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Auteur | Message |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: we can die (azel) Sam 21 Jan - 20:29 | |
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Morgenn, Azel et si je meurs, tu meurs aussi creditimage|tumblr, alcaline. ✧ PRÉNOM(S) a ne jamais y songer, on finit par se prendre des claques invétérées. d'où il vient c'est anodin, c'est normal, c'est tout de banal... mais ici c'est différent, ici c'est plus féminin. ça aussi il aurait aimé peut-être le modifié. mais sur sa carte il reste bel et bien gravé, Azel, ici c'est un peu pour les filles, mais il le garde avec fierté, parce qu'ailleurs c'était lui, c'était normal, c'était tout de normal. ✧ NOM il y a des choses qui change, qui au fil du temps s’effilent, s'étirent et disparaissent. il y 'a des choses immuables et certaines qu'on voudrait qui le soient. on pense que certaines vont toujours exister jusqu'à tout modifier. il y a encore quelques mois c'était Byörk, c'était suédois, c'était froid, c'était étranger. papier froissés, papiers modifiés, et doucement sans qu'on le voit on passe à Morgenn qui ne laisse aucun indice. nationalité inconnues, origines brûlées. ✧ ÂGE dix-neuf année. ✧ LIEU DE NAISSANCE c'était froid, c'était beau, c'était blanc c'était à des milliers de kilomètre d'ici, c'était loin de ce qu'il vous dira aujourd'hui. Västerås, le froid, la Suède, une autre vie, un autre monde. ✧ NATIONALITÉon ne compte plus les interrogations, on ne cherche plus les explications, on cherche peut-être encore un vague pourquoi dans un océan entier d'un accent trop difficile à manier, d'une langue qu'on arrive pas encore à bien parler. il ne pourra vous mentir en se disant étranger, il pourra vous embobiner en se disant danois de nationalité. ✧ ORIGINE il vous dira d'un sourire conquis qu'il vient d'un pays lointain, ça il pourra vous le dire parce qu'un pays c'est large et qu'on lui a pas interdit d'en venir. s'il ne connait qu'une moitié de sa famille, il sait que dans son sang coule de partout la Suède. ✧ ÉTUDES, EMPLOI arrivé par un avion trop pressé, un diplôme en poche pour un futur bien tracé. arrivé en court d'année, il doit juste prendre son mal en patience avant de retourner en cours. il a finit le lycée en Suède, pas commencé l'université pour le moment, il voudrait étudié les lettres, l'art et aussi les langues, il se perd dans ses envies que son père ne sait contenir. ✧ STATUT CIVIL débarqué du matin, adieu sans lendemain. il l'a vu un soir en larme, il l'a perdu au vol du lendemain. il se perd dans des lettres qu'il n'enverra jamais, il se perd dans un sentiment du culpabilité lointain. il ne voulait plus vraiment d'elle, et le destin l'a bien trop aidé sur ce point. ✧ CARACTÈRE douceur et magma en fusion des deux jamais vous ne verrez d’effusion. il y a le doux paradoxe d'un adolescent mal grandit et le reste n'est qu'un perpétuel oublie. Azel est douceur, Azel est calme et stupeur. grand blond qui passe d'un endroit à l'autre, il sait se faire oublier, il sait se faire dépasser. Azel c'est un peu la double personnalité. les cauchemars la nuit et le jour on essaye d'oublier. garçon méconnu, garçon inconnu. il parle pas beaucoup, il observe un peu tout. derrière un appareil photo il trouverait votre plus profond secret sans même que vous l’aperceviez. Azel est personne, dans cette Amérique imposante Azel est oublié. longtemps garçon populaire, longtemps garçon exemplaire. il jouait au basket, il aimait une fille et il aimait sortir. mais Azel a évolué, pire il a été coupé. coupé de ses repères, de ses pairs. loin de son froid natal, Azel s'est égaré. solitaire, il vagabonde dans les rues à la recherche de quelque chose qu'il ignore. il trouve le beau n'importe où, dans l'abjecte et dans le doux. parfois Azel il oublie, qu'il vit, qu'il