un putain de défi de merde, qui conclue la pire journée de toute ton existence. t’aurais pensé qu’il y en aurait eu d’autre, avant celle-là, mais finalement t’es certaine qu’aujourd’hui prend aisément la place du numéro un sur le podium des journées à oublier ou à maudire à jamais. tu sais pas pourquoi tu continues à te foutre dans des histoires pareilles. ni même comment tu t’y retrouves. pourtant, à chaque fois, c’est pareil - t’es certaine de gagner. et au final, tu gagnes jamais. ça te cause bien des soucis, des soucis que tu pourrais t’éviter, si t’avais pas la fierté d’un coq, si tu t’entêtais pas à fermer le clapet de tous ces abrutis qui pensent être meilleurs que toi. t’as parié une fois, avec ike, et tu t’es retrouvée à porter ce fichu uniforme de pompom girl rien que pour ses yeux. et tu l’as amèrement regretté. alors pour fêter ça t’as rien trouvé d’autre que de parier une seconde fois, avec tes frères cette fois. et t’aurais dû te douter du piège, t’aurais dû te douter qu’ils s’allieraient contre toi pour te faire porter une robe. t’as le hoquet surpris et le frisson d’horreur rien que de le dire. nora doit porter une robe et nora serait prête à descendre six pieds sous terre pour qu’on lui évite une telle humiliation. mais non, y a tes connards de frères dont le sourire victorieux ne s’effacera de ta petite tête qu’au moment où tu auras pris ta vengeance. et pour tenir ta parole, t’as emprunté des fringues à jill, parce qu’où est-ce que tu pourrais bien trouver ce qu’ils t’ont demandé de porter. une robe, mais c’est pas tout. une robe, et du maquillage. te barbouiller la gueule de mascara et de rouge à lèvres comme si tu t’apprêtais à aller faire le tapin. peut-être bien que c’est ce que tu pourrais faire, quand t’essayes de réajuster ta robe pour la millième fois en une heure, parce qu’elle est bien trop courte à ton goût. tu te demandes si jill fait le tapin avec ce genre de fringues, si les mecs s’emballent à la vision de son cul quand elle se baisse. et toi, tu te baisses souvent, au bar. tout le temps, parce qu’il faut bien. et comment tu fais, là, hein ? tu peux pas. tu peux pas, surtout que la torture ne s’arrête pas là. c’est qu’ils ont poussé le vice jusqu’au bout, ces abrutis de crétins, à rajouter leur petite touche personnelle, ou la cerise sur le gâteau que tu rêves d’écraser sur leurs sales petites gueules. comme si tout ça n’était déjà pas largement suffisant, tu dois aussi porter des talons. misère, t’as jamais fait ça toi. comme tu fais, pour marcher dans ces instruments de torture sans te casser la gueule au moindre tournant ? tu sais pas. t’apprends, sur le tas, à marcher comme un canard qui trainerait son boulet derrière lui. à servir les verres avec deux fois moins de rapidité - surtout s’il faut que tu traverses toute la salle. tu vas les tuer, c’est sûr. eux, et tous ceux qui posent un regard alléché sur ta silhouette vulnérable. comme lui, là, devant lequel tu passes une fois, deux fois, trois fois, déjà grincheuse de cette journée éprouvante, sans compter sur le fait que t’aimes pas du tout la façon dont il te regarde - comme si t’étais un poulet sur une broche et qu’il était le gros matou affamé. alors tu lui lances ton regard de feu, l’agressant plus rapidement que tu ne l’aurais fait d’ordinaire, pas vraiment d’humeur patiente ni conciliante. quoi, tu veux ma photo ? tous crocs sortis, prête à mordre. t’hésiterais pas à lui envoyer ton plateau à la gueule s’il te répond de travers.

