L'eau qui glisse le long d'sa carcasse et la buée qui envahit la pièce, il attend qu'ça fasse effet, il attend qu'ça lui détende les muscles – ceux de ses mains, de ses bras, de son dos, celui qui pompe à l'envers au creux d'sa cage thoracique. Mais ça marche pas. Ses mâchoires restent désespérément contractées et il commence à croire que ses dents finiront par péter sous la pression. Y a des nœuds dans sa nuque et dans son bide, et il ferme les yeux en appuyant son front contre la paroi de la douche, avec presque l'espoir que le jet finisse par le noyer. Il perd la notion du temps et quand y a du bruit qui s'fait entendre, l'eau est devenue tiède, presque fraîche. Il perçoit vaguement la porte d'entrée qui s'ouvre à la volée, et p't'être qu'il devrait s'en inquiéter. P't'être qu'il devrait songer à la verrouiller, parce qu'un jour ça sera n'importe qui, un jour ça sera un ennemi. Un jour il se fera crever parce qu'il se sent trop invincible pour fermer à clé. « Seven ! Ramène tes fesses ! » La voix est étouffée à cause de la distance qui les sépare, mais il reconnaît sans mal Barbra. Et alors qu'il ferme le robinet en sortant de la cabine, il s'demande ce qu'elle est venue foutre là. « Prends Marie-Jane avec toi ! » Évidemment. Ça l'fait rire doucement et il se sèche négligemment, des gouttes continuant de dégouliner de ses cheveux. Il enroule la serviette autour de sa taille avant de sortir, arquant un sourcil quand il voit qu'elle est pas sur le canapé, comme il l'aurait cru. Il reste silencieux, ses pieds nus traînant sur le carrelage alors qu'il arrive près de la chambre. Elle est là, affalée sur le lit comme si de rien n'était, comme si elle était chez elle et que tout était permis. Il s'en formalise pas vraiment, s'appuyant contre l'encadrement de la porte, les bras croisés contre son torse. Il la fixe un instant, un vague sourire venant étirer le coin d'ses lèvres. « Tu t'es perdue ? Désolé, SOS blondasse en détresse c'est la porte à côté. » Il ricane à moitié, sans la quitter du regard. Elle a rien à faire ici – après tout elle a mis fin à leurs bonus charnels et sans ça, ils passent plus de temps à se chamailler qu'autre chose. « J'fais pas la charité. S'tu veux consommer, faut payer. » Il lui faisait pas payer, avant. Faut croire qu'elle a perdu ce privilège en ôtant tous les avantages de leur relation. Il a toujours pas pigé pourquoi elle a fait ça d'ailleurs, elle a jamais rien expliqué et il a pas vraiment demandé non plus, mais il comprend pas. Y a sûrement rien à comprendre au final, c'est Barbra. Elle fait toujours des trucs qu'il saisit pas. « Et la prochaine fois, attends que j'vienne t'ouvrir pour entrer. » Mais si elle obéit, elle est sûre de rester plantée sur le palier.

Il était là, avec sa serviette autour de lui, dégoulinant de goutte d’eau qui avait la chance contrairement à elle, de se retrouver sur son corps. Elle le faisait chier. Seven. Il était chiant. Il était con. Il était perdu. Mais putain qu’il était bien foutu. Elle ne put s’empêcher de mordre sa lèvre. Elle ne pensait plus à rien. plus à Joe. Plus à Jimmy. Plus à Maia. Plus à Léo. Juste à cette serviette qu’elle voulait ôter. Et à l’oubli. Juste l’oubli. Elle se redresse, prête à s’approcher de lui pour faire parcourir ses doigts dans ses cheveux encore trempés. Il avait l’air de la toiser, l’épaule copinant avec le chambranle de porte, les bras croisés comme s’il ne voulait pas d’elle contre son torse. Quoi ? Avait-il soudainement des scrupules. Ils n’avaient jamais eu de scrupules. Elle perçoit un sourire, qu’elle interprète comme un signal. Elle se pose sur ses genoux. « Tu t'es perdue ? Désolé, SOS blondasse en détresse c'est la porte à côté. » Elle ose un sourcil, comprenant qu’il voulait jouer. « Quoi tu préfères regarder au début ? C’est ça ? » dit-elle dans un air de défi. « J'fais pas la charité. S'tu veux consommer, faut payer. » Il s’était levé du pied gauche ou quoi ? Putain, tout le monde avait décidé de la faire chier ou quoi ? Elle se rassit, boudant un peu. Habituellement cela marchait quand elle boudait. « Et la prochaine fois, attends que j'vienne t'ouvrir pour entrer. » Elle sortit du lit comme une sirène pour aller chercher son argent. « quoi tu t’es levé du mauvais pied ? » Il voulait qu’elle paye… soit. Du moment qu’elle avait ce qu’elle voulait. Elle prit l’argent dans son sac et en sorti un billet. Elle s’approcha en femme fatale vers lui. Elle ne le quittait pas du regard, dans son rôle, son ancien rôle celle de la fille qui avait encore sa mère. « sauf si tu veux que je paye en nature ? » Elle pris une mèche entre ses doigts. L’eau se dispersa sur sa peau. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il comprenne pourquoi elle agissait ainsi. Ils ne s’étaient jamais compris. C’était aussi pour ça qu’elle était venu chez lui. parce qu’il ne lui poserai pas de questions.

