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 A la liberté de provocation, répond la liberté d'objection. (Felbriel - 1)

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MessageSujet: A la liberté de provocation, répond la liberté d'objection. (Felbriel - 1)   A la liberté de provocation, répond la liberté d'objection. (Felbriel - 1) EmptyLun 26 Déc - 19:18

La peau encore brûlante par le plaisir luxuriant qui a embrasé sa chair tout au long de l’après-midi pour les besoins d’un film, Felipe n’a même pas pris la peine de prendre une douche. Il faut dire qu’il doit retrouver son meilleur ami pour passer la soirée en sa compagnie et comme il est enthousiaste à l’idée de le revoir, après deux longs jours sans pu lui avoir parlé de vive voix, Felipe n’a que faire de son apparence dévergondée. Il s’est contenté d’enfiler ses habits rapidement avant d’attraper sa veste et filer vers le beau quartier de son ami. Rien à voir avec le quartier populaire où il vit, mais Felipe ne s’en formalise pas. Son manteau défait malgré la fraicheur de ce temps d’hiver, le jeune homme meurt de chaud en s’engouffrant dans les transports en commun. Il profite du trajet pour envoyer quelques SMS à son meilleur ami et à sa sœur. Il apprend que son ami aura du retard, mais Felipe sait où trouver le trousseau de clé. Ce qu’il fait en arrivant avant d’entrer dans la demeure comme s’il était chez lui. Il retire ses affaires en silence pour finir en débardeur, car il n’a pas perdu de sa chaleur. La luxure est le meilleur moyen pour avoir chaud. Cela l’amuse alors qu’il sent ses affaires : il pue le mâle. Il hausse les épaules avec désinvolture. Il prendra une douche avant que son meilleur ami arrive. En attendant, son portable entre les mains, il fait comme chez lui, ouvre le frigidaire pour attraper la brique de jus d’orange, le jambon et du beurre. Il a pour souhait de se faire un sandwich. Il referme le frigidaire du bout de son coude pour poser tout ça sur le plan de travail. Il fouine pour trouver le pain et le trouve pour se faire un sandwich. Aucune gêne ne l’accable, car son ami l’a toujours invité à faire comme chez lui, et malgré le fait que cette idée dérange son ancien tuteur. Cela fait un bon mois qu’il ne l’a pas croisé et il s’en passe bien. Alors qu’il finit de préparer son sandwich, il sent le bruit de pas se diriger vers la cuisine. Il soulève un sourcil inquisiteur en attendant de voir apparaitre ladite personne qui se dirige vers lui. Manque de chance, il s’agit de Gabriel. « Salut ! » Il déclare dans un petit sourire narquois au coin des lèvres. « Je me suis servi. Il ne va pas tarder à arriver. » Et il croque dans son sandwich sans faire preuve plus de respect envers son ainé. Il sait qu’il ne l’aime pas et il n’aime pas les combines qu’il met en place pour l’éloigner de son meilleur ami. Alors oui, il est fier de se présenter de façon aussi dévergondée face à lui : en débardeur, la peau moite, l’odeur masculine prononcée par la luxure en train de dévorer ces biens. C’est sa manière indirecte de lui dire : je t’enmerde. Tu ne te débarrasseras pas de moi, pauvre con.  « Sinon ça va ? Cela fait un bon bout de temps que je ne t'ai pas croisé. Il faut dire qu'il squatte souvent chez moi en ce moment. » Un sourire provocateur s'affiche sur ses lèvres. Il joue au con avec lui, car ça l'amuse et qu'il trouve la possessivité du plus vieux ridicule.
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MessageSujet: Re: A la liberté de provocation, répond la liberté d'objection. (Felbriel - 1)   A la liberté de provocation, répond la liberté d'objection. (Felbriel - 1) EmptyMar 27 Déc - 17:04



La provocation prête un pouvoir de commandement. Elle ordonne le duel, la répulsion, la révolte, mais aussi les alliances et les amitiés. Parfois elle met au garde-à-vous, à part quelques mercenaires en rupture de bang.

