riley, il ne pourrait rien lui refuser. c'est idiot, et tellement dangereux, mais ace, il est guidé par cette envie constante de la voir heureuse et épanouie. c'est pourquoi il a tenté de se surpasser pour son anniversaire, de réellement la surprendre. il pense avoir réussi et espère sincèrement qu'elle a apprécié leur journée du 25 autant que lui. quand ils sont rentrés chez ses parents, ils avaient cet air béat qui caractérise les amoureux. impossible de s'empêcher de sourire, d'être heureux parce que l'autre nous comble vraiment. et puis, riley a proposé de lui faire visiter la ville, et il a sauté sur l'occasion armé de son téléphone portable pour capturer les moments jugés précieux. intérieurement, il a aussi espéré qu'elle avait oublié cette idée d'aller à la patinoire. plus l’après midi filait, plus il était soulagé. ils ont pu profiter de ce paysage froid et sec parfois sublimé par quelques flocons de neige. ace s’est dit qu'il n'avait pas besoin de grand choses pour se sentir bien, à sa place. qu'elle était suffisante à ce bonheur et cette dépendance lui fait peur. le soir a commencé doucement à tomber et il serait bien rentré chez ses parents histoire de boire un café brûlant quand elle a proposé de se rendre à une dernière destination. il l’a suit, un peu trop naïvement sans doute, car les voilà à la patinoire, riley affichant son air innocent. évidemment qu'il va chausser des patins avec elle. évidemment qu’il va se plier à se rituel des amoureux qui patinent ensemble, à ce romantisme digne d’un téléfilm de noël. le pire dans tout ça c’est qu’il y prend un certain plaisir. surtout quand il voit que riley le regarde avec une expression de surprise sur le visage concernant sa façon de glisser sur la glace. ace a toujours patiné pour le plaisir même s’il s’ennuie rapidement, et il a toujours été agile. il se débrouille bien, et riley aussi. et même s’il ne le dira jamais à riley ouvertement, il doit bien avouer que l’activité s’est montrée moins rébarbative avec la bonne personne. ils finissent par quitter l’endroit et elle lui reproche de lui avoir caché ses talents de patineurs. « il te reste encore pas mal de choses à découvrir » il répond amusé alors qu’elle vient glisser sa petite main toute chaude dans la sienne tout en reprenant le chemin de chez ses parents. ils passent devant un homme, ace sent qu’un regard furtif est échangé. un moment d’à peine une demi seconde qui va tout changer. et puis l’appel de son prénom à elle. ils ralentissent, inconsciemment sans doute. une nouvelle fois son prénom s’envole dans l’air froid. la main de riley se resserre dans la sienne, elle est moite. ace la rapproche d’elle, dans un mouvement protecteur, parce qu’il a bien compris que cet homme appartient à son passé. puis c’est cette phrase de trop, cette insulte qu’il lance à l’encontre de riley. c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. ace s’arrête net, alors qu’il comptait passer son chemin, ne pas venir gâcher le moment. il a envie de se retourner et riley l’a bien compris puisqu’elle lui demande de ne pas faire attention et de rentrer. mais c’est impossible, tout bonnement impossible. il vient de franchir une limite. il lâche la main de sa copine, se retourne et avance vers l’homme en question. « qu’est-ce que tu viens de dire ? » il lance d’une voix dure et froide. ça serait mentir de dire qu’il n’a pas rêvé de cet instant, de se retrouver face à son bourreau, de pouvoir le toiser de haut. cet homme n’est même pas intimidé, il se sent supérieur, c’est ce genre