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 Pick my petals off and make my heart explode (Ancael)

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Anca Popescu

Anca Popescu
petit poney
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▹ pseudo : zoé (baalsamine)
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MessageSujet: Pick my petals off and make my heart explode (Ancael)   Pick my petals off and make my heart explode (Ancael) EmptyDim 30 Oct - 1:27


Elle avait hésité Anca, quand le tract avait circulé dans la maison des Popescu. Elle avait vraiment hésité. Une fête, grandiose, un château, des robes, de la nourriture et la musique. Un vrai conte de fée sur terre, le droit rien qu’une fois de jouer les putains de princesses niaiseuses, dansant dans de la soie vaporeuse. Bon. Ptêtre pas de la soie, fallait pas exagérer, mais une jolie robe quand même, pour jouer le jeu, s’immerger dans l’univers rien qu’une soirée. Elle en avait parlé avec Junior pendant un moment, pesant les pour et les contres, la douleur dans son abdomen et les pansements encore présents n’aidant pas vraiment. Mais ils avaient fini par se décider. Parce que putain, boisson gratuite et open bar, on n’allait pas cracher dessus quand on devait faire les fonds de poches pour se payer à manger le soir.  
Alors elle s’était faite belle Anca, ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas passé autant de temps à se maquiller, à se coiffer. Ca faisait du bien putain, regagner un peu de confiance en soi après l’ouragan, remettre un peu de couleur sur son visage trop souvent blanchâtre. Dans sa chambre elle essaye de sourire à Michael dans le miroir pendant que Junior prend sa douche. Y a comme un malaise entre eux depuis leur dernière entrevue et Anca ne sait pas, ne sait plus comment réagir. Elle a envie de le prendre dans ses bras, de lui dire que ça va aller, qu’elle sera toujours là pour l’épauler, mais le regard distant du jeune homme l’empêche de parler. Alors elle se contente juste de lui sourire, de lui proposer de l’aide, tout comme elle en proposera à Junior ou bien à ses deux frères qui se préparent dans la chambre d’à côté.
Enfin prêts, frais et plus ou moins bien habillé selon la personne, les trois se dirigent vers là où la ville se réunira pour la nuit. Rapidement elle check son téléphone, envoi un sms à Jemmy pour lui prévenir qu’elle le retrouvera là bas, sourire sur ses lèvres rouge carmin. Elle est heureuse Anca. Heureuse même si elle doit faire le chemin en putain de fauteuil pour empêcher de trop tirer sur la blessure à peine cicatrisé. Elle est heureuse parce que c’est Junior qui la pousse, et que même si Michael la regarde pas, bah il est là, dehors, avec eux. Et pas au fond de sa chambre à noyer ses sentiments dans de l’alcool dégueulasse.

Quand les portes s’ouvrent, c’est comme un putain de miracle, des décorations dignes d’un film et une foule monstrueuse. Anca se retourne pour observer les jumeaux avant de murmurer « Faudra faire attention à pas se laisser séparer, y a beaucoup trop de monde…. »   Elle leur adresse un sourire encourageant avant de se lever de son fauteuil et attraper sa béquille. Pour la soirée elle fera l’effort de marcher, pour être à la même hauteur que tout le monde et pas la tête dans les nuages. Elle se colle à Junior et tire Michael par la manche pour qu’ils restent groupés et suit la foule. C’est fou le monde qui est réuni là, ça grouille de partout ça s’exclame de surprise devant la beauté des décorations et la grandeur des lieux. Enfin. Beauté. Si on aime le décors style film d’horreur et manoir hanté. Pas trop le délire d’Ancadu coup. « Vous croyez qu’on va se faire tuer dans un coin ? Comme dans les vieux films d’horreur ? »  Elle rigole nerveusement, avant de continuer à avancer.
Tout semble magique, comme tiré d’un rêve, musique, lumières, et tout qui s’anime autour d’eux. Anca n’a jamais vu autant de splendeur de sa vie et soudain elle se sent vraiment toute petite. Instinctivement elle rentre sa tête dans ses épaules comme si elle souhaitait disparaitre. Et peut-être que c’était le cas. Alors elle a hâte que le propriétaire apparaisse, donne le départ de la soirée, pour attraper de quoi manger et oublier la pression qui commence à monter. Mais rien. Personne. Et le brouhaha qui ne fait que s’amplifier. Les gens commencent à bouger impatients, et soudain Anca se retrouve séparée des jumeaux sans s’en rendre compte. « Junior ? Michael ? » Pas de réponse. Elle commence un peu à paniquer Anca, avant d’apercevoir la tête bouclée d’un des deux. Au vu des vêtement c’est Michael. Soulagée elle claudique jusqu’à lui avant de l’attraper par la main : «Michael…Je. Désolé. » [/color][/b] Elle relâche doucement sa main avant de soupirer.  « Tu sais où est passé Junior ? »  Non. Idiote. Elle sort son téléphone avant de soupirer, aucune réponse. Ca commençait tellement bien cette soirée. Obligé qu’il se passe une merde, comme d’hab, toujours pareil. Putain de karma de Popescu. De nouveau elle prendr la main de Michael et l’entraine à sa suite :  « on va le trouver. Me lâche pas, je veux pas te perdre toi aussi… » Parce qu’elle se retrouverait terriblement seule, au milieu d’une foule d’inconnus, dans sa petite robe qui lui semble soudain bon marché et sa béquille d’handicapée. Alors elle se raccroche à lui. Du mieux qu’elle peut. Pour pas paniquer.
Ils avancent lentement, scindant la foule à la recherche de la deuxième tête blonde de la bande. Mais il n’est trouvable nulle part. de pièce en pièce, de salle en salle, Anca se perd en contemplation avant de revenir à sa tâche initiale. « JUNIOR » elle cri, un peu et ça fait mal. Ca tire sur son ventre un peu sur son ventre, sur son abdomen. Pause. Elle ferme les yeux avant de prendre une nouvelle inspiration, reprenant la marche. Une pièce, encore, et encore. Et Junior toujours introuvable.
Soudain les deux débarquent dans une salle plus petite que les autres, où la température monte d’un cran. « Ils ont même une salle de bain ? » Salle de bain qui doit faire la taille de son salon et de sa cuisine réunie. Si c’est pas déprimant la vie de riche….  « On peut faire une pause ? Quelques minutes, j’ai juste besoin de reprendre mon souffle. » Ce qui n’est pas faux du tout. Elle commence à avoir du mal à marcher, la foule l’oppresse, et les effluves qui émanent de la pièce lui donnent juste envie de se poser, de plonger les pieds dans l’eau quelques minutes, de profiter d’un moment de paix, de silence. Alors elle tire doucement Michael par la main, lui laissant pas vraiment le temps de protester. Tant pis il l’engueulera après, il lui jettera à nouveau de la nourriture dessus pour la faire partir ou une connerie du genre et ils finiront encore par pleurer. Mais pour le moment elle a juste besoin de se reposer.

En fait elle sait pas Anca, si c’est la fatigue, le stress, la béquille, la moiteur de la pièce ou juste le sol glissant mais ses pieds s’emmêlent. Et elle tombe. Toujours là quand il faut le karma fidèle des Popescu. Et toujours pour faire dans le cliché. Après la demoiselle en détresse, Anca dans la chute dans l’eau starring Michael Healy. Parce oui, dans sa tentative désespérée et désespérante de se rattraper à quelque chose, c’était Michael qu’elle avait emportée avec elle. Plouf. Dans l’eau. Comme ça. Rapidement elle sort sa tête de l’eau avant de se mettre à tousser, recracher l’eau qui est entré dans ses poumons.  « Pardon, pardon, pardon »  Qu’elle s’exclame, cherchant Michael du regard. « Pardon Michael »  ouais, pardon d’être aussi maladroite, mais ça c’est pas vraiment nouveau. « Oh mon dieu je suis désolée. »  entre panique et incrédulité elle le regarde complètement trempé et soudain elle ne peut s’empêcher de rigoler. Parce qu’il lui fait sacrément penser à ce chat qui tire la tronche et dont tout internet est fan.  « Désolé… » Qu’elle finit par murmurer, une fois le rire calmé.
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Michael Healy

Michael Healy
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MessageSujet: Re: Pick my petals off and make my heart explode (Ancael)   Pick my petals off and make my heart explode (Ancael) EmptyVen 11 Nov - 18:09

C'était pour l'open bar. Uniquement pour l'open bar. Se retrouver dans une maison bourgeoise - un château en fait - la veille de la fête des morts, avec des gens classes, déguisés et heureux de se retrouver ne faisait nullement partie des priorités de Michael. En fait, il rejetait toute cette idée qu'Anca et Junior avaient eu, sauf l'open bar. Et parce que son frère était venu lui demander de l'accompagné, avec son regard insistant et plein d'espoir et qu'il savait d'avance que s'il disait non on allait lui servir ce petit regard de chien battu inquiet, il avait dit oui. Par contre il n'avait pas signé pour mettre un costume, certainement pas. Anca pouvait arriver aussi tunné qu'une caisse, ce n'était pas pour ça qu'il ferait le moindre effort. Juste une chemise. qu'on lui avait conseillé. Après un long soupir il revint dans la salle de bain, la chemise blanche à moitié boutonnée sur un jean sale et troué. Il en était à l'avant dernier bouton quand il remarqua dans le reflet du miroir un sourire qui pissait la bonne humeur, celui d'Anca. Il répondit par un long regard impassible, jusqu'à ce qu'elle ne détourner les yeux pour finaliser son maquillage. Il ne détourna pas les yeux immédiatement, regardant la brune se pomponner. Il avait toujours détesté le maquillage. Il se souvenait de sa mère qui se maquillait le dimanche, elle prenait tellement de temps tout ça pour aller à l'église. C'est tellement hypocrite le maquillage. Tellement... Bee, elle, elle n'en portait pas. Et elle était magnifique. Heureusement, Junior sortit de la douche à ce moment précis pour sortir Michael de ses pensées. Les jumeaux se regardèrent un moment. Fallait noter que ça faisait longtemps qu'il n'avait pas fait quelque chose tous les deux. Et de se voir à trois devant une glace, impatients de profiter d'une nuit de fête avait un sale goût de déjà vu. Michael ferma le dernier bouton et sortit de cette atmosphère confinée.

