Sujet: is there any hope? - feat kelia Jeu 16 Fév - 1:12
P'tain, p'tain, p'tain... Pourquoi j'ai proposé à Kelia de se voir ? Et chez moi en plus ? Dans le taudis qu'est mon appartement. Je suis à deux doigts de lui renvoyer un SMS pour lui dire que c'est pas la peine de venir finalement, que j'ai changé d'avis. Je ne sais même pas ce qui me retient de le faire. J'ai beaucoup de sentiments contradictoires en moi. Une part de moi la déteste, a même envie de la blesser comme elle m'a fait souffrir... D'un autre côté, une part de moi aurait envie de la connaître, d'en savoir plus... Et puis il y'a cette maladie qui vient se joindre à la partie. Dont j'sais pas quoi penser, quoi faire... Pourquoi faut il que ça soit si compliqué ? A croire que dans ma vie, jamais rien ne peut être simple. Je regarde l'état de mon appart, et je me dis que je ne peux pas l'accueillir alors qu'il est dans cet état. Je fou les cadavres de bière ainsi que toute les bouteilles d'alcools vides dans un carton. Je jette les boites de pizza et autres restes de junk food à la poubelle. Je sors tout balancer dehors dans le lieu prévu à cet effet. Puis je reviens à mon appart, ouvre la fenêtre pour aérer. Fou toutes mes fringues sales qui peuvent trainer dans la panière à linge. Je m'attaque ensuite à la vaisselle et pour finir je passe même un coup rapide d'aspirateur. J'irais pas jusqu'à dire que mon appart est niquel à présent, m'enfin ça fait moins garçonnière qu'il y'a une heure. Et j'ai aussi caché de vue tout ce qui était potentiellement préjudiciable. De toute façon y'a certains trucs qui sont déjà cachés de base, comme mon flingue. C'est pas le genre de choses que je laisse trainer négligemment dans le salon. Il est bien rangé dans une boite à chaussures dans le placard de ma chambre. Il va de soit que je n'ai pas de permis pour ça et que je le possède illégalement. Quand je regarde mon appart, je me dis que je suis vraiment con. Franchement pourquoi faire autant d'efforts pour Kelia ? D'habitude ça me dérange pas qu'on se pointe et que c'est le bordel. Pourtant elle j'sais pas... Comme si ça m'importait subitement l'image qu'elle a de moi. C'est n'importe quoi. Je me foutrais des baffes. Je suis installé sur le canapé, en train de regarder la télé, une téléréalité à la con. Quand je dis télévision, c'est quand même un écran de 58 pouces, 4K, le genre de truc qui coute dans les 2000$. Sans compter toute la panoplie home cinéma qui va avec, et les diverses consoles de jeu. A se demander comment j'ai payé ça avec mon salaire de musicien. C'est alors que j'entends frapper. Je coupe la télé et vais ouvrir. " Salut... " Je reste planté là à la regarder. Je vais pas la prendre dans mes bras, ou même lui faire la bise hein, faut pas rêver. " Euh...vas y entre. " Je me pousse pour la laisser entrer. " Tu veux boire quelque chose ? J'sais que moi j'en ai bien besoin en tout cas. " J'ouvre ma table basse, pour en ressortir une bouteille de scotch. Je relève la tête vers Kelia. " Peut être que pour toi ça serait mieux de l'eau ou un soda. " Déjà parce que petit un, la seule fois où je l'ai vu bourrée, je n'ai mais alors PAS DU TOUT apprécié. Et petit deux, vu sa condition, c'est peut être préférable qu'elle se contente d'un soft.
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Dernière édition par Joe Donovan le Ven 10 Mar - 1:59, édité 1 fois
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Sujet: Re: is there any hope? - feat kelia Sam 18 Fév - 17:36
Dernière chance.
Joe & Kelia
Tu n’arrives pas encore à croire que suite à tes SMS Joe t’ait proposé de vous voir. Il t’a même invité chez lui. Tu relis encore et encore ses derniers messages pour être sure que tu n’as pas rêvé. Parce que l’on ne peut pas dire que vos précédentes rencontres se soient bien passées. A part peut être celle de l’hôpital et encore c’était surement du au fait qu’il n’était pas dans son assiette et tu n’étais pas très bien non plus. En attendant tu as son adresse. Et dans quelques heures tu vas retrouver ton frère. Tu ne sais pas trop comment cette soirée va se passer. Cela te serre la poitrine d’une drôle de façon. Tu lui as dis que tu allais partir dans quelques jours. Mais tu n’es pas sure de cela, même si c’est surement la meilleure solution. Et puis faut bien que tu retournes à New York au moins pour ton boulot. Pas mal de dossier sont en attentes à cause de ton absence prolongée. Tu en as bien traité certains par communication téléphonique et par mail, mais tu ne peux pas tous les faires de cette façon. Tu ne peux pas rester éternellement à l’hôtel. Et accepter la proposition de Caleb te fait peur. Tu ne veux pas compliquer une situation qui l’est déjà assez. Et puis ta priorité c’est ta santé. Et de ce côté-là rien n’est clair. C’est même le bordel. Vas-tu vraiment abordé ce sujet ce soir avec ton frère car au final tu ne l’as pas réellement fait. Tu ne veux pas qu’il est pitié. Ni qu’il se sente coupable. Tant bien il n’en a rien à foutre de tout ça et toi tu te tortures le cœur pour pas grand-chose. Tout cela te perturbe et te rend fébrile. Tu n’arrives même pas à manger le plateau repas que tu t’es fait monté. Tu décides d’aller prendre une douche pour te calmer. Et puis tu enfiles un jean et un pull. Une tenue dans laquelle tu te sens à ton aise. De toute façon tant bien cette soirée va durer que quelques minutes. Tu soupires. Tu te maquilles un peu pour cacher les marques que la fatigue et ta maladie laissent sur ton visage et autour de tes yeux. Puis tu arranges tes cheveux. Tu te regardes dans le miroir, contente de l’image qu’il te renvoie. Tu prends ton sac et une veste avant de rejoindre ta voiture pour te rendre dans le quartier de City Market. Tu y arrives rapidement, du coup tu es un peu en avance. Alors tu restes quelques minutes assise dans ta voiture. Te demandant encore si c’est une bonne idée. Et puis tu sors. Après tout tu risques quoi ? Des au revoir déchirants ou bien pathétiques. Ou alors encore une tempête. Tu verras bien. Tu te retrouves devant sa porte et là encore tu entends quelques secondes avant de frapper. Et la porte s’ouvre. Tu ne peux plus reculer. Il te salue mais il reste planté là. Tu aurais aimé le prendre dans tes bras, mais tu respectes cette distance qu’il installe. Même si elle est douloureuse. « Salut. » Tu lui souris, l’ambiance est tendue. Il s’écarte pour te laisser entrer. « Merci. » Ton regard fait rapidement le tour de son appartement. Tu te doutes que la plus part des choses qui meublent son salon ne sont pas du à ses cachets en tant que musicien. Mais tu restes silencieuse, c’est assez compliqué comme ça. Pas besoin d’ajouter de l’animosité d’entré de jeu. Vos regards se croisent. Tu essaies de voir si tout va bien. Tu le trouves fatigué. Cette situation est difficile pour toi, tu te doutes qu’il en est de même pour lui. Tu comprends parfaitement qu’il est besoin d’un verre. Tu en aurais bien besoin toi aussi. Mais vu les derniers résultats lors de tes examens à l’hôpital, faut que tu restes prudente. Tu n’as plus trop intérêt à jouer la conne comme tu l’as fait le soir du concert et les autres soirs qui ont suivi cet horrible moment. « Un verre d’eau ça ira très bien. Merci. » Puis tu poses ton sac sur un des fauteuils et tu quittes ta veste. Tu es fébrile. Tu as tellement de chose à lui dire. Tellement de sujet à aborder. Tu voudrais en savoir plus sur lui et lui en dire plus sur toi. Mais t’en laissera t’il le temps ? En a-t-il envie aussi ? « Comment vas ton bras ? Tout a bien cicatrisé. » Vous vous n’êtes pas revus depuis l’hôpital et tu es certaine que si tu ne lui avais pas envoyé de message il ne l’aurait pas fait de lui-même. D’ailleurs il n’avait pas spécialement répondu dans ses messages quand tu lui avais demandé comment il allait. Tu installes sur un fauteuil. « C’est sympa chez toi. » Encore un fois tu cherches son regard. Tu voudrais y voir autre chose que de la colère. De la tristesse. Ou de l’indifférence. Tu voudrais juste y trouver une étincelle d’amour fraternel.