de profil, ces pervers qui abusent des femmes et qui se sentent tout puissants. ace ne s’est même pas aperçu qu’il le tenait pas le haut de sa veste, il le pousse pour se dégager. il aimerait tellement pouvoir se contrôler, ne pas réagir impulsivement, mais il n’en est pas capable. alors quand le type revient vers lui bien décidé à le provoquer, ace ne réfléchit pas. c’est une droite en plein visage qu’il lui balance. « connard. » il se contente de cette simple insulte alors qu’il pourrait en dire tellement plus. il se refuse à penser à tout ce que cet homme a pu faire subir à riley, sinon il serait probablement en train de le cogner jusqu’à ce que mort s’en suive. il décide de tourner des talons, de retourner vers riley qui l’attend un peu plus loin. c’était sans compte sur la réaction de l’individu, qui revient à la charge. ace a à peine le temps de se retourner qu’il se prend une frappe au niveau des côtes bloquant sa respiration pendant quelques secondes. passé ce temps de surprise, ace reprend sa contenance, et peut-être que finalement il n’attendait que ça pour se lâcher et se lancer dans la bagarre. enchaîner les coups, de poing, de pied. ça aurait pu lui rappeler de bons souvenirs si seulement ce n’était pas l’ex abusif de riley en face de lui. il n’aurait jamais dû le provoquer, revenir à la charge, parce qu’en ce moment précis, ace est comme un fou. il se fout totalement des coups qu’il prend, il sait les encaisser ça a toujours été sa plus grande force en boxe. il est satisfait, de pouvoir se lâcher, de cogner cet homme, de le frapper, de voir son nez qui commence à saigner, de sentir qu’il commence à fatiguer au fur et à mesure de la bagarre. ils ne font même pas attention à riley, ace, il a l’impression d’être dans son monde, et c’est assez jouissif parce qu’il a le dessus. un crochet dans le ventre, le type tombe sur le sol, ace ne peut pas s’empêcher de donner des coups de pieds dans ses côtes, encore et encore. il a oublié toute conscience, tout bon sens. seule la revanche est importante.

les coups s’enchainent dans un méli-mélo indistinct. ace est habité par cette envie de faire mal, de punir, de venger. venger les années de malheur que cet homme en face de lui a fait subir à riley. il ne l’entend même pas crier de s’arrêter. de stopper la bagarre qui va, de toute évidence, mal se terminer. parce qu’aucun des deux n’est prêt à renoncer. et puis ce coup porté dans ses côtes, la respiration bloquée pendant une seconde, une douleur lancinante qui vient l’attendre mais qui ne l’empêche pas de réagir. ace n’est pas infaillible, d’autant plus qu’il ne raisonne pas en termes de stratégie dans le but de gagner un combat. ce qu’il recherche ici c’est faire mal, faire du mal. jusqu’où ? à vrai dire, il n’en sait rien. il encaisse de nouveau un coup, et entend riley crier derrière eux. il tourne la tête et la voit s’approcher un peu trop près. « riley... non ! » qu’il lance dans l’espoir de la faire reculer alors qu’il est toujours aux prises de cette bagarre. elle la voit agripper la manche du type pour le sommer d’arrêter et ace n’a pas le temps de venir voir le coup que son ex lui retourne une claque. il reste choqué un instant par ce qu’il vient de voir, le temps de comprendre, de réaliser qu’il vient de la frapper, là, sous ses yeux. son petit gabarit ne résiste pas longtemps et elle tombe les fesses sur le sol, les larmes aux yeux. « j’vais te tuer. » sont les seuls mots qu’il est capable de prononcer alors qu’il reporte son regard sur cet enfoiré d’ex. ace a conscience