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 (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ)

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MessageSujet: (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ)   (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ) EmptyMar 21 Fév - 12:45

 
BarJ - désolé mais barges c'est trop eux...

La panique. Les gens qui gueulent. Les gens qui paniquent. Les gens qui s’écrasent. Barbra a même cru voir une main par terre. Elle pourrait aider, mais elle y arrive pas elle est pris dans la masse. La masse de gens qui viennent d’entendre l’alerte, la mise en quarantaine. Comme si ils avaient la peste. Comme si ils étaient condamnés… Est-ce qu’ils étaient condamnés ? C’était que dans les films ces histoires putain. Barbra était calme.  Etrangement calme. Elle baignait dans un monde de panique mais dans sa bulle. Comme dans les films, tout passer au ralenti et elle restait impassible. Elle se faisait pousser, bousculer. Elle. Personne ne la bousculait jamais, il la regardait de loin avec admiration, envie ou jalousie. Mais ils ne la bousculaient pas, comme si elle envoyait une aura « si tu me touches, j’te bute ». Une aura de guerrière. La guerrière n’était plus. La guerrière se laissait entrainer par la foule qui se heurtait aux policiers qui fermaient la zone. Cette zone, celle où elle se trouvait. Elle allait mourir. C’était ça ?  C’était ça, ils étaient condamnés et elle allait mourir. Mais elle ne paniquait pas. Elle ne paniquait plus.
Elle devrait arrêter de venir à tybee. Non mais réellement, elle avait l’impression que ces terres lui voulaient du mal. C’est vrai quoi… La tornade. Maintenant l’épidémie. Elle avait rendez-vous avec Joe. C’était surement le seul rendez-vous qu’elle n’avait reporté. C’était plutôt rare ces derniers temps. Elle trouvait toujours une excuse pour ne pas venir, pour éviter… pour une fois elle allait affronter le regard de Joe sur son corps trop faible aujourd’hui. Peut-être que la maladie était déjà dans ses veines. Peut-être que la mort s’accrochait déjà à son cœur pour l’approcher de plus en plus de sa mère. Elle l’avait évité, elle aussi, et aujourd’hui la mort venait lui donner une leçon. Elle sentait les gens lui marchait sur les pieds. Mauvaise journée pour porter des talons, mais Barbra doutait d’avoir autre chose dans sa penderie. Et pourtant, dieu sait qu’elle en avait des paires de chaussures.  Elle commença à sortir de la stupeur, de la surprise de l’attaque. Elle ne se ferait pas encore bousculer, marcher dessus comme lors des feux d’artifices. Elle refusait de se faire encore sauver par un de ces kids. Les gens se défoulaient, gueuler, pousser. Une maladie et l’humanité perdait toute humanité. Plus de femmes et enfants d’abord. C’était chacun pour sa pomme. Elle remarqua une jeune femme pleurait face à un des militaires. « Mon fils. Mon fils est de l’autre côté. Je dois aller le chercher. Il est… à la crèche. » Elle allait mourir elle aussi ? Le militaire ne lui répondait même pas. Rester impassible, derrière son costume, ses armes et son bouclier. Barbra s’approcha. Sans s’en rendre compte. Une mère qui voulait juste retrouver son enfant, sans se rendre compte qu’elle pourrait le tuer en s’approchant de lui. Cela la touchait. Elle s’approcha. Et elle décida, elle décida que cette mère devait trouver son fils. Et la guerrière se réveilla. « Vous allez la laisser passer ouais ? » Elle n’était pas violente, elle était juste là face à ce militaire, mais il ne lui répondit pas. Et ça la mise en rage. En rage. Parce que Barbra était une femme du feu. Le tempérament d’une lionne en cage. Et on répond à une lionne en cage. « He oh. L'Etat vous a coupé la langue avec vos couilles ? »

Elle n’avait jamais beaucoup apprécié la police, l'armée de toute manière. Elle s’était retrouvé enfermer un peu trop souvent pour l’apprécier. Ils n’étaient pas tous pareil mais la plupart se prenait de haut. La plupart se croyait meilleur parce qu’ils avaient décidé de suivre la loi comme des petits moutons et d’en plus forcer les autres à la suivre ; Cette loi, imposé unilatéralement. Et ça, ça lui posait problème à Barbra. Alors Barbra, commença à s’approchait du policier. « Vous allez la laisser passer. » et elle posa son index sur le torse du gars trop musclé.  Elle ne savait pas s’il était à bout, ou si par miracle il était sorti de son coma de mouton mais il lui prit le bras. « Vous devez reculer madame ». Il lui serait le bras. Elle avait mal. Il allait avoir mal. « Me touchez pas. Espèce de mouton. » Il avait son masque, qui l’empêchait de respirer notre air, il avait ses gants, qui l’empêchait de toucher notre peau. Parce qu’on était les messagers de la mort. Elle se débattu, alors qu’il prit son autre bras de sa main valide. Il l’emprisonna, et la força à reculer. « Lâchez-moi » elle se débattait, et il était là, à toucher sa peau. Il la poussa. Trop violemment. Il était peut-être à bout, le tueur sur pate. « Vous me faites mal. » Il serait d’autant plus ses bras. Et puis, sans s’en rendre compte, elle vit un crâne qu’elle connaissait que trop bien se faufiler à ses côtés.
Putain. Était-elle condamné à être sauvé par les kids ?
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JJ O'Reilly

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MessageSujet: Re: (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ)   (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ) EmptyJeu 2 Mar - 17:48

Pourquoi j'étais venu ici ? POURQUOI, putain. J'aurais mieux fait de rester chez moi. J'aurais mieux fait de me la couler douce à l'appartement, de glander devant la télé en bouffant mon bol de céréales à la bière. J'aurais mieux fait de dire à toute la bande de rester à l'appartement. On aurait pu se faire une journée ensemble à traîner, comme avant. J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on ne s'est pas retrouvé tous ensemble. Qu'on a pas fait un truc tous les six, sans gueuler ou se taper dessus. Et j'ai l'impression qu'il est trop tard maintenant. Que ça n'arrivera plus jamais. J'sais pas trop pourquoi je me dis tout ça. C'est probablement la panique qui me fait penser à ça, qui me fait devenir sentimental. Tout en avançant en direction de la sortie de Tybee Island, j'essaye d'appeler les kids. Samih, d'abord. Toujours Samih en premier. Ensuite Eanna. Puis Lish. Puis Daire. Puis Max. Aucune. putain. de. réponse. Je vais devenir dingue. Je souffle bruyamment, regarde autour de moi, c'est la débandade complète. A tel point que je ne sais même plus quoi faire, ni comment réagir. Est-ce que je dois céder à la panique ? Courir droit devant et buter tout ceux qui m'empêcheront de sortir de là ? J'ai toujours été convaincu que c'est ce que je ferais dans une telle situation - ou un truc similaire du moins. Et pourtant, je me contente d'avancer rapidement, le teint pâle, l'air ailleurs. Un peu perdu. Totalement dépassé par les évènements. J'me sens piégé et terriblement seul pour faire face au danger loin des miens. A tel point que je reste un peu sans vie, sans réaction. Je me mets à envoyer des sms de façon compulsive à tout le monde, Anca comprise. Est-ce qu'on va réellement tous crever aujourd'hui ? Ou demain. Est-ce que le gouvernement va balancer un truc sur Tybee Island pour tous nous exterminer avant que le virus ne se propage dans le reste de la ville ? Puis du pays ? Putain, je veux pas crever. Pas comme ça. C'est trop minable, c'est pas digne de moi. Ma mort doit être remarque, inoubliable. Je veux faire la une du journal, que tout le monde en parle. Je veux pas être un inconnu parmi tant d'autres, mourir incognito, noyé dans la foule d'exterminés. Non, j'veux pas putain.