Gabriel ouvre les yeux et regarde l’heure. Cela fait plus de quatre qu’il dort pour apaiser la migraine qui l’assaille depuis son réveil. Elle lui a envahi la tête dés qu’il a posé le pied à terre. Le terrassant avec fureur. Il a essayé de mener le combat mais elle l’a encore une fois mis à terre l’obligeant à se terrer dans la pénombre et le silence. Il faut dire qu’il a passé une bonne moitié de la nuit sur son bureau à peaufiner les croquis d’une villa pour un client italien. Et alors qu’il était épuisé au lieu de dormir, il a fini d’user ses yeux sur l’écran de son ordinateur. Retrouvant comme la plus part des nuits les courbes de son amant virtuel. Il c’est endormi épuisé et le corps vidé après avoir partagé un moment de luxure en solitaire juste guider par les gestes et les mots de celui qui se trouvait derrière l’écran. Et il a bien payé cet instant de dépravation enivrante. Sa bouche est sèche, il cherche sa bouteille d’eau mais elle est vide. Il soupire. « Fais chier. » Sa tête va mieux  même s’il est encore dans le jazz complet. Il aurait besoin d’une bonne douche. Mais l’envie de boire est pour le moment plus tenace. Et vu l’heure avancé de la journée il est largement temps qu’il se lève. Il jette ses draps au fond du lit. Et dans un effort qu’il lui semble surhumain Gabriel se met debout. Il attrape le jean qui traine sur sa chaise. Il l’enfile directement sur sa peau nue. Il monte juste la fermeture éclair. Ce qui fait que le jean descend légèrement sur ses hanches. Puis il va ouvrir les rideaux. La lumière lui fait plisser les yeux. Il se regarde dans le miroir qui trône au dessus de sa commode. « Tu as la sale gueule de St Roc. Un vrai zombie. Putain il te rend dingue ce mec. Enfin il te fait bander et jouir comme un fou. » Il soupire encore une fois. Et attrape sa chemise qu’il glisse sur ses épaules, l'enfilant rapidement tout en la laissant ouverte. De toute façon il se moque de sa tenue il se sait seul dans la villa. Son neveu depuis quelques semaines traine plus avec son meilleur ami qu’en ces lieux. Mais il n’a pas envie de penser à tout ça. Pas besoin de ranimer son mal de tronche. Il sort de la chambre et ce dirige vers la cuisine. Pieds nus. Les cheveux en bataille. Et complètement débraillé. Puis il entend du bruit. Le gamin serait-il là ? Un sourire se dessine sur ses lèvres, mais il déchante bien vite quand il voit la silhouette de Felipe dans SA cuisine. « Sal … » Les mots restent même bloqués dans sa gorge. Putain il n’y a jamais moyen d’avoir la paix avec ce petit con. « Oui .. je vois  ça. » Il essaie de rester calme, même s’il a envie de lui gueuler dessus pour lui faire comprendre que l’on ne rentre pas chez un de St Roc comme dans un moulin. Sale habitude qu’il a prise avec le temps. Faut dire que Felipe fréquente son neveu depuis qu’ils sont gosses. Gabriel aurait du mettre le haut là il y a bien longtemps, mais il n’en a pas eu le cœur. Il ouvre le frigo pour prendre une bouteille d’eau fraiche et s’en servir un verre. Il essaie de l’ignorer. Mais son regard se perd un instant sur ses formes mises en valeur par sa tenue. Putain il est vraiment bandant ce con. Il se demande ce qu’il a bien pu faire de sa nuit vu son état. Remarque Felipe doit se poser la même question vu sa tenue négliger. Du coup machinalement il s’arrange. Boutonne sa chemise et finit de fermer son jean. Même s’il se doute que le gamin n’a rien à foutre de son corps. « Tu es rentré comment ? Il t’a filé les clés de la villa ? » Il garde la distance. Avale son verre d’eau. Il y a comme un malaise. Enfin surtout du côté de Gabriel. Felipe joue plus la provocation qu’autre chose face à lui. Et cela le rend fou. Sa façon de sourire. Sa façon de le regarder. Il le plaquerait bien contre le mur juste pour lui montrer qu’ici c’est lui le chef. Mais il n’en fait rien. Et puis cela n’arrangerait rien si son neveu le voyait réagir ainsi. Et Felipe serait bien capable de s’en servir contre lui. C’est assez compliqué comme ça. « Ça va et toi ? Tu as l’air en forme. Oui trop souvent à mon gout. Et ta présence ne m’est pas vitale tu sais. Te voir au milieu de ma cuisine alors que j’ai envie de calme et de solitude je m’en passe Felipe. Et il arrive quand du coup ? » Il ouvre à nouveau le frigo. Le voir manger lui a donné faim. Il sort des œufs et du bacon. Et il s’occupe en préparant des œufs brouillés. Évitant de trop croiser son regard ou les formes de son corps. Espérant juste que son neveu va rapidement arriver. Ou que Felipe va rapidement se tirer. Franchement il se serait passé de cette visite surprise.


