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 My sunshine (Mivory)

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MessageSujet: My sunshine (Mivory)   My sunshine (Mivory) EmptyMar 16 Mai - 13:47

Les cheveux en bataille, la frange à l'horizontale et un vieux reste de maquillage sombre estompé sur les lèvres et les paupières, Mia émerge bien malgré elle. Il est beaucoup trop tôt. Foutus marteaux-piqueurs. C'est l'un de ces matins où elle comprend l'intérêt d'aller s'isoler au fin fond de la forêt, la civilisation ça craint. En plus, comme s'il lui fallait des raisons pour être de mauvaise humeur, elle a passé la plus grande partie de la nuit à bosser sur son projet de fin d'année pour l'école d'arts et elle a dû dormir trois heures. Et puis il y a cette pile de linge humide qui s'entasse dans la corbeille et qui commence à dégager des odeurs suspectes. Elle aime les champignons, mais pas sur ses vêtements ou sur ses murs, bizarrement. Le problème, c'est que son lave-linge est en panne et qu'elle n'a pas encore trouvé le temps et la motivation de s'en occuper, parce qu'il y a cette fin de semestre qui approche et qu'elle doit au moins faire semblant d'avoir essayé, si elle veut rester à Savannah. La laverie ? C'est loin. Cela fait donc une semaine qu'elle se dit qu'il faut absolument qu'elle appelle Ivory, mais étant donné qu'elle a dû prendre deux douches depuis, elle ne se trouvait pas franchement assez présentable. Sortir dans la rue en ayant l'air et l'odeur d'une clocharde, ça ne le gêne pas, mais pour inviter Ivory chez elle, c'est une autre histoire. Elle ne comprend pas pourquoi, il n'y aucune raison à ça, aucune. N'empêche qu'une fois à moitié réveillée, elle rampe hors de son lit et se traîne jusqu'à la salle de bain où gît le cadavre de sa machine à laver, et se hisse dans la baignoire. Pour sentir bon quand elle verra Ivory. Pour garder un peu de fierté, elle ne se maquille pas, ne coiffe que sa frange et ne fait aucun effort vestimentaire particulier. Il n'en mérite pas tant, quand même.

Il ne répond pas au téléphone, cet idiot. Ou cette idiote, Mia verra ça tout à l'heure. Elle s'impatiente rapidement et décide d'aller voir en ville si elle ne trouve pas sa bagnole. Il y a des chances qu'il soit encore en train d'y pioncer. Alors elle enfile ses mitaines de protection noires et ses rollers noirs sur son slim noir et file dans les rues pour aller le chercher. Elle connaît quelques uns de ses spots principaux. Elle commence au plus près de chez elle, pousse jusqu'à River Street parce qu'elle sait qu'il y trouve souvent de la place... Et elle n'a pas besoin de scruter la rue bien longtemps pour trouver la Jaguar bleue. En travers d'un trottoir, un angle encastré dans la façade d'une boutique. Son cœur rate un battement et elle s'arrête net, retenant son souffle. Ivory a eu un accident. Elle reste interdite pendant quelques secondes qui durent une douloureuse éternité, les pires scénarios en boucle dans sa tête, et puis elle distingue la touffe rousse parmi une petit foule de flics, ce qui doit être le propriétaire de la boutique tout gesticulant, et de badauds. Ivory est vivant. Le temps reprend son court. Et comme on ne colle pas impunément à Mia la peur de sa vie, elle reprend son élan et s'élance jusqu'à lui comme une furie. « IVORY RHODES. Qu'est-ce que t'as foutu bordel de Dieu ?! » Elle bouscule la petite foule et pile devant Ivory, se retenant à lui pour rester à la verticale. Elle ignore les gens qui s'indignent derrière elle et commence à tâter la mâchoire d'Ivory et ses bras et ses côtes. « T'as rien de cassé hein ? Tu vas bien ? » Aucune flaque de sang à déclarer sous ses pieds, c'est déjà ça. Quand un policier l'interrompt pour lui dire que, de toute évidence, Ivory n'est pas au seuil de la mort, elle se retourne brusquement et lui aboie dessus. « Qu'est-ce que vous en savez ? Il est incapable de s'en rendre compte lui-même, cet imbé— » Et puis elle regarde Ivory. « Ah, c'est quoi aujourd'hui ? Lui, elle, pissenlit ? » Elle met toujours un point d'honneur à respecter ça, chez Ivory, même au milieu de toutes les insultes qu'elle lui balance sans ménagement. Elle lui en veut de lui avoir fait peur, là, elle veut le frapper et lui gueuler dessus, et elle veut le prendre dans ses bras et l'embrasser et ne plus jamais le lâcher. Quel idiot, mais quel idiot bordel.
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Tito Ochoa