Je finis par ranger mon téléphone et je continue de suivre le mouvement, me pressant au même endroit que les autres. Le rythme ralentit et bientôt, ça n'avance plus du tout. J'entends juste gueuler de tous les côtés et ma taille me permet de voir la horde de flics et de militaires à quelques mètres de là, qui semblent faire barrage. J'en ai la chaire de poule. Voir autant de flicaille réunie au même endroit, ça a de quoi déclencher un malaise chez n'importe qui. Pouah. Je plisse le nez, dans une moue écœurée. Pendant quelques secondes, je me dis que je vais faire demi-tour. Puisqu'on ne peut pas sortir par-là, aucune raison de rester collé à tous ces gens peut-être contaminés et contagieux. C'est carrément suicidaire. Je vais bien pouvoir trouver un autre moyen de sortir de là, ou bien une planque tranquille et isolée en attendant. Je pourrais peut-être même aller piller quelques magasins tiens, y aura personne pour me surveiller, tous les flics sont de l'autre côté. Je commence à essayer de pivoter pour m'extirper de la masse agitée, réfléchissant au premier magasin où je vais aller faire mon casse, lorsque j'entends une voix qui capte mon attention. Je tourne la tête et me hisse sur la pointe des pieds, à la recherche de la personne. Puis.. - Barbra. Je souris à pleines dents, oubliant un instant le côté catastrophique de ma situation actuelle. Elle a l'air seule, aucun Bo en vue. En revanche, elle semble être en train de s'embrouiller avec un mec du barrage. Je scelle mes lèvres, petit sourire en coin. J'ai toujours adoré son côté tigresse farouche. Je pousse les gens sans ménagement, ignorant leurs râles de protestation, pour me frayer un chemin jusqu'à elle, alors que la situation semble clairement dégénérer pour elle. C'était l'occasion ou jamais pour moi de tenter une approche différente. Clairement, c'était inapproprié, je le sais. Mais si on doit crever ici, autant crever en s'envoyant en l'air. Et si on survit, ça me fera toujours des bons points pour la suite. Je me hisse à leur hauteur et empoigne le bras du mec le lui tordant violemment. - Lâche-la elle t'a dit ! L'effet de surprise joue en ma faveur, l'homme se contorsionne légèrement et la relâche aussitôt avant de s'en prendre à moi. Il m'agrippe et gueule des choses incompréhensibles à travers son masque. Il ne m'en faut pas plus pour partir au quart de tour. Mon sang ne fait qu'un tour et se charge en adrénaline, mon envie de violence s'accroit brutalement et me retourne le cerveau. Sans réfléchir, j'enchaine mes mouvements rapidement et j'agrippe son masque pour le lui retirer brusquement, l'exposant alors à l'air ambiant que nous, nous sommes condamnés à respirer. - Articule quand tu parles trou duc ! Que je lui lance, cynique et victorieux, avant d'écraser ma tête contre son nez, pour le sentir craquer sous la violence du coup. Mais après ça, les choses dégénèrent. Deux autres militaires débarquent, armes pointées dans ma direction, le premier évacue l'homme à qui j'ai retiré le masque et le deuxième tente de m'attraper. Je fais demi-tour, attrape la main de Barbra sans lui demander son avis et fends la foule en courant. - VIENS ! Que je lui hurle, désireux de l'éloigner du remue ménage que j'ai causé. Parce qu'autour de nous, les gens s'excitent et s'en prennent aux militaires que j'ai rameuté avec ma petite démonstration. On finit par s'éloigner du regroupement et je pivote en direction de la plage, cherchant à éviter le trop plein de gens. Je finis par ralentir, jusqu'à m'arrêter et libère sa main tout en reprenant mon souffle après cette petite course. Je me tourne vers elle, un sourire amusé au coin de la gueule. - Ça t'arrive souvent de t'en prendre à des mecs armés jusqu'aux dents ? Je me redresse et inspire un grand coup, avant de passer ma main sur mon front, pour réaliser que j'ai un peu du sang du militaire dessus. Je grimace et m'essuie avec le revers de ma main. - Ça va, il t'as pas fait trop mal ? Que je lui demande, cherchant à établir un contact avec elle en me montrant sous mon meilleur jour. Quitte à tricher un peu si besoin, j'ai l'habitude maintenant de me faire passer pour un autre. Et je lutte de toutes mes forces pour ne pas laisser mon regard glisser jusqu'à son décolleté qui me fait de l’œil depuis tout à l'heure. Putain, c'est pas possible d'avoir des nichons pareils.
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MessageSujet: Re: (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ)   (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ) EmptyVen 3 Mar - 20:26