respire et même le danger. il s'en va flirter avec les nuages, dans un soupire d'agonie on murmurerait la folie. mais non, il voit bien, mais non il va bien. il essaye juste de s'habituer, dans un pays où tout est trop grand, où les gens vous jugent et ressentent avec trop de grandeur... souvent Azel, il a peur. mais il sourit, mais il laisse sur un visage de glace et un aspect d'enfant sage un rire appréciateur. il provoque en silence, il dévie avec absence mais tout le temps Azel, il a peur. ✧ GROUPEalyzé | Votre pire souvenir (ou par défaut votre meilleur souvenir) ? ✧ le temps s'arrête après un claquement de porte sinistre. violent et froid y'a comme un préquel hivernal qui s'insinue jusqu'à ta chambre. il est tard et dehors le blizzard n'aide pas, c'est comme dans les film trop sombre et violent qu'on télécharge sans savoir, et qu'on ne devrait jamais voir. et doucement ton corps sort du cocon protecteur de tes draps, repose le livre que tu ne termineras pas. jamais. et pas après pas, mètre après mètre tu t'enfonces vers ce trou noir et béant dont tu ne te relèveras pas. y'a un frisson sortit de nul part qui secoue ton corps peu habillé, pourtant il ne fait pas froid entre ces murs mais... tu n'sais pas. pas encore. et tu pousses la porte de la salle de bain trop blanche, et ton regard trop bleu qui s'accroche aux gouttes trop rouge qui parsèment le sol. des gouttes que tu devrais peut-être renommé flaque quand tes yeux s'accroche à sa silhouette qui n'a rien d'humain. rien du tout. un démon sortit de l'enfer humain dans lequel il joue depuis des années. et ton estomac il se retourne et ta tête elle fait mal. trop mal. qu'est-ce que t'as fais ? éventré un pot d'encre rouge, percuté un chevreuil sur le retour, sauver une biche renversée.. c'est fou comme tu serais prêt à tout croire de cet homme qui a fait ton monde. et l'image ne partira jamais, de ces avant bras qu'on libère à renfort d'eau brûlante de cette couche de vie qu'on a ôté. tu te souviens le voir s'arrêter, à peine s'essuyer, toujours entaché de cette absurdité. te rejoindre, avec sa force impossible de calme. tu t'souviens quand je t'ai dis d'pas t'inquiéter l'autre jour ? ... j'veux que tu continues comme ça ok ? faut qu'tu m'fasses confiance kido. vas dans ta chambre prends le minimum d'affaire. apporte moi ton pc et tes papiers officiel, on doit partir. tu te souviens de l'irréel, des films d'action de mauvaise constitution. puis de ton ancienne vie, qui disparaissait avec le feu de votre maison. adieu.
Quelles sont les personnes en qui vous avez le plus confiance ? ✧ y'a les autres, et y'a ta vie. il y a les autres et tes histoires. celles qu'on pense n'arriver que dans les films, celles qu'on pensent pas pouvoir vraiment exister. il y a les soirs un peu brouillard, les soirs de grand cauchemars. il y a les êtres qui passent dans notre vie, qui s'accrochent brutalement puis qu'on oublie. c'est fou comme on peut se perdre dans une vie, dans des relations ou dans des mensonges toxiques. et pourtant les mensonges, ta vie en est bercée. depuis tout jeune tu le sais et tu as appris à les apprivoiser. enfant trop seul, enfant absent, monde menteur, monde imposteur. tu as grandit avec, et ta confiance a oublié de s'accrocher au bon prêcheur. tu es pas de ceux trop torturer, qui ne donne plus à force d'être blessé, tu n'es pas de ceux trop naïf qui ferment les yeux et se laissent guider. mais y'en a peu avec qui tes yeux se fermeraient et qui lentement, fermement se laisseraient tomber en arrière, ton corps confiant d'une réception certaine. non y'en a peu. y'en a aucun, hormis une figure qui n'a plus vraiment de nom. frère. père. des yeux trop clair, un visage trop dur, des ordres qui seraient exécuter sans rien demander. mais entre confiance te respect la limite est trop flou pour vraiment se comprendre...
