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 we used to be lovers (lauren)

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MessageSujet: we used to be lovers (lauren)   we used to be lovers (lauren) EmptyLun 5 Sep - 20:30

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CALLUM & LAUREN

Une âme sœur, une complice, une partenaire. ✻✻✻ Il avait tout. L'essentiel et il était heureux. Pas plus qu'un autre mais sa vie était celle qu'il avait espéré. Jusqu'à ce qu'elle s'en aille, jusqu'à ce qu'elle parte. Elle. Celle qu'il pensait être son âme sœur. Celle qu'il a aimé à l'instant même où son regard s'est posé sur ses courbes voluptueuses et ce sourire cristallin. Les premières semaines avaient été affreusement longues. Il pensait à elle sans arrêt, quand il prenait la route du travail dans le froid de l'hiver, quand il mangeait, quand il dormait. C'était constant. Une douleur amère, triste. Encore aujourd'hui, la page n'est pas tournée. Comment le pourrait elle ? Il n'avait aucune réponse. Il n'avait pas comprit. Il avait cette putain de boule dans le ventre qui ne se taisait jamais. Simplement parce que le remède c'était Lauren. Cette traitresse qui l'avait abandonné. Pourtant, depuis environ un mois, il passait des journées sans l'avoir dans le crâne en permanence. Lauren est en ville, tu le savais ? Je suis au royal smoak. Ce sms le laisse sans voix. Six mois. La chute avait été brutale et la pente trop longue à remonter. Tout lui revient en pleine gueule, un simple message et le voilà dans un état pas possible. Il se lève du canapé sans attendre une seconde et file vers la porte d'entrée comme une flèche. Il conduit sa voiture plus vite que d'ordinaire, lui généralement précautionneux ne l'est pas aujourd'hui. Il ne met que quelques minutes pour arriver devant et ne prend pas le temps de fermer le véhicule à clés. Il entre à l'intérieur en trombe. Son pote a du se tromper, elle ne peut pas être là. Elle ne peut pas être rentrée sans prendre la peine de le prévenir...

Et ben si. Sa silhouette fatiguée se mêle à travers la foule d'alcooliques. Son souffle est saccadé. Il se sent vriller. Son corps tremblant avance vers elle. Il pourrait se pincer mais il sait qu'il n'est pas dans un rêve. Si c'était le cas, elle porterait cette robe rouge qu'elle avait le jour de leurs rencontres. Elle le regarderait avec ce sourire dont elle avait le secret et elle viendrait vers lui, promettant d'avoir fait une terrible erreur. Lui, il tomberait dans le panneau comme un abruti tout en sachant que plus rien ne serait pareil. Jamais. Parce qu'elle était partie. Parce qu'elle avait prit une décision irrémédiable et atroce. Une décision qui l'avait mené à sa perte. La fin d'un couple. La fin d'une histoire avec ce goût amer dans la bouche. Il n'est pas vulgaire, au contraire, il maitrise ces mots, ces paroles. Il a eu l'habitude de peser chacune de ses paroles. Dans une famille comme la sienne, il est important de se tenir correctement. On ne peut pas flancher face à l'adversité mais à cet instant, il a juste envie de lui dire une chose: je te déteste connasse, t'as ruiné ma putain de vie. Ses jambes sont prêtes à se défiler sous son poids. Il reste là. Immobile. Il la regarde. Ça fait mal. Il est usé, fragilisé par ce passé qu'il ne veut pas oublier. Parce qu'il avait finit par se faire une raison à son départ. Cette impression qu'il ne la reverrait jamais l'avait hanté pendant des mois. Parfois même, il en venait à se dire qu'il avait tout inventé et qu'elle n'avait jamais existé. Trop parfaite. Elle était partie. Elle n'avait pas regardé en arrière. Comme s'il était insignifiant pour elle, comme s'il ne représentait absolument rien du tout. Et lui il était là, comme un con, ces cicatrices béantes comme des trous dans l'âme. Lauren. Son ami avait raison. Elle était là. Comme pour se donner du courage, il prend un verre sur la table devant lui et l'enfile d'une traite. Un goût acre le laisse grimaçant. Du whisky, il n'aime pas ça. Le goût le rappelle à de mauvais souvenirs. Il ne remarque même pas que le type à qui il a piqué ce verre est fou de rage alors qu'il se dirige vivement vers son ancienne fiancé.
✻✻✻
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MessageSujet: Re: we used to be lovers (lauren)   we used to be lovers (lauren) EmptyDim 11 Sep - 11:41

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CALLUM & LAUREN

The city of Savanah welcomes you ✻✻✻ En passant le panneau à l'entrée de la ville, Lauren s'était enfoncée dans le siège de sa voiture de location et la petite boule dans sa gorge s'était mise à grossir à nouveau lui coupant presque la respiration. Elle était certaine qu'à part ce panneau à la peinture défraichie, personne à Savanah ne la considèrerait comme la bienvenue, et elle l'avait mérité.

La nuit était tombée, noire et dense alors qu'elle pénétrait dans le comté de Chatham et Lauren avait désormais l'impression de rouler dans une bouteille d'encre de chine. Elle était passé plusieurs fois devant la maison de ses parents sans se résoudre à s'arrêter. Le même manège s'était répété devant la maison qu'elle partageait avec Callum encore six mois en arrière. Aucun de ces deux endroits ne lui avaient parus accueillants. Probablement parce qu'elle savait que leurs habitants lui en voulaient désespérément d'être partie lâchement le jour de son propre mariage. Elle n'avait pas donné signe de vie depuis. Pas à Callum, ni à son père, encore moins à sa mère. Lauren s'était éloignée  délibérément de tout ceux qui auraient pu la soutenir et s'imaginait aisément à quel point ils pouvaient lui en vouloir à présent. Et elle les comprenait. Elle s'en voulait aussi. Elle en voulait à ce corps qu'elle avait finit par accepter et qui la trahissait encore. Elle en voulait à cette vie qu'elle aimait tant et qu'on allait lui reprendre, à tel point qu'elle avait préféré l'abandonner avant de la voir s'étioler sous ses yeux impuissants. Elle avait tenté d'aller plus loin, s'était renseignée sur les différentes façons de trouver la paix, sans souffrance, pour partir comme on s'endort, mais elle n'avait pas pu se résoudre à aller jusqu'au bout.