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MessageSujet: Re: My sunshine (Mivory)   My sunshine (Mivory) EmptyJeu 18 Mai - 17:50

« ALADDIN, REVIENS. » Ivory s’accroche au tapis volant avant qu’il ne décolle, et le tout s’envole. C’est beaucoup moins hardcore qu’il ne l’avait imaginé, d’être pendu à un tapis volant, les pieds dans le vide. C’est vraiment tout doux, un peu comme être couché sur un matelas gonflable dans une piscine. Il peut voir tout Savannah de là-haut, c’est tout illuminé. Du moins, il suppose que c’est Savannah, même si ce n’est pas exactement la région d’Aladdin. Aladdin, ce salaud, il va le faire dégager de son tapis volant. Ivory escalade jusqu’à être debout, lui aussi, sur la carpette, se jette sur ce goujat et BAM.

Il cligne des yeux, une fois, deux fois, il a l’air de faire jour. Il essaye de remonter sur la banquette arrière de sa jaguar, de laquelle il vient de rouler, les cheveux en pétard et pas très bien réveillé. Il a peut-être un peu bu hier soir. Il se redresse, jette un coup d’œil par la vitre et. C’est bizarre, il ne s'est pas garé là la veille. En tout cas, il n’en a pas le souvenir, et il est sûr qu’il n’était pas saoul à ce point-là. Il s’étire, se frotte les yeux, finit par comprendre que sa voiture est dans une position étrange, à cheval sur le trottoir et… encastrée dans une vitrine. Oups. Il attrape son téléphone dans une des poches derrière les sièges avant pour consulter l’heure. Sept heures. Il n’a pas dû dormir beaucoup. Il finit par taper un numéro, coller l’appareil à son oreille et attend. Ce n’est jamais trop tôt pour la police, si ? « Allô ? Bonjour, j’ai eu un petit accident, sur River Street. La boutique s’appelle Alfie’s. Oui. Je suis rentré dans la boutique. Oh, je ne sais pas trop. Je crois que j’ai oublié le frein à main. Non, je ne pense pas être blessé. Je ne vois pas de sang. Mais vous pouvez m’envoyer une ambulance quand même. J’aime bien les sirènes. Ça fait drama. Oui, enfin. Je ne sais pas si j’ai mal. Non, je ne peux pas savoir, je veux dire. Non, mais… Envoyez-moi quelqu’un, sinon, si je crève, vous aurez des problèmes, je suis le Prince d’Agrabah. » Un temps. « Merciiii. »

Les policiers ne tardent pas trop à arriver, le gérant non plus, Ivory reste dans son pyjama couvert de libellules jusqu’à ce qu’ils débarquent et lui demandent de bien vouloir s'habiller, ce qu’il fait entre sa bagnole et deux flics qui tiennent son plaid devant lui. Autant dire qu’il est aux anges. Il se met même à draguer un policier bedonnant en lui chantant « Ce qui me plait chez toi, c’est ton petit bidon, tes petites poignées d’amour, je trouve ça trop mignon. Même si les autres dans la rue te trouvent un peu trop gras, pour moi c’est confortable quand tu me prends dans tes bras. T’es si MIGNON MIGNON– MIAAAAA » Un sourire immense explose sur son visage, alors qu’il la rattrape avec son agilité légendaire. « Ça va bien et toi ? » Il pose la question aussi naturellement que s’ils étaient allés boire un verre, oubliant un peu le bordel dans lequel il s’est mis tout seul avant de s’en rappeler. « J’ai zappé le frein à main. Je crois que je me suis cogné la tête, mais ils ne comprennent pas quand je leur dis que je n’ai pas mal. Les flics, tu sais bien. » Il lève les yeux au ciel, avant de tirer Mia par la main pour lui montrer l’avant de sa caisse, assez abîmé. « Marquise a eu plus mal que moi, regarde. C’est trop bien, ça faisait une éternité que je n’avais plus eu à la réparer. » Oui, Ivory est le genre de personnes qui trouve des points positifs à tout, absolument tout, il devrait aller à l’hosto qu’il dirait oh ouiiii j’aime trop leurs gelées qui ressemblent au Blob. « Et c’est il. Aujourd’hui, je suis le Prince d’Agrabah. Ils y croient tous, vends pas la mèche. » Il lui fait un clin d’œil entendu, bien loin d’être paniqué par l’accident ou par le prix qu’il va devoir payer pour cette vitrine.
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MessageSujet: Re: My sunshine (Mivory)   My sunshine (Mivory) EmptyVen 19 Mai - 17:56

