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 sympathy for the devil ∆ mad

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MessageSujet: sympathy for the devil ∆ mad   sympathy for the devil ∆ mad EmptyMar 4 Avr - 23:08

sympathy for the devil



Amé dans l’abîme. La pluie l’abîme. Partout. De l'intérieur. Pourtant c'est que de l'eau. Mais c'est comme de l'acide sur sa gueule de poupée. Et ça la bouffe ouais. Ça ronge chaque pore de sa peau. Et puis il restera plus rien bientôt. Amé en lambeaux. Mais elle l'est déjà, en morceaux. Parce que c'est comme ça. Parce que beau-papa reviendra. Après le travail il l'attrapera. C'est sûr. Il était pas d'humeur aujourd'hui. Il lui chantera une sérénade beau-papa. Sale pute. Il dansera un slow avec elle. Lui éclatera l'épiderme. Parce que c'est comme ça. Beau-papa il lui en faut peu pour qu'il s'enflamme. Et Amé elle a pas de prince charmant pour la sauver. C'est pas une putain de belle au bois dormant. Elle est bien éveillée Amé. C'est pas une princesse. Elle pue la désolation, elle suinte la détresse. Et même si on lui écrivait son propre conte de fée, elle brûlerait le papier. Comme si c'était pas possible pour elle. Comme si son histoire elle pouvait pas être belle. Améthyste trop réaliste. Loin des connes idéalistes. Et le pire c'est qu'Amé elle déprime pas. Elle en a fini avec ça. Elle pleure même pas. Elle pleure jamais. Sait pas aimer.

Améthyste elle est pas triste. Elle est vide. Elle déambule la funambule. Sur son petit fil de vie misérable. Blondie lève les yeux vers le ciel nuageux. Fallait bien que ça arrive. Quand il fait trop chaud, quand il fait trop beau, l'orage finit toujours par se pointer. C'est un cycle qu'on peut pas changer. Et les gouttes n'en finissent plus de l'assommer. Mais elle le veut bien Amé. Elle aime la pluie. Alors elle se penche un peu plus sur le rebord de la fenêtre pour admirer le ciel qui pleure à sa place. Mais c'est trop tard, Amé elle est trop aride. Y a plus rien à sauver. Améthyste toute fanée. Pourtant elle sourit. Elle a l'air entamé. Elle a l'air défoncé. Et c'est pas faux au fond. Elle approche le joint de ses lèvres et aspire un peu de folie. Encore. Comme si elle en avait besoin. Comme si elle était pas déjà assez flinguée. Elle louche et regarde la fumée s'envoler et se mêler au déluge. S'emmêler. Amé se sent ailleurs. Amé se sent meilleure. Comme si le monde était à ses pieds. Amé sourit. Une pouffiasse aux airs de petite fille. Tu parles. Amé trop catin pour respirer l'innocence. Amé trop putain pour qu'elle ait du sens. Tu peux pas la piger blondie. Elle est dans un autre monde. Tu danseras jamais dans la même ronde. Elle va jamais dans la même direction que les autres. Elle va à contresens la poupée blonde. Et peu importe les conséquences. Les dernières volutes de fumée s'évaporent. Et le mégot chute du premier étage pour s'écraser sur les dalles plus bas. Ça pourrait être Amé ouais. Une brindille cassée. La face gravée sur les pavés. Ça pourrait être Amé. Mais elle se contente de refermer. Ses cheveux trempés gouttent sur le sol mais elle s'en fout. Elle retourne dans sa chambre et monte le son. Nirvana à fond.

Amé enfile son blouson en cuir et éteint la musique. Les oreilles qui bourdonnent. Elle dévale les escaliers et sort sous la pluie qui commence déjà à se calmer. Il pleut jamais longtemps à Savannah. Le soleil revient toujours il paraît. Pas pour Amé. Elle renifle l'humidité et vagabonde dans les rues désertes. C'est qu'ici les gens sont en sucre, faut surtout pas fondre sous les torrents d'eau. Elle sourit comme une conne. Elle marche sans destination précise. Et les nuages se retirent tranquillement. Ses cheveux mouillés collés à la gueule, Amé s'allume une clope alors que la vie reprend. La lumière revient. Le cycle sans fin. Sans s'en rendre compte, blondie se retrouve sur la plage. Elle s'en fout ouais que le sable soit trempé et que ses baskets soient dégueulassées. Elle avait envie de voir les vagues. Ça l'apaise Amé. Elle jette sa clope dans le sable et sort son portable. Elle sait pas pourquoi, elle sait pas comment, mais c'est son nom qui apparaît dans la boîte à messages. Ses doigts pianotent sur le tactile. Tu viens me parler d'amour sur la plage ? Send. Amé éclate de rire. Elle sait pas s'il va venir. Elle sait pas pourquoi il se ferait chier à la regarder se foutre de sa gueule quand il lui parle de ça. D'amour. Mais elle effleure le bouton d'envoi. Viens Mad. Viens me servir encore une fois toutes ces merdes auxquelles je crois pas.