il se prend pour qui, celui-là ? avec son petit air enchanté de petit connard bas de gamme. ses yeux luisants d’envie et d’une lueur dégueulasse que tu ne préfères pas distinguer. ils sont nombreux à poser les yeux sur toi, ici, et ça vient sûrement avec le job - l’inconvénient d’être l’une des seules femmes à bosser ici, l’une des seules autres à seulement oser fouler un pied dans ce bar d’infortune. et bien que t’adores voir leur mine se retrousser et les regards changer brutalement de trajectoire à la seconde où tu poses des yeux courroucés sur eux, ils savent tous très bien que tu sais faire ta loi, et qu’on te prie généralement pas pour la faire respecter. personne ose vraiment s’affronter à toi, nora, parce que ça n’a peut-être pas l’air sous cette silhouette frêle mais t’es certainement pas de celles qui se laissent faire. personne n’ose, non, sauf lui. et ça te dérange énormément. trop pour le laisser filer sans rien dire, pour être honnête. je m’habille comme je veux connard. sa réponse te fait pas du tout rire. son petit clin d’oeil, là, t’aurais bien envie de lui planter sa fourchette dans les yeux pour ne plus qu’il en fasse, jamais. et son sourire abruti, là, qu’il t’offre comme si tout lui était dû, t’as qu’une envie c’est de le lui faire ravaler. mais non, tu te contentes de lancer un regard noir, les mâchoires serrées de colère. et ici c’est chez moi alors si t’es pas capable de garder tes couilles dans ton pantalon tu te lèves et tu changes de bar. sourcil haussé, ton entendu, catégorique. sans équivoque. y a le regard dur qui le scrute un instant de trop, et le rictus moqueur, à l’idée de cette simple pensée. encore faudrait-il en avoir pour ça. y a ce chewing-gum que tu mâches de la façon la plus désinvolte possible, que tu meurs tout autant d’envie de lui cracher à la figure. encore un petit con qui pense pouvoir venir faire sa loi dans votre bar, pour sûr. pas aujourd’hui. et certainement pas avec toi non plus. alors t’attrapes sa bière à la volée pour l’emporter avec toi derrière le bar. tu la récupèreras quand on t’aura appris les bonnes manières. peut-être à la gueule, peut-être pas du tout. c’est tout ce qu’il mérite, ce connard.

et de un, pouffiasse tu roules des yeux à nouveau, plus qu’agacée. ce petit gars te tape salement sur les nerfs et tu sais pas trop à quoi il joue mais tu paries qu’il va pas continuer son cirque bien longtemps. t’en as déjà vu passer des centaines comme lui. des milliers. et ils finissent tous par faire la même chose : passer la porte de ce bar grâce à bull, ou bien à cette batte de baseball que tu gardes planquée derrière le bar. t’es pas vraiment celle qui fait fuir mais ça t’a jamais empêchée de lancer un coup de poing par-ci ou par-là. et qu’est-ce qui t’empêche de faire pareil avec ce morveux ? tu meurs d’envie de lui faire avaler ses insultes. parce qu’il s’est pointé le plus mauvais jour, celui où t’es réduite à un vulgaire morceau de viande, avec ta robe trop courte et tes échasses et rien que pour ça tu maudit d’autant plus tes frères de t’avoir poussée à faire une connerie pareille. au fond, t’es bien certaine que si ça n’avait pas été lui, ça aurait été quelqu’un d’autre. mais tu détestes être mise dans cette situation, ne pas avoir l’agilité nécessaire que t’aurais certainement eu dans un jean et des baskets pour lui casser la gueule. et s’il croit que c’est ce qui va t’arrêter, ce petit con se trompe lourdement. c’est censé m’intimider ? t’as le regard condescendant baissé vers lui et son sale cul posé sur ta banquette. et tu contiens ta colère de toutes tes forces, parce que t’as pas envie de jouer à son jeu. pas aujourd’hui, alors que t’es pas dans ton élément. tu te contentes de faire demi-tour avec sa bière jusqu’à ce qu’il t’empoigne le bras, et tu te retournes violemment, les yeux noirs de fureur et ton poing rencontre l’arrête de son nez sans même que tu ne t’en rendes compte. c’est qui que t’insultes de pute, au juste ? que tu craches, le dégoût et la rage au bord des lèvres. y a les regards intrigués et résignés qui se tournent vers vous, la scène qui se répète sans doute un peu trop souvent pour ces spectateurs habitués. tu sens à peine la douleur, l’adrénaline réveillant la fureur, mais tu vois déjà le sang couler de sa face d’abruti et ça te ferait presque sourire de dédain, si t’avais