Elle avait l’impression d’être toujours secouru par un kid dans des moments de catastrophe. Et puis aussi, faut dire que Savannah était vraiment pas fréquentable en ce moment… Elle n’avait jamais été un enfant de cœur mais de là, à la maudire ainsi, elle avait l’impression que le bon dieu avait un peu oublié le principe de proportion. C’était quoi une petite vendetta personnel ? je croyais que le dieu est rédempteur… elle se trouvait face à ce militaire qui exerçait une pression un peu trop forte… notamment sur sa poitrine. Il se croit tout permis le mec là. Et puis, un coup de vent, un mec qui vient à sa rescousse… - Lâche-la elle t'a dit ! JJ. Ce mec. Ce kid. Cette brute. Ce con. Ce triple con. Elle connaissait JJ, en tout cas, elle estimait le connaitre assez pour le considérer comme un con. Lui et Jimmy c’était la guerre et les ennemis de JJ étaient ses ennemis. C’était ça, le principe. De toute manière, elle n’avait pas confiance en lui. Il n’avait pas une gueule qui inspirait confiance. Et puis c’était un kids, et les kids se croyaient beaucoup trop tout permis, mais surtout, surtout lui. Et elle était persuadé que cela ne changerait pas. On sentait son envie de sang à des km. JJ c’était le bureau, celui toujours en quête d’un conflit. C’était peut-être un bon qu’ils avaient en commun, mais ça, elle ne se l’avouera jamais. Et encore moins à lui. Il l’agrippe, le mouton militaire. Genre le mec est touché dans son égo. Et JJ est là, à le menacer, à lui dire subtilement qu’il en a une plus grosse.  JJ, le dragueur, toujours la même chose, le même discours, le mec qui croit que ça va la flatter ? Qu’elle va se laisser faire ? Des dragueurs, barbra elle en croisait des centaines. Barbra roula des yeux. bien sûr, c’était bien un combat de coqs. Le mec il croit qu’il la sauve… alors que clairement elle pouvait se débrouiller toute seule. Il croyait quoi lui ? Qu’elle s’était débrouillait comment pendant vingt ans elle s’était débrouillé ? Elle avait toujours grandi et s’était toujours débrouillé sans l’aide masculine… sans même un modèle. Et jimmy l’avait sauvé, lui avait donné la sensation d’une famille avec les bos… alors il pensait quoi qu’il allait le trahir comme ça? Alors elle ne sentait pas une once de reconnaissance face au sauvetage de JJ. Un combat de coq alors que JJ agrippe son masque pour montrer enfin le militaire sans cœur qui l’avait sommé de reculer. Il lui retira son masque pour le soumettre à l’air libre, l’air contaminé des condamnés, eux. - Articule quand tu parles trou duc !  bon ok, elle avait peut-être laissé échapper un petit sourire face à sa réplique. Elle détestait JJ, c’était un trou duc, un égo-man, un chieur, un matcho… mais il avait le mérite d’avoir de l’humour. Et elle éprouvait une satisfaction à voir ce mec qui se croyait meilleur qu’elle au même point qu’elle, un condamné. Un coup, de la violence. Elle en avait trop vue. La foule autour d’elle continuait de pousser, alors qu’en face d’elle JJ, faisait monter la violence. Il aurait pu la prendre et l’emmener loin, mais non il préférait porter son attention sur le militaire plutôt qu’elle. c’était bien un homme ça. et il pensait qu’il pourrait un jour avoir l’honneur de se la faire… Et puis comme si il avait lu dans ses pensées et la surprenant, mettant fin au conflit, alors qu’elle aurait parié qu’il l’aurait battu à sang.  - VIENS !  sa main dans la sienne, un contact trop pure pour être normal. Il avait plutôt l’habitude d’essayer de mettre sa main sur ses fesses plutôt que dans la paume de sa main… Elle se laissa guider, ignorant alors le combat qui s’entamer derrière elle. il avait déclencher une révolte, et il s’en allait content de lui. et alors finalement il se retourne vers elle, près de la plage, pour montrer son visage. elle se remémore alors que le mec qui lui tient la main n’est pas un beau prince, loin de samih qui l’avait sauvé et qu’elle avait découvert à sa grande surprise, c’était le regard et le sourire arrogant de JJ.  - Ça t'arrive souvent de t'en prendre à des mecs armés jusqu'aux dents ?  Il soupira, et essuya la point de rouge sang qui se trouvait sur son visage. le sang preuve de sa rage et de sa soif de sang. Comme ça, on aurait presque dit un viking. Et, les vikings ça attisait barbra au plus profond d’elle. mais barbra avait jurer sa fidélité à Jimmy. Et ça, à vie et quoi qu’il arrive. – apparemment assez souvent que toi un aveu, sans le savoir, d’un point commun. Ils étaient tout le deux animés par un démon, un démon qui avait soif de vengeance, de conflit et de sang. - Ça va, il t'as pas fait trop mal ? elle eut l’impression d’être face à un autre JJ, quelqu’un d’autre, quelqu’un d’attentionné et de sympa… mais elle n’était pas dupe, elle savait que JJ était le kid le plus fourbe de la bande… elle n’allait pas se laisser faire. Et si elle devait crever ici, au moins, elle emmènerait JJ avec elle… - je me débrouillais très bien. J’avais pas besoin de toi. elle aurait pu le remercier mais fallait pas trop espérer de Barbra c’était pas la meuf la plus reconnaissante qu’on pouvait croiser. Elle était bonne, mais seulement de l’extérieur. – c’est pas comme si on était tous condamnés.  Il pouvait se casser maintenant, il avait fait sa BA de la journée. Mais elle savait qu’il n’abandonnerait, qu’elle allait se le coltiner… et en vérité une part d’elle était contente de ne pas être seule. Elle l’indépendante, face à la mort, préférait la compagnie de JJ à la solitude. Mais ça elle ne le dirait jamais, elle gardait cela au fond de sa tête dans un coffre fermé à clé, dans un coffre-fort caché dans une pièce de foin. Elle alla sur la plage, dans un coin plus calme, et s’assit sur le sable froid. Le sable qui lui leur survivrait… - au moins, j’irai rejoindre ma mère. Et comme ça, sans s’en rendre compte, à la personne la moins susceptible de l’aider, de la comprendre, elle lâcha ce qu’elle avait eu tant de mal à lâcher… la mort de sa mère. JJ. Ce con dragueur, chieur et pot de colle.
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JJ O'Reilly

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MessageSujet: Re: (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ)   (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ) EmptyMer 8 Mar - 16:50

- Apparemment aussi souvent que toi. Je me marre doucement et lui lance un sourire complice. J'ai toujours eu un petit faible pour les caractérielles, pour les filles qui n'ont pas froid aux yeux et que rien n'arrête, quitte à y laisser la peau, à y laisser des traces. D'ailleurs, j'suis très doué pour ce qui est de laisser des traces. Je me redresse et hausse les épaules de façon nonchalante, un large sourire qui fend mon visage, dans une moue faussement innocente. J'suis sûre que si elle baissait sa garde, que si elle me donnait une chance, on pourrait être la réincarnation parfaite de Bonnie & Clyde. Avec une meilleure fin, je l'espère. Quoi que, mourir en gangster à côté d'une bombe, moi ça me va. Faut signer où ? - Je me débrouillais très bien. J’avais pas besoin de toi. Je viens faire claquer ma langue sur mon palais et lève les yeux au ciel, dans un mouvement exaspéré. Puis je secoue doucement la tête de gauche à droit, sale ingrate va. Je pourrais bien lui retourner une droite pour lui apprendre la reconnaissance, mais quelque chose me dit que je risque de partir perdant si je fais ça. A la place, je contente de faire courbette devant elle, m'adonnant à une révérence exagérée tout en lâchant d'une voix légère et taquine. - Mais de rien, à votre service madame ce fut un véritable plaisir. Ma main droite effectue quelques boucles dans les airs pour appuyer le tout et puis je me redresse en plantant mon regard dans le sien, un air à la fois blasé et amusé sur le visage. - Allez ça va, fais pas ta féministe, j'ai fait ça pour rendre service et pis, avoue.. C'était marrant, non ? J'parle de ma petite prouesse, lorsque je lui ai retiré son foutu masque qui le faisait se sentir plus important que nous. Et si y a bien un truc que je n'aime pas, ce sont les gens qui prennent les autres de haut. Qui me prennent de haut. Je ne supporte pas ça, me sentir inférieur, crétin, nuisible ou pas important. Ça me fait vriller à chaque fois, c'est comme ça.

