Sujet: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Dim 16 Oct - 0:11
I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality.
ace & riley
There are many who don't wish to sleep for fear of nightmares. Sadly, there are many who don't wish to wake for the same fear.
On peut définir les parasomnies comme un ensemble de troubles du sommeil provoquant une agitation au cours d’une phase de sommeil. Riley, elle en souffre beaucoup, ça a commencé quand elle était gosse. On sait que le stress est un facteur favorisant et derrière son grand sourire, Riley est une véritable angoissée. Gamine, un rien pouvait la chambouler, un petit changement qu’elle n’avait pas prévu, la rentrée des classes, une contrariété. On l’a aidé à organiser son quotidien pour éviter à ce que son sommeil ne soit pas trop troubler et c’est pour ça qu’elle est aussi accro au contrôle et à ses petites méthodes d’organisation. En grandissant, ça c’est un peu dissipé, les angoisses avec et elle a retrouvé un sommeil plus sain, plus réparateur et elle avait fini par cesser de ses promenades nocturnes, ses sommeils dissociatifs et terreurs nocturnes. Parce que ça sera bien trop facile si elle n’en avait qu’une. Et puis, Riley a connu l’horreur, l’enfer d’une relation abusive et ça lui ai revenue en pleine face avec une violence folle, comme une vague géante, un tsunami qu’elle ne pouvait pas affronter. Quand elle a échappé à cet enfer, Riley ne s’est pas débarrassé de ses nuits agitées, elle avait dû composer avec, prévenir Ace de bien fermer la porte d’entrée pour éviter qu’elle ne se barre en pleine nuit, que ce n’était pas si grave que ça si un jour il la retrouvait dans le canapé, ou si par malheur elle arrivait dans sa chambre, que ce n’était pas volontaire. Jamais, elle ne s’était vraiment épanchée sur ses terribles nuits parce qu’elle n’aime pas ça, parce qu’il y a des périodes où elle va très bien dormir et d’autres où chaque nuit est un enfer. Ça c’est calmé depuis qu’elle dort avec lui, depuis qu’ils sont ensemble et qu’elle se sent un peu plus en sécurité. Parfois, elle se dit que c’est parce qu’elle est dans ses bras et qu’elle ne bouge pas, d’autres fois, elle pense que ça ne va pas vraiment mieux mais qu’il en faut beaucoup pour le réveiller son chéri. Elle s’est convaincue en se répétant que ce n’était pas plus mal, qu’Ace n’avait pas besoin de vivre ses angoisses la nuit.
La terreur nocturne, c’est ce qu’elle redoute le plus, c’est plus perturbante, la plus fatigante et de loin la plus angoissante pour son entourage et elle, elle n’en a aucun souvenir. Cette nuit, c’est ce qu’il lui arrive. Chez Riley ça commence par des mauvais rêves, par une agitation progressive et puis en plein milieu de la nuit, la crise, ce sont des coups, des cris et surtout des pleurs. Le genre de chose qui vous prend aux tripes, elle cogne sans savoir ce qu’elle fait, ce sont des tremblements, l’angoisse. Le pire, c’est qu’elle ne sait pas ce qu’elle fait, Riley n’en a strictement aucune idée. Elle est dans cette phase d’inconscience mais elle sait qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Elle ne sait même pas qu’il y a Ace, elle est comme dans un vide total, un néant angoissant. Et puis, le retour à la réalité brutale. Le réveil, parfois elle ne se réveille même pas, ça se calme naturellement, ça se rendort, mais pas cette nuit. D’un coup elle se réveille là, sans savoir pourquoi elle est réveillée, pourquoi la lumière de la table basse est allumée, pourquoi elle se réveille. Mais, il y a cette certitude, c’est qu’elle ne se sent pas bien, qu’il y a son cœur qui palpite, les sens en alerte. Elle a chaud, elle a froid. Elle se frotte les joues pour chasser les larmes, mais elle pleure encore sans trop savoir le pourquoi du comment. C’est symptomatique des terreurs nocturnes, ça arrive mais il n’y en a aucun souvenir. Il y a juste les marques, les stigmates, la douleur sur les articulations parce qu’elle s’est débattue. Et là ça la percute. Ace. Rapidement, elle attrape ses lunettes parce qu’elle voit rien sans au réveil et elle pivote vers lui. Elle se tient le poignet gauche, parce qu’elle s’est mal, plus que d’ordinaire. « Je… je t’ai frappé…» Elle s’en veut, parce qu’elle l’a réveillé, parce que pour ça, elle a dû y aller fort pour le tirer des bras de Morphée. C’est frénétique, elle n’arrive pas à se calmer.
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Dim 16 Oct - 11:49
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ace il a toujours eu l’endormissement facile et le sommeil lourd. il suffit qu'il se pose dans son lit, trouve sa position pour qu'il plonge dans les bras de Morphée. quand il dort, c'est difficile de le réveiller. le matin, il doit mettre plusieurs réveils parce que ça lui arrive parfois de ne pas entendre sa sonnerie qu'il met toujours bien trop forte. il a dû prévenir riley au début de leur colocation, qu'elle allait sans doute être surprise par l'intensité de la musique mais que c'était nécessaire pour lui afin qu’il arrive à l’heure au boulot. mais depuis qu'il l’honneur de partager son lit avec elle, il n'a pas plus besoin de ces subterfuges pour être sur et certain d'être levé à la bonne heure. parce que du coup, riley elle s'en charge pour lui, et il faut bien reconnaître que les réveils sont désormais bien plus agréables qu’avant. cette nuit, il s'est endormi comme bien d'autres nuits, riley entre ses bras qui semble avoir trouvé sa place. plongé dans le sommeil, il se souvient pas vraiment de ce à quoi il est en train de rêver quand soudain il sent un coup de pied dans son genou. il sort de doucement de son inconscience au fur et à mesure que l'intensité des coups devient plus forte. il ouvre les yeux et il s'aperçoit que c'est riley qui s'agite dans son sommeil. « riley ? » il demande d’une voix ensommeillée pour savoir si elle est éveillée ou pas. il est au courant de ses problèmes de sommeil. elle a préféré le prévenir dès le début par mesure de sécurité. il sait qu'elle peut faire des crises de somnambulisme, finir à des endroits improbables et que dans tous les cas il ne vaut mieux pas la réveiller car les crises finiront pas cesser seules. il n’obtient pas de réponse, alors il se tourne vers elle. il l’entend dire un truc, et elle s’agite davantage. il se tourne vers la table basse pour allumer la lumière. en fait, il hésite, et ne sait pas quoi faire : s'il doit laisser la crise se terminer ou s'il doit la réveiller... c'est la première fois qu'elle lui fait le coup, enfin c'est la première fois que ça le coupe dans son sommeil. peut-être qu'elle a déjà parlé ou s'est agitée avant et qu'il ne s'en ait jamais rendu compte. il a pas trop le temps de réfléchir qu'elle commence à lui donner des coups avec ses poings, et c'est pas des petits coups, il a vraiment l'impression qu'elle y met tout sa force, qu’elle essaie de faire mal. il bloque ses poignets avec ses mains, par réflexe. elle se débat, elle commence à crier et il lâche d'instinct, de peur de lui faire mal, de lui faire peur. il voit que des larmes commencent à couler sur son visage et qu'elle continue de se débattre alors qu’il