Ivory est un idiot, définitivement. Il rate peut-être l'expression abasourdie qui envahit le visage de Mia lorsqu'il lui explique avec légèreté qu'il a simplement oublié de mettre son frein à main, mais il doit l'entendre se claquer le front et lâcher un grognement consterné. Elle le laisse quand même la traîner sur ses huit roues pour contempler l'avant de sa voiture un peu défoncé. En observant l'état de la voiture et de la vitrine du magasin, elle se met automatiquement à calculer les coûts des réparations que ça peut représenter, à se demander si Ivory a une bonne assurance — il vaut mieux, pour un tel danger public — voire un bon avocat. Mais le lionceau est toujours aussi insouciant qu'à son habitude, pas perturbé pour deux sous. Elle a beau le connaître depuis bientôt un an, il la surprend toujours. Sans doute qu'il la surprendrait encore après cinquante, s'ils ne se perdaient pas de vue, et s'il vivait jusque-là surtout. Elle est doute un peu, malheureusement. Ce n'est simplement pas humain d'être toujours aussi positif et désinvolte et d'avoir un instinct de survie aussi faible. Mia ne sait pas à quelles expériences s'est livrée sa psy de mère sur son fils, mais elle lui a un peu déglingué le cerveau. Qu'il ne ressente pas la douleur explique peut-être le fait qu'il n'a pas conscience du danger, parce que la peur d'avoir mal dissuade généralement le commun des mortels, parce que c'est la peur et la douleur qui font que les bambins qui apprennent à marcher deviennent plus prudents après quelques mauvaises chutes, mais rien n'arrête Ivory. Ce n'est pas qu'une question de capacité à ressentir la douleur, à ce stade. Mia, elle connaît la peur et la douleur, elle les combat, elle essaie d'être forte et de ne rien laisser la dominer, mais elle connaît. Ça n'a rien à voir avec la désinhibition d'Ivory, son inconscience générale, cet optimisme extraordinaire et son comportement quasi-suicidaire. C'est à se demander s'il ressent quoique ce soit, physiquement comme émotionnellement, elle se dit en le regardant toujours avec son air atterré. Mais lui, il est tout sourire, et il finit par lui en arracher un à elle aussi. Il n'est pas insensible, Ivory, il n'y a qu'à voir comme il est heureux, d'avoir une occasion de réparer Marquise, d'être entouré, de la voir elle, de vivre, de tout. Elle soupire. « Sérieux Ivory, t'es trop con des fois. »

Ivory est un idiot mais il n'est pas que ça. Ivory, c'est un rayon de soleil, ou même plus que ça. Ivory, c'est le soleil, et les idées noires et les émotions négatives semblent ne pas pouvoir l'atteindre, l'éteindre. Il est trop lumineux, il dégage trop de chaleur, et Mia se demande comment il ne l'a pas déjà oblitérée, elle, avec son noir de la tête au pied et sa négativité. Plus par moins, c'est censé faire moins, non ? Mais lui, il fait juste fondre quelque chose en elle, quelque chose de dur et de froid dont elle s'enveloppe tous les jours comme une carapace.