qu’il aurait dû comprendre, à ce moment précis, que le plus important dans toute cette histoire c’est riley. il aurait dû abandonner, et s’occuper d’elle. mais il ne peut pas. sans doute par fierté, il a besoin de répondre à l’affront qu’il vient de commettre. comme une furie, il s’acharne avec ses poings, parce que ce sont ses armes les plus redoutables. alors il tape, il tape, encore et encore. l’autre n’arrive plus tellement à répondre, même s’il vient à encaisser quelques coups. mais il s’en fout ; de cette douleur, de ses phalanges en sang, de son œil droit qui ne s’ouvre plus entièrement. l’autre tombe finalement sur le sol à son tour alors qu’ace s’acharne méticuleusement sur lui, qu’il ne peut pas s’arrêter, que la rage le guide. et puis, il ne bouge plus. il est K.O, et ça ne lui suffit toujours pas à ace. alors il continue de frapper, et il pense à riley et à tout ce qu’elle a dû subir et ça le rend encore plus dingue. finalement, il tilt. riley. il se tourne, et elle est toujours à terre, en train de pleurer. il déteste tellement la voir pleurer, ça lui brise le cœur à chaque fois de se dire qu’elle a de la peine et qu’il ne pourra rien faire pour éviter ça. lui, il veut tout simplement lui faire sécher ses larmes. il s’avance vers elle, il titube légèrement, sans doute parce que l’adrénaline redescend petit à petit et qu’il va commencer à réaliser l’ampleur des coups qu’il a pris. il se met à genoux devant elle. il approche sa main de la sienne, avant de s’apercevoir dans quel état lamentable elle est. il n’ose pas la toucher comme ça. « est-ce que... tu vas bien ? » il demande alors que la réponse paraît plutôt évidente. non, elle ne va pas bien. « t’as mal ? » ace il ne peut s’empêcher de poser les questions bien qu’il en connaisse les réponses. il ne sait pas trop quoi faire, il ne sait pas quoi dire. il redescend peu à peu, la pression quitte ses épaules, il a ce goût amer en bouche. d’une part parce qu’il se sent mieux d’avoir enfin pu régler son compte à cet abruti, et d’autre part parce qu’il sait que ce qui vient de se passer n’est pas bien. et il n’a aucune idée de comment va réagir sa copine. cet être adorable et sensible, qui a déjà éprouvé tant de peine auparavant. y a un léger sentiment de honte qui vient s’insinuer en lui. et lorsqu’il tourne la tête et qu’il le voit toujours allongé sur le sol sans bouger, il espère ne pas avoir commis l’irréparable. même si ce type le mérite amplement, il mérite de souffrir, de rester étendu de tout son long, telle la pauvre merde qu’il est. mais ace n’est pas quelqu’un de mauvais. alors il a dû mal à rester impassible et il se demande réellement s’il n’est pas allé trop loin. si les menaces proférées ne sont pas devenues réalité. si ce pauvre type ne va pas mourir à cause des coups reçus. « c’est bon c’est fini riley. tout va bien. » il lâche tout compte fait parce qu’elle n’a pas terminé de pleurer. et il reste là, incapable de la toucher, et il commence à ressentir la douleur, mais il ne veut rien montrer. pourtant, il est totalement perdu, mais il refuse de dévoiler ce qu’il ressent. il est comme ça ace, c’est l’homme fort en toutes circonstances. « je... j’sais pas, peut-être qu’on devrait appeler les secours ? » c’est idiot, mais il pense davantage que riley a besoin d’une prise en charge alors que c’est probablement cet ex qui aurait besoin de soins. et quand il réalise qu’il pense d’abord à riley avant l’autre assommé sur le sol, ace se rend compte qu’il n’est plus vraiment lucide par rapport à la situation.

