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 You really don't want to mess with me

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MessageSujet: You really don't want to mess with me    You really don't want to mess with me  EmptySam 24 Déc - 16:07



Monroe, Tom
you wish i was on your side
© giphy|tumblr.


identité
≡ PRÉNOM(S) Thomas.
≡ NOM Monroe.
≡ ÂGE 27 ans.
≡ LIEU DE NAISSANCE La Nouvelle-Orléans.
≡ NATIONALITÉ écrire ici.
≡ ORIGINE Américaine.
≡ ÉTUDES, EMPLOI Chef d'une bande de braqueurs, et entre chaque casse, je suis un vrai caméléon, je touche à tout ce qui se présente et me fond dans la masse, de la vente à la mécanique, je suis là où vous vous y attendez le moins.
≡ STATUT CIVIL Célibataire, on bouge de ville en ville, je n'aime pas m'engager dans une relation ayant une date de péremption. Je n'aime pas m'engager tout court.
≡ CARACTÈRE On ne sait jamais vraiment par où commencer dans ces moments non ? Saviez-vous que l’on peut manipuler l’image que les gens ont de nous ? Vous pouvez décider de ce que vous êtes aux yeux des gens. Tout ça, je le sais, et je m’en sers.
J’aime bien me considérer comme étant un hacker social. Je peux entrer dans la tête des gens et en soutirer les informations que je souhaite, ou y implanter des idées. De ce fait, mon caractère… est malléable, changeant en fonction des gens qui m’entourent… C’est mon petit talent, ça et les échecs.
Mais je suis moi-même lorsque je suis avec la famille que j’ai formée. Tex, Calamity Jane, et Billy.

Mais que suis-je ? Je suis bienveillant, pragmatique, rationnel, froid, méticuleux, calculateur, manipulateur quand il le faut. Je suis très exigeant avec mon entourage, mais infiniment plus avec moi-même.
Je suis calme et stoïque, j’ai une grande réserve de patience, mais si cette dernière arrive à épuisement… Sans crier garde, sans aucun signe avant-coureur j’explose, et je colle la correction de toute une vie au responsable.
Je suis très pudique, je ne montre pas ce que je ressens, je suis assez introverti, tout ce passe dans ma tête, à l’extérieur je ne montre pas grand-chose. Je suis très intelligent, après tout, les plans de braquages viennent de moi. Je ne suis peut-être pas un génie de l’informatique, mais la psychologie et le social n’ont aucun secret pour moi. J’aime bien, pour faire rager mon entourage, me dire mentaliste, avec une pointe de narcissisme, inexistante, mais bien placée pour un agacement optimal.
On ne touche pas à la famille. Je pense être capable de tuer pour eux. Je n’en suis pas arrivé à cet extrême… Donc je ne peux pas savoir. Mais ça ne m’étonnerait pas si j’en arrivais là, ce sont mes enfants après tout.

Introverti, je vous l’ai déjà dit, j’aime rester en retrait et observer les choses, rien n’échappe à mon scanner, je n’interviens que lorsque j’estime cela nécessaire, le reste du temps je laisse mes protégés s’amuser entre eux.
J’ai toujours fonctionné ainsi, c’est de cette manière que j’ai développé mes petits talents de manipulateur et de lecteur. Mais c’est une arme à double tranchant, je vois tous les mensonges et l’hypocrisie de ce monde, et bordel que c’est déprimant.

Je me suis construit tout seul, et je veux être là pour ma famille, et éviter qu’ils vivent la même chose que moi. J’ai tendance porter toutes les responsabilités sur mes épaules, assumer toutes les conneries des autres, me disant que c’est de ma faute, que j’aurais dû prévoir cet écart, le prendre en compte dans les paramètres.

Mais tout ça, je ne le montre à personne.
≡ GROUPE Mistral

ft. célébrité
Votre pire souvenir (ou par défaut votre meilleur souvenir)?
J’avoue hésiter entre deux souvenirs. La mort de mes parents, ou la fois où Penelope a failli tout foirer. Si je devais choisir le moment qui m’a le plus changé, c’est le premier. Le second n’était qu’un sale moment à passer, de la remise en question, beaucoup de culpabilité, et de la haine, énormément de haine envers moi-même.