« Dandelion Prince d'Agrabah, voyez-vous ça, » elle fait dans un sourire trop vrai, trop grand, parce qu'il la fait rire cet imbécile, et ça la saoule parce que c'était censé être sarcastique. « Fallait que je m'incline avant de te parler du coup ? Que je t'appelle Majesté ? On la refait si tu veux. » Perchée sur ses rollers, elle fait une petite courbette. « Tu pourras squatter mon garage pour la réparer si tu veux, j'ai une mission pour toi chez moi aussi. » Son garage est grand et quasiment vide étant donné qu'elle n'y gare que son scooter, et elle ne vit pas à Savannah depuis assez longtemps pour avoir amassé du bordel à y ranger. Mais pour le moment, il y a encore les policiers et le propriétaire de la boutique à calmer. Mia espère qu'il n'y en a pas pour trop longtemps avec la paperasse. « Du coup ils vont te laisser partir avec Marquise directement, t'es pas invité au poste ? » Elle sait comme Ivory aime y séjourner, après tout. Sa machine à laver, elle s'en fout, mais elle était bien contente de passer un peu de temps avec lui, malgré la mine blasée qu'elle affiche à nouveau, tant que bien que mal, parce qu'elle a honte de trop s'être emportée. Faudrait pas qu'Ivory réalise qu'elle tient à lui, non plus.
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MessageSujet: Re: My sunshine (Mivory)   My sunshine (Mivory) EmptySam 20 Mai - 23:03

Ce n’est pas comme s’il n’avait pas remarqué la fureur de Mia lorsqu’elle a bousculé les badauds, ni sa susceptibilité face au policier qui a dit qu’il n’était pas à l’article de la mort, ni son air affligé devant les bêtises qu’il déblatère en la traînant par les roulettes. Il n’est pas encore aveugle, et puis, au fond, c’est un peu tout l’inverse : il a trop bien vu tout ça. Parce qu’Ivory se soucie des gens, de manière générale, et encore plus de ses amis, et il n’aime pas l’idée d’avoir inquiété Mia. Seulement, il fait semblant de n’avoir rien capté, comme d’habitude, joue au pitre – affreusement sincère, le pitre – jusqu’à lui arracher un sourire et le monde revit à l’instant même où elle le traite de con. Sur le moment, il a envie de l’embrasser et se mâchouille vigoureusement la lèvre inférieure pour ne pas le faire, il a d’autres choses à penser et il doit rester concentré. Au moins un peu. Au moins pour un temps. Reste qu’il est heureux, Ivory, de voir Mia, encore plus de voir son sourire s’illuminer. Parce que lui, il s’est toujours comparé à un tournesol, qui s’épanouit quand les gens sourient autour de lui, toujours à chercher le soleil, même dans l’obscurité. Mia, elle est spéciale, avec ses fringues noires, sa mine blasée et ses insultes, Mia, elle le fait briller plus fort, et peut-être qu’elle ne le sait pas, sans doute qu’elle ne le sait pas, mais ce n’est pas très grave. De toute façon, il le lui répète tous les jours, l’air de rien, et ça suffit, pour lui. Un petit sourire en retour et il repart à toute allure.