ace, il n’arrive jamais à trouver les mots, quoi dire dans les situations délicates. lui, il aime les choses légères, rigoler, taquiner, provoquer. les discussions sérieuses il les fuit, d’autant plus qu’il ne sait pas les gérer. le paradoxe étant qu’il voudrait tellement être ce pilier, cette personne sur qui ont peut compter tout le temps. riley pleure, visiblement choquée et apeurée par ce qui vient de se produire. et puis amochée aussi, par ce coup qu’elle a pris. ce dommage collatéral qu’elle a été face à l’égo de ces mâles. elle répond par la négative, elle ne va pas bien, comme ace pouvait s’en douter. mais il a besoin de parler, de dire quelque chose. même si sa phrase est d’une banalité et d’une inutilité folle. il voudrait la toucher, lui caresser la joue, balayer ses larmes d’un revers de main, la réconforter par une étreinte, par un peu de chaleur humaine, et pourtant il reste planté là, assis à croupi devant elle. il émet l’hypothèse d’appeler les secours, pour elle. qu’on s’occupe de sa personne, et puis il se rend compte que son adversaire ne bouge toujours pas. qu’il git toujours sur le sol. ace porte la main à son visage, il réalise qu’il saigne du nez. d’un geste peu élégant il s’essuie et se dit qu’il aurait bien besoin d’assistance aussi. il revient sur Terre quand riley lui déclare qu’elle se charge de prévenir quelqu’un. il se relève, et elle ajoute qu’il devrait quitter les lieux, se cacher quelque part. il ne comprend pas tout de suite. pourquoi ? il ouvre la bouche pour répliquer, poser la question et il percute. il va avoir des problèmes. ace, il ne pense pas toujours aux conséquences. c’est le souci avec les impulsifs. il a fait du chemin pourtant, il essaie de réfléchir avant de parler, avant d’agir, pour, justement, éviter ce genre de situations. il sait qu’il devrait commencer à paniquer, à prendre peur qu’on ne le chope et qu’on le punisse pour ce qu’il vient de faire. mais là, il n’arrive pas à éprouver de la culpabilité. il n’est pas heureux pour autant, mais il ne regrette pas son geste, il ne regrette pas de l’avoir abîmé, de peut-être l’avoir tué. puis, riley reprend la parole et lui assure que son ex ne parlera pas s’il décide de fuir. « non. » il fait sans même expliciter davantage. elle reprend qu’ils auront des problèmes. il reste un instant immobile, il tente de réfléchir à ce qu’elle dit. peut-elle vraiment avoir des problèmes ? riley n’a rien fait. rien du tout. le seul qui aura à répondre de ses actes, c’est lui. et ace n’est pas un lâche. elle se relève et lui lance un regard suppliant. elle le connaît assez bien pour se douter qu’il ne peut pas accepter cette proposition. il ne répond rien, et sans doute pense-t-elle qu’elle a gagné la bataille car elle annonce que ça ira avant de composer le numéro des secours. il garde le silence pendant qu’elle passe l’appel. ace s’approche de l’ex en question, et avec son pied, il essaie de le faire bouger. il croit entendre un grognement, signe qu’il est toujours en vie. peut-être que finalement il est tout de même un peu soulagé. « je pars pas riley » il lui lance en s’avançant vers elle. « j’reste là. avec toi. » elle aura beau lui lancer tous les amore qu’elle veut avec sa voix adorable de petite fille, il est bien décidé. il va assumer les conséquences de ses actes. il va expliquer ce qui s’est passé et agir en homme. « tout va bien se passer, ne t’en fais pas. » il ment. il déteste mentir, et il ne le fait pas bien. il entend le camion des secours qui arrive au loin, et il commence à serrer les poings. il n’est pas rassuré, vraiment pas, il n’a aucune idée de ce qui va arriver, de ce qui va lui arriver. c’est pourtant impossible pour lui de partir. il ne pourrait plus jamais se regarder dans un miroir après ça. « et j’ai besoin qu’on s’occupe de moi. » cet argument, il le sait, va faire mouche. riley ne pourra pas lui en vouloir de se faire examiner par les secours, tout simplement parce qu’il a une petite idée de la tête qu’il doit avoir et que ce n’est pas beau à voir. c’est aussi sa façon de lui avouer qu’il ne va pas bien, qu’il est secoué par ce qu’ils viennent de vivre tous les deux. il jette un œil à l’état de ses mains, elles sont dans un état lamentable. il a aussi conscience que son visage doit être tuméfié, qu’il doit ressembler à une petite frappe, à un voyou qui se serait pris une vilaine correction. le seul truc qui le rassure c’est que le gars en face de lui est dans un état encore pire que lui.