ne la bloque plus. « riley, calme-toi, réveille-toi, c'est pas réel tout ça » il lance en la secouant aussi doucement que possible par les épaules. à ce moment là, il ne sait pas s’il prend la bonne décision, mais ça lui est insupportable de la voir se débattre ainsi avec ses mauvais rêves. puis d'un coup, elle ouvre les yeux alors qu'il est toujours penché au-dessus d'elle. d'un geste vif elle récupère ses lunettes et reporte son attention sur lui, alors qu’elle est toujours en pleurs. elle déclare sans trop en être sûre qu'elle l'a frappé et il hoche la tête positivement. « c'est pas grave » il répond parce que sincèrement il a pas mal et que c'est plutôt son état à elle qui l'inquiète. « arrête de pleurer. » c’est pas vraiment un ordre, enfin peut-être un peu quand même, mais c’est un insoutenable pour lui quand elle pleure. c’est comme si quelque chose venait déchirer son cœur. alors lui aussi il vient essuyer les dernières larmes de ses joues « c'est fini, c'est bon, je suis là, calme-toi. » et il s'aperçoit qu'elle se frotte le poignet, celui qui s'est lourdement acharné sur lui tout à l'heure. du coup, il lui attrape la main, y glisse la sienne et entremêle leurs doigts. « tu t'es fait mal ? » il voit bien qu'elle arrive pas vraiment à se calmer, qu'elle est toujours paniquée. il voudrait avoir la formule magique pour effacer tout ça, pour qu'elle se sente mieux et qu'elle retrouve un sommeil calme et serein. il ose pas vraiment la toucher, pas après avoir vu comment elle s'est débattue quand il a tenté de lui tenir les mains. pourtant, il crève d'envie de la prendre dans ses bras. il veut pas la brusquer, c'est débile, parce qu'en soi il sait bien que c’est sans doute ce qu’elle attend, un geste d’affection réconfortant, qu’elle va pas le repousser. mais c’est plus fort que lui, et comme il se doute que ses terreurs nocturnes sont fortement liées à son ancienne relation abusive, il est d’autant plus craintif à l’idée de faire un mauvais geste. « tu… tu te souviens ou… ? ce qui s’est passé ? » pour maitriser faiblement le sujet depuis qu’il habite avec elle, il sait que la réponse est non. il sait pas très bien les motivations sous-jacentes à cette question, peut-être même qu’elle n’a pas envie d’en parler. en tout cas, il veut juste qu’elle comprenne qu’elle est en sécurité, avec lui, au chaud, dans leur appartement, dans leur lit à tous les deux.
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Dim 16 Oct - 13:01
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Riley ne supporte pas être comme ça. Elle déteste ça parce qu’elle n’a plus de raison d’avoir peur, de se débattre comme ça dans son sommeil. Ça la prend aux tripes sans qu’elle sache bien pourquoi. Parfois, tout va bien, tout va pour le mieux et la nuit ça revient en trombe sans qu’elle ne s’y attende. C’est une sensation horrible que de se réveiller et d’être angoissée sans savoir pourquoi. Ce sont ses sens qui sont en alerte, son cœur qui bat bien trop fort dans sa poitrine comme si elle venait de faire un effort physique intense. Elle est dans cette phase où elle a encore l’impression de dormir mais elle sait à la fois qu’elle est réveillée. Cette peur qui la bouffe comme si on pouvait venir lui faire du mal dans la seconde qui suit. Elle pleure parce que c’est symptomatique des terreurs nocturnes et qu’en plus de ça, elle pleure souvent beaucoup. Et puis, cette douleur aigue qui la prend au poignet et qui remonte dans son avant-bras. C’est à cet instant qu’elle prend conscience de l’environnement, d’Ace qui lui parle et du fait qu’elle l’a frappé, qu’elle l’a réveillé et qu’elle n’y a pas été doucement. Il lui a attrapé la main, celle douloureuse, il mélange ses doigts au sien. Elle grimace un peu, parce qu’elle a mal, pourtant Riley ce n’est pas une douillette. Il lui demande si ça va, enfin si elle s’est fait mal et elle hoche doucement la tête. Elle culpabilise Riley, parce qu’elle l’a réveillé. Ace, ce n’est pas facile de le tirer de son sommeil, c’est toute une stratégie le matin. Elle essaye tant bien que mal de retrouver ses esprits, de se calmer, de cesser de pleurer pour pas l’inquiéter lui. Ce n’est même plus cette volonté d’aller bien, d’aller mieux pour elle, mais c’est pour lui. Elle déteste cette sensation, l’impression d’être fragile, de ne pas être plus solide que de la porcelaine. Parfois, elle a l’impression que ça saute aux yeux, qu’elle renvoi cette image de personne qu’un rien peut faire mal. Ça l’agace Riley, parce qu’on lui a appris à être cette jeune femme forte, droite et indépendante et bizarrement, elle a l’impression de n’être rien de tout ça. Qu’elle a besoin d’Ace comme d’une béquille pour avancer et pour la protéger, et puis cette incapacité à se sortir seule des impasses. Elle a attendu ses frères pour se sortir d’une relation toxique.
Ace, il ne sait pas trop quoi faire, sa crise a été plutôt forte ce soir, mais Riley a tellement la tête ailleurs, obnubilé par un danger inexistant, qu’elle ne se rend pas bien compte qu’il est perturbé lui aussi, qu’il n’ose pas trop la toucher non plus et que les mots ne sortent pas facilement. Il lui demande si elle se souvient. Mais se souvenir de quoi exactement. Elle essaye, vraiment, elle se concentre sans parvenir à avoir le moindre petit souvenir. Elle fait signe que non. Ça la culpabilise encore plus, ça lui donne l’impression d’être une incapable. Elle ne se souvient de rien. Bien sûr qu’elle sait la raison, quand on connait son histoire, on ne peut pas ignorer les raisons qui l’ont poussé à se débattre, à avoir peur, à hurler et à frapper, mais dans l’immédiat, elle ne peut pas l’affirmer. Elle se sent vide, terriblement vide. C’est éprouvant comme sensation. « Je crois que… je crois que je me suis réveillée parce que j’ai mal. » On lui avait dit de mettre des mots sur des sensations, des émotions et si on retire la peur, c’est surtout de la douleur qu’elle ressent. C’est dangereux ce genre de crise car elle peut faire mal aux autres et à elle-même sans en avoir conscience. Il n’y a rien d’amusant à souffrir de parasomnie et là pour le coup, elle ne sait plus trop si elle pleure encore parce qu’elle a peur ou si parce qu’elle a mal. Quand elle agite ses doigts sa tirent, et elle se dit qu’elle a vraiment du s’acharner qu’elle n’a sûrement pas cogné uniquement Ace, mais probablement la table de chevet aussi. Ce vide qu’elle a, lui donne très très froid, c’est pas plaisant comme sensation, surtout que Riley ce n’est pas une frileuse. « J’ai froid et et et j’ai mal. Vraiment… » Comme pour appuyer ses propos, elle vient à coller sa main droite dans sa nuque pour qu’il sente ses doigts froids. « Jsuis… jsuis désolée. »
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Dim 16 Oct - 23:11
