gif nickie/barbra arrive ce soir quand je serai chez moi    

Elle avait ce nom, ce nom écrit sur sa main, presque effacé par la transpiration, la chaleur et l’humidité. L’encre avait presque imprégné sa peau. Comme si, le nom de ce lien de parenté dont elle ignorait l’existence jusque-là, ne voulait plus partir. Elle allait garder ce nom à jamais gravé, dans sa mémoire comme sur sa peau… Mais non, il allait partir, avec l’eau, qui purifie. Ce nom, que lui avait donné le mec, le mec qui géré la mort de sa mère. Le même mec qui l’avait harcelé au téléphone parce qu’elle refusait d’avoir quelque chose à voir encore avec sa mère. Mais elle avait rappelé. Grace à Léo. Grace à Joe. Peut-être même grâce à JJ… Elle avait enfin rappelé. Et elle l’avait vu, ce nom, ce lien de parenté, ce frère dont elle ignorait l’existence. Etait-il d’ailleurs un frère après tout ? Alors elle avait tenté d’ignorer ce nom, mais elle devait, devait le voir, le savoir… C’était sa seule famille, la seule qui subsisté. Aucune adresse, il lui avait juste dit qu’elle pouvait le trouver à la gym. Alors elle s’était dirigé vers ce bâtiment. De la gym, elle n’en faisait jamais en salle ; les mecs la mataient et les filles la jalousaient. Elle y allait uniquement pour draguer, pas pour faire du sport, quand elle était en mal de compagnie, qu’elle voulait sentir le regard des hommes sur elle et tester ses forces de drague. S’étaient déjà croisées ? par hasard ? Elle entra et les regards se tournèrent. Quelques-uns. Pas tous. Mais tous des hommes. ET elle le sentit à nouveau le regard d’envie qu’on posait sur elle. Faut dire qu’elle ne s’était pas habillé sombrement. Elle n’avait d’ailleurs rien de sobre dans sa garde de robe. Elle profita, inspira l’air ambiant. Les hommes. Elle les connaissait comme sa poche, et elle savait les manier. Quelques instants et elle en oublia vite le nom inscrit sur sa main, celui qu’elle avait fixé pendant tout le trajet. C’était sa faiblesse : les hommes, le regard plutôt. Barbra, cette enfant unique – enfin jusqu’à maintenant – sans père pour l’adorer, pour la choyer et avec une mère qui l’engueulait, l’insultait, la frapper plus qu’elle ne la complimentait.  Une mère qui lui disait que son corps c’était tout ce qu’elle avait. Une mère qui lui tannait « qu’elle devait se trouver un homme riche si elle voulait survivre », une mère qui n’en était pas une. Et Barbra ne se fichait bien pas mal de ses excuses et qu’elle est repris sa vie en main ou non. Barbra avait grandi sans mère et sans père, dans sa tête. Elle n’avait nulle autre famille que les Bos… jusqu’à ce nom, qu’elle cacha désormais à l’abri de son regard. Elle afficha son sourire, s’approchait d’un homme, aussi musclé que Hulk, lança un jolie salut les mecs. Elle jeta son regard sur la pièce qui s’offrait à elle. Tel une lionne qui chasse le menu du jour. Elle allait jeter son dévolu sur un de ses hommes et réclamait l’attention dont elle avait besoin, sa source d’énergie. Elle avait essayé d’être une gentille fille, le genre de meuf exclusive, mais sa mère était venue d’entre les morts la hantait. Elle n’était pas faite pour la belle baraque, le joli jardin et les gosses qui jouent et chantent comme dans une pub de Nutella. Non, Barbra elle trompait, Barbra elle prenait et elle jetait. Elle n’avait nulle autre envie que ces propres besoins. Et elle le vit : le ténébreux. Il était différent, il dégageait une aura qui l’attisait. Il sentait le combat, l’arrogance, il sentait le défi, il sentait la virilité. Et Barbra, elle, aimait la virilité. Elle laissa les regards des hommes sur son corps derrière elle. Ils auraient pu baver elle s’en fichait, elle avait choisi son lion. Elle s’approcha de lui, concentrer dans son entrainement, à taper du poing sur le sac de sable qui aurait surement voulu être autre part. Lui ne la regardait pas, et c’était ça aussi qu’elle aimait. Le défi.  « Salut » lança-t-elle dans un regard ravageur, un sourire au coin, les cheveux aux vents. « tu veux jouer avec le feu? ». Allons-y franco, après tout il avait l’air cash.  

On compare souvent la femme à la gazelle, sans défense, presque naïve face au lion, sauvage, prêt à tout et sans limite. Une gazelle qui veut vivre sa vie tranquillement mais qui va se retrouver entre les crocs du lion. Une gazelle qui du coup n’a pas envie de se retrouver entre les crocs du lion. Mais barbra, cette fille à la chevelure de feu, défiant la gravité à des moments, ressemblant étrangement à une crinière… elle n’avait rien d’une gazelle, c’était ça aussi qui plaisait aux hommes. Du moins, c’était ce qu’elle se disait. Elle était un défi, un fruit trop haut pour être attrapé, quelqu’un d’inaccessible… cela ne la dérangeait pas d’être vu comme un lion sur une tableaux de chasse parce que ces hommes épris à l’idée de gonfler leur égo, ne voyait pas une seule seconde qu’elle tenait elle-même son cahier des charges. salut. Il est intrigué, il est piqué. Elle le sait, qu’elle va pouvoir jouer, tel le taureau et le matador… reste à définir qui sera le taureau et qui sera le matador. Il cale son sac de sable entre ses bras musclés. Bon dieu qu’il était beau. Elle tenta de le décrypter de comprendre ce qui lui plait, savoir comme le capture, le pécher pour pêcher. lequel de ces mecs tu veux rendre jaloux ?