Elle oscille, Mia, il le sent, le sarcasme dans sa voix, mais il est lointain et effacé, parce que ça l’amuse, tout ça, il l’amuse. Alors, son sourire grandit encore, juste pour ajouter : « Non, toi t’as pas besoin de me faire de révérences, t’es la Princesse d’Agrabah, évidemment. » Il lève les yeux au ciel, pour lui signifier que la question ne se pose même pas. C’est naturel, c’est évident, ça coule de source. La seule chose sur laquelle elle aurait pu hésiter, c’est que ce soit lui le Prince et elle la Princesse. Il ne sait pas vraiment s’il peut partir, là, tout de suite. Il sait, en revanche, qu’il a très envie d’aller chez Mia, c’est un de ses lieux préférés avec l’habitacle de Marquise et la boutique de Minnie. « Attends, je dois demander à mon amoureux. CHERIIII ? » Il sautille jusqu’à son policier bedonnant en tendant les bras, avant de les ramener le long du corps devant le mouvement de recul effrayé du flic, lui décochant une moue plus que boudeuse. Pendant qu’il lui fait le topo sur le constat et ce genre de trucs auquel Ivory comprend que dalle, il se rappelle brusquement d’avoir promis à Minnie de réparer un ordinateur ce matin et donc tapote gentiment un texto désolé sur son portable. Du blabla et quelques sms plus tard, il revient vers Mia, toujours aussi enjoué. « C’est booon, ils ont mon nom, mes coordonnées et ils refusent de m’emmener au poste. Apparemment, j’ai dépassé mon quota d’heures là-bas ou je ne sais trop quoi. Tu savais que y’avait un quota, toi ? » Ça a probablement un rapport avec le nombre de fois où il a dragué des flics, mais il balaie cette histoire du revers de la main pour entrer dans sa jag, la démarrer et la faire reculer dans la rue en hurlant des « CIRCULEZ, CIRCULEZ. » Il s’arrête en double file le long du trottoir, ressort de sa voiture pour aller ouvrir la portière passager à Mia. « Tu peux pas conduire avec tes chaussures à roulettes, pas vrai ? En plus, Minnie m’a dit de te dire de pas rouler trop vite, mais elle m’a rien dit à moi, du coup c’est cool. » Il se remet tranquillement au volant après avoir reclapé la portière. « Elle a dit que tu es jolie, aussi, et elle nous invite pour le goûter. Y’aura des crêpes. Quelle est la mission, M ? » Un coup d’accélérateur et c’est parti pour l’immeuble de Mia. Ivory conduit comme un sauvage, mais il a bien décroché son permis, et pas seulement dans une pochette surprise.
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MessageSujet: Re: My sunshine (Mivory)   My sunshine (Mivory) EmptyLun 22 Mai - 17:00

Mia n'a jamais voulu être une princesse. Déjà gamine, elle avait l'esprit de contradiction et puisque toutes les petites filles voulaient être des princesses et que tous les adultes pensaient lui faire plaisir avec des tiares en plastique et des robes à volants et à strass, elle prenait un malin plaisir à les snober ou à se traîner dans la boue en portant les dites robes. Pour leur apprendre. Pourtant, aujourd'hui, elle veut bien être la Princesse d'Agrabah si Ivory en est le Prince. Enfin. « Ça fait de moi ta femme ou ta sœur, dans ce scénario ? Ou les deux, hein, je juge personne. » Elle ne s'y connaît pas trop en titres — et pourtant il y en a un dans une branche anglaise de sa famille. Elle secoue la tête en souriant en voyant Ivory gambader jusqu'au policier. Ce dernier a l'air de se poser la même question que Mia chaque fois qu'elle le voit : est-il fou ou stone, et dans ce cas qu'est-ce qu'il prend ? Pourtant c'est surtout à la joie de vivre qu'il se drogue, ça semble fonctionner en circuit fermé. En attendant qu'il se débatte avec les formalités en draguant le flic comme s'il était incapable de s'en empêcher — mais qu'est-ce qu'il lui trouve, franchement ? Elle a beau mettre sa jalousie de côté, elle ne voit pas —, Mia tourne littéralement en rond sur ses rollers. Elle jette un nouvel œil navré à l'avant enfoncé de Marquise et hausse les épaules avec un air pas du tout concerné quand elle voit le regard accusateur du propriétaire de la boutique se poser sur elle. Ce n'est pas sa faute non plus, elle n'a jamais signé pour tenir Ivory en laisse. À la limite, c'est plutôt le rôle de Minnie.