Perdue dans ses pensées, la jeune femme passa pour la troisième fois devant le royal smoak avant de se décider à s'y arrêter. Elle gara la prius de location sur le petit parking et quitta l'atmosphère confinée de la voiture pour rejoindre le petit bar. Elle n'y a jamais mit les pieds. Ce n'est pas un endroit qu'elle aurait fréquenté autrefois. Lauren aime la lumière tamisée, les rires et la musique. Le Royal Smoak n'a rien d'un endroit où sortir un vendredi soir avec une bande d'amis. Il a plutôt l'air d'accueillir les soiffards de la ville et c'est exactement ce dont la jeune femme a besoin ce soir. Un endroit où on ne risque pas de s'offusquer de ses cheveux trop longs et ternes qui lui barrent le visage, un endroit où aucun dress code n'est établit et où son jean, son débardeur et sa veste en cuir camel ne lui coûteront pas l'entrée. Un endroit où personne ne la connait. C'est du moins ce qu'elle pense, elle ignore que l'un des amis de Callum, l'un de ses anciens amis à elle, est ici et l'a reconnue immédiatement lorsqu'elle a franchit la porte du petit bar malgré les changements que la maladie a déjà commencé à opérer sur elle.

Elle s'installe au bar et commande un martini, une boisson presque trop chic pour un endroit pareil où tout le monde tourne à l'alcool fort ou à la bière insipide. Un martini avec l'olive duquel elle joue de longue minutes sans toucher au contenu de son verre. Elle sait qu'elle ne devrait pas boire. Chimiothérapie et alcool ne font pas bon ménage, et pourtant, elle a plus bu au court des six derniers mois qu'en trente-deux années de vie. Une manière de rattraper toutes celles qu'elle ne verra probablement pas passer. Qui sait si elle fêtera même ses trente-trois ans? Cette seule pensée la persuade de porter son verre à ses lèvres et Lauren en avale une longue gorgée qui lui brûle la gorge. Une grimace déforme ses traits fatiguée et elle repose son verre sur le comptoir lorsque des éclats de voix se font entendre. Elle se retourne comme la plupart des gens présents dans le bar pour essayer de comprendre ce qui se passe mais regrette immédiatement son geste. Son regard croise celui de Callum et son coeur dont elle avait presque oublié l'existence s'affaisse dans sa poitrine après avoir fait un bond vertigineux. Même après toute ces années, la seule vision de Cal lui donne encore des papillons dans l'estomac. Il se dirige droit vert elle, visiblement en colère ce à quoi elle s'attendait -le contraire l'aurait probablement étonnée- et la blonde entre-ouvre les lèvres prête à parler sans pour autant savoir quoi lui dire si ce n'est son prénom qu'elle murmure: « Callum... ». Elle a tout juste le temps de le prononcer qu'une main massive s'abat sur l'épaule de celui qui devrait désormais être son mari et le retourne pour lui asséner un coup de poing violent en plein visage qui le fait tomber à terre, sonné. « Qui t'as permis de toucher à mon verre connard?! » Horrifiée, Lauren porte ses mains à ses lèvres sans parvenir à retenir un cri d'effroi. Elle ignore ce qui a motivé ce coup mais se précipite sur Callum pour s'interposer entre les poings de l'ivrogne et le visage de son fiancé...Ex-fiancé. « Ca va pas? Ce n'est qu'un verre bon sang! » Elle sort un billet de dix dollars de sa poche et le pose sans se démonter dans la main de l'homme massif qui lui fait face et lui jette son regard le plus froid, le plus déterminé. Il ne lui reste plus tellement de force après le trajet qu'elle vient de faire, mais elle en a suffisamment pour défier cet homme du regard. « T'as de la chance que je cogne pas sur les nanas... Connard ». Il s'éloigne et Lauren reporte son attention sur Callum. Son regard soucieux se pose sur le visage du beau brun. Un filet de sang s'échappe de son nez et de sa lèvre inférieure fendue. « Est-ce que ça va? » Demande-t-elle prudemment en portant une main tremblante à la joue du pompier. Elle sait qu'elle a perdu le droit de le toucher en fuyant il y a six mois, mais elle ne peut s'en empêcher.
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MessageSujet: Re: we used to be lovers (lauren)   we used to be lovers (lauren) EmptyMar 13 Sep - 11:35