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il se rappelle avoir été amusé quand elle lui a dit être atteinte de parasomnie. il imaginait ce qu'on peut voir dans les films, des gens qui déambulent comme des zombies les mains en avant et qu'on vient réveiller pour les replacer dans leurs lits. il a bien vite compris que ce n'était pas drôle, que ça pouvait être dangereux et surtout que c'était pénible pour la personne concernée. aujourd'hui, il n'a plus de doutes, pas quand il voit riley qui affiche une expression perplexe et perdue. et toujours ces larmes qui coulent, il lui a pourtant dit d'arrêter de pleurer, mais non, pas même le ton de sa voix qui se veut rassurante et sa présence suffisent à la calmer. elle dit que c'est probablement la douleur qui l'a réveillée et lui au début il ne comprend pas. quelle douleur ? puis il reporte son attention sur son poignet et il comprend que c'est ça dont elle parle. « ton poignet ? » il comprend alors qu'il n'est pas la première chose à avoir été frappée. ensuite, elle déclare avoir froid et comme pour le prouver, elle pose sa main droite au niveau de sa nuque. il frissonne parce qu'effectivement sa main est glacée. il a pas le temps de répondre qu'elle déclare être désolée. ace il a bien envie de lui dire qu'elle a pas besoin de s'excuser, que ce n'est pas volontaire de sa part, qu'elle est comme ça et qu'elle ne devrait jamais s'excuser d'être elle... mais, il ne le fait pas car c'est une perte de temps. il lui a déjà expliqué mille fois. au lieu de quoi il s'intéresse à cette histoire de poignet qu'il juge inquiétante. « peut-être qu’on devrait aller à l’hôpital, tu t’es peut-être cassée quelque chose. » il est inquiet, vraiment inquiet. il examine sa main d'un peu plus près, mais c'est pas comme s'il pouvait déterminer quoi que ce soit à vue d'œil. il attrape son poignet droit pour venir le comparer avec le gauche. oui, il a l'impression que c'est un peu gonflé. il s'extirpe du lit et d'abord il prend une de ses vestes qui traine sur une chaise pour la mettre sur ses épaules. il n’a pas oublié qu’elle a dit avoir froid. « je reviens » il fait ensuite alors qu'il prend la direction de la cuisine pour aller chercher du froid. par chance il possède les poches à mettre directement dans congélateur et qu'on peut ensuite appliquer sur la zone du corps abimée. il l'enroule dans un torchon pour que ça soit moins froid et il le ramène dans la chambre. il s'assoit à côté d'elle et pose le froid sur son poignet. « faut déjà éviter que ça gonfle davantage » il vient expliquer doucement. il se dit qu'il a peut-être pas les bons mots, mais qu'au moins il est là, attentif, calme face à la situation. il passe son bras autour de ses épaules, il voudrait réussir à lui donner un peu de sa chaleur corporelle aussi. « est-ce que tu veux quelque chose d’autre ? à boire ? » parfois il suffit d'un rien pour calmer quelqu'un, prendre une boisson, manger quelque chose, écouter un morceau de musique. avant de se décider à aller consulter, il veut être sur que ça vaut le coup. et puis honnêtement il a pas envie de balader riley à l’hôpital, pas après une crise de panique comme elle l’a vécue. il se dit que le mieux pour elle c’est de profiter de la chaleur et de l’intimité de leur appartement, de cet endroit familier, rassurant. en fait, ace il voudrait toujours pouvoir être son seul et unique héros. celui sur qui elle peut compter à chaque instant. c’est son côté chevalier servant qui prend le dessus, protecteur. peut-être trop. il sait que riley n’est pas une femme fragile, bien au contraire, il la trouve dotée d’une force de caractère assez hors du commun. c’est juste que désormais elle peut vraiment compter sur quelqu’un d’autre, parce que parfois porter le fardeau à plusieurs c’est beaucoup plus simple. ça veut pas dire qu’on est faible, c’est juste que le poids de la vie est lourd quelque fois. il soulève la poche de froid et guette le moindre signe qui pourrait le conduire à penser que l’hôpital est indispensable. et puis finalement il préfère recueillir l’avis de la principale intéressée. « tu penses que ça va aller ? »
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Mar 18 Oct - 19:37
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Riley est déboussolée, comme en état de choc parce que son retour à la réalité a été bientôt trop violent. C’est la douleur qui l’a sortie de la terreur et ce n’est jamais une bonne chose que de réveiller une personne en crise car ça double les chances d’une nouvelle crise dans la nuit. Riley se sent comme un petit bébé, une enfant paumée qui n’arrive pas à faire cesser les larmes de couler, elle est cohérente dans ses propos mais elle pense juste à la douleur, à son état de stress aussi. Elle confirme d’un hochement de tête la localisation de la douleur, dès lors Ace se met à examiner la zone un peu plus sérieusement, il compare à son autre poignet. Il émet l’hypothèse d’aller à l’hôpital. Non, c’est d’un geste frénétique de la tête qu’elle répond, elle ne veut pas aller à l’hôpital. Premièrement, elle a horreur du corps médical et ceux depuis gamine, ensuite à une heure pareille de la nuit, avec son état peu commun on va croire que c’est Ace qui lui a fait du mal et ça c’est tout bonnement hors de question, parce qu’elle sait que Ace ne lui fera jamais de mal, qu’il lèvera pas la main sur elle, les violences conjugales, c’est toujours à double tranchants on ne te croit quasi pas quand elles sont véridiques et on les suppose un peu trop facilement quand il n’y a rien. Elle peut comprendre son inquiétude, mais elle ne bougera pas du lit. Alors, c’est Ace qui se lève, s’extirpe des couvertures, il lui pose un de ses sweats sur les épaules avant de lui annoncer qu’il va revenir. Non, elle aimerait le retenir parce qu’elle n’a pas envie de rester seule même quelques minutes, mais elle n’a aucun moyen pour résister. Elle se contente donc de resserrer un peu plus la veste sur elle.
Ça lui semble durer une éternité son absence. Le voilà réapparaître dans l’embrasure de la porte. Un torchon dans la main. Assis à ses côtés, il le pose sur son poignet et là, Riley sent le froid et elle comprend. Ace explique qu’il ne veut pas la zone douloureuse gonflée d’avantage. Elle se laisse doucement attirée contre lui, elle se blottit un d’avantage contre son torse. Il n’y a pas mieux que la chaleur corporelle pour réchauffer un corps mais pour le coup, Riley recherche d’avantage un peu de tendresse, de réconfort dans ses bras. Elle doit se calmer, relativiser et ça n’a rien d’évident parce que ce genre de peur c’est tout bonnement irrationnelle, c’est comme ça peur panique des clowns c’est juste là, bien ancré en elle et malheureusement Riley n’a pas encore trouvé de solution pour y remédier. Il est à ses petits soins, lui demandant si elle a besoin de quelque chose. On dit que les boissons chaudes sont bonnes pour le réconfort mais là elle n’a envie de rien. Riley, c’est juste les bras d’Ace dont elle a besoin, elle n’a pas envie qu’il s’éloigne, pas envie qu’il parte même dans la pièce à côté. C’est dur à expliquer, Riley a toujours eu besoin d’affection, de démonstration et en situation de crise c’est encore pire. Parfois, elle se dit qu’elle a trop besoin d’amour. Elle est juste là, elle ne répond pas, enfaite elle essaye de caler sa respiration sur la sienne pour se calmer, pour le plus frissonner, pour cesser de pleurer, de ne plus souffrir de ses spasmes. Il l’interroge une nouvelle fois sur son