J’avais 7 ans et quelque mois quand mes parents sont morts, un bête concours de circonstance, un manque de pot, comme le qualifiait la police…
Nous sortions d’une agréable soirée chez des amis de la famille. La première sortie tous ensemble depuis 6 mois, il y avait ma mère, mon père, Pen et moi.  Pen était enfin en âge de rester plus d’une heure sans piquer une crise de pleurs. C’était une charmante soirée, enfin…

Nous vivions à La Nouvelle-Orléans, il fallait traverser toute la ville pour rentrer, bien qu’elle soit réputée dangereuse… On ne risquait pas vraiment de mourir à chaque coin de rue… enfin…
Désolé, je tourne autour du pot, je n’aime tout simplement pas parler de moi, je trouve ça embarrassant et indiscret… Mais je n’ai pas l’impression d’avoir le choix…

Nous étions à un carrefour, c’était à nous de passer, je rigolais avec Pen, stimulant, sans le savoir, son développement psychologique en imitant les grimaces qu’elle faisait. Elle était à côté de moi, toute souriante. Son sourire, c’était la dernière chose que j’ai vu avant que mon monde ne soit anéanti.
Désolé de donner dans les clichés… Mais ils ne viennent pas de nulle part vous savez…

… Une énorme détonation, une voiture de police, sans sirène ni gyrophare allumés nous a violement percuté, l’avant de notre voiture était complètement détruit… le moteur avait pris feu… Mon père semblait plongé dans un sommeil paisible… La voiture de police est arrivée par la gauche, le heurtant en premier…
Mère se mit à me hurler dessus, je me souviens avoir été sous le choc, éveillé certes, mais à des années lumières d’ici… Sa voix, résonnante, semblait venir de tellement loin… « Prends ta sœur et sors ! Protège-la ! Vite ! S’il te plaît Thomas bouge ! »
Je ne me souviens pas l’avoir détachée, je ne me souviens pas avoir frappé de toutes mes forces sur la porte, emboutie, pour l’ouvrir, tout ce dont je me souviens c’est du visage de ma mère ensanglantée, emprisonnée condamnée à brûler plus ou moins vive devant ses enfants, et l’instant d’après, je tenais Pen dans mes bras, enroulée dans ma veste, fixant la voiture en flamme, littéralement sur le cul, la bouche entrouverte, bien trop choqué et enragé pour pleurer.

Les policiers n’ont rien eu… Ils ont pu sortir à temps… eux. Et ils n’ont pu qu’admirer les conséquences de leurs actes, ne pouvant sortir ma mère à moitié coincée, à moitié broyée… Le pire dans tout ça n’est peut-être pas ce que je vous ai raconté, mais ce qui en a découlé…
Personne, aucun témoin, à l’époque il n’y avait pas autant de caméra ou de systèmes embarqués dans les voitures de police. C’était la parole d’un gosse fraîchement orphelin de 7 ans face à la police.
Peu importe le nombre de plainte, de lettre que j’ai tenté d’écrire durant mon enfance, rien n’a abouti… Ils ne pouvaient pas se permettre de réagir et de nuire à la réputation, déjà bancale de la police de La Nouvelle-Orléans.

J’étais montré du doigt, désigné comme étant juste un môme en mal d’attention. Alors que je n’étais qu’un enfant pleinement conscient de ce qui se passait autour de lui, l’innocence brutalement arrachée, qui regrettait son absence de lucidité quant à la dureté de la vie.

La justice ? Mon cul.

Mourrez, déchets.  


Quelles sont les personnes en qui vous avez le plus confiance ?
De base, je suis quelqu’un de très méfiant, j’estime qu’on n’est jamais mieux servis que par soi-même. Je déteste par-dessus tout demander de l’aide. Je ne suis pas quelqu’un qui accorde sa confiance facilement, et encore quand je l’accorde, je ne suis même pas sûr de faire confiance à qui que ce soit en ce bas monde… Je ne sais pas vraiment ce que c’est que la confiance…

Mais il y a des gens, à qui, je pourrais confier des choses, ça doit être ça la confiance ? Un petit plus à côté du respect ?