Ce qu'il y avait de vraiment marrant à regarder, outre le fait que ça semblait plaire à tout le monde de faire semblant de vivre dans les années 20, c'était la tête émerveillée d'Anca et d'entendre le rire de Junior. Ils se parlaient tous les deux à l'oreille pour s'entendre, et décrivait tout ce qu'ils voyaient comme si c'était un fucking rêve. Ca n'avait rien d'un rêve. On se serait cru chez un vieux riche, y avait toute la ville, et pas un seul visage connu. Personne avec qui Michael avait envie de parler. Personne. La nuit allait être longue putain, très longue. Soudain, un genre de majordome passa avec un petit plateau doré et des coupes d'alcool. Génial ! Michael, comme envoûté par l'odeur de l'alcool se mit à le suivre à grand pas. Merde, trop tard, il l'avait perdu de vu. C'était comme si ce gars c'était volatisé, ou bien qu'il s'était fondu dans un mur. Tant pis, y aurait bien un bar. Ca vous dit qu'on aille vers... demanda-t-il d'ailleurs en se retournant. Et là, plus de Junior, plus d'Anca. Personne. Juste une grande foule, une large foule compacte et sans visage. Michael inspira profondément et resta complètement stoïque, sans savoir où chercher. Michael… La voix doucereuse d'Anca parvins jusqu'à Michael, il se retourna dans la hâte, sentit la main de la brune se saisir de la sienne. Il sursauta : Qu'est-ce que tu fais ? S'étonna-t-il sans la moindre gêne. Anca le lâcha tout de suite, et lui il recula sa main et la bloqua contre le long de son corps. Il se sentait stupide d'avoir réagit de la sorte, mais c'était plus fort que lui. Il se sentait mal à l'aise depuis la dernière fois. Il n'aimait pas être face à Anca, il détestait ça même. Il avait cette sale impression qu'elle avait le pouvoir de le détruire psychologiquement, de se moquer de sa souffrance. C'était idiot hein, parce que sur le moment il avait eu l'impression d'avoir enfin trouver un écho à sa détresse. Mais il refusait d'assumer. Il refusait d'admettre qu'il avait partagé quoi que ce soit avec quelqu'un. Lui qui n'appartenait plus au monde des vivants. Je. Désolé. Qu'elle s'excusa donc rapidement. Puis, elle ajouta, paniquée : Tu sais où est passé Junior ? Michael fronça les sourcils. Tu l'as perdu ? reprocha-t-il.

Pendant toutes les recherches, Anca avait ses doigts d'emmêlés dans ceux de Michael qui faisaient une chorégraphie très complexe pour essayer de s'en défaire. Ce qui était impossible. Anca s'accrochait si fermement à lui que c'était comme essayer d'échapper à un boa constrictor. A chaque virage, à chaque appel, à chaque recoin, elle resserrait sa prise. Michael hésitait très franchement à lui dire que Junior était mort et que ça ne servait plus à rien de le chercher. Au moins il serait tranquille. Après tout, Junior avait certainement repéré une table de poker, une nana à sauter ou quoi que ce soit d'autres qui lui faisait plaisir plus que passer du temps avec son jumeau ces derniers temps, pas de quoi s'affoler. Mais voilà, il restait une porte, là, Anca l'ouvrit dans la hâte. Ils furent aspirés par la vapeur d'eau, et autres parfums enivrants. Ils pénétrèrent dans ce qui était sans doute une salle de bain, avec cette baignoire indépendantes au centre de la pièce, et tous ces flacons aux senteurs exotiques. Ils ont même une salle de bain ? Michael esquissa un sourire, le premier de la soirée. C'est généralement le cas dans les maisons, tu sais. c'était moqueur, mais pas méchant, pour la première fois depuis longtemps, il plaisantait sincèrement, sans le sarcasme qu'il aimait tant. On peut faire une pause ? Quelques minutes, j’ai juste besoin de reprendre mon souffle. Michael haussa les épaules d'un air égal et ferma la porte derrière eux pour ne plus entendre le vacarme qui provenait des autres personnes. Lui aussi avait envie d'une pause. Il n'avait pas envie de se retrouver à fendre la foule à la recherche d'un jumeau qui avait autre chose à faire. Il n'avait pas envie de parler, il avait envie de rester dans cette pièce malgré la chaleur étouffante. Une drôle de sensation lui donnait envie de rester là, et de ne surtout pas partir. Il avait arrêté de prêter attention à sa main et celle d'Anca. En fait, de son autre main, celle qui était libre, il défit deux boutons de sa chemise pour respirer un peu et regarda autour de lui. Il était entrain d'admirer les moulures au plafond quand soudain, il fit tiré en avant.

Le voici dans l'eau, la tête la première dans cette immense baignoire. Sous le coup de la surprise, il avait but la tasse et quand il se redresse, à genou, l'eau jusqu'à la taille, il fut trempé et toussotait lamentablement. Il n'entendit rien une minute le temps que ses oreilles se débouchent. Pardon, pardon, pardon C'était la voix embêtée d'Anca. Il se frotta énergiquement les yeux, qui lui piquaient. Pardon Michael Qu'elle répéta une énième fois. Entre deux quintes de toux Michael chuchota : C'est rien. avant de s'étouffer à nouveau. Il jeta un coup d'oeil à sa chemise, flinguée et transparente. Apparemment, Anca fit de même car elle se mit soudainement à rire en le regardant, dégoulinant de partout. Michael releva enfin son regard sur elle et arqua un sourcil : T'es sérieuse ? demanda-t-il avant de se mettre à rire à son tour. Parce qu'Anca, elle avait un rire contagieux, et soudain il avait l'impression qu'elle avait le plus joli rire qui lui était donné d'entendre. Du coup, il se mit à rire aussi. Sans se rendre compte que c'était la première fois qu'il riait depuis trois mois. La première fois. Arrête de rire ! u'il ordonna entre deux sourires. Ce qu'elle finit par faire. Leurs rires s'éteignirent en même temps. Mais un sourire de bien être ne quittait plus le visage détendu de Michael. C'était peut-être cette pièce, calfeutrée et intime, peut-être était-ce le bain, ou encore le parfum mais quelque chose le rendait incroyablement détendu. Alors qu'un dernier désolée s'échappa des lèvres carmins d'Anca, Michael ne répondit rien, il se contenta de la regarder un moment. Son maquillage bon marché n'avait pas résisté à l'eau et coulait sous ses grands yeux bienveillants. Elle avait des yeux magnifiques, un regard à vous rendre dingue, Anca. Ses cheveux bruns plaqués contre son visage de poupée dégoulinait d'eau. Et sa robe, putain, sa jolie robe qu'elle était si contente de porter. Fallait pas qu'elle s'en veuille, vraiment pas. Alors, tout doucement, s'approchant d'elle, il murmura : C'est rien.. il leva sa main et essuya les joues pleines de masacara d'Anca, et ramena doucement en arrière une mèche de cheveux mouillée. Junior avait totalement quitté ses pensées, peut-être même qu'il n'y avait jamais été. Peut-être qu'en fin de compte il avait été content de se retrouver seul avec elle. Avec Anca. C'était la drôle d'impression qu'il avait. Et bizarrement ça ne lui semblait ni mal, ni étrange. Ca lui semblait terriblement naturel. Et c'est aussi naturellement qu'il se pencha vers elle, encore plus près, et qu'il déposa une baiser sur sa joue. Elle avait la peau douce. Ca va toi, t'as pas mal ? demanda-t-il doucement sans s'arrêter d'embrasser sa joue, puis son cou. C'était comme s'il ne se contrôlait pas, comme si son corps demandait le contact et qu'il ne pouvait lui refuser. Enfin, il s'arrêta, recula son visage, juste de quelques centimètres pour la regarder dans les yeux.
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Anca Popescu

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MessageSujet: Re: Pick my petals off and make my heart explode (Ancael)   Pick my petals off and make my heart explode (Ancael) EmptyJeu 17 Nov - 16:16