état, lui demandant si elle pense que cela va aller. Honnêtement, elle ne sait pas. C’est encore trop frais et son poignet qui la lance malgré la poche de froid. Ça fait mal un coup, c’est violent ça lance et puis la douleur disparait aussi vite qu’elle est venue mais là, elle a mal, encore et elle angoisse, inutilement. Cette angoisse qui lui donne l’impression qu’on va l’arracher de la chambre, d’une certaine manière elle a cette sensation qui fait qu’elle n’a pas encore fini sa terreur nocturne. Toutefois, Riley n’a pas d’autres choix que d’aller bien. Elle a horreur de faire vivre ses humeurs aux autres pourtant c’est quelqu’un d’explosive Riley, ce genre de miniature autoritaire, elle part au quart de tour Riley, mais elle n’aime pas être comme ça ; gênante, elle ne veut pas être un poids et puis ça fait tilt dans sa tête. « Tu travailles demain… » Elle non, c’est l’avantage de son taff d’institutrice, elle a cette journée chômée en plein milieu de la semaine. Ace, lui n’a pas cet avantage. Elle met ses jambes sur lui, juste pour se coller d’avantage, vraiment si elle pouvait elle fusionnerait avec lui. « Tu vas jamais te lever demain. » Penser à autre chose, c’est une solution pour aller mieux, pour se calmer, mais il y a un fond de vérité, elle n’a pas envie que demain il ne se lève pas, ou qu’il soit fatigué au travail. D’un autre côté, elle est incapable de relâcher l’étreinte, de lui dire que oui elle ira bien et qu’ils peuvent dormir sans s’inquiéter. C’est faux. Elle n’ira pas bien cette nuit, elle n’est même pas sûre de pouvoir dormir cette nuit tout court. « Dis-moi quelque chose qui fait du bien. »
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Mer 19 Oct - 17:57
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elle n'a pas bougé d'un poil quand il revient dans la chambre avec sa poche de glace et qu'il lui met délicatement sur son poignet. il se met à côté d'elle, il passe son bras autour d'elle, dans un geste de réconfort. elle vient se caler contre lui, et ça le rassure un peu. il a l'impression de la retrouver un peu de cette façon-là, c'est tout à fait son genre de chercher à obtenir plus d'attention, de tendresse. parce que depuis qu’elle est réveillée, elle est pas comme d'habitude. elle parle beaucoup moins, elle s'agite moins, et puis elle est encore secouée par quelques sanglots et spasmes. ace il ne sait pas si c'est à cause de la douleur physique ou psychologique, et surtout il ne sait pas s'il fait les choses bien. quand il demande si elle souhaite boire quelque chose, elle ne répond pas. il insiste pas, si rester dans ses bras c'est tout ce qui lui convient il peut rester comme ça indéfiniment. mais il a quand même envie de s'assurer qu'elle va bien, que son poignet ne la fait pas trop souffrir. sinon, il est déterminé à la conduire à l'hôpital, qu’elle soit d’accord ou pas. une nouvelle fois elle vient éluder la question pour lui apporter une réponse à laquelle il ne s'attend absolument pas. elle déclare qu'il travaille demain, et effectivement, ace il bosse tous les jours sauf le week-end. il attend qu'elle complète sa phrase et finalement elle dit qu'il va jamais se lever. et là il comprend qu'en fait elle est en train de culpabiliser parce qu'elle considère que c'est de sa faute, que c'est à cause d'elle tout ce qui arrive et que ça aura des conséquences sur lui. il hésite entre pouffer légèrement pour la taquiner ou partir au quart de tour pour oser penser comme ça. riley, elle est beaucoup trop dans la culpabilisation. une fois de plus elle porte les stigmates d'une histoire passée qui anime encore sa façon d’être et de penser aujourd’hui. comme si ce qui se passe est de sa faute, qu’elle l’a cherché. « et alors ? c’est pas important, vraiment. » il répond le plus calmement possible. peu importe s'il a besoin de boire quelques cafés en plus pour éviter de bailler, c'est pas comme si c'était la première fois qu’il allait partir au boulot sans avoir son quota d'heures de sommeil. et puis, elle vient lui faire une demande surprenante. d’ordinaire, elle ordonne souvent qu'il vienne l'embrasser, mais là elle cherche simplement des paroles réconfortantes. et lui, il se dit qu'il est pas à l'aise avec les mots. que c'est pas son point fort parce les mots, ils restent doucement bloqués au fond de sa gorge. y a plein de choses qu'il voudrait lui dire et qu'il a pas le courage de lâcher. des choses simples. des choses importantes à dire. des choses qu'il n'a jamais dites, ni même penser pour quelqu'un d'autre car riley elle est unique et spéciale. « qui fait du bien...? » il vient répéter pour gagner du temps, et en même temps il fait glisser sa main dans ses cheveux. et il vient déposer un bisou dans sa chevelure, et ça lui fait penser qu’il adore son odeur, son shampoing, son parfum. « j’aime tellement ton odeur. » il lui lance comme ça, sans réfléchir, sans savoir si ce sont vraiment les paroles qu’elle attend finalement. « et puis elle reste partout, dans le lit, sur mes vêtements… » il en dit pas plus parce que justement il vient de sentir ses cheveux, et que c’est peut-être con mais ça lui fait de l’effet. ça lui rappelle des souvenirs, alors qu’elle est là, entre ses bras. mais pourtant il est dans une certaine forme de nostalgie. il se demande vraiment si ça lui fera toujours ça au fil du temps, quand il sentira la même odeur, la sienne. « je sais pas si trop si j’ai répondu à ta demande, c’est tout ce qui m’est venu à l’esprit. » il ajoute, légèrement mal à l’aise par ce qu’il vient de dire, parce en y réfléchissant il trouve ça carrément idiot. « mais je peux ajouter aussi que je suis vraiment de t'avoir pour moi. »
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Mer 19 Oct - 19:39
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There are many who don't wish to sleep for fear of nightmares. Sadly, there are many who don't wish to wake for the same fear.
C’est sans doute maladroit, mais Riley pense d’avantage aux autres qu’à elle. C’est vraiment le genre d’altruiste désintéressé. Si elle s’impose dans le quotidien des autres sans s’en rendre compte, c’est une fille avec un grand cœur et qui n’aime pas déranger. On lui pardonne un peu tout parce qu’elle a ce gabarit de poupée, de grands yeux, une petite taille et un visage encore poupin. Ace et elle, ils sont un peu aux antipodes et pourtant ça fonctionne terriblement bien entre eux. Elle s’inquiète pour lui alors qu’elle devrait être au cœur des attentions. Parce que c’est elle qui souffre d’angoisse et le sommeil d’Ace est dérisoire à côté, mais pour elle, ce n’est pas rien. C’est important le sommeil, elle ne le sait que trop bien. Il lui fait comprendre que c’est stupide comme inquiétude, que ce n’est pas vraiment ça qui le concerne pour le moment. Elle ne répond pas, ce n’est pas le moment. Riley ne veut pas non plus s’épancher sur son ressenti, elle pourrait lui dire un tas de trucs sur son état, le souci c’est qu’elle n’a pas envie d’y penser maintenant, elle veut juste se calmer, porter son attention sur quelque chose d’autre, c’est pourquoi elle demande qu’il lui dise un truc qui faire du bien.