Elle aime l'emmerder Mad avec ses histoires de princesse. Il lui raconte que c'est beau tu sais. Les sentiments, les palpitations, le sang qui brûle dans les veines. Ces émotions si chères au commun des mortels. L'amour. On en fait des films, des chansons, des poèmes. Comme si y avait que ça de vrai dans la vie. Comme si c'était ça le fil rouge de toute existence. Déferlante effervescence. Aux yeux d'Amé l’évanescence. Un truc qui vient puis qui repart, comme les vagues qui s'agitent sous ses yeux. Hein dis-moi Mad, c'est ça l'amour ? Des vagues ? Des vagues de tout, des vagues de rien. L'écume des fous, des béotiens. Parce qu'il faut être con pour aimer. Il faut être con pour se damner. Et puis se condamner. À un être, un seul. S'amouracher jusqu'à la moelle. La boîte crânienne en désordre. Ça fait mal non l'amour ?



Dernière édition par Améthyste Lloyd le Sam 27 Mai - 20:10, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: sympathy for the devil ∆ mad   sympathy for the devil ∆ mad EmptyJeu 20 Avr - 19:09

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Mad & Améthyste



c'est un peu la dureté d'un quotidien sans attache. le matin qui se lève et file vers le soir, et le soir qui recommence, tel un démon qui attend son heure. tapi dans l'ombre à attendre l'instant de reprendre le même chemin. inlassable course poursuite des heures qui ne sont pas prête pour la rédemption. les nuits deviennent des semaines, les semaines se font assassines. il a l'air de s'ennuyer, mais pourtant Mad arrive toujours à être occupé. s'occuper pour tromper l'ennui, s'occuper pour vaincre la vie. ironie. pour cet enfant roi qui se fascine de l'oubli, personne ne semble le faire avec lui. quand on se fiche des attaches, on en vient à s'ancrer à tous. le rien devient commun, le rien devient néant. Mad a toujours de quoi faire, de quoi trainer sa carcasse de mec mal luné. la nuit il ne dort pas, et le jour il ne veut pas. alors il saute d'un endroit à l'autre. alors il passe entre les gouttes de pluies, entre les minutes d'ennui. toujours le même, fidèle à lui. il oubliera dès le soir cette fille sans aucun goût, cette fille sans distinction qu'il vient d'abandonner à ses draps et son lit. elle était belle, elle était sienne. mais déjà dehors, les gouttes d'eau viennent lavé son parfum et il ne le retiendra pas. assassin. encore quelques secondes à respirer ce Dior trop commun qui s'est incrusté sur son tee-shirt blanc abimé. encore quelques instants avant que la pluie se glisse sous son cuir et vienne laver cet ancrage pour lequel il n'a pas signé. Mad a oublié de lui demandé son prénom, il pense à ça en enjambant une flaque d'eau sur le trottoir. elle était belle. et trop saine pour lui. alors l'eau fait son travail et quand il retrouve son appartement solitaire, Mad n'a plus la tête à elle, il a la tête à rien. il a la tête à sa clope qui brûle entre ses lèvres, les pensées qui s'accroche à la bouteille de bière qu'il boit en traversant le salon. et dans la douche, il n'y aura qu'un arrière goût de sexe oublié auquel il ne songera même pas. elle était douée, mais il n'y repensera pas.