pas juste envie de finir le boulot jusqu’à le laisser crever sur les planches de ton bar. à la place, tu te contentes d’attraper son visage entre tes doigts en tâchant d’enfoncer tes ongles dans ses joues. la pute, elle est généralement au fond de la salle. mais si j’étais toi je m’exciterais pas encore comme un macaque en rut, j’suis bien certain que même elle voudrait pas d’une merde comme toi. et jill veut de tout le monde, pourtant. y a ce visage répugnant que tu rapproches un peu du tien, le souffle court de colère que tu laisses s’écraser dessus. et y a les billes noires qui scrutent ce filet de sang comme une victoire personnelle, jusqu’à relâcher la prise d’un air presque serein. excuse-toi. et là, peut-être, peut-être seulement que tu pourrais envisager de repartir avec sa dignité. dommage, tu te serais bien amusée à lui arracher les couilles pour les accrocher sur le mur des trophées derrière vous.

y a ce plaisir malsain que tu prends à regarder s’écouler le filet de sang, le nez tordu, imaginant déjà les traces violacées qu’aura laissé ton poing. comme un souvenir personnel tout droit sur le connard, pour qu’il se souvienne que c’est pas comme ça qu’on parle aux filles. aux filles, ou bien à toi, t’imagines qu’il saura faire la différence. ou pas, il t’a pas l’air d’un gars très intelligent, ou bien il t’aurait déjà foutu la paix, au lieu de sans cesse chercher à te provoquer. alors tu jubiles presque d’avoir visé juste et de ne pas avoir manqué ta cible, l’excitation étrange de ce besoin de violence grouillant au fond de ton estomac. souffle extatique, mêlé au dégoût de dévisager sa gueule de con, de scruter son air ahuri et suintant de vengeance. l’espace d’un instant tu te dis que t’as peut-être été trop loin, que t’es tombée sur l’un de ces psychopathes qui ne savent pas lâcher prise. et que lui non plus te lâchera pas avant de te l’avoir fait payer. t’aimerais que bull soit là pour une fois, pour te débarrasser de ce connard, pas que t’aies besoin de lui pour te défendre. mais t’es bien contente de l’avoir à tes côtés quand tu décides de dégainer la batte de baseball. peut-être que tu pourrais t’en servir là aussi, mais t’es pas certaine de pouvoir l’attraper. tu te contentes de rester à sa hauteur, avec cette robe trop courte et ces talons qui t’empêchent de marcher terriblement. tu penses à la torture que s’infligent ces femmes quand tu sens la douleur lancinante lacérer tes pieds et tu te dis que putain, la féminité c’est vraiment pas pour toi. t’attends une réponse de la brindille qui s’avère pourtant plus résistante que tu ne l’aurais imaginée. et t’empêches pas le sourire presque machiavélique au compliment qu’il te fait. grande gueule, c’est toi oui. mais ça compte pas comme des excuses, et celles là tu les attends de pied ferme, pas prête à en démordre. lui non plus. t’aurais aimé que ça soit plus simple. qu’il dégage et te foute la paix une bonne fois pour toutes. personne se décide à s’interposer. tous des connards. c’est lui contre toi, et que le meilleur gagne. putain ! tu l’avais pas vu venir celui-là. sa grosse tête de macaque frappe à pleine vitesse la tienne et putain, ça fait mal. atrocement mal. t’es sonnée, ça résonne de tous les côtés. tu crois que t’as perdu deux ou trois neurones précieux à cause de cet abruti de première. lâche-moi connard, lâche moi ! lâche moi je te dis !!!! tu t’époumonnes et tu te débats comme une folle furieuse alors qu’il en profite pour te traîner à l’extérieur l’enfoiré, te laissant pas le temps ni l’occasion de te défendre comme il le faudrait. sur l’instant tu maudis encore plus ces chaussures de prostituée bas étages et t’imagines tout ce que tu pourrais faire avec ces talons si tu les tenais dans tes mains. mais si tu peux pas les attraper, t’as pas pour autant terminé de te débattre. tu te laisseras pas vaincre par ce petit con qui se pense au-dessus de toi. alors toi aussi, tu dois employer les grands moyens. les techniques que seules les tapettes utilisent, parce qu’elles ne savent pas se battre. t’aimes pas l’idée mais t’es bien obligée. dans ton élan y a ton talon qui remonte et qui rencontre son entre-jambe d’un coup sec, peut-être de quoi le calmer suffisamment pour terminer de lui régler son compte, tandis que les sirènes se font entendre au coin de la rue dans un moment de panique.