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Sujet: Re: is there any hope? - feat kelia Ven 24 Fév - 20:21
Kelia arrive. Pile à l'heure. A croire qu'elle attendait devant la porte pour frapper au bon moment. Je suis un peu anxieux, je dois l'avouer. Ce qui n'est pourtant pas mon habitude. Je la laisse entrer. Pas d'effusions, d'élan d'affection rien. Je ne vais pas subitement me mettre à la prendre dans mes bras. On est encore très loin de tout ça. Et pas sur que cela arrive un jour. Je trouve que c'est déjà un très grand pas de ma part de l'avoir invité chez moi. Je me doute qu'elle a dû être surprise par la proposition. En bon hôte que je fais, je lui propose à boire. Bon à vrai dire c'est surtout que j'en aurais bien besoin, donc même si elle ne prend rien, ça changera rien pour moi. Elle souhaite un verre d'eau. Je vais lui servir ça alors qu'elle prend des nouvelles de mon bras. J'ai dû me faire recoudre suite à une altercation au couteau. J'ai aussi quelques séquelles au visage qui cicatrisent plutôt bien. De ce côté là j'ai plutôt de la chance, je ne marque pas facilement, et généralement ça disparait bien. Même si j'en ai quand même quelques unes qui restent. Des souvenirs de guerre. Comme ma blessure au bras, je pense que ça va laisser une cicatrice. " Cela me lance un peu parfois mais ça va. " Rien de bien grave. Je lui sers son verre d'eau alors qu'elle complimente mon appartement. Je me garde bien de lui préciser qu'il y'a quelques heures de ça elle n'aurait surement pas été du même avis. Si elle est n'est pas conne, elle doit bien se douter que la moitié de mes affaires à été obtenu de manière illégale, mais je lui su gréer de ne pas faire la moindre remarque. Elle n'aurait pas été très bien accueillie. " T'aurais dû voir la gueule qu'il avait après l'ouragan. " Habitant au rez de chaussée j'ai pris cher. J'ai dû crécher chez des potes le temps que les assurances fassent leur travail et de tout remettre en état. Je me sers alors un double scotch, pur, sans glaçons, et je m'installe finalement sur le canapé. C'est alors qu'un silence s'installe. Que faire ? Quoi dire ? On va se regarder dans le blanc des yeux ? D'habitude j'ai toujours une connerie à dire pour détendre l'atmosphère, on peut compter sur moi, mais là... Je me passe la main dans les cheveux, signe de malaise. " Tu crèches toujours à l'hôtel ? " Question conne elle irait où ? Sous les ponts ? A moins qu'elle ait subitement décidé de s'installer définitivement ici, mais je doute qu'elle soit aussi folle. Et puis j'y mettrais direct mon véto.
WILDBIRD
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Sujet: Re: is there any hope? - feat kelia Lun 27 Fév - 16:03
Dernière chance.
Joe & Kelia
Tu ne sais pas trop ce que va donner cette soirée. Allez-vous enfin enterrer la hache de guerre et essayer de reconstruire quelque chose. Tu es anxieuse. Mais c’est tout sourire que tu entres chez Joe. Tu découvres pour la première fois son appartement. Tu ne joues pas la curieuse mais tu cherches à en apprendre un peu plus sur lui au travers des objets qui se trouvent chez lui. Même si tu te doutes que certains sont plus là de manière illégale que légale. Mais tu ne parles pas de ce sujet. De toute façon ce n’est ni le jour ni le moment. Et tu veux vraiment que tout se passe pour le mieux. Même si le malaise est là, vous liant à un passé douloureux et un présent des plus bancal. Tout reste à écrire, au fond de toi tu en crèves d’envie mais tu doutes qu’il en soit de même pour ton frère. La distance qu’il garde à ton égard renforce cette sensation désagréable. Mais comment pourrait-il en être autrement. Quatorze années de séparation et de mensonge ne se comblent pas comme ça d’un claquement de doigt. Il te propose de boire quelque chose, tu te contentes d’un verre d’eau. Plus prudent vu ton abus d’alcool ces derniers temps. Même si un truc plus fort t’aurait été d’un grand réconfort. Tu lui demandes aussi de ses nouvelles, ne sachant s’il fera de même pour toi. Mais tu ne t’attends à rien de sa part. « Un peu logique vu la plaie. Tu es retourné à l’hôpital pour voir si cela cicatrisait bien ou pas. » Ce qui est surement pas le cas. Il doit éviter cet endroit comme la peste et ne s’y rendre qu’à dernier recours. Un peu comme toi, ce n’est pas un lieu que tu aimes fréquenter. Quand tu y vas c’est que tu n’as pas d’autre choix et c’est souvent du à tes écarts de conduite. Tu récupères le verre d’eau qu’il te tend et en profite pour regarder un peu plus son intérieur. Cherchant comme un reflet de lui. Mais tu n’obtiens qu’une pâle image. Cela ne ressemble en rien à ce que tu pensais. Mais tu as une image faussée de Joe. Toi ce que tu as gardé en tête c’est l’image de Justice. Et elle est à mille lieux de celle qu’à ton frère aujourd’hui. « Il a été terrible ici ? » Il est certain que vu où est placé son appartement il a du faire parti des plus touché. « Cela n’a pas du être amusant de subir tout ça. » Une épreuve de plus. Combien en a-t-il vraiment affronté ? Tu le vois se servir un verre. Tu l’envies presque de pouvoir boire de l’alcool. Et puis il s’installe sur le canapé. Tu ne sais pas trop que lui dire. Et pourtant tu en aurais des choses à lui dire. Un silence s’installe. Tu joues avec ton verre. Laissant ton regard vagabonder de droite à gauche. Parfois il retrouve le regard de ton frère. Tu voudrais y voir autre chose que de la haine ou de la rage. Ou encore de la tristesse. Tu voudrais y retrouver