c'est le temps qui passe qui a raison de ses démons. il se calme parfois Mad, l'esprit apaisé d'avoir trop songé. il oublie le passé, il oublie d'être hanté... dans sa folie il se dit que penser à elle au présent n'est pas penser à l'autre du passé. c'est tordu mais il se tait. elle est partit depuis des jours entier, elle a fuit ses draps trop froissé, Savage l'a beaucoup trop ravagé alors Mad a encore sombré. c'était sans doute pour ça que cette nuit il n'y a pas touché à cette fille oubliée, il y avait trop de Savage dans son esprit, trop de Manon au fond d'ses tripes. pathétique. et comme toujours l'ironie de la situation amène son téléphone à vibrer, à venir ramener son esprit dans une plus tangible réalité. et évidement ce sont des mots qui font écho à ses folies éveillées. il n'est pas du genre à parler, pas du genre à l'exprimer et pourtant avec elle, il a ce besoin de l'expliquer. l'amour Mad sait trop bien en parler, les mots semblent si facile à filer entre ses lèvres. et face à elle c'est risible, face à elle c'est nuisible. elle. et lui. Mad et la jolie. elle n'y croit pas, elle rit fort et puis elle s'en va. alors c'est comme un panneau immense avec ces lettres en rouge qui hurlent de la convaincre, de l'amadouer, de la forcer. forcer à ouvrir les yeux, à comprendre l'amour et ses horreurs. Tu viens me parler d'amour sur la plage ? et l'ennui reprend la fuite loin de lui.

il ne lui faut que peu de temps pour finir par salir ses baskets sur le sable humide. trop de pluie est tombée, mad l'aurait presque oublié. il avance, le vent glissant dans sa veste en denim qui semble avoir été taillé pour un mec bien plus baraqué. et il avance, et le vent qui fouette ses cheveux semble lui dire de faire demi tour. se sauver, la sauver ? personne saura ce qu'aurait été une autre réalité, parce que Mad finit par la voir, la trouver. elle a l'air si douce, sortit d'un livre de fée mademoiselle semble irréelle. elle se détache, et pourtant se glisse et se fond dans cette scène aux airs de romance. belle et gracieuse, mademoiselle détruit à cout de pied les ressembles aux amoureuses. tristes réalité, les clichés ont été inversé. c'est la pluie et le ciel gris qui te donnent des pensées de romances ? Mad il est doux et détaché, Mad ne semble jamais se soucier. il parle d'amour comme on parle d'un cendrier, clope au bec il demande l'objet, les yeux dans le lointain il vous parle des Capulets. c'est toujours pareil, jamais préoccupé, il parle sans même s'intéresser. et pourtant l'incandescence de son regard reste la même fix sur elle, il pourrait déverser l'univers de l'amour à travers un regard et sans même un sourire. pour quelqu'un qui n'y croit pas, t'aimes beaucoup en entendre parler.. pas de bonjour, il n'estpas de ceux qui se fondent dans la masse.


[ hs : c'est de loin la réponse dont je suis la moins fière, je me rattraperais plus tard, je te le promet.]
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MessageSujet: Re: sympathy for the devil ∆ mad   sympathy for the devil ∆ mad EmptyJeu 27 Avr - 23:14

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A M O U R. Comment elle pourrait savoir Amé ce que c'est ? Elle n'a qu'là haine qui lui colle aux viscères. Le palpitant en colère. Même si elle se donne des airs. Même si elle fait croire que ça l'indiffère. Amé le seul amour qu'on lui donne c'est des coups de reins volés. Innocence envolée. Illusions éclatées contre le mur où il l'enverra valser, encore et encore. Elle connaît même pas l'amour d'une mère blondie. La sienne détourne les yeux quand elle subit. Faiblesse à son paroxysme. Pour elle amour est narcissisme. C'est s'aimer soi-même dans le regard de l'autre. Se conforter dans ses belles paroles. Se sentir grand ouais. Un élan d'égocentrisme exacerbé. C'est ça l'amour pour Amé. Et cette connerie peut avoir tous les aspects, tous les visages. Deux mains qui s'accrochent. Deux bouches qui s'approchent. Deux imbéciles qui s'amochent. Elle sait Amé que c'est censé être beau. Que c'est comme ces vieux qui se sont connus mômes et qui ont passé toute leur vie ensemble. Comme dans un conte de fée. Un vrai. Et dans la bouche de Mad ça a l'air joli. Elle s'prend au jeu parfois blondie. Elle le laisse lui murmurer comme c'est grisant. Les sentiments, les frissons, les émotions. Le manque de l'autre. Le manque de soi. Le cœur qui bat après. L'ébat. La douceur de l'amour dans les draps. Parce que quand on aime on baise pas. C'est pas comme ça. Amé elle connaît pas. Les mots doux et les caresses, l'euphorie et l'ivresse. Poupée qu'on maltraite, qu'on tire dans tous les sens puis qu'on délaisse. Putain. Elle sait vraiment pas Amé. Ce que c'est. Tomber d'amour. Mourir d'amour.