« Quoi tu préfères regarder au début ? C’est ça ? » Il ricane sans prendre la peine de répondre, continuant d'la défier du regard. Elle s'met à bouder et il sait que c'est une technique qu'elle utilise souvent – un truc qui marche à tous les coups ou presque. Mais pas cette fois, pas avec lui. « Quoi tu t’es levé du mauvais pied ? » Il continue de garder l'silence alors qu'elle finit par se lever pour aller vers son sac et en prendre de l'argent. Elle s'approche avec un air séducteur et il se contente de la suivre du regard, se gênant pas pour laisser ses yeux glisser de son visage à ses courbes, la matant ouvertement. « Sauf si tu veux que je paye en nature ? » Elle lui attrape une mèche de cheveux et il la laisse faire, restant immobile une seconde. Il sait bien ce qu'elle veut et il a jamais dit non, il lui a jamais refusé ça. Mais elle s'est permise de tout arrêter du jour au lendemain et même s'il n'en a pas grand-chose à foutre, pour l'principe, il compte pas céder comme il l'a toujours fait. Elle a voulu faire la difficile, maintenant faut assumer. Alors il s'approche un peu plus, pulvérisant la distance jusqu'à coller son torse contre elle, passant une main dans son dos pour la glisser jusqu'au bas d'ses reins, et finalement la camper fermement sur ses fesses. « Hm. C'est gentil mais non. » De sa main libre, il lui subtilise le billet qu'elle a sorti un peu plus tôt, et il approche son visage jusqu'à venir effleurer son oreille du bout des lèvres. « J'me passerai de tes services à l'avenir. » C'est un peu ce qu'elle a fait avec lui, Barbra. Alors il lui renvoie la pareille et il se détache soudainement pour mettre fin à tout contact, un sourire qui pue l'insolence placardé sur la tronche. Il se détourne comme si elle ne l'intéressait même pas, comme si elle valait pas la peine qu'il la regarde. Et il avance jusqu'au salon, abandonnant le billet sur un meuble, fouillant quelques secondes pour sortir un petit sachet de weed, qu'il lui lance dessus. « Maintenant dégage, j'ai des trucs à faire. Pas l'temps pour Barbie. » À nouveau il la défie du regard, cet air arrogant brillant sur ses traits. Il veut voir si elle va s'contenter de ça et se tirer, comme il l'a demandé. Ou si elle est vraiment venue pour autre chose, et qu'elle va insister. Il espère que c'est la seconde option – il a envie de jouer.