- C’est pas comme si on était tous condamnés. Mon sourire disparaît aussitôt, j'avais presque oublié ce détail avec tout ça. Je détourne le regard, l'air subitement grave. Tous condamnés. Ça peut pas être vrai. J'peux pas mourir ici, comme ça. Ça ne peut pas se terminer maintenant. Je déglutis alors qu'une certaine appréhension me saute à la gorge et la compresse, rendant chaque inspiration douloureuse. Je passe une main nerveuse sur mon crâne, ayant encore un peu de mal à réaliser tout ça. J'ai l'impression que je dors, que j'suis dans un foutu cauchemar ou quelque chose comme ça. - On sait pas, si ça s'trouve ils vont trouver une solution, un antidote ou j'sais pas quoi là. Et pis, moi j'me sens bien, j'ai pas de symptômes. Toi non plus apparemment, hein ? Je l'interroge du regard, priant pour que ce soit vrai. Parce que si elle en a, que ce soit clair : je me casse direct. Baiser oui, mais pas si l'issue est mortelle. Faut pas déconner, j'ai mes limites. Je la regarde s'éloigner de quelques pas et de prendre place sur le sable. Je soupire et regarde autour de nous pour m'assurer qu'il n'y a pas une horde de zombies agonisants qui fonce droit sur nous. Je m'approche d'elle, trainant un peu des pieds, complètement dépassé par la situation. - Au moins, j’irai rejoindre ma mère. Je fronce les sourcils. - De quoi ? Je m'arrête et la toise, un peu dubitatif par cette phrase sortie de nulle part. Jusqu'à ce que je comprenne. - Oh.. Vu comme ça semble la toucher, j'en déduis que la mort de sa mère est plutôt récente. A moins qu'elles aient toujours été très proches et que malgré les années qui passent, elle lui manque toujours autant. J'suis pas très à l'aise face aux émotions des gens, surtout de ce genre-là. Je me racle la gorge, un peu embarrassé. Je préfère encore quand elle m'insulte finalement. Et puis, finalement je réalise que c'est peut-être l'opportunité que j'attendais. Je n'ai qu'à devenir Jemmy, le gentil garçon qui sort avec Anca. J'ai de l'entrainement maintenant, je sais y faire. Je prends une grande inspiration et viens m'asseoir à côté d'elle, sans trop la coller pour autant. - Ça fait longtemps ? Que je lui demande doucement, tout en posant une main qui se veut réconfortante sur son épaule. Je lui offre un petit sourire désolé, les lèvres closes. Puis, je retire ma main et laisse mes doigts venir trainer dans le sable, y dessinant des formes abstraites, me donnant un petit air ailleurs, songeur. - Mes deux parents sont mort quand j'étais gosse. Alors j'comprends. C'est complètement faux, ils m'ont simplement abandonné, laissant les services sociaux m'emporter et n'ont ensuite jamais cherché à me revoir ou me récupérer. Mais cette version de l'histoire, la vraie version, personne ne la connaît. J'ai toujours dit à tout le monde que mes parents étaient mort. C'est quand même mieux que d'avouer qu'on est suffisamment minable et pas aimable pour que ses propres parents nous laisse tomber à l'âge de 6 ans. - Et ton père ? Je l'interroge du regard, n'ayant aucune idée de si je viens de foutre les pieds dans le plat ou pas. Et honnêtement, j'en ai rien à cirer. Je tourne la tête, scrutant l'océan devant nous pendant quelques secondes avant de continuer. - On va pas crever. Je me tourne un peu vers elle et je la regarde sérieusement. - Et tu sais pourquoi ? Je m'approche un peu d'elle, le regard malicieux et calme. - Parce que je refuse de crever avant d'avoir réussi à t'embrasser, que ce soit clair. Je me marre et lui refile un petit coup de coude complice. Pas de grossièreté, pas de regard pervers, non, j'essaye juste d'établir une trêve entre nous, de détendre un peu l'atmosphère. Tous les moyens sont bons pour parvenir à mes fins.
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MessageSujet: Re: (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ)   (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ) EmptyJeu 16 Mar - 19:07

Et le voilà en train de faire sa révérence. Désolé mec mais t’as pas le profil du prince charmant. Au contraire, t’es plutôt un frodo en plus jeune. Mais elle sourit quand même. Il a plus de cran que ce qu’elle pensait. Elle s’entendait à ce qu’il s’emporte, la frappe, l’engueule, la traite d’ingrate comme le faisait sa mère. Sale ingrate. Mais non il est là à se pencher comme une poule.  - Mais de rien, à votre service madame ce fut un véritable plaisir.     Quelques ronds, une spirale, un mouvement de main, pour démontrer d’une galanterie qu’il s’invente. Parce qu’il n’y a pas une once de galanterie dans ce corps, barbra le sait bien. Mais de toute manière barbra n’a pas besoin de galanterie. Leur regard s’accroche. Une complicité de partner in crime qui se communique. -  Allez ça va, fais pas ta féministe, j'ai fait ça pour rendre service et pis, avoue.. C'était marrant, non ? bon. Ok. C’était marrant. Elle s’autorisa à lui offrir un petit sourire en coin. Faut dire aussi qu’elle n’avait pas cette fatalité, cette peur de la mort comme d’autres. Barbra n’a jamais eu peur de la mort, c’était surement pour ça qu’elle était une tête brulée,  et surement pour ça qu’elle avait plus à Jimmy dès le premier regard. « J’avoue. »  un seul mot, faudrait pas lui offrir plus. Mais JJ était quand même la combinaison du bad boy avec le syndrome du sauveur ? NON. C’était juste un sale type et c’était tout. Mais elle se ravisa, et avoua à son ‘j’avoue’ la petite phrase pour les remettre dans le contexte. Ils étaient enfermé, dans le mauvais côté de Savannah. La quarantaine, laissés à l’air libre d’un virus mortel. Ca a l’air de le toucher, mais barbra jette un coup d’œil à son téléphone, assez pour envoyer un message rapide à Joe.   - On sait pas, si ça s'trouve ils vont trouver une solution, un antidote ou j'sais pas quoi là. Et pis, moi j'me sens bien, j'ai pas de symptômes. Toi non plus apparemment, hein ? il plonge son regard dans le sien il a l’air réellement inquiet. Elle lui offre un visage rassurant. Elle était méchante barbra mais elle savait reconnaitre l’angoisse dans le regard. Ils se faisaient la guerre mais ce n’était jamais trop risqué. Ils se tabassaient mais jamais dans l’intention de tuer…. Enfin presque. Le fait est qu’elle compris son angoisse et décida de lui offrir son visage rassurant. Non j’ai rien. T’inquiète, Dieu n’oserait pas retirer de cette terre une aussi belle gueule. elle laissa un silence, en haussant un sourcil : je parle de la mienne bien sûr  et puis elle s’éloigna, plus loin, dans le sable, tenta de rassurer par la même occasion junior et joe, maia était hors secteur. Tant mieux. Junior était hors secteur. Tant mieux. Et puis elle se laissa porter par ses pensées. Face à cette non peur, cette non-angoisse qu’elle ne partage pas avec les autres. Face à l’inquiétude de Junior. Elle n’avait pas peur. Et elle savait pourquoi. - Au moins, j’irai rejoindre ma mère. Une confession qu’elle ne s’attendait pas à donner. Ces mots qui avaient tellement eu du mal à sortir. Peut-être que Léo avait fait du bon travail finalement. Peut-être avait-il réussi à briser la carapace. Elle ne le voit pas. Elle préfère voir le sable.   - De quoi ? Oh.. elle regrette direct de lui avoir dit ça. c’était pas pour lui, c’était un réflexion à voix haute.   Ça fait longtemps ? elle le regarde. Il semble avoir changé. JJ se serait moqué, n’aurait rien, ou au moins changer de sujet. Elle ne le connaissait peut-être pas aussi bien que ce qu’elle imaginait. Peut-être y avait-il quelque chose à piocher de JJ. Mais le problème avec barbra et lui, c’était qu’ils étaient beaucoup trop barges pour discuter, ou plutôt pour communiquer. Laisse tomber. Ouais elle ne voulait pas en parler. Elle voulait pas en parler avec lui ni avec personne ; un moment de faiblesse. Mais elle le dit surement trop bas pour qu’il l’entente ou peut-être n’avait-elle pas mis assez de conviction dans sa voix.  Mes deux parents sont mort quand j'étais gosse. Alors j'comprends. Elle savait comment jimmy et lui c’était rencontré. Elle avait eu des brides, pas tout ; parce qu’elle voyait que cela blessait jimmy. Des confessions sur l’oreille, après une partie de jambe en l’air. elle s’était toujours dit qu’elle aurait préféré que sa mère soit morte plutôt que de vivre avec elle, mais maintenant qu’elle l’était… elle ne savait plus…