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MessageSujet: Re: A la liberté de provocation, répond la liberté d'objection. (Felbriel - 1)   A la liberté de provocation, répond la liberté d'objection. (Felbriel - 1) EmptySam 31 Déc - 19:20

Felipe sourit de manière narquoise au tuteur de son meilleur ami. Leur relation est particulièrement tendue entre eux. Ils ne se portent pas dans le coeur de l'autre et les hostilités sont rapidement mises en place durant leurs premiers échanges. Si un sourire s'était naturellement figé sur les lèvres du plus vieux, il se décompose comme neige au soleil dès qu'il le voit. Il le fixe dans le blanc des yeux avec cette arrogance qui le caractérise tellement. Il ne se sent pas gêné de piocher dans son frigidaire sans sa permission. Son regard s'attarde naturellement sur la tenue négligée de son hôte. Vient il de baiser ? Il doit bien admettre qu'il est sexy dans une telle tenue. Son regard gourmand se fait discret, car cette facette de sa personnalité, il ne l'affiche devant personne, pas même son meilleur ami. Il mord machinalement dans son sandwich. L'aîné réclame des informations. "Il m'a dit où la trouver, mais ça fait bien des années." Il lance avec désinvolture en haussant les épaules. Il se tourne vers lui, agit comme s'il était le maître des lieux. Il le provoque avec amusement, car c'est particulièrement grisant. Il fait mouche rapidement et sourit d'autant plus à ses propos. Ils ne l'atteignent pas. Au contraire, cela l'amuse. "D'ici dix minutes, je pense." Il répond simplement à sa dernière question. "Mais on peut aller passer la soirée et nuit chez moi. Cela ne me dérange pas. Je n'ai pas non plus envie de te voir. Je m'en passe bien carrément." Un sourire sarcastique orne ses commissures. Il finit par porter son verre entre ses lèvres pour en boire une bonne gorgée. Il ne bouge pas, conscient que sa présence agace cet homme. C'est jubilatoire !


Dernière édition par Felipe Suarez le Lun 2 Jan - 11:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A la liberté de provocation, répond la liberté d'objection. (Felbriel - 1)   A la liberté de provocation, répond la liberté d'objection. (Felbriel - 1) EmptyDim 1 Jan - 17:36



La provocation prête un pouvoir de commandement. Elle ordonne le duel, la répulsion, la révolte, mais aussi les alliances et les amitiés. Parfois elle met au garde-à-vous, à part quelques mercenaires en rupture de bang.