Dans sa main y a celle de Michael, qui ondule, qui oscille, qui cherche à s’échapper. Instinctivement Anca se rattrape un peu plus à lui, resserre sa prise, bien décidé à ne pas le laisser s’échapper. Elle sent pas le malaise qui s’est installé entre eux deux. Elle sent plus depuis longtemps. Dans sa tête y a que Junior, le retrouver, ne pas le laisser seul, ne pas être séparé aussi de Michael, ne pas se retrouver seule dans cette fête où au final elle n’aurait peut-être pas du mettre les pieds.
Elle fonce, il suit, trainant la patte, mais ne l’arrête pas. Au fond c’est mieux comme ça. De porte en porte, de salle en salle, Junior reste introuvable et la panique monte encore et encore. Puis y a cette dernière pièce, une salle de bain. Quelques pas dedans et c’est la curiosité qui remplace la peur. Vraiment ? Une salle de bain ici ? C'est généralement le cas dans les maisons, tu sais. Que lui répond Michael à sa question posée à voix haute. Anca se retourne vers lui, rigolant doucement avant de porter une main à son front. « Vrai…Mais c’est juste qu’on dirait pas…tu sais on dirait pas une maison. » Non. Cette demeure est sans doute à des années lumières de la définition du mot maison qu’on les deux jeunes. Le ton de Michael la fait se détendre, elle s’autorise même à demander une pause puisqu’il ne semble plus si grognon que ça. Enfin, Michael reste Michael, mais ça, elle peut faire avec. Elle le regarde fermer la porte avec un soupir de soulagement, dieu merci il ne refuse pas, elle en a vraiment besoin. Ca tire un peu de partout, surtout sur son abdomen, là où la peau est encore nouvelle.
Elle ne sait plus Anca comment elle en est arrivée là, dans l’eau avec Michael, comment ils ont basculé, comment elle s’est rattrapé à lui, la seule constante dans la pièce. Elle panique un peu Anca, elle s’excuse platement d’avoir entrainé le jeune homme dans sa chute avec elle. C'est rien.Qu’il la rassure cependant entre toussotement. Ouf elle aurait détesté le mettre en colère, l’embêter, l’énerver. Elle ,n’a pas envie d’empirer les choses avec Michael, au contraire, elle a envie de les améliorer, de faire en sorte qu’il perde cet air à totalement renfrogné quand elle essaye de lui adresser la parole. Après la dernière fois ça aurait dû s’améliorer non ? Non. C’est peut-être même encore pire. Et ça la rend triste Anca, tellement triste. Parce qu’elle a envie que Michael fasse une petite place pour elle dans son cœur, qu’il accepte la main tendue qu’elle lui offre, qu’il se repose ne serait-ce qu’un instant sur elle.
Elle lève les yeux doucement vers le jeune homme. Oui il a définitivement la tronche d’un chat qu’on aurait balancé à l’eau, avec ses cheveux aplatis par l’eau et la chemise plaquée contre son torse. Elle sait qu’elle ne doit pas avoir l’air magnifique non plus, et la combinaison de tout, des deux, la fait rigoler. C’est absurde, totalement absurde. Et plus elle rigole, plus elle se sent légère, comme si la vapeur qui s’échappe de l’eau venait calfeutrer son cœur, ses peurs et ses angoisses pour les cacher, loin. Très loin. Pour ne laisser plus que de la joie et de l’allégresse. T'es sérieuse ? Oui, totalement sérieuse, et quand Michael se joint à son rire, elle redouble, incapable de s’arrêter, parce que ça fait du bien, de rire à gorge déployé. C’est comme si à eux deux ils exorcisaient quelque chose, des idées noires, un éclat de rire qui se meurt dans l’air en même temps que la tristesse. Elle a chaud aux joues Anca, elle a chaud au cœur, de partager ça avec le jeune homme plus que n’importe qui. Parce qu’entendre rire Michael lui fait penser que y a des choses dans la vie qui valent le coup d‘être vécut. Arrête de rire ! « J’essaye ! Promis ! » qu’elle bafouille entre deux gloussements, la main devant sa bouche pour essayer de se contrôler. De se calmer.
Eventuellement elle finit par se calmer, et Michael aussi. Le silence s’installe entre eux, et Anca ne peut s’empêcher de s’excuser une nouvelle voix, doucement, comme un murmure. Elle sait qu’ils devraient sortir de la baignoire, se sécher et partir à la recherche de Junior. Mais Anca est bien, là, comme ça dans ce bain, avec Michael. Michael dont elle n’arrive plus à détacher son regard. Elle remarque pour la première fois de nouvelles différences avec Junior, un sourire différent, quelque chose de plus tranquille. Y a quelque chose en elle qui se réveille, comme un léger pincement dans la poitrine quand elle le dévisage, quand elle se perd dans ses grands yeux bleus. Pas comme ceux de Jemmy, non. Ils sont moins brutaux, moins acérés. Plus doux. Préférables. Elle tique un peu quand Jemmy s’insinue dans ses pensées, c’est vrai qu’elle devait le retrouver, passer un bout de soirée avec lui. Mais y a Michael. C’est plus qu’hypnotique, comme un aimant. Elle ne recule pas quand il s’avance, immobile comme une statue, elle ne baisse pas les yeux. C'est rien.. Sa voix qui se meurt entre eux, et au premier contact Jemmy s’effiloche de ses pensées. Y a plus que Micha maintenant et il prend tout l’espace. Anca ferme les yeux retenant son souffle alors qu’il essuie ses joues, et pendant un instant elle se remercie de ne pas avoir investi dans un mascara waterproof, sinon il n’aurait pas eu ce geste-là.
Elle ne sait pas Anca, pourquoi elle ne recule pas quand Michael empiète sur l’espace qu’ils avaient laissé entre eux. Pourquoi au contraire elle va à sa rencontre, frissonnant quand il dépose un baiser léger sur sa joue, comme une caresse. Ce geste l’apaise totalement, et Anca sent son cœur soupirer d’aise, un sourire heureux prend petit à petit place sur ses lèvres. Ca va toi, t'as pas mal ? Qu’il lui demande sans s’arrêter de l’embrasser. Y a ses lèvres sur sa joue, puis descendent petit à petit jusqu’au creux de son cou et Anca se laisse faire, rigolant doucement à chaque caresse du bout des lèvres. Ses mains viennent s’enrouler autour de la nuque de Michael, comme si c’était la chose la plus normale du monde et quand il relève son visage pour la regarder, elle pose son front contre le sien, apaisée. La douleur, elle n’y pense plus, en fait elle n’y a jamais pensé et si son ventre chauffe c’est pour une autre raison, qu’elle ne comprend pas encore. C’est à son tour de déposer un léger baiser sur le nez du jeune homme avant de poser sa main sur son torse, de façon presque mécanique, au niveau de son cœur. « Non, ça va, j’ai pas mal… » yeux dans les yeux, elle se perd de nouveau dans l’océan de ses prunelles, s’y laisse engloutir. Sa main vient jouer avec son col, glissant entre le tissus mouillé et la peau, elle décrit des petits arabesques du bout des ongles avant de reprendre : « En fait, je ne me suis pas sentie aussi bien depuis longtemps, très longtemps » Elle rigole comme une enfant prise en faute, cache sa tête un instant dans le creux de son cou avant d’y déposer des petits baisers, entre deux rires amusés.
Anca ne sait plus combien de temps elle reste comme ça, serrée contre lui, comme si tout son corps crevait de ce contact, le nez niché dans sa nuque. Il sent le savon, elle aussi surement, la faute à toute cette eau pleine de sels de bains et couleurs farfelues. C’est pas désagréable. Lentement elle recommence à embrasser la peau du jeune homme, sans rigoler maintenant, plus émerveillée par les sensations qu’elle ressent à chaque fois que leurs peaux se touchent. Elle parcourt sa clavicule du bout des lèvres avant de commencer à déboutonner la chemise de Michael. « Vaut mieux l’enlever, et la laisser sécher, comme ça on aura des vêtements secs quand on repartira. » qu’elle explique le plus naturellement du monde. Et dans sa tête sa sonne comme une excellente idée. Arrivée au bout, elle l’aide à retirer sa chemise avant de l’essorer puis de l’étendre sur le rebord de la baignoire. Anca essaye ensuite à son tour de dézipper sa robe, se contorsionnant tant bien que mal pour atteindre la fermeture éclair. Abandonnant elle tourne le dos à Michael avant de lui demander « Tu peux m’aider s’il te plait… J’y arrive pas ». Parce qu’elle se sent soudain à l’étroit dans cette robe qui lui colle à la peau, qui la tire vers le fond. Elle a envie de se sentir libre Anca et la peur de montrer son corps décoré de cicatrices ne lui vient même pas à l’esprit. C’est Michael après tout, pourquoi est-ce qu’il la jugerait sur les marques de son passé ? Après tout il en a lui aussi, des cicatrices, un peu partout, fines ou larges zébrures blanches qui parcourt son torse, son dos. Ils sont semblables tous les deux, bien plus qu’ils ne peuvent l’imaginer, blessés par la vie, blessés par les autres, blessé par l’amour et toutes ces conneries. Peut être pour ça qu’ils sont si bien tous les deux, dans leur petite bulle de savon. Peut être pour ça qu’elle a envie, Anca, de découvrir du bout des doigts la carte du corps de Michael, comme si rester trop longtemps sans le toucher, lui donnait l’impression d’asphyxier.
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MessageSujet: Re: Pick my petals off and make my heart explode (Ancael)   Pick my petals off and make my heart explode (Ancael) EmptyDim 18 Déc - 3:24

