou alors elle est déjà morte. Fantôme qui erre dans Savannah. Bonheur déchiqueté. Elle veut partir finalement. Décide de briser cet instant. Moment qui la rend d'autant plus triste. Parce qu'elle voit qu'elle ne l'aura plus jamais. Il est heureux sans elle. Et c'est peut-être mieux ainsi. Elle détourne tout. Le regard, le corps, l'attention. Elle est prête à s'enfuir, à courir jusqu'à ce qu'il ne la voit plus. S'effondrer et pleurer chaque larme encastrées dans les parcelles de son corps. Et puis sa main frôle celle de la poupée. Electrique. La décharge parcoure tout son être. Blâmant son âme de ressentir encore ce battement trop fort. Ses mains sur sa taille. Ses lèvres trop proches de son cou. Trop proche d'elle. C'est douloureux tout ça. Trop. Mais c'est enivrant. Captivant. Reste. Un mot. Juste un et son coeur accélère. Elle se bat intérieurement pour ne pas fondre. Elle veut l'embrasser. Si fort. Si tendrement. Le serrer dans ses bras, mais elle n'ose bouger. Elle est de porcelaine la poupée. Elle a peur de se briser une nouvelle fois. Et elle ne saurait survivre à une seconde attaque. Sil te plait, marchons un peu. Ca s'agite sous sa cage thoracique. Ca vacille dans son être qui a le mal de mer. Elle en peut plus. Elle se sent encore plus défaillir. Elle a peur. Mais elle a envie de plonger tête la première. Sentiments encore présents. Frais et nouveaux. Où tu m'emmènes ? qu'elle ose enfin demander. Peut-être qu'il la capturera pour l'envoyer dans les étoiles. Elle en a envie. Elle le voudrait si fort. Elle se rapproche un petit peu. Laissant tout son corps se brûler à son contact. Elle cale sa tête contre son torse. Réclamant un peu de tendresse. Un instant qui lui manque. Sa peau contre la sienne. Leur peau qui s'entrechoquent pour ne faire plus qu'un. Serre-moi fort. qu'elle glisse au vent. Elle n'a pas lâché sa main. Elle l'a même agrippé un peu plus. Elle veut pas qu'il la lâche. Elle veut rester. Eternellement ici. Là coincée dans cet instant parfait. Souvenir délicieux. Elle lève le regard, le plonge dans le sien. Ca fait des boums dans sa poitrine. Ca déraille totalement. Mais c'est pas grave. Elle est prête à se perdre à nouveau. Elle le veut si fort. Elle a cette envie irrépressible de le posséder. Embrasser ses lèvres, son cou. Lui dire à quel point elle l'aime pour la vie. Là sous ces étoiles émerveilles, se laisser aller corps contre corps. Elle en rêve. En silence. Parce que ce n'est plus sa réalité. Ce n'est plus rien. Elle se détache. Difficilement, mais c'est mieux ainsi. Allons marcher un peu alors. sourire véritable sur les lèvres. Elle retrouve un peu de vie la poupée. Avançant pas à pas. Elle l'attend. Elle recule. Elle avance. Elle se tient à ses côtés. Prête à tout lui pardonner. Même ses mots désagréables. Puis elle se stoppe un instant. Posant son frêle corps face à lui. Levant le regard pour captiver le sien. Et si je viens ce soir, que se passera-t-il ? Elle a le doute qui s'installe. Tête en explosion. Parce qu'elle sait plus. Si elle vient, si elle le voit. Alors elle voudra retrouver tous ses moments de bonheur. Mais il n'en voudra pas. Pourquoi nous, Mickey ? Frappe instantanée sur la poitrine. Coup de poing qui s'enfonce dans l'échine. Ils étaient heureux après tout. Ils avaient tout pour l'être. Alors que s'est-il passé pour qu'ils en arrivent à ce point ? J'ai jamais compris pourquoi. que son coeur murmure difficilement. Les larmes qui montent doucement. Elle veut pas craquer, mais elle ne tient plus. Prête à s'effondrer. Prête à s'écrouler. Enfin, je ne t'ai jamais laissé le temps d'expliquer. Et peut-être qu'elle en a besoin maintenant. D'entendre ses explications. De savoir pourquoi il l'a choisi si c'est pour ne pas la garder. Qu'il y a-t-il eu de si douloureux pour que le monde à leur pieds, s'écroule aussi vite ?
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Sujet: Re: il parait que l'océan chante (w/van) Lun 29 Mai - 19:55
à nos amours
Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre, d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes , il parait que l'océan chante, pour nos amours.
Ils lui demanderont de choisir, encore. Dans leur regard le funambule lira de la colère, de l'appréhension. Il claquera la langue contre le palais glacial, dépourvue d'attention, sifflera entre ses dents et finira par baisser le regard. Le couteau sous la gorge. Le cœur ou le sang. Et Mickey il voudrait se scinder en deux, une partie pour le cœur qui ne quitterai jamais les lèvres de la blonde. Une partie pour la famille, qui s'évadera avec ceux de port en port. D'aventures en aventures. Mais il n'est qu'un, un seul gamin perdu à qui on demande de choisir sans écouter ce qu'il a à dire. Masque de comédie, côté triste, côté heureux, qu'il enfile tous les jours pour arrêter le flot des questions. Et qu'est-ce que tu fera Mickey, le jour où on aura besoin de toi et qui tu sera avec elle ? Les questions lui brûlent le visage, le défigurent. L'italien ne comprend pas comment font les gens pour décider, pour abandonner le sang au profit du cœur. Alors tous les soirs il monde sur son fil et se laisse pencher, un instant.
Un côté pour la raison. Un côté pour l'envie.
Il tend les bras Mickey, et oublie parfois qu'il se tient au milieu. Pantin que l'on trimbale, gamin que l'on malmène. Des enfants sans père y'en a plein qui courent les rues, qui sont aussi seuls que les pierres. Et pourtant Mickey il a toujours l'impression d'être seul, de ne jamais faire ce qu'il faut pour que les gens soient heureux, fiers de lui. Il se plaint comme les chats la nuit, il hurle pour de l'attention, griffe quand on s'approche. Mickey le malheureux à qui tout le monde dit que ça passera, que des filles il en croisera dans chaque ports, dans chaque marées. Mais dans le visage des poupées il ne voit que celui de Vannia. L'autre moitié de cette âme si seule. Il prend des nouvelles, des choses simples sous lesquelles il cherche un peu de réconfort, de baume au cœur. Les doigts de l'équilibriste se tordent, trop attirés par la peau parsemée d'étoiles de la jeune femme. C'est le manque du corps, du réconfort, des rires éclatés contre les murs de la caravane, des nuits passées à tracer l'univers sur sa peau.
Elle a sans doute raison, de ne plus vouloir de lui. Mickey qui gâche la vie. Mais l'italien se brise quand les paroles effleurent les lèvres de la poupée. Je sais. Et peut-être que j'aurais pas dû. Elle se veut forte, elle le poignarde des milliers de fois, de milliers de mots. Il retient les larmes Mickey, pour respecter les règles que lui a imposée la vie. Les hommes pleurent pas pour les femmes. Et pourtant il verserai des torrents pour Vannia, pour qu'elle comprenne qu'il ne joue pas, qu'il en a marre de tout ça. Peut-être oui. Qu'il glisse contre sa lippe, tout bas. Dans la lumière du soleil il viens cacher ses yeux, pour ne pas avoir à la regarder elle, pour ne pas qu'elle le tue encore une fois. Six pieds sous terre.
Quand elle se dérobe à lui Mickey la perds une deuxième fois, une fois de trop. Les secondes s'étirent devant les yeux du pantin de cirque, le corps tendu entre les deux côtés. Cette fois-ci il choisit l'envie. Sa main rattrape celle de la blonde et ses doigts s'accrochent aussi fort qu'ils le peuvent aux siens. Les mains contre sa taille, les lèvres si proches de son cou gracieux qu'il voudrait le dévorer. Il murmure, l'italien, pour que les paroles qui s'échappent de sa gorge soient douces, pleines de sens. Mickey, le pantin dont les fils se brisent en éclats. Où tu m'emmènes ? Un sourire s'étire sur la trogne du gamin qui fait glisser ses doigts contre la joue rosie de la blonde. Loin de tout ça. Derrière lui le chapiteau du cirque et les rugissements des tigres qui attendront, qui passent seconds derrière le visage de Vannia. Quand elle pose sa tête contre son torse c'est la chaleur qui irradie le coeur de Mickey. Il peut sentir ce palpitant qui se retrouve un rythme familier, ordinaire, qui lui avait tant manqué. Serre-moi fort. Sous les ordres il s'exécute, sous ses doigts il trace des comètes contre la peau de la blonde. Il s'enivre de son odeur quand son nez viens trouver le front parfait de la jeune femme. Il oublie Mickey. Il oublie les choix et les autres.
Comme une habitude, un reflex qui ne l'a jamais quitté, la main de l'italien viens trouver refuge derrière l'oreille de la blonde, dans ce cou qu'il voudrait saisir à pleine bouche. Allons marcher un peu alors. Il a déjà le manque de son corps, du tout qu'elle lui apporte. Mais l'homme répond au sourire de la blonde sans que ses doigts ne quittent les siens. Il la contemple, de son œil d'artiste, la devine dans tous ses mouvements. Elle est la plus brillante des étoiles Vannia. Et si je viens ce soir, que se passera-t-il ? Mickey se fige, un instant, une seconde. Les épaules lâches il soupire, il affiche un sourire. J'aurai une bonne raison de ne pas tomber. La tête sur le côté, les yeux de gamin. Les mécanismes du cœur qui reprennent leur routine. Le rire qui viens décrocher la solitude. Et puis, je t'inviterai à manger. Si tu veux. L'attente coulée aux chevilles, Mickey il veut entendre un oui dans la bouche de Van. Il se dit que c'est sa deuxième chance, sa rédemption pour avoir été con. Pourquoi nous, Mickey ? Coup de poing, sourire qui s'éteint. La lumière sur le visage du gamin disparaît, face place à cette tristesse d'ivrogne qu'il cache tous les soirs dans le fond d'une bouteille ambrée. La vie dans la gueule.
Au bout de quelques pas il trouve un banc sur lequel sa carcasse se dépose, les os dans le vent. Mickey, les mains sur le visage pour redonner de la couleur aux joues. J'ai jamais compris pourquoi. Enfin, je ne t'ai jamais laissé le temps d'expliquer. Elle a besoin d'entendre les mots la poupée, il lui doit bien ça. Mickey, du regard, invite la blonde à ses côtés, le manque de sa présence parcourant déjà ses doigts. Je sais que je te dois une explication. Dans la poche arrière de son jean usé il sort une cibiche qu'il roule contre ses lèvres, qu'il allume d'un geste habituel. Des mecs comme moi y'en a des tas tu sais. Je suis pas le seul, je suis pas unique. Les lèvres tirent sur le cul de la cigarette, les lunettes noires retombent sur le nez. Je suis bon qu'à ça. Le cirque, le fil, le public. Bon à rien d'autre. C'est la vérité nue, qui brûle, lui arrache la langue. Je pensais que je devais choisir, entre toi et eux. Le coeur s'emballe sous les mots et les prières s'adressent à saint Marc autours de son cou. Pas une deuxième fois, qu'il répète tout bas. Ne me l'enlevez pas une deuxième fois.