C’est complètement débraillé et la gueule enfariné que Gabriel rentre dans sa cuisine. Il pense être tranquille mais la présence de Felipe fait que cette chose devient tout d’un coup impossible. Gabriel se serait bien passé de cette présence surprise et dérangeante chez lui. Surtout dans l’état ou il est. A vrai dire s’il avait su que Felipe squattait là, il aurait carrément évité la pièce. Car moins il  le voit, mieux il se porte. Il aurait du commencer par aller prendre une bonne douche comme il en avait envie. Et faire patienter sa soif d’eau fraiche. Il ne peut même pas être en paix dans sa propre maison. C’est le monde à l’envers. Sa migraine l’a abandonné au prix d’un calme absolu. Mais la présence du jeune homme pourrait bien la faire revenir en force. Surtout que celui-ci n’a aucun respect pour l’architecte.  Cela le gonfle royalement. S’il n’avait pas ce lien privilégié avec son neveu, il le foutrait dehors à grand coup de pied dans son putain de cul sexy. Bordel pourquoi faut-il qu’il soit obsédé par ses fesses de cette façon ? Et le malaise augmente au fur et à mesure que le temps s’égraine. Rendant l’ambiance plus lourde et plus horripilante. Leur regard s’affronte. Aucun des deux n’est prêt à rendre les armes. Gabriel estime que ce n’est pas à lui à baisser les yeux. Mais Felipe n’a pas l’intention de les baisser  non plus. Quel sale môme. Il se demande même ce qu’il pense de lui vu sa tenue, alors qu’il devrait en avoir rien à foutre. D’ailleurs il se rajuste rapidement. Les mots qu’ils échangent sont gère plus encourageants. Comme le comportement de Felipe. Il ne pense qu’à dévorer son sandwich tranquillement. Ce gamin aurait vraiment besoin d’une bonne leçon d’éducation. Et il se ferait même un plaisir de la lui donner. Même s’il se doute que cela lui passerait au dessus de la tronche. Il y a à qu’à voir ce qu’il fait de son neveu. « Je sais que tu connais l’emplacement des clés depuis des années. Mais bon tu ne crois pas que tu pousses un peu loin en rentrant comme ça chez moi.» C’est comme si Gabriel n’était pas chez lui. Comme si c’était lui l’invité et non le contraire. Quoi que là, le jeune homme n’a même pas été invité par le maitre de maison. Va falloir qu’il remette ce genre de chose au point avec son neveu. Faut quand même qu’il puisse garder un part de son intimité et sur ce coup là elle est loin d’avoir été sauvegardé. Même s’il n’a rien à cacher, enfin presque. Pas besoin de prendre le risque que Felipe le voit en pleine action devant son écran d'ordinateur. Il n’aime pas cette idée Gabriel. Va savoir ce que le gamin pourrait faire de cette information. Mais Felipe continue de le provoquer et le petit jeu encore une fois à l’air de bien l’amuser. Gabriel fait preuve de pas mal de patiente pour garder son calme. Mais il sent la colère monter. Ses dernières paroles n’arrangent rien. Felipe est vraiment un fouteur de merde et il adore le pousser à bout. Et ça marche à fond. L’idée d’une bonne paire de claque vient même lui titiller l’esprit. Rougir avec le bout de ses doigts les joues du gamin, cela pourrait être amusant. Histoire aussi de faire disparaitre son sourire sarcastique. Quel con. « Non tu passeras la nuit chez toi tout seul. Il reste là ce soir. » Sa voix est sèche. Pas question de ce laisser mener par le bout du nez pas ces deux jeunes. Et pas question que son neveu le suive, encore une fois. Il a assez fait de connerie ces derniers jours. Même s’il est certain de ne pas connaitre la moitié des bêtises qu’ils font ensemble. Bon il n’y a jamais eu mort d’homme pour le moment. Ni appel des flics. Mais Gabriel se méfie de plus en plus de Felipe et de sa manière de faire avec son neveu. « Tu sais que je suis chez moi ici. » Son ton est ferme. « Alors si tu ne veux pas me voir.  Évite cet endroit à l’avenir car désolé pour toi mais c’est là que je vis. » Gabriel plonge son regard dans le sien. Rien d’amical au contraire ses yeux sont durs et plein de rage. D’ailleurs son visage est fermé. Il met dans une assiette ce qu’il vient de préparer et s’installe sur un des tabourets du bar de la cuisine. « Et la prochaine fois je te fous dehors à coup de pied au cul ou de latte okay. » L’architecte se met à manger tranquillement ce qu’il a dans son assiette tout en essayant d’oublier la présence du plus jeune. Mais pas facile car il sent toujours son regard provocateur peser sur sa nuque. « Est-ce que je peux manger en paix ou c’est trop de demander ? » Un moyen de lui faire comprendre qu’il peut se tirer. De toute façon il attend son neveu pour rien. Gabriel ne compte rien lâcher sur le fait qu’ils ne passeront pas la soirée, ni la nuit ensemble.