La vapeur hypnotique avait embrouillé toutes les pensées de Michael. Et plus il essayait de réfléchir correctement, plus son cerveau rendait les armes. Il ne pensait plus, et ça faisait un bien fou. Il n'y avait ni images trash, violentes et sanglantes dans la tête, ni fantôme du passé à jamais disparu, il n'y avait ni nostalgie, ni tristesse, ni regrets. Rien, sauf une incroyable sensation de bien être. Michael se sentait en confiance dans l'intimité de cette baignoire luxueuse. Les parfums flottaient dans l'air et imprégnaient sa peau, rentraient dans ses pores et le décontractaient encore et encore. Il se surprenait à rire, à vraiment rire, de bon coeur, et pas un rire forcé, sarcastique ou mauvais. La bonne humeur et la légèreté d'Anca rejaillissaient en lui. Ouais, c'était Anca qui faisait tout ça. Cette fille était tellement solaire qu'elle avait réussit à éclipser le gros nuage noir qui planait au-dessus de la tête de Michael. D'ailleurs, Anca rayonnait. Elle brillait tellement que Michael ne voyait plus qu'elle. C'était comme si son champ de vision c'était considérablement réduit et que tout était flou et embrumé autour d'elle. Il ne savait pas ce qui se passait en lui, mais c'était comme s'il avait besoin d'un contact, n'importe lequel. Son corps réclamait celui d'Anca, alors il avança un main prudente jusqu'à la joue de la brune pour essuyer le mascara bon marché qui y avait coulé. Et rien que quand son doigt frôla la peau de la jeune femme, un boule se forma dans son ventre et irradia d'un plaisir à peine voilé dans tout corps. Un sourire s'esquissa sur son visage d'habitude si fermé. Mais son corps en réclamait davantage. Il en avait besoin. Alors il s'approcha d'elle, et déposa un chaste baiser sur ses joues, mais chaque contact demandait un suivant, faisait grimper en lui une envie irrésistible de coller sa peau marquée à celle, porcelaine, d'Anca. De la coller à la glu, si fort, que rien ne pourrait les séparer. Malgré sa respiration qui s'accélérait, Michael suivit ses désirs et embrassa chaque parcelle de la peau d'Anca, sa joue, ses épaules et son cou, et chaque fois elle paraissait plus douce, plus pure, plus désirable. D'ailleurs, il se recula pour la regarder, avec des yeux tendres et éclairés d'une sorte de fascination pour elle. Anca et ses petits bras fins enroulés autour de Michael ne lui laissa pas une seconde de plus qu'elle se colla à nouveau à lui, colla son front au sien. Là, maintenant, Michael était bien. Tout avait disparu, plus rien ne faisait mal. Ni sa tête, ni son coeur, ni son ventre. La douleur c'était envolée. Il avait même l'impression qu'elle n'avait jamais existé tant Bee était loin dans ses pensées et Anca prenait une place folle en lui. D'ailleurs, il pouffa de rire quand elle embrassa son nez, et ne décrochait plus son regard de ses grands yeux de biches. Elle fit glisser ses mains sur ses épaules, son cou. Il aimait qu'elle le touche. Tout ce qui comptait, c'était de maintenir ce contact, laisser l'énergie circuler entre eux. En fait, je ne me suis pas sentie aussi bien depuis longtemps, très longtemps Avoua-t-elle, faisait écho aux pensées de Michael. Mais, honteuse, elle fit disparaître son visage de poupée dans la nuque de Michael, qui resta silencieux une seconde. Il était pourtant un mec bavard, il avait toujours une connerie à sortir, une méchanceté à envoyer. Mais là, il n'avait ni envie d'ironiser, ni envie de gâcher ce moment par une parole maladroite, lui qui n'avait jamais su manier les mots. Il se contenta donc de la serrer contre lui, aussi fort qu'il le pouvait. Une main caressait son dos, parcourait sa colonne vertébrale, l'autre s'était perdue dans les cheveux humides et sombres d'Anca. Ils restèrent un moment dans cette position, comme s'ils étaient seuls sur cette planète et que plus rien au monde ne pourrait les atteindre, jamais.

Et puis les baisers reprirent et Anca se détacha de lui. Il y eut un moment de flottement, où elle se contentait de longer du bout des doigts la clavicule du garçon, et lui la regardait béat devant cette beauté percutante qu'il n'avait jamais remarqué auparavant. Elle avait ce visage de femme-enfant qui croit encore. Il croit en tout, même si on lui a donné toute les raisons de perdre la foi. Elle avait des yeux noisettes, de ces yeux qui vous réchauffent le coeur. Et sa bouche, ses lèvres. Tout ça appelait Michael, le faisaient frémir d'envie. Et comme si elle avait lu dans ses pensées, Anca déboutonna la chemise trempée. Le coeur de Michael fit un bond dans sa poitrine et il poussa un soupir fébrile. Vaut mieux l’enlever, et la laisser sécher, comme ça on aura des vêtements secs quand on repartira. Expliqua Anca d'une voix suave, comme si elle avait besoin de justifier ses gestes. En fait, Michael n'avait même pas écouter ce qu'elle avait à lui dire -et pourtant ça avait l'air très intéressant. Il s'était contenté de la regarder et avait répété bêtement : Vaut mieux, ouais... sans même savoir de quoi il parlait. Il avait la chair de poule, il avait chaud. il se passa la langue sur les lèvres et dès que le dernier bouton fut enlevé, il retira sa chemise et la donna à Anca dans la hâte, elle prit le temps de l'essorer. Michael n'était pas gêné de se trouver à moitié nu devant elle, pas une seconde. Et pourtant, ça faisait des semaines, des mois même, qu'il n'avait pas atteint ce point d'intimité avec une fille. D'ailleurs, il avait toujours appréhendé ce moment, par le passé, à cause des marques que ses parents lui avaient violemment laissé sur la peau. Là, il n'y pensait absolument pas. Il savait qu'il pouvait se montrer tel qu'il était devant Anca, il avait la conviction profonde qu'elle faisait partie des gentils et que jamais sa présence ne lui ferait le moindre mal.

Anca essaya une seconde de retirer sa robe, sa belle robe que Michael trouvait si jolie pourtant et elle abandonna pour lui demander de l'aide. Elle lui présenta son dos et Michael fit glisser ses yeux clairs le long de ses courbes, il passa sa main entre ses omoplates pour aller chercher sa fermeture éclair. Partagé entre l'envie de la débarrasser de ce trop-plein de tulle et celle de savourer ce moment, sa main tremblante d'émotion resta un moment sur le zip sans bouger. Puis, il fit glisser, lentement, délicieusement, la fermeture éclaire. Quand enfin la robe glissa du corps d'Anca, Michael ne fit pas autant de manière qu'elle et balança le tissu plus lui dans la salle de bain sans même prendre la peine de l'essorer. Ce genre de préoccupations étaient loin derrière lui. Par contre, le dos nu d'Anca était bien là, juste devant, et il était obnubilé par les ombres, les lignes. Il y fit courir ses doigts, puis sur sa taille, puis sur ses hanches. Ils continuèrent leur course jusqu'au ventre d'Anca, avec délicatesse il resserra l'étreinte, approcha son corps du sien jusqu'à être totalement collés l'un à l'autre. Sa bouche vint chercher l'oreille de la belle, pour y susurrer ces quelques mots, comme si sa vie en dépendait et qu'il fallait absolument qu'il le lui dise : J'te trouve magnifique Anca. confia-t-il. Magnifique, elle l'était. A l'intérieur, comme à l'extérieur. Michael ne savait pas comment il n'avait pas pu le voir avant ça. Elle le comprenait, dans un sens, elle avait sondé son âme, et maintenant elle avait séduit son corps. D'ailleurs, Il prit appuis d'une main contre le bord de la baignoire, de l'autre, il caressa le visage d'Anca et le tourna vers lui, en arrière. Il pencha le sien, la regarda une seconde et l'embrassa. Le contact de leurs lèvres fit tomber une barrière en lui. C'était la première fois que ses lèvres en rencontraient de nouvelles. Il s'était attendu à tout, sauf à ça. Que ça fasse mal, que ça le fasse pleurer, que ça lui fasse peur. Mais non, rien. Toute la souffrance qu'il appréhendait ne vint pas. Il était bien putain, il ne pensait à rien d'autre que de profiter de ce baiser. La passion le gagnait complètement et faisait vibrer ses muscles, il la serrait d'autant plus contre lui, il ne voulait plus la lâcher, et surtout, il ne voulait pas lui donner l'occasion de s'échapper. Sa main, qui caressait le visage d'Anca glissa jusqu'à son cou, longea son artère. Il sentait les pulsations de son coeur, le sang qui bouillonnait. Et de son côté, c'était pareil. Son coeur tambourinait contre sa cage thoracique. Est-ce qu'elle l'entendait ça ? Il ne savait pas, il avait tout oublier, jusqu'à son propre nom.