le bonheur d’antan. Ce bonheur innocent qui vous berçait quand vous étiez enfant. Mais c’est un temps résolu qui ne reviendra plus. « Pour le moment oui .. mais plus pour longtemps. » Tu hésites à parler de la proposition faite par Caleb. « Un ami m’a proposé de m’héberger si mon séjour se prolongeait. Je ne sais pas trop si je vais accepter. » Tu soupires et avales quelques gorgées d’eau. « Je ne sais pas combien de temps je vais rester .. à vrai dire mon boulot me rappelle à New York .. mais je ne veux pas partir avant d’avoir réglé … enfin … je voudrais essayer de renouer avec toi avant .. » Ta voix finit dans un murmure. Tu laisses ton regard se perdre dans le sien. Tu sens ta fébrilité prendre le dessus. Ton cœur se serre comme tes entrailles. Joe n’a surement pas envie de renouer avec toi. Il souhaite surement que tu reprennes la route de New York et que tu ne reviennes plus dans sa vie. « Je voudrais juste que l’on réapprenne à se connaitre. Et oublie cette histoire de greffe c’était une connerie. Je m’en veux de t’avoir demandé ça .. je n’en avais pas le droit. » Tu baisses les yeux plus gêné que jamais. Tu voudrais qu’il te pardonne. Ou du moins qu’il essaie. Tu voudrais réparer. Même si certaine chose ne se répareront jamais. Tu voudrais pouvoir effacer toutes ses années ou vous avez été séparé. Mais encore une fois tu ne possèdes pas une machine à remonter le temps. Ni un sérum pour tout oublier. Tu te sens mal. Pas mal comme si tu allais avoir un malaise. Juste mal parce que ton cœur crie ses sentiments. Et que malgré toute le mal, la peine, la rage, la colère, tu aimes ton frère. Et encore plus aujourd'hui qu'hier.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: is there any hope? - feat kelia Ven 3 Mar - 13:21
« Un peu logique vu la plaie. Tu es retourné à l’hôpital pour voir si cela cicatrisait bien ou pas. » Non mais c'est quoi toutes ces questions ? Elle veut pas que je lui fournisse mon dossier médical aussi ? " A ton avis ? " Ok j'adore Grace, l'infirmière qui s'occupe de moi, mais dès que je peux éviter l'hôpital je ne me gêne pas. Moi j'y suis, mieux je me porte. Et puis j'ai confiance dans son travail, alors pas besoin d'y retourner. Peut être qu'elle attend à ce que je lui retourne la question concernant son état de santé. Mais à quoi bon ? Je suis quasiment certain qu'elle me mentirait de toute façon. J'évoque alors l'ouragan qui a ravagé la ville, et mon appart par la même occasion. Elle déclare que cela n'a pas dû être amusant de subir tout ça. Sans blagues. Vous en connaissez beaucoup des gens qui adorent voir leur appart saccagé ? S'inquiéter pour les autres ne sachant pas s'ils sont à l'abri ou s'ils n'ont pas été emportés par une vague ? Je me contente d'hausser les épaules, minimisant la situation. " Ce n'est que du matériel, cela aurait pu être pire. " L'important c'est que parmi mon entourage il n'y a eu que des blessés légers. Même si cela m'a fait royalement chier de tout perdre. Je l'ai eu mauvaise qu'on se le dise. Je m'installe alors sur le canapé, puis un silence s'installe. Quoi dire, quoi faire. Je n'ai pas reçu le manuel pour savoir comment me comporter dans cette situation. Je prends finalement le premier la parole lui demandant si elle loge toujours à l'hôtel. C'est que mine de rien ça doit lui coûter un max. Personnellement je ne pourrais pas me permettre de loger aussi longtemps à l'hôtel. Donc soit elle doit très bien gagner sa vie, soit les parents sont généreux. Il est vrai que je ne sais même pas ce qu'elle fait comme boulot. Ou même si elle en a un... Parce que pouvoir partir des semaines durant, c'est pas donné à tout le monde quand on a un job, avec toutes les contraintes que cela emmène. Je suis surpris de l'entendre dire qu'un ami lui a proposé de crécher chez lui. " T'as un ami ici ? Je le connais ? " Je ne sais pas pourquoi je trouve ça dérangeant qu'elle puisse avoir des amis ici. Peut être parce que c'est ma ville et que cela me semble intrusif. Elle a New York, j'ai Savannah. Que chacun reste à sa place. Vraiment ? Est ce que je souhaite qu'elle rentre chez elle ? A dire vrai, je ne sais plus ce que je veux moi même. Je suis tellement partagé. Elle souhaite qu'on réapprenne à se connaître. Et que j'oublie cette histoire de greffe. Ce qu'elle est drôle. " Mais tu l'as fais, c'est trop tard. " Je ne peux pas balayer cette information. " Je peux pas m'empêcher de me dire que c'est la seule raison pour laquelle t'es revenue... " Sans ça, franchement, est ce qu'elle aurait débarqué à Savannah ? C'est la question qui me taraude depuis le début. " Je veux que tu me regardes dans les yeux, et que tu me répondes honnêtement. Si tu n'étais pas malade... Si t'étais en parfaite santé, est ce que t'aurais repris contact ? " Je ne sais pas depuis quand elle est malade, depuis combien de temps elle le sait. Mais j'imagine que ça doit être récent, ou quelques années tout au plus. Mais avant ça ? Quand elle se croyait en bonne santé, elle était aux abonnées absentes. A continuer tranquillement le cours de sa vie. Maintenant elle change son fusil d'épaule, déclarant que l'histoire de greffe c'est une connerie, mais c'est juste au vu de ma réaction. Elle ne va pas dire le contraire à présent. Je plonge mon regard dans le sien, et attends une réponse. Franche. Pas du bullshit pour me faire plaisir.
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Sujet: Re: is there any hope? - feat kelia Mer 8 Mar - 18:59
Dernière chance.