il dit plus rien, le petit con. ton pied entre ses jambes et il n’y a qu’à regarder le spectacle. l’abruti qui s’écroule dans un cri plaintif et t’es presque capable de voir des larmes emplir ses yeux fous. qui c’est, la pute, maintenant ? pas toi. lui, à la limite. tu replaces ta robe de putasse, t’es bien chanceuse d’être toujours sur tes échasses. mais tu t’es salement tordu la cheville dans la précipitation de l’instant et ça te fait affreusement mal. tu jures de frapper nash et les débiles à ton retour, toute cette histoire est uniquement leur faute. tu les détestes putain, pas vraiment pour t’avoir mis dans cette situation mais plus pour te faire passer pour la pute de service. y en a déjà largement assez comme ça pour que tu t’y mettes aussi, après tout. un coup d’oeil vers ce putain de connard, et t’empêches pas un rictus vainqueur déformant tes lèvres. t’es fière, ouais. fière de n’avoir besoin de personne. fière de prouver que la lionne, c’est toi. tellement fière que t’entends à peine débarquer les sirènes. c’est courant dans ce quartier pourri, mais cette fois, t’imaginais pas qu’ils s’arrêteraient pour toi. y a un vent de panique qui te secoue, alors que t’essayes de garder ton calme. ta respiration qui se fait plus difficile et putain, t’aimerais ne pas être si compressée dans cette robe de putain. tu la replaces encore, mal à l’aise. tu vas étouffer, tu l’sens bien, et pourtant tu dis rien quand les flics t’accostent, pour te demander si tu n’as rien. tu l’aurais bien fait embarquer mais ce salaud répond avant toi, hurle à qui veut l’entendre que tu fais le tapin. tu portes des gros yeux écarquillés vers lui, partagée entre colère et surprise. il a osé. il a osé, demande à te faire embarquer. putain. tu pourrais le tuer sur place. faire le dernier pas vers lui et l’étrangler jusqu’à le voir gire sur le trottoir. ta gueule putain, tu racontes n’importe quoi !! que tu hurles sans lui laisser un instant de répit. je fais pas le tapin, j’suis... serveuse, dans ce bar oui. mais tu peux pas vraiment parler du smoking dog, il manquerait plus qu’ils décident d’y faire un petit tour, pour être sûr que tout se passe bien. y a la cargaison de nash qui n’attend qu’eux, derrière, et tu paniques un peu plus à l’idée qu’ils découvrent toute la mascarade que vous couvrez depuis des mois. c’est lui, il a voulu me payer ! c’est ce qui se passe quand on trouve personne à baiser. que tu lâches, furieuse, replaçant avec colère ta robe une dernière fois. tu sers les poings, pleins de colère, incapable de les laisser se défouler. et quand t’entends ses derniers mots, t’es soudainement plus incapable. voilà qu’il veut t’arrêter, en plus. tu fonces droit sur lui pour lui régler son compte, très vite arrêtée dans ton élan par les deux flics qui vous retiennent de vous arracher les yeux. très bien, vous allez régler ça au poste, tous les deux. et c’est aussi simple que ça. on te maintient comme une bête de foire, pour pas que tu finisses de lui arracher les couilles avec tes dents. et tu continues de protester et de te débattre. de marmonner des putain et des connards sans trop savoir ce qu'il va t'arriver. on te baisse la tête avant d’entrer dans la voiture et ça demande une force insurmontable de ne pas jeter un regard noir vers lui alors qu’il est assez de l’autre côté. une nuit, en prison, sans passer par la case départ, sans toucher vingt mille. bravo nora. une vraie championne.

