halina 4ver, je ne t'oublierai jamais ▹ posts envoyés : 2387 ▹ points : 29 ▹ pseudo : mathie (miserunt) ▹ crédits : moi (avatar) & tumblr (profil) & bonnie/skate vibes (icones) ▹ avatar : sid ellisdon ▹ signe particulier : les mains toujours écorchées, l'air sombre, il zone et ne donne pas envie d'être approché.
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| Sujet: (event/jude) trapped. Jeu 2 Mar - 17:39 | |
| Il fait le tour des rayons, sur ses gardes. Il observe les lieux, pour voir où sont les miroirs au plafond et s'il y a des caméras quelque part. Il en repère deux, aux extrémités du magasin et il peste doucement parce que ça ne lui laisse pas beaucoup de liberté d'action. Il soupire et ressort son portefeuille afin de recompter une dernière fois le contenu de celui-ci. Seulement 5$ et quelques cents. Il n'ira pas loin avec ça. L'ouragan a été une véritable catastrophe pour le cirque, toutes leurs économies sont en train de disparaitre pour tout remettre sur pieds et pour les soins aux animaux blessés. La plupart se retrouve obligé de voler de la nourriture en ville et ça commence à poser de sérieux soucis. Autant du côté moral - car ils sont nombreux au cirque à désapprouver ça - que du côté légal. Plusieurs d'entre eux ce sont déjà fait choper. Ils accumulent les ennuis et se font remarquer d'une mauvaise façon. Le temps commence à presser, les gens s'impatientent, ils veulent tout remettre en état et rapidement quitter Savannah. Mais Jax n'est pas de cet avis. Fatigué de bouger de partout, il se plait ici. Et il aimerait que le cirque s'y installe plus longtemps. Alors, il profite de ce moment de pause forcée offert par dame nature. Même si rien ne va autour, même si tout est compliqué et douloureux. Même s'il se retrouve à voler, comme un misérable, quelques boites de conserves. Il s'arrête dans un endroit qu'il juge stratégique, estimant qu'à cet endroit il est dans un angle mort et ne devrait pas être -ou pas trop en tout cas - visible par les caméras. Il s'assure que personne ne rôde dans le coin et que le gérant du magasin est occupé à la caisse, ne prêtant pas attention à lui et ne pouvant pas surveiller les caméras. Il attrape quelques conserves qu'il glisse discrètement dans les poches internes de sa large veste. Ses gestes sont rapides et précis, il n'hésite pas une seconde. Après tout, c'est loin d'être la première fois qu'il fait ça, même s'il n'est pas vraiment un adepte du concept. Mais la porte s'ouvre, faisant retentir le petit son de clochettes et Jax relève la tête, jetant un coup dans le miroir sur sa gauche qui lui offre une vue sur l'entrée. - Merde. Une flic, en uniforme. Il serre les dents, s'immobilise et peste intérieurement. Qu'est-ce qu'il fait ? Est-ce que ça vaut le coup de prendre le risque malgré tout ? Ses pensées s'accélèrent, son cerveau s'active à toute allure avant d'en arriver à la conclusion que c'est trop risqué. Qu'il ne veut pas causer du soucis à ses parents en se faisant arrêter pour quelques conserves. Précipitamment, il repose le contenu de sa veste au hasard dans le rayon et s'éloigne. Avec un peu de chance, elle ne restera pas longtemps et il pourra reprendre là où il en était. Ils se croisent dans l'allée du milieu et Jax lui lance un regard noir, en biais, les lèvres légèrement déformées par le dégoût. C'est plus fort que lui, il n'a jamais aimé les flics. C'est une haine profonde, viscérale et inexplicable. Comme chats et chiens. Au cirque, personne n'aime la police. C'est toujours source d'ennuis et de conflits, le tout souvent saupoudré d'une pointe de racisme et d'aprioris. Leurs regards se croisent et s'accrochent, Jax continue d'avancer mais tourne la tête pour soutenir son regard avec animosité, avant de disparaitre au bout de l'allée. - Connasse. Qu'il marmonne doucement tout en se rapprochant de l'entrée, les poings serrés, contrarié. Mais en arrivant prêt de la caisse, il remarque que le gérant et trois clients ont le regard vissé sur l'écran de télévision juste au-dessus. Curieux, il s'approche et écoute à son tour. Ses sourcils se froncent progressivement et sa bouche s'entrouvre, stupéfait. - Un virus ? Quel virus ?! Qu'il finit par demander, inquiet, ayant raté le début de l'information. Mais personne ne lui répond, tous sont trop occupés à boire les paroles de la journaliste locale qui transpire la nervosité. Ça a l'air grave et le pouls de Jax s'emballe. Pas pour lui, non. Mais pour ses parents, pour le cirque. Pour Halina. - Putain. Le cirque est à une dizaine de minutes à pieds et tandis qu'il s'apprête à quitter l'épicerie en quatrième vitesse pour rejoindre les siens, le gérant le devance et se précipite vers la porte d'entrée pour la fermer à clé et la barricader. - HEY ! Jax s'approche aussitôt, l'interpellant. - Mais qu'est-ce que vous faites ?! Ouvrez-nous ! Il s'emporte aussitôt, la colère qui se déverse à toute allure dans ses veines et qui lui monte à la tête en une fraction de seconde, le faisant vriller. Le gérant retourne derrière sa caisse, les bras en avant. - Personne d'autres ne rentrera dans ce magasin ! Quant à vous, RECULEZ ! Ne m'approchez pas ! Mais Jax s'en fout. Son instinct hurle dans sa tête, gronde sous sa peau. Il doit sortir. Il faut qu'il sorte et qu'il retourne au cirque. Il fulmine et attrape le premier objet suffisamment lourd qui lui passe sous la main, s'apprêtant à péter les grandes vitres pour sortir d'ici. - STOP ! Dans un premier temps, Jax n'écoute pas, il s'interrompt uniquement lorsqu'il entend les autres clients se mettre à hurler dans son dos. Il pivote la tête pour voir le gérant pointer un fusil dans sa direction. - Déconne pas gamin, où je tire. Jax le dévisage, féroce et surpris à la fois. - Sérieux ? Mais puta.. ! Il souffle bruyamment, ses doigts se resserrant autour de l'objet qu'il tient, hésitant à le balancer sur le mec. Le gérant change subitement de cible, pointant son arme sur la policière. - Vous, là ! Jetez votre arme vers moi. Allez ! Tous les regards se braquent sur la grande brune, celui de Jax y compris. Il hallucine. Il a l'impression d'être en plein film catastrophe. Ça ne peut pas être réel. La situation est improbable. Et ça le met vraiment à bout. |
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