Il peut bien lui raconter n’importe quoi, lui raconter une blague, une anecdote, quelque chose qu’il a vécu aujourd’hui au taff. Elle veut juste entendre un truc qui le met de bonne humeur. Ce n’est pas anodin comme volonté. Riley a besoin de beaucoup de chose dans sa vie, elle a besoin d’affection, mais elle a aussi besoin qu’on lui parle. Ace, c’est pas le plus doué avec les mots, elle ne veut pas de déclaration d’amour ou quoi, elle veut juste qui la fasse se concentrer sur autre chose, il peut parler de sa petite sœur s’il a envie. Il répète sa dernière phrase en étant pas très assuré et puis il reprend la parole en disant qu’il aime son odeur. C’est pour le moins atypique comme réponse. Son odeur, parce qu’elle s’empreigne un peu partout, dans les draps, dans ses vêtements. Ace lie les gestes à la parole, elle le sent humer ses cheveux. Son odeur… si elle s’attendait à ça… Il faut savoir que Riley ne fait rien de particulier pour sentir bon, elle a son savon et le même parfum qu’elle met depuis des années. Ce n’est pas le genre de fille à collectionner les produits de beauté, elle trouve un certain réconfort à toujours utiliser les mêmes choses. Mais, ce n’est pas ça qui la surprend le plus, c’est parce que justement si elle pique autant les fringues d’Ace, c’est aussi pour son odeur à lui. Il y a bien sûr le confort de trainer dans des vêtements amples, le fait de ne pouvoir mettre qu’un tee-shirt pour que la grosse majorité de son corps soit recouvert. Clairement, ses tee-shirts de basket elle peut s’en servir comme robe, c’est du pareil au même. Un peu mal à l’aise il vient à ajouter qu’il ne sait pas trop s’il a répondu à sa demande. Chanceux, il finit par dire qu’il est chanceux d’avoir une fille comme elle. Si elle n’était pas en état encore un peu perturbé, elle aurait ri. Quelle chance à avoir une fille comme elle ? Bien sûr qu’elle est jolie et attachante et pleine d’attention, mais elle traîne de sacré casseroles derrière elle. Riley, elle est à prendre avec son passé, c’est comme ça elle en aurait choisi un autre si elle avait pu, retirer un peu de drama à cette vie mais elle n’a pas d’autre choix que de faire avec. Ça la rend un peu imprévisible, un peu moins sûre d’elle, plus explosive que d’ordinaire et à fleur de peau plus souvent. Riley déteste ça, se dire qu’elle peut exploser à tout moment, que ça ne la laisse jamais vraiment tomber cette histoire. Riley ressort son visage de son cou pour le regarder. « Chanceux hein ? La chance d’avoir une copine qui te réveille en pleine nuit alors que trois réveils ce n’est pas toujours suffisant le matin pour toi. » Elle veut dire ça sur le ton de la vanne mais il y a une once de vérité tout de même. Elle sait qu’elle a un tas de qualité. « Je sais que tu restes avec moi qui parce que je te fais à manger. » Là, c’est de la taquinerie pure et dure, juste pour l’embêter, elle veut voir sa tête de boudeur ou celle qu’il prend quand il sourit. « Je suis la chanceuse. »
Elle baisse les yeux sur la poche de glace sur son poignet, elle a encore mal, ça veut pas partir cette fiche douleur, même malgré le froid qui endort son membre. « On a… de la crème ou… un truc antidouleur. Je sais pas moi. » Ouh, elle sait qu’il ne va pas aimer l’entendre dire ça, parce qu’il s’inquiète toujours beaucoup trop pour elle et qu’il veut déjà l’emmener à l’hôpital. « Ne lance pas ce regard. Je veux pas faire les urgences. On va y passer le reste de la nuit et ils vont me poser un tas de question. »
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Jeu 20 Oct - 18:42
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l’odeur de riley possède quelque chose d’attirant et est à la fois tellement rassurante. il s’y est habitué au fil du temps, et encore plus depuis qu’ils sont en couple. avant, il n’y faisait pas vraiment attention, puis au fur et à mesure de leur cohabitation, il s’est mis à réellement l’apprécier, à associer ce parfum à sa personne, et rien que d’y penser ça suffit pour le faire sourire. c’est donc très spontanément qu’il confesse adorer son odeur avant de venir une nouvelle fois humer sa chevelure. il se rend compte de la stupidité de la chose au moment où il le dit et ce qui le perturbe davantage c’est l’absence de réaction de riley. elle ne répond rien, et c’est assez étrange parce qu’elle beaucoup plus loquace que ça d’ordinaire. et il ne voit même pas son visage, alors il ne peut pas savoir si elle sourit ou si elle est plutôt déçue de la réponse. alors il décide d’ajouter qu’il est chanceux de l’avoir dans sa vie. tout simplement parce qu’elle arrive à le rendre heureux. apparemment, ces paroles sont beaucoup plus efficaces puisqu’elle se dégage de leur étreinte afin de venir le regarder dans les yeux. et évidemment, riley vient le taquiner là-dessus. oui, il est chanceux d’avoir une fille qui arrive à le réveiller en pleine nuit, mais c’est vrai qu’il aurait préféré que ça soit pour d’autres raisons. il sourit en coin, assez amusé par ses propos. il s’autorise même à rire quand elle lui dit qu’il ne reste avec elle que pour la cuisine. il va pas cacher que pour lui savoir faire la cuisine c’est une sacré qualité, que possède d’ailleurs sa mère et qu’il a toujours voulu trouver chez une femme. simplement parce qu’il aime bien manger, et qu’on lui fasse à manger. elle conclut finalement en disant que c’est elle qui est chanceuse, et il peut pas s’empêcher d’ajouter « pas plus que moi. » juste parce qu’il aime avoir le dernier mot. elle baisse ensuite les yeux vers son poignet, et il a l’impression qu’elle ne lui dit pas tout concernant la douleur qu’elle ressent. et effectivement, les paroles qu’elle vient prononcer par la suite ne le rassure pas des masses. et comme ace il ne sait pas faire semblant, ça se lit immédiatement sur son visage qu’il est pas content, et qu’il a évidemment envie de la conduire à l’hôpital pour qu’elle puisse au moins faire une radio. seulement, riley ne l’entend pas de cette oreille et elle le recadre tout de suite, ne lui laissant même la place de s’imposer. « t’as mal, c’est quand même mieux d’aller faire une radio. » il lance en essayant d’être le plus diplomate possible. « et s’ils posent un tas de questions, crois-moi, je serai ravi de leur répondre. » il a bien saisi où elle veut en venir. un couple qui débarque au beau milieu de la nuit pour une blessure physique c’est forcément un peu louche. surtout quand on observe la carrure de riley et qu’on la compare avec celle d’ace. mais lui, il sait qu’il a rien à se reprocher, et que malgré la suspicion légitime il ne se laissera pas faire. surtout quand on se dit que riley a été victime de violences conjugales pendant plus de deux ans et que jamais personne n’a rien vu… il serait donc ravi de leur présenter les choses de la sorte, mais il se garde bien de le dire à riley. en attendant, il doit bien faire quelque chose pour soulager sa douleur. il dégage le bras de son épaule, il lui tend la main pour la sortir du lit. « viens avec moi, on va voir ce qu’on peut faire. » déjà, il a envie de voir si elle arrive à tenir sur ses jambes, ou si elle est encore un peu en mode crise de panique. ensuite, il l’entraine dans leur salle de bains, à la recherche d’une crème pour tenter d’apaiser la douleur. « je crois qu’on doit avoir des antidouleurs quelques part, tu peux en prendre un. et je vais te mettre de la crème antianflamtoire, même si le mieux c’est quand même de laisser le froid agir. » ace il est pas du tout médecin, mais à cause du sport il sait un peu quoi faire en cas de blessure légère. alors il espère vraiment que c’en est une. du coup, il commence à masser doucement son poignet, sans appuyer trop fort pour pas lui faire mal. évidemment qu’elle doit avoir un hématome, et il voudrait trouver le point sensible pour insister doucement dessus. quand il a terminé il décide de venir capter son regard, et d’un ton ultra sérieux et un peu autoritaire il lui déclare « je te préviens que si demain matin t’as encore mal, je te laisse pas le choix, on file aux urgences. »
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Jeu 20 Oct - 21:44
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Riley, ce n’est pas une fille qui se plaint beaucoup ou facilement, elle aime râler et bouder assez fréquemment mais elle voit une très large différence entre ça et se plaindre, car Riley n’aime pas jouer la victime, elle n’aime pas être au centre de l’attention. Physiquement, on se trompe souvent sur son cas, on la prend pour une petite poupée, une princesse, mais elle est loin d’être précieuse. La raison ? Trois grands-frères. Alors, quand Riley dit avoir mal, c’est le genre d’information à prendre au sérieux. Et Ace la prend au sérieux, c’est pour ça qu’elle réitère sa volonté de ne pas se rendre à l’hôpital. Elle n’aime pas le regard qui lui lance, celui du copain trop sérieux, trop inquiet. Si Riley ne veut pas aller aux urgences c’est qu’elle a ses raisons, il les connait, elle lui en fait part encore à demi-mot. Le problème c’est que si elle est une véritable tête de mule, Ace aussi, et faire entendre raison à l’autre quand leurs avis divergent ce n’est pas évident. Il rétorque que vu qu’elle a mal, il serait plus judicieux de faire une radio et que s’ils trouvent quoi que chose d’insidieux à cette blessure, il s’occupera personnellement de leur répondre. C’est justement ça le souci, il répondra. Elle aime qu’il prenne sa défense ce n’est pas le problème, mais avec son passé et l’incompétence des gens du corps médical quand elle souffrait réellement de violence physique avec son ex, elle n’est pas certaine que Ace prenne très très bien le fait qu’on l’accuse d’être responsable de sa blessure et les éclats de colère dans un hôpital ce n’est rarement bien vu. Elle ne veut pas non plus qu’on lui sorte le refrain qu’elle doit en parler, qu’elle n’a pas de honte à avoir, qu’un psy est là pour l’écouter. Elle a horreur de ça.
