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| Sujet: (bren) who lives, who dies, who tells your story Sam 3 Déc - 19:40 | |
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Nguyen, Brennyn talk less, smile more © creditimage|tumblr ≡ PRÉNOM(S) brennyn ≡ NOM nguyen ≡ ÂGE 22 ans ≡ LIEU DE NAISSANCE brooklyn | NYC ≡ NATIONALITÉ américaine ≡ ORIGINE vietnamienne ≡ ÉTUDES, EMPLOI larbin de peter (lost boys) ≡ STATUT CIVIL célibataire ≡ CARACTÈRE sarcastic asshole & heartcold ≡ GROUPE mistral | Votre pire souvenir (ou par défaut votre meilleur souvenir)? Il est 20h, la nuit est tombée depuis longtemps sur Brooklyn en ce jour froid de Novembre. Tu sais que ces deux heures de retard vont se résumer à des coups. T’as la boule au ventre, t’as envie de partir, de courir à l’aéroport et de plus jamais revenir. Pourtant tu es là, la boule au ventre et une envie de vomir pas croyable. T’as envie d’en finir avec ta vie, tu serres les dents. Tes mains sont enfoncées dans tes poches et tu marches rapidement. Tu sais qu’il t’attend, qu’il sera dans son fauteuil défoncé entrain de se descendre une bouteille de whisky à bas prix, qu’il t’insultera et te fera payer tes heures de retard et ton existence. Tout le monde te dit de partir, qu’une grande gamine de 16 ans comme toi peut s’en sortir seule dans la vie et qu’il serait temps que tu te détaches de ton géniteur. C’est pas l’envie qui manque, tu aimerais pouvoir partir et tout laisser derrière toi, partir sans regret et vivre ta vie comme bon te semble. Mais quelque chose te tenaille l’estomac, quelque chose te retient à ton père et tu n’oses pas prendre la fuite. Tu sais que tu en fais les frais et pourtant tu n’y arrives pas, c’est au-dessus de tes forces. Depuis gamine il te répète que tu es inutile et que ton existence n’est valable que parce qu’il existe. Tu essayes de te détacher de cette idée mais tu en restes persuadée. Gamine de Brooklyn, tu sais te battre, tu sais donner des coups et te défendre, tu sais montrer les dents. Pourtant face à lui, tu es aussi faible qu’un oisillon qui vient de sortir de l’œuf. Tu es sans défense et tu ne peux rien faire. Tu sais que si tu hausses le ton, ça en sera fini de toi. Tu en portes les cicatrices sur ton corps. Plus tu approches de la maison, plus tu trembles. Tu augmentes le son de ton mp3, tu marmonnes des paroles d’un rap old-school comme tu les aimes, tu espères y puiser la force nécessaire pour affronter ce qui t’attends. Tu passes la porte, une odeur nauséabonde te donne envie de gerber. Lui il est là, dans son fauteuil, ivre mort. Il essaye de se lever pour te frapper, te faire payer ton retard mais il retombe lamentablement et se contente de t’insulter, de te rappeler ta place. Tu es inutile, tu es un poids pour son existence et il aurait mieux fait de tuer à la naissance. Il te hait et il te le fait comprendre. Il te reproche son état, te dit que c’est ta faute s’il en est là et ricane. Il s’est fait dessus, il s’est littéralement chiez dessus. C’est à toi de t’en occuper, de le laver et le changer parce qu’il n’en a plus la force. Tu vas devoir subir ses insultes et ses affronts. T’as envie de partir, de courir, de passer la porte et de plus revenir. Pourtant tu le prends dans tes bras et tu le traines dans la salle de bain pour t’occuper de lui. Des larmes coulent sur ton visage, des larmes de haine et de colère. Il se fout de toi et te tire mollement les cheveux. Tu les aimes tes cheveux longs, tu te dis que ta mère aurait aimé que tu en prennes soin. Pourtant ça te pèse. Une fois ta tâche finie, tu ramènes ton père dans son fauteuil : il s’est endormi. Tu sèches tes larmes et part fumer sur le perron du taudis où tu vis. Tu te promets qu’un jour tu partiras, tu quitteras ce mec et tu apprendras à vivre.