Avez-vous perdu un être cher au cours de votre vie ? ✧ non, parce que ta mère n'est personne, parce que ta mère n'est rien, qu'un mot inconnu qu'on place sur un visage méconnu. parce que ta mère n'est pas importante, et que les autres sont toujours resté près de toi. jusqu'à la fin. jusqu'à... y'a un mois. |
✧ ONE il y a le mot famille qu'on glisse dans toutes les publicités. ça fait marcher, ça fait rêver, regarder ce joli air de bonheur qui se glisse dans ce groupe haut en couleur. ça fait sourire, ça donne envie, pour les fêtes de fin d'année, ou même mieux encore pour les départ au milieu de l'été. n'allez pas en parler à Azel il ne saurait comprendre vous référence. Azel ne connait ni les fêtes de fin d'année, ni les histoires avant d'aller se coucher. alors les vacances près de la mer, n'allez pas vraiment y penser. Azel trouve ça normal, de ne pas connaître la douceur d'un bisou, le parfum féminin de cette femme de bon matin. il n'ira pas se plaindre, il n'ira pas pleurer son absence. ✧ TWO Azel devait pas exister. Azel c'est l'erreur qui a mal tourné. il le sait, on lui a souvent répété. jamais par la même personne, mais Azel il le sait. enfant indésiré d'un couple d'adolescent mal protégé. ils avaient quinze ans, ils se voyaient mal tourné. elle a fuit la clinique, elle a fuit la ville avec des parents trop torturé, et lui il s'est retrouvé seul. seul à pleurer, à hurler, à rejeter ce petit être, mais à ne pas pouvoir l'abandonner. il voulait sa vie, il voulait le monde; mais il le voulait lui. alors il l'a gardé, durement, salement, et il a mal tourné. l'argent est devenu sale, l'argent est devenu grand et ce petit être est devenu son plus grand tourment, son plus grand trésor. à eux deux ils se sont levé contre le vent. ✧ THREE quand on a cinq ans on voit son père comme le plus grand, il est fort ce héro, il est terrifiant pour nos démons intérieur. à cinq ans on voit son père tout gérer, nous gronder autant que nous rassurer. à cinq ans Azel le soir il voyait des gens terrifiant qui venait dans sa maison, discuter, parlementer puis parfois s'engueuler. à six ans Azel a entendu ses premiers coups de feu. à six ans entendait son père autoriser à tuer. son héro, son plus bel exemple, ses plus belles frayeurs. ✧ FOUR on parle toujours du fou, de la grandeur, de la beauté du pouvoir. on parle des grands, on parle des héros, des chefs et de leurs plus belles victoires. on parle des dealers, on parle des voyous, on parle des grands qui savent s'en sortir et les autres on s'en fou. on voit les muscles d'Elias Byörk, on parle des ordres d'Elias Byörk, on craint ses prochains coups, on obéit à ses colères. parce qu'on parle toujours de ceux du haut, du bras droit, du second, des plus forts. mais on oublie le décor, on oublie l'arrière plan et on oublie que derrière l'homme, derrière le mafieu sans âme et trop de muscle il y a l'enfant qui grandit dans l'horreur, dans les armes, dans les ordres et le sang. et que la nuit, les monstres sous son lit ne sont que de pâles copie de la réalité qui l'entour. mais ça on n'en parle pas. et Elias il vit avec, il essaye, il le garde loin, du moins il croit. parce que se mentir c'est bien mieux que mourir. ✧ FIVE à l'opposé du père, il y a le fils. à l'opposé de la crainte, il y a les risques. Azel n'en veut pas, de ce passé, de ce titre qui ne lui allait pas, qui ne lui collait pas. il savait quela nuit, ses déplacements étaient suivit, que jamais dans le noir il se retrouvait seul. enfant tourmenté, adolescent surveillé. fils de mafieux trop gros pour délaisser, Azel a toujours été assisté, surveillé, protégé. contre son gré. enfant chétif qui a su se débrouiller, jamais dans les conflits, bien trop à s'élever. il préférait s'en détourner, parfois traité de snob, d’arrogant, Azel n'a jamais su jouer des muscles et le respect... trop solitaire pour en avoir besoin. adolescent chétif, qui grandit mais ne se muscle pas, pâle copie d'un homme qui en a tué plus d'un. ✧ SIX faut pas croire ce que l'on dit, faut pas croire comment c'est écrit. Azel n'est pas gentil. on pense lui donner son cœur, on pense lui donner beaucoup, on pense qu'il vous donnera tous. mais il y'a toujours un problème, et sans même le vouloir Azel vol de ses propres ailes, et brûle les autres au passage, sans le vouloir. c'est pas ce qui se dit, c'est ce qu'il se dit. à lui. pour lui. parce qu'il a l'impression de toujours être à côté, de ne jamais pouvoir donner. ✧ SEVEN il y avait Kora, il y avait ses cheveux