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MessageSujet: Re: A la liberté de provocation, répond la liberté d'objection. (Felbriel - 1)   A la liberté de provocation, répond la liberté d'objection. (Felbriel - 1) EmptyLun 2 Jan - 23:19

L’animosité pour le tuteur de son meilleur ami est telle qu’il adopte une posture particulièrement arrogante. Il n’aime pas les techniques employées par le plus vieux pour éloigner les deux grands amis, comme s’il avait son mot à dire. Il ne considère pas qu’il soit légitime à s’immiscer dans leur amitié. Son point de vue est biaisé, ne s’appuie que sur des éléments erronés. Gabriel ne le connait pas et cela l’agace particulièrement qu’il se comporte de cette manière envers lui. C’est lui qui initie la confrontation à chaque fois. Felipe se considère dans son droit à agir comme il est chez lui, puisque son meilleur ami a toujours été invité à en faire de même chez lui, même lorsque ses parents étaient vivants. Sans doute que son éducation ne semble pas assez poussée pour Gabriel, mais il fait toujours en sorte de donner le change envers son meilleur ami. « Il m’a dit de rentrer et faire comme chez moi. » Il hausse les épaules avec nonchalance. Il a simplement suivi les indications de son meilleur ami. « Je pense que vu notre relation, ce n’est pas totalement approprié. A moins, bien sûr qu’il ne soit pas vraiment chez lui ? » Il questionne avec un ton de défi dans la voix. Il ne cerne pas le problème du plus vieux à son sujet. Il ne lui a manqué jamais de respect, si ce n’est qu’une tension plus que palpable s’est peu à peu immiscée entre eux au point de devenir une hostilité profonde et réciproque. « Tu as peur de quoi ? Que je te vois baiser ? » Il déclare avec un ton sarcastique et amusé. Son regard sombre plonge dans le sien et un sourire narquois se fige sur ses lèvres. Indirectement son regard suit ses traits comme pour le dévisager de manière amusé. « T’es pudique ? C’est bien une première. » Il lance avec détachement en venant mordre de nouveau dans son sandwich. Il faut dire qu’il a l’habitude de squatter la villa, malgré le déplaisir que cela procure à cet homme. En conséquence, ce ne serait pas la première fois qu’il le voit dans une tenue aguicheuse comme celle qu’il lui a exposé quelques minutes auparavant. En conséquence, il continue de le provoquer sans aucune gêne. Sa réponse lui arrache un rire franc. « Sérieux ? Tu vas lui interdire de partir s’il le veut ? » Il le fixe comme s’il avait perdu la tête. « Ce n’est plus un gosse, tu sais ? Et c’est toi qui ne veux pas de moi, qui a un souci avec moi. » Indirectement, il émet l’idée que c’est le plus âgé qui a un véritable problème avec lui. « Impossible, il habite ici. Je supporte, alors je suppose que tu peux en faire de même si tu l’aimes. » Il déclare toujours avec arrogance. Il ne se laisse pas déstabilisé par les paroles du plus vieux, qui essaye d’assurer une domination dans leur relation. Felipe doit bien avouer que cela le rend sexy. Si ça ne tenait qu’à lui, il chercherait déjà à le provoquer sur le plan charnel, mais sa fierté ne peut le tolérer. Cette envie le répugne bien qu’elle l’excite cruellement. « Adepte du BDSM ? Intéressant. » Il lance avec un sourire au coin des lèvres en venant attraper son sandwich et son verre. « Je vais l’attendre dans sa chambre. A plus. » Il s’éclipse de la cuisine comme un félin en venant pianoter sur son téléphone pour raconter à son meilleur ami que son oncle veut l’empêcher de sortir ce soir. Cet homme est vraiment pathétique.
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MessageSujet: Re: A la liberté de provocation, répond la liberté d'objection. (Felbriel - 1)   A la liberté de provocation, répond la liberté d'objection. (Felbriel - 1) EmptyMar 3 Jan - 22:31