 Et ton père ?  elle essaya de décrypter si il était sincère, si c’était bien JJ derrière ses douces paroles. Peut-être avait-il eu une once d’empathie comme elle  tout à l’heure face à son angoisse. C’était peut-être et surement la seule fois qu’ils étaient gentils l’un envers l’autre. « AUCUNE PUTAIN D’IDEE. Elle a décidé d’emporter même ça avec elle cette conne » elle repensa à ce nom, griffonné sur un papier, sur le testament. Un demi-frère. quelque part. elle qui lui avait toujours dit qu’elle ignorait l’identité de son père. Un mensonge parmi tant d’autres. Elle rejoignit JJ à sa contemplation d’océan. Au pire ils peuvent se barrer en barque. Il ramera.   On va pas crever.  Il se tourne, sérieux. Et tu sais pourquoi ?  - Parce que je refuse de crever avant d'avoir réussi à t'embrasser, que ce soit clair.  Elle crut qu’il allait tentée de l’embrasser, là, l’approche direct. L’approche directe c’était la marque de fabrique de JJ non ? Non ? Bon, il réussit à le décocher un rire, franc et qui clochait avec l’univers ambiant. Les gens qui criaient, pleuraient, appelaient, gémissaient… C’est bon alors, t’as aucune craindre à avoir. Se rendait-il compte qu’il venait de se disqualifier toute seule. Elle n’avait pas peur de la mort mais elle n’était pas suicidaire. Dit toi que si tu te mets à agoniser j’te ferai peut-être du bouche à bouche. C’était déjà ça non ? Bon ok. Il avait au moins réussi à la faire oublier que JJ était l’ennemi. Mais il fallait se battre pour avoir la chance d’avoir barbra. Après tout elle souffrait du syndrome de la princesse. Au pire, on peut toujours essayer de voler une barque de s’échapper par l’océan. Tu rameras bien sûr. Pour faire avancer la barque, et pour avoir un jour la chance de l’embrasser. Se la faire cela relève du miracle. enfin... peut-être qu'elle allait céder un baisée après tout, elle faisait n'importe quoi en ce moment. Et puis, vu qu'elle était d'humeur taquine. tu crois qu'on aurait pu baiser si on s'était rencontré avant... elle ne dit rien mais il comprenait avant qu'elle ne rencontre jimmy. avant les bos. et puis elle se mit à rire nooooon
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JJ O'Reilly

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MessageSujet: Re: (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ)   (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ) EmptyDim 2 Avr - 22:54

- J’avoue. Qu'elle lâche, un petit sourire en coin. Et pour moi, c'est comme la meilleure des victoires. C'est le signe qu'elle baisse un peu sa garde, qu'elle ne me déteste pas à 100%. Et ça me suffit, même si elle me hait à 99% ça me laisse toujours un petit pourcent de chance dans lequel me faufiler et m'installer pour prendre toute la place. Pour arriver à mes fins, à mes envies. Alors même si je ne le montre pas, je bouillonne de satisfaction. Comme si j'avais déjà remporté la victoire, alors que la bataille ne fait que commencer. Et que, connaissant Barbra, je ne suis pas au bout de mes peines. Mais c'est ça que j'aime, ce challenge qu'elle représente. C'est tellement plus palpitant, plus exaltant que toutes les greluches qui sortent dans les bars avec pour seul espoir de se faire récupérer par le premier venu. M'enfin, je ne crache pas dessus non plus, y a des jours comme ça, où je n'ai pas envie de batailler, de sortir les armes et de partir au combat. Y a des jours comme ça, où je veux juste aller me servir, prendre la première poule qui tombe entre mes mains et me vider entre ses reins. Fin de l'histoire, et je l'abandonne au comptoir. Pour ce qui est de Barbie, c'est pas le genre de fille qu'on laisse après avoir tiré son coup. Déjà parce que ça doit probablement être grandiose et que ce serait quand même dommage de se priver de réitérer la chose. Ensuite, parce qu'avec le caractère qu'elle a, ce serait quand même se priver de quelque chose. Les blondes caractérielles, elles ont toujours eu une place de choix à mes yeux. Bien que j'ai fini avec une brune. Elle n'en reste pas moins la plus caractérielle de toute celle-là. D'ailleurs, en parlant de Nana, j'espère qu'elle n'est pas dans le coin, pas à Tybee en tout cas. Je profite du fait que Barbra regarde son téléphone pour en faire de même, voir si j'ai reçu un message : mais rien. Est-ce que je dois m'inquiéter ? - Non j’ai rien. T’inquiète, Dieu n’oserait pas retirer de cette terre une aussi belle gueule. Ses mots me sortent de mes pensées et j'en oublie Nana et tout le bordel autour de nous. Faut dire que ma capacité de concentration est assez limitée. Surtout quand y a une taille paire de seins si près de moi, putain. Je relève les yeux vers elle et me marre tranquillement. - Je parle de la mienne bien sûr. Cette fois, j'éclate franchement de rire tout en secouant la tête de gauche à droite. - Hey, j'suis carrément magnifique moi aussi. Que je lance avec assurance, n'ayant jamais trop douté de moi. Voir pas du tout en fait. Je suis parfaitement à l'aise avec mon corps et ma gueule, on m'a suffisamment répété que j'étais mignon et j'ai suffisamment baisé de filles pour être pleinement rassuré sur mes atouts. Je lui lance un petit haussement de sourcil, sourire malicieux en coin de lèvres. Si elle croit être la seule bombe sur cette plage, elle se trompe. Et il serait grand temps qu'elle ouvre enfin les yeux.