Joe & Kelia
Une fois rentré dans l’appartement de Joe, tu trouves logique de lui demander des nouvelles par rapport à son bras. Après tout il avait du aller à l’hôpital pour se faire soigner. Tu ne fais pas cela pour qu’en retour il prenne des tiennes. Tu te doutes que de ce côté-là il n’y a aucune chance pour qu’il en parle. Tu réagis comme ça parce que c’est normal et puis pour qu’il voit qu’il compte pour toi. Chose dont il a du douter vu comment ce sont passés vos diverses rencontres. Enfin surtout la première et celle dans le bar. Il est vrai que tu n’as pas montré le meilleur de toi-même lors de ces moments là. Heureusement d’une certaine façon qu’il y a eu la rencontre surprise à l’hôpital même si la discussion a été difficile. Puis il te parle de l’ouragan qui a dévasté son appartement. Vu qu’il est au rez de chaussé facile d’imaginer les dégâts qui ont été causé. Encore une épreuve que Joe a du traverser. « En effet le matériel cela se remplace. Les pertes humaines c’est plus difficile. » Tes derniers mots te pèsent car durant quelques secondes tu ne peux t’empêcher de penser à Jack en parlant de perte humaine. Même si sa mort n’a rien à voir avec un ouragan. Le mal que ça a fait est bien présent encore au fond de ton être. Et niveau matériel vu ce qu’il y a dans l’appartement de ton frère cela n’a pas du être trop méchant. Et tu ne préfères pas approfondir sur le sujet parce qu’il risquerait de devenir glissant. Tu te doutes que certaines choses acquises ne sont pas le fruit de son dur labeur. Assise dans le fauteuil face à Joe tu joues avec le verre d’eau qui t’a servi. Le silence s’installe doucement. Alors que tu as tellement de chose à lui demander. Tu réponds naturellement à sa question, lui parlant de la proposition de Caleb sans vraiment t’étaler au départ. Mais il se fait un peu plus curieux. Tu sens même l’agacement dans le son de sa voix. Comme si le fait que tu es un ami ici pouvait lui poser des problèmes. Il a peut être peur que tu t’éternises du coup, lui qui ne doit languir qu’une chose. Que tu quittes Savannah. « Oui un ami dont j’ai fais la connaissance à New York. » Tu ne peux t’empêcher de sourire quand tu te souviens des circonstances et de ce que vous avez partagé. Tu te doutes que si tu acceptes sa proposition vous ne resterez pas bien sages. Après tout tu avais vraiment passé de bon moment en compagnie de Caleb et le retrouver charnellement ne te dérangerait pas le moins du monde. « Après je ne sais pas si tu le connais. On c’est juste revu une fois et je ne lui ai pas dis pourquoi j’étais là. Il s’appelle Caleb. Caleb West plus précisément. » Cela serait assez amusant ou bien gênant si Joe le connaissait. Tu le regardes avec insistance pour voir si le nom le fait réagir. Et puis tu changes de sujet de conversation. Mais cela se retourne encore une fois contre toi. Ton frère ne compte pas tirer un trait facilement sur ton comportement. « Je ne m’attendais pas à me retrouver face à toi comme ça. J’ai été prise de court. » Tu soupires mal à l’aise. « Je ne peux t’en vouloir de penser ça. » Tu baisses les yeux comment pourrait-il en être autrement de toute façon. Tu t’es donné toi-même le bâton pour te faire battre. Et là tu reçois une bonne raclée. Mais ce n’est pas encore terminé, Joe compte bien approfondir la chose. Un moyen de te torturer d’une certaine manière. Il te demande de le regarder dans les yeux ce que tu fais. « La première fois que je suis tombée malade j’avais à peine dix neuf ans Joe. J’étais mal depuis quelques mois mais j'avais mis cela sur la fatigue lié à mes examens. Et puis je me suis écroulée et j’ai été hospitalisé … et le verdict est tombé j’avais perdu un rein à cause d’un virus. Les docteurs m’ont soigné mais ils m’ont dit qu’un jour ou l’autre le second lâcherait. Le traitement ralentirait l’échéance mais pas l’issu. Alors comme après la mort de Jack je me suis jetée dans mes études. J’ai voulu oublié tout ça dans le boulot. Parfois je ne mangeais pas .. je ne dormais pas bossant comme une dingue pour devenir avocate. Je voulais juste ne pas penser à cet autre mauvais coup de la vie. Même si les toubibs m’ont certifié que l’on vit très bien avec un rein .. enfin tant qu’il fonctionne. » Tu bois quelques gorgées d’eau. Ton regard est toujours plongé dans celui de ton frère. « Et puis j’ai eu mes examens .. j’ai trouvé une place dans un grand cabinet d’avocat et je me suis battue pour monter les échelons. Le traitement était lourd et cela me foutait en l’air. J’avais parfois des hallucinations ton visage et celui de Jack venaient me hanter. Le jour .. la nuit. Mais je tenais bon. J’oubliais dans l’alcool quand je n’arriverais plus à supporter tout ça. Connerie. L’alcool incompatible avec les médicaments et ma maladie. Mais c’était mon échappatoire. Même s’il rapprochait l’issue fatale. » Tu repenses encore à tes nuits de débauche, à ce besoin incessant de te sentir vivante alors que le virus d’une certaine manière bouffer ton corps. « Il y a six mois j’ai refais un bilan et il était des plus négatif. Jamais les docteurs ne m’avaient parlé d’espoir dans la greffe mais là ils y ont fait allusion. Parce qu’il y aurait peut être un espoir de ce côté-là. Du coup j’ai parlé de toi. Et ils m’ont dit qu’étant mon frère cela serait encore mieux. Mais il y avait toujours des risques de rejet. Cinquante pour cent pour être honnête. J’ai hésité pensant que c’était horrible de revenir vers toi pour ça. Et puis je me suis dis que c’était la seule solution. Alors oui tu peux penser que je suis venue ici que pour ça. Mais je devais tellement lutter par rapport à un tas de chose que je n’ai pas vu le temps passer. Oublier Jack et le sang. Lutter contre les parents. Lutter contre la maladie. Encaisser les traitements. Les séjours à l’hôpital. Réussir mes études. Avoir un boulot. Je me suis perdue dans tout ça. » Tu trembles tu as tout balancé comme ça, sans vraiment réfléchir. De toute façon comme ça il sait. Et il pourra te juger comme il le désire. De toute façon tu sais que tu arrives au bout. Alors son jugement ne sera qu’une blessure de plus dans ton cœur déjà bien abimé.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: is there any hope? - feat kelia Ven 10 Mar - 1:58
Un ami dont elle a fait la connaissance à New York. Le monde est petit. Je doute le connaître, la ville est grande, mais sait on jamais. Je me demande quel genre de personne elle côtoie. On ne doit très certainement pas avoir le même genre de fréquentations. Les miennes sont généralement peu recommandables. Enfin c'est ce que je croyais... Je manque de m'étrangler en buvant une gorgée de mon whisky, lorsque j'entends le nom de Caleb. " Caleb ?! Il est hors de question que t'ailles chez lui. " que je déclare tranchant, tel un ordre, ce n'est même pas soumis à débat. A moins qu'il ne souhaite que je lui refasse le portrait une nouvelle fois. " Ce type est une vraie ordure, t'as rien à faire avec lui, crois moi. Dégage le de ta vie. " Et le plus tôt sera le mieux. Je ne comprends même pas comment elle peut être amie avec lui. Je n'ai même pas envie d'imaginer que tous les deux ils puissent avoir... Mon dieu non. J'aurais peut être dû taper encore plus fort. Ou lui arracher les couilles. Cela fait quelques années que je ne l'ai pas vu, mais je doute qu'il ait subitement changé. Si je l'avais en face de moi là, je crois que je lui tomberais de nouveau dessus. Mais mettons Caleb de côté. Nous avons plus important à discuter. Elle veut que j'oublie les raisons premières de sa venue. Sa demande surréaliste. Cette histoire de greffe. Mais comment passer au dessus ? De se dire que c'est l'unique raison de son retour dans ma vie. Purement égoïste. J'écoute sa réponse. Attentivement. J'emmagasine les informations. Sa maladie s'est déclarée bien plus tôt que je ne le croyais. A 19 ans. Si je me demandais quel métier elle exerçait, j'apprends qu'elle est avocate. Cela ne me surprend guère. Je la voyais bien avec un métier requérant des années d'études. Elle avait toujours que de bonnes notes à l'école. A mesure que je l'entends parler, je prends conscience de plus en plus à quel point sa maladie est grave. Je suis mis devant l'évidence. Je n'ai pas eu la vie facile, j'ai traversé beaucoup d'épreuves, mais j'ai tendance à oublier, qu'on est deux à avoir perdu un frère. Et savoir que rajouté à tout ça, elle doit gérer cette maladie... " Je suis désolé... " C'est tout ce que je trouve à dire pour l'heure. " Mais tu te rends compte dans quelle position tu me mets ? J'ai l'impression d'être un monstre à ne pas vouloir t'aider... Alors que merde, j'ai tous les droits de refuser ! " J'agite les bras tout en parlant. Je sais qu'elle veut que j'oublie ça, qu'elle me dira oui oui c'est ton droit, ce genre de conneries. Mais c'est plus moi que j'essaie de convaincre là. Cela me torture l'esprit depuis des semaines. " Et regardes, tu viens de le dire, c'est la seule raison à ton retour. " Oui parce que j'ai eu la réponse à ma question. " Tu débarques là, tu viens chambouler toute ma vie... Et maintenant comment je suis censé gérer tout ça ? Comme si j'avais pas assez d'un décès sur ma conscience... " Elle se rend compte de ce qu'elle est en train de me faire vivre ? De la situation impossible dans laquelle elle me met ? Elle croit que je vais bien le vivre si elle vient à clamser en sachant que j'aurais pu faire quelque chose pour l'aider ? " J'aurais préféré que tu restes à New York. " Et ne pas savoir tout ce que je sais. Je me lève, je suis agité, énervé, perdu. " Hein, comment je dois faire tu me le dis ? " Et dans un geste de rage je balance mon verre qui vient s'exploser contre le mur. " P'tain ! " Mes nerfs sont en train de lâcher. J'ai les larmes aux yeux à présent. " Je te déteste ! Je te déteste tellement... " Je ne suis même pas sur d'y croire. Est ce que elle même y croit ? La vérité c'est surtout moi que je déteste. Mais c'est plus facile de tout reporter sur elle. Je me laisse tomber lourdement sur le canapé. Les larmes coulent sur mes joues. Je craque complètement. Ce n'est pas du tout comme ça que j'avais prévu la soirée. Je me passe la tête entre mes bras. Désemparé. Perdu. Brisé.