Étonnamment, elle trouve que Ace lâche rapidement l’affaire en se levant et lui tendant la main pour la faire se mettre debout. Elle tend la droite, celle qui est valide pour se retrouver sur ses pieds l’instant d’après. Riley a cette sensation de jambes engourdies comme si ça faisait un long moment qu’elle ne les avait pas utilisées mais elle tient. Direction la salle de bain. Elle croise son reflet dans le miroir, ça ne lui plait pas vraiment, elle a encore les yeux rouges et gonflés, des cernes déjà apparente. Elle esquive rapidement ce duel avec son propre reflet pour s’assoir sur l’un des meubles de leur salle de bain. Elle l’écoute d’une oreille un peu distraite, elle le regarde plutôt s’affairer à fouiller dans leur pharmacie pour elle. Il revient vers elle, un tube de crème à la main et il commence à en appliquer sur son poignet gauche. Elle grimace un peu mais elle ne peut pas s’empêcher là encore de le regarder s’appliquer à prendre soin d’elle. C’est dans ce genre de moment qu’elle se dit qu’elle l’aime vraiment. Parfois, elle crève envie de lui dire, mais elle se retient toujours parce qu’elle n’a pas envie de le voir bloquer sur ses mots, de le mettre mal à l’aise aussi. Ça finira par glisser de sa bouche un jour. Il vient à capter son regard, l’air sérieux, autoritaire, il la prévient que si demain elle a mal, il la conduit aux urgences. « Tu ne vas pas louper le taff pour ça… » Pour elle, pour un coup qu’elle s’est infligée seule. Ça la culpabiliserait, déjà qu’elle lui bouffe des heures de sommeil. Ce n’est pas qu’elle est moins importante que le travail mais… Riley pense qu’il ne pourra pas toujours être là pour elle, il pourra pas toujours cesser d’aller travailler parce qu’elle a besoin ou quitter le taff quand elle a un souci. Ace, c’est le premier qu’elle appelle quand elle a besoin, elle aime qui réponde toujours présent mais il y a une petite partie de son cerveau qui lui crie qu’elle doit aussi apprendre à se gérer seule un peu. Pourtant, ça lui saute aux yeux ce soir qu’elle a cruellement besoin de lui dans son quotidien. « T’es… t’es incroyable. » À défaut de pouvoir dire qu’elle l’aime. C’est la fatigue qui parle, l’angoisse de le perdre, la douleur, ce besoin constant de l’avoir à ses côtés. Elle se remet sur pied pour retourner dans ses bras. Elle laisse passe sa main droite dans son dos, sa tête collée sur son torse et son bras gauche prendre le long de son corps. « Merci. » pour tout, pour être là, pour ce soir, pour prendre soin d’elle, pour la crème, pour être patient, pour ne pas la juger, pour faire attention, pour la trouver géniale même dans les pires situations.
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Dim 23 Oct - 0:21
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ace c'est vraiment le type protecteur. c'est dans sa nature d'aider et d'apporter son soutien aux gens qu'il aime. riley, elle échappe pas à ça, bien au contraire. depuis qu'ils vivent ensemble, ils ont toujours veillés l'un sur l'autre ; d'abord comme des amis et puis très vite, pour ace, c'est devenu plus que ça. comme un besoin obsessionnel de devoir prendre soin d'elle, pour la préserver, pour la savoir heureuse. il ne sait pas se l’expliquer, il sait juste que c'est impossible pour lui de ne pas se préoccuper d'elle, de ne pas lui apporter tout le soutien nécessaire. il est entier, quand il se dédie à quelque chose c'est à 100%. c'est pareil avec les gens. alors c’est vrai que pour une fille c'est la première fois, mais pour sa sœur par exemple ça dure depuis toujours. en l'occurrence c'est lui qui la soigne, il prend le temps de lui appliquer une crème pour soulager sa douleur et il l'encourage aussi à prendre un antidouleur. quand il a terminé il lui fait comprendre que si demain elle laisse transparaitre la moindre douleur, ils se rendront à l'hôpital. il sait très bien qu'elle va répliquer quelque chose, qu'ils ne seront pas d'accord. ça ne loupe pas, elle dit qu'il ne doit pas manquer des heures de travail. alors il soupire, parce que riley elle comprend pas. il pourra pas être efficace au travail s'il sait qu'elle est seule à l'appart à galérer avec son poignet probablement plus endommagé qu’ils ne le soupçonnent tous les deux. « c'est ça ou on y va maintenant et le problème est réglé... » il lui lance dans l’espoir de la coincer. elle trouve toujours de bonnets excuses. et ace il ne veut plus les entendre. il a beaucoup de patience, il est plutôt à l'écoute mais parfois il a aussi envie d'agir. surtout quand il juge que c'est important. puis elle vient passer son bras dans son dos pour l'étreindre et finalement reposer sa tête contre son torse. alors lui il l'étreint aussi, d'une main pour laisser son bras gauche se reposer tranquillement. elle ajoute qu’il est incroyable et ça lui fait vraiment très plaisir, à tel point qu’un sourire satisfait vient se dessiner sur son visage. pourtant, il a souvent l'impression d'en faire trop, d'être un peu excessif dans son attitude avec elle. il peut pas prétendre le contraire, c'est sa façon d'être. il se sent parfois idiot, d'avoir tout le temps envie d'être en sa compagnie, de la voir sourire ou de lui faire plaisir. on lui a toujours dit qu'être amoureux de quelqu'un ça fait cet effet-là. il peut plus vraiment nier les sentiments qu'il a pour elle, qui ne demandent qu'à s'exprimer, et qui s'expriment déjà dans son attitude envers elle. il sait pas quoi répondre, du coup il garde le silence et elle en profite pour le remercier. il comprend pas vraiment pourquoi. ce qu'il fait c'est normal, s'occuper d'elle quand elle a mal, quand elle est souffrance. c'est son boulot, et il le fait avec plaisir parce que vivre à deux ce n'est pas que les moments heureux. et encore une fois, il ne sait pas quoi répondre, parce que ace il est aussi mal à l'aise avec les compliments. c'est pas naturel pour lui d'en recevoir aussi facilement. alors avec sa main libre il vient lui relever le visage pour la regarder. très tranquillement, il vient poser ses lèvres contre les siennes. c'est sa façon à lui de dire quelque chose, de faire passer un message que les mots ne peuvent pas traduire. il resté posé sur ses lèvres un moment avant de les quitter et en profite aussi pour se détacher d'elle. il farfouille dans l'armoire à pharmacie et il sort les antidouleurs. il a bien vu qu'elle n’a rien pris et qu'elle doit encore souffrir même si elle ne le dit pas. il remplit d'eau le gobelet dont ils se servent pour se brosser les dents. « à toi de choisir par quoi tu commences. » il fait en lui tendant à la fois le gobelet et le médicament. il va pas lui laisser le choix. il espère aussi que l'effet du médicament l'aidera à retrouver le sommeil, peut-être pas totalement, peut-être pas dans l'immédiat mais un peu plus tard. quand elle a terminé de prendre son cachet il s'autorise à repasser un bras autour de sa taille, afin de maintenir un contact physique qui est, au final, est devenu aussi nécessaire à lui qu'a elle. « comment tu te sens maintenant ? » il finit par lui demander en espérant avoir une réponse plus large que la douleur physique qu’elle doit endurer. et puis, il aborde le sujet qui le turlupine depuis tout à l’heure, parce qu’il voudrait bien tout comprendre, essayer de se mettre à sa place. « tes crises… j’veux dire, elles ont un rapport direct avec… enfin tu vois, tu t’imaginais qu’il… » il arrive pas à terminer sa phrase, c’est trop dur de mettre des mots là-dessus. alors si déjà c’est dur pour lui, il imagine pas ce que c’est pour elle.