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Sujet: Re: il parait que l'océan chante (w/van) Mer 31 Mai - 23:33
( this sucks. what sucks ? being someone's 2nd. you know what sucks even more ? what ? not even being someones choice. )
Peut-être oui. C'est comme ça et pas autrement. Elle a voulu se faire du mal, la poupée. A venir jusqu'à lui, à glisser ses mots doux dans ses oreilles. Parce qu'elle voulait retrouver le passé. Frôler les instants passés où le temps ne coulait plus. Où c'était juste eux deux contre le reste du monde. Comme si tout autour s'effaçait et qu'ils étaient plus qu'un seul et même être. Elle veut ressentir à nouveau, la poupée. Ces bonheurs si soudain quand riant aux éclats, leurs yeux plongeaient les uns dans les autres. Elle veut retrouver ce semblant de joie. Douceur quand dans ses bras, tout semblait si simple. Il lui manque. Terriblement. Atrocement. C'est une douleur insoutenable dans la poitrine qui bataille au quotidien. Alors elle espère, dans la nuit noire. Seule dans sa chambre. Elle espère Vannia. Que Mickey revienne. Que leur amour revive comme avant. Parce qu'elle en a mal. Mal d'amour. Mal de tout. Elle le veut. Et elle le crierait sur les toits si elle le pouvait. Mais fierté stupide qui dérange la gorge. Elle se refusera toujours à lui dire, de revenir pour elle. Juste elle. Et elle voudrait disparaitre à présent. S'en aller et ne plus se retourner. Fuir et ne pas le regretter. Mais ça la lacère intérieurement. Cette tristesse qui bouffe tout son coeur. Comme s'il n'en restait qu'une infime partie. Celle que Mickey a gravé à jamais en elle. Alors elle part, elle commence à s'éloigner la poupée. Puis une main se glisse dans la sienne, la retient. Et le sourire redevient vrai. Puissant. Elle se serre contre lui. Envie de l'embrasser. Envie d'être à nouveau à lui. Pour toujours, cette fois. Loin de tout ça. qu'il dit qu'il l'emmène. Et elle n'attend que ça Vannia. Qu'ils partent au-delà des frontières. Au-delà des limites. Parce que ça lui bouffe la vie d'être loin de lui. D'être sans lui au quotidien. Chaque jour est plus dur. Chaque réveil plus douloureux. Ca lui manque les fois où elle ouvrait les yeux, au creux de ses bras. Dans sa caravane. Et qu'elle l'observait dormir, un sourire au coin des lèvres. Elle voudrait revivre tout ça. Souvenirs accrochés à ses phalanges. Et puis elle lui demande de la serrer fort. Contact dont elle nécessite pour sa propre survie. Et elle se meurt à petit feu quand il l'attire encore plus contre lui. Ce contact si doux, si précieux. Il lui a tant manqué. Et il lui manque encore. Même en la tenant aussi fort qu'il peut. Même en partageant à nouveau les touchés sur sa peau de porcelaine. Elle se laisse partir en fermant les yeux. Confiance aveugle. Elle savoure chaque touché qu'il lui offre. Désireuse de plus. De ses mains qui glissent sur tout son corps. Frisson quand il vient trouver son cou. Et elle meurt. Parce qu'elle veut tellement plus que de simple caresse. Tellement plus que de simple sourire partagé. Elle reveut ses baisers. Elle reveut son corps qui se colle au sien. La blonde veut le brun tout entier. Ici et maintenant. Qu'importe si c'est à la vue de tous. Qu'importe si ça leur est interdit. Elle le désire si ardemment. Alors pour ne pas succomber, elle se détache. Vannia qui a froid loin de la chaleur de son Mickey. Elle s'évade la poupée. Avançant doucement. La main tendrement qui n'a pas quitté celle de Mickey. Elle réfléchit. Puis elle veut savoir ce qui se passerait. Si ce soir, comme tous les autres soirs, elle venait au cirque. Mais que cette fois, il la voyait. Là, assise dans le public. Comme avant. Comme au tout début. Quand leur timidité n'osait les laisser aller l'un vers l'autre. Avant que leur amour n'explose et n'implose. J'aurai une bonne raison de ne pas tomber. Sourire. Elle l'aime entendre dire ça. Et puis, je t'inviterai à manger. Si tu veux. Elle est heureuse à ses mots. Le coeur qui se réchauffe peu à peu. C'est comme si elle retrouvait son Mickey. Comme si la magie opérait une seconde fois. Je me laisserais peut-être tenter alors. s'il arrive à la convaincre. Exquise d'étoiles qui pétillent dans les yeux de la blondie. Elle veut pas le laisser partir comme ça. Même si au final, c'est lui qui l'a chassé le premier. Une seconde chance peut-être. Elle ne sait pas. Mais son coeur qui palpite, qui bat la chamade. C'est tout ce qu'elle voulait à nouveau. Puis Vannie estompe la magie. Besoin de réponses. Questions trépignantes sur le bout de la langue. Elle se jette à l'eau. Complètement effrayée. Pétrifiée par ce qui l'attend. Elle veut savoir, mais d'un autre côté elle préfère peut-être qu'il se taise. A-t-elle réellement besoin de cette vérité blessante ? Peut-être que ce je t'aime pas était la signification qu'il avait trouvé mieux qu'elle. Après tout, Vannia était facilement remplaçable. Elle l'avait compris après le départ de son paternel. Elle ne valait rien. Juste une trainée de poussière, qui au vent s'envole. Je sais que je te dois une explication. Elle attend. Stressée. Paniquée. Son regard change du tout au tout. Et Mickey change aussi dans son comportement. Elle le voit bien, elle le distincte au fond de ses yeux. Au creux de ses mots. Elle a envie de s'effondrer la poupée. Les larmes qui brûlent ses rétines. Elle le regarde faire. Mouvements qui s'agitent, les cigarettes qui au bord de sa bouche, s'enchaînent. Est-ce qu'elle doit avoir peur Vannia ? Avoir mal ? Elle attend. Suspendue au bout de ses paroles. Accrochée à ce vide qui la surplombe. Est si elle tombe, la rattrapera-t-il ? Elle l'ignore. Et elle en a d'autant plus peur. Des mecs comme moi y'en a des tas tu sais. Je suis pas le seul, je suis pas unique. Premier coup de couteau. Elle a envie de pleurer. Elle les sent, ses foutues perles salées qui montent trop facilement. Trop rapidement. Elle se retient. Mais sa respiration s'accélère. Son coeur se brise de plus en plus. Non, non. C'est faux, il n'y e a pas d'autres comme toi Mickey. Elle a envie de hurler. Mais rien ne sort. Tout est bloqué. Je suis bon qu'à ça. Le cirque, le fil, le public. Bon à rien d'autre. Elle a envie de le gifler quand il dit ça. Pourquoi il fait ça ? Pourquoi il lui fait ça. Torture humaine insupportable. Je pensais que je devais choisir, entre toi et eux. Et le dernier coup part. Elle tient plus la poupée. Ses jambes lâchent. Son corps s'effondre. Et elle tombe au sol Vannia. Les mains sur le visage. Les sanglots qui percutent son âme frêle. Elle a mal Vannia. Encore plus qu'avant en fait. Elle se ressaisit. Juste quelques secondes. Glissant les yeux en direction du funambule. Son coeur qui se serre dans sa poitrine. Elle a l'impression de manquer d'air. Ne dit pas ça Mickey. Jamais, tu m'entends ? Elle a mal. Parce que sa voix se brise. Parce que son coeur se meurt. Non elle ne peut accepter ça. Il n'y en a pas deux comme toi. Personne n'est comme toi. Et comme si elle le devait, elle se laisse aller. Coeur ouvert qui parle. Tu es unique Mickey. Et tu sais pourquoi ? Inspiration. Parce que tu es toi. Et personne d'autre n'est toi. Elle tente de garder son calme. Mais les larmes sont trop puissantes. Alors elle pleure la poupée. Elle pleure ce chagrin de son amour perdu. Tu ne peux pas dire que tu es un bon à rien parce que c'est faux. Elle le regarde. Longuement. Intensément. Et ses lèvres rêvent de frôler les siennes. De les toucher encore. Des les capturer et les avoir à jamais. Tu sais à quoi tu es bon ? Aimer. Elle attend un temps. Parce que tout se déchire en elle. Tu m'as aimé comme jamais personne n'avait osé le faire. Et son âme s'étiole sous ses mots. Tu m'as aimé comme si j'étais une étoile. La plus précieuse que ce ciel a pu compter. Et elle pense chaque instant de ce qu'elle débite. Tu m'as prouvé que le monde pouvait être bon. Et que l'amour pouvait être merveilleux. Elle se relève. Ne quittant pas son regard. Elle s'approche. Se glisse contre son corps. Elle laisse ses mains se dérober dans son dos. Elle l'enlace doucement. Je t'aime, Mickey. Accélération. Et qu'importe les choix, qu'importe les mots blessants. Je n'ai jamais cessé de t'aimer. Elle se laisse aller tout contre lui. La tête sur son torse. Les mains qui dessinent dans son dos. Elle voudrait rester ainsi pour l'éternité. Elle et lui. C'est tout ce qui l'importe dans cet instant. Magie en émoi. Et elle glisse tout bas, pour que seul lui ne puisse l'entendre. Tu n'es plus obligé de faire un choix. Tu peux avoir les deux si tel est ton désir. Dis-moi que tu me veux Mickey. Dis-moi que tu refuses de choisir une seconde fois. Dis-le et à jamais je serais tienne. Promis.
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Sujet: Re: il parait que l'océan chante (w/van) Ven 2 Juin - 11:16
à nos amours
Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre, d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes , il parait que l'océan chante, pour nos amours.
Mickey il ne croit qu'en dieu. Pas au destin, pas au karma. Il croit que Dieu est celui qui apportera les réponses. Alors l'italien il sait, il n'hésite pas une seconde avant de mettre toute sa foi dans le fait que Dieu a mis la blonde sur sa route. Réparer les erreurs. Le cœur accroché dans un grand huit. C'est les yeux de Vannia, son manège à lui. Alors il se tord les doigts, les tripes, de ne pas savoir quoi lui dire quand elle pose ses mots sur son corps fatigué. Mickey il a le manque qui colle à la peau, qui transpire sur son front et dans ce sourire usé qu'il affiche, pour faire croire que tout va bien. Alors que le monde explose. Le monde explose de ne pas les savoir ensemble. Il hésite, l'italien. Fait tomber les lunettes sur ses yeux pour ne pas que la blonde y ancre son regard. Il retomberait pour les yeux Vannia, encore et encore. Et quand elle se dérobe il oublie, Mickey. Tout le mal qu'il lui a fait. Geste d'égoïsme qui le prend au corps. Ses doigts glissent et s'agrippent dans ceux de la poupée avant qu'elle ne disparaisse. Pas une deuxième fois, qu'il se dit. Pas encore ce mal qui l'empêche de dormir la nuit, de vivre le jour. Mickey c'est rien quand elle est pas là. Que de la chaire qui marche, sans éclat dans les yeux.
Le gamin colle son corps perdu contre celui de la blonde. Mécanisme ordinaire, routine qui reprend le dessus. L'odeur de sa peau, fraîche, parfaite, lui tire un sourire carnassier qu'il ne peut dissimuler. Les tambours de ce palpitant qui semblaient fatigués, brisés, se mettent à sonner de plus belle dans la poitrine du brun. Le funambule respire enfin. L'apnée de son absence aura durée trop longtemps. Il lui murmure qu'il l'emmènera loin de tout. Son regard se brise quand il lève les yeux pour apercevoir le chapiteau du cirque qui fend le ciel. Mais là, il n'y a que Vannia. Et tous les pays qu'il voudrait lui montrer, à commencer par le sien. Mickey il veut se nourrir de sa présence, se perdre dans l'odeur de son cou alors qu'elle essaie de lire. Faire glisser ses doigts dans les cheveux blonds quand son corps trouve le sien dans le calme du matin. Des promesses au bout des lèvres, qu'il lui murmure tout bas pour que personne ne puisse les voler. Mickey qui reprend des couleurs, des saveurs. Le funambule s'empare de Vannia lorsqu'il fait passer ses bras autours d'elle. Contact nécessaire. Les corps bouillants d'envie. Et il oublie, Mickey, que dans un coin de sa tête il y a toujours une bataille qui fait rage. Mais pas pour le moment, pas maintenant alors que ses mains dessinent des arabesques sur la peau de la jeune femme. Pas quand ses lèvres viennent trouver son front.
Quand elle se détache c'est le manque qui empli le corps de l'équilibriste. Alors il ne lâche pas sa main, ni même son regard qui ne trouve pas d'autres merveilles à contempler que le visage de Vannia. Il voudrait apercevoir son sourire au milieu de la foule quand il détachera ses pieds du sol. Peut importe où elle est assise au milieu des autres, Mickey trouve toujours la jeune femme dans la foule. Comme des aimants. Se perdre pour se retrouver. Il dit qu'il ne tombera pas, l'italien, mais seulement si ses yeux s'accrochent à ceux de la blonde. Point d'ancrage dans son monde. Et puis il l'invitera, dans cette caravane qu'elle connait déjà, où tout est marqué de son empreinte, de son odeur. Les draps de Mickey. L'oreiller où elle déposait sa tête qui n'a pas bougé. Témoins d'un amour, d'une passion. Je me laisserais peut-être tenter alors. Un sourire s'affiche sur la trogne du gamin, ses doigts toujours enlacés à ceux de la poupée. Je me suis amélioré en cuisine. Tu ne voudrai pas rater ça. Le funambule se peut s'empêcher de sourire, et loin derrière lui se tient encore l'ombre de la tente de cirque. Rouge colère. Rouge sang.