On finit par aller s'installer sur le sable et sans trop que je ne sache pourquoi ni comment, mais la situation prend une tournure étrangement sérieuse et dramatique. Je pourrais me casser, lui dire que je ne suis pas là pour écouter ses jérémiades et que je n'en ai rien à branler. Mais la vérité c'est que j'y vois surtout une occasion pour moi de me donner encore plus de chance de l'atteindre. Alors, je joue le jeu. Je deviens sérieux, un peu mélancolique. Mais elle demeure réticente, comme réalisant son erreur. - Laisse tomber. Alors ça, aucune chance. Je fais la sourde oreille et continue de parler, de raconter "mon histoire" bien qu'elle soit complètement inventée. Mais voyant que ça ne la fait pas réagir, je décide d'enchainer, ne voulant pas laisser un silence gênant briser mes efforts. Et ça fonctionne. Elle semble subitement se réveiller de sa torpeur. - AUCUNE PUTAIN D’IDÉE. Elle a décidé d’emporter même ça avec elle cette conne. J'échappe un léger rire, à peine audible, tout en la détaillant en coin. Sympa la mère. Je me contente de hausser les épaules, désirant dédramatiser encore une fois. - Va savoir, elle t'a peut-être rendu un fier service en n'te disant rien. Si ça s'trouve le mec, c'est une enflure de première. Et pis au fond, j'ai peut-être bien raison en fait. Peut-être que c'est mieux pour elle de pas le connaître, peut-être qu'elle n'en vaut réellement pas le coup. Peut-être qu'il est fou dangereux, ou en prison, ou pire encore. Je décide de détendre plus franchement l'atmosphère en faisant mon JJ et ça fonctionne. La voilà qui se marre sans retenue et je continue de la fixer, me joignant à son rire, de bonne volonté. - C’est bon alors, t’as aucune crainte à avoir. Je fronce les sourcils, faisant mine d'être terriblement vexé par ses paroles. Je la pousse gentiment en posant ma main sur son épaule. - HEY ! Pas cool ça ! Elle est dur en affaires la Barbie. Mais moi, j'suis tenace. Et il en faut beaucoup plus pour me vexer réellement, surtout quand j'ai une idée derrière la tête. - Dit toi que si tu te mets à agoniser j’te ferai peut-être du bouche à bouche. Je fais mine d'être sérieusement intéressé par ses paroles, plissant légèrement les yeux. - Hmm, intéressant. Ça veut dire que tu m'détestes pas autant que tu le prétends alors, si tu dis que tu préfèrerais me faire du bouche à bouche plutôt que d'me laisser crever. Mes lèvres, closes, s'étirent dans un grand sourire malicieux et victorieux, lui offrant ma tête de gosse espiègle. - Au pire, on peut toujours essayer de voler une barque et de s’échapper par l’océan. Tu rameras bien sûr. Je pivote dans sa direction et secoue la tête, faussement indigné. - Non mais ça va aller la diva là, hein ! Je me marre gentiment et j'attrape son bras entre mes doigts, appuyant gentiment dessus. - Vaut mieux que ce soit toi, t'as besoin d'entretenir tout ça. Moi, j'suis une crevette, tout le monde le sait et clairement, je n'ai pas l'intention d'aller perdre mon temps à la salle pour faire de la gonflette terminer comme Joe. Ça fait peut-être craquer les filles, mais moi, j'ai mieux à foutre de ma vie que ça. Et puis, j'estime que ça fait tout mon charme, voilà. - Tu crois qu'on aurait pu baiser si on s'était rencontré avant... WOH WOH WOH. Stoppez tout les mecs. J'ouvre grand les yeux, surpris de cette question, de sa franchise. Un petit sourire coquin en bord de lèvres, je la détaille de haut en bas. Elle vient d'obtenir 100% de mon attention là. Elle se marre rapidement en échappant un long nooon qui ne me convainc pas. Je hausse les épaules. - Et pourquoi pas ? Je viens poser une main dans le sable, derrière elle, pour prendre appui dessus, me penchant ainsi vers elle, sans pour autant la toucher. Je plante mon regard dans le sien, les yeux pétillants de malice, les traits du visage détendus. - Si on oublie toutes ces histoires à la con, j'te plais pas du tout ? Genre physiquement, tu m'trouves pas beau ? J'te fais zéro effet ? Je me rapproche un peu plus, mon visage n'étant désormais plus qu'à quelques centimètres du sien. Je baisse un peu la voix, continuant tout en soufflant doucement. - T'as jamais songé à m'embrasser ? Jamais, jamais ? Je pourrais me jeter sur elle, tellement je suis prêt. Mais je ne veux pas que ça se passe comme ça. Je veux la laisser faire le premier pas. Alors je reste immobile, laissant nos souffles se mêler l'un à l'autre, caresser tranquillement nos visages.
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MessageSujet: Re: (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ)   (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ) EmptyMer 5 Avr - 9:44