Mais Mad lui il sait. Il en crève. Elle le voit dans ses yeux Amé quand il déblatère. Mad il est comme Baudelaire. Il a sa fleur du mal qui pèse sur ses racines. Les calcine. Il en crève, mais son palpitant veut battre. Et sa bouche veut vomir ces jolis mots qu'il s'entête à lui servir. Amé ça l'occupe. Ça l'intrigue. Ironie. Avec sa gueule de princesse et ses lèvres en cœur, c'est elle qui devrait raconter de belles histoires. Mais elle a dû bouffer la pomme acide de Blanche Neige blondie. Elle a le palpitant en inertie. Elle range son portable et elle retourne à sa contemplation. Apaisée. Le chant des vagues la berce. Et elle se dit que Mad viendra pas. Pourquoi il viendrait d'abord ? Voir Amé qui lui rit à la gueule quand il essaie de la convaincre. Voir Amé qui détruit tout sur son passage d'un sourire cynique. Voir Amé et son air désolé. Désolée que tu sois assez con pour y croire. Un soupire. Blondie veut se rallumer une clope mais elle entend le sable crisser sous la démarche nonchalante. c'est la pluie et le ciel gris qui te donnent des pensées de romances ? Elle sourit en se détournant des écumes qui viennent écraser les grains de sable. Pour quelqu'un qui n'y croit pas, t'aimes beaucoup en entendre parler... Elle sort son paquet de clope, glisse la mort entre ses lèvres et en tend une à Mad. Il leur reste que ça après tout. S'encrasser les poumons. S'étouffer à la nicotine.

C'est que j'm'ennuie tu sais. Alors j'me suis dit que ce serait cool que tu viennes me jouer du violon sur la plage. Paroles étouffées par la clope qu'elle a dans le bec. Elle le dira pas Amé qu'elle veut l'entendre cette putain de mélodie. Que c'est mieux que Bach, mieux que Debussy. Que ça l'assomme quand il joue les premières notes. Que sa voix s'incruste dans ses tympans trop habitués aux insultes. Elle le regarde de haut en bas. Mad il a une dégaine de bad boy. Le genre qu'on voit dans les films. Le genre qui peut se taper n'importe quelle minette. Silhouette élancée, il détonne dans l'atmosphère grise. Amé sort son briquet, le bout de la cigarette s'enflamme. Consume-moi. Elle se brûle le bout des doigts un peu. Elle tend le feu vers Mad. Consumons-nous. Et toi, c'est ton petit côté masochiste qui t'amène ici ? Ça l'amuse blondie de le mettre devant le fait accompli. Devant leur indicible connerie.



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MessageSujet: Re: sympathy for the devil ∆ mad   sympathy for the devil ∆ mad EmptyMer 17 Mai - 17:37

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Mad & Améthyste



elle l'attendait plus ça se lit dans son regard. absence de surprise étouffée, elle avait quand même arrêté d'y penser. peut-être parce qu'elle n'est pas conne Améthyste. peut-être parce que comme les autres, elle sait que Mad est bancale, Mad n'est pas fiable. alors entre deux absences d'émotions pourquoi viendrait-il se perdre dans l'abominable ? le masochisme des nouveaux nés qui reviennent et encore sombrer. Mad n'est pas de ceux là innocent, et pourtant fois après fois il surprend, il en reprend. et il y avait aucune possibilité à le certifier. qu'il viendrait. le brun aurait pu trouver mille autres choses à faire, s'occuper, s'embraser, se noyer. tout plutôt que de venir jusqu'ici dans un vent à peine réchauffé juste qu'à cette femme qui semble que trop s'en différencier. de lui. de ses dires, de ses paroles. parce que l'intérieur est différent, l'intérieur, il ment. mais que personne ne sait vraiment. alors Mad devient doux, Mad devient aimant, Mad vient à s passionner de sentiments qui ne sont qu'étranger à ses pensées. faux, il sait qu'il se ment. il sait très bien qu'il y a quelques part dans un passé tourmenté, une fille qui un jour à respirer et animé ces pseudo contes de fées. c'était ailleurs, c'était pas hier, c'était jadis, dans un temps trop reculé. c'était un amour d'aujourd'hui, entre égo et folie. entre passion et envie. alors Mad il lui parle d'amour à Améthyste. mais pas comme il s'en souvient. parce que le brun est un fourbe, parce que le brun le sait bien, qu'il connait bien les textes et dictons, parce que les films et livres se livrent à foison.