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Une âme sœur, une complice, une partenaire. ✻✻✻ Six mois. La chute avait été lente. Plus envie d'avancer. La vie sans elle n'avait pas la même saveur. Elle manque atrocement dans son univers. Faut dire qu'elle y est ancré depuis trop longtemps pour disparaitre comme ça du jour au lendemain. Elle avait tiré un trait sur leurs histoire si facilement qu'il se demandait si elle avait été sincère un jour avec lui. Parce que si on aime, on se barre pas le jour du mariage en prenant ses jambes à son cou pour finalement ne donner AUCUNE nouvelles. Bordel, il se sent tellement insignifiant quand il y pense. L'impression de n'avoir jamais rien représenté pour elle. Con. Ouais, il se sent carrément con d'avoir cru à une histoire perdue d'avance. Elle était trop bien pour lui en même temps, il aurait du se douter que tout se terminerait de cette façon. C'est vrai faut être réaliste, comment une fille comme elle pouvait l'épouser. Choisir de passer le restant de son existence avec elle. Pourtant, il y a cru. Elle avait l'air si heureuse quand elle a accepté sa demande. En réalité, il comprend pas bien ce qui a pu se passer entre temps pour qu'elle se barre comme ça. C'était si soudain. Il était resté sur le cul. Tomber de trop haut pour remonter en selle. Il était même plus sur de vouloir retrouver ce sentiment: l'amour. Aujourd'hui, il était synonyme d'amertume. Elle l'avait laissé vide. « Callum... » Elle est bien là. Devant lui. Plus de doutes possible alors que son corps se tient à quelques centimètres d'elle. Une promiscuité qui le grisait autrefois mais qui n'est plus que tristesse. C'est douloureux de la voir. En même temps, il est soulagé. Il avait peur. Peur pour elle. Peur de ne jamais la retrouver. Parce que dans le fond, il n’espérait qu'une chose, qu'elle soit quelque part sur cette terre et qu'elle respire. Oui. Parce que même si elle lui a marché dessus, il ne souhaite qu'une chose: son bonheur, même si c'est sans lui. Pas le temps de répondre. Pas le temps de demander des explications. « Qui t'as permis de toucher à mon verre connard?! » C'est vrai qu'il venait d'engloutir le verre de cet homme. Le gentleman ne se serait jamais permis un tel acte en temps normal. C'est pas son genre d'être aussi impolie. Il n'a pas été éduqué comme ça. Sa mère lui ferait des remontrances si elle l'avait vu agir ainsi. Et sans attendre, la poigne de fer de l'homme s'abat sur la mâchoire du pompier. Générateur de baston. C'est bien une première. Parce que d'ordinaire, Callum c'est plutôt celui qui apaise les tensions, pas celui qui les créent. Surpris. Sonné. Son corps le lâche et il s'écrase sur le sol. Aie. C'est douloureux. Il n'y est pas allé de mains mortes pour un simple verre d'alcool. Il lui aurait pourtant suffit de demander et Callum se serait confondu en excuse pour lui donner un billet. « Ca va pas? Ce n'est qu'un verre bon sang! » Elle règle l'altercation d'une main de maitre, un billet tendu vers l'impulsif. « T'as de la chance que je cogne pas sur les nanas... Connard. » Il part. C'est mieux ainsi. Callum ne cherche pas plus loin alors qu'un filet de sang s'échappe de ses narines. La blonde arrive à son niveau, le regard maladroit, les émotions en vrac. Il en oublie la douleur physique, non c'est quelque chose de bien plus fort qui lui noue l'estomac alors que ces yeux viennent croiser ceux de sa fiancée. « Est ce que ça va? » Non. Ça ne va pas. Ça ne peut pas aller. Elle ose poser la question. Il sait que c'est lié à ce qu'il vient de se passer mais il a envie de lui hurler qu'il va mal depuis six mois. Depuis qu'elle est partie, sans la moindre explication. Le brun la bouffe des yeux. Parce qu'il a l'impression de respirer à nouveau, sans elle, il n'était qu'une âme suffocante. Il réalise pas. Peut être qu'il veut juste pas se dire que cette dernière année est arrivée. Comme si une mauvaise nouvelle de plus allait lui tomber sur le coin de la gueule. Bordel si seulement il savait ce qu'elle lui cache. Il se redresse. La main de la belle frôle son épiderme et provoque un frisson incontrôlable. « C'est toi... C'est bien toi. » Il peine encore à y croire. Puis comme s'il venait de subir un électrochoc, il lance: « T'étais où ? » Un question parmi tant d'autres. La première qui lui vient à l'esprit. Il fronce les sourcils et s’extirpe, prenant sa main pour l'éloigner avant de se lever. Parce que c'est fini. Parce qu'elle n'a plus le droit de faire ça. « Tu m'aurais simplement prévenu que t'étais là ? » reprend t-il, sans vraiment attendre qu'elle réponde à la première question. Faut dire qu'il a tellement de choses à dire. Pendant ces six mois, son cerveau a failli exploser sous la pression exercé par tous ces questionnements. Et il ne compte pas la laisser repartir sans avoir de réponses.
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MessageSujet: Re: we used to be lovers (lauren)   we used to be lovers (lauren) EmptyDim 18 Sep - 19:14

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The city of Savanah welcomes you ✻✻✻« C'est toi... C'est bien toi. »Le coeur de Lauren se serre alors que ses doigts caressent machinalement le visage incrédule de Callum. Il a l'air surpris de la voir, rien d'étonnant après plus de six mois d'absence. Lauren se contente de hocher la tête pour l'assurer de sa présence sans retirer la main de sa joue. Il recule pour lui échapper et la jeune femme ferme les yeux pour accuser le coup. Elle comprend pourtant sa réaction, elle aurait probablement eu la même s'il s'était retrouvé à sa place, toujours est-il que voir l'homme qu'elle aime la repousser reste douloureux, très douloureux.  « T'étais où ? » Elle rentre les épaules comme pour se protéger de cette question et pose un regard désolé sur son ancien fiancé. « Je... »Elle murmure un début de réponse, la tête basse, les bras enveloppés autour de sa poitrine, mais Callum ne lui laisse pas le temps de terminer sa phrase.« Tu m'aurais simplement prévenu que t'étais là ? »Tête baissée, Lauren jette de petits regard autour d'elle comme pour s'assurer que personne n'est en train de les regarder, mais c'est peine perdue. Des regards curieux les dévisagent et elle est soudainement persuadée que tout le monde l'a reconnue. Elle relève les yeux vers Callum et cherche à prendre le poignet du pompier pour l'entrainer avec elle un peu plus loin afin qu'ils puissent parler plus tranquillement à l'écart des autres mais elle se ravise avant de finaliser son geste. Elle se contente de passer une main lasse dans ses cheveux et laisser échapper un profond soupir. « Pour être honnête...J'en sais absolument rien... » Souffle-t-elle en se laissant tomber sur le tabouret de bar derrière elle. Elle n'a pas réellement réfléchit à la question, n'a rien calculé. Elle a simplement prit la décision de revenir en ville afin de régler ses affaires, mettre les choses en ordre. Elle n'a pas réfléchi à l'éventualité de croiser Callum bien qu'elle ait toujours été inéluctable. Elle porte une main à son visage et se masse les tempes les yeux froncés avant de reporter son attention sur lui. Elle l'observe en silence quelques secondes. Le voir est douloureux, tellement douloureux. Sa poitrine se serre et elle a l'impression de ne plus réussir à respirer alors que ses yeux s'embuent de larmes. Lauren serre les dents et dégluti pour ravaler ses larmes. « Je suis désolée Cal' » Ajoute-t-elle dans un murmure. C'est tout ce qu'elle trouve à lui dire, probablement parce que c'est tout ce qu'il y a de plus sincère. Elle est désolée d'être partie, désolée de l'avoir abandonnée le jour de leur mariage, désolée de ne pouvoir être celle aux côtés de laquelle il vieillira... Elle pose son regard dans le sien pour y lire quelque chose, n'importe quoi qui puisse l'aider à se raccrocher à l'idée que tout n'est pas perdu, qu'il ne la hait pas, mais tout ce qu'elle parvient à déceler dans les iris sombres de Callum, c'est de la colère. Elle flamboie dans ses pupilles qui irradient et Lauren réalise qu'elle aurait été incapable de revenir en ville sans chercher à le revoir. Parce que même s'il la déteste de tout son être, même s'il ne veut plus jamais la voir, Lauren l'aimera jusqu'à son dernier souffle, elle le sait. Son regard quitte les yeux du pompier et glisse sur son visage à la rencontre ses lèvres. Celle du bas arbore une couleur pourpre et est fendue sur la hauteur. Il saigne et Lauren, par réflexe, attrape une serviette sur le comptoir tandis qu'elle se relève. « Tu saignes...» Souffle-t-elle en portant prudemment sa main à la lèvre de Callum. Elle hésite un instant avant de poser le papier en douceur sur la bouche de Cal' qu'elle éponge avec légèreté. Il grimace et elle s'excuse à nouveau en fuyant son regard. « Pardonne moi... »
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MessageSujet: Re: we used to be lovers (lauren)   we used to be lovers (lauren) EmptyMar 20 Sep - 14:15