Elle râle, de voir que ces atouts principaux, ces techniques infaillibles ne l’atteigne pas. Elle se demande même s’il a pas pris un ramolisseur de libido. Après tout. Personne ne résiste à Barbra. Enfin, elle avait déjà eu le cas. Avec Joe. Elle ne voulait pas que cela se reproduise. Et elle ne voulait pas penser à Joe. Elle tenta de lui soutirer une réaction, de jouer mais il resta marbré dans le silence, comme seul bouclier. Elle remarqua que son corps ne le laissait toujours pas indifférent. C’était au moins ça. Elle n’était pas devenue laide avec la mort de sa mère. Non elle avait toujours son seul atout en main. Il resta de marbre, alors qu’elle usait de son charme sur lui. Seven. Cet homme qu’elle ne supportait pas. Cet homme qui faisait partie de sa « famille ». Mais qui n’avaient de points communs que le sexe. Il s’approcha, colla son torse encore humide contre son top. Elle sourit, persuadée alors qu’elle avait gagné. Qu’elle avait gagné comme elle gagnait toujours. Elle le regarda malicieusement alors qu’il cambrait sa main sur son postérieure aux proportions parfaites. Elle été persuadée qu’elle avait gagné. C’était sans compter sur Seven, le cruel donneur de faux espoirs. « Hm. C'est gentil mais non. » elle le regarde, mima un o de ses lèvres pulpeuses toujours seules. Il lui subtilisa les billets. Putain. Elle aurait bien voulu les garder ceux-là. Il s’approcha, laissa son souffle parcouru l’échine de son cou, et titillait son oreille. L’enfoirée. « J'me passerai de tes services à l'avenir. » elle était choquée. Pourquoi réagissait-il ainsi ? Pourquoi pour une fois il ne pouvait pas se rendre utile. Apaiser ses peines sous les draps et l’aider à oublier sans question. elle était venu pour ça. C’était la description de Seven. Il s’éloigne et mis fin au contact. Elle bouda, énervée sur le coup, qu’il la laisse. Comme sa mère. Il s’éloigna dans le parfait silence qu’ils avaient créé. Il s’éloigna et déposa les billets comme s’il ne comptait pas, comme si ce qui comptait pour lui, c’était le vent qu’il venait de lui mettre. Elle attrapa de justesse le paquet de marie-jane qu’il lui lança. Il la jetait comme une veille chaussette. Il l’abandonnait comme ça mère. Elle ne réfléchissait pas. Pas au fait qu’auparavant c’était elle qui l’avait laissé en plan. « Maintenant dégage, j'ai des trucs à faire. Pas l'temps pour Barbie. » elle met un temps de réponse, bloquée dans la réflexion ou dans le choc. Elle serre son petit paquet mais elle s’est que ce n’est pas ce qu’elle veut. Elle sait qu’elle a besoin de plus, et que si elle est venu chez 7 c’est pour autre chose. Parce que Seven aussi elle l’aime pas comme sa mère. Seven aussi elle l’a balancé comme une chaussette comme sa mère. Et alors que sa mère était revenu vers elle et qu’elle l’avait ignoré, elle espérait se rattraper auprès de Seven. Qu’il revienne et qu’elle l’accueille. C’était bête. C’était con. C’était irrationnel. Mais depuis quand barbie était rationnel ? Il voulait jouer. Elle allait jouer. Elle prit son sac, s’affala sur le canapé. « Ca tombe bien c’est pas Barbie » et elle sortit ses feuilles, son grinder et le reste. Pour commencer à rouler. C’était pas barbie, c’était barbara, la fille indigne qui venait de perdre sa mère. Barbie elle la perdait de plus en plus, grâce à Léo. Barbie elle en avait marre d’elle. « Vas-y fait tes trucs, j’peux me le fumer toute seule ». Elle attacha ses cheveux dans une queue de cheval en l’air, laissant son parfum se dispersait et offrant son cou au premier venu. « Et qu’est-ce que tu dois faire alors ? » vas-y maintenant sort moi un gros mensonge et essaye de paraitre crédible.