et il y croit. c'est naturel, c'est pas inventé, c'est pas un film qu'on semble monter. c'est un rôle qu'on ne peut plus enlever, le costume qui a fondu dans votre peau le temps d'un arrêt. le temps d'un instant avec le à ses côtés. Mad devient le badboy aux belles pensées, le badboy à la folie contrôlée. navrant. ravagé. et pourtant personne ne pourrait le deviner.
elle l'envoute, encore et encore, sans fin, inlassablement c'est l'acide froid qui fait naître des paroles chaudes de sens. pathétique. C'est que j'm'ennuie tu sais. Alors j'me suis dit que ce serait cool que tu viennes me jouer du violon sur la plage. il se sert une clope dans son paquet, et ses yeux reste fixé sur elle et ses longs cheveux qui volent partout. elle a l'air d'un ange, mais il s'arrêtera ici. l'air ne continuera pas, Améthyste elle fait fondre la douceur dans ses mots pleins d'aigreur. les yeux bleu du garçon s'fixent sur cette clope qui s'embrase. il allume pas à l'instant la sienne, il songe à cette envie d'entendre encore et encore des mots qu'elle ne veut pas comprendre. elle l'intrigue dans cette envie. Et toi, c'est ton petit côté masochiste qui t'amène ici ? il la fixe, et c'est parfois beaucoup trop dérangeant. il pourrait sourire à ce pique léger, mais Mad il ne sourit guère, il fixe et puis parfois il opère. et dans une folie enfermée, il y a un rire qui semble y résonner, mais Mad ne l'entendra pas ce vil éclat de la réalité. Masochiste... si seulement elle savait. mais lui même ne le comprend pas. à force d'en entendre parler, à force de toujours vouloir t'informer, tu vas finir par y croire... un jour. ça serait beau, le prêcheur et la convertie. la splendeur et la folie. il serait bien Mad, il serait roi, de savoir tourner et pour plus tard torturer. mais aujourd'hui et demain Mad est un gars un peu perdu, un peu fou, un grand malade aux pensées sentimentales... t'es danseuse nan ? ... racontes moi quand tu danses. ça n'est pas tellement une demande, parce qu'il n'est pas du genre à attendre les acceptations. il veut l'entendre, il veut les entendre, les sentiments d'un corps qui se laisse aller aux beaux mouvements. tu sais ses habitudes, tu as deviné que trop tôt son métier, tu t'en amuses avec sadisme, tu parles de sentiments quand le diable en son corps vient tenté les autres et leurs imposés des envies bien plus que de simples sentiments. marionnettiste de l'envie, créatrice de rêve par de simples mouvements.
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MessageSujet: Re: sympathy for the devil ∆ mad   sympathy for the devil ∆ mad EmptyLun 29 Mai - 17:12

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À force d'en entendre parler, à force de toujours vouloir t'informer, tu vas finir par y croire... un jour. Elle s'marre Amé. Le regard curieux. Et cette lueur de malice au fond d'ses iris. Son rire carillonne. C'est sa seule arme Amé. Le rire. Le cynisme. Et cette nonchalance qui la caractérise. Mad il peut dire c'qu'il veut, blondie elle pourra jamais y croire vraiment. Toujours entre deux eaux, toujours entre deux croyances. Et la violence qui la ramène toujours à la réalité de l'absence de sentiments. Dans sa vie, dans sa famille, dans son palpitant. Amé à qui elle manquerait ? Si elle marchait droit dans les vagues. Et le souffle qui divague. Et le souffle qui s'en va. Et Amé qui se noie. Ouais, à qui elle manquerait Amé ? C'est pas ça l'amour aussi ? Cet espèce de vide qui reste. Le vide indigeste. Le vide qui empeste. Ce parfum laissé sur l'oreiller. Ce parfum laissé sur une chemise qui traîne. Ce parfum qui prend à la gorge. Les souvenirs ont le goût de l'acide. Elle sait pas c'que c'est Amé, c'est juste qu'elle les voit tous s'étrangler quand ils parlent de l'amour disparu. L'amour révolu. Jeté au coin du feu. Abandonné sur la banquette arrière. Amé son amour il a l'odeur du latex. Et parfois il déborde même tu sais. Elle y pense Amé et ça la fait encore plus marrer. Un jour qui sait, j'y croirais autant que j'crois aux fantômes ou au Père Noël. Faut dire qu'le Père Noël il a souvent oublié Amé. La vie a oublié Amé.