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Une âme sœur, une complice, une partenaire. ✻✻✻ Il avance à tâtons, il crève d'envie de lui hurler dessus. Lauren. Trop belle malgré les stigmates liées à la fatigue. Le soir, seul dans son lit, il avait ces images dans le crâne. Trop puissantes pour le laisser se reposer en paix. Il s'était souvent projeter la scène de leurs retrouvailles. Trop souvent. Et l'explication qu'elle lui donnait n'était jamais assez rationnelle pour calmer son désarroi. Il était incapable de lui pardonner. Il tremble. Ce vide au creux du ventre. Cette impression étrange de retrouver la surface, comme plongé dans les méandres de sa détresse depuis trop longtemps. Il ne suffoque plus. Il a faim de sa peau, de ses lèvres, de l'odeur de ses cheveux. Putain. Misérable traitresse. Il la déteste mais il se hait lui d'autant plus pour ne pas réussir à la maudire. L'attente avait été insoutenable. Le royaume douillet qu'ils ont partagé toutes ses années a volé en éclats. Comme la morsure d'un clébard qui a la rage. Il s'en remet pas. Peut être aussi parce que dans le fond, il veut pas s'en remettre. Attendre. Qu'elle revienne. Pour rejouer. Parce que tirer un trait sur la partie, ça voudrait dire que c'est bel et bien fini. Malgré la colère, il peut pas faire ça. « Pour être honnête...J'en sais absolument rien... » Autrement dit: non. Elle ne l'aurait pas appelé, elle n'aurait pas prit son courage à deux mains pour lui faire face. Au moins une dernière fois. Et ça le bouffe de l'intérieur de se dire qu'il méritait même pas une explication. Il demande pas grand chose, juste un point final. « Je suis désolée Cal' » Quelques centimètres les sépare. Désolé ? Elle est désolé... Wow, ça lui fait une belle jambe tiens. Peut être qu'elle aurait pu prendre le temps de lui dire ça avant qu'il se retrouve comme un con devant l'autel ce jour là. Parce qu'il avait rien vu venir. Soit il était trop aveugle, soit trop con. Peut être un peu des deux finalement. Il la fixe las. Il a besoin d'autre chose. De plus de sa part. Si elle croit s'en sortir avec un simple désolé, c'est mort. Une serviette. Ses doigts qui tapotent contre la plaie tandis que le visage de Callum grimace sous la douleur fine qui irradie sa colonne vertébrale. « Tu saignes... » La déglutition se fait difficile. Il ferme les yeux une seconde, la tête pleine de souvenirs devenus douloureux. Il se sent désemparé. Toute la haine qu'il lui voue lui revient en pleine gueule, comme une gifle. « Pardonne moi... » Il pousse sa main et le bout de tissu tombe négligemment sur le sol. Il recule d'un pas, imposant une distance plus raisonnable entre eux. Il n'arrive pas à penser clairement. Comme si ces pensées se mélangeaient dans sa tête. Comme si elles s'entrechoquaient vivement et ça lui file un mal de crâne pas possible. « non. » répond t-il. La douche froide. Lui qui aurait aimé la voir se mettre à genoux, lui dire qu'elle avait fait une connerie, qu'elle regrettait amèrement d'être partie ce jour là. Comme si le breuvage dérouillait ses neurones, il eut une illumination soudaine, les idées plus claires. « c'est trop facile. » Il peut tout simplement pas claquer des doigts et oublier qu'elle l'a plongé dans une profonde dépression. Il remontait doucement en selle mais la bataille n'était pas terminé. Et elle se pointe comme une fleur, espérant qu'il lui dise que tout va bien, qu'ils peuvent être quoi... amis ? Pas question. Toute sa peine, toute son angoisse, elle peut la lire aisément. Parce que Lauren le connait surement mieux que personne. La personne la plus importante de son existence. Encore aujourd'hui, elle l'est. « tu... tu te pointes comme ça, sans prévenir et tu... » Il bafouille, il trouve pas ses mots, l'émotion trop forte comme garde fou. « C'est tout ce que tu as à me dire Lauren ? Pardonne moi ? Alors quoi, je suis si insignifiant que j'avais même pas le droit à un au revoir, quelques explications ? » Il secoue la tête. Les fantômes du passé. « T'es qu'une égoïste. Je me demande même ce que j'ai pu te trouver. » Il parle sous le coup de la colère mais n'en penses pas moins. Parce que la Lauren qu'il connait, celle dont il est tombé amoureux ne l'aurait jamais laissé se morfondre dans un coin en sachant qu'il était là, quelque part, en train de crever à petit feu de son absence. La Lauren qu'il connait n'est que bonté et gentillesse, pas ce monstre de glace qui lui fait face.
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MessageSujet: Re: we used to be lovers (lauren)   we used to be lovers (lauren) EmptyLun 3 Oct - 22:27

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The city of Savanah welcomes you ✻✻✻ Elle était bouleversée, frustrée de le savoir si près et pourtant si loin à la fois. Pour la première fois depuis six mois, ils étaient enfin réunis, et pourtant, jamais depuis leur première rencontre jusqu'au aujourd'hui, Lauren ne s'était sentie aussi peu proche de Callum. Elle ne le reconnaissait plus et ne pouvait blâmer personne d'autre qu'elle même. Elle l'avait brisé, et le supplier de lui pardonner n'effacerait jamais tout le mal qu'elle lui avait fait en fuyant l'église ce jour là. Elle espérait pourtant qu'il parviendrait à la pardonner, un jour. Qu'il saurait voir au delà des apparences et que peut-être, une fois que la maladie l'aurait emportée loin de lui pour de bon, il comprendrait que si elle s'était tant évertuée à lui faire du mal, c'était uniquement pour son bien. Oh, douce ironie... Pour le moment en tout cas, Callum semblait lui en vouloir à mort, la détester, et elle le comprenait. Elle aussi se serait détestée à sa place. A vrai dire, elle se détestait déjà. Elle se détestait d'être partie, d'être revenue, de se sentir si faible en cet instant face à cet homme qu'elle aimait toujours profondément. Elle le lui demanda encore une fois: Pardonne moi... sans réellement savoir si elle souhaitait qu'il pardonne la douleur qu'elle était en train de lui faire subir en épongeant le sang qui suintait de sa lèvre fendue, ou si elle souhaitait qu'il la pardonne pour ce désastre qu'elle avait fait de leur vie.