longs, ses cheveux roux, qui flottaient et s'étalaient sur les draps blanc de leur lit. il y avait Kora et ses sourire, Kora et ses yeux destructeur, Kora et sa confiance incendiaire. ils étaient le feu et la glace, elle était mature et Azel lui il s'efface. couple phare d'un lycée envieux, ils s'aimaient depuis toujours c'était ce qui se disait. ils étaient ensemble depuis leur treize ans, ils se voyaient mariage et enfants. elle le connaissait, et pourtant chaque jour elle le délaissait. on pensait qu'elle jouait, on pensait qu'il s'en fichait. mais en vérité ils le savaient. elle savait qu'il n'avait pas besoin d'être toujours avec elle, que sa popularité l’agaçait, qu'il voulait du calme et de l'espace. elle lui donnait. Kora c'était la pétasse qu'on ne peut qu'aimer. belle, souriante, confiante... celle à qui on peut rien reprocher, celle à qui on voudrait ressembler. mais peu à peu sans le voir, peu à peu sans le vouloir Azel a commencé à s'égarer, à prendre le couple comme une fatalité. il voulait de la nouveauté, il voulait respirer... et puis un soir le destin l'a un peu trop écouté. un peu trop. ✧ EIGHT Azel Byörk avait un père, un gars un peu instable, un peu flippant, carrément dérangeant. ils ont vu leur maison brûlé, un soir de septembre le feu à illuminé la nuit, et on en a jamais plus entendu parler. feu et explosion, aucun corps n'a jamais vraiment été identifié. mort ou disparition rien n'a jamais été expliqué. Azel Morgenn est orphelin, vous ne saurez jamais si ses parents vivent dans le lointain ou s'ils ont disparu, mort un beau matin. Azel on ne sait pas trop son histoire, on ne connait pas bien le dessin. Azel a un frère, un gars un peu trop instable, un gars un peu trop flippant, totalement dérangeant. un frère qui d'un claquement de doigt le rappelle à l'ordre, un frère qui a une autorité de vie ou de mort sur lui. un peu malsain, un peu trop dominateur, et pourtant le blond s'y plie. juste comme ça. ✧ NINE en attendant la rentrée prochaine, il s'occupe comme il peut. il cherche du boulot à droite et à gauche, Azel quand il en a marre de trainer dans la ville. il a été fleuriste durant une semaine, et maintenant il travaille deux après-midi dans une brasserie. son frère approuve pas tellement, mais trouve rien à redire. après tout il s'occupe, légalement, et puis c'est bien pour leur nouvelle vie. c'est banale, c'est réglo, et son frère il est le gars typique qui fait profil bas. ✧ TEN chaque jour il le sait, que les heures passent et que peu à peu son frère recommence. c'est sa vie. non c'est leur vie. il aurait pu fuir, il pourrait déguerpir. mais non. mais il sait. quand le matin y'a quelqu'un qui frappe à la porte, que les discussions sont basses et froides. il le sait. que malgré toute la bonne volonté du frère, y'a lentement le père qui refait surface. et comme toujours Azel il a peur, parce que c'est jamais très bon. PRÉNOM, PSEUDO hunt.thing AGE vingt trois ans PAYS FR. | AUTRE COMPTE Mad Berger. AVATAR Hendrik Holm. | MOT DE LA FIN . |
- Code:
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<pp>HENRIK HOLM</pp> azel morgenn
Dernière édition par Azel Morgenn le Dim 22 Jan - 11:50, édité 9 fois |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Sam 21 Jan - 20:30 | |
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fils de voyou © creditimage|tumblr. et lui il a le coeur qui pleure un peu trop tous les soirs. et lui dans son ventre c'est comme des milliers de lames qui se broient d'une tristesse océan, d'une peur au firmament. et lui il ne sait pas. il ne met pas les mots. sur qui ? sur quoi ? il a apprit à vivre comme ça. à vivre avec. sans se plaindre, sans jouer les victimes d'un monde imparfait qui ne vous fera que vous rire au plus près. c'est pas si mal, il essaye de se convaincre, minute après minute quand les heurs deviennent sombres. c'est pas si mal. il y a pire, et il y croit et il dessine à l'encre noir un monde qui ne se colorera que dans ses yeux. que dans sa tête. il n'est pas parfait. le bonheur c'est juste ça, c'est juste comme ça, il ne s'en plaindra pas. vous ne l'entendrez pas se demander pourquoi, ni même pleurer sur sa vie qui ne vaut rien. parce que c'est faux. parce qu'elle vaut. des éclats de rires. des leçons de mécanique sur des voitures trop riche. des soirées privées. des complicités qui s'effilent mais restent gravées. et c'est pas triste, non son histoire ne l'est pas. c'est juste solitaire, parce que c'est pas facile d'être fils de gangster.