Elle fait des petits ronds avec la fumée qui s'échappe de ses lèvres. Et puis l'vent se lève. Elle frissonne. Elle ouvre la bouche pour titiller un peu plus Mad mais c'est lui qui prend les d'vants. Sa question comme une douce lacération. T'es danseuse nan ? ... racontes moi quand tu danses. Elle raconte jamais blondie. Sa passion mélancolique. Elle raconte jamais parce qu'elle a pas de mots. Parce qu'elle veut pas s'mettre à nue. Elle aime pas ça Amé parler de ses propres émotions. La passion. Les palpitations. Elle a ça dans la peau. Le rythme dans l'épiderme. Et tout à coup Amé elle se marre plus. Y a plus d'raison. Mad il a préféré refermé le piège sur elle cette fois. Dis lui. Dis lui que tous tes gestes, tes pas, tes mouvements te ramènent à cette putain de passion. Amé qui rêve aux étoiles. Amé qui décrochera un jour le Saint Graal. Le titre le plus prestigieux des danseurs classiques. Elle soupire blondie. Tu m'emmerdes avec tes questions, c'était pas à moi d'parler Mad. C'était pas à elle de s'y plonger. Dans les abysses de ses sentiments. Et ils sont beaux tous les deux. Déglingués sous les assauts du vent. Elle tire une autre latte pour s'donner le courage. Elle sait pas si c'est parce qu'elle a envie de dire tout ça ou si c'est parce qu'elle le lui doit bien, lui qui s'livre sans cesse. Mais elle raconte. C'est tellement cliché putain. Quand j'danse y a plus rien qui compte. Y a juste mon corps qui bouge et l'esprit n'est plus là. Ouais au début on te fait chier avec la technique et tout ça, tu dois tout le temps penser à tout. Mais moi j'fonctionne pas comme ça. Faut pas que j'pense. J'm'abandonne. Et c'est grisant. C'est mieux qu'la drogue. Ça me fait vibrer. J'pourrai pas m'en passer. Elle sait Amé que sans danse elle serait brisée. Elle aurait rien à quoi s'rattacher. Bref y a pas vraiment de mots pour expliquer ça. C'est ancré.

Elle s'demande Amé si c'est à ça que ressemble l'amour. L'abandon. Se donner tout entier à l'autre comme Amé elle se donne à la danse. Inaltérable confiance. Agacée d'avoir parlé, blondie elle a envie de poser le doigt sur un truc qui fait mal. Un truc qui encrasse son palpitant à Mad. Il déambule comme un écorché vif. Pas si différents. Mad aussi y a quelque chose qui l'a brisé un jour. Ou quelqu'un. Elle jette sa clope dans le sable et se rapproche de lui. Assez près pour qu'il puisse entendre son murmure. Et toi si t'es un p'tit prince de conte de fées, c'est qui ta princesse hm ? Le sourire dans la voix. Elle sait Amé qu'ça va pas lui plaire. Que ça va secouer sa boîte de Pandore. Mais ça l'amuse ouais. Mad il a voulu jouer. Et elle a aussi ses p'tits pions à placer, Amé.

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MessageSujet: Re: sympathy for the devil ∆ mad   sympathy for the devil ∆ mad EmptyJeu 22 Juin - 18:29

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Mad & Améthyste



comme un animal si bien éduqué, il revient vers sa douce naïveté. elle dicte, il file, et ainsi continue le schéma d'un gars bien rodé. on le dirait pas si terrifiant, on le penserait pas si maléfique, derrière ses yeux trop bleu et ce corps d'écorché. superbe cliché. et il se trompe souvent lui même. à parfois oublier, ou se dire qu'il a changé, qu'il ne provoquera plus ces massacres de cruauté. mais Mad sait tromper la vie, tromper les gens et il oublie, il se ment et réussit. encore et encore et se perd dans cette vie. Un jour qui sait, j'y croirais autant que j'crois aux fantômes ou au Père Noël. Mad lance un regard, un trop plein d’indifférence qui ne se lit même pas. il observe ce cliché face à ses yeux, de cette fille trop fermée et trop envieuse. envieuse des mots, envieuses des autres, à se bercer à croire que jamais elle n'y croira. il trouve ça beau, et il s'y accroche encore et encore. rappliquer quand elle semble le proposer. elle l'envoute toujours un peu Améthyste, avec ses airs détachés et le cœur bien trop barricadé. il aurait pu être franc, être vrai, ne pas croire en l'amour et en trop de sentimentalité... mais sa personne a créer autre chose, un truc bien plus profond à raconter. je pense pas qu'il y ait une once d'envie en toi d'vraiment y croire. c'est franc, c'est simple. c'est lui. et alors il passe à autre chose, comme toujours, d'un sujet à l'autre, d'une phrase à l'inverse.
jusqu'à réussir à l'emmerder, l'énerver sans même avoir vraiment bien creusé. si facile, Mad et sa manie de trouver les failles et s'y engouffrer, s'y glisser et s'y installer. elle si peu docile, elle qui se rédie et le maudit. Tu m'emmerdes avec tes questions, c'était pas à moi d'parler Mad. et y'a presque un demi sourire en arc de lune sur ses lèvres, son regard qui s'pose un instant à elle, et Mad il s'amuse. un bref instant, c'est presque éclatant. tu ne fais pas les règles. dans toute sa beauté, toute sa splendeurs et domination de tout temps accrochée.