Spoiler:
joe =>
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Sujet: Re: is there any hope? - feat kelia Mar 14 Mar - 17:35
Dernière chance.
Joe & Kelia
Tu ne sais pas pourquoi tu lui parles de ta rencontre avec Caleb à New York. Et le fait que tu l’aies retrouvé ici. Peut être parce que tu cherches à lui montrer que tu veux l’impliquer dans ta vie. Tu ne t’étales pas sur la vraie nature de ta relation, et au final tu as peut être raison, vu la réaction de Joe. Tu restes surprise par la virulence de ses mots. Quelle mouche l’a piqué pour parler de Caleb de cette façon. Il s’en étouffe presque. Tu restes un instant silencieuse face à l’interdiction que met Joe par rapport à ta relation avec le jeune homme. Tu ne veux pas jeter de l’huile sur le feu, mais tu trouves qu’il va un peu trop loin. Tu veux qu’il fasse parti de ta vie mais pas au point de t’interdire quoi que ce soit. « Hors de question que j’aille chez lui. Que je le dégage de ma vie. Tu me prends pour une gamine. Joe c’est quoi le problème. Caleb est un étudiant adorable avec qui j’ai beaucoup d’affinité. Ce n’est pas une ordure. Et il est mon ami même plus que ça. Va falloir que tu t’en fasses une raison. Je ne demande ce qu’il t’a fait pour que tu deviennes autant enragé. » Ta voix est froide sur le coup. Cela t’a légèrement mis en colère. Tu fréquentes qui tu veux et de la façon que tu veux. « Tu vas aussi m’empêcher de baiser avec Callen Andriev un mécano que j’ai rencontré en allant faire réparer ma voiture. Lui aussi c’est peut être une ordure. » Comme si ce n’était pas assez compliqué comme ça entre vous. Il faut que tes histoires sentimentales viennent en ajouter une couche. En tout cas cela rend l’ambiance plus tendue. Même si vous ne vous éternisez pas sur le sujet. Il y a des choses bien plus importantes à aborder. Et vu comment la discussion part la suite risque fort de faire des étincelles et de vous écorcher le cœur. Le poids sur ta poitrine se fait plus intense, surtout quand tu lui dis d’oublier ta demande. De toute façon tu es certaine qu’il ne l’acceptera jamais même si tu lui demandais à genou. Et c’est peut être mieux comme ça. Enfin c’est ta façon de voir les choses à cet instant. Tu en profites pour lui parler d’avantage de ta maladie au moins dans les grandes lignes. Tu ne cherches pas sa pitié. Tu veux juste qu’il comprenne ta façon d’agir. Même si en parlant de tout ça tu te trouves encore plus égoïste au final. Tu es venue ici pour essayer de sauver ta peau. Pour gagner quelques années de plus. Bon tu n’as pas eu le courage avant. Mais tu le mets devant le fait accompli et ses mots te montrent à quel point tout cela le perturbe. Tu vois sa détresse. Et son désarroi. « Non tu n’es pas un monstre. Et oui tu as le droit de refuser. Et je ne t’en voudrais pas si tu refuses. » Tu le vois s’agiter. Cela ne fait qu’accentuer ton malaise. Tu ne sais plus comme faire. Tes mots sont pris à contre sens. Et plus il te parle et plus tu te dis que tu n’aurais jamais du quitter New York. Tu n’as rien gagné de plus au final, à part de faire souffrir ton frère et de lui retourner le cœur et la tête. Et il ne te rate pas. Réveillant même d’ancienne douleur. « Okay c’est la seule raison de mon retour si tu veux. Désolé de chambouler ta superbe vie de merde. Comment tu es censé gérer tout ça ? Tu n’auras qu’à oublier et t’inventer une nouvelle vie. De toute façon c’est ce que tu as fais. Je comprends que tu aies voulu oublier nos parents mais rayer Jack et moi. On n’y était pour rien. On était que des gosses comme toi. » Pas de colère ou de rage dans ta voix. Juste de la détresse et une immense tristesse. Okay tu t’y es mal prise, mais il sera toujours ton frère et tu seras toujours sa sœur. Malgré la douleur. « Oui j’aurais du rester morte à tes yeux. » Tu soupires, il se lève. Il est agité, énervé alors que toi tu n’as plus envie de te battre. Ta fébrilité vient te dévorer, et tes derniers espoirs se perdent dans les larmes qui scintillent dans ton regard. « J’en sais rien. Je ne sais même pas comment gérer tout ça. Tu n’auras qu’à faire comme si je n’avais pas existé. » Tu sursautes quand il balance le verre contre le mur. Et puis il y a ces mots, mais tu as la sensation qu’ils sonnent faux. Parce qu’à cet instant ce que tu vois c’est sa fragilité. « Si tu le dis. Je ferais avec Justice. Même si je n’y crois pas. » Ta voix est lasse. Tu baisses les yeux. Ne voulant pas croiser son regard. Il se remet sur le canapé. Tu laisses ton regard à nouveau se poser sur lui. Tu vois ses larmes. Et dans le Joe adulte assis là vidé de toute force, tu retrouves le Justice enfant perdu et chamboulé par son acte. Tu hésites un moment, le regardant. Il y a cette peine qui vient envahir ton cœur. Cette douleur qui se fait plus violente au creux de tes entrailles. Justice avait été détruit par vos parents il y a quatorze années. Tu venais de détruire Joe avec la même facilité. Au final tu étais comme eux. Et cela ne fait qu’accroitre la souffrance. Tu te lèves et tu viens prendre place à ses côtés en silence. Ta main vient glisser dans ses cheveux. « Joe je ne voulais pas te mettre dans un état pareil. Ne t’en fais pas tout va s’arranger. » Tu lui caresses doucement ses cheveux comme tu le faisais avant quand il avait le cœur lourd. Puis tu passes ton bras autour de ses épaules pour le serrer contre toi. Tant pis s’il te repousse, tu ne lui en voudras pas. Mais à cet instant tu sais qu’il a besoin d’être rassuré. Comme il en avait besoin quand il était enfant. Dans cet élan de tendresse tu gommes les quatorze années qui vous ont éloigné et séparé. Tu as juste envie de retrouver ton petit frère. Celui qui a partagé dix ans de ta vie. Avant de t'être arraché avec violence parce que vos parents l'avaient décidé. Tu as juste envie d'un instant de tendresse comme vous en partagiez avant. Avant que la vie vous fasse grandir en vous emplissant le cœur d'une atroce souffrance et d'un vide profond.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: is there any hope? - feat kelia Ven 17 Mar - 15:01