Il repoussa sa main, et sa réponse se fit, cinglante, vive et nette, tranchante:« non. ».  Lauren fit un pas en arrière et porta sa main à son ventre comme s'il venait de la poignarder avec ce simple mot. Elle déglutit douloureusement, chancelante et ferma les yeux pour accuser la douleur, ravaler les larmes qui s'étaient vicieusement formées au coin de ses yeux clairs. « c'est trop facile. » Elle secoua la tête en signe de négation et releva ses yeux larmoyants vers lui, indifférente quant aux regards des soiffards qui se délectaient en silence de leur dispute. C'était tout sauf facile. Ca ne l'était pas plus aujourd'hui qu'hier, et demain n'atténuerait pas non plus le vide qu'elle ressentait au creux de sa poitrine depuis qu'elle était partie. Ce n'était pas facile, ça ne l'avait pas été, et ça ne le serait jamais. Elle ouvrit la bouche pour protester, mais Callum ne lui en laissa pas le temps. Elle le fixait, les lèvres légèrement entre-ouvertes, les yeux brillants.« tu... tu te pointes comme ça, sans prévenir et tu... C'est tout ce que tu as à me dire Lauren ? Pardonne moi ? Alors quoi, je suis si insignifiant que j'avais même pas le droit à un au revoir, quelques explications ? » Elle secoua la tête de nouveau et cette fois, quelques larmes se détachèrent de ses yeux pour rouler sur sa joue. Il avait tout faux, elle refusait qu'il croit qu'elle avait fait le choix de partir parce qu'il n'était pas assez bien, ou trop insignifiant. C'était tellement loin de la vérité! « Non, Callum je... » Elle renifla et tendis la main vers lui pour la poser sur son avant bras mais suspendis son geste tandis qu'un sanglot s'échappait d'entre ses lèvres pleines suivit d'un second qui résonna comme une plainte, le gémissement d'un animal blessé lorsqu'il lui assena le coup de grâce: « T'es qu'une égoïste. Je me demande même ce que j'ai pu te trouver. ». Elle secoua à nouveau la tête. Elle ne voulait pas entendre ça, c'était trop douloureux et elle savait qu'il n'en pensait pas un mot. Elle se maudit plus encore d'avoir réussi à gâcher cet homme au point qu'il en soit réduit à renier les sentiments qu'il avait autrefois ressentis pour elle. « Je t'en prie Callum ne dis pas ça... » Murmura-t-elle tandis qu'elle posait cette fois sa main sur l'avant bras du pompier. « Je n'ai jamais voulu te faire de mal... Si je pouvais tout effacer crois moi je le ferais, mais c'est pour toi que j'ai fais tout ça. Je sais que tu ne peux pas le comprendre aujourd'hui, mais j'espère qu'un jour tu comprendras... » Elle releva les yeux vers lui et chercha son regard, désespérée d'y lire quelque chose qui pourrait lui faire savoir qu'il ne la détestait pas, pas pour toujours. Elle parvint à capturer ses yeux et la douleur dans sa poitrine se fit plus vive encore. Tout son corps réclamait la caresse de Callum, son pardon et sa tendresse, autant de choses auxquelles elle ne pouvait plus prétendre désormais.
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MessageSujet: Re: we used to be lovers (lauren)   we used to be lovers (lauren) EmptyJeu 13 Oct - 10:06

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Une âme sœur, une complice, une partenaire. ✻✻✻ Sa rage prend le dessus. Comme si tout ces sentiments qu'il avait eu pour elle autrefois ne suffisaient plus à pardonner. Pour le moment, il en est bien incapable. Pardonner, un défi de taille. Seulement la rancœur s'est accumulé au fil des mois. Mélangé à de l'incompréhension, il n'y arrive plus. Elle a fait de lui une âme blessée, torturé. Sa courtoisie légendaire n'est plus sur le tapis. Il lui cri sa colère, cette envie de hurler qui lui prend à la gorge. Elle devait lui donner son pour toujours. Leurs relation était si belle. Si douce. Un conte de fée devenu réalité. Il leur manquait plus que le château... Ouais, enfin il croit plus vraiment au 'ils vivent heureux et eurent beaucoup d'enfants'. C'est fini tout ça, ça n'arrivera plus. Et aucune autre ne se profile pour prendre sa place, pour réussir à lui changer les idées. Aucune pour lui redonner goût à l'amour. Tant pis, il se contentera de vivre des relations basés sur le désir. Son âme soeur s'est envolée ce jour là. Parce que soyons réalistes, même si Callum pardonne un jour à sa belle. Ce ne sera plus jamais pareil. Plus jamais comme avant. Il vivra avec cette peur constante qu'elle l'abandonne a nouveau. Sans doutes que ça finirait pas le briser. Ce serait plus simple de se faire une raison, de dire adieu une fois pour toute, tirer un trait. « Je t'en prie Callum ne dis pas ça... » Sa main qui se pose contre son bras tandis que son corps entier répond à cet échange qui devient presque charnel. « Tu ne peux pas me dire ce que j'ai le droit de dire ou non. Tu ne peux plus. » rage t-il alors qu'elle veut l'apaiser. Ça a pour effet de l'agacer un peu plus. Dire qu'il avait imaginé ses retrouvailles un bon million de fois mais elles ont aujourd'hui un goût amer. Elle ne le sait pas mais durant des semaines, il se postait devant chez lui, impatient. Il s'était convaincu qu'elle avait juste flippé et qu'elle reviendrait la bouche en coeur, qu'elle le prendrait dans ses bras et lui expliquerait son erreur. Sauf qu'elle était jamais arrivé. Alors il avait finit par abandonner cette idée et se faire au fait qu'elle ne sera jamais au grand jamais sienne à nouveau. C'est navrant quand on y pense. Ils avaient tout pour être heureux. Tout. Cette idée lui tord les boyaux. « Je n'ai jamais voulu te faire de mal... Si je pouvais tout effacer crois moi je le ferais, mais c'est pour toi que j'ai fais tout ça. Je sais que tu ne peux pas le comprendre aujourd'hui, mais j'espère qu'un jour tu comprendras... » Il fronce les sourcils. Perplexe. Son commentaire éveille doucement sa curiosité. Trop. Trop pour qu'il ne demande pas. « Il suffirait que tu me l'expliques. » finit il par avouer, plus calme cette fois. Elle comprend pas. Elle réalise pas l'importance qu'elle a dans son existence. Peut être que si elle avait attendu qu'il fasse son discours au mariage, elle aurait comprit. Elle aurait su que sa vie à lui n'avait débuté que lorsqu'il l'avait rencontré. Qu'avant elle, tout avait moins de saveur. Elle l'avait rendu accroc. Sa drogue. Et depuis qu'il n'avait plus sa dose quotidienne, il n'était qu'étranger à son propre corps. « Tu ne dis rien. Je veux pas croire que tu t'es réveillé un matin et que tu t'es dit: finalement non. C'était sympa mais non... T'as rencontré quelqu'un d'autre ? » ose t-il enfin demander. Parce que pour lui, c'était l'explication la plus plausible. Rien de plus cohérent qu'un autre homme pour la rendre heureuse. Ca le tuait de ne pas savoir. Il serait le plus malheureux du monde de savoir qu'il a été remplacé, mais au moins, il pourrait tourner cette foutue page et avancer doucement vers la guérison. Quitter cet état transitoire de non dits et d'attente ridicule.
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MessageSujet: Re: we used to be lovers (lauren)   we used to be lovers (lauren) EmptyDim 23 Oct - 22:58