Mais elle brise la magie Vannia. Elle fait disparaître le sourire sur le visage du gamin. Il détache ses doigts, à contre cœur. Elle a besoin de réponses la poupée, et il est le seul à pouvoir lui en donner. La vie dans la gueule. Sans retenue. Mickey fait glisser une cigarette contre ses lèvres. Et la fumée s'élève à peine qu'il ose enfin parler. Les mots se cloues dans sa gorge et pourtant il s'exécute. C'est la moindre des choses, qu'il se dit. Vannia elle mérite toutes les étoiles du monde, elle mérite la vérité. Toute nue. Celle qui dit que c'est lui, le bon à rien de l'histoire. La batteur de pavés qui n'a pas trouver meilleur excuse que celle d'un amour délavé pour éloigner la poupée. Amour parfait qu'il avait trouvé, qu'il voulait garder. Mais y'en a d'autres, des comme lui, des bon à rien d'autre que la vie envoie valdinguer contre les vagues. Mickey il ne relève pas les yeux. La fumée comme un écran qui cache les larmes de la blonde. Mickey qui fait pleurer. Quand elle s'effondre il se maudit. Le corps scellé, impossible de bouger. Mickey qui se mords les joues au sang pour ne pas crier. Mickey qui fait mal. Mickey qui fait pleurer. Ne dit pas ça Mickey. Jamais, tu m'entends ? Le regard du funambule n'ose plus accrocher celui de la blonde. Parce qu'il ne mérite pas Mickey. Ni les mots ni les regards. Que des coups de couteaux dans les plaies et le sel qui monde à ses paupières. Il n'y en a pas deux comme toi. Personne n'est comme toi. Il hausse les épaules, l'italien, parce qu'il n'en sait rien. Parce que les mots de Vannia sont des pansements qu'on arrache. La guérison derrière la douleur.
Tu es unique Mickey. Et tu sais pourquoi ? Parce que tu es toi. Et personne d'autre n'est toi. La cibiche s'éteints sous ses doigts, les lunettes se salissent d'eau, de rage. Elle à raison Vannia, mais il est encore trop con pour l'entendre, pour le savoir. Les larmes sur les joues de la blonde sont un supplice qui lui brise le cœur, et Mickey il voudrait pouvoir tendre les bras pour entourer le corps de la poupée, pour sécher ses larmes du bout des doigts. Mais il a le mal de terre Mickey, et ses pieds refusent de bouger, même pour elle, pour celle qu'il aime. Tu ne peux pas dire que tu es un bon à rien parce que c'est faux. Tu m'as aimé comme jamais personne n'avait osé le faire. Tu m'as aimé comme si j'étais une étoile. La plus précieuse que ce ciel a pu compter. Elle se glisse dans ses bras qu'il ouvre sans attendre. Le nez frottant contre cette peau qui l'enivre. Et les larmes de Vannia qui trempent, qui tâchent de vérité l'âme de Mickey. Il peut sentir les bras de la blonde qui s'attachent, alors il sert aussi fort, de tout l'amour dont il est capable. Ne pleure pas je t'en pris. Du bout des doigts. Les larmes salées s'effacent sous le pouce du funambule qui ancre son regard dans celui de la jeune femme. Tu es une étoile Van. Celle qui guide, qui ne cesse jamais de briller au dessus de lui. Je t'aime, Mickey. Le coeur de l'italien rugit, lion en cage depuis bien trop longtemps. La vérité qui tâche, qui ensevelie sous les sentiments que l'on essaie d'ignorer. Il ne peut s'empêcher de sourire le gamin. Et qu'importe les choix, qu'importe les mots blessants. Je n'ai jamais cessé de t'aimer. Mickey qui aime. Qu'on aime.
Le côté de l'envie qui se mets à sourire. Le mouvement de bascule qui se décide enfin à faire plonger le funambule. Ses lèvres viennent trouver, pour la première fois depuis ce qui lui paraît être une éternité, celles de la blonde. Pression ardente qu'il ne détache pas, qui se répercute et fait vibrer son corps. Les secondes en minutes, qui s'étirent pour eux. Et les lèvres de Mickey qui brisent l'instant, qui se cache dans le cou de la poupée et qui murmure. Moi aussi. Les yeux se ferment. Apaisés. Tu n'es plus obligé de faire un choix. Tu peux avoir les deux si tel est ton désir. Chose simple en paroles, difficile en gestes. Mickey se redresse, le regard rivé sur le cirque dont un peu entendre les premiers rugissements. Les bras entourant toujours Vannia. C'est ce que je veux. Les deux. Il ne veut pas se détacher Mickey, il ne veut plus parler. Mais il sait, que tout n'a pas encore été dit, qu'il faudra cacher le reste pour ne pas la faire fuir encore une fois. Les autres ne devront rien voir, rien savoir. Vivre heureux. Vivre cachés. Mickey étouffe les mots dans sa gorge en posant de nouveau ses lèvres sur celles de la poupée. Avide. Asséché par le manque. Dis moi que tu n'as rien à faire aujourd'hui. Qu'il prononce en se détachant lentement. Dis moi que tu restes ici. Dans cet instant volé que Mickey voudrait pouvoir garder. Ne jamais le quitter.
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Sujet: Re: il parait que l'océan chante (w/van) Ven 2 Juin - 23:59
( this sucks. what sucks ? being someone's 2nd. you know what sucks even more ? what ? not even being someones choice. )
Je me suis amélioré en cuisine. Tu ne voudrai pas rater ça. Sourire. Sur le bout des lèvres, Vannia rigole. Elle sent qu'il la veut à nouveau à ses côtés. Que son départ précipité, quand la poupée a claqué la porte de la caravane, c'était pas son souhait. Ou du moins, elle l'espère. Mais peut-être qu'elle a raison. Elle sait pas. Mais elle veut y croire. Elle veut croire à tout ce qui les attend. Au bonheur émerveille qu'ils méritent. Ensemble jusqu'à la fin. Parce que Vannia sans Mickey c'est pas possible. C'est plus possible. Le jour où ses pieds ont frôlé le sol du chapiteau. Le jour où ses yeux se sont posés sur ce funambule dans les airs. Elle a su. Qu'elle était foutue. Que son coeur ne battrait plus jamais pour rien d'autre que lui. Elle a compris dans sa détresse que c'était Mickey. Cet âme-soeur que l'on trouve qu'une fois dans sa vie. Et son coeur s'est accroché. Lors de leur premier échange. Lors de leur premier émoi. Elle a faillit mourir au creux de ses bras. Tendresse délicieuse. Elle donnerait sa vie pour lui. Parce que si on venait à lui arracher Mickey, elle ne pourrait y survivre. La séparation elle l'a mal vécu Vannia. Elle s'est sentie vide, comme si une partie d'elle lui avait été arraché de l'âme. Poitrine en sang, en feu. Il est vrai que si tu t'es amélioré, il faut que je testes tout ça. elle rit aux éclats. Comme une enfant qui retrouve les joies d'une vie moins morose. Comme si c'était un jeu. Son jeu. Et puis après tout tu m'invites, je ne peux te refuser ça. Elle en a surtout pas envie. Passer du temps avec lui c'est son seul plaisir quotidien. Savoir qu'elle pourra le recroiser encore et encore. Mais retourner dans la caravane. Revoir le lieu de leur amour, elle sait pas si elle est réellement prête. Parce que dans sa cage thoracique ça s'agite. Ca fait des boums et c'est légèrement douloureux. Mais tant pis. Elle préfère se jeter à l'eau plutôt que de regretter après. Et Vannia ouvre son coeur. Vannia qui veut des réponses. Vannia qui a trop de questions. Mais Mickey rejette la faute sur lui. Pas assez bien. Il y en a d'autres comme lui. Mieux ou pire qu'importe. Mais elle refuse la poupée. Non, elle veut hurler. Parce que y a pas deux Mickey. Et lui c'est le sien, hein ? Il est tout à elle et à personne d'autre ? Ou y a-t-il une autre demoiselle qui hante ses étoiles ? Elle laisse son coeur parler. Son âme s'exprimer. Besoin qu'elle ressent depuis qu'elle a claqué cette porte. Porte sur laquelle elle ne s'est pas retournée après. C'était trop douloureux, trop difficile. Elle est partie avec cette souffrance battant à bout sur son coeur. Elle parle, s'effondre. Les émotions qui sont trop fortes. Et puis elle l'écoute, elle le laisse s'enfoncer. Mais elle supporte pas ça. Alors elle le fait taire. Elle fait taire son angoisse aussi. Elle est là. Blottit contre lui. Chaleur à l'épicentre de son coeur. Elle l'entoure de ses bras. Elle se nourrit de ce parfum qui l'enivre. Et à son tour il resserre l'étreinte. La tenant au plus près. Elle voudrait que ce moment dur jusqu'à la fin des temps. Les larmes disparaissent sous les doigts fins de Mickey. Sourire qui s'étire sur le bout des lèvres. L'amour suinte par tous leurs pores. Ils pourraient surement en crever. Mais rien ne parle. Rien ne brise l'instant. Vannia elle veut pas le lâcher Mickey. Ne pleure pas je t'en pris. Elle essaye Vannia. Parce qu'elle veut pas briser le coeur de son amour. Parce que sa douleur n'est pas entièrement sa faute. Elle le sait Vannia, que les choix de la vie bousillent beaucoup trop. Les regards qui s'emboitent, coeur au bord du gouffre. Palpitant accélérant. Elle en perdrait son souffle Vannia. Quand les mots de Mickey s'évapore. Tu es une étoile Van. Sourire tendre. Elle est son étoile à lui. Personne d'autre. Et puis elle se laisse glisser. Les mots qui partent. Les je t'aime qui s'étiolent du bout de ses fines lèvres. Oui elle l'aime. Elle n'a jamais cessé. C'est pour ça qu'au fond de son coeur tout partait en vrille. Qu'elle souffrait plus que de raison. Elle capte son sourire et elle le photographie dans sa mémoire. Pour ne pas l'oublier. Jamais. Et puis le temps s'arrête. Il se stoppe dans sa course folle. Vannia ferme les yeux. Comme pour savourer encore plus. Les lèvres du brun qui s'accroche à celle de la blonde. Elle lui rend son baiser. Passionnel. Harmonie. Sublime dessin qui la fait vaciller. Son coeur manque des battements. Son sang s'agite dans ses veines. Y a même son bas ventre qui s'enflamme. Brûlure intense. Passion dévorante. Et puis les lèvres qui s'en vont. Le souffle chaud qui s'éclate dans le creux de son cou. Moi aussi. Elle ne peut s'empêcher de sourire la poupée. Le rire de bonheur qui explose dans les airs. Elle qui en rêvait depuis trop longtemps. Sensation de manque qui perçait son être. Bonheur qui comble son petit coeur mou. Alors elle lui dit Vannia. Qu'il a pas à choisir. Qu'il peut avoir les deux s'il le veut. Parce qu'elle le veut. Maintenant qu'il l'a embrassé, elle peut plus le laisser partir. Elle survivrait pas une deuxième fois. C'est ce que je veux. Les deux. Elle sourit encore la poupée. De plus belle. Parce qu'elle sait que Mickey mentait au fond. Ce je t'aime pas n'a jamais compté. Il était pas réel. Mensonge juste là pour l'éloigner un temps. Nouveau baiser. Il la capture un peu plus. Et elle se laisse aller. Demandant plus. Parce que ses lèvres lui ont manqué. Parce que le goût de l'amour ont assombri son âme. Alors elle l'embrasse elle aussi. Parce qu'elle a peur qu'il lui échappe. Dis moi que tu n'as rien à faire aujourd'hui. Dis moi que tu restes ici. Sourire en coin. Elle glisse une main dans ses cheveux. Pointe des pieds et les lèvres sucrées qui redemande cet amour. Elle l'embrasse tendrement, longtemps. Comme pour retenir son souffle. Comme pour se rassurer que ce n'est pas un rêve. Je suis tout à toi aujourd'hui. qu'elle souffle contre ses lèvres. Ne lâchant pas son regard émerveille. Je suis tout à toi pour l'éternité même. qu'elle glisse le sourire ne la quittant pas. Je reste avec toi jusqu'à ce que tu t'en lasses. Parce qu'elle sait qu'un moment y aura la séparation. Le cirque qui attend Mickey. Spectacle là-haut dans les étoiles. Elle viendra pour sur. L'admirer se balader sur son fil. Et puis en silence, sans être vue, elle se glissera jusqu'à la caravane. Où leur nuit d'amour étaient les plus belles. Où leurs corps se toucheront à nouveau. Elle attend que ça Vannia. Qui l'emmène avec lui, qu'il ne la lâche plus jamais. Tu m'as dis que tu m'emmènerais loin. Emmène moi là où toi et moi on pourra être seuls. Elle le regarde profondément. Elle joue avec ses mains dans ses cheveux, glissant sur son visage. Et puis elle parcoure son corps. Elle l'approche puis l'éloigne. Elle l'embrasse, mordille sa lèvre. Elle joue. Parce qu'elle est heureuse Vannia. Elle susurre contre son oreille des je t'aime et des milliers d'étoiles. Elle laisse son souffle se glisser dans son cou où elle dépose d'autres baisers. Y a tout le désir qui monte en elle. Mais c'est peut-être trop tôt encore. Elle est toujours emplie de doutes, de promesses tuent. Elle a peur Vannia. Parce que si le cirque lui a déjà demandé de choisir entre eux et elle, ils peuvent recommencer encore. Et elle veut pas. Ils peuvent pas lui retirer Mickey une seconde fois. Mickey, tu crois qu'il serait mieux qu'on ne se voit pas trop au cirque ? Elle a son regard à nouveau triste. Les larmes qui la dévore. Je veux pas te perdre, mais... son souffle se coupe. Elle s'étouffe à moitié. C'est si douloureux, si puissant. Elle a la peur qui la ronge de toute part. Entaillant son corps. Et si tu dois choisir à nouveau ? Elle voudrait ne pas y penser, mais c'est lui à qui elle pense. S'ils le font souffrir pour qu'ils doivent choisir ? Je veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit... Son bonheur s'est transformé si vite. Et la peur l'assaille de partout. Même ses yeux sont terrifiés. J'te jure, je veux pas te perdre. Et elle serre à nouveau des ses bras frêles son Mickey. Elle est effrayée, paralysée. Le seul amour qu'elle possède, on pourrait lui retirer en un claquement de doigts. Elle relâche l'étreinte. Plongeant ses yeux bleus dans le regard du funambule. Elle souffle légèrement. Tentant de calmer ses angoisses qui la bouffent. Mais c'est trop dur. De réfléchir calmement. De s'imaginer vivre éternellement avec lui si on lui oblige à choisir. Est-ce que... chercher les mots. Parce qu'elle sait pas comment dire. Formuler une phrase qui semble correcte. Sans torturer l'âme de l'un ou de l'autre. Ca marchera cette fois ? Elle quitte pas ses yeux. Elle y cherche des réponses. Mais tout est flou. Son âme est vrillée sous les questions. Et la peur qui prend toute la place. Je t'aime Mickey. qu'elle souffle encore, comme pour se prouver quelque chose. Et si je devais te perdre à nouveau, j'y survivrais pas. Le coeur a nu. Elle pleure encore la poupée. Dans les bras de son amour. Mais cette fois c'est pas la faute de Mickey. Cette fois c'est son amour qui est trop grand. Et elle en étouffe. Amant maudit. Parce que si elle le lui donne pas à lui, à qui le donnera-t-elle ? Personne. Si ce n'est la mort elle-même.