Alors qu’elle venait de sortir sa phrase « princesse », il laissa un rire s’échappait. On ne pouvait pas leur retirer ça. Ils avaient le sens de l’humour. Leurs yeux se croisent alors et elle juge opportun de préciser que la belle gueule dont elle parlait c’était bien la sienne. Ce qui a le don de déclencher un rire franc de la part du kid et un sourire éclatant de la part de la bo. - Hey, j'suis carrément magnifique moi aussi. A son tour de rire. Sourcil levée. Pas étonnée du moins. Elle sait que tous les kids se prennent de haut et ont un quota de self-estime aussi élevé que celui e leur leader est bas. C’était peut-être pour ça que Samih lui avait semblée différent. Elle se demanda si celui avait parlé de leur épisode dans la ruelle. C’était-il confiée à son meilleur ami ? Il lui lance un sourire malicieux, dragueur de première. Elle reconnaissait qu’il était beau. Mais ce n’était pas son style. Elle pourrait céder pour se faire du bien. Mais elle savait que cela signerait son arrêt de mort, avec jimmy. Et jimmy comptait trop pour elle. Au-delà des engueulades, au-delà des conflits.
Un peu pris dans le mood, le fait de peut-être être condamnée, de savoir que Joe est avec Trixia, le souvenir du moment passé avec samih… elle eut un excès de confidence avec la personne la moins bien placée pour ça. Il semble pourtant prendre son sérieux. Elle se laisse impressionner par cette autre personne, ce personnage qu’il prend. Oublie même de se méfier du grand méchant loup fourbe au point de jouer le jeu, de prendre un rôle pour la baiser plus facilement. Pourtant des hommes fourbes et manipulateur elle en avait connu, elle avait même tout appris d’eux. Et il lui parle de son père, ce père inconnu, qui semble avoir créer une tout autre vie avec une autre femme que sa mère. Elle ne pouvait pas le blâmer, elle l’avait elle-même abandonnée et fuie depuis des années. - Va savoir, elle t'a peut-être rendu un fier service en n'te disant rien. Si ça s'trouve le mec, c'est une enflure de première. Surement. Mais encore une fois. Elle ne lui en voulait pas. Elle ne pouvait pas blâmer un homme d’avoir abandonné sa mère alors qu’elle-même l’avait fait. Elle avait toujours été toxique. Dans sa tête, Barbra ne pouvait s’empêcher de rêver au roi, riche héritier, au papa qui viendra la sauver.
La conversation repart enfin à son naturelle. Au jeu du chat et de la souris. Du lion et de la lionne. Parce que Barbra est tout sauf une biche sans défense. Ca allait mal fini. Elle le savait. Il le savait ; mais ils s’en foutaient. Il lui tendit une perche qu’elle ne pouvait refuser. Elle lui assona qu’il pourrait dormir en paix, il ne mourrai pas de sitôt si la faucheuse attendait qu’elle pose ses lèvres sur les siennes. - HEY ! Pas cool ça ! lança-t-il en posant sa main sur son épaule. Mine d’être vêxé. Elle n’était pas dupe, elle lui avait dit des choses plus blessantes que ça. Elle joua le jeu, comme si elle était assez naïve pour croire qu’il était vexé et lui donna un morceau à mâchouiller. Pour garder l’attention, susciter l’intérêt. Parce que barbra aimait jouer avec les hommes même si où c’était perdu d’avance. Leur faire croire jusqu’à la fin.
- Hmm, intéressant. Ça veut dire que tu m'détestes pas autant que tu le prétends alors, si tu dis que tu préfèrerais me faire du bouche à bouche plutôt que d'me laisser crever. Elle le va un sourcil. Elle se posa la question. Qu’est-ce qu’elle ferait. Elle détestait les kids. Mais pouvait-elle ne rien faire lors d’une agonie ? Cela reviendrait à tuer la personne. Barbra était une garçe, elle couchait, trompait, manipulait et mettait en danger. Mais elle n’était pas une tueuse. Même pour JJ. Elle lui sourit, avec son air malicieux, son air de chaudasse insaisissable. Fait gaffe j’peux toujours changer d’avis si tu deviens trop chiant. Ils allaient avoir du temps à perdre en même temps. Combien de temps cela prendrait pour qu’il crève tous. Elle ne fuyait pas. Ne se barrait pas. Cela ne servait à rien. Elle n’avait nulle part où aller. Et elle voulait tout sauf retrouver Joe et Trixia ensemble. Elle lui proposa une solution, un échappatoire. Après tout il pouvait peut-être barricader les routes mais qu’en était-il de la mer ? Elle repensa à ses séries où les gens devenaient fous, enfermé. S’entre-tuer pour de l’eau ou de la bouffe. JJ et elle s’en sortirait surement. Ils ont été élevés à la dur après tout. - Non mais ça va aller la diva là, hein ! il porta son attention sur elle, ce qui provoqua une vague de satisfaction chez la jeune blonde. Sourire en coin. Bah quoi, elle est jolie, bonne faut bien qu’elle l’utilise… Il secoue la tête, rire de moquerie et il tata le bras de la blonde du bout de son doigt. Comme s’il allait recevoir une décharge électrique si il la touchait plus. Ce serait un bon moyen de défense d’ailleurs…
- Vaut mieux que ce soit toi, t'as besoin d'entretenir tout ça. Elle ouvre grand la bouche, pas pour quoi que ce soit de pervers, je vous connais, mais par étonnement. C’est qu’il osait critiquer son corps. Que néni. Elle était en pleine forme physique la petite. Elle avait été grasouillette à un temps, mais quand sa mère était la droguée du coin, elle avait appris à s ‘évader en allant courir. Ses bras étaient donc bien plus musclée que le petit maigrichon qui osait la draguer. Ca la changerait de Joe, ça c’était sure. – ah ouais ? et toi alors ? T’arrives à te mettre au-dessus et à tenir ou tu préfères te faire dominer ? C’était jamais très soft quand il s’agissait de Barbra et JJ. Elle l’attaquait pour voir, pour le tester. Et puis tout information était bonne à prendre. Alors, comme conquise par le défi, par l’envie, par le jeu et par l’excitation du moment, elle osa. Elle osa la phrase.


Auraient-ils pu baiser si ils étaient rencontrés dans une autre vie ? Il semble réagir, un peu surpris. Barbra n’était pas le genre de fille prude. Non elle était directe et elle jouait ; C’était ça qui plaisait au mec souvent avec elle. Elle lance ensuite un non, vas-y entre dans le jeu. - Et pourquoi pas ? Elle arrête de rire, progressivement. Il a mordu à l’hameçon. Il plante alors son regard dans le sien, approchant son corps du sien, espérant que les hormones d’animaux qui sommeillent en eux se réveillent. Elle n’a jamais aimé faire ça sur la plage de toute manière. Ca se coince partout le sable. C’est chiant. - Si on oublie toutes ces histoires à la con, j'te plais pas du tout ? Genre physiquement, tu m'trouves pas beau ? J'te fais zéro effet ? En mode prédateur. Elle ne répond pas. Laissant le silence embuer l’espace. La distance les séparant diminuant. Elle ne bougea pas. C’était que du jeu. Que du jeu. - T'as jamais songé à m'embrasser ? Jamais, jamais ? Quelques cm. Elle se serait laisser tenter ; si il n’y avait pas jimmy, joe et les autres. Si il n’avait pas été un kid. Il avait son charme le JJ. Le genre bad boy mélangé au sensible. Le manipulateur en lui l’attirait certes. Un charisme qui n’avait pas besoin de muscle pour attirer. Elle ne s’approcha pas, laissant le peu d’espace entre eux. -t’embrasser. Si fort que tu en aurais le souffle couper, te plaquer contre le sol, peut-être même promener mes doigts sur ton dos. Te faire découvrir le sexe comme tu le connais pas. Elle approcha sa bouche pulpeuse de son oreille. – Mais dans une autre vie. Et elle s’éloigna, pour poser sa tête contre le sable, visage face au ciel. Elle songea à jimmy, à joe, aux yobbos. Peut-être qu’elle se retenait que pour eux. Mais si ils mourraient ce soir, personne ne saurait et elle saurait morte en ayant fait ce qu’elle aimait le plus, ce qu’elle faisait le mieux. Une barbie qui part en beauté…
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MessageSujet: Re: (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ)   (EVENT) j'me débrouillais très bien. Merci. (BarJ) EmptyMar 18 Avr - 19:22