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The city of Savanah welcomes you ✻✻✻  « Tu ne peux pas me dire ce que j'ai le droit de dire ou non. Tu ne peux plus. » Elle hocha la tête en signe d'approbation, c'était on ne peut plus vrai. Elle n'avait plus le droit de lui donner des ordres. L'avait-elle jamais eu? Lauren aimait mieux penser que non. Elle espérait ne l'avoir jamais contraint ou forcé à faire quoi que ce soit. Quoi qu'il en soit, si c'était arrivé, elle avait bel et bien perdu ce droit en partant, elle en était tout à fait consciente: « Je sais... » souffla-t-elle en baissant les yeux vers sa main toujours posée sur l'avant bras du pompier. Il n'avait pas fuit son contact cette fois. Peut-être était-il trop en colère pour réaliser qu'elle était toujours en train de le toucher, ou peut-être tout comme elle, appréciait-il en silence le fait qu'ils soient à nouveau physiquement réunis. Le simple contact de la pulpe de ses doigts avec la peau parsemée d'un duvet foncé de l'avant bras de Callum lui envoyait de petites décharges électriques le long de la colonne vertébrale. Il avait toujours eu cet effet là sur elle. Tel le monstre de Frankenstein, elle semblait prendre vie au contact de cet homme qu'elle aimait tant. Il l'électrisait.« Il suffirait que tu me l'expliques. » Les yeux baissés vers leurs membres joints, elle déglutit et ferma à nouveau douloureusement les paupières avant de secouer la tête. Ca n'était pas aussi simple. Ou peut-être que si. Peut-être que tout lui avouer aurait été plus aisé, peut-être que dire la vérité aurait tout effacé, la douleur, la rancoeur et la colère pour ne laisser place qu'à l'amour qu'ils s'étaient toujours porté l'un à l'autre. Seulement la vérité aurait aussi changé le regard qu'il posait sur elle. Elle refusait de lire de la pitié dans les yeux de Callum, elle refusait d'y lire la détermination qu'il mettrait surement à essayer de la sauver, elle refusait de voir l'étincelle de vie s'éteindre dans son regard à mesure que la vie s'éteindrait en elle. Elle briserait un jour cet homme, c'était écrit, et elle avait choisit de le faire de façon à ce que sa colère continue à le faire avancer, plutôt que de laisser le chagrin causé par sa mort le terrasser. Et pourtant à le voir là, Lauren n'était pas certaine d'avoir fait le bon choix. Perdue dans les méandres de ses pensées, la jeune femme releva les yeux vers le pompier lorsqu'il reprit la parole. « Tu ne dis rien. Je veux pas croire que tu t'es réveillé un matin et que tu t'es dit: finalement non. C'était sympa mais non... T'as rencontré quelqu'un d'autre ? » Elle fronça les sourcils et secoua à nouveau négativement la tête tout en refermant plus fermement ses doigts sur le poignet de Callum. Elle manquait de force mais mit toutes celles qui lui restaient encore dans l'étreinte de ses doigts dans l'espoir de le convaincre qu'elle disait là la vérité.« Quoi? Non! Il n'a jamais été question de quelqu'un d'autre Callum. Tu es le seul homme que j'ai jamais aimé... Que j'aime... » Elle avait planté ses iris azurées dans les prunelles sombres de Callum en parlant et n'avait pas une seconde détourné le regard du sien. Elle disait la vérité. Elle n'était pas partie pour un autre, elle était partie pour lui. Pour l'épargner, lui donner l'occasion de vivre tandis qu'elle mourrait à petit feu. Elle n'avait rencontré personne, si ce n'est Ian dont elle s'abstint de parler. Callum n'aurait pas comprit qu'elle soit déjà si vite fiancée à un autre, un autre pour lequel elle ne ressentait rien d'autre que de l'amitié et qu'elle avait accepté d'épouser dans le seul but de donner un peu de bonheur à un mourant. Un autre qui ne souffrirait pas de la voir s'éteindre à son tour. Penser à Ian alors qu'elle observait Callum la fit tout de même se sentir coupable et Lauren finit par détourner le regard pour poser à nouveau les yeux sur sa main gauche restée posée sur le bras de son ex-petit ami. Elle était soulagée de ne pas avoir accepté de porter la bague que lui avait offert Ian en signe d'engagement. Elle n'avait pas pu se résoudre à glisser à son doigt un autre anneaux que celui que Callum lui avait offert pour leurs fiançailles et qui encerclait toujours son annulaire. «Si tu savais comme je regrette... » finit-elle par murmurer tandis que ses doigts reprenaient vie sur la peau chaude de Callum duquel elle se mit à caresser tendrement l'avant bras.
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MessageSujet: Re: we used to be lovers (lauren)   we used to be lovers (lauren) EmptyJeu 3 Nov - 9:44