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Sujet: Re: il parait que l'océan chante (w/van) Sam 3 Juin - 23:01
à nos amours
Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre, d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes , il parait que l'océan chante, pour nos amours.
Le rire de Vannia ça propulse, ça illumine. De l'armure que Mickey avait construite autours de son corps il ne reste rien, que des bouts dispersés, brisés par le sourire de la poupée. L'italien comme un chevalier, le coeur pour drapeau, qui se ferait conquérant pour les yeux de la belle. Dans ses doigts ceux de la blonde qu'il ne veut pas lâcher, qui trouvent parfaitement leur places, entremêlés. Comme une évidence qu'on ne peut pas leur enlever. Ils ne se sont jamais quittés. Dans les rêves du funambule il y avait toujours Vannia. Qu'importe les histoires tissées dans son sommeil. Elle se faisait tantôt sirène, tantôt déesse. Alors Mickey il oublie, que les mots ont fait mal, que le froid c'était installé dans sa vie, dans son lit. Vannia et son sourire. Rien d'autre. Rien d'assez important pour arracher le regard de l'équilibriste du visage radieux que lui offre la poupée. La vie qui reprend son cours, le corps qui se réchauffe. Mickey il voit déjà les soirées, les repas. Et ses doigts qui effleurent lentement le cou de la blonde, qui s'agrippent à sa taille pour ne jamais la laisser partir. La caravane se remplira à nouveau de cet amour disparu qui ternissait les murs, qui faisait naître le froid. Il est vrai que si tu t'es amélioré, il faut que je testes tout ça. Le rire qui brise l'armure, qui balaie la torture. Mickey il y répond, automatiquement, sans se forcer. Le sourire de Vannia comme la plus belle des étoiles. Il en oublierai presque, l'équilibriste, toutes les marées qui se sont déversées entre eux. Mais il ne veut pas, pas maintenant, pas quand ses doigts ont trouvés refuges dans la main rassurante de la blonde. La main du pardon qu'il reçoit comme le plus beau des cadeaux. Et puis après tout tu m'invites, je ne peux te refuser ça. Il hausse les sourcils, l'italien, répondant aux dires de la jeune femme par un sourire. Alors tu aura même le droit à la recette secrète de ma mère. Deux femmes dans la vie de Mickey, deux côtés de lui qu'il ne veut pas laisser tomber.
Mais Van elle veut des réponses, et c'est bien la moindre des choses. Les yeux du brun s'agitent, trouvent refuge derrière les lunettes noires qu'il accroche sur son nez. Mickey qui tremble. Les petits bouts de lui qu'il croyait forts s'envole avec les pleures de la poupée. Et Dieu qu'il se déteste de faire pleurer la blonde. D'être de ces hommes qui emportent avec eux les larmes des femmes, de ports en ports. Voleur d'amour. Il se résigne Mickey, il veut se croire meilleurs qu'eux, que ses frères qui n'hésitent pas à tromper encore et encore, pour le plaisir de le faire. Mickey il n'aime que Vannia. Dans le sourire des autres il ne voit que le sien, et quand les yeux des croqueuses se posent sur lui il les échangeraient contre mille ans passés aux côtés de la poupée. Les doigts viennent effacer les sanglots, les marées sur les joues rosies de la jeune femme. Du sel au bout des doigts. Son corps contre le sien. Tremblant de retenir tout cet amour. Mickey qui s'accroche, qui sert dans ses bras pour ne pas qu'elle se brise à ses pieds. Une fois, pas deux. Mickey il pourrait mourir de la laisser partir, encore. De n'être qu'un imbécile qui ne comprend rien. Alors il essuie les larmes, fait dresser un sourire timide sur la trogne de Vannia avant de laisser tomber les masques. Ses lèvres contre celles de la blonde, tout le reste du monde qui s'évanouie sous leurs pieds. Il retrouve goût. A tout. Et le monde s'écroule, le temps se rempli d'une infinie durée que le funambule laisse traîner. Les deux mains sur la taille de la poupée. Porcelaine qu'il ne veut plus briser. L'italien s'abstient d'aller trop loin, trop vite. Mais il dépose sa lippe dans le cou de la blonde pour y faire mourir ses baisers. Il prononce, du bout des lèvres, les petits mots qu'il a tant gardé, brûlure dans la gorge. Les mains de Vannia qui parcourent ses cheveux c'est un nouveau monde qui se dresse pour le funambule. Là où l'amour compte, où il répare. Impossible pour Mickey de la laisser partir. Elle prisonnière la poupée, de son étreinte et de ses baisers. Et le sourire qu'elle affiche viens confirmer les pensées de l'homme qui ne peut s'empêcher de répondre par une demi lune qui se lève sur sa trogne de gamin.
Je suis tout à toi aujourd'hui. Souffle entre les lèvres de Vannia qui s'abat sur la peau de l'italien, lui décroche des étoiles à la place des iris. Je suis tout à toi pour l'éternité même. Je reste avec toi jusqu'à ce que tu t'en lasses. Plus rien qui compte. Que les mots, le réconfort de sa voix, la douceur de sa peau qu'il ne peut se résoudre à quitter. Mickey qui replonge sur la gorge de la jeune femme, qui y laisse une trace, une promesse. Alors jamais. L'italien efface les dernières traces de sel laissées sur les joues de la blonde, déposant un nouveau baiser sur ses lèvres. Avide de plus après avoir tant manqué de tout. Tu m'as dis que tu m'emmènerais loin. Emmène moi là où toi et moi on pourra être seuls. Les yeux du gamin deviennent ceux de l'homme, trop longtemps privé de la passion. Il est carnassier Mickey, il se laisse faire quand Vannia emporte avec sa lèvre, quand elle s'accroche à lui. Et il répond, le funambule, passant ses mains dans le dos de la blonde, sur les reins qu'il presse entre ses doigts. Mickey adulte, avide. On dirait que tu as une idée derrière la tête. Et il se mets à sourire l'équilibriste, car dans son esprit trotte la même pensée. Ses yeux se remplissent d'une passion dévorante qu'il a du mal à cacher. La danse enragée de ses lèvres qui cognent contre celles de Vannia, demandeuses, quémandeuses. Bientôt. Promesse qu'il fait mourir dans le creux de son oreille, la mordant au passage pour laisser monter l'envie. Quand le cirque sera endormi, une passion cachée qui n'appartiendra qu'à eux. Mickey, tu crois qu'il serait mieux qu'on ne se voit pas trop au cirque ? Un moment de flottement se glisse entre les deux âmes. L'italien se détache, un peu, pour assister au changement dans les yeux de Vannia. Il voit les doutes, les questions qui restent en suspens et qu'il voudrait effacer d'un geste. Pour le moment, peut-être. Je ne veux pas que tu tombes sur les regards qui te monteront les doutes à l'esprit. Le funambule accroche un de ses doigts autours d'une mèche blonde qu'il glisse doucement derrière l'oreille de la poupée. Un peu perdu, un peu con. Le cirque ça fait mal quand on comprend. Derrière les coulisses, le trépas.
Je veux pas te perdre, mais... Les mots stagnent dans l'air. Trop lourds. Du regard il encourage sa belle à se livrer, à tout lui dire des maux qui la parcourent. Et si tu dois choisir à nouveau ? Un soupir s'échappe d'entre les lèvres du gamin qui se desserre pas sa poigne de la taille de la jeune femme. Il choisira le coeur Mickey. Il y croit comme il croit au bon Dieu. Je peux avoir les deux Van. Personne ne te prendra à moi. L'équilibriste dépose son front contre celui de la blonde. Ferme les yeux. Un instant. Le palpitant déséquilibré par les questions, par les doutes. Je veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit... J'te jure, je veux pas te perdre. Son corps se ressert contre celui du brun, aveuglé par la tristesse de savoir que c'est de sa faute. Vannia elle est comme ça à cause de lui. Les doutes du gamin sont devenus les siens. N'y pense pas. J'ai pas l'intention de bouger. Autours des épaules de la blonde Mickey viens enrouler ses bras. Cocon protecteur qu'il veut lui offrir pour la garder à jamais. Contre lui. Avec lui. Le meilleur et le pire. Est-ce que ça marchera cette fois ? Les iris ancrés. Bateaux à la dérivent cherchant le port à travers les vagues. Il s'y accroche Mickey, aux bleus de Vannia, à la tristesse de ses yeux. Moi j'y crois, toi aussi non ? Les deux mains en coupe contre le visage de la belle, pour que - dans le bout de ses doigts - elle puisse y sentir tout l'amour qui transpire. Je t'aime Mickey. Et si je devais te perdre à nouveau, j'y survivrais pas. Le funambule ne se détache pas. Ne se détachera plus. Il viens chercher la main de la blonde pour la poser contre sa poitrine, là où le coeur palpite, brûlant. Je suis désolé Van. Pour ce que j'ai dis la dernière fois. Cartes sur table. Vérité nue, belle, effrayante. Mais je ne vais plus partir, promis. De nouveau il dépose ses lèvres sur la bouche pleine de Vannia, pour sceller la promesse.
Le corps de l'italien se détache, il grimpe sur le haut du banc, là où le dossier n'est pas plus épais qu'une latte de bois. Les bras écarté, le cirque dans le peau, un numéro pour les yeux de la belle. Je t'apprendrai à dresser les tigres, à monter les chevaux. Même l'équilibre si tu veux. Le long de l'arrête il se déplace, habile, agile. Et quand il retouche terre, le funambule, ce n'est que pour attirer la poupée contre lui. Tu veux voir l'Italie ? Alors on verra l'Italie. Dans un sursaut de passion dévorante il la soulève du sol pour la faire voler, toucher les étoiles du bout des doigts. Tout ce que tu veux. Qu'il prononce tout haut, pour que tout le monde entende. Mickey qui se fout du cirque. Mickey qui ne vibre que pour elle.