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Dim 23 Oct - 12:56
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Il la coince en lui disant que si ça l’inquiète réellement qu’il puisse louper le travail pour elle demain, et bien ils n’ont qu’à y aller maintenant aux urgences comme ça le problème ne se pose pas. Bloquée, elle ne sait pas quoi lui répondre. Elle n’a pas d’échappatoire, pas d’excuses et encore moins de solution parce que ce que Ace vient de lui dire fait sens dans sa tête. C’est une têtue Riley, elle reconnait jamais vraiment ses torts mais jamais au point de continuer de s’enfoncer, elle préfère se taire et dire qu’il est incroyable en resserrant un peu plus sa main droite dans son dos. Il n’y a pas beaucoup de personnes qui osent s’opposer à elle, même dans sa famille on a tendance à se taire quand elle exige quelque chose. Riley ce n’est pas une fille capricieuse mais elle sait se faire entendre, une sorte d’autorité naturelle et quand elle a refusé toutes poursuites judiciaires, même son père n’a pas su quoi dire ou faire pour la faire changer d’avis. Si elle trouve Ace incroyable, c’est pour toutes ses petites attentions mais également parce qu’il la pousse dans ses retranchements, parce qu’il lui tient tête. Elle sait qu’il veut lui faire entendre raison, ça n’a rien d’évident avec une femme comme Riley, mais il essaye et parfois il arrive, du moins il lui fait trouver des compromis. Riley ne sait pas s’il se rend compte que rien que ça c’est énorme. Elle en profite pour lui dire merci pour un tas de raison, il ne répond pas. Il lui a déjà dit que ce qu’il fait c’est normal, qu’il y a rien d’exceptionnel à être là pour quelqu’un à qui on tient. Si seulement il savait… s’il savait que ce n’est pas facile d’être présent pour elle, que c’est une preuve d’altruisme un peu folle, qu’il n’y a rien d’évident à la comprendre. C’est loin d’être commun de faire attention et d’être prêt à intervenir. Il ne répond rien, il se contente de redresser son visage et de l’embrasser doucement. C’est doux, mais c’est étrangement réconfortant. Ils sont souvent animés par la passion, par le feu qui les consume, mais ils sont aussi délicats dans les moments important, elle aime bien quand il prend son temps, quand il l’embrasse sans vraiment de raison. Quand Ace quitte ses lèvres il a un cachet et un gobelet d’eau dans les mains. Il ne lâche pas l’affaire. Riley lève les yeux au ciel avant de se résigner à prendre le cachet de sa main valide pour le porter à sa bouche puis elle l’avale à l’aide de l’eau. Elle repose le verre sur le lavabo et ouvre la bouche en tirant la langue pour lui prouver qu’elle a bien pris le médicament.
Ace s’autorise à repasser un bras autour de ses hanches avant de lui demander comment elle se sent maintenant. Question piège et en la prenant dans ses bras, il l’empêche de fuir. Il faut pas s’y méprendre, Riley adore qu’il veille sur elle, mais elle n’a jamais été très à l’aise quand il s’agit de parler d’elle. Depuis gamine, elle a toujours eu peur de gêner les gens à raconter sa vie, à dire ce qui ne va pas. Il a toujours fallu qu’elle minimise son état de santé ou moral. « Mieux. Je pense. » Ça va forcément mieux quand elle est réveillée, quand elle est rassurée et pour son poignet, il est trop tôt pour en discuter. Elle avait réussi à le regarder dans les yeux mais la question qui suit, elle ne peut pas. « Ooh… » Elle baisse les yeux, Ace se lance sur une pente très glissante, car Riley n’a pas vraiment de réponse. « Je suis comme ça depuis gosse. C’est sensé s’apaiser et disparaître à l’âge adulte. Il faut croire que ça n’a pas voulu me lâcher. » Elle rigole un peu nerveusement, parce qu’elle n’aime pas ça, quand elle dort elle ne contrôle rien, elle aurait pu lui faire du mal sans le vouloir, se faire du mal aussi bien plus que son poignet. Les crises se manifestent de manières ponctuelles, quand elle est fatiguée, contrariée, en bref quand ça ne va pas. « Je présume qu’il n’a pas aidé à m’en sortir et… je pense que comme j’ai un terrain prédisposé à ce genre de… trouble. » Quand elle parle d’elle, de ce qu’elle a vécu, de ses états, elle essaye un maximum d’être objectif et de s’éloigner un maximum de comment elle ressent les choses. C’est particulier mais ça lui a permis de garder la tête hors de l’eau toute ses années. « J’entends ce que tu dis quand je suis en crise mais… je sais pas, c’est pas suffisant, enfin… je veux dire c’est comme si ce que je vis dans le cauchemar est vrai et que ce qui est réel est faux. Et… je me rappelle m’agiter mais… pas ce qui a fait que… Et… c’est comme si une fois réveillée, j’ai encore l’impression qu’il y a quelque chose de terrible qui va arriver. Comme si j’étais réveillée mais que j’en suis pas certaine. » Elle soupire doucement. « Je crois que je suis aussi beaucoup fatiguée, avec les petits et puis ma mère parle déjà de Noël et de mon anniversaire et de combien de temps je vais rester et… tu sais… »
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Lun 24 Oct - 18:43
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un baiser c’est aussi un geste réconfortant, un moyen de lui faire comprendre qu’il l’accepte vraiment comme elle est, avec son passé, ses énormes bagages qu’elle traine derrière elle. lui aussi il en a. faut pas croire, il a peut-être pas d’ex petite amie carrément cinglée, mais y a toute son histoire avec son père qu’il se trimballe. parce que riley elle ne connaît que la face cachée de l’iceberg. il sait pas trop combien de temps ça va prendre avant qu’elle se rende compte que finalement lui aussi son passé impact son présent. comme le fait qu’il a quand même abandonné la passion de sa vie en partie à cause de son père. que ça lui manque tous les jours, que ça a laissé un vide en lui, mais il le dira jamais. alors évidemment ce n’est pas comparable, mais n’empêche que tout ça existe aussi de son côté. en l’occurrence, là, il s’agit de riley. il veut, dans un premier temps, s’assurer qu’elle prenne bien son antidouleur, et bien qu’elle lève les yeux au ciel, elle avale le cachet et l’eau puis lui tire la langue pour lui prouver que c’est bon. il lève le pouce en signe de victoire pour la féliciter. il l’attire ensuite contre lui en refaisant passer sa main sur sa hanche, il essaie pas de la coincer, non. il cherche juste à créer, ou plutôt à garder un contact physique entre eux. ça lui semble important. et puis il met les pieds dans le plat. il est conscient du fait que riley