pendant un moment, un quart de seconde, il y a pensé. prendre la fuite, se dérober de toute responsabilité, ne pas assumer les conséquences de ses actes. mais ce n’est pas lui. tout simplement. aussi impulsif soit-il, ace n’en reste pas moins un homme mature. il ne la quitte pas des yeux, de la minute où elle a composé le 911 jusqu’au moment où elle comprend qu’il ne partira pas. il croit lire dans ses yeux de la déception, mais rien ne changera ; sa décision est prise. il ajoute qu’il a besoin de se faire soigner, car même si pour le moment il n’a aucunement mal, il est bien placé pour savoir que la douleur arrive par retardement. des sirènes se font entendre dans le silence de la nuit, et ace ne sait pas si c’est la police ou les urgentistes. il a comme une impression de soulagement, alors que seule la peur devrait l’habiter. pourtant, il se dit que tout est terminé, que peut-être les choses vont avancer, que les anciens agissements de l’ex abusif de riley vont être punis et qu’ils pourront passer à autre chose. car, l’enjeu est là aussi. cet affrontement va peut-être permettre de lever le voile sur les années d’enfer qu’elle a vécues, et qui justifient en partie les actes commis par ace ce soir. il entend riley qui ajoute que ce n’est pas juste, et il hausse les épaules. la vie n’est pas juste, elle devrait être bien placée pour le savoir. d’un coup, les sirènes du camion l’aveuglent et le bruit assourdissant l’empêche d’articuler une quelconque réponse. c’est un tourbillon d’hommes et de femmes en uniforme qui s’approche d’eux, écarte riley et commence à lui poser des questions. ace a d’abord affaire aux secouristes qui regardent l’étendue des dégâts. il grimace légèrement quand ils posent leurs mains sur lui et cherchent du regard où se trouve sa copine. on lui tend une proche de glace pour son œil et ses mains. puis il tourne la tête là où l’ex git sur le sol. il est désormais entre de bonnes mains. il n’éprouve toujours aucun remord, aucune culpabilité à son égard, il est comme froid face à ce spectacle comme s’il n’avait rien fait. comme s’il n’était pas responsable, comme s’il observait la scène d’un point de vue extérieur. quand on lui annonce qu’il devra sans doute faire des examens complémentaires à l’hôpital, il ne dit rien. puis, c’est au tour des forces de l’ordre de venir le questionner et il ne ment pas. il relate la scène telle qu’elle s’est déroulée quelques minutes auparavant. d’abord la provocation, l’envie de protéger riley et puis les coups qui lui ont été portés. il a répliqué, et il n’a pas su s’arrêter. il n’a absolument aucune idée de ce qui va se passer, s’il risque la garde à vue, ou autre. il ne demande même pas, quasiment indifférent à toute l’agitation qui se produit autour de lui. au loin, il aperçoit riley qui discute toujours avec les équipes médiales. on lui répète une nouvelle fois qu’ils doivent aller à l’hôpital, et il espère ne pas être séparée d’elle. il ne veut pas la voir monter dans une ambulance, et qu’elle s’éloigne. alors il acquiesce et indique qu’il va rejoindre sa copine, sans même en demander l’autorisation. ils n’ont même pas le temps de réagir qu’il se faufile vers elle, avant qu’elle ne s’installe à bord d’un véhicule. « je monte avec elle. » c’est une affirmation. non négociable. et il reste quand même distant, physiquement du moins parce que l’état de ses mains et de ses bras l’empêche de la prendre par la main ou la taille, mais il se serre contre elle pour montrer qu’ils ne font qu’un, qu’ils sont une seule entité. riley prend place à l’arrière de l’ambulance et il fait de même alors qu’une autre voiture prend en charge son ex. il a conscience que cette histoire n’est pas terminée, qu’il risque peut-être gros pour ce qui vient de se passer et pourtant il se sent insensible. c’est en posant les yeux sur la fille à ses côtés qu’il se rappelle pourquoi il agit comme ça, et c’est l’unique chose qui lui réchauffe le cœur, la sensation d’avoir agit pour son bien à elle. et c’est pourquoi lorsque les portes de l’ambulance se referment, ace se sent d’attaque à affronter ce qui va arriver ensuite.