« Ça tombe bien c’est pas Barbie. » Il la regarde s'avachir sur le canapé tranquillement, comme si elle était chez elle. Et un ricanement moqueur lui échappe alors qu'il arque un sourcil, sans la quitter des yeux. « Pourquoi, t'es schizo maintenant ? C'est parce que t'es mal baisée ? » Y a une lueur insolente qui danse au fond d'ses prunelles, comme trop souvent. Parce que ça l'fait rire, de la provoquer comme ça, juste pour voir comment elle va réagir. Il est déjà assez satisfait d'voir qu'elle a décidé de ne pas obéir, et qu'elle fait comme si de rien était en commençant à rouler. Au moins, il sait que la partie a commencé. « Vas-y fais tes trucs, j’peux me le fumer toute seule. » Ça il n'en doute pas. Et alors qu'elle s'attache les cheveux, il attrape un briquet qui traîne sur la table pour s'mettre à jouer avec, l'actionnant en continu pour mieux éteindre la flamme chaque fois. « Et qu’est-ce que tu dois faire alors ? » Ses lèvres s'étirent en coin avec toute l'arrogance qui le caractérise, tandis qu'il s'approche d'un pas mesuré. Il s'arrête debout devant elle, ses jambes touchant le canapé, ses mains venant s'enfoncer dans le dossier de chaque côté de Barbra pour l'emprisonner à sa place. Il approche dangereusement son visage du sien, jusqu'à sentir son souffle se mêler à celui d'la donzelle. « Hm, dans l'immédiat ? Virer une nympho de mon canapé. » Il glisse jusqu'à son oreille une nouvelle fois, baissant le ton de sa voix, prenant un air aussi séducteur que railleur. « J'sais pourquoi t'es venue. » Il laisse ses lèvres courir jusqu'à son cou, l'effleurant, le frôlant de son souffle. L'une de ses mains quitte sa place pour venir suivre la courbe de son flanc, jusqu'à s'arrêter sur sa hanche qu'il agrippe fermement. « J'sais qu'tu veux baiser. » Pas de doute permis, vu l'attitude qu'elle a affiché dès le départ. Puis de toute façon, ç'a toujours été la principale raison de ses visites chez lui. « Mais j'ai dit non. » Il la relâche et se redresse avant de reculer d'un pas, comme s'il pouvait pas s'empêcher de l'attiser pour mieux la repousser ensuite. Il subtilise le joint qu'elle a roulé entre temps et le porte à sa bouche, utilisant le briquet qu'il a gardé entre les doigts pour l'allumer. Il continue de la défier du regard, soufflant la fumée dans sa direction, toujours cette insupportable arrogance collée au visage. « J'te toucherai pas. Alors tu devrais arrêter avant d'te ridiculiser complètement. » Pourtant il veut surtout, surtout pas qu'elle arrête. C'est beaucoup trop grisant, de la voir minauder pour l'amadouer, et d'avoir le pouvoir de la frustrer. Il s'éloigne et finit par appuyer son bassin contre le meuble le plus proche, la serviette glissant un peu plus bas sur ses hanches dénudées – il sait, il le fait exprès. « Allez sois pas triste, tu trouveras bien une âme charitable qu'acceptera c'te corvée. » Il sait bien que c'est loin d'être une corvée, il a juste envie de l'agacer. Et il continue de tirer sur le joint avec ce même sourire provocateur, celui qui donne envie de lui coller des claques. Celui qui illumine sa tronche de sale gosse.

« Pourquoi, t'es schizo maintenant ? C'est parce que t'es mal baisée ? »  Elle aurait voulu feindre l’ignorance, parce qu’il avait touché là où ça faisait mal. Ce con. Ce débile. C’était bien parce qu’il était doué au lit qu’elle était là. C’est clair que pour chercher du réconfort, il était vraiment nul à chier. « Putain. T’as vraiment que la baise à la bouche. En même temps j’comprends ya que dans ça qu’tes doué »  Question insolence, t’inquiète pas, il a trouvé maitre. Barbra elle avait pas peur et elle avait jamais eu peur, surtout pas de Seven. Parce que Barbra elle savait que si il osait toucher à sa gueule, c’était Jimmy qui lui tombé dessus au lover. « Vas-y fais tes trucs, j’peux me le fumer toute seule. »  Il commença à attraper son briquet, pour faire son Bad boy pyromane. S’il croit qu’il va l’impression avec ça. S’il fait le con, c’est son appart qui