Caleb est un étudiant adorable. Un ami, plus qu'un ami. Comprenez par là qu'ils couchent ensemble. P'tain. C'est complètement surréaliste. Bientôt elle va m'annoncer qu'elle couche avec JJ. D'ailleurs elle en profite au passage pour m'annoncer qu'elle a baisé avec un mécano qu'elle a tout juste rencontré, Callen j'sais pas quoi. C'est totalement gratuit. Est ce que j'ai envie de savoir que ma soeur est une marie couche toi là ? Non merci. Et puis on s'éloigne du sujet, à savoir Caleb. " Il est adorable... " que je lâche dans un rire jaune. " T'iras dire ça à la fille qu'il a détruite et qui a tenté de se suicider à cause de lui. " Mais à part ça c'est un homme tout à fait charmant n'est ce pas. Le problème c'est qu'il est très fort pour embobiner les gens. C'est ce qu'il a fait avec Anca, avant de ne lui dévoiler sa vraie nature. " Ce n'est pas à l'hôpital que j'aurais dû l'envoyer mais à la morgue. " que je lâche, plus pour moi même qu'autre chose. Je ne peux m'empêcher de me dire qu'il doit savoir qui je suis pour Kelia. Et que tout ceci n'est qu'un stratagème pour se venger. " Mais t'as raison hein. Tu fréquentes qui tu veux après tout, et puis t'as l'air de le connaître tellement bien que je ne dois rien t'apprendre. " Un si bon ami qu'au final elle doit déjà tout savoir n'est ce pas. Alors rien de ce que je pourrais dire ne la choquera. Elle joue la femme en colère mais elle ne voit pas que je lui dis ça simplement pour son bien ? Cela devrait plutôt lui faire plaisir que je n'ai pas envie qu'elle côtoie des ordures qui pourraient la blesser. Bon après il faut dire que j'ai aussi ma manière à moi de la mettre en garde, qui n'est certainement pas la meilleure. Mais on ne me refait pas. De quoi rendre la situation plus tendue qu'elle ne l'était déjà. Car on embraye sur un sujet hautement plus sérieux. Sa maladie. Les raisons de sa venue. A mesure que je l'entends parler, je m'agite de plus en plus. Elle ne se rend pas compte de la portée de ses propos. De l'impact que ça a. Si elle veut réussir à me faire culpabiliser elle y arrive très bien. « Non tu n’es pas un monstre. Et oui tu as le droit de refuser. Et je ne t’en voudrais pas si tu refuses. » Bien sur qu'elle ne va pas me dire autre chose. Mais ça ne change rien à mes propos. Cela me fera une belle jambe qu'elle ne m'en veuille pas quand elle sera morte... Il ne restera plus que moi et ma conscience. A moi de vivre avec le poids de ce que j'ai fais, et là en l'occurrence, pas fait. Alors c'est très certainement égoïste de ma part, mais ouais, j'aurais préféré qu'elle reste à New York. Ne rien savoir. « Okay c’est la seule raison de mon retour si tu veux. Désolé de chambouler ta superbe vie de merde. Comment tu es censé gérer tout ça ? Tu n’auras qu’à oublier et t’inventer une nouvelle vie. De toute façon c’est ce que tu as fais. Je comprends que tu aies voulu oublier nos parents mais rayer Jack et moi. On n’y était pour rien. On était que des gosses comme toi. » D'où elle se permet de porter des jugements sur ma vie ? La déclarer merdique ? " Ma vie merdique et moi on t'emmerde ok ? Tu te prends pour qui ? Parce que mademoiselle a fait de grandes études et est avocate tu te crois meilleure ? " Je ne sais même pas pourquoi ça me vexe alors que je suis le premier à le penser que j'ai une vie de merde. " Tu voulais que je fasse quoi ? Que je raconte à qui veut l'entendre que j'avais un frère mais que je l'ai tué ? Que j'ai été chassé par mes parents, et que ma soeur me prenait certainement elle aussi pour un meurtrier ? Alors ouais, j'ai dis que j'étais fils unique et orphelin. " Peut-on m'en vouloir pour ça ? " De toute façon c'est ce que je suis devenu. " Mes parents ne sont pas morts, mais c'est tout comme. Et j'étais tout seul. " Mais crois pas que je vous ai oublié, tu ne peux pas être plus loin de la vérité... " Je ne les ai jamais oublié. Comment le pourrais je ? Ils ont toujours fait parti de moi. " Tu sais qu'il aurait bientôt 24 ans aujourd'hui ? Constamment je me demande ce qu'il serait devenu si je n'avais pas... Même toi, t'sais combien de fois je me suis dis que j'aurais aimé que ma grande sœur soit là ? Et puis je me plaisais à t'imaginer une vie, une belle vie... " Je m'étais fais une petite idée de sa vie aujourd'hui, de comment elle a tourné. Ou plutôt de ce que j'espérais que soit sa vie. Bien meilleure que la mienne. C'était plus rassurant de se dire qu'elle se trouvait quelque part, avec un boulot sympa, pourquoi pas mariée, avec des enfants. Heureuse. Et maintenant elle est là devant moi, et la vérité est beaucoup moins glorieuse. Elle va peut être crever. Je suis sa dernière chance. Elle est venue uniquement pour ça. Alors oui je la déteste de me faire subir tout ça. De mettre autant de pression sur mes épaules. De mettre quelque part ma vie entre ses mains. Et m'obliger à lui refuser... Comment elle peut me faire ça après tout ce qu'on a vécu ? Je n'ai pas l'impression qu'elle se rende compte à quel point tout ce ci me détruit. Alors je craque. Complètement. Je lâche tout. Devant elle. On est loin du Joe, hargneux, bagarreur, violent, qui fait peur à ses adversaires... Cela en serait fini de ma réputation si on me voyait aujourd'hui. Je chiale, comme un bébé. Laissant toute ma souffrance, ma tristesse, ma vulnérabilité, sortir. Kelia vient se poster à mes côtés. Elle passe une main dans mes cheveux, et me prend dans ses bras, déclarant que tout ira bien. Une fraction de seconde, je me tends, hésitant à la repousser, mais ça ne dure guère longtemps, et finalement je lâche complètement prise, et la serre dans mes bras un peu plus, pleurant sur son épaule. On redevient Justice et Kelia. Une frère et une soeur. Que la vie a séparé mais qui se retrouvent, ne serait ce que le temps d'un instant. " Je suis tellement désolé... " que je dis entre deux sanglots étouffés. J'aurais beau lui jeter toutes les pierres du monde, dans l'histoire, c'est moi le seul et unique fautif. C'est moi que je déteste. Elle n'a pas demandé à subir tout ça. Je ne sais pas combien de temps on reste comme ça. Longtemps. Quelque part ça fait du bien. Je pense que j'en avais besoin. Et puis je fnis par me détacher finalement d'elle, mais garde ma main dans la sienne. J'ai pris une décision. " Je vais le faire... " Peut être ne sait elle pas de quoi je parle. " Je vais faire le test... " Peut être ne suis je même pas compatible, mais au moins, je veux faire le test, je veux essayer. Parce que je ne pourrais pas me regarder dans une glace et vivre avec ça en plus sur la conscience chaque matin... Et parce que quelque part, je lui dois bien ça. Après tout ce que je lui ai fais subir.