Il y a évidemment Penelope, ou Pen, ma petite sœur, ma seule famille. Les débuts étaient difficiles, la dernière volonté de ma mère était que je la protège… Les premières années je l’avais pris un peu trop au pied de la lettre. Puis avec le temps ça s’est améliorer et j’ai commencé à lui faire confiance. Même si j’ai toujours des frissons quand je la vois manier une arme, j’avoue avoir quelque peur pour elle dans ces moments.
Il y a également ce boulet de Tex. Un bon petit gars, il est devenu un membre de la famille. Je le vois comme un fils, je l’ai pris sous mon aile, et avec le temps une forme de confiance s’est installée entre nous.
Parlons de Billy, c’est mon meilleur ami… Je crois que tout est dit… Roh, ne le prenez pas comme ça, un peu d’humour n’a jamais tué personne. Comme des frères on se bat et se prend la tête, mais s’il y a quelqu’un à qui je confierai tout ce que j’ai bâti, et ainsi que les rennes de notre petite famille, c’est bien Billy.



Avez-vous perdu un être cher au cours de votre vie ?
On ne sait jamais vraiment par où commencer dans ces moments non ? Saviez-vous que l’on peut manipuler l’image que les gens ont de nous ? Vous pouvez décider de ce que vous êtes aux yeux des gens. Tout ça, je le sais, et je m’en sers.
J’aime bien me considérer comme étant un hacker social. Je peux entrer dans la tête des gens et en soutirer les informations que je souhaite, ou y implanter des idées. De ce fait, mon caractère… est malléable, changeant en fonction des gens qui m’entourent… C’est mon petit talent, ça et les échecs.
Mais je suis moi-même lorsque je suis avec la famille que j’ai formée. Tex, Calamity Jane, et Billy.

Mais que suis-je ? Je suis bienveillant, pragmatique, rationnel, froid, méticuleux, calculateur, manipulateur quand il le faut. Je suis très exigeant avec mon entourage, mais infiniment plus avec moi-même.
Je suis calme et stoïque, j’ai une grande réserve de patience, mais si cette dernière arrive à épuisement… Sans crier garde, sans aucun signe avant-coureur j’explose, et je colle la correction de toute une vie au responsable.
Je suis très pudique, je ne montre pas ce que je ressens, je suis assez introverti, tout ce passe dans ma tête, à l’extérieur je ne montre pas grand-chose. Je suis très intelligent, après tout, les plans de braquages viennent de moi. Je ne suis peut-être pas un génie de l’informatique, mais la psychologie et le social n’ont aucun secret pour moi. J’aime bien, pour faire rager mon entourage, me dire mentaliste, avec une pointe de narcissisme, inexistante, mais bien placée pour un agacement optimal.
On ne touche pas à la famille. Je pense être capable de tuer pour eux. Je n’en suis pas arrivé à cet extrême… Donc je ne peux pas savoir. Mais ça ne m’étonnerait pas si j’en arrivais là, ce sont mes enfants après tout.

Introverti, je vous l’ai déjà dit, j’aime rester en retrait et observer les choses, rien n’échappe à mon scanner, je n’interviens que lorsque j’estime cela nécessaire, le reste du temps je laisse mes protégés s’amuser entre eux.
J’ai toujours fonctionné ainsi, c’est de cette manière que j’ai développé mes petits talents de manipulateur et de lecteur. Mais c’est une arme à double tranchant, je vois tous les mensonges et l’hypocrisie de ce monde, et bordel que c’est déprimant.

Je me suis construit tout seul, et je veux être là pour ma famille, et éviter qu’ils vivent la même chose que moi. J’ai tendance porter toutes les responsabilités sur mes épaules, assumer toutes les conneries des autres, me disant que c’est de ma faute, que j’aurais dû prévoir cet écart, le prendre en compte dans les paramètres.

Mais tout ça, je ne le montre à personne.

anecdotes.