brule pas l’sien. Elle l’interrogea alors de la bouche et du regard, vas-y invente donc une occupation de dernière minute. Tout le monde sait que tu branles rien de ta vie, enfin… le verbe n’est peut-être pas le bon à employer (roh j’suis hard que je veux :arrow : ). Il s’approcha alors, dans sa démarché de guépard qui repère sa proie. Et viens poser l’emprisonner de son cœur, sans trop la toucher, assez pour l’allumer et faire son inaccessible « Hm, dans l'immédiat ? Virer une nympho de mon canapé. » Alors si il la cherchait sur ce terrain il allait la trouvé. Ca l’embêtait pas avant qu’elle vienne dans son lit pour réclamer sa dose de plaisir. Elle avait toujours cru pourtant qu’il serait là pour elle en cas de besoin. Bon, ok, elle lui disait pas clairement qu’elle était en besoin, mais putain il avait qu’à lire entre les lignes. On a jamais dit que les filles étaient rationnelles…  Elle soutint son regard, approcha son visage encore plus, quelques centimètres séparant leurs lèvres et puis elle vira, pour diriger son murmure au coin de l’oreille de sev. « Ailish est ici ? Tu veux un plan à trois peut-être ? » Elle aurait pu lui rappeler qu’ailish l’avait déjà fait raté un rendez-vous avec le fournisseur. C’était peut-être ça son truc prévu, baiser à nouveau ailish pour louper à nouveau le fournisseur. Mais le game était déjà lancé, elle devait réserver ses coups. « J'sais pourquoi t'es venue. »  Il ne se laissait pas déstabiliser. Elle en fut ravie. Il commençait à saupoudrer son cou de son souffle. Il entama le contact en immobilisant sa hanche de sa main. Elle était en feu. Cela avait toujours été chaud entre eux de toute manière. Baiser pour éviter de parler. « J'sais qu'tu veux baiser. » ouais. Merci Sherlock. Une fille qui se pavane dans ton lit c’était pas évident assez ? En vérité, non, ce n’était pas pour ça qu’elle était venu, elle était venu pour oublier, pour de l’aide auprès de la personne la moins susceptible de lui donner.  « Mais j'ai dit non. » Et il partit. Elle ne pipa mot. Elle l’avait mal, fallait l’avouer. On ne lui résistait pas. Jamais. C’était une première. Cela la faisait chier. Il lui piqua son joint et l’alluma, comme ça devant sa face. Bro. Ya des règles. Il se la jouait, le mec. « J'te toucherai pas. Alors tu devrais arrêter avant d'te ridiculiser complètement. » Elle ne le suppliait pas. Elle ne le ferait jamais. Elle pouvait sortir, toquer à la porte d’en face et se faire le voisin si elle le voulait ; elle pouvait se faire qui elle voulait. Mais là, elle voulait le faire avec lui. avec seven. Pour une raison qui lui était complètement inconnu et complètement irrationnelle. Il mit de la distance entre eux, elle savait très bien que c’était autant pour lui que pour elle. Tout le deux brulait de l’intérieur. Fallait juste regarder la serviette pour s’en apercevoir. Monsieur j’me promène à moitié nu. « Allez sois pas triste, tu trouveras bien une âme charitable qu'acceptera c'te corvée. » il cherchait la petite bête mais dans ce jeu, c’était elle le chat et lui la souris et elle en était persuadée. Elle se leva, se dirigea contre lui, ignorant délibérément la peau qui s’était dévoilé au-dessus de la serviette. Et puis, repris son joint, tira un taff et alla se mettre à nouveau dans le fauteuil.  Elle croisa alors ses jambes, leva sa robe et dévoilant ses jambes à son adversaire. « T’as raison. J’vais arrêter de perdre mon temps ici. » Elle prit son téléphone et mima de chercher un numéro. « J’suis sûre que JJ serait ravie de s’occuper de cette… « Corvée » ». Elle montra son cœur en disant le mot corvée. JJ l’ennemi. Elle savait qu’il ne voulait pas la voir partir. Elle attendait qu’il la retienne, qu’il ne laisse pas fuir, comme sa mère.  Elle afficha dès lors le même sourire provocateur que Seven. Elle se leva, pour feindre de se diriger vers la porte. « Qui sait… peut-être qu’il est meilleur que toi ». Sourire en coin, regard de braise. Vas-y mon coco, continue le jeu, ça la distrait.