et le brun gagne souvent, que trop souvent, et l'emporte à nouveau dans un haut la main réjouissant. elle souffle, elle se tend, elle se lance. et c'est beau, à en crever de résumer aussi bien ce que les livres racontent des passions. de toutes les passions. C'est tellement cliché putain. Quand j'danse y a plus rien qui compte. Y a juste mon corps qui bouge et l'esprit n'est plus là. Ouais au début on te fait chier avec la technique et tout ça, tu dois tout le temps penser à tout. Mais moi j'fonctionne pas comme ça. Faut pas que j'pense. J'm'abandonne. Et c'est grisant. C'est mieux qu'la drogue. Ça me fait vibrer. J'pourrai pas m'en passer. il fume, il fait que ça, oubliant le monde face à ses mots. Amé elle s'empare de son cerveau, s'empare de ses pensées. elle en est très douée. et un instant il semble s'éveiller, comprendre que le flou n'est que mensonge dans son corps et son esprit torturé. Bref y a pas vraiment de mots pour expliquer ça. C'est ancré. elle est belle quand elle parle comme ça. elle est belle quand elle parle d'amour. même pour autre chose. tu craches sur l'amour jour après jour et pourtant t'es remplie de toutes ces choses qui le compose, c'est amusant.. Mad il ment comme il respire. Mad il parle d'amour alors qu'il ne sait que faire souffrir. douce ironie, pour de très longues insomnies. douloureuses facettes façonnées, pour un Mad toujours plus aliéné.

Et toi si t'es un p'tit prince de conte de fées, c'est qui ta princesse hm ? c'est soudain, et Mad, innocence incarnée, ne l'avait pas vu se pointer. Mad il se surprend, il se laisse intrigué et un sourcil qui vient se froncer. une machoire qui se ferme un instant trop hébété. elle cherche les morceaux d'une vie de damné, elle cherche les erreurs d'un démon profané. elle devrait fuir mais elle se complait dans une torture qu'elle pense pouvoir gérer. il trésaille, elle tressaute la folie au fond de lui. je te parle d'amour , je ne te parle pas de moi dans ces contes émerveillés. et le froid qui s'enroule autour de sa voix est étrange, pas si habituel chez un gars qui tourne toujours un peu flou. y'a des vagues d'images sombres qui flottent jusqu'aux tympans, qui rendent sourds un bon moment. elle et ses cheveux à s'en damner, et ses rires à toujours en redemander. ses airs de contes de fée, un seul mot aurait pu tout détruire, le faire tout arrêter, le faire tout reculer. mais elle avait changé, mais elle avait déjà sombré, et ça n'a fait qu'empirer. images après images, trop de corps qui se sont accumulés. Mad n'est que la faucheuse au masculin. son amour détruit les destins. je sers juste à raconter, il en faut bien un pour tout expliquer... dans tes contes de fées, j'suis celui de la vie après le happy end. quand t'as finit l'bouquin, quand tu refermes les chapitres, moi j'suis l'après la fin. et si seulement lui même se comprenait....

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MessageSujet: Re: sympathy for the devil ∆ mad   sympathy for the devil ∆ mad EmptySam 9 Sep - 23:04