WILDBIRD
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Sujet: Re: is there any hope? - feat kelia Lun 20 Mar - 19:25
Dernière chance.
Joe & Kelia
Tu t’emballes un peu à la réaction de Joe quand tu parles de Caleb. Tu ne comprends pas son animosité à l’égard de Caleb. Tu lui parles même de Callen par la même occasion, sans trop savoir ce que tu cherches vraiment. A croire que vous ne pouvez pas discuter tout simplement sans chercher à vous blesser à grand coup de mot tranchant. Il t’explique pourquoi il ne peut pas encaisser Caleb. Le jeune homme aurait poussé une jeune femme au suicide, bon la tentative avait échoué. Mais Joe a l’air de lui en vouloir encore, d’ailleurs les mots qu’il balance ne font qu’accentuer cette sensation. « On fait tous des erreurs. Tu en as fais et j’en ai fais. Alors je pense que l’on est mal placé pour juger. Après avec moi il a toujours été adorable. Alors je ne vais pas foutre en l’air une relation que j’apprécie pour une connerie de jeunesse. » Tu es quand même étonnée que Caleb n’ait pas fait la relation avec le nom de famille. Mais bon vous vous êtes rencontrés à New York. Du coup il n’a surement pas du penser que vous étiez liés de quelque façon que ce soit. « En effet et chacun a ses secrets n’est ce pas. Je ne vais pas faire une enquête sur tous les mecs que je fréquente. Parce que là on n’est pas sorti de l’auberge. On ne va pas s’attarder sur ma vie privée non plus. » Tu as envie de couper court à ce sujet qui te met un peu mal à l’aise. Mais s’il persiste tu vas lui mettre le sujet Trixia sur le tapis. Histoire de ne pas te sentir seule sur la sellette. Tu voulais juste lui dévoiler un peu de ta vie privée, mais tu ne voulais pas être jugé pour tes fréquentations soient disant douteuses. Tu vois plus cela comme une agression qu’une façon de te préserver de quoi que ce soit. Cela ne t’effleure même pas l’esprit. Pour toi Joe ne peut pas avoir ce genre de pensée. Comme quoi la communication reste difficile et que tout est pris de travers même quand c’est pour essayer de vous rapprocher. Bien entendu cela ne va pas en s’arrangeant. Surtout quand le sujet de ton souci de santé est abordé. Les mots fusent, ils sont même parfois acides. Tu te sens coupable d’avoir perturbé à ce point ton frère. Quand vous avancez d’un côté, vous reculez de l’autre. Le couteau reste planté et il ne cesse de s’enfoncer. Et les mots s’échappent sans vous épargner. Tout prend une ampleur qui vous dépasse. Blessant d’avantage. Tu te fais presque odieuse par moment, mais Joe ne t’épargne pas non plus. C’est dent pour dent. Œil pour œil. Et ni toi, ni Joe ne savait quand l’escalade va s’arrêter. Vous allez finir par couler et ne plus pouvoir remonter. Et tu fais mouche quand tu lui parles de sa vie merdique. Et en retour tu en prends pour ton grade. « Je me suis battue pour être là où je suis. Battue contre nos parents. Contre mes fantômes. Tu aurais te battre aussi. » Ta voix est plus cinglante. Okay Joe c’est retrouvé seul. Abandonné. Mais il aurait pu essayer de lutter contre cette évidence au lieu de ce laisser envahir et baisser les bras. Tu l’écoutes quand il te dévoile tout la détresse de sa situation. Situation qu’il a géré comme il a pu en s’inventant une autre vie. « J’ai jamais pensé que tu étais un meurtrier. Je comprends que cela a du être compliqué. » Ta voix se fait plus faible. Les émotions jouent comme un ascenseur avec toi. Tu es touché par tout ce qu’il dit. Par la façon dont il le dit. Tu as si souvent imaginé comment il pouvait vivre cette séparation. Mais au fond tu as toujours refusé de voir le mauvais côté. Tu souffrais trop. Comme il souffrait aussi. Toutes ces années gâchées parce que tu lui en voulais. « Je ne t’ai jamais oublié non plus. Mais j’étais tellement en colère. Contre nos parents. Contre toi. Contre Jack. Contre moi. Bordel on est juste en train de finir de se détruire. C’est tellement idiot. Comme si on n’avait pas assez souffert. » Tu vois toute l’absurdité de la situation. Et les mots de Joe viennent d’avantage te blesser. « Oui je sais. Tu ne t’en rends peut être pas compte mais tu as parfois les mêmes expressions que lui. Les mêmes gestes. C’est troublant. » Tu es touché par ce qu’il te dit. Toi aussi tu aurais aimé qu’il soit là au moment de la remise de tes prix. Dans les moments de doute. Comme dans les moments de bonheur. Tu as souvent préféré tout vivre seule parce que le partager avec vos parents tu en étais incapable. Mais tu ne parles pas de tout ça. Pour ne pas l’enfoncer d’avantage. Car là tu le sens au bord du gouffre. Et son geste augmente le malaise. Accentue ta culpabilité. Tu saisis à quel point tu le rends vulnérable. A quel point tu réouvres les plaies. Au lieu de revenir vers lui pour l’apaiser ou le soulager, tu as rendu la blessure plus profonde et plus amère. Et tu le vois craquer. Exploser. Tu es autant perdue que lui. Tu es la cause de son désarroi. Alors tu essaies de jouer le rôle de la grande sœur. Tu cherches à le réconforter sans savoir s’il va accepter ton soutien. Tu le prends dans tes bras. Un besoin de le serrer contre toi. De retrouver ce qui t’a tant manqué durant toutes ces années. Et il répond à ton étreinte. Un instant tout s’efface pour juste laisser place à l’amour d’un frère et d’une sœur. Tu sens ses larmes contre ton épaule. Tu laisses couler les tiennes. « Tu n’as pas à être désolé. J’ai ma part de responsabilité. J’aurais du me battre pour toi. Les empêcher de t’emmener. J’ai étais une grande sœur minable. Et je ne vaux pas mieux aujourd’hui. » Ta voix est calme et douce. Elle coule comme du miel alors que tes bras l’enserrent d’avantage. Tu sens son cœur battre contre le tien. L’émotion passée, il s’éloigne de toi. Sa main reste dans la tienne. Vos regards chargés de larmes se croisent. Et puis il y a ses mots. Tu le regardes surprise n’osant comprendre. Ou trop perturbée pour comprendre. Tu restes silencieuse, ne sachant que dire. Ta main passe contre sa joue. Tu effaces doucement ses larmes. « Je .. je merci .. je t’aime tu sais .. je n’ai jamais cessé de t’aimer. » Tu poses un baiser contre sa joue. Tu n’arrives pas encore à réaliser ce qu’il vient de dire. Tu lui as fais si mal et voilà qu’il accepte de t’aider. Tu trembles un peu prenant conscience peu à peu de la signification de ses mots.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: is there any hope? - feat kelia Dim 16 Avr - 19:05