Elle gigote sur ses roues en regardant Ivory pianoter sur son téléphone, mais enfin il revient vers elle. « Non, j'ai jamais entendu parler de quota, Ivory. Ils ont dû l'inventer pour toi. » Et c'est sans doute vrai, parce qu'elle sait qu'il y passe bien trop de temps, au poste de police. Elle l'y a déjà récupéré une fois et les policiers le poussaient dans le dos pour le lui refiler, trop heureux de s'en débarrasser. À fortes doses, Ivory devient parfois insupportable, c'est vrai, mais lui n'a pas l'air de réaliser, ou bien il s'en fout. C'est quelque chose que Mia respecte particulièrement chez lui, qu'il se foute de ce que les gens pensent, qu'il refuse de se conformer à la moindre de leurs attentes. L'idée est peut-être un cliché, mais en réalité c'est quelque chose d'extrêmement rare, au point d'Ivory. Et c'en est trop quand il gueule « CIRCULEZ » alors que les flics ne sont pas encore remontés dans leur voiture et que les badauds commencent seulement à se disperser, elle explose de rire. Elle rit trop pour vraiment réagir lorsqu'il vient lui ouvrir la portière comme si elle était belle et bien une princesse. Elle est souvent du genre à se fâcher quand un garçon ose faire preuve de prétendue galanterie à son égard, mais c'est différent avec Ivory de toute manière. Pas parce qu'elle l'aime, pas parce qu'il lui plaît et que ça la flatte, simplement parce que ça n'a pas les mêmes implications lorsque ça vient de lui. Elle se vautre sur le siège passager en prenant garde à ne pas cogner ses roues dans la pauvre Marquise qui a suffisamment souffert pour la journée. Elle émet un son quelque part entre un rire et un grognement quand Ivory lui dit que Minnie a dit qu'elle était jolie. « Et tu lui as dit quoi ? Que t'étais pas d'accord ? Oh ouais, le goûter. Minnie est cool. » Minnie est cool parce qu'elle fait des crêpes et toutes sortes de bonnes choses sucrées, et parfois il n'en faut pas plus. « Et non je peux pas conduire avec mes rollers, t'es ouf ? Faudrait au moins être toi pour essayer de faire un truc pareil Ivory. » Elle roule des yeux en secouant la tête avec exaspération et la frange fraîchement coupée par Minerva ne lui tombe même pas dans les yeux. « Ben, y a ma machine à laver qui a décidé de me lâcher l'autre jour. Et comme je m'en suis pas occupée, mon linge commence à moisir et il va falloir que je fasse vite une tentative de sauvetage avant que ce soit trop tard. » Elle pense à tout ce qu'elle aurait pu faire pour éviter d'en arriver là et se sent un peu honteuse quand même. « J'suis un cas désespéré Ivory. Mais tu me diras si c'est réparable déjà et puis on verra. » Elle se penche en avant pour desserrer les lacets de ses rollers et se cogne dans la boîte à gants. Ivory qui s'arrête à un stop ou un feu, c'est violent. « Aïe. Si j'ai une bosse tu me fais une réduc', » elle dit en se redressant. Lui aussi est un cas désespéré, pour ce qui est de la conduite, et ce n'est pas faute de pratique.
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MessageSujet: Re: My sunshine (Mivory)   My sunshine (Mivory) EmptyMar 23 Mai - 1:13

« Bah, à ton avis ?? » C’est ce qu’il répond, Ivory, quand Mia lui demande si elle est sa sœur ou sa femme dans ce scénario, et faut croire que dans sa tête c’est l’évidence même, parce qu’il ne prend pas le temps de vérifier que Mia a compris avant de se jeter sur son policier d’amour. Ivory a tendance à flirter avec n’importe qui, mais les flics, c’est un peu son espèce favorite sur la Terre, alors il aime bien marquer le coup dès qu’il en croise. C’est l’uniforme. Ça lui fait un effet dingue. Ou c’est le revolver à la ceinture qui hurle danger, et le danger, c’est mieux que des phéromones top qualité pour Ivory. Toujours est-il que ses séjours sur les bancs du commissariat ou en cellule de dégrisement laissent des traces indélébiles dans l’esprit des hommes de l’ordre – et sur le visage, aussi, parce qu’il avait tracé des moustaches à la Dali sur un pauvre agent imberbe qui s’était assoupi à son bureau, en faisant assez confiance au rouquin pour ne pas fermer sa cellule. Autant dire que ça n’arrive plus, depuis. Ses avances ne font pas mouche, cette fois, il a beau caresser furtivement le bras de l’officier, il semble seulement gêné par sa présence. Enfin, cette fois. Il ne se souvient pas d’avoir réussi à en pécho un, mais il était souvent un peu bourré, alors on sait jamais. Mais quand Mia lui dit qu’ils ont dû inventer cette histoire de quotas pour lui, il sourit sans comprendre, en se disant seulement que c’est cool qu’ils aient inventé un truc en son honneur. Il leur donnera une photo, la prochaine fois, pour qu’ils puissent l’encadrer et l’accrocher au-dessus du bureau d’accueil.

