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red night ▲Cily
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Sujet: red night ▲Cily
Dim 25 Juin - 16:31
Break the rules. Find your freedom. Live your life
lily moon & coco taijah
Coco avait l'ennuie facile. Elle n'y pouvait rien, c'était la belle, son défi, le caprice de ses envie. Y avait-il seulement pire qu'une vie passer à s'enraciner dans un quotidien soigneusement chronométré? Y avait-il seulement pire que d'être semblable à tout autres. Parce que l'autre, c'est celui qui blottit la bouteille de whisky contre sa joue. Pour oublier les existences fauchés par les balle, celui qui demain, enfilera son costume trop grand et ses chaussures cirés, cravate gris perle resserrer autour du cou, cheveux tirés et gominés. Celui qui retournera manger au même café populaire et embrasser les stéréotypes comme on fait l'amour à une vieille amie. Celui qui se contente des gémissement ténu et mécanique. Un cocon creux et stérile d'une irritable monotonie. Et Coco, elle valait mieux que ça. Mieux qu'une vie résumé à bouffer, bosser, baiser. Coco, elle était solaire. Coco, elle était le charme insolent, elle était la femme fière de sa mauvaise réputation comme une couronne de fleurs perlés qu'elle aurait volé dans un cimetière. Aussi racée et inconsciente qu'un requin qui fend l'eau. Coco, mieux valait pas trop s'en approcher. Elle risquerait de vous amoché, avec ses lèvres de vins, avec ses mots câlins, avec ses sourires d'enfant, avec son corps d'amante. Quelle macabre fascination pouvait exercé cette femme hautement toxique. Elle qui, plus que tout autre chose, ne pourrait jamais rien apporter de bon. Vers quels abîmes intérieur son regard indéchiffrables ouvrait-il. Elle qui toujours vous tendait les bras. Elle qui toujours vous attirait sur ses pas. Que se passe-t-il dans la tête de ces enfants laissés trop seuls, qu'on n'avait pas prit la peine de regarder ni d'écouter. A quelle déréliction, quel désordre intime l'attrait de la mort accroché à sa bouche charnue puise-t-il. Elle qui inévitablement vous attirait vers le bas. A rendre charmante chacune de ses aliénations, chacune de ses perditions. Coco elle était délicieuse. Une friandise à laisser fondre sur la brûlure de sa langue. Peut être qu'ainsi elle s'infiltrerait. Peut-être qu'ainsi, jamais elle ne partirait.
Pourtant Coco, c'était aussi l'attrait des bonheurs simples, de toutes ces petites insignifiances du quotidien. C'était cette cinéphile qui appréciait le charme des films que personne ne voulait jamais voir. Une passion pour l'absurde, ce goût du ridicule. C'était le plaisir de rechercher ces salles de petits quartiers, celles qui ne pouvaient prétendre accueillir les films à grands budget et se contentaient des courts métrages indépendants. Coco, elle s'amusait de leurs noms éclatés, tantôt excessivement alambiqués, tantôt d'une rafraichissante simplicité. Et ce soir là, elle avait décidé de passer sa nuit en solitaire, affalé sur une banquette d'un cinéma minable à regarder un énième nanar. Mais Coco, lui aurait-on prétendit ce qui allait survenir qu'elle n'aurait rien fait de plus qu'éclater de rire. Comment pourrait-on croire l'inconcevable? Comment réagir à l'indécent grotesque, l'ironie la plus fourbe qu'on ne puisse imaginer celle qui, qui que vous soyez, ne pouvait vous laisser que bêtement stupéfié. Et surprise, elle le fut. Elle le fut lorsque les premières scènes de nues se mirent à défiler sur l'écran illuminé dans une obscurité excessivement opacifié. Elle le fut encore plus lorsque les gémissements de la bonde sonores furent accompagnés d'une infinité d'autres grognements étouffés qu'elle n'eut aucun mal à identifier.
Sexe
. Le mot s'imposa à elle sans qu'elle ne cherche à se réfugier derrière cette fausse pudeur qu'elle n'avait jamais eut la prétention d'avoir. Et c'est dans un élan agacé qu'elle roula des yeux en cherchant distraitement la sortie de la salle. Sortie qu'elle ne pouvait atteindre sans bousculer au passage une vingtaine de frustré qui ne se privaient pas de profiter du spectacle diffusé. Coco, elle eut un profond soupir qui la fit se renfoncer dans son siège, la paume de sa main appuyé contre sa joue. Que pouvait-on face à l'absurde si ce n'est en jouir avec le plus digne des fatalisme? Tant qu'à être coincé ici pendant une heure et demi, mieux valait prendre la chose avec philosophie. Les sièges, en dépit de leurs utilisateurs habituels, étaient incroyablement confortable.
Oh joie.
xoxo coco
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