sympathy for the devil



Je pense pas qu'il y ait une once d'envie en toi d'vraiment y croire. Peut-être que oui, peut-être que non. Amé elle a juste pas eu de chance. Y a ceux qui naissent dans les bonnes familles. Celles qui donnent l'amour à profusion. L'amour en overdose. Et Amé elle se souvient de ces mômes qui râlaient d'une mère trop protectrice ou d'un père trop sévère. Parfois ça la démangeait blondie. De leur dire, juste une fois, juste comme ça. Ferme ta gueule. Ferme ta gueule tu sais rien. De la vie. De la sévérité. De ce que ça fait de rentrer et de se prendre des coups même quand on a une bonne note. Parfois c'est vrai ça lui brûlait la langue. Quand elle était encore révoltée. Quand elle était encore éveillée. Une gosse qui n'en était déjà plus une. Mais elle a appris à s'marrer de ces cons qui se plaignent tout le temps. L'indifférence de son sort. L'insurrection qui s'endort. Amé elle a jamais été faite pour lutter. Elle a l'épiderme habitué. Et juste cette insensée sérénité. L'anesthésie de l'âme.
Et parfois, ça lui arrive, elle court après la vie blondie. Alors elle s'tient là à raconter des conneries. À embarquer les autres dans ses excès de folie. Parce que dans ce monde faut être fou pour être sain. Douce ironie. Mais Amé elle sait que c'est un paradoxe à elle toute seule. À renier l'amour mais à porter en elle la passion qui dévore. De celle pour laquelle on saigne sur le plancher. Les orteils abîmés, les pieds écorchés. À trop danser. À trop aimer au fond. Et c'est cet amour là qui est venu lui offrir son bourreau. Un peu comme une farce de la vie. Un peu comme une vaste comédie. Qu'est-ce qu'ils doivent se marrer les spectateurs de son histoire. Amé la poupée malmenée. La protagoniste qu'on aime déchirer. Piétiner. Puis toujours la voir se relever, le regard perdu dans un autre monde. Un ailleurs que personne ne peut lui enlever.

On est loin du conte de fée tu sais Mad. Toi et moi, on n'est pas fait pour ça je crois. Amé c'est pas une jolie princesse. Ou alors son prince charmant il existe pas. À toujours se tourner vers ceux qu'il faut pas. Améthyste un peu masochiste. Un peu surréaliste. Non Mad c'est pas Amé qui fait les règles. Ça l'a jamais été. Blondie elle fait avec. Pas lâche, pas animée par la fatalité. Juste indifférente et amusée par les fourmis qui grouillent autour d'elle. Tu craches sur l'amour jour après jour et pourtant t'es remplie de toutes ces choses qui le compose, c'est amusant..  Si tu savais. Amé difficile à cerner. Un esprit en bordel. Et l'euphorie au bout des doigts. C'est vrai qu'elle a pas l'air saine Amé. Elle a l'air un peu conne aussi. Mais les airs tu sais ce qu'on en dit...
Alors quand elle essaie de fouiller, quand elle gratte à la surface, Mad marque un temps d'arrêt. Elle sait pas si elle a touché la corde sensible. Loin de s'en excuser Amé elle s'en amuse. Je te parle d'amour , je ne te parle pas de moi dans ces contes émerveillés. Blondie elle t'imagine plutôt dans un mélodrame. Le genre Hauts de Hurlevent ou le gerbant Roméo et Juliette. Parce qu'au fond on est tous les personnages d'une histoire. Je sers juste à raconter, il en faut bien un pour tout expliquer... dans tes contes de fées, j'suis celui de la vie après le happy end. quand t'as finit l'bouquin, quand tu refermes les chapitres, moi j'suis l'après la fin.  Amé elle le regarde. Elle sourit. La dégaine innocente, les cheveux dans la gueule.  T'as beau dire Mad, t'as forcément ta propre page. Et elle doit pas être jolie la tienne, elle dit blondie. Elle joue avec les limites de la bienséance. Aller toujours plus loin, toujours plus fort. Mais elle lui laisse pas vraiment le temps de répondre. Elle commence à gigoter Amé. Le sourire large. Elle sautille un peu et retire son blouson. Le cuir recouvert par le sable quelques secondes plus tard.  Hey Mad, cap ou pas ? Elle se plante devant lui et retire sa robe qui rejoint rapidement sa veste. Malice au coin des lèvres elle se retourne et court vers l'océan en sous-vêtement. Viens Mad. L'eau elle est froide, l'eau elle est dégueulasse. Mais elle sera toujours moins sale que nous. Alors viens. Elle plonge dans l'eau. La créature déglinguée. Elle se dit que ce serait bien qu'elle reste là-dessous. Que son souffle s'envole. Puis que le monde s'évapore. Mais y a son palpitant qui crie à la vie. Ses poumons qui luttent. Et elle retourne à la surface. Les cheveux dégoulinants et le regard vers Mad. Elle lui fait signe comme une enfant. Elle est ça aussi Amé, une gamine qu'a pas voulu grandir.

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