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Sujet: Re: il parait que l'océan chante (w/van) Lun 5 Juin - 14:34
( this sucks. what sucks ? being someone's 2nd. you know what sucks even more ? what ? not even being someones choice. )
Et le monde qui se remet à tourner. Et Vannia qui reprend vie. Le bonheur à porter de mains. Sourire au bout des lèvres. Elle est bien là. Au creux des bras de Mickey. Rassurée de retrouver cet amour qu'elle pensait perdu. Elle veut y croire à nouveau. Elle veut espérer encore. Que la vie peut être belle. Que la vie peut la faire aimer chaque parcelle. Elle voudrait que ce moment dure à jamais. Que l'éternité soit leur nouveau sentier. Elle se sent vivante. Avec Mickey qui la regarde toujours plus. C'est son diamant. Joyaux précieux. Alors tu aura même le droit à la recette secrète de ma mère. Et elle sourit toujours plus Vannia. La poupée qui reprend forme. Fini le fantôme qui errait dans les rues. Vagabond des nuits solitaires. Âme en peine des draps glacés. Elle veut retrouver cette chaleur. Ce coeur qui palpite au creux de ses doigts sous la poitrine du funambule. Elle attend que ça Vannia. Retourner dans la caravane. Partager des moments avec lui. A manger. A rire. A danser. A s'aimer. C'est ce passé là qu'elle veut ramener au présent, au futur. Quel honneur. J'ai hâte de goûter cette merveille. Parce qu'elle a pas de doutes. Elle sait que tout sera parfait. Le temps s'égraine. L'éloignement s'estompe peu à peu. Il laisse place aux retrouvailles. Intense. Délicieuse. Douceur infinie dont elle se délecte avec passion. Elle retrouve la tendresse de ses bras. La chaleur de son corps. La délicatesse de ses baisers. Elle redécouvre cette passion enflammée qui s'étaient enfouie dans le creux de son être. Elle se laisse aller dans ce flot d'émotions. Ses lèvres qui s'accrochent à celles du funambule quand il lui offre ce baiser tant attendu. Elle se meurt sous chaque caresse. Sous ses mains qui saisissent sa taille pour la rapprocher au plus près. Comme si elle attendait que ça. Crever au creux de ses doigts. Elle en oublie la douleur. Les mots qui ont brisé son coeur en éclats. Elle oublie les doutes permis. Les questions incessantes, les réponses qui tourmentent l'âme et l'esprit. Elle oublie tout, là, au milieu de cet amour réconfortant. Les promesses qui fusent. Les mots d'amour qui éclatent dans l'air. Elle sera sienne. Elle l'est déjà. Et elle le restera jusqu'à ce qu'il s'en épuise. Et Mickey qui se cache dans le creux de son cou. Caresse et baiser. Elle se meurt la poupée sous les touchés du funambule. Alors jamais. Qu'il laisse fuite dans les oreilles de la blonde. Y a les dernières larmes qui disparaissent, laissent place au baiser. Elle en rêvait Vannia. Et maintenant elle a les a. Ange au ciel. Et leur amour ne demande qu'à être partagé. Qu'a explosé corps contre corps. Elle veut plus la poupée. Et le funambule le lui rend bien. Pression exercée qui fait augmenter la chaleur du corps de Vannia. Elle lui demande de l'emmener loin. Là où ils seront seuls au monde. Parce qu'elle a envie de lui. Elle meurt d'amour pour son funambule. Vannia aux pensées plus chastes. Vannia à la demande de Mickey. On dirait que tu as une idée derrière la tête. Son sourire illumine la terre. Ses baisers achève la poupée. Toute la passion dévorante dans leurs tripes s'échappent. Ils se laissent consumer comme si la distance avait été l'enfer. Eternité au temps qui ne voulait plus partir. Bientôt. Qu'il laisse mourir dans son oreille, la mordillant au passage. Vannia qui se mord la lèvre. Vannia qui soupire. Il peut pas lui faire ça. Bientôt c'est encore trop loin pour tout ce que tu inspires. Qu'elle accroche contre ses lèvres. Elle le désire. Tellement. Si fort. Mais y a toujours cette peur agrippé à son corps. Le cirque grand et élancé. Le cirque forçant Mickey à faire un choix. Si dur. Si douloureux. Alors peut-être que si Vannia en reste loin, ils pourront se voir. Vivre leur histoire sans que personne ne puisse la bannir. Pour le moment, peut-être. Je ne veux pas que tu tombes sur les regards qui te monteront les doutes à l'esprit. Elle le laisse jouer avec une mèche. Elle le laisse tenter de la rassurer. Mais elle n'a plus vraiment peur. Si Mickey l'aime, il ne l'abandonnera pas. Tu pourras toujours venir chez moi. Ce sera peut-être mieux. Elle dépose un baiser tendre sur la joue du brun. Pépite dans les yeux. Elle ne le perdra pas. Elle se le refuse. Parce que sans lui Vannia c'est rien. C'est une miette de poussière que le vent trimballe. C'est la feuille trop desséchée qui tombe de l'arbre. Vannia sans Mickey, c'est une partie de l'être qui n'existe plus. Alors elle partage ses doutes, ses peurs. La poupée elle dit qu'elle veut pas. Qu'elle accepte pas sa perte. Et Mickey la protège, la serre toujours plus. Je peux avoir les deux Van. Personne ne te prendra à moi. Elle ferme les yeux avec lui. Laissant leur respiration avançait en rythme. Comme si ça la rassurer. Comme s'ils ne faisaient à présent plus qu'un. N'y pense pas. J'ai pas l'intention de bouger. Il l'enroule de ses bras. Et Vannia ne bouge pas. Elle est trop bien là. Tout contre lui. Une bulle d'amour qui les entourent. Elle le croit. Aveuglée par l'amour qu'elle a pour lui. Par cet amour qu'il lui porte. Et elle veut qu'entre eux ça marche. Alors elle pose la question. Pour savoir si tout est réciproque. Si ce n'est pas qu'un rêve éveillé. Moi j'y crois, toi aussi non ? Les mains de Mickey entourant son visage. Tout en eux transpire l'amour. Tout en eux vibre l'amour. Bien sur que j'y crois. Parce que c'est lui et elle. Personne d'autre. A jamais. Et quand elle lui dit qu'elle l'aime. Il vient chercher sa main et la poser contre sa poitrine. Coeur qui bat. Pour elle. Je suis désolé Van. Pour ce que j'ai dis la dernière fois. Mais je ne vais plus partir, promis. Et le nouveau baiser scelle la dernière promesse. Celle de leur amour qui durera. Elle y croit maintenant la poupée. Plus que jamais, elle y croit. Si tu ne pars plus, alors tout est pardonné Mickey. Par amour. Parce qu'elle est comme ça la poupée. Elle donnerait sa vie pour son funambule. Juste par amour. Et puis il se détache d'elle. Elle a froid tout à coup. Mais son coeur se réchauffe aussi vite quand elle le voit grimper sur le banc. Sourire scotché, scellé à ses lèvres pourpres. Elle l'observe. Son funambule qui joue. Qui ne cesse de vriller au rythme des étoiles. Parfait équilibre. Elle rit aux éclats la poupée. Parsemé de bonheur infini. Et puis elle applaudit. Parce qu'elle est comme une gamine amusée devant un spectacle émerveille. Je t'apprendrai à dresser les tigres, à monter les chevaux. Même l'équilibre si tu veux. Elle sourit de plus belle. La poupée dans le cirque. Elle si fragile. Et pourtant elle serait prête à dire oui. Juste pour lui. Tu m'apprendrais à toucher les étoiles ? Qu'elle soupire amoureuse. Ce serait beau un numéro tous les deux. Où ils vacillent l'un avec l'autre, tout près du ciel. Je serais prête à essayer, si tu me rattrapes. Parce que le vide lui fait quand même peur à la poupée. Elle se laisse embarquer par son funambule. Appréciant l'étreinte. Chaleur humaine qui émane de sa propre âme. Tu veux voir l'Italie ? Alors on verra l'Italie. Elle quitte pas son regard. Elle veut plus le lâcher. Et puis tout d'un coup, elle vole. Touchant le ciel. Elle libère ses bras. Heureuse. Avant de les accrocher à son cou et de déposer des centaines de baiser sur ses joues, sur ses lèvres, dans son cou. Tout ce que tu veux. Et partir. Loin. De tout. Loin des mascarades. Loin des douleurs intérieures. Disparaitre comme si de rien n'était. S'envoler au vent qui se lève. Juste lui et elle. Deux âmes-soeurs échoués sur la plage. Elle voudrait pouvoir vibrer sans la crainte. Mais elle peut partir comme ça. Ce serait un affront. Et lui, le cirque c'est sa famille. Peut-être qu'au fond leur amour il est interdit. Un Roméo et une Juliette maudits, bannis. Ce que je veux c'est toi. Être avec toi pour l'éternité. Qu'elle murmure tendrement au creux de son oreille. Elle cherche pas à s'échapper la poupée. Elle est bien là, dans les bras de son funambule. De ce brun qui a su faire chavirer son coeur. Poupée qui ne croyait jamais aimer de la sorte. Poupée déséquilibrée quand elle est trop loin du fil qui la maintient en vie. L'Italie me semble bien pour commencer. Après tout c'est de là où tu viens. Et puis elle veut voir du pays la poupée. Elle a jamais quitté les rues de Savannah. Elle ne connait rien d'autre que les senteurs âcres qui brûlent la gorge. Elle veut partir. A l'aventure. A l'autre bout du monde. Même si son coeur se déchire en morceaux. Même si elle a pas l'habitude des au revoir. Elle reviendra, un jour. Toujours la main agrippé à celle de Mickey. Parce qu'il est à elle, à tout jamais. Elle retouche finalement le sol la poupée. Saisissant la main du funambule. Elle commence à courir. Dans un rythme effréné. Suis-moi. Qu'elle hurle au ciel, au monde entier. Elle tient Mickey, ses doigts entremêlés aux siens. Elle court jusqu'à chuter dans le sable. S'écroulant au sol, entrainant le funambule avec elle. Mais elle rigole, de plus belle. S'accrochant à lui. Déposant des milliers de baisers sur lui. Parsemant son être de tout l'amour qu'elle lui porte. Et si on attendait ici que la nuit tombe ? Qu'elle glisse des idées derrière la tête. Et si tu loupais ton spectacle ce soir ? Elle sait que les répercussions sur lui pourraient ne pas être bonnes. Mais elle ne veut pas l'abandonner maintenant. Pas après l'avoir retrouvé. Elle s'y refuse. Elle se rapproche de son oreille, jouant avec. La mordillant comme lui l'a fait tout à l'heure. Elle laisse son souffle le faire fourmiller de frisons. Avant de prendre une voix des plus suaves. Je te veux toi, Mickey. Mais elle reste pas sérieuse longtemps. Même si son désir grimpe, la brûle de toute part. Il pourrait la faire sienne. Ici et maintenant. Que son coeur serait combler de bonheur. Au bord de l'implosion. Mais elle ne peut plus attendre. Elle en a marre d'être patiente. Il lui manque trop, son funambule qui l'attirait dans les étoiles.
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Sujet: Re: il parait que l'océan chante (w/van) Lun 5 Juin - 21:02
à nos amours
Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre, d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes , il parait que l'océan chante, pour nos amours.
L'ombre de la madone se détend dans son dos. Il peut sentir le sourire de sa mère qui, de ses yeux, bénis les deux âmes en ouvrant les bras. Elle adorera Vannia, dès que son regard se posera sur ses cheveux blonds et son air merveilleux. Mickey il peut déjà voir, en fermant les yeux. Les deux femmes dans la cuisine, des sourires sur les lèvres, qui racontent des histoires qu'il écoutera d'une oreille traînante, une demi lune sur le visage. Mickey qui s'imagine la vie. Celle qui fait du bien. Celle dont il a envie. Et il a hâte Mickey. De pouvoir partager avec elle plus que des regards, plus encore que les étreintes réconfortantes qu'ils offrent pour le moment. Il veut tout d'elle, le funambule, lui promet des recettes aux goûts d'Italie pour l'attirer contre lui, pour la faire chavirer. Quel honneur. J'ai hâte de goûter cette merveille. Son rire se mêle à celui de la blonde alors que sa main refuse toujours de quitter le refuge qu'offre celle de Vannia. Si je la rate ma mère serait capable de venir jusqu'ici pour me botter le cul. La madone au regard doux mais fier, qui s'est toujours refusé aux bonheurs du monde pour les donner à son fils. L'unique dans ses yeux, l'unique pour Vannia. Il espère. Quand ses lèvres écrasent celles de la poupée il retrouve tout cet amour dont il a été trop longtemps privé Mickey. La danse exaltante de leur baisers qui ne fait que rassurer le brun sur ses choix. C'est la bonne, il l'a toujours su. Entre les mains de la jeune femme c'est tout un monde qui reprend vie, les couleurs ne sont plus aussi ternes, l'âme plus en peine. Il décrochait la lune Mickey. Rien que pour un sourire qu'il graverait partout comme la plus belle des images. Et les autres hommes qui sont passés aux côtés de la belle sans la voir ne sont que des aveugles, des fous. Mickey le chanceux qui bombera le torse pour la belle, qui pourrait crier au monde entier que c'est lui qu'elle a choisi, parmi les autres. Les plus beaux et les plus doués, ceux qui savent donner du sens aux mots, ceux qui savent donner le confort. Le funambule il n'a que les étoiles, dans la tête et sur la peau, tatouées jusqu'à l'os de dessins qui n'ont de sens que pour lui. Mais il est le choisi Mickey. Celui qui, dans les bras de Vannia, a trouvé une place qu'il ne lâchera jamais.