La provocation prête un pouvoir de commandement. Elle ordonne le duel, la répulsion, la révolte, mais aussi les alliances et les amitiés. Parfois elle met au garde-à-vous, à part quelques mercenaires en rupture de bang.

La tension est palpable entre Gabriel et Felipe. Elle est comme une brume légère qui emprisonne leur cœur et leur âme. Elle plane au dessus d’eux distillant son brouillard. Elle les enlace avec passion. Avant de s’abattre sans ménagement sur l’un puis sur l’autre par le biais de leurs mots. De leur échange de regard. De leur comportement provocateur. Un affrontement de mâle qui se batte pour un même territoire : le pauvre neveu de Gabriel. La tension est devenue plus forte au fil du temps. S’engouffrant d’avantage dans leur être à chacune de leur rencontre. Gabriel l’a senti se glisser dans ses veines sans pouvoir lutter contre. Mais en avait-il envie ? Le trouble que cause Felipe, plus la jalousie à l’égard du lien qui l’unit à son neveu n’a fait que la rendre plus acérée. Plus affutée. Si bien qu’encore aujourd’hui elle vient le chatouiller. Le titiller. Et le jeune homme ne se gêne pas pour rebondir dessus, rendant coup pour coup. Tout en gardant une prestance et une arrogance des plus déconcertantes pour l’architecte. Il voudrait le voir plier, courber l’échine, mais il montre les dents à chaque réplique.  Pourtant il a vu les deux garçons grandir ensemble. Il se souvient même de la première fois ou Felipe a passé le pas de sa porte. Les mots "meilleur ami" ont rapidement résonné dans la villa. L’architecte n’y voyait pas d’inconvénient. Ni même de problème. La porte était ouverte et Felipe était le bienvenue. Comme des jumeaux, des siamois, ils étaient jamais l’un sans l’autre. Felipe était l’ombre de son neveu. Et son neveu était l’ombre de Felipe.  Mais petit à petit tout est devenu plus compliqué et plus complexe. Et là alors qu’ils ne sont que tous les deux, ils ne s’épargnent pas. Se provoquent d’avantage. Gabriel en perdrait presque son sang froid. Surtout que Felipe ne lâche rien. Il renchérit  sur chacune de ses phrases. Ce qui ne fait qu’envenimer la situation. La rendre plus étouffante. « Ne tourne pas mes phrases de travers. Je n’ai pas dis non plus que tu n’étais pas le bienvenue. C’est juste que .. enfin laisse tomber de toute façon cela ne sert à rien tu aimes avoir le dernier mot. » Gabriel a juste envie de calme. Juste envie de se retrouver seul dans sa cuisine. Au lieu de se faire emmerder. Surtout après le mal de tête qu’il l’a terrassé au réveil. Ce genre de situation pourrait bien le réveiller à nouveau.  