Quand le baiser prit fin, il ferma les yeux et souffla profondément pour reprendre ses esprits, mais c'était peine perdue. Sa raison avait foutu le camp, et c'était tant mieux. Sans attendre plus longtemps, emporté par l'envie qui crépitait en lui, il défit d'un geste expert le soutient-gorge d'Anca et l'envoya retrouver la robe sur le carrelage. Là, devant cette surface totalement nue, blanche, il laissa courir ses mains le long de ses courbes. Elle était toujours dos à lui, mais la ramena en arrière le plus proche possible de son torse pour qu'elle s'allonge et s'abandonne entièrement, lui offrant ce spectacle magnifique d'un corps blessé mais qui vit encore. Lui offrant la plus belle allégorie de "tomber, mais de se relever." C'était ça Anca, cette force douce, tendre. Ce diamant incassable malgré les coups. Il la trouvait tellement belle à cette instant qu'il ne pouvait pas défaire son regard, ni arrêter sa main de caresser ses seins et sa taille. Chacun de ses gestes étaient doux mais guidés par l'excitation qui grimpait en lui et tendaient ses muscles. Et tout ceci avait l'air tellement naturel, comme si c'était une évidence qui lui était passé sous le nez jusque là. Enfin, quand il en eut marre de l'admirer seulement de dos, il la fit se retourner, jusqu'à ce qu'elle soit bien en face de lui. Il lui sourit, sincèrement, attrapa son visage entre ses mains, et reprit leurs embrassades.
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Anca Popescu

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MessageSujet: Re: Pick my petals off and make my heart explode (Ancael)   Pick my petals off and make my heart explode (Ancael) EmptyLun 26 Déc - 17:19

Y a quelque chose dans le regard de Michael. Quelque chose de fiévreux et en même temps d’apaisé. Un paradoxe ambulant à lui tout seul. Y a quelque chose dans ce foutu regard bleuté qui lui donnait envie de s’abandonner, de tout laisser tomber, toutes les barrières qu’elle avait savamment construit tout au long de sa vie. Contact, caresses, baisers. Rien de tout cela ne la rebutait. Rien du tout. Chaque parcelle de peau du jeune homme laisse comme une trainée de poudre sur la sienne, ne demandant qu’à être enflammée. Vaut mieux, ouais... Retirer cette foutue chemise qui leur fait obstacle. Il se laisse faire et Anca l’aide du mieux qu’elle peut pour enlever le vêtement. Rapidement il est torse nu face à elle et Anca prend sur elle pour ne pas passer tout de suite ses doigts sur la peau nue de Michael. Non. D’abord, méthodique, elle essore la chemise avant de la poser sur le côté. Puis la seulement, elle s’autorise à regarder le torse du jeune homme. Barré de cicatrices, creusées dans la chaire, indélébiles. Elle sait. C’est comme Junior. Peut être même pire. Pourtant Anca n’est pas dégoutée. Ni même attristée. La vision du corps ravagé de Michael la conforte dans l’idée qu’elle s’est faite y a bien longtemps. Ils sont pareils tous les deux. Terriblement identique, et ça en vient douloureux. Elle s’imagine un instante embrasser toutes ces marques, une à une, pour lui montrer à quel point elle le comprend, mais la jeune fille se reprend. Elle secoue la tête avant d’essayer de se libérer de sa robe qui lui pèse sur les épaules. Rapidement elle abandonne pour demander à Michael son aide et lui tourne le dos. Elle le sent s’approcher, glisser ses mains le long de son dos pour atteindre la fermeture. Anca ferme les yeux et retient sa respiration quand il abaisse finalement le zip pour la libérer, laissant le tissus glisser le long de son corps. Et là seulement elle laisse entrer dans ses poumons de nouveau. Y a aucune honte, aucune gêne comparable à celle qu’elle avait ressentie en se déshabillant pour Jemmy ou bien Caleb. Pour Michael tout semblait instinctif, naturel, comme si c’était un geste anodin et pourtant aussi vitale que respirer.
Elle sent les doigts du jeune homme sur sa peau nue et ça lui arrache un léger frisson. Poupée, elle se laisse faire, savoure le contact qui la fait vriller un peu plus à chaque fois et quand les mains de Michael se referment en une étreinte atour de sa taille, de son ventre, Anca ne dit rien. Elle redoute la douleur que le contact déclenche habituellement quand on s’approche trop de sa blessure encore récente, mais rien ne vient. Elle est comme anesthésiée. Elle n’a plus mal. Disparue cette douleur sourde qui lui martèle le ventre à chaque instant depuis l’ouragan. Y a plus qu’une douce chaleur qui a élu domicile au creux de son abdomen. Michael se rapproche d’elle et Anca se laisse reposer contre lui, ils sont proches, trop proches, et pourtant pas assez encore. J'te trouve magnifique Anca La voix de Michael résonne avec douceur dans son oreille et Anca doit se faire violence pour ne pas se retourner tout de suite et l’embrasser tant ces quelques mots provoquent en elle une ribambelles d’émotions qu’elle n’arrive pas à contrôler. Elle le croit. Elle le croit tellement. Y a aucune trace de malice dans sa voix, c’est impossible. Il la trouve magnifique et elle se sent magnifique, dans ses bras, contre lui, là. Elle sent les larmes qui montent doucement et elle ouvre les lèvres pour parler, répondre, quelque chose d’intelligent ou de profond. Quelque chose. Mais Michael ne lui laisse pas le temps, il lui fait tourner lentement le visage vers lui et les mots meurent dans sa gorge quand elle croise de nouveau cet océan qui a élu domicile dans les pupilles du jeune homme. C’est lui qui est magnifique. Tellement sublime, sans artifices ni tromperies. Il est juste lui-même. Et quand il se penche pour l’embrasser Anca vient à sa rencontre se tournant légèrement pour mieux pouvoir profiter de l’instant.
Elle s’attendait tout sauf à ça. A cette sensation de familiarité quand ses lèvres rencontrèrent celle de Michael. Pourtant le premier baiser avait toujours été difficile pour Anca. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui elle jette au feu toutes les appréhensions et savoir chaque instant passé. Sa main rejoint celle du jeune homme sur le rebord de la baignoire et elle s’abandonne totalement, le cœur battant à tout rompre à chaque caresse, à chaque respiration partagée. Des baisers, elle en a pas eu tant que ça, juste quelques garçons mais jamais rien de transcendant à part deux exceptions. Mais aujourd’hui Anca sait que tous les prochains lui paraitrons fades tant celui-là est parfait. Elle voudrait qu’il dure une éternité, des heures, des jours, juste eux deux dans leur bulle, à tout jamais. Loin de la tristesse, loin de la douleur, loin de leurs familles poisons, de leurs amours destructeurs, de tous ces gens qui s’amusent à se servirent de leurs cœurs comme un ballon de foot.
Pourtant Anca mit fin au baiser. Presque à regret. Elle s’écarte lentement, reprenant son souffle, essayant de calmer son cœur qui menaçait de frôler la tachycardie. Elle pose son regard sur Michael, les yeux fermés, la respiration aussi saccadée qu’elle. « C’est toi qui est magnifique Michael. » Ca sort tout seul, comme une évidence, des mots qui s’envolent dans l’air, un murmure. Y a aucune honte. Aucune. Parce que c’est la vérité. Il est tellement beau là en cet instant. Le plus beau garçon qu’elle n’ai jamais vu. Parfait dans ses imperfections. Finalement Michael ouvre les yeux et elle sent ses doigts dans son dos, quelques secondes plus tard elle est là, torse nu, son soutient gorge envoyé sur le carrelage à côté de sa robe. Ca lui arrache un petit rire amusé, qui s’amplifie quand il se remet la caresser. Parce qu’elle est heureuse. Fondamentalement heureuse. Y a cette joie pure qui brule en elle, et ça fait tellement du bien. Des jours qu’elle avait pas été comme ça, dans un tel état d’euphorie, perdue quelque part, dans un autre univers, avec Michael pour co-pilote.
Elle se laisse tomber contre lui, se rapprochant un peu plus à chaque contact. Et son rire qui se meurt dans sa gorge quand les mains de Michael passent sur sa poitrine avant de retourner sur sa taille, des caresses qui ne font qu’attiser l’envie qui brûle en elle depuis le début. Alors quand Michael la fait se retourner complètement, elle le fait avec joie, pressée de se retrouver de nouveau face à lui, de pouvoir le voir en plus de le toucher. « Michael… » Qu’elle commence, avant de se couper quand le jeune homme lui offre un sourire à en faire chavirer des cœurs. Alors elle se tait, elle se rapproche un peu plus de lui et quand il s’empare de son visage elle noue ses bras autour de sa nuque et recommence à l’embrasser. C’est plus fiévreux que leur premier baiser, plus désireux. Y a ce besoin qu’ils s’échangent à chaque fois que leurs lèvres se rencontrent. Anca se presse contre Michael avant d’accentuer le baiser, une main dans ses cheveux, perdue dans ses boucles blondes, pour mieux l’attirer contre lui. Puis elle s’écarte doucement avant d’embrasser le coin de sa mâchoire, remonter le long de sa nuque jusqu’à son oreille. Avec un rire amusé elle se saisit délicatement de son lobe entre ses lèvres avant de murmurer « Je sais pas ce qu’il se passe Michael mais tout ça…. » Elle inspire un instant reprenant son souffle « Tout ça c’est juste fou » Oui fou. Parce que y a comme une alchimie qui nait entre eux, deux aimants attirés. Alors elle dépose un léger baiser sur ses lèvres avant de descendre ses lèvres le long de son cou, de sa clavicule, de son torse, le long de son abdomen. Lentement elle se redresse avant de poser ses mains sur la ceinture de son pantalon. UN instant elle hésite, relevant la tête vers Michael, pour chercher quelque chose dans son regard. Une approbation ? Un rire muet ? L’envie qui fait echo à la sienne ? Elle semble trouver ce qu’elle cherche vu que la jeune femme finit par aider Michael à retirer son pantalon. Cette fois ci pas de manières elle ne prend pas le temps de l’essorer et le pose tout simplement sur le rebord. Y a son cœur qui bat bien trop vite, bien trop fort, et Anca se sent soudain extrêmement nerveuse. Elle se rapproche de Michael et attrape sa main qu’elle pose sur sa poitrine, à gauche. Lentement elle fait la même et caresse du bout des doigts là où se trouve le palpitant du jeune homme. Sous sa paume elle sent le rythme sourd et instinctivement elle se cale au même rythme que lui. « J’ai envie de toi » murmure, un aveu, de ce qui la bouffe depuis l’instant qu’il sont entrés dans la pièce. « J’ai l’impression que je vais crever si je te touche pas.. » Est-ce que c’est pareil pour toi Michael ? est-ce que toi aussi ? Oui. Sans doute oui. C’est obligé. Alors Anca prend une longue inspiration avant de retirer le dernier vêtement qui lui reste. Parce qu’elle sait que c’est la bonne chose à faire, pour eux deux, pour se sauver un instant, tout faire taire, cette putain de douleur qui s’est scarifiée sur leurs peaux respectives. Anca attire de nouveau le visage de Michael vers elle et recommence à l’embrasser, avec de nouveau cette putain d’envie de pleurer, parce qu’elle se sent tellement soulagée. C’est plus doux cette fois ci, plus lent, moins pressé. Parce qu’elle voudrait que ça ne s’arrête jamais.
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Michael Healy