Pourquoi a t'il fallu que je lui demande si je connaissais la personne qui l'hébergeait. Je me portais bien mieux sans savoir. « On fait tous des erreurs. Tu en as fais et j’en ai fais. Alors je pense que l’on est mal placé pour juger. Après avec moi il a toujours été adorable. Alors je ne vais pas foutre en l’air une relation que j’apprécie pour une connerie de jeunesse. » Une connerie de jeunesse. Je suis sure qu'Anca apprécierait le terme. " Je suis le mieux placé pour le juger, justement. " Je crois au contraire, que je suis plus que bien placé. " J'ai fais des erreurs oui, mais je n'ai jamais prétendu être quelqu'un de fréquentable. " Moins on me voit, mieux on se porte. " Il était adorable avec cette fille aussi...Jusqu'à ce qu'il ne le soit plus. " Et qu'il révèle sa vraie personnalité. " Mais tant qu'il est adorable avec toi alors hein, on s'en fou du reste. C'est le plus important t'as raison. " que je réplique, complètement sarcastique. Si on va par là, il pourrait être un tueur en série, un violeur récidiviste, que ça n'aurait pas d'importance. A partir du moment où il est gentil avec elle, tout va bien, n'allons pas chercher plus loin. Il ne faudrait surtout pas briser cette belle et grande amitié - ou histoire de cul. C'est fou à quel point elle est encline à prendre sa défense et ne pas se poser la moindre question. « En effet et chacun a ses secrets n’est ce pas. Je ne vais pas faire une enquête sur tous les mecs que je fréquente. Parce que là on n’est pas sorti de l’auberge. On ne va pas s’attarder sur ma vie privée non plus. » On ne va pas s'attarder sur ses conneries surtout parce que là elle m'énerve. Elle ne veut pas entendre ce que j'ai à dire tout simplement parce que ça vient de moi. " Non t'as raison, j'en ai aucune envie. " Et connaître ses plans culs ça ne m'intéresse pas le moins du monde. Donc ses histoires de garagistes qu'elle se les garde pour elle. Ce n'est pas le genre d'images que j'ai envie d'avoir gravées en tête. Alors on change de sujet, mais ça n'en reste pas moins houleux, bien au contraire. Les mots fusent d'un côté comme de l'autre. « Je me suis battue pour être là où je suis. Battue contre nos parents. Contre mes fantômes. Tu aurais te battre aussi. » Pardon ? Elle est sérieuse là ? Non mais continue de m'enfoncer, vas y, mademoiselle je suis tellement meilleure que moi. D'où elle se permet de me dire que je ne me suis pas battu ? Déjà, on ne s'est pas battu avec les mêmes armes. Clairement pas. C'est quand même bien plus facile de s'en sortir quand t'as le confort, un foyer, des amis, une famille... Et que tu n'as aucun sang sur les mains. " Pardon, c'est vrai que tu t'en serais sortie teeeellement mieux que moi. " A l'évidence. " Désolé de te décevoir. " Je ne suis qu'une merde, faible, qui a baissé les bras. " Tu ne connais rien de ma vie. " que je lâche cinglant. " Si j'avais vraiment baissé les bras, ça fait longtemps que je me serais tiré une balle, et que j'aurais rejoins Jack... " Dans le fond cela aurait pu être pire. J'aurais pu choisir la solution de facilité, en finir. Quitter ce monde de souffrance. Ne plus rien ressentir, définitivement. Ou j'aurais pu tomber dans la drogue, l'alcoolisme. Alors certes, on ne peut pas dire que le monde de violence dans lequel je vis soit beaucoup plus sein... Mais en définitive je suis encore là, debout. Vivant. Luttant contre mes démons chaque jour que Dieu fait. Alors ce n'est certainement pas ce qu'elle espérait de moi, mais c'est mieux que rien. Que me retrouver dans un cercueil. « Je ne t’ai jamais oublié non plus. Mais j’étais tellement en colère. Contre nos parents. Contre toi. Contre Jack. Contre moi. Bordel on est juste en train de finir de se détruire. C’est tellement idiot. Comme si on n’avait pas assez souffert. » Oui j'en prends conscience. Tout ce qu'on fait, c'est se détruire encore un peu plus. C'est complètement stupide. On a déjà assez souffert dans la vie, et au lieu de se soutenir l'un l'autre, comme un frère et une sœur devraient le faire, on s'acharne l'un sur l'autre. A croire qu'on joue à qui sera le plus blessant. Et on est très bon dans le domaine en plus. " Je sais. " que je dis las, en baissant la tête. En même temps elle ne m'aide pas non plus. Si il n'y en a pas un pour être plus intelligent que l'autre, on ne va pas s'en sortir... De nous deux n'est ce pas censé être elle la plus intelligente justement ? « Oui je sais. Tu ne t’en rends peut être pas compte mais tu as parfois les mêmes expressions que lui. Les mêmes gestes. C’est troublant. » Non je ne m'en rends pas compte, comment le pourrais je ? Je ne côtoie personne qui ai pu connaître Jack. Même si je vois difficilement comment je pourrais avoir les mêmes expressions qu'un gamin de 8 ans, mais je ne peux que la croire. Et puis je finis par craquer. Complètement. Je tombe dans les bras de Kelia. Je ne cherche même plus à la repousser, au contraire. Je me laisse aller. Je pleure comme un bébé. Comme jamais auparavant. « Tu n’as pas à être désolé. J’ai ma part de responsabilité. J’aurais du me battre pour toi. Les empêcher de t’emmener. J’ai étais une grande sœur minable. Et je ne vaux pas mieux aujourd’hui. » Je ne cherche pas à la contredire sur ce point. La vérité c'est qu'on a tous les deux failli à notre rôle. L'un comme l'autre. A des degrés différents certes mais on a été mauvais tous les deux. Alors je prends une décision. Forte de conséquences. Accepter de faire le test de compatibilité pour la greffe. Chose qu'il m'aurait semblé complètement impensable il y'a encore quelques jours de ça. Mais c'est la meilleure chose à faire. Je le vois maintenant. Kelia semble sous le choc. Pour le coup, elle ne devait pas s'attendre à une chose pareille. Faut dire que moi non plus, je ne pensais pas lui annoncer une telle nouvelle il y'a encore quelques minutes. " Ne me remercie pas encore, je ne suis peut être pas compatible... " Et tout ses espoirs envolés. " Je t'aime aussi, tu sais... " que je dis, beaucoup plus faiblement qu'elle. A peine audible. Faut dire que je ne suis pas très à l'aise avec ce genre de propos. Je crois bien en fait, que de toute ma vie, je n'ai jamais dis ça à qui que ce soit. Et quand on pense qu'il y'a à peine deux minutes je déclarais la détester...
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Sujet: Re: is there any hope? - feat kelia
is there any hope? - feat kelia
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