c'est pas juste une façon de vivre. c'est aussi l'esprit qui se façonne avec désir. avec supplice. les choses deviennent autres, les formes s'étirent, s'étendent, les gens deviennent fourbes, les gens deviennent fou. quand on est enfant c'est plus simple, il y a juste les peurs au ventre. qui glace le sang, qui lace les tripes. mais rien à prouver. on attend rien d'un enfant de cinq ans. ni preuves, ni courage ni royauté. ça vient en grandissant et ça c'est glaçant. mais plus le temps passe, plus ça devient fort et violent. ce besoin constant de faire ses preuves, de rassurer, d'être observé. parce qu'un père qui fait tout sauté, on se demande si le fils ne va pas tout exploser. suivre ses traces comme une destinée. ça semble logique, ça semble bien tout tracé, tout écrit et même gravé. mais ça souffle dans l'autre sens, mais le père veut autre chose, espère qu'il aura gain de cause. et ça a toujours été comme ça, Azel a toujours été protégé, Azel a toujours été épargné. cette vie n'est fait que pour un paternel mais grandit, pas finir d'éduquer. Azel n'y était pas pressenti. il n'y a pas de prince parmi les voleurs, c'est toujours ce qui s'est répété dans leur demeure. pour pour le blond, pas de testament avec une troupe de mafieux comme argent. éloigné, comme une ombre invisible, jamais dans les affaires, mais toujours là pour autant la misère. le sang qui tâche le sang, des pleurs, des supplications, des coups, des sentences à profusion. cauchemar indélébile pour un garçon pas si stupide. cauchemar au fer blanc, qui nuit après nuit tatouent des tourments. dans sa petite tête blonde c'est devenu Bagdad, c'est devenu un véritable foutoirs, entre paralysie et folie. la nuit tout est permis protégé, éloigné Azel on le pense détaché. de tout, le gars qui vit et autour du quel on gravite. on le pense pas, on le cherche pas, on le trouve bien, dans ses sourires, dans ses délires... et on oublie de gratter un peu pour voir ses pires souvenirs, Azel est son plus grand martyr.
quand la porte se referme sur ce bâtiment trop silencieux il y a comme un air de déjà vu qui s'installe. comme chaque soir c'est le même aperçu, une ville encore animée, une lune déjà bien montée. et le souffle glacée d'un vent hivernal qui vient les accueillir comme un démon en train de se languir. et le blond observe le jeune terminer terminer de verrouiller la porte. il enfonce ses mains dans ses poches pour se réchauffer, dansant vaguement d'un pied sur l'autre. y'a comme un silence qui s'installe. un peu gêné, loin d'être un malaise qu'on ne peut pas tuer. il sourie. de ce genre de truc un peu trop naturel, un peu trop doux et qui donne envie de tout lâcher, de le suivre un peu partout. toujours un peu à l'ouest, toujours un peu tomber du ciel, jamais dans le bon espace temps, Azel identique à lui même. l'autre est déconcerté, et Azel il rie un peu gêné. et bordel il essaye en vain de trouver un truc à dire, un sujet, pour combler le silence qui continue sur le chemin. il finit par trouver. par parler, juste comme ça, demandant un truc au hasard à ce collègue qu'il connait depuis deux jours. ils rejoignent des amis à lui, des inconnus pour le blond. ça c'est décidé juste comme ça, au détour d'une conversation, invitation lancée sans obligation. et comme il connait pas encore bien les adresses, les rues et les coins à savoir, il comprend pas le blond qu'il court dans la gueule du loup. bien sagement, bien doucement, comme toujours c'est vers les ennuis qu'il décide de sautiller, avec une jolie discussion en prime. si seulement il savait. et c'est bien plus tard qu'il va deviner, quand un visage beaucoup familier va venir se pointer dans son champs de vision au bar. et c'est comme ça que sa discussion s'interrompt, dans une incompréhension à peine voilée. qu'est-ce que tu fais là ? l'anglais c'est pas son fort à son père et lui, et pourtant c'est comme devenu une obligation. silence, et c'est comme si personne osait continuer de parler même sans avoir commencé à le couper. suis moi, on rentre. c'est sans appel, et c'est sans surprise qu'Azel assemble a+b pour arriver à c. et le c, il ne l'aime pas. parce que le c c'est connerie, c'est capharnaüm et cachoterie. et que ça rime avec démons du passé qu'ils ont fuit et laissé au froid suédois. Tobi... je bois juste un verre avec des potes... c'est toujours aussi étrange, son prénom qui sort des lèvres du blond. ça sonne si bizarre d'avoir oublié le mot papa devant une maison en feu. on rentre, j'aime pas que tu traines là. soupire, et une veste qui s'attrape alors que le corps trop musclé, trop lourd et trop tatoué de son père disparait et quitte le bar. Azel ne manque pas de voir le regard du barman... coupable. et