1 – Je cache tous mes talents, je ne dévoile mon jeu à personne.
2 – Poussé par ma méfiance, frôlant la paranoïa, je suis très vite devenu mentaliste afin de ne plus jamais être trompé par les gens. Mais je ne m’en vante pas, sauf pour faire rager ma famille dans les moments opportuns.
3 – Et je le regrette par moment, c’est plus fort que moi, j’analyse tout constamment, et voir les gens que tu aimes te mentir ouvertement, ça fait mal.
4 – Je suis très intelligent, fin stratège, et j’apprends très vite.
5 – Parmi les petits talents que je cache, il y a la cuisine, j’ai bossé en tant que cuisinier dans un restaurant par curiosité, j’avais appris dès que j’ai décidé de former notre petite famille, il fallait bien que quelqu’un s’occupe d’eux. J’ai tous les talents d’une nourrice digne de ce nom, les premiers soins, le ménage, l’éducation, et la bouffe. Mais je ne supporte pas que l’on me taquine dessus, un laxatif aromatisé aux agrumes est si vite tombé dans le jus d’orange du petit déjeuner…
6 – Il y a aussi la bagarre, je préfère passer pour un intellectuel pas fichu de se défendre, mais ce n’est pas le cas, je compte beaucoup sur l’effet de surprise. Ce côté froid et stoïque qui peut exploser à tout instant me plaît. J’en joue pas mal pour intimider les gens, mais ils ne savent pas jusqu’où je peux aller.
7 – Je pratique beaucoup de sport, je peux courir 10km en 45 minutes dans mes bons jours.
8 – Je n’aime pas me battre, mais parfois mes pulsions de violence sont plus fortes que ma volonté, et je craque… Et ça ne finit jamais bien.
9 – Je vois souvent les points faibles des gens, ce qui leur fait perdre leur confiance, les sujets qui font mal, et je m’en sers souvent pour les déstabiliser et les manipuler.
10 – J’ai de bonnes capacités d’observations et d’analyses, très utiles quand il s’agit de faire du repérage pour un futur casse.
11 – J’essaie d’apprendre l’aïkido en secret, je profite du fait que l’on soit posé à Savannah pour ça. L’idée d’apprendre un art qui met fin au combat avant même qu’il ait commencé ça me plaît bien. Et ça me permettra de maîtriser Pénélope un peu plus facilement. Elle devient de moins en moins gérable. Mon égo de grand frère ne peut le permettre. Et puis je dois rester le patron.
12 – Je suis très pudique, je ne montre pas du tout ce que je ressens, ça me coûte énormément de me confier ou de demander de l’aide pour quoique ce soit.
13 – Dans le fond, j’aimerais bien me trouver une copine, mais je n’ai pas envie de faire souffrir, et je dois rester disponible pour ma famille. Si jamais on m’amenait à choisir entre la bande de bras cassés qui m’attend à la maison et ma petite amie, le choix sera toujours, ma famille. Je préfère les histoires sans suites, bien plus amusantes et plus saine à mon goût.
14 – Je voue une certaine haine envers les forces de police et tout ce qui a un rapport de près ou de loin avec la loi.
15 – Je ressens le besoin de faire le bien en retour, il m’arrive de travailler en tant que bénévole dans une association parfois, comme pour apaiser ma conscience qui menace de se réveiller à tout instant.
16 – Je me parle souvent tout seul quand j’ai besoin d’établir un plan dans l’urgence, le fait de l’entendre à voix haute me permet de le juger plus rapidement.
17 – J’ai besoin d’avoir mes moments de calme en solo. Plus je suis entouré de gens et moins je suis patient.  #introvertsknow
18 – Je ne consomme pas de drogue et je ne fume pas. Mais j’ai une bonne descente et je tiens bien l’alcool. Plus je bois et moins j’ai de filtre.
19 – Je sais faire preuve d’une franchise déconcertante.
20 – Quand notre maison est vide, je sors ma guitare et je chante tout en jouant, mais seulement quand elle est vide.



PRÉNOM, PSEUDO Zaki, Miikzy
AGE 22 ans.
PAYS France.
 

AUTRE COMPTE Nope.
AVATAR Iwan Rheon.
 