tu rumines. tu fulmines. là, installée de force sur cette chaise grinçante, t’as les yeux braqués sur le connard en face de toi avec la seule envie, lui arracher la tête avec tes dents. foncer sur lui et l’écraser de tout ton poids jusqu’à ce qu’il étouffe. t’imagines milles et une façons de mettre fin à sa misérable vie, les flammes dansant jusque dans tes yeux. tu lui ferais sans doute une faveur, remarque. ce serait bien trop doux pour tout ce qu’il t’a fait. alors non, tu ne lui accorderas pas ce plaisir. t’imagines d’autres façons de le faire souffrir avant qu’il ne te supplie de le laisser tranquille. et les idées fusent. il te le paiera, c’est certain. personne fout nora caldwell en prison et s’en sort indemne. tu le retrouveras et tu le tueras. ça fait travailler ton imagination plus que tu ne l’aurais pensé. et tant mieux, ça te retient de lui sauter dessus de l’autre côté du couloir et d’aggraver ton cas. mais lui, par contre, ne compte pas en rester là. il veut pas te lâcher, ce sale petit con, et tu peux pas t’empêcher de rouler des yeux quand il vaguement de te provoquer. qu’est-ce qu’il a, il en a pas eu assez ? tu pourrais sans aucun doute lui offrir le second round le plus intéressant de sa vie si t’avais pas envie de te sortir de là le plus vite possible. quarante-huit heures, c’est déjà bien assez. à moins que tu puisses appeler quelqu’un. mais t’as beau te passer la petite liste de gens qui te sont - t’étaient - proches, nora, tu crois pas que y ait quelqu’un sur ces lignes imaginaires qui accepterait de te sortir de là. voilà ce que c’est à se foutre tout le monde à dos. j’espère aussi, c’est tout à fait mon style. t’espères que ça va lui faire fermer sa gueule pendant deux petites secondes, tu paries que c’est encore l’un de ces gars qui bande à la moindre pensées d’une fille et d’une fille ensemble. toi par contre, j’ferai gaffe à ton petit cul de tarlouze si j’étais toi. à c’qu’on dit, on les voit pas souvent arriver de derrière mais on y prend rapidement goût. remarque railleuse, yeux furieux. t’empêches pas un rire moqueur, t’imagines bien que c’est aussi un de ces mecs pas assez confiants dans sa virilité pour savoir prendre ces choses à la légère. une remarque du flic qui vous ordonne de vous taire, et un coup d’oeil lancé dans sa direction, plus blasé que jamais. ça va durer combien de temps, avant qu’il se grouille de finir sa paperasse ? une minute de plus et tu lui arraches la tête, c’est décidé. une minute, ou bien peut-être un peu moins. y a le connard qui remue encore, en mal d’attention. cette fois, il touche juste. trop juste. ça résonne en toi. et puis tout d’un coup, plus rien. la ferme. LA FERME JE TE DIS !! tu te lèves avec hâte, la chaise grince encore. et tu fonces sur lui, les mains menottées derrière le dos, ça t’empêche pas de boîter jusqu’à lui à vitesse phénoménale pour lui régler son compte. tu parles de pas de ça, tu fermes ta sale gueule ou je te tue, t’entends ?? tu sais pas trop à quoi tu tapes, à quoi tu t’attaques. t’as le temps de foutre un autre coup de boule et de mordre dans quelque chose avant qu’on ne t’attrape à nouveau. t’espères que ça fait mal, presque autant que le souvenir inexistant de ta mère. elle pourrait tout à fait être une pute si elle était pas morte à tes yeux.