La pression du baiser est une chaleur qui irradie. Le corps de l'équilibriste qui se transforme en objet de désir, qui ne vibre pour les instants comme celui-ci. Corps contre corps. La main sur la nuque de la poupée pour ne pas qu'elle s'éloigne, pour la garder encore sous ses doigts. Mickey qui se fait fiévreux, qui rêve d'abandon dans la lumière timide de la caravane. Il se défile pour ne pas céder sous la pression, mais tout son corps tremble de ne pas en avoir eu assez. Pantin dans les mains de la belle qui pourrait faire celui ce qu'elle veut. Avide de plus. Rattraper le temps qui s'est perdu. L'éloignement qui ravive la flamme de l'envie. Mickey qui ne peut pas résister, qui se mord la lèvre pour ne pas s'abandonner aux démons qui s'enflamment sur son épaule, dans son corps. Il dépose sa lippe contre l'oreille de la blonde, lui promet la passion qui le consume. Quand elle viens mordre sa lèvre, quand il entend le soupir qui s'étire contre sa peau, Mickey il pourrait perdre pieds. Bientôt c'est encore trop loin pour tout ce que tu inspires. La petite flamme au fond de lui tremble d'excitation sous les mots de la poupée. Mickey s'enivre, carnassier, et attire la belle plus près encore pour qu'elle soit la seule à entendre ses paroles. Gardienne de ses maux. On pourrait, là, maintenant. La sueur viens tâcher le front de l'homme alors qu'il s'approche un peu plus, son souffle caressant maintenant l'oreille de Vannia. Un murmure pour l'envie. Et on se ferait arrêter pour avoir troublé ces pauvres gens. Un sourire s'étire sur la trogne du gamin alors qu'il recule un peu, dans son dos les crient des enfants qui commencent à prendre possession de la plage.
Les doigts rassurant de funambule s'attachent aux cheveux de la blonde, le regard toujours ancré dans le sien. Qui ne veut pas bouger, pas la quitter. Les doutes qui remplissaient le coeur de Vannia s'effacent sous les mots de l'italien. Peine de moins dans leur amour. Tu pourras toujours venir chez moi. Ce sera peut-être mieux. Escalader les barreaux menant à sa chambre. Puis s'y glisser. Ombre dans la nuit qui viendra s'évanouir dans le cou de la poupée. Qui s'abritera dans ses bras. Dans ses draps. Mickey il a toujours le sourire accroché sur les lèvres. La mâchoire qui fait mal de trop être heureux. Si ta mère ne me donne pas la raclée du siècle. Celle qu'il mérite pour avoir fait souffrir sa fille, celle qui l'a attendu longtemps. Ou tes frères. L'aîné de Vannia qui s'est rempli de colère, qui joue des poings contre les murs, contre les gueules, pour se faire comprendre. Mickey il sait se défendre, Ark lui a tout appris. Mais jamais il ne pourrai. Il ne se ferai plus briseur de cœur. Mickey qui rassure, les mains en coupe contre le visage de la belle. Mickey qui trouve les mots au lieu de les fuir. Vannia, tatouée sur sa peau, sur ce palpitant qui ne s'agite que quand elle est dans ses bras. Il y croit, à tout ça. Le nouveau derrière l'ancien. Le meilleur qu'ils attendaient tout les deux. Et Vannia, est-ce que tu y crois, toi ? Bien sur que j'y crois. Il ne peut plus s'arrêter de sourire, l'équilibriste. Ni même d'embrasser la poupée, scellant les promesses. Si tu ne pars plus, alors tout est pardonné Mickey. Le pardonné. Il touche le bonheur le funambule, goûte aux meilleurs de la vie. Comme avant. Je ne ferai pas la même connerie deux fois, dieu m'en garde. Touchant Saint-Marc pendu à son cou, témoin de ses propos, de cet amour. La chaîne contre sa nuque qui ne brûle plus de ses pêchés, mais qui bat contre son coeur, là où la main de Vannia s'échoue.
Il trépigne, le funambule, les deux pieds sur l'arrête du banc qui - pour lui - est un terrain de jeu. Les deux bras en l'air il avance, recule, spectacle pour les yeux de la belle. Gamin qui joue, qui ne tremble plus d'être seul. Les applaudissement de la blonde sont les plus beaux. Et ceux des autres ne comptent plus. Il se cambre, l'artiste, dans une révérence qui lui arrache un sourire. Tu m'apprendrais à toucher les étoiles ? Et ils seraient beaux. Au dessus des autres. Ballet de corps qui se cherchent dans les airs, qui s'abandonnent l'un à l'autre. Confiance aveugle. Tu les prendra à pleine mains si tu veux. Mais jamais elles ne brilleront aussi fort que toi. Aussi fort que ça. Et les gens doivent penser qu'ils sont fous, à se parler ainsi, à s'aimer autant à la vue de tous, sans retenue. Mais Mickey il se moque de tout, des autres. Il oublie même les propos d'Arkadiusz, du reste de la famille, qui lui ont un jour demandé de choisir. Mickey le bourreau, transformé en enfant pour Vannia. Je serais prête à essayer, si tu me rattrapes. Le funambule touche le sol, encercle le corps de sa voltigeuse, encore une fois. Tu peux compter sur moi, je te lâcherai pas. Plus jamais.
Il embarque la belle dans son rêve, l'attrapant à la taille pour la porter. La faire voler. Elle tend les bras et ça arrache un autre sourire à Mickey qui s'enivre du rire de la blonde. Essence de son âme. Elle accroche ses bras au cou du funambule, le couvrant de baiser auxquels il répond. C'est des enfants dans un monde trop grand. Il veut lui faire voir l'Italie. La maison. Et sentir la chaleur du soleil sur la peau de la belle, l'embrasser dans les rues de sa Vérone natale, l'aimer de tout son corps sous le chant des criquets. Ce que je veux c'est toi. Être avec toi pour l'éternité. Le murmure au creux de son oreille lui fait dresser le poil sur l'échine. L'éternité c'est pas assez long quand on s'aime comme eux. Et on coulera nos corps mourant dans du béton. Mickey presse ses mains contre celles de la belle, les fait glisser contre sou cou pour qu'elle s'y accroche encore, pour qu'elle ne le lâche plus jamais. L'Italie me semble bien pour commencer. Après tout c'est de là où tu viens. Dans les pensées du funambule s'étire déjà tous les endroits qu'il lui fera visiter. Toutes les histoires qu'il lui partagera. Et les autres seront jaloux de savoir que Vannia ne murmure que son nom à lui. Je te présenterai ma mère. Elle va t'adorer. La madone qui se répandra en compliments pour la blonde, qui sera rassurer aussi, du retour de son fils. Des promesses de voyages qui lui font oublier, à Mickey, que le rugissement des fauves est toujours présent. Que les autres ne laisseront pas partir, qu'il n'aura pas le choix que de suivre. A la vie à la mort pour le cirque. Suis-moi. Mickey n'a pas le temps de réfléchir plus longtemps. La belle l'entraîne sans sa course, sa main agrippée à la sienne qui ne veut pas lâcher prise. Alors il la suit, le funambule. Il la suivrai au bout du monde. Et quand le corps touche le sable il à le sourire aux lèvres. Dans son dos le sable, sur sa lippe les baisers de Vannia qui s'enchaînent sans se ressembler. Qui sont remplis d'amour. Mickey passe ses bras autours de la taille fine de la blonde, l'attirant vers lui. Et si on attendait ici que la nuit tombe ? Et si tu loupais ton spectacle ce soir ? ça lu chatouille l'envie, à l'équilibriste. Mais il peut déjà sentir le regard d'Ark et des autres, inquisiteurs, qui demanderont des réponses qu'il ne pourra pas trouver. Qui le fera à ma place alors ? Les clowns ? De ses doigts il dégage le visage de la belle, entouré de mèches folles qu'il fait glisser derrière les oreilles de Vannia. Arrêtez de me tenter mademoiselle Bennett. Il viens glisser ses lèvres dans le cou de la belle, y dépose un baiser, laissant une trace enfantine. Mais c'est elle qui dirige, qui décide. Elle est le bourreau de l'envie. Ses dents viennent mordiller l'oreille de Mickey qui soupire lourdement, serrant plus fort encore la taille de son étoile. Ils pourraient, s'abandonner comme ça et oublier. Il voudrait. Je te veux toi, Mickey. Les paroles sont lourdes d'un sens qui mets un éveil ceux du brun. Ça s'agite, ça trépigne dans son corps. Il veut y goûter Mickey, encore une fois. Sous la pression il se défait, perds l'esprit. Attirant Vannia contre lui il impose un baiser plus hargneux, plus désireux. Ballet de sensations quand la passion l'envahie et que sa langue se défait. Il bascule, le funambule, se retrouve en position de force. Et il prie, aussi, que les regards ne soient pas braqués sur eux. Car dans le cou de Vannia il viens faire naître son désir. Passionnel. Et ce n'est qu'avec la vibration de son téléphone, au fond de sa poche, que l'équilibriste peut s'arrêter. A contre cœur. Il regarde sans prêter attention, le nom de son bourreau qui s'affiche. Parce que Mickey n'a pas le droit d'être heureux. Mais il mets fin au supplice, coupe la sonnerie d'un geste de la main. Tu ne veux pas attendre hein ? Qu'il glisse, sourire aux lèvres, contre la bouche de Vannia.