« Putain. T’as vraiment que la baise à la bouche. En même temps j’comprends y a que dans ça qu’t’es doué. » Le pire, c'est qu'elle a pas tout à fait tort. Baiser, cogner, foutre le bordel – c'est les domaines où il excelle. Il le sait, et depuis l'temps, il s'en formalise plus vraiment. « Tellement doué que c'est moi qu't'es venue chercher. » Et ça lui plaît, ça l'fait jubiler. Il comprend pas vraiment comment elle fonctionne, Barbra. Elle a mis fin à tout ça sans prévenir, sans raison, d'un coup d'un seul. Puis maintenant elle revient, toujours sans raison ou en tous cas aucune que Seven ne devine, et il sait pas trop c'qui lui prend. Il sait pas pourquoi elle a dit stop, il sait pas pourquoi elle veut recommencer. Dans l'immédiat il s'en fout, ça lui fait juste un prétexte pour jouer, pour tester, et pour s'changer les idées. Alors il s'approche, il la jauge d'un regard insolent, il continue de prétendre qu'il veut la dégager. Mais Barbra, elle s'laisse pas faire si facilement, il devrait le savoir. Il a beau n'pas la comprendre, il la connaît. Un peu. Juste assez. « Ailish est ici ? Tu veux un plan à trois peut-être ? » Ses yeux se plissent, sa poigne se resserre sur le dossier du canapé. Elle se fout d'sa gueule et il supporte pas ça – l'humiliation de sa coucherie avec Ailish est toujours bien là, il a pas oublié les conséquences qui ont suivi, et la victoire qu'ça a donné à l'ennemi. « Pourquoi pas, entre salopes vous devriez vous entendre. » Sa voix s'fait dure et l'insulte fuse, elle l'a vexé. Il a pas envie de penser à Ailish, il a pas envie de penser aux Kids. Ça l'fout en rogne, rien que de les mentionner. La rage est trop présente, trop bouillante ; c'est un terrain sur lequel il vaut mieux n'pas s'aventurer. Pourtant il se contient, il ravale sa haine et tant pis si ça lui brûle la gorge, ça fait écho au brasier que Barbra est capable d'attiser. Il retrouve son insolence et il continue de jouer l'inaccessible alors qu'il est loin de l'être, le corps en seule offrande, qu'il accorde à tout l'monde ou presque. Il lui vole son joint, se moque, s'éloigne. Mais elle met pas longtemps à le suivre pour récupérer son bien, sans qu'il l'en empêche. Il la suit du regard quand elle retourne s'asseoir, quand elle relève sa robe pour dévoiler ses jambes. Un sourcil arqué, les lèvres étirées en coin. « T’as raison. J’vais arrêter de perdre mon temps ici. » Elle sort son portable et il croise les bras contre sa poitrine, s'demandant si elle va vraiment abandonner si facilement. Ça l'étonne d'elle, et ça le déçoit, aussi. Mais elle baisse pas les bras, Barbra. Elle n'fait que brandir de nouvelles armes. « J’suis sûre que JJ serait ravi de s’occuper de cette... corvée. » Malgré lui, il se tend dès qu'le prénom claque dans l'air. S'il n'avait déjà aucune envie de parler d'Ailish, c'est encore pire lorsqu'il s'agit de JJ. Ses mâchoires se contractent, ses prunelles s'assombrissent – y a la colère qui émane de sa silhouette toute entière. Il se contient comme il peut, figé d'la tête aux pieds, jaugeant Barbra d'un regard noir. Elle imagine pas la mine sur laquelle elle vient de marcher. Il ne bouge toujours pas alors qu'elle se lève, commençant à se diriger vers la porte. Il a perdu toute trace d'arrogance, le visage fermé, la rage collée à la peau. « Qui sait... peut-être qu’il est meilleur que toi. » C'est la phrase de trop. Il abandonne définitivement sa comédie, quittant son immobilité pour se diriger vers elle brusquement. Il l'attrape et vient la plaquer au mur – un peu trop fort peut-être – se collant contre elle pour l'empêcher de s'échapper. Le regard enflammé, par la colère autant que par l'envie. « Ta gueule. » L'une de ses mains glisse sur sa cuisse, remontant jusque sous sa robe pour finir sa course sur ses fesses, qu'il attrape fermement. L'autre vient s'enrouler autour de son cou mais elle ne serre pas, ne l'étrangle pas. C'est pas pour lui faire mal, c'est juste pour asseoir une forme de domination sur elle. « C'est d'moi qu't'as besoin, sinon tu serais pas là. » Elle peut avoir n'importe quel mec, et ils le savent tous les deux. Mais c'est ici qu'elle est venue s'échouer. « T'as voulu tout arrêter mais regarde, tu finis encore chez moi. Faut croire qu't'as pas d'volonté. » Y a un rictus qui étire ses lèvres, arrogant, fier, incendiaire. Il approche son visage jusqu'à frôler ses lèvres, jusqu'à les effleurer à chaque mot prononcé. « Si tu m'veux, prouve-le. »