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Une âme sœur, une complice, une partenaire. ✻✻✻ Elle est là, en face de lui, dans son flou intégral et ces réponses vaseuses qui ne conviennent plus à Callum. Il n'attend qu'une choses, de véritables explications mais elles ne viennent pas. Lauren se ferme comme une huitre. Pendant des mois, il avait essayer de déceler le vrai du faux dans le peu d'informations qui lui avaient été fournis. Il avait même réussi à se blâmer pendant un temps, se croyant responsable de ce départ. Comme s'il avait commit l'irréparable. Mais a bien regarder en arrière, il s'était aperçu de sa connerie. Elle ne peut imaginer tous les scénarios qu'il a pu se construire dans son cerveau tout seul comme un gland. « Je sais... » Alors si elle le sait, pourquoi continue t-elle de le torturer, de lui laisser entendre qu'elle tient toujours à lui ? Parce que lui n'a rien oublié de ses sentiments, il a su les mettre de côté pour un temps, faire comme s'ils n'existaient plus mais c'était un mirage. Ils étaient là, tapis, et n’hésitaient pas à ressortir à la seconde même où son regard s'était posé sur elle. « Quoi? Non! Il n'a jamais été question de quelqu'un d'autre Callum. Tu es le seul homme que j'ai jamais aimé... Que j'aime... » Il est perdu. Vraiment. Ce qu'il a vécut avec elle, il reste persuadé qu'il ne le vivra avec personne d'autres et c'est à cet instant qu'il perçoit la valeur de cette relation qu'ils avaient tous les deux. Vous savez ce que l'on dit, c'est seulement lorsque l'on a perdu quelque chose que l'on se rend compte de son importance. Sauf qu'aveuglé par la colère, il n'arrivait pas à passer au dessus Callum. « Si tu savais comme je regrette... » Il observe son bras qu'elle caresse tendrement et fronce les sourcils. D'un coup sec, il se lève et rétorque: « Moi j'ai rencontré quelqu'un. » avec cette volonté de faire mal parce que lui souffre. C'est faux et stupide. Il n'a rencontré personne Callum mais il n'a rien trouvé de mieux pour échapper à l'emprise qu'elle peut avoir sur lui. Putain de sorcière, c'est comme si elle l'enchantait avec son aura où un truc dans le genre. Il arrive pas à se détacher de ces foutus sentiments et ça le tue. Elle ne se rendra peut être même pas compte de la supercherie, parce que si Callum est un bien piètre menteur, il a porté à ses mots une conviction intense. Troublante. « T'es là pourquoi ? » Après tout, ce n'était pas pour lui puisqu'elle n'avait même pas prit la peine de passer le voir. Il avait fallu qu'un indicateur partage cette information avec lui. Elle aurait fuit, une nouvelle fois. Cette simple idée lui brise le coeur et le convint d'une chose: il sera bien mieux sans elle. Sans ses mensonges. Il allait peut être finir par rencontrer quelqu'un d'autre, passer à autre chose et oublier jusqu'à son existence. Il se voilait la face. Lauren est ancré dans sa peau comme un tatouage indélébile. « J'ai pas récupérer beaucoup d'argent sur ce qui était prévu pour le mariage mais je peux te donner un magnifique grille pain si tu veux. » ajoute t-il, cynique. Il n'est pas calmé. Il n'y arrive pas. C'est plus fort que lui et ça ne lui ressemble vraiment pas mais c'est ainsi.
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MessageSujet: Re: we used to be lovers (lauren)   we used to be lovers (lauren) EmptySam 12 Nov - 12:12

Lauren Young a écrit:
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The city of Savanah welcomes you ✻✻✻ Elle n'aimerait jamais, plus jamais, comme elle avait aimé Callum, comme elle l'aimait encore. Si Lauren avait cru aux âmes soeurs ou au destin, elle aurait affirmé sans le moindre doute que Callum était son âme soeur, sa destiné, qu'ils étaient faits l'un pour l'autre et rien ni personne n'aurait pu la faire changer d'avis. A vrai dire, elle avait beau ne pas y croire, quelque chose au fond d'elle lui disait qu'il y avait une part de vrai dans tout ça. Ils s'étaient croisés sur le chemin et avaient décidés de construire une route ensemble vers l'avenir, puis elle avait tout gâché, faisant d'eux deux routes parallèles l'une à l'autre, proches, mais incapables de se croiser à nouveau. Lauren avait pourtant l'espoir qu'un jour, quelque part loin à l'horizon, là où ni lui ni elle ne pouvait encore voir ce qui les attendaient, ils finiraient par se rencontrer à nouveau, à condition évidemment, que sa route à elle ne s'arrête pas brutalement, ou que celle de Callum ne croise pas celle d'une autre. C'était là sa plus grande hantise. Bien sur elle voulait qu'il soit heureux, mais elle avait encore du mal à accepter que ce soit sans elle. Et pourtant, sa plus grande peur était en train de prendre forme sous ses yeux. « Moi j'ai rencontré quelqu'un. » Les lèvres entre-ouvertes, ses yeux clairs écarquillés posés sur le pompier, le souffle coupé, Lauren accueillit cette annonce comme un second coup de poing dans le ventre. Si la maladie ne l'achevait pas, peut-être Callum le ferait-il... « Oh... » Lâcha-t-elle à bout de souffle. La surprise lui avait coupé la respiration. Elle inspira une petite bouffée d'air mais referma la bouche presqu'aussitôt lorsqu'elle réalisa que la manoeuvre faisait trembler ses lèvres et monter les larmes dans ses yeux. Elle se mordit la lèvre inférieure pour la contrôler et inspira profondément, par le nez cette fois. Une inspiration qui entra dans ses poumons par à coup et fit trembler ses épaules. Elle aurait pu s'effondrer là dans ce bar miteux et pleurer toutes les larmes de son corps, mais elle se contenta de relever un regard attristé vers Callum. Après tout, elle l'avait bien cherché, il était normal qu'il ait cherché le bonheur ailleurs. C'est ce qu'elle avait espéré en partant non? Oui, et pourtant, réaliser que Callum était en train de refaire sa vie était douloureux, très douloureux...« Je... » Elle était sur le point de le féliciter, de lui dire qu'elle était heureuse pour lui, mais elle n'y parvint pas. Les mots refusaient de franchir ses lèvres. Peut-être parce qu'il s'agissait d'un mensonge qu'elle ne pouvait se résigner à prononcer. Elle se contenta finalement de détourner le regard afin de digérer sa peine, si tant est qu'elle y parvienne un jour. Elle en doutait fortement. Elle ne guérirait jamais de la blessure que lui avait infligé la perte de Callum. Une blessure qu'elle s'était infligée elle même. Elle renifla le plus discrètement possible et reporta son attention sur le pompier lorsqu'il reprit la parole:« T'es là pourquoi ? » Elle l'observa brièvement puis détourna à nouveau les yeux pour préparer sa réponse. Lauren savait qu'elle ne conviendrait pas à Callum. Je suis venue mettre mes affaires en ordre... C'était la raison principale de son retour. Elle voulait tout régler avant son "grand départ", que sa famille ait seulement à faire son deuil lorsqu'on leur apprendrait qu'elle était partie. Elle ouvrit la bouche pour parler, mais Callum fut finalement plus rapide.  « J'ai pas récupéré beaucoup d'argent sur ce qui était prévu pour le mariage mais je peux te donner un magnifique grille pain si tu veux. » La gifle était partie toute seule. Horrifiée, Lauren porta l'espace d'un centième de seconde sa main à sa bouche, incrédule, puis finalement, la colère l'emporta sur tout le reste. « Quand diable es-tu devenu un tel connard Callum Allister? » demanda-t-elle avec colère. Elle avait déjà sa réponse, c'est elle qui l'avait rendu comme ça, elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle même. Elle lui lança malgré tout son regard le plus mauvais lorsqu'elle tourna finalement les talons pour quitter le bar. Puisqu'il l'avait déjà remplacée, puisqu'il ne la voyait que comme une femme d'argent, elle n'avait plus rien à faire ici....
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MessageSujet: Re: we used to be lovers (lauren)   we used to be lovers (lauren) EmptyJeu 17 Nov - 11:38