C’est comme le fait qu’il le voit dans une tenue débraillée sur le coup Gabriel se sent mal à l’aise. Et ça le gonfle. Après tout il est chez lui, mais encore une fois le plus jeune retourne ses propres propos contre lui. Il manque même s’étouffer en avalant une gorgée d’eau vu la teneur de la réponse. « Peur que tu me vois baiser. » Un sourire provocant se dessine sur les lèvres de Gabriel. « Tant bien cela te ferais bander de me voir baiser. Tu préfèrerais quoi me voir me glisser dans une chatte ou bien me voir  m’enfoncer au creux de reins masculins. » La voix de l’architecte c’est faite plus sensuelle. Il veut jouer et bien Gabriel va jouer. S’il croit que parler de baise cela va le bloquer  de ce côté-là il se plante.  Pourtant le regard que le jeune homme pose sur lui le déstabilise quelques secondes. Il arrange ses vêtements presque machinalement. Ce qui n’échappe pas à Felipe. Bordel il est vraiment coriace. « Putain mais tu ne peux pas t’occuper de ton cul au lieu de t’occuper de ce que je fais. Tu es vraiment chiant tu sais. Tu aimes chercher la merde. » Mais cela ne porte pas plus d’impact que cela vu qu’il continue à manger son sandwich comme si de rien n’était. Gabriel lève les yeux au ciel,  tout en mettant son véto par rapport à l’idée balancée pour la soirée. Franchement ce gosse va le rendre dingue. Et plus il le rend dingue et plus cela enflamme son désir. Désir qu’il essaie de refreiner alors qu’il vient lui caresser les reins avec violence. Et encore une fois ses propos sont mis à rude épreuve. Gabriel va pour répondre mais préfère juste soupirer. Ce mec est une plaie. Il lui collerait bien une bonne raclée et il ne se gêne pas pour le lui dire. De toute façon parti comme c’est parti il va finir par vraiment le mettre en ronge.  « Crois ce que tu veux. Je n’ai pas de compte à te rendre. Et comme je l’ai dis tu n’es pas obligé de me supporter. Il y a un tas d’autre pièce et même un jardin immense. Alors prends le large et laisse moi bouffer. » La colère titille ses mots. Adepte du BDSM. Franchement il aura tout entendu. Et puis ça peut lui faire quoi. Gabriel a presque envie de se lever et de le bloquer contre le mur de la cuisine. Presser son bassin contre le sien. L’allumer. Et lui montrer ce qu’un mec peut faire quand le feu vient bruler ses reins.  Il serre ses poings. Et regarde son assiette. Il n’a plus faim. Il a juste envie d’aller se foutre la tête sous l’eau froide. « Tu vas foutre des miettes partout. Tu ne peux pas finir de bouffer dans la cuisine.» Mais encore une fois la phrase n’a pas l’air d’avoir porté ses fruits. Gabriel se lève. Vide son assiette dans la poubelle. Et mets ses affaires dans le lave vaisselle. Puis il file vers sa salle de bain. Il se met à poil sans même fermer la porte de celle-ci. Pudique lui quelle connerie. C’est un peu comme s’il le narguait car Gabriel sait qu’il peut très bien le voir de la chambre de son neveu. Une provocation en bonne et due forme. Sur le coup il a en rien à foutre. S’il veut mater qu’il mate. Et il se glisse sous l’eau. Laissant celle-ci s’inviter sur sa peau comme une douce caresse. Un plaisir qu’il rend plus grisant en alliant ses mains à l'eau qui s'écoule sur sa peau brulante.