« Tellement doué que c'est moi qu't'es venue chercher. » Touché… c’est vrai qu’elle était venue rien que pour ça parce qu’elle savait qu’il était doué, parce qu’elle savait que lui, il pourrait lui faire oublier en la faisant monter aux rideaux. Elle avait arrêté. Elle voulait recommencer. Et elle s’attendait à ce qu’il soit d’accord, sans poser de question. Elle s’attendait à ce qu’il accepte justement parce qu’il n’y avait que ça dans sa vie… il allait donc accepter. Elle le test parce que c’est comme ça qu’ils jouent. Ils jouent et c’est aussi ça qui est bien entre eux. Ils ne se supportent pas en apparence parce que leurs caractères sont semblables sur certains points. Et ils est clairs qu’ils sont tout le deux sur le mode « fonctionnement anormal ». « Pourquoi pas, entre salopes vous devriez vous entendre. » Coulé. Elle l’avait bien mérité. Elle souriait en coin. Il avait raison, elle était pareille sur ce point-là. C’était un juste coup, pour son coup. Elle ne s’en formaliser pas, cela faisait bien longtemps qu’elle ne prenait pas mal le fait d’être considéré comme une salope. Sa mère la dit trop souvent d’elle devant elle. Il lui vole ton joint, il s’éloigne, la nargue, l’attise, la taquines. Mais elle, elle a clairement pas envie de se laisser faire. Elle va récupérer son dû, continué de le mettre au défi. Il croise ses bras, comment pour faire genre qu’il s’en fou, si elle va voir ailleurs. Alors qu’ils savent tous les deux qu’elle n’a nullement l’envie d’aller voir ailleurs. Alors, alors qu’il reste de marbre, elle utilise ses armes, celles qui font mal. Elle sait, elle sait ce qui touche, et elle le connait assez pour pouvoir jouer avec lui. Ils se font mal autant qu’ils se font du bien… mais il garde son calme, ravale sa colère, sa haine face au kid. Il l’impressionne même. S’il veut jouer, alors elle va jouer. « Qui sait... peut-être qu’il est meilleur que toi. » Et là enfin, une réaction, enfin il flanche. Elle l’a touché. Il s’éloigne de la porte et s’approche d’elle à toute allure, presque animal, presque. Il la plaque contre le mur, elle a un peu mal. Mais pas trop – elle aime qu’on la domine, qu’on lui montre qui gère, qui dirige. Elle qui est féministe, elle qui est indépendante, elle qui gueule son autonomie, sa hargne et sa force. Elle sourit. Elle sourit d’arrogance… « Ta gueule. » Il est énervé, le visage déformé par la colère qui l’anime. Mais elle n’a pas peur, elle devrait peut-être mais cela fait bien longtemps que Barbra n’a plus peur. Il laisse parcourir ses mains sur son corps, l’une sur ses fesses « C'est d'moi qu't'as besoin, sinon tu ne serais pas là. » il n’a pas tort. Il la domine et il lui dit la stricte vérité. Oui, elle le sait très bien. Il se serait tut, cela aurait pu finir sur la couette, sous la fougue, sur l’effet d’une passion, d’une union de deux corps, deux âmes amochés qui ont décidé de ne pas fonctionner correctement. Mais il ne pouvait pas s’empêcher de faire aller sa bouche. « T'as voulu tout arrêter mais regarde, tu finis encore chez moi. Faut croire qu't'as pas d'volonté. » il s’approche de son visage, ses lèvres des siennes. Son sourire est aujourd’hui parti. Énervée. Elle a de la volonté, elle serait pas rester sinon. Il ne pouvait pas lui dire ça. « Si tu m'veux, prouve-le. » ok. Il voulait qu’e<>lle lui prouve. Elle allait lui prouver. Elle plaqua ses lèvres sur les siennes, fortement, dans une passion folle, elle les plaquait tellement qu’elle aurait pu se faire mal. Elle commença à sortir les dents pour mordiller les lèvres de Seven. Rien à foutre de maia. Elle savait qu’elle allait souffrir, elle savait qu’elle s’en voudrait, mais là, tout de suite, elle s’en foutait. Elle n’avait qu’à assumer ses sentiments… c’était la véritable barbra qui se déchainait sur les lèvres de seven. Elle mit sa main sur la main de seven qui tâtonnait ses fesses, l’autre autour de son cul et enroula sa taille de ses jambes. « tu vas voir si j’ai pas d’volonté ».