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Sujet: Re: il parait que l'océan chante (w/van) Mar 6 Juin - 23:52
( this sucks. what sucks ? being someone's 2nd. you know what sucks even more ? what ? not even being someones choice. )
Et leur rire s'entremêlent. Leur amour se dissipe dans les airs. Elle est bien là, la poupée dans les bras de son funambule. Elle a l'impression de goûter à la vraie vie. Celle dont elle s'imaginait chaque détail étant gamine. La vie parfaite, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à un rêve. Deux enfants qui vivent pleinement leur histoire. Si je la rate ma mère serait capable de venir jusqu'ici pour me botter le cul. Et elle sourit encore et toujours la poupée. Surtout aux dires de son italien. Elle aimerait bien la rencontrer cette mère dont il parle souvent. Dont il ne tait pas les éloges. Elle le voit dans son regard qu'il l'aime sa mère. Et ça la rend d'autant plus heureuse. Lèvres contre lèvres. Peau contre peau. Âme contre âme. Elle a jamais ressenti ça la poupée. Elle a jamais vécu ça la poupée. Un tel amour. Une telle puissance au point de faire exploser son être. De faire imploser son coeur. Vannia elle se meurt sous les caresses de Mickey. Sous cette passion qui la comble dans un silence harmonieux. C'est la passion qui les fait danser. Qui les fait s'aimer encore plus. Et ils partagent tellement plus que tout ça. C'est leur être qui s'est accroché à l'autre. C'est leur esprit qui s'est nourrit de cette histoire. Tatouage collé à même la peau. De ceux qu'on ne peut défaire. Piquer à vif sous le corps. Elle vit Vannia. Sous chaque respiration du funambule. Elle danse Vannia. Dans chaque baiser du funambule. Elle est belle Vannia. Accroché à la vie. Accroché à l'amour. Attaché à Mickey comme s'il était une partie intégrante d'elle-même. Elle s'enivre la poupée. Quand ses lèvres rencontrent les siennes. Quand elle se presse contre son corps. Désireuse de partager de nouvelles nuits d'amour. Charmeuse de regard qui étourdissent. Ô elle se sent si vivante la poupée. Sous les mains douces et chaudes du funambule. Mickey l'appel au large. Mickey l'appel à l'aventure. Partons maintenant qu'elle souhaite au profond de son âme. Et vivre heureux. Loin de tout. Le regard apaisant de sa mère sur ses frêles épaules. Bénédiction de leurs deux êtres, pour un amour intense. Elle attend Vannia. Impatiente. Trépignante. Elle veut plus que ce que Mickey lui offre. Plus que ses baisers et ses promesses. Elle veut son corps nu contre le sien. Elle veut son souffle qui se mêle au sien dans une danse effrénée. Elle veut leur amour qui s'éclate contre le sable fin. Elle veut l'océan qui chante en arrière fond leur union. Vannia elle peut plus attendre. Elle n'y arrive plus. Son désir trop fort. Sa passion trop grande. Elle tient plus. Elle perd pieds. Dans ce dessein si tendre. Parce que bientôt c'est trop loin. Tout ce qu'elle espère c'est l'instant présent. On pourrait, là, maintenant. Et Vannia elle succombe sous ses mots. Sous leur force sensible. Vannia elle le veut. Oui, maintenant. Et on se ferait arrêter pour avoir troublé ces pauvres gens. Et puis il sourit et elle rit. Vannia heureuse. Vannia le bonheur entaché sur les mains porcelaines. Regard enfantin. Elle regarde tout autour. Il est vrai que ça dérangerait. Qu'elle dit dans une infinie tristesse. Faux semblant de l'attente, trop longue. Mais on pourrait maintenant. Qu'elle souffle contre ses lèvres. Volant un énième baiser. Elle ne les compte plus. Parce qu'elle les savourent. Tous différents. Tous plus vrais de leur amour. Puis l'ombre noir. Derrière le regard de la poupée. Y a les doutes qui grattent la gorge de Vannia. Qui perturbe ses sens. Elle préfère arracher le pansement maintenant. Savoir ce qui pourrait faire mal avant qu'il ne soit trop tard. Elle pense au cirque. A ce choix imposé. Eux ou elle. La famille de substitution ou la poupée. Et il avait éloigné la poupée. Brisant le coeur de la blonde d'une puissance inouïe. Force invisible mais destructrice. Alors elle pose la question. Tremblante. Savoir s'il ne serait pas plus prudent d'éviter la caravane un temps. Et elle propose son chez elle. Malgré sa mère. Malgré parfois ses frères. Elle se lance à coeur perdu. Prête à y laisser sa peau. Si ta mère ne me donne pas la raclée du siècle. Ou tes frères. Et elle sourit Vannia. Il est vrai que ses frères pourraient lui en décrocher une. Parce que casser la gueule aux gens c'est ce qu'ils savent faire de mieux. Quotidien de violence et de sang qui gicle. Mais Vannia les laissera pas faire. Elle peut être féroce quand elle le veut. Quant à sa mère. Elle serait un bonbon face à Mickey. Face au regard ténébreux du funambule. Une friandise qu'on pourrait plaquer dans la vitrine de la confiserie. Ma mère t'adorerais. Elle serait comme une grand-mère. A venir agripper tes joues et à jouer avec. Qu'elle souffle dans un sourire enfantin. Elle est prête à tout pour le bonheur de sa fille. De sa princesse. Même si parfois il fait mal. Elle sait que Mickey la rendrait heureuse. Qu'il ne la lâcherait pas. En ce qui concerne mes frères, je ne garantie rien. Qu'elle soupire. Lasse de cette hargne qui grandit en eux. Déception qui se lit dans son regard quand l'ainé rendre des bleus galaxies sur le visage. Tristesse qui se bataille dans ses yeux quand le cadet devient l'ombre de lui-même. Ce qu'elle ne connait que trop peu. Mais je sais les tenir. Ils ne te feront aucun mal, si tu ne m'en fais aucun. Elle sourit légèrement. S'il brise encore son coeur, elle ne pourra pas les retenir éternellement en cage comme des fauves. Et ils bondiront. Prêt à défendre leur prunelle. Mais Vannia est confiante à présent. Mickey il lui dévoue tout son amour. Il le fait ressortir du plus profond de ses tripes. Et elle le ressent la poupée. Que son funambule est prêt à tout. Que plus jamais il choisira contre elle. Mais pour elle. Alors Vannia y croit. Jusqu'au bout de son âme. Jusqu'à en faire fourmiller son être. Mickey c'est sa vie. Passion collante accrochée à son éternel. Elle lui pardonne tout la poupée. Jusqu'aux mots qui ont heurté son âme contre le sol. Jusqu'au manque qu'elle a vécu tel l'enfer sur terre. Elle lui pardonne son malheur s'il la comble de bonheur. Je ne ferai pas la même connerie deux fois, dieu m'en garde. Et ses paroles la termine. Vivante qu'elle est à nouveau. La poupée qui donne tout son amour à son funambule. Elle l'observe s'élancer sur le banc. Comme si le vide était à sa portée. Comme s'il était à nouveau parti voltiger dans les étoiles. Et elle l'admire la poupée. Souriant tout plein. Des étoiles dans ses yeux. Elle se prend au jeu. Applaudissant. Amusée par son brun qui fait le spectacle. Deux enfants. Heureux. Et elle aussi veut apprendre à toucher les étoiles. A voyager au-delà du ciel bleu azur. Avec Mickey à ses côtés. Elle n'aurait pas peur. Ils seraient beaux. Ensemble, criant à tous leur amour. Tu les prendra à pleine mains si tu veux. Qu'il lui dit tout près. Le corps serré contre celui de la poupée. Comme ça je pourrais enfin te les offrir. Elle l'aime à la folie. Et elle se moque de ce que les gens peuvent bien dire. Elle se fou s'ils pensent que ça ne durera pas. Parce qu'elle, elle y croit. C'est de ce genre d'amour qui ne s'oublie pas. Feu qui ne s'éteint pas. Brasier ardent dans leur corps. Dans leur esprit. La poupée prête à tenter l'aventure. Prête à se jeter dans le vide. S'il la retient. S'il sera là, en bas, prêt à la réceptionner. Tu peux compter sur moi, je te lâcherai pas. Et elle est heureuse. Déposant d'autres nombreux baiser sur son funambule. Et ils sont heureux là. Dans leur bulle transparente. Dans leur monde où la terre touche les étoiles. Sourire qui répand joie et amour. Ils sont comme invincibles. Juste eux deux sur la rive bondée de monde. Comme si le monde ne les voyait pas. Ils s'accrochent l'un à l'autre. Bouffée d'oxygène. Besoin urgent de vivre. Elle reprend des couleurs la poupée. Parce que son monde tourne à nouveau rond. Parce qu'il ravive la flamme au creux de ses entrailles. Et sous sa cage thoracique, l'organe battant redevient actif. Et c'est ensemble qu'elle voit leur futur. Tous les deux pour l'éternité. Qui semble pas assez longue parfois. Mais Vannia elle irait au bout du monde pour être avec Mickey. Mickey sa raison de vivre. Mickey qu'elle aime à en perdre la raison. Et on coulera nos corps mourant dans du béton. Et elle rit la poupée. Elle sourit de cet amour si doux. Si tendre. Elle hoche la tête. Comme ça, ils seront unis à jamais. Et personne ne pourra les séparer. Et puis ils iront en Italie. Voir le monde qui s'agenouille à leurs pieds. Elle ira courir dans les rues de son enfance. Elle ira prendre des photos sous les plus beaux monuments. L'italie, Mickey et elle. Un tableau éternel. Photo souvenir gravé dans la mémoire. Elle a hâte d'y être. Elle sent déjà toutes les odeurs alléchantes. Elle voit déjà tous les regards posés sur elle. La merveille. La poupée. Celle dont Mickey clamera haut et fort son amour pour elle. Je te présenterai ma mère. Elle va t'adorer. Et elle aime entendre ça Vannia. Ca à comme un effet rassurant sur elle. Un bien être qui apaise. Les mots qui décroche les croisants de lune sur les lèvres de la poupée. J'ai hâte de la rencontrer. Qu'elle profile Vannia, comme leur avenir à présent certain. Je suis certaine que je l'adorerais aussi. Si elle est aussi attachante que son fils. Elle le nargue. Parce qu'il est plus qu'attachant Mickey. Il est ancre accroché à ses chevilles. Il est le désir glissé sous sa peau. Vannia entiché du funambule. Qui l'aurait cru si ce n'est elle ? Et puis la folie qui surprend. Qui vient l'attraper en vol plané. Elle s'élance la poupée. Embarquant Mickey dans sa trajectoire. Course effrénée. Amour au lendemain. Elle court la poupée. Sans lâcher la main de son étoile. Funambule à deux sur le fil de leur vie. Course qui s'arrête. Qui se mêle au sol. Aux papillons que porte l'être. Les corps qui frôlent le sable. Chaleur instantanée. Elle rit aux éclats la poupée. Des pépites au fond des yeux. Vannia elle le couvre de baisers. Elle intensifie chaque passage comme une décharge. Elle a le manque de lui. De ce corps pressé contre le sien. Leur amour qui se crie au monde entier. Elle se laisse agripper par les bras du brun, se rapprochant toujours au plus près de lui. Elle voudrait qu'ils restent ici toute la nuit. Malgré la représentation de ce soir. Malgré le cirque qui attend le funambule. Qui le fera à ma place alors ? Les clowns ? Qu'il sort à la blonde. Elle rigole en imaginait les clowns dans les airs. Non, ça ne serait pas possible. Y a bien d'autres funambules dans la troupe non ? Elle tente d'y réfléchir. A chaque fois, c'est lui qu'elle voyait vriller au creux des étoiles. Mais ils pourraient bien se passer de lui pour une nuit. Après tout, Vannia en a plus besoin. Elle adore quand il prend ses mèches sauvages et qu'il les glisse derrière son oreille. Chaque frisson lui picore la peau. Arrêtez de me tenter mademoiselle Bennett. Elle remue la tête. Visage innocent au sourire angélique. Elle fait celle qui n'y est pour rien. Mais elle ferait tout pour être sa captive. Ses lèvres dans son cou, marque indélébile. Elle en veut plus. Toujours. Elle joue aussi. Avec lui. Avec ce désir grimpant dans leur corps. Murmure sur le bout de l'oreille. Elle le veut. Elle le revendique. Et la passion vient les consumer à petit feu. Mickey qui attire la poupée au plus près. Mickey qui plonge sur elle. Elle se laisse faire. Répondant avec fougue à son baiser. Les langues se délient. Danse émerveille. Danse passionnelle. Et quand leur corps basculent, quand Mickey prend le dessus. Vannia elle sourit à pleines dents. Quand il se glisse jusqu'à son cou, Vannia elle soupire de plaisir. Frustration. Son téléphone qui vibre. Vannia qui lève un sourcil interrogateur. Forcément qu'ils vont se demander où est Mickey. Pourquoi il s'est toujours pas pointé. Mais son funambule met fin au supplice. Il coupe toute distraction. Et Vannia est heureuse. Tu ne veux pas attendre hein ? Il joue avec elle. Il fait tout pour augmenter la tension. Grappiller des minutes de plaisir. Vannia capture ses lèvres. Elle se laisse consumer par cet amour ardent. Violence qu'elle se fait en quittant le baiser. Jetant un oeil à droite, à gauche. Ils sont loin de la foule. De tous les regards indiscrets. Et pourtant, elle hésite. J'en peux plus d'attendre. Qu'elle pousse dans un soupir. Bien sur qu'elle le désire plus que tout. Bien sur que l'attente lui semble interminable. Envie charnel. Plaisir éphémère. T'en as pas envie, toi ? Qu'elle souffle moqueuse. Elle sait comment réveiller la passion dans son corps. Elle le lit au fond de ses yeux. Lui aussi qui veut céder. Lui aussi qui n'en peut plus. Elle pose ses mains dans son dos, les laisser glisser de ci de là. Parcourir sa chevelure pour l'attirer à elle pour d'autres baisers enflammés. On est assez loin, non ? Joueuse. Qu'importe le monde. Qu'importe les remarques. Ils n'auront qu'à fermer les yeux. Deux âmes qui s'aiment. Deux êtres qui se désirent. C'est quoi ? Juste un dessin de bonheur pur et simple. Douceur au creux des entrailles. Joie emplissant le corps et l'esprit. Deux gamins qui ne peuvent plus se passer l'un de l'autre. Moi je te veux. Langoureuse contre ses lèvres. La chair qui demande la chair. Corps contre corps. Il ne peut plus lui échapper. Et toi ? Elle l'embrasse encore. Sensuelle sirène. Divine déesse. Elle mord ses lèvres. Sa langue danse avec la sienne. Amour qui se lit sur leurs deux âmes mises à nue. Ses soupirs ne sont que des délices de plaisir. Sa respiration s'apprête au rythme de celle du brun. La poupée qui meurt pour son funambule. La poupée qui dans ses bras n'attend que d'être à lui.