Ivory est juste heureux que Mia rie, quand elle rentre dans sa voiture, qu’elle ne le pince pas parce qu’il lui a ouvert la portière. Non pas qu’il l’aurait senti, mais bon. C’est la symbolique du geste, tout ça. En fait, peut-être qu’il aurait kiffé, juste pour le plaisir de lui faire des simagrées, à se rouler par terre de prétendue douleur. Mais Mia en sait trop sur lui pour encore se faire piéger. « J’lui ai dit qu’t’étais belle en premieeeeer. » Et il est un peu fier de lui, pour le coup, comme un gosse qui réclame son bon point à la maîtresse. Il range l’idée de conduire avec des rollers dans un coin de sa tête, parce que c’est rigolo, mais il essaye quand même de pas trop y penser, pour se concentrer sur la route. Ivory aurait adoré être cascadeur, le problème, c’est qu’il conduit aussi mal qu’une grand-mère borgne atteinte de Parkinson. Et pour être cascadeur, il ne faut pas seulement le goût du danger, il faut se donner les moyens de vivre, à côté. Ivory zigzague, Ivory pile, Ivory fait des dérapages au frein à main, parfois, et ça tourne jamais très bien. Surtout pour Marquise, au fond. Lui, il s’en sort souvent indemne. Parce qu’il est immortel, pense-t-il. Sauf que ça faisait longtemps, là, qu’il ne s’était pas payé un arbre ou une borne d’incendie avec Marquise, et il a déjà envie d’y être, au retapage de carrosserie. « TOUT EST RÉPARABLE. Même ta machine à laver. Sauf si tu l’as frappée avec une batte de baseball. Tu l’as pas frappée avec une batte de baseball, si ? » Et il tourne la tête vers lui, oubliant complètement la route, alors qu’elle se penche en avant pour une raison obscure. Ah, ses lacets. Ah, la route, il faut la regarder. Il a juste le temps d’enfoncer son pied sur la pédale de frein avant de griller le feu rouge. En vrai, il tente de ne pas trop risquer la vie de ses proches quand ils sont dans sa bagnole. En vrai aussi, il est toujours un peu distrait quand Mia est pas loin. Au bruit sourd et au aïe, il capte assez vite qu’elle a dû se cogner quelque chose. Il a beau ne pas ressentir la douleur, on lui a expliqué lorsqu’il était gamin que ce n’était pas franchement universel, comme aptitude. Après avoir franchi le carrefour, les sourcils froncés, il se parque sur le côté. « Montre-moi ça. » Il tend les mains pour attraper son visage, se penche vers elle et dépose un baiser à l’endroit approximatif de sa bosse. « BISOU MAGIQUE, la douleur est partie. » Il remet les mains sur le volent, les pieds bien sur les pédales, pour un redémarrage bien abrupte comme il sait le faire. « J’espère que ça marche, j’ai jamais su dire, perso. Et c'est gratuit pour toi, chaton. » Ivory ne fait pas payer ses amis. A moins qu’il ne lui réclame du fric, mais c’est autre chose. « Mais j’dis pas non si j’ai un cadeau en échange, par contre. » Les cadeaux, c’est trop bien, évidemment.
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MessageSujet: Re: My sunshine (Mivory)   My sunshine (Mivory) EmptyMar 23 Mai - 16:01