Si tu m'veux, prouve-le. Elle s'fait pas attendre, Barbra. La réaction est immédiate alors qu'elle scelle brutalement leurs lèvres, mordillant celles de Seven, réussissant à l'faire sourire à travers leur baiser. Elle s'agrippe à lui alors qu'il resserre sa prise sur elle, se plaquant tout contre elle, n'laissant plus d'espace entre leurs corps. « Tu vas voir si j’ai pas d’volonté. » Il devine qu'il l'a piquée au vif, touchée dans sa fierté – maintenant elle a quelque chose à prouver. Pourtant il compte pas lui rendre la tâche facile, et s'il peut continuer de l'attiser il va pas s'gêner. « T'en as aucune, regarde comme tu t'accroches à moi. » Il ricane contre ses lèvres, sa colère momentanément envolée, troquée contre son insolence habituelle. Celle qui fout toujours l'feu aux poudres, entre lui et elle. Il se sent victorieux, comme s'il avançait en terrain conquis alors que ses phalanges se fraient un chemin jusqu'au bas de la robe de Barbra. Il soulève, tire jusqu'à la lui ôter sans lui demander son avis. Il la balance négligemment, sans regarder où elle tombe, sa bouche allant à la conquête du cou d'sa proie. Il mord, il embrasse, il embrase. « Alors, c'est quoi l'histoire ? » Il passe ses mains sous ses cuisses, la soulevant alors qu'elle enroule ses jambes autour de lui, la gardant plaquée au mur. Ses doigts s'accrochent trop fort à sa peau, ses dents marquent sa gorge ; il s'assure la position de force. « T'as arrêté d'baiser tous tes plans cul ou c'était juste moi ? » Il peut pas s'empêcher de demander, parce qu'il a réellement pas compris ce revirement soudain de situation. Il a laissé faire – de toute façon il comprend rarement les changements d'avis de Barbra, pour lui cette fille c'est du grand n'importe quoi. Alors au final même si elle répondait, il est pas sûr qu'il comprendrait. Et il agrippe soudainement sa tignasse, tirant sa tête en arrière pour se donner un meilleur accès à son cou, autant que pour la dominer. « Pourquoi t'es revenue, hm ? Tu t'es souvenue qu't'étais pas une fille bien ? » Il continue d'afficher cet insupportable sourire en coin, continuant de lui tenir les cheveux fermement – peut-être trop, quitte à lui faire mal. Sa main libre vient se caler sur sa poitrine, se glissant dans son soutien-gorge pour agripper l'un de ses seins sans gêne aucune et sans vergogne. Ses gestes sont tous sauf doux, et certes il l'est jamais vraiment avec elle, mais c'est pas comme d'habitude. C'est plus brutal, plus territorial. Il cherche à dominer, à avoir le contrôle absolu sur elle, juste pour se prouver qu'il peut. Juste pour se prouver que tout n'est pas perdu, qu'il peut encore gérer, qu'il sait ce qu'il fait. Pour se prouver que c'est lui le plus fort, qu'il peut maîtriser ce qu'il désire et la façon dont il l'obtient, que tous ces dérapages c'était rien. « Ou c'est juste que j'te manquais trop ? » Sa voix pue l'arrogance et le défi, alors qu'il continue de glisser ses dents contre sa peau, de son cou à sa mâchoire, de sa mâchoire à ses lèvres. Il a cessé d'embrasser, ne fait plus que mordre en tirant un peu plus ses cheveux, en la maintenant prisonnière de sa poigne. Sa façon d'faire est obscène, presque humiliante – comme si elle n'était plus qu'un objet, poupée désarticulée entre ses phalanges déglinguées. C'est pas tant qu'il veut la baiser ; même si bien sûr il la désire, bien sûr elle lui fait toujours de l'effet. Mais c'est surplombé par son besoin de contrôler, dominer, cette attitude qui trahit combien il a soudain quelque chose à prouver. Il se sert d'elle pour le faire, cherchant désespérément à étouffer la rage qui brûle sous ses paupières.