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MessageSujet: Re: Pick my petals off and make my heart explode (Ancael)   Pick my petals off and make my heart explode (Ancael) EmptyDim 5 Fév - 19:34

C’est toi qui est magnifique Michael. Qu'elle lui dit après l'avoir embrassé, avec une sincérité si poignante qu'elle transcenda Michael au plus profond de son corps. En temps normal, si les vapeurs ne s'étaient pas insinuées dans tous ses pores, dans son cerveau et dans ses veines, Michael aurait démenti aussi rapidement que possible. Magnifique, non. Il ne l'était pas. Et il ne se préoccupait que très peu de cette beauté physique à laquelle il n'avait jamais fait attention. Vivant dans la rue, il ne se regardait que dans les vitrines des magasins devant lesquels il faisait la manche, ne prenait une douche que quand il en avait l'occasion, et ne portait que des vêtements dérobés dans les foyers de sans-abris ou les poubelles. Mais son âme était d'une laideur accablante. Ses parents n'avaient pas cessé de lui répéter pendant sa jeune vie, jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus de subir le châtiment perpétuel de l'esprit imparfait et impur qu'il semblait être. Vivre dans la rue, gagner sa liberté, ça ne voulait pas dire être quelqu'un de meilleur. Il avait volé, menti, abandonné son frère. Il accumulait les fautes, parce qu'il était comme ça Michael. Un foutu égoïste. Il pensait à lui avant de penser aux autres, le contraire parfait d'Anca, soit dit en passant. Qu'il prenne des coups à la place de Junior n'était pas une preuve de bravoure ou de générosité. Junior c'était lui, et lui c'était Junior. Prendre à sa place c'était simplement se sauver lui-même. Et c'était même un petit peu narcissique. Michael s'était toujours sentit plus fort que son double. Alors oui, Michael était égoïste. Il refusait de souffrir, qu'on lui dise quoi faire, il refusait la moindre contrariété. Il désobéissait tout le temps, péché ultime d'un chrétien. Sauf avec Bee, sauf avec elle. Celle qui avait été sa paix dans cette vie au rythme effréné. Et même elle, même Bee, il l'avait laissée crever seule sur le bitume, c'était enfuie dans la nuit. Alors non, il n'était pas magnifique. Loin de là. Mais ce soir, ça n'avait pas d'importance ce qu'il pensait de lui-même. Parce que si Anca le disait, c'était vrai. Et il la croyait l'espace d'un instant. Dans ses yeux il l'était, beau à en crever, parfait. Et ça réchauffait tout son être.

Anca était une femme enfant, aussi fatale qu'adorable. Michael n'en revenait pas de s'en rendre compte seulement maintenant. Car il avait maintenant l'impression qu'il n'arrêterait jamais de penser à elle. Tant mieux, car si elle envahissait ses pensées, avec ses grands yeux de biches et son sourire contagieux, il ne pourrait plus jamais être triste. Il ne connaîtrait plus jamais le malheur. Anca était aussi belle de coeur que de corps, elle gloussait et soupirait d’aise à chaque caresse de Michael. Et il y en avait beaucoup, car le jeune homme ne pouvait tout simplement pas décoller son corps du sien. Elle irradiait. Il avait envie de connaître chaque parcelle de sa peau, de laisser courir ses doigts sur ses courbes, à travers ses cheveux sombres et humides qui gouttaient entre ses seins. Enfin, ne pouvant résister à l'envie de l'avoir tout contre lui, il la fit se retourna et plongea son regard dans le sien. Ils se fondaient l’un dans l’autre avec une facilité déstabilisante. Elle prononça son prénom dans un souffle. Il lui sourit et l’embrassa, elle lui rendit son baiser, comme une évidence. Parce que ça l’était. Michael ne pouvait s’empêcher de penser que ce moment était parfaitement cohérent. Elle, lui, tout ça était fluide. Si cette situation n’avait rien de rationnelle, entre eux, c’était l’harmonie parfaite. Un nouveau rire éclata dans l’air, au milieu des bulles qui s’échappaient du bain. Anca passa ses petits doigts dans ses cheveux et approcha ses lèvres de son oreille, elle joua avec son lobe et Michael ferma les yeux. Il sentait la fièvre monter en lui. Tout son corps réagissait à Anca, leur soudaine proximité et leur accord parfait. Je sais pas ce qu’il se passe Michael mais tout ça… Tout ça c’est juste fou Qu’elle murmura, comme si c’était un secret. Oui, c’était fou. Et à mesure qu’Anca l’embrassait dans le cou, puis les épaules, suivant ses muscles discrets autant que ses cicatrices saillantes, Michael se redressait, s’étirait, profitait de ce moment d’alchimie parfaite. Il se sentait être un homme à nouveau. Il était mort avant ça, il avait périt en même temps que Bee, et aujourd’hui, il ressentait. La brûlure enivrante de la peau d’Anca contre la sienne, ses baisers tendres. Il entendait sa voix suave, douce, mélodieuse. C’était comme s’il voyait en couleur subitement.

Les lèvres pleines d’Anca avaient parcouru la moitié de son torse, Michael caressait sa nuque, pressait sur ses cervicales pour la détendre, et puis il baissa son regard pour la regarder. Désormais son intimité s’était raidie devant la beauté de cette femme, nue devant lui, délicate et sensuelle. Quand elle se redressa devant lui, il la sentit agripper sa ceinture. Elle le regarda, comme si elle demandait la permission, un léger sourire marqua un arc sur la joue gauche du jeune homme, il plongea ses mains dans l’eau pour retrouver celle de la belle et l’aida à retirer leurs vêtements respectifs. Les voilà maintenant complètement à découvert, dans le plus simple appareil, aussi vulnérable qu’on pouvait l’être. Leurs plaies, leurs cicatrices, tout ça à l’air libre les rendaient encore plus beau qu’on pouvait l’imaginer. Michael se laissa cinq secondes pour la regarder avec un regard doux et bienveillant. Le temps pour Anca de prendre sa main et de la poser sur son coeur, avant de faire la même chose de son côté. Il l’entendait vivre, il entendait son coeur battre, et il gardait ses yeux dans les siens, jusqu’à plonger dans son âme le plus profondément possible. Ils restèrent comme ça un moment, Michael ne saurait pas dire combien de temps car il n’avait plus aucun notion de l’heure qu’il était. Tout s’était suspendu dans cette bulle parallèle de bien-être. J’ai envie de toi Confia-t-elle, brisant ce silence quasi religieux. J’ai l’impression que je vais crever si je te touche pas.. Michael se sentait soulagé qu’elle partage ce sentiment. Ce sentiment vital d’être proche d’elle, et de ne former qu’un. Un contact, n’importe lequel pouvait le sauver. Alors fais-le. Chuchota-t-il comme toute réponse. Et quand enfin elle s’offra entièrement à lui, il n’attendit pas une seconde. Il plongea ses mains sous l’eau, agrippa les cuisses de la jeune femme pour la caler confortablement autour de ses hanches. Et enfin, l’osmose.