- Fait gaffe j’peux toujours changer d’avis si tu deviens trop chiant. Aussitôt, je viens placer une main sur mon torse, au niveau de mon cœur - il est bien à gauche, hein ? - et ouvre grand la bouche, feintant d'être choqué par ses paroles. De ne pas comprendre où elle voulait en venir. Je cligne des yeux de façon abusive et hausse les épaules, toujours en faisant mine de ne pas comprendre. - Moooi ? Trop chiant ?! Je secoue légèrement la tête de gauche à droite et balaye sa phrase d'un revers de la main. - Impossible, je suis le plus adorable garçon du monde. Je lui offre un grand sourire aussi innocent que charmeur. Mais mon sourire se dissipe lentement et malgré moi, alors que des souvenirs désagréables me reviennent en mémoire. Et cette foutue petite voix au fond de ma tête, qui vient semer le chaos et faire trembler mon palpitant. Si t'es si adorable JJ, pourquoi tes parents t'ont abandonné alors ? Cette maudite phrase que je me répète depuis bien trop d'années maintenant. Je me refroidis légèrement et détourne le regard pour lui cacher le trouble intérieur qui me secoue à cet instant. C'est pas le moment, putain. C'est pas le moment de jouer les gosses blessés, les pleurnicheurs qui s'demandent pourquoi leur vie n'est pas comme celle des autres, de se demander pourquoi moi, et qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Même si j'obtenais des réponses à mes questions, au fond, qu'est-ce que ça changerait, hein ? Rien du tout, on est d'accord. Alors autant me concentrer sur la créature de rêve qui se tient à mes côtés et qui est clairement d'humeur joueuse aujourd'hui. Peut-être que c'est ce petit air apocalyptique qui la fait se détendre ainsi. Elle n'a jamais été aussi ouverte à la discussion avec moi qu'aujourd'hui. Et ce serait quand même sacrément con de ma part de passer à côté de ça. J'inspire un grand coup et chasse mes idées noires, celles que j'ignore en permanence sans me douter un seul instant qu'elles me foutent en l'air. Puis, je me tourne à nouveau vers elle, retrouvant mon petit air habituel. Le sourire en coin de lèvres et les yeux pétillants de malice et de folie. Je m'amuse à la titiller à mon tour, à la provoquer gentiment, sur l'état actuel de ses bras. Des bras que je recouvrirais bien de mes lèvres d'ailleurs. Barbra, elle incarne ce fantasme absolu qui semble inatteignable. Enfin, sauf pour à peu près tous les autres mecs de la planète d'après ce que j'ai compris. J'suis le seul à ne pas avoir le droit de recevoir ses faveurs. Et pourtant, qu'est-ce que j'aimerais laisser mes mains s'aventurer dans son décolleté, et voir ses lèvres partir à la conquête de ma virilité. Avec une bouche pareille, pour sûr que ce serait un spectacle fabuleux à admirer. Je la vois qui s'indigne légèrement et aussitôt, elle passe sur la défensive, tout en conservant un ton railleur et détendu. - Ah ouais ? Et toi alors ? T’arrives à te mettre au-dessus et à tenir ou tu préfères te faire dominer ? Je souris de plus belle, nullement vexé par ses accusations. La vérité, c'est que je me vexe un peu quand ça m'arrange. Ou plutôt l'inverse. Je le prends bien quand j'ai a y gagner. J'esquisse un haussement de sourcils, particulièrement calme, sourire d'embobineur sur les lèvres, regard à la fois distant et si prometteur de belles choses. - T'as qu'un seul moyen d'le savoir... Et tranquillement, je viens me mordre la lèvre inférieure, comme une invitation tacite, pour l'inciter à venir vérifier d'elle-même. Il est clair que je suis totalement dominateur dans mes ébats, mais on ne va pas se mentir. Si cette nana me sort des menottes en me disant qu'elle prend les choses en main : je ne vais pas dire non. Ma fierté passe carrément après mes plaisirs sexuels, que ce soit clair. Et puis, la conversation s'intensifie de plus en plus suite à sa question. J'y vois là une opportunité de gagner encore un peu de terrain. Tout semblait réunit pour me donner une chance. Alors je m'approche et je l'interroge, cherchant à la faire réagir. Elle ne dit rien, elle ne bouge pas, se contente de me fixer et de sourire doucement. Sûre d'elle. Et quand je me tais enfin, elle se décide enfin. - T’embrasser. Si fort que tu en aurais le souffle couper, te plaquer contre le sol, peut-être même promener mes doigts sur ton dos. Te faire découvrir le sexe comme tu le connais pas. Bordel. Un mot de plus et je vais bander, c'est sûr. Je tressaille légèrement et ma mâchoire se crispe un peu. Je dois fournir un effort surhumain pour ne pas me jeter sur elle, là, maintenant. Pour ne pas lui arracher ses fringues et goûter à cette foutue expérience sexuelle dingue dont elle me parle. Elle finit par se pencher, mais glisse jusqu'à mon oreille. - Mais dans une autre vie. Je déglutis. Salope. J'échappe un léger rire nerveux mais je ne perds pas la face. Ce n'est pas le moment de craquer. Pas le moment d'être moi-même. Ou ça va mal finir, j'le sens. Alors je garde le contrôle, maitrise mes pulsions animales qui rugissent sous mon épiderme, animées par cette violente envie de la faire mienne sur l'instant. Après tout, elle m'allume non ? Elle n'attend que ça et j'en suis sûr. Et il faut croire que mon petit manège avec Anca m'a tout de même appris deux ou trois trucs. En me concentrant sur ma respiration comme je le fais souvent en étant avec elle pour ne pas exploser, je parviens à me calmer un peu. A réorganiser mes idées. Barbra, je ne l'aurais pas avec du rentre-dedans. Ça n'a jamais marché depuis que je la connais. Il est grand temps d'opter pour une nouvelle stratégie. Je lève doucement ma main et vient replacer une mèche de cheveux derrière son oreille, dans un geste tendre et calme. - Dommage.. Que je souffle en lui offrant un dernier sourire. Puis, brisant l'instant, je retire ma main et me redresse, retrouvant un ton plus dynamique. - Mais bon, comme ça au moins, c'est clair ! Je hausse les épaules sans amertume, comme si j'abdiquais enfin. Comme si, ça y est, je n'allais plus lui courir après, ne plus m'intéresser à elle. Et il me semble que les filles comme Barbra n'aiment pas être ignorées ou délaissées. Je me relève et tapote mon jean pour y décoller les grains de sable. - Bon, on s'la trouve ou pas cette barque ? Je baisse les yeux vers elle, feintant de ne plus penser à ses lèvres, à sa poitrine et à tout le reste. Comme si, subitement, je me concentrais sur notre fuite. Comme si me tirer de là était finalement plus important que de la faire craquer. - Hors de question que j'crève ici et dans ces conditions. Allez viens. Sans lui tendre la main pour l'aider à se relever, je m'élance le long de la plage pour aller longer l'eau et tenter de trouver un moyen de transport qui nous permettrait de nous échapper par le large en remontant le long de la côte. Doit bien y avoir un p'tit bateau facile d'accès et facile à prendre en main dans le coin quand même ! Même si clairement, c'est surtout elle que j'aimerais prendre à cet instant. Foutue libido.
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