Il vient de révéler son jeu. Tu sais qu’il aime jouer, déjà. Tu sais qu’il est prêt à faire le spectacle. Tu sais que tu as attirée assez son attention que maintenant les cartes sont dans ta main. Ton esprit ose s’aventurer vers Joe… une boite, que tu ne veux pas ouvrir, une boite que tu as enfermée à double tour dans l’espoir de ne pas trop culpabiliser. Parce que tu ne culpabilisais pas toi. Enfin c’est ce que tu essayais de te persuader. Alors tu ignores cette boite, et tu la caches au fond de ton cerveau. Il sent le sang frais le nouveau, le Drama. Et toi tu aimes ça. Peut-être toi ? elle aurait peut-être dû jeter son dévolu sur un autre, et son esprit de compétiteur qu’il transpirait toutes les secondes l’auraient amener à elle. Elle aurait pu le savoir, elle avait agi trop vite, dans la précipitation. Alors elle tenta de faire genre qu’elle n’était pas intéressée, elle savait qu’il ne serait pas dupe, mais qu’elle lui mettrait un enjeu, un défi… et les hommes aiment les défis, et surtout lui. Elle le savait. En fait je cherchais quelqu’un. mais bon, j’crois que j’me suis trompé d’endroits. Elle se lève et regarde autour d’elle. Barbra a l’air d’une pin up parfois mais elle était plutôt lionne. Les rings elle en avait connu, dans la rue… elle aurait peut-être fini autrement si elle avait été bien encadrée. Mais ça c’était fini. Peut-être de gars tout simplement. J’suis sure que ya quelqu’un de plus utile ici. Ouais comme si elle n’avait pas totalement oublié la raison de sa venue…

j’suis pas du genre jaloux, chérie. Mais oui cause toujours mon beau. Tout le monde est jaloux quand on met assez de défi dans le jeu. Même elle. Même elle qui peut avoir qui elle veut elle peut être jalouse si elle a décidé qu’elle voulait celui-là. Et elle avait décidé qu’elle le voulait lui. Elle avait toujours réussi à manipuler la jalousie comme un jardinier manie son râteau. Une experte. Mais elle semblait avoir trouver un adverse à sa taille. Cela rendait la drague encore plus pétillante, excitante, piquante. Alors il se met à l’action, délaissant ses gants sur le côté. Un homme qui connait ses priorités. Elle aimait bien ça. Alors elle essaye de faire la conversation lui montrer qu’elle n’est pas acquise. Lui donner envie de la chasser. Les filles qui tombent toutes crus sur le creux de la main c’était fade et inintéressant. Elle aimait la chasse et il avait le regard de celui qui l’aime tout autant. Il lui affirme qu’elle est exactement là où elle devrait être. Tant mieux. Elle est d’accord. Elle lui répond à son tour par un regard malicieux accompagnée de sa meilleure amie le sourire de chaudasse par excellence. Aucune chance. Elle l’avait repéré il tombera dans ses filets.
Le lion se met en action, prêt à prendre les devants. Signifiant aux passages aux pauvres autres mecs qui la regardaient toujours dans l’espoir d’être le choix numéro deux, qu’il n’y avait plus d’espoir pour eux. Quelques-uns continuent de les regarder comme s’ils allaient assister au porno du siècle. Tous des pervers. Elle se laisse amenait vers lui, elle le laisse faire sa danse de l’homme en chaleur. Elle la connait par cœur.  
Et puis dans sa voix roque et viril. Il lui propose texto un peu de fun. Soyons direct. Pourquoi s’embêtait des formalités. Elle ne comprend pas bien ce qu’il entend. Le double sens est assez clair mais il ne finit quand même pas ses détacher d’elle pour prendre le sac de combat. Il voulait qu’elle le dégomme c’est ça ? Barbra était peut-être une Barbie en apparence, du genre à se dire qu’elle ne va pas ses casser un ongle pour rien. Mais non. Au fond d’elle sommeillée une guerrière. Et puis il lui propose un deal. Elle lui sourit alors qu’elle était restée muette. Elle s’accroupit. Non pas pour qu’il puisse s’imaginer des choses… mais pour tirer les lacets de ses talons. Une fois pieds nus elle alla saisir les gants qu’il avait délaissés (je sais pas si c’est ya des tailles mais bref tant pis on s’en fou…) Je suis plus corps à corps… habituellement je n’ai pas besoin d’accessoire. Elle jeta un regard sur les gants qu’elle venait d’enfiler, sans trop de difficultés. Elle n’était pas une pro c’est sûr mais elle s’avait se débrouiller. Elle avait appris à se défendre la petite barbie. Elle s’approcha alors du sac pour y poser ses gants et approcha son visage de celui de sa proie. Ca dépend… de la qualité de ton aide. Elle laissa un souffle s’en allait vers le beau boxeur. Et puis s’éloigna, et se mis en position. Ecartant un peu les jambes faisant remonter légèrement sa robe. Et elle vint donner un coup dans le sac. Un coup moins impressionnant que celles qui s’entrainaient ici. Après tout elle n’avait jamais boxer de sa vie. Mais assez pour prouver à ces hommes, à cet homme qu’elle avait de la force, qu’elle était féroce.