Michael entra en elle et ce fut comme la révélation. Une grande vague de bien être l’emporta totalement, il poussa un long soupir de plaisir. Il ne saurait décrire cette sensation qui l’envahissait soudain. Ca devait se passer, c’est tout. Ils en avaient besoin tous les deux et la sensation était à la hauteur de l’attente. Avec un bras il parcourait le dos d'Anca, l’aidait à se tenir malgré ses blessures, sa main la tenait par la nuque, l’autre main parcourait ses cuisses, et ses doigts pressaient sa peau à chaque mouvement de rein, enivré par le plaisir intense qu’il ressentait dans tout son être. Ca faisait longtemps, qu’il n’avait pas ressentit un tel sentiment de liberté, de plaisir, d’envie. Toutes les barrières explosaient, les unes après les autres. L’acte était sensuel, passionné et tendre. Car ça ne lui viendrait même pas à l’idée de la prendre salement dans un coin. Non, il voulait la regarder dans les yeux. C’est ce qu’il fit, il recula sa tête stoppa leurs embrassa et la regarda, il la regarda alors qu’il s’enfonçait au plus profond d’elle. Ils étaient un. Unis dans leur douleur comme dans leur passion, Michael ne voulait plus jamais la lâcher, il ne voulait plus jamais que ce moment s’arrête. Mais la température montait en même temps que l’excitation, Michael avait les joues rouges et le souffle court, il voulait qu’elle ressente exactement ce qu’il ressentait, l’union parfaite, l’harmonie.  Alors il glissa son regard jusqu’à son cou, déposa un baiser, jusqu’à ses épaules, puis ses seins, l’embrassa avec envie. Sa tête tournait tant le désir grimpait en lui. Il remerciait le ciel, le hasard ou qui que ce soit d’avoir perdu Juniro en court de route, d’être tombé ici, qu’Anca ait voulu y faire une pause. Car cette succession savante d’évènement l’avait poussé à revivre, l’espace d’un instant, tout oublié sauf cette sensation. Redevenir l’homme qu’il était avant tout ça. Avant la peine. Il avait le visage serein, à l’aise, excité. Il collait son front à celui d’Anca, tenait sa joue d’une main jusqu’au plaisir ultime, atteint simultanément, comme une évidence.
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MessageSujet: Re: Pick my petals off and make my heart explode (Ancael)   Pick my petals off and make my heart explode (Ancael) EmptyJeu 23 Fév - 3:00

Il y a quelque chose d’apaisant dans l’atmosphère. Comme un baume cicatrisant à chaque fois que Michael la touche, à chaque fois que Michael l’embrasse. Elle a l’impression qu’il ramasse les miettes d’elle une à une pour la reconstruire entière, intacte, sans une fissure. Oui. Elle a l’impression qu’elle redevient entière quand il la prend dans ses bras, quand il fait passer ses lèvres sur sa peau, quand il la regarde avec une admiration non dissimulée. La tristesse, la dépression, la solitude perpétuelle, tout s’efface petit à petit, s’envole avec les bulles de savon qui éclatent autour d’eux. Ce moment avec un goût de rédemption pour eux deux, comme un cadeau envoyé par on ne sait qui pour les consoler. Parce que trop c’est trop et qu’à un certain moment il faut remonter la pente. Elle a envie de pleurer de soulagement, mais une petite voix lui murmure à l’oreille pas tout de suite, pas encore, pas le bon moment. Alors à la place elle savoure l’instant, la proximité de Michael et l’absence de tout le reste.
C’était comme une première fois. Une vraie. Sans mensonge ni tromperie, et l’émerveillement de la réaction du corps de Michael face au sien. Un sourire qui s’étend sur ses lèvres aux rouge effacé, et son cœur qui manque un battement. Pendant un instant elle a l’impression qu’il n’y a jamais eu que Michael, ses caresses sur sa nuque et le goût de sa peau. Elle voudrait que l’instant soit éternel. Elle y croit. Elle espère. Elle chasse les autres pensées bien loin dans sa tête, refuse de penser à l’après, à la descente. La chute.
Pas un instant elle n’hésita, se cacha, offrant son corps sans honte sans doute pour la première fois de sa vie. Peut-être parce qu’en face d’elle Michael était semblable, avec ses défauts, ses cicatrices, ses imperfections qui le rendaient si précieux aux yeux de la brune. Elle ne trembla pas quand elle posa sa main sur la ceinture de Michael, elle ne recula pas quand il lui donna l’autorisation muette, elle se contenta d’avancer. Son cœur bat un peu plus fort, un peu plus vite et son sourire ne quitte plus ses lèvres. Elle ne sait pas quoi faire d’autre que sourire, sourire jusqu’à sen décrocher les joues, parce qu’elle est heureuse. Tellement heureuse. Une émotion qu’elle n’aurait jamais cru pouvoir ressentir à nouveau, pas après Caleb. Et pourtant. Et quand ils se retrouvent enfin complètement nu, elle ne peut s’empêcher de sentir sa vision se troubler un instant. Ne pleure pas. Et pourtant. Il y a sa main sur la poitrine de Michael et sa main à lui sur sa poitrine à elle. Il y a cet échange sans parole, cet accord tacite, et les mots qui se mélangent. Je vais crever si je ne te touche pas Alors fais-le. qu’il lui murmure. Et la dernière barrière est abattue.
Il vient à sa rencontre, ses mains qui l’attirent à lui et Anca l’accompagne, enroulant ses cuisses autour des hanches de Michael et ses mains qui s’agrippent à sa nuque. Elle ne veut pas le lâcher. Plus jamais. Pendant un instant, infime, elle le dévisage, avant de fermer les yeux quand elle le sent enfin entrer en elle. Elle serre un peu plus fort, pose son front contre le sien et se laisse aller. S’il y a un sentiment de perfection, c’est bien ce qu’elle ressent en ce moment. Et enfin elle s’autorise à pleurer. Parce qu’elle a attendu cette délivrance toute sa vie et qu’elle n’aurait jamais cru que le monde la lui offrirait. Elle pleure doucement, déposant des petits baisers salés sur le front, le nez de Michael, la respiration saccadée par le plaisir montant. Et quand elle rouvre les yeux c’est le regard océan de Michael qui l’accueil, un regard où elle peut y lire une plénitude qui fait écho à la sienne. Elle se mord la lèvre, étouffe un petit rire qui se meurt dans sa gorge, bien vite remplacé par un soupire. Michael Elle murmure son nom à chaque qu’il vient en elle, enfonçant un peu plus ses doigts dans sa chaire quand leur rythme commence à s’emballer. Elle frissonne sous ses baisers, sous ses caresses, lui rend son amour du mieux qu’elle peut. De nouveau leurs fronts se retrouve et elle se laisse aller dans la main du jeune homme. Tremblante elle cherche son autre main libre pour l’agripper alors qu’ils atteignent ensemble le sommet. Elle serre fort ses doigts, tellement fort, aussi fort que ce qu’elle ressent en cet instant, comme si son univers explosait en millions de morceaux. Et les larmes redoublent de plus belle quand magie retombe les laissant pantelants, l’un contre l’autre. Elle pleure Anca, elle pleure sans vraiment savoir pourquoi, peut être parce que c’est ce qu’elle a attendu depuis toujours et qu’enfin quelqu’un vient de le lui offrir. Michael. Elle pleure Anca parce que son cœur est éparpillé tout autour d’eux et qu’elle ne regrette rien. Pas encore Elle ferme les yeux et lentement se colle au jeune homme, entourant son torse de ses bras. Elle ne veut pas le lâche. Plus jamais. Pour toujours. Elle veut rester dans leur bulle indéfiniment, ne pas en ressortir. Timide elle relève la tête pour le dévisage, ouvre la bouche, la referme, cherche les mots un instant. « Je pensais pas » Non. Elle ne pensait pas. « Je n’ai jamais… » Jamais ressenti ça. Avec personne. Ni Caleb. Ni Jemmy. Jemmy. Mais le bonheur est encore trop palpable et elle refuse de laisser la culpabilité l’envahir, pas tout de suite. Elle s’écarte doucement, sentant la magie s’effilocher, l’instant parfait dépassé. Et la douleur qui revient lentement, comme une vieille compagne. Elle se rattrape à Michael, une main sur son abdomen, elle vérifie que le pansement tient bon. « Qu’est-ce qu’on vient de faire Michael » Elle ose cette fois-ci. Soudain consciente de ce qui vient de se passer, de l’erreur monumentale qu’elle vient de commettre. Et pourtant son corps se souvient encore de l’osmose parfaite entre leurs deux âmes, de la sérénité ressentie, de la paix. Elle ne sait pas ce que ça veut dire Anca, elle ne sait pas quoi tirer de tout ça. Et de nouveau son cœur se fissure. Son être se brise. « Il faut qu’on sorte de là. » Au plus vite. Oublier ce qui vient de se passer. Ne pas oublier. Un peu des deux. Tant bien que mal elle enfile ses habits encore trempés, grimaçant de douleur à chacun de ses gestes, le dos tourné pour ne pas avoir à affronter Michael et ses yeux trop bleus et ses boucles trop blondes, et son cœur si beau. Elle ne veut pas l’affronter car à chaque fois qu’elle le regarde elle n’a qu’une envie : l’embrasser. Encore, encore, encore. L’embrasser jusqu’à en crever parce que ce qui vient de se passer est bien réel et qu’elle n’arrive pas à l’ignorer, et même si Jemmy revient à la surface, le blond s’est gravé une place là où il n’aurait pas du. Merde qu’elle jure intérieurement. « Merde. » Qu’elle murmure vainement. « Je... » Elle a sa voix qui se brise. Les larmes qui reviennent. Coupables cette fois ci. « Je comprends pas ce qui vient de se passer, c’était si parfait…. Et je me sens si… Laide… » d’avoir trompé Jemmy, ce garçon au sourire d’ange qui lui avait tout promis. Elle vacille, se rapproche de nouveau de Michael, pose sa main sur sa joue. Le contact est électrique. Un reste d‘étincelle rebelle. « Et pourtant je serais prête à recommencer » qu’elle murmure contre ses lèvres, incapable de franchir le dernier centimètre qui les sépare. « Ca ne doit pas se reproduire, plus jamais. Plus jamais. » Taire le bonheur, le trouver autre part, avec quelqu’un d’autre, mais pas avec lui. Surtout pas avec lui. Ils n’en n’ont pas le droit. Parce qu’elle a Jemmy, et il a Bee.
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Michael Healy