les conneries recommenceront. et encore une fois, sans le comprendre le business de son père vient de ruiner sa soirée. toujours. et évidement ici il tombe pas sur des chien de gardes sur-payé, non c'est bien pire c'est le chef en personne qui vient l'engueuler. le trainer jusqu'à leur appartement trop protégé. stupidité. tu lui obéis toujours comme ça à ton frangin ? c'est dingue il peut pas te laisser respirer ?... soupire, excuses. qu'est-ce qu'il pourrait seulement dire pour se justifier ? on respecte son frère, on obéit à son père. et une vie à deux c'est une vie juste pour deux. haussement d'épaule et le blond rejoint une voiture bien trop chic mais banale. le cœur en vrac d'une nostalgie de neige et d'un froid européen. d'une solitude acide et d'un isolement agaçant. j'pensais que c'était fini... la porte de la voiture se ferme, le moteur rugit et dans son regard trop bleu qui démarre y'a une lassitude impossible. c'était naïf, pour eux deux. et la boucle est bouclée et jamais elle ne cherche à s'arrêter. désolé kido... tu peux plus aller dans c'bar. trop dangereux. et y'a comme un goût de déjà entendu, de déjà vu, et on enfonce son index sur replay d'un mauvais film qu'on pensait terminé. et les peurs se raniment dans l'inconscient d'une nuit qui commence. c'est toujours la même chose et l'enfant s'isole dans un cocon de cadavre en devenir. conneries.
Dernière édition par Azel Morgenn le Mer 25 Jan - 23:11, édité 4 fois |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Sam 21 Jan - 21:12 | |
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banana-split on me ▹ posts envoyés : 2817 ▹ points : 51 ▹ pseudo : mathie (miserunt) ▹ crédits : moi (ava + gif) & tumblr ▹ avatar : yuri pleskun ▹ signe particulier : regard fendillé, la folie qui crame au fond de son regard, la gueule toujours un peu cassée et l'allure dézinguée.
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| Sujet: Re: we can die (azel) Sam 21 Jan - 21:40 | |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Sam 21 Jan - 21:46 | |
| kelia, merci à toi !!!
jj , t'as vu cette gueule de mignon petit gars !! et ouais déso' j'avais un bug et je sais pas j'ai mis hendrik partout ahaha j'ai modifié ça merci de me l'avoir fait remarquer !! et merci pour le reste ! |
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Invité ☽ ☾
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Sam 21 Jan - 21:55 | |
| rebienvenue |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Sam 21 Jan - 21:57 | |
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Invité ☽ ☾
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Sam 21 Jan - 22:05 | |
| rebienvenue ** jolie bouille |
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Invité ☽ ☾
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Sam 21 Jan - 22:14 | |
| ça vaaaaa, c'est bon, je fais le serment solennel de pas te toucher. et ... je verrais pour le father par contre, j'ai pas décidé. |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Sam 21 Jan - 22:20 | |
| que dalle, fais donc le serment de pas approcher son daddy, avec az' serment ou pas serment t'as pas tes chances. |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Sam 21 Jan - 23:10 | |
| Ce choix d'avatar + le prénom je suis fan je veux la suite courage et tout hehehehe |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Sam 21 Jan - 23:25 | |
| éhéh merci à toi, je vais essayer d'écrire sans trainer trop alors aha. |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Dim 22 Jan - 11:32 | |
| rebienvenue |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Dim 22 Jan - 11:51 | |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Dim 22 Jan - 20:35 | |
| rebienvenue |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Lun 23 Jan - 0:07 | |
| Rebienvenue et bon courage pour ta fiche |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Lun 23 Jan - 8:55 | |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Mar 24 Jan - 18:39 | |
| ahaha merci les gars c'est gentil ! et puis ean' arrêtes de me draguer enfin, ça me gêne. |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Mar 24 Jan - 21:41 | |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Mer 25 Jan - 12:46 | |
| il est beau, il est canon, barbra va lui sauter dessus là bienvenue parmi nous |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: we can die (azel) Mer 25 Jan - 17:44 | |
| aleks, merci beaucoup ! assia, ahaha bon courage à elle, mais qu'elle fasse donc. et merci !! |
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Invité ☽ ☾
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| Sujet: Re: we can die (azel) | |
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