Quelles sont les personnes en qui vous avez le plus confiance ? tinks & wendy otherwise, nobody
Avez-vous perdu un être cher au cours de votre vie ? une mère jamais connue mais aimée |
• Se demander qui est Bren revient à se manger un mur. Bren c’est une gamine silencieuse au regard vide, quelqu’un qui donne pas envie. Elle est froide, elle est distante, elle n’ouvre la bouche que pour prononcer des phrases simples et sans intérêt, elle économise sa salive. Elle regarde le monde avec mépris et dédain, elle déteste être en vie et vous le fait comprendre au moindre regard. • Le sarcasme c’est sa manière à elle de se défendre, son échappatoire. Elle déteste le contact avec les autres et elle ne cherche pas à s’attacher. La violence des mots est son remède de prédilection à toute présence non désirée dans son secteur. • Bren c’est un coup de vent, une présence fantomatique qui finira par vous rendre fou. Elle est là sans être là, c’est un phénomène éphémère. Elle vagabonde entre les lieux sans trop savoir quoi chercher. • La MDMA, les amphétamines, la weed et l’alcool sont les seules choses qui la maintiennent en vie, qui lui rappellent qui elle est et d’où elle vient. La MDMA et l’ectazy ont la réputation de vous rendre « love » mais pour Bren c’est plus que ça. La MD décuple ses sens, elle se sent en vie et humaine quand elle prend. Ce ne sont pas des drogues qui développent une dépendance mais les sensations qu’elles produisent sont devenues nécessaires à Bren. • Pour obtenir ses drogues, elle se vend. Fille, garçon, non-binaire, elle prend tout à condition que ça paye, elle est pas la pour regarder de toute façon. L’état de son corps lui importe peu du moment qu’elle peut se sentir en vie l’espace d’un instant. • Bren se sépare jamais de ses écouteurs et de son mp3 old-school blindé de hip-hop et de rap (tupac, le wutang, biggie, kendrick lamar, david diggs et j’en passe). C’est sa façon à elle d’exprimer sa colère et sa haine de la vie, de se défoncer les oreilles à coup de vieux sons qui lui rappellent l’ambiance de Brooklyn. • Si Bren témoigne de l’intérêt à une personne, elle le montre par le biais d’une conversation qui dure plus de 30 secondes. Il ne faut pas prendre ça pour un signe d’affection pour autant. Bren est égoïste et s’intéresse aux gens par intérêt. • Bren est androgyne, elle accorde aucune importance à son genre ni aux noms employés par les personnes pour la désigner. • Lily la tigresse c’est son surnom dans la bande de Peter. Elle a pas cherché à comprendre d’où ça venait ni pourquoi on lui a donné ce nom en particulier. Elle s’accommode sans poser de questions. • Le seul souvenir qu’a gardé Bren de son père et de son ancienne vie à NYC, c’est le briquet zippo de son vieux. Il est vieux et tout abîmé, elle aurait dû s’en séparer mais étrangement elle ne le fait pas. |
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| Sujet: Re: (bren) who lives, who dies, who tells your story Mar 6 Déc - 23:05 | |
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| Sujet: Re: (bren) who lives, who dies, who tells your story Mar 6 Déc - 23:05 | |
| A vous les studios |
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Jurassic Park ▹ posts envoyés : 1351 ▹ points : 11 ▹ pseudo : zoé (baalsamine) ▹ crédits : skate vibe(avatar) & anesidora(sign) ▹ avatar : Alana Champion ▹ signe particulier : Pupilles trop souvent éclatées, traces de piqûres sur les bras, sur les cuisses, talons toujours trop hauts et rouge qui dépasse un peu des lèvres.
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| Sujet: Re: (bren) who lives, who dies, who tells your story Mer 7 Déc - 11:49 | |
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| Sujet: Re: (bren) who lives, who dies, who tells your story Lun 6 Fév - 8:11 | |
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| Sujet: Re: (bren) who lives, who dies, who tells your story | |
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