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MessageSujet: Re: Pick my petals off and make my heart explode (Ancael)   Pick my petals off and make my heart explode (Ancael) EmptyLun 13 Mar - 8:37

C’est une passion tendre, un acte sincère et beau. Ils se sont donnés l’un à l’autre, sans culpabilité, sans douleur, sans peur. Ils se sont aimés l’espace d’un instant, ont succombé avec la plus grande facilité à ce sentiment plus fort qu’eux. Cette osmose s’achève dans une longue étreinte, Michael entoure Anca de ses bras et la serre contre lui avec délicatesse. La magie reste, elle bat puissamment dans sa cage thoracique, mais ça ne fait pas mal. L’endorphine s’est libérée dans tout son corps et fait crépiter ses muscles. Mais doucement sa respiration se superpose à celle de la brune. Michael sent les larmes d’Anca sur sa peau mais il ne relève pas. Il sait que ce ne sont pas des larmes de chagrins, celles qui envahissent ses propres nuits. Il pleurerait aussi, si c’était son genre. Il a l’impression qu’elle a bouleversé sa vie, qu’elle vient de tout balayer. Plus rien n’existe sauf l’intimité suave de ce moment. Ils sont bien une seconde de plus, après l’amour. Et puis doucement, leur bulle protectrice se craquèle. J’pensais pas… qu’elle commence, sans finir. Elle a reculé sa tête maintenant et le regarde avec une sincérité transcendante. Mais Michael ne veut pas se cacher, il n’en ressent pas le besoin, lui qui est d’habitude si fermé aux autres. Il a l’impression qu’Anca et lui sont sur la même longueur d’ondes, sur le même fil, entre la vie et la mort, et qu’ils attendent simplement que le vent les pousse d’un côté ou de l’autre, indifférents. Mais aujourd’hui, ce soir, ils ont choisi la vie. Et se sont laissés tomber avec une confiance aveugle dans ce fabuleux moment de vie, de bonheur simple et intense. Je n’ai jamais… Moi non plus. Répondit-il immédiatement. Lui non plus, et il le pense de toute son âme à l’heure actuelle. Ce sentiment de bien-être, comme si on avait chassé de l’atmosphère tout ce qui pesait sur ses épaules entaillées, il ne l’a jamais ressenti. Et il voudrait tellement que ce sentiment ne parte jamais. A l’heure actuelle, il ne se souvient plus de combien ça fait mal. Mais il appréhende que la douleur revienne, comme une vague, et l’engloutisse entièrement. Anca en est au même point, il le sent en la voyant sortir de la baignoire d’un pas mal assuré. Le caractère sacré de leur union, il s’évapore plus vite chez Anca. Il le sent. Il le voit. Et il essaye de s’accrocher à elle pour la retenir et retenir en même temps sa lucarne de bonheur qui est venu éclairé un court instant la cave sombre et effrayante qu’est sa vie en ce moment. Il sort de la baignoire sans pudeur. L’instant d’après, la brune se retourne vers lui pour se retenir, elle a manqué de défaillir. Le contacte envoie comme une décharge d’électricité qui paralyse Michael un instant. Qu’est-ce qu’on vient de faire Michael La question ne demande même pas de réponse. Il l’entend parce qu’Anca l’a pensé trop fort. Michael fronce les sourcils et avale sa salive. Son corps nu ruissèle de l’eau parfumé du bain, il a les pensées chamboulées, il ne sait même pas quoi dire quand elle lui dit qu’il faut partir. Partir où ? Rejoindre quoi ? Qui ? Il est tout simplement paralysé de peur. La douleur va revenir, il le sait désormais. Et dès qu’Anca détourne son regard pour enfiler ses vêtements, la bulle éclate.

Bee, il l’a trompée.
C’est la première fois qu’il touche une autre fille qu’elle depuis…
Depuis sa mort.

Ce constat l’étrangle. Soudain il s’active, regarde autour de lui et attrape son caleçon trempé qu’il essore et enfile sans attendre. Il n’entend plus ce que dit Anca, le chagrin s’insinue dans ses veines, dans ses tympans, dans ses muscles. Il en tremble et sa respiration est courte. Comment il a pu faire ça ? Comment ça a pu arriver ? Il s’était juré de ne plus jamais toucher une autre femme. Il s’était juré de garder le souvenir des lèvres de Bee sur les siennes, le souvenir de ses caresses sur sa peau, de ses seins contre son coeur. Faire l’amour avec Anca, c’est comme s’il avait balayé tous ses souvenirs pour les remplacer par d’autres. Comme s’il avait effacé toutes ses traces. Comment il a pu faire ça ? Pourquoi ? Il a enfilé son pantalon difficilement au moment où Anca s’approche à nouveau et pose sa main sur sa joue. Il s’arrête de respirer. Et pourtant je serais prête à recommencer... Le voilà qui se perd dans son regard à nouveau. Les effluves de leur passion l’envahissent à nouveau. Comme si une force surnaturelle le pousse contre elle. Il veut recommencer aussi, là, maintenant. L’embrasser, lui refaire l’amour contre ce mur, et puis encore après ça. Ne plus jamais s’arrêter puisque c’était le seul moyen de remplir le trou béant de son abdomen. Sa respiration se saccade. Il est tiraillé entre son envie coupable et son deuil. Je… il faut...pas… articule-t-il difficilement. Parce que ça lui coûte tellement de dire ça. Son corps le supplie de succomber mais son cerveau est plein à craquer de Bee, de son fantôme. Il a envie de chialer. Heureusement, Anca prend la décision finale. Ca n’arrivera plus. Plus jamais. Ils sortiront de cette pièce et rien ne se sera passé. Il faudra oublier ce lien doux mais puissant qu’ils ont créé. Oublier qu’il a pu oublier Bee un instant. Oublier qu’il a aimé Anca en quelques secondes chrono. Oublier qu’il a succombé si rapidement que ça ne semble même pas logique. Rayer ça de sa mémoire et de sa peau. Ca semble impossible pourtant. Il est désolé, Michael. Désolé pour elle, pour lui, pour Bee. Il aurait voulu ne jamais se pointer ici, rester dans sa routine toxique, boire trop de bière, être seul. Car il sait qu’après ça, tout sera plus difficile. Le retour à la réalité sera si brutal qu’il n’est même pas sûr d’y survivre. Il s’éloigne d’elle et attrape sa chemise, il l’enfile. C’est inconfortable, humide et froid. Toutes les couleurs qui dansaient dans les airs pendant l’acte d’évanouissent. Maintenant il retrouve son monde en noir et blanc. Il s’approche à nouveau d’elle, tend la main pour la toucher mais s’arrête dans son élan. Elle peine encore à enfiler sa robe. Il ne peut pas l’aider, il le veut mais il ne le peut pas. Egoïstement, il déclare donc : Je vais trouver Junior. Il l’a presque oublié. Sèche-toi, on se retrouve dans le hall. Il veut quitter cette pièce le plus vite possible car plus il reste, plus il se sent vulnérable, prêt à craquer à nouveau. Dès qu’il s’adresse à Anca, il veut l’embrasser, la serrer contre lui, le former qu’un à nouveau et faire taire cette voix qui lui hurle qu’il est le pire homme que la Terre n’ait jamais porté. Sans attendre, le voilà qui disparait dans le couloir. Il ferma soigneusement la porte derrière lui. L’eau dégouline de ses vêtements, et il a le coeur au bord des lèvres qui menace de s’écraser sur le sol. Il s’appuie contre le mur pour recommencer à respirer, se cache le visage dans les mains. Comment a-t-il pu faire ça ?
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