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MessageSujet: Re: A la liberté de provocation, répond la liberté d'objection. (Felbriel - 1)   A la liberté de provocation, répond la liberté d'objection. (Felbriel - 1) EmptyJeu 5 Jan - 23:26

Malgré ses difficultés à s’exprimer, Felipe sait user des mots pour détourner les situations à son avantage. S’il peine à trouver les mots qui font mouche, il demeure apte à comprendre les autres et à en tirer avantages. Cette capacité, il la doit notamment à ses longues années où il était considéré comme un paria, un incompétent et un parasite. Aujourd’hui, il a fait beaucoup de chemin, grâce à Stanly notamment. Il lui doit énormément. Il l’a aidé dans ses lacunes, lui a permis de s’améliorer, mais lui a apporté ce qu’il considère comme son plus beau trésor : son affection. Et cela n’a pas de prix, qu’importe si cet attachement puissant dérange cet homme qui se tient face à lui. Il sait bien qu’il ne l’aime pas et il en est venu à lui porter la même animosité, malgré l’attraction qui le pousse vers lui. Cependant, il préfère mourir que de l’afficher, l’accepter même une seconde. Ce mec a un souci. « Le sous-entendu était plutôt clair, pourtant. C’est toi qui a un souci avec moi, pas le contraire. » Il joue l’innocent, révèle une vérité sans le faire vraiment. Il hausse les épaules pour lui montrer sa totale indifférence au final vis-à-vis de tout cela. Il ne compte pas changer d’attitude que cela convienne au plus vieux ou non. Il ne juge pas lui manquer de respect, si ce n’est d’avoir une posture arrogante. « Je ne pense pas, non. Je ne suis pas une pédale. Navré pour toi ! » Il déclare en riant dans un ton franc tant l’idée lui semble ridicule. Bien sûr, il s’agit d’un mensonge en bonne et due forme pour cacher cette vérité qu’il se cache à lui-même. « Mais pourquoi pas avec une femme. Je pourrai peut-être m’inviter dans votre échange et la faire jouir plus que toi. » Un sourire narquois orne ses commissures. Il ne ressent pas de gêne à le provoquer. Il a bien senti que la voix de l’ainé s’est modifié, qu’il semble s’être lancé dans une pente dangereuse, mais il lui coupe l’herbe sous les pieds. Plutôt crever qu’il pense avoir une ouverture possible avec lui. Que ce soit lui ou n’importe qui d’autre. JAMAIS ! Seulement, la situation l’amuse alors il ne se gêne pas pour continuer sur cette pente sans perdre sa posture narquoise. Il parvient à atteindre son but, le faire éclater sa frustration en plein visage. Son sourire s’affermit sur ses commissures tandis qu’il dévore sans aucun problème son sandwich. Cela l’amuse vraiment de jouer avec les nerfs du plus vieux. Petit con, jusqu'au bout. Il ne répond rien, car il sait que cela le rendrait heureux. Son expression parle pour lui. Il se moque de lui et ne le cache pas. Et la provocation se fait d’autant plus forte. Il sent qu’il titille la fierté du plus vieux, que la tension se fait plus cuisante au fil des minutes qui s’égrènent. Il ne l’épargne pas. Il savoure ses réponses qui rendent son sourire plus mesquin qu’auparavant. Il trouve le plus vieux ridicule. « Il parait que la maison est assez grande et que ma présence n’est pas la bienvenue dans ton champ de vision. » Il retourne ses propres mots contre lui sans s’arrêter dans son action. Il gagne la chambre de son meilleur ami, laisse la porte entrouverte pour s’installer en tailleur sur le lit. Il entend les pas de l’ainé venir vers lui, prendre la route pour la salle de bain. L’eau qui s’écoule se fait entendre, mais semble plus fort qu’en accoutumé. Alors par curiosité, Felipe penche la tête sur le côté et remarque la porte ouverte de la salle de bain, mais surtout la vision du corps entièrement nu de Gabriel. Les formes de son corps sont appréciables. Il ne peut le nier. Son regard se perd sur les traits de son torse, de ses aines. Il entraperçoit une forme qu’il ne peut distinguer réellement, mais cela semble être un tatouage. C’est un élément intéressant qui lui arrache un sourire. Il se rince l’œil au passage. Il est bien gaulé, comme son neveu. Seulement, il finit par se détourner son attention pour éviter d’être remarqué. Il ne manquerait plus que l’ainé suppose une attirance de sa part. Ce qui est le cas, mais il ne compte pas l’affirmer, encore moins l’assumer. En conséquence, il attrape la télécommande de la télévision de son ami pour zapper sur les programmes. L’emplacement du tatouage lui est familier, mais il n’arrive pas à mettre la main dessus. Pourtant, cela travaille ses pensées. Il est perplexe. Il attrape une cigarette qu’il glisse entre ses lèvres après avoir fini son sandwich. Il l’allume naturellement et s’allonge simplement sur le lit de son meilleur ami. Il en met du temps. Il a hâte qu’il le rejoigne.
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A la liberté de provocation, répond la liberté d'objection. (Felbriel - 1)

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