MOT DE LA FIN J'ai mésestimé le temps qui me restait avant d'être supprimé, j'avais une moitié de rp de prête ;w; *fuit*
 
Code:
merci de respecter la casse.
<pp>Iwan Rheon</pp> ▪ Tom Monroe


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MessageSujet: Re: You really don't want to mess with me    You really don't want to mess with me  EmptySam 24 Déc - 16:08




everybody be cool this is a robbery
© creditimage|tumblr.

Parfois, j’envie Pénélope, elle n’a pas connu nos parents, ils ne peuvent pas lui manquer. Elle est tout ce qui me reste. Je l’ai un peu trop protégé jusqu’à ses six ans. Pire qu’un chien de garde enragé. Celui qui allait nous séparer, après la mort de nos parents, n’était pas né.
Notre Grand-mère nous a récupérés après le drame. Elle n’était pas méchante, c’était la seule qui voulait bien s’encombrer de deux orphelins, Pénélope je peux comprendre, un nourrisson étant bien plus facile à gérer après un tel traumatisme, mais un gosse de 7 ans qui a tout vu…
Et pourtant, j’étais un môme calme et discret, pas de caprices, pas de pleurs, non, aussi loin que je me souvienne j’étais extrêmement reconnaissant envers notre Grand-Mère, conscient de ce son acte représentait, je faisais tout pour lui faciliter la vie, toutes les corvées, les petites courses, tout ce qu’un enfant pouvait faire, je le faisais. Et avec le sourire, je me disais que ça me formerait pour le jour où elle nous quittera, je serai en mesure de prendre soin de Pénélope et ainsi nous ne serons pas séparés.

J’avais vu juste hélas… Après deux de vies dans un trou paumé de l’Alabama, elle succomba d’une crise cardiaque due à la chaleur.

« Welcome at the Alabama Baptist Children’s Home. »

Eh oui… Personne n’a voulu de nous, que ce soit la famille de notre mère, ou de notre père, tous ont préférés nous ignorer, nous renier… La famille ? Ce n’est que Pénélope et moi. J’ai plutôt bien géré toute cette période de transition, les services sociaux, dépassés, l’arrivée à l’orphelinat… Je me devais de me montrer fort, être une figure d’attachement digne de ce nom pour Pénélope qui n’était qu’un bébé, bon un gros bébé de 2/3 ans, mais à mes yeux elle restera toujours ce bébé pleurnichard, mais shhh, ça reste entre nous.

Nous n’étions pas nombreux. Un petite bande de morveux aux pantalons boueux et aux dents manquantes, la larme à l’œil en pensant à leurs parents disparus avant d’aller se coucher.
Pénélope n’ayant pas de souvenirs, et moi ayant tout refoulé et tout enfermé dans un coin de ma tête, nous étions perçus comme insensibles par moment, nous ne pleurions pas nos parents. Nous étions présents pour l’autre et c’était amplement suffisant.
Les adultes ont toujours voulu que je parle, de mes sentiments, de mes souvenirs quant à la mort de mes parents. Petit, je ne comprenais pas pourquoi ils voulaient, à tout prix, que j’aille mal. J’étais bien trop calme et silencieux à leur goût, même si cela faisait deux ans. Je n’ai jamais dit un mot. J’avais mieux à faire.

En effet, je faisais de mon mieux pour garder un œil discret sur ma sœur, tout en la laissant vivre et s’épanouir sans que je ne l’étouffe. Elle finissait toujours par revenir vers moi.

Au début, nous étions un duo, puis notre famille s’est agrandie, il y a eu Billy, Tex, et celui dont on ne doit pas prononcer le nom. Un déchet, mort à mes yeux. Ou mort s’il venait à se montrer.
Une vraie petite mafia, nous étions les boss de l’orphelinat, et j’étais le boss des boss de l’orphelinat… Oui je dois avouer qu’à l’époque je n’étais pas peu fier de ce statut.
La suite ? Je pense que vous la connaissez, on parle de nous dans les journaux.

Bah quoi ? Vous n’avez toujours pas fait le lien ?

Aujourd’hui, nous sommes les Braqueurs.
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