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Une âme sœur, une complice, une partenaire. ✻✻✻ Le pompier lui avait offert son cœur sur un plateau, sans méfiance. Lauren n'avait rien trouvé à faire de mieux que de le jeter au sol et le piétiner sans ménagement. Encore aujourd'hui, elle n'en a pas conscience mais ces excuses le laissant dans un flou total font encore plus mal. Il aurait presque aimé qu'elle lui offre la possibilité de tourner véritablement la page. Quitte à être brutale. Parce que le truc, c'est que Lauren ne l'avait jamais quitté, pas avec des mots en tout cas et ça laissait planer le doute pour lui. Comme dans un flou presque total. Une histoire inachevé mais bien entaillée au couteau qui n'aura sans doutes jamais la chance de revoir le jour. Parce que Callum, il est en colère. Il sait pas. Il comprend pas et ça le bouffe de l'intérieur. Son bonheur qui était à porter de main et qui s'éloigne de plus en plus chaque jour. « Oh... » Il voit dans son regard qu'il fait mal. Elle a le nez légèrement plissé, le trouble marqué sur son visage. Il pourrait avouer que c'est faux, qu'il cherchait seulement à la blesser mais n'en fait rien. Son amour pour elle était émoussé, la douleur qui l'accompagnait plus vive que jamais. Sa colère était en train de prendre le dessus sur le reste, de l'emporter, tel un tsunami. Ses mots sont d'une dureté sans équivoque. Ce n'est pourtant pas dans ses habitudes à Callum, le sauveur de chats est quelqu'un de recommandable, courtois, agréable, doux. Un homme bon sous tout rapport. Ce soir, c'est différent. Ce soir il n'y arrive pas et ce qu'il y a de plus sournois, de plus mesquin en lui ressort de façon décuplé. Juste pour la blesser, l'atteindre. Parce qu'elle l'a tuer, elle l'a étouffer et laisser pour mort. Lauren n'en a sans doutes pas conscience mais elle était pour lui, indispensable.

Lauren est ville et ces raisons restent flous. Lauren vient prévenir du temps qui reste mais pas lui. Lui n'a pas le droit à la vérité. Sans doutes qu'elle a raison de vouloir le protéger parce que ce scoop le tuerait à petit feu. L'idée le rendrait fou de rage. Finalement bienheureux est celui qui ne sait rien. Sauf que là, il a pas conscience de tout ça et il agit comme un gros con. La gifle qui en découle ne l'étonne qu'à moitié. Il l'accepte sans trop rechigner même si dans un sens, il considère qu'elle l'a bien cherché, qu'elle l'aurait presque mérité. Elle semble presque surprise de son propre geste, la violence qui n'est pas dans ses traits. « Quand diable es-tu devenu un tel connard Callum Allister? » Il arque un sourcil. Elle vient vraiment de demander ça ? Il rit jaune à la regarder en face de lui. Démuni. La voilà qui se tourne, qui fuit. « C'est ça, barre toi ! c'est ce que tu fais de mieux de toutes façons. » Il a envie de hurler, de s'égosiller pour laisser échapper tout ça, ce flot d'émotion qui le submerge de part en part. Marre. Marre de se sentir comme une merde. Marre de se lever chaque matin sans trop savoir où aller. Parce qu'en le quittant, elle a retiré ce qui l'animait le mieux, ces buts, ces désirs d'une grande famille notamment. Tirer un large trait dessus. Dans un élan, il la suit, il vient lui attraper le bras pour la forcer à lier son regard au sien et répond: « C'est toi qui m'a rendu amer. » Il lui inflige cette culpabilité avec une facilité déroutante. Pas question de porter la poids de cette détresse seul plus longtemps. C'est elle qui l'a mit dans cet état et elle doit le savoir. Pas pour la faire culpabiliser -enfin, peut être un peu- mais surtout parce qu'il est au bord du gouffre, sur le point de chavirer et qu'à défaut d'explication, il peut lui incomber la faute. Si ça se trouve, lui aussi à ses torts, lui aussi aurait des reproches à entendre. Après tout, on ne part pas sans raisons apparentes. Seulement le brun n'a aucune idée de ce qu'il a pu faire de mal et Lauren n'est pas décidé à le lui dire.
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