« J’lui ai dit qu’t’étais belle en premieeeeer. » Mia hausse les sourcils et se contente d'un « uh-huh » un brin dubitatif, même si en réalité elle sait que c'est vrai — pas qu'elle est belle, mais que Ivory a dit ça à Minerva. Ivory n'est pas avare de compliments, ce n'est pas nouveau, et Mia a l'impression qu'ils sont sincères. Le problème, c'est que sincères ou pas, ils perdent un peu de leur valeur lorsqu'il les distribue comme des bonbons. Non, elle s'arrête dans son flot de pensées. Sois un peu de bonne foi, Mia. Le problème, c'est qu'elle est jalouse qu'il en fasse à d'autres aussi, c'est qu'elle aimerait pouvoir lui en retourner avec la même spontanéité, mais elle n'est qu'une rabat-joie incapable d'accepter un compliment sans le tourner en dérision d'une façon ou d'une autre. Et quand elle daigne faire un commentaire positif, elle l'enrobe encore de sarcasme. « Toi aussi t'es plutôt pas mal pour un clochard qui vient de se prendre une vitrine, je trouve. » Et elle se fatigue elle-même. Le contraste est peut-être trop important lorsqu'elle est face à Ivory, et puis elle croit bien qu'elle est pire avec lui, de toute façon. Que Mia soit souvent sur la défensive n'est un secret pour personne, mais elle réagit avec un peu moins de véhémence lorsqu'on flatte son ego, en général. Là, elle est comme les petits garçons qui tirent les cheveux des filles à l'école maternelle pour leur faire comprendre qu'ils les aiment bien. Elle a passé l'âge pour ça, quand même. Un merci aurait suffit, même un silence aurait suffit. Alors elle décide de se reprendre et de tâcher d'être plus agréable. Elle n'aime pas qu'on lise en elle, mais elle n'a pas non plus envie de faire fuir Ivory.

Après s'être cognée, adossée au dossier du siège passager, elle sourit simplement, même pas un rictus. Elle fait des efforts. « Non, j'ai pas frappé ma machine à laver avec une batte de baseball, même si j'ai eu envie à un moment. Mais t'étais pas là pour me prêter la tienne malheureusement. » Mia fait partie de cette catégorie de population qui répare les objets en leur tapant dessus, ça fonctionne avec les télévisions et les vieilles consoles et les tours PC. « MAIS QU'EST-CE QUE— », elle crie quand Ivory se gare brutalement sur le bas-côté, alors qu'ils ne sont pas loin de chez elle en plus. Ce mec est vraiment un chauffard. Elle le fixe avec des yeux ronds quand il lui prend la tête entre les mains et l'embrasse sur le front, et elle reste interdite un moment après ça, plus éberluée qu'autre chose — dans d'autres circonstances, peut-être qu'elle aurait rougi, peut-être. « Sérieusement, c'était pour ça ? » elle fait d'une voix aiguë, et puis elle lève les yeux au ciel. « Mais ouais, ça a marché, j'ai plus mal. » En même temps, elle n'avait pas vraiment mal avant, mais c'est trop mignon de la part d'Ivory pour qu'elle le lui fasse remarquer. Et il repart comme il s'est arrêté. Mia n'est même pas certaine qu'il ait regardé si d'autres bagnoles arrivaient avant de se réengager, mais sans doute que si, hein, sans doute. « J'veux pas que ce soit gratuit Ivory. » Elle aime bien qu'il l'appelle chaton. « Enfin, si tu veux un cadeau, je te ferai un cadeau. Mais c'est plus compliqué que de te filer du fric, t'abuses un peu. Oh ! D'ailleurs. » Elle fouille dans les poches de sa veste jusqu'à en sortir un porte-clés qui représente une vieille bagnole noire — elle ne sait pas quoi —, avec une bimbo taguée sur la carrosserie. Ça crie tellement la virilité qu'elle avait flashé dessus et immédiatement pensé à Ivory quand elle l'avait trouvé dans une boutique pour métalleux. Elle l'agite rapidement en face de lui, de façon à ce qu'il ait encore la route de visu, quand même, parce qu'il lui fait peur quand il la quitte des yeux. « Je t'ai trouvé ça l'autre jour, avant de paumer mes clés justement. C'était l'ironie du sort. J'avais oublié, avec toute cette histoire. Prends-ça comme un acompte. » Deux minutes plus tard, ils arrivent au pied de son immeuble. Mia sort les clés toutes neuves de sa poche et la télécommande pour ouvrir la porte du garage. « Et je te prête une chambre quand tu veux, et pour Marquise aussi. » Elle est contente d'être arrivée. Elle n'aime quand même pas beaucoup monter en voiture avec Ivory au volant.
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