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Sujet: Re: il parait que l'océan chante (w/van) Mer 7 Juin - 15:08
à nos amours
Quand les tambours fatigués ne battent plus que l'arrivée d'une autre guerre, d'un autre amour. A nos fragiles aux horizons pleurantes , il parait que l'océan chante, pour nos amours.
Les routines du temps d'avant. Ils se connaissent sur le bout des doigts, Mickey et Vannia. On le reconnait dans les mains qui se touchent, dans les phalanges qui s'accrochent sans avoir à se chercher, dans les yeux qui s'illuminent dès que l'autre se mets à sourire. Évidence aux yeux de tous. Parce que la vie est trop sombre, trop froide, quand elle n'est pas dans ses bras. Petit gamin au cœur amoureux. Enfant à la peau brûlée par le soleil, aux tâches sur les épaules, qui n'a de place dans sa vie que pour belle. Et jamais une autre. Elles pourront essayer sans que jamais l'esprit du funambule ne se détache de Vannia. La fille d'une vie, une seule. Que l'on ne peut pas perdre, plus jamais. Dans les rires qui s'élèvent et les lèvres qui s'entrechoquent. Ils diront qu'ils sont fous, de s'aimer autant si jeunes, de tout donner d'un coup. Et Mickey viendra faire taire les paroles, la poupée dans ses bras, d'un revers de la main. La mère dans l'esprit, Vannia dans le cœur. Deux femmes pour une vie que Mickey sait remplie d'amour et de passion. Il a de la chance, le funambule, d'être de ceux que l'on pardonne, d'être celui qui a fait tomber les murs de la blonde. D'être le seul. Il espère. Que dans les yeux de Vannia il n'y a que lui. Que la nuit elle ne pense pas aux autres. Mais il le sait Mickey. Il le sent. Elle est si belle quand elle est heureuse que l'équilibriste se maudit un peu plus de l'avoir un jour fait souffrir. Car les hommes qui font pleurer les femmes ne sont que des bons riens, à jeter aux chiens. Il si heureux Mickey, il pourrait s'évanouir de bonheur dans les bras de la belle. Et quand elle passe ses dents contre son oreille y'a tout qui se réveil. Et la passion et la folie. Maintenant plus que jamais. Le coeur dans les genoux il attend Mickey, il essaie de résister à l'emprise qu'elle a sur lui. Mais Vannia elle connait l'italien par coeur, elle sait qu'il ne tiendra pas longtemps avant de succomber sous ses soupirs. Mickey le faible sous les baisers de la belle. Quand elle viens toucher son corps c'est l'océan qui déferle dans les pensées de l'italien. Et toutes ces choses qu'il garde en lui, qu'il lutte pour ne pas sortir ici, maintenant. Le jeu entre les gamins, ce jeu d'amour dont eux seuls connaissent les règles. Et les autres, au loin, qui s'occupent de leur petite vie sans même se soucier des deux âmes qui se cognent avec désir, ce sont ces autres qui mettent le frein au désir du gamin. Il est vrai que ça dérangerait. Mais on pourrait maintenant. La marée qui envahie le funambule finira par l’ensevelir. Il trépigne quand elle souffle contre ses lèvres, quand - de ses mains - elle viens le toucher là où ça brûle. Dans un soupir grave Mickey prend possession des lèvres de la belle. Torture intense. Mickey qui va céder sous la pression. Je dirai aux flics que c'était ton idée. Qu'il dis dans un sourire.
Jusqu'au balcon de la belle il se glissera, habile, agile, et ses pas se feront si doux que personne ne l'entendra grimper. Ni la mère, ni les frères. Mickey il sait prendre les coups, il sait les rendre aussi. Mais il refuse, le funambule, d'imposer un choix à Vannia. Lui ou ses frères. C'est ironique. De savoir qu'il a déjà fait se choix, que ça lui a coûté l'amour de la belle une fois. Elle choisirai qui Vannia ? Les yeux de Mickey se parent de doutes, dans un si beau moment. Ombre noir sur un tableau parfait. Il chasse les pensées, l'équilibriste, ne se concentrant que sur l'instant qui compte. Les baisers et l'amour. Ma mère t'adorerais. Elle serait comme une grand-mère. A venir agripper tes joues et à jouer avec. Le rire de l'italien se mêle à celui de la blonde alors que sa main n'a toujours pas lâchée la sienne. Impossible. Scellées par le destin. De toute façon elle pourra pas résister à mon accent. Qui roule sur ses lèvres, qui fait sourire les greluches sous la toile du chapiteau. Il en joue Mickey, avec Vannia. Il prononce des mots dont elle ne doit pas comprendre le sens, juste pour la faire soupirer. Et la mets en transe, de savoir qu'il est le seul à pouvoir faire ça. En ce qui concerne mes frères, je ne garantie rien. La belle deviens plus froide, il peut le sentir. Alors Mickey passe une main réconfortante contre la joue de la blonde. Il ne sait que trop bien l'effet que ça fait. Celui de voir la famille se décomposer, sans pouvoir changer les choses. Un sourire triste s'affiche sur les lèvres du funambule alors qu'il glisse une mèche blonde derrière l'oreille de la jeune femme. Mais je sais les tenir. Ils ne te feront aucun mal, si tu ne m'en fais aucun. Mickey qui se détache, un peu, et qui viens tracer du bout de ses doigts une croix contre sa poitrine, là où se tient son cœur. Si je mens... Le reste de sa phrase meurt contre ses lèvres. Parce que Mickey ne parle pas de l'enfer, parce qu'il croit trop en Dieu pour se parjurer. Alors tes frères et moi on sera les meilleurs amis du monde. L'appel est trop pour qu'il résiste le funambule, et il viens recoller son corps contre celui de Vannia. Déposant un baiser sur son front. Transi.
Pour faire taire les doutes Mickey fait l'enfant. De son banc il voit les autres, et personnes ne se préoccupent de tout l'amour qu'ils peuvent se donner. Alors ça n'appartient qu'à eux. Mickey vivant. Mickey qui s'en fout. Il ferait tout pour voir se dresser un sourire sur les lèvres de sa belle. De ce qu'il sait le mieux faire au monde, le funambule se trésaille pas une seule fois, perché sur son banc. Le fil est plus mince au cirque, et - à ce moment - rien ne lui faire peur à Mickey. Pas même l'ombre grandissante d'Ark qui, si il apprend tout ça, viendra même un point final à cette histoire. Elle prendra les étoiles à pleine mains la poupée, pour les vendre aux enfants dans sa boutique, pour les montrer à tous ceux qui ont un jour doutés de l'amour que Mickey peut lui porter. Quand il descend de son numéro ce n'est que pour prendre Vannia dans ses bras, pour la faire tournoyer au dessus de sa tête. Pour qu'elle attrape toutes les étoiles que le ciel voudra bien lui donner. Comme ça je pourrais enfin te les offrir. Mickey qui sourit à s'en déchirer la bouche. Il les voit tous les jours les étoiles, et aucune ne brille autant que la blonde. Aucune ne le fait sourire comme elle le fait. Moi j'ai juste besoin de toi. Qu'il souffle entre ses lèvres contre la peau de la belle. Il la veut pour toujours à ses côtés. Dans son lit. Dans sa vie. Dans les rues de son Italie. Vannia qui s'endors contre sa peau. Qui s'étire dans un sourire. Vannia qui se baigne, le soleil mordant ses épaules et son cou. Vannia dans la nuit, que le funambule viendra tatouer sur sa peau. Une place privilégiée à côté de son cœur. Et la mère qui glissera la bague dans la main de son fils, qui lui offrira la bénédiction des Dieux.
J'ai hâte de la rencontrer. Je suis certaine que je l'adorerais aussi. Si elle est aussi attachante que son fils. Mickey fait monter un sourire sur ses lèvres. Il pense à la madone, au regard fier et aux cheveux bouclés qui sentent la mer. Elle qui ira jusqu'en enfer pour son fils. Tu crois que je tiens ça d'où ? C'est elle qui m'a tout appris. Parce que papa est mort trop tôt. Mais Mickey il pense à son père sans jamais être triste, parce qu'il sait qu'il a aimé, dès l'instant où il est venu au monde. Il n'a pas de le temps de se plonger dans ses pensées, le funambule, parce que Vannia l'attire déjà vers d'autres endroits, d'autres aventures aux parfums de passion. Mickey se laisse faire, incapable de dire non au sourire de la blonde. Le sable chaud pour réconfort. Amour adolescent qui se jette à porté de la mer. Les vagues pour gardiennes. Il se fait embarquer, Mickey. Les mains posées contre la taille de la belle alors que ses baisers se font plus intenses. Mickey le pantin. Sous les doigts malicieux de son amour. Elle le voudrait avec elle lui encore, et le funambule ne sait pas si il pourra dire non une fois de plus. Le cirque lui a déjà demandé de choisir, et l'italien a dit oui sans penser aux conséquences. Dans ses yeux il n'y a que l'envie, la chaleur enivrante qui le dévore. Et il se dit, Mickey, qu'ils pourraient se passer de lui aujourd'hui. Y a bien d'autres funambules dans la troupe non ? Mickey se mords la lèvre. De savoir qu'elle ferait tout pour le garder auprès de lui. Frissons sur l'échine. Il est le seul. Ils trouveront bien quelqu'un d'autre. Qu'il fini par soupirer contre la peau de Vannia. Mickey qui abdique, incapable de dire non. Je dirai que je me suis perdu.
Toutes les parcelles de peau qu'elle lui offre sont un supplice de plus pour l'équilibriste. Toutes les nuits passées ensemble ne valent pas les instants qui jouent entre eux, ici, le sable pour réconfort. Le visage angélique de la belle qui le fait fondre. Mickey le perdant. Il attrape les lèvres de la blonde sans attendre, dévoré par la passion. Danse qui le plonge dans un état secondaire. Il n'y a plus qu'elle qui compte. Elle qui comptera toujours plus que les autres. Que les regards et les mots. Il ne veut pas se défaire Mickey. Il ne peut pas. Quand il prends le dessus ce n'est que pour se faire plus insistant. Et le téléphone qui vibre dans le fond de sa poche, l'appel qui signifie "rentre à la maison"; Mickey n'en a que faire. C'est Vannia la maison. J'en peux plus d'attendre. Qu'elle soupire entre ses lèvres. Et le désir qui gonfle ne peut pas mentir. Le funambule non plus ne veut plus attendre. T'en as pas envie, toi ? Elle se fait moqueuse, tentatrice. Les mains de la blonde s'égarent dans les cheveux du funambule qui râle doucement contre l'oreille la poupée. Je serais pas là si j'en avais pas envie. Qu'il pousse tout en embrassant le cou de la belle. Ses mains à lui s'agrippent contre la peau qu'il trouve, enfonçant lentement ses doigts dans les jambes de Vannia. On est assez loin, non ? Mickey se détache pour offrir un sourire. Les yeux qui roulent. Elle trouvera les excuses Vannia. Et Mickey ne pourra rien dire. Il n'en a pas envie. Si on entend des cris c'est qu'on était pas assez loin. Il viens éteindre son sourire sur la bouche de la blonde. Il s'empare d'elle. Avide. Ne lui laissant que quelques secondes pour reprendre son souffle. Mickey qui se fait plus chaud, qui n'a plus froid aux yeux. Il veut vivre cette vie qu'il a promis à la blonde. Une vie d'aventures. Sans en avoir rien à foutre des gens. Moi je te veux. Et toi ? Elle l'achève avec des mots. Mickey sans ses fils. Pantin pour Vannia, mais pas pour les autres. Le funambule fait glisser ses mains, là où ça brûle, là où il tirera des soupirs d'entre les lèvres de la poupée. Parce qu'il la connait par cœur, parce que leur âmes s'accordent à l'unisson. Plus que jamais. Mickey qui dépose ses lèvres contre la peau tendue de la jeune femme, qui trace un chemin de son cou jusqu'aux prémices de sa poitrine. Qui s'arrête. Supplice infernal qui le fait sourire. Il veut lui faire perdre pieds à Vannia. Dis moi ce que tu veux Van. Je ferai tout ce que tu veux. Qu'il dépose, carnassier, contre les lèvres de la blonde.
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Sujet: Re: il parait que l'océan chante (w/van)
il parait que l'océan chante (w/van)
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