cherche à s’évader l’esprit, à ne plus penser à tout ça. pourtant, il peut pas faire comme si ce qui venait de se passer n’a jamais existé. d’abord il veut savoir comment elle se sent, volontairement sa question est large. et comme il le redoute, riley vient y répondre de façon concise. mieux, qu’elle répond. enfin elle pense. il affiche un air dubitatif. si elle ne sait pas c’est que ça ne va pas mieux. il a néanmoins l’impression qu’elle n’est plus dans cette phase de terreur, qu’elle est beaucoup plus éveillée, loquace. et puis il se permet de lui demander ce qu’elle a ressenti, ce qui s’est vraiment passé quand elle s’agitait. mais il sait pas tellement le formuler, lui poser une question claire et directe. quand il achève sa phrase, il est pas sûr que riley ait compris quelque chose. lui-même il ne sait pas où il veut en venir. elle lâche un oh qui sous-entend qu’elle n’a pas vraiment envie d’en parler. il aurait pu lui dire de laisser tomber, et d’un autre côté, il est quand même vachement curieux. elle explique d’abord qu’elle est comme ça depuis l’enfance, et que normalement les troubles sont censés se dissiper à l’âge adulte. il a envie de répliquer que c’est parce qu’elle est restée une grand enfant, mais il se retient, il préfère la laisser finir. et ensuite elle confie que peut-être son histoire n’a pas aidé. et lui, il hoche la tête, il l’incite à continuer à parler. elle enchaine et tente d’expliquer ce qu’elle ressent quand elle est en crise ; qu’elle l’entend mais qu’elle est dans un tel état qu’elle ne se rend plus compte de ce qui est réel ou pas. même quand elle est réveillée, elle explique avoir peur, de quelque chose. sans doute de ce qui s’est passé dans ses songes. de toute façon elle dit ne pas se souvenir, ce sont juste les émotions qu’elle ressent. elle soupire et puis elle reprend, comme pour justifier sa crise, qu’elle est fatiguée. il hausse un sourcil, il a bien conscience que c’est dur son boulot, qu’elle rentre souvent fatiguée mais c’est bien la première fois qu’elle s’en plaint aussi directement. « c’est assez impressionnant, j’avais l’impression de rien pouvoir faire. et puis j’ai voulu t’empêcher de te débattre, et t’as crié… c’était... enfin j’sais pas. » il lâche finalement, parce qu’en fait le mot qu’il cherche c’est flippant, mais qu’il peut pas lui dire aussi frontalement. il préfère quand même lui donner son ressenti à lui, ace il a beau être imposant c’est pour autant qu’il imperméable à toute les situations. « je savais pas que tu étais particulièrement fatiguée. » il lance ensuite légèrement agacé de pas l’avoir remarqué tout seul. quant à noël, il sait que le sujet est tendu. enfin ils en ont jamais parlé, mais la logique étant ce qu’elle est… « je sais quoi ? » il questionne pour lui tendre la perche. il sait pas encore comment ça va se passer. évidemment, il faut que l’anniversaire de riley tombe le jour de noël. alors que lui c’est à peu près le seul moment de l’année où il se rend chez ses parents. à cela il faut rajouter qu’il a appris l’existence de cet ex violent, qui justement vit aussi dans le Tennessee, dans la même ville qu’elle, et que ça lui paraît inconcevable de la laisser retourner là-bas seule. et dans le même temps, il a pas non plus reçu d’invitation officielle de la part de riley, comme quoi elle réclamait sa présence chez ses parents à elle. du coup, c’est un peu le bordel. « décembre c’est loin, t’as encore le temps de voir venir, te stresse pas inutilement. » il préfère rester vague, parce que comme ça, il ne prend pas trop de risques.
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Mar 25 Oct - 19:19
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Riley la grande angoissée, elle n’a aucune envie de l’embêter avec ses problèmes. Il faut toujours qu’elle minimise tout et elle croit sincèrement qu’elle peut duper son monde à coup de sourire trompeur. Parfois ça marche, mais ça ne suffit pas toujours à Ace. Elle ne peut pas simplement lui dire que ça ira, il veut qu’elle parle, alors elle parle. Pas librement car elle sait qu’il y a certains sujets qui sont sensibles, elle n’a pas envie de se lancer dans ce genre de conversations houleuses, pas ce soir, pas cette nuit. Il dit que c’est impressionnant quand elle est en crise. Elle se pince les lèvres, un peu honteuse. Elle l’a inquiété, elle le savait qu’elle l’inquièterait, il s’inquiète toujours pour elle, à tort ou à raison, ça dépend des fois. Riley, elle a besoin de gérer sa vie seule par moment et son besoin viscérale de ne pas inquiéter son monde la pousse à agir stupidement, Ace en a fait les frais quand elle s’est fait volée ses papiers. Ce soir, ce n’est pas la question, c’est une toute autre affaire qui préoccupe son chéri. Les crises, elles sont plus ou moins violentes, non traitable et il n’y a aucun schéma régulier qui lui permet de les prédire. Ça peut recommencer demain soir ou dans quelques semaines, plusieurs mois, un an… elle n’en sait rien Riley, ce qu’elle sait par contre c’est ce qui vrille dans son regard quand elle reconnait être fatiguée. Il lâche un peu agacé qu’il ne savait pas, ce n’est pas contre elle, elle a fini par bien le connaître Ace, il s’en veut de pas s’en être rendu compte par lui-même. Riley ne peut pas le blâmer, elle ne lui avoue rarement être fatiguée, il y a des soirs où elle s’endort avec lui dans le canapé, ou alors en attendant qu’il rentre parce qu’elle lutte contre le sommeil quand il n’est pas là, elle supporte pas l’idée de juste le croiser, elle ne lui dit pas car il pourrait s’en vouloir de travailler autant, et se sentir responsable des crises, alors que non, ce n’est clairement pas de sa faute. Elle a aussi évoqué Noël, une période qu’elle adore et qu’elle redoute aussi. Remettre les pieds dans le Tennessee, dans sa ville natale, revoir ces vieilles connaissances de lycée, prétendre que tout va bien, elle devra parler de son ex, parce que le sujet revient systématique, elle dira la version officielle, celle que tout allait un peu trop vite à son goût et qu’elle a préféré partir. C’est faux, surtout quand on gratte un peu la surface, Riley c’est une amoureuse de l’amour, elle vit au pays des princesses, elle rêve d’un conte de fée.
Elle n’avait pas fini sa phrase parce que ça sous-entend trop de chose, Ace la pousse à parler, il reprend ses mots comme s’il ignorait ce qu’elle veut dire, il conclut en disant que Noël, c’est dans longtemps, qu’elle ne devrait pas s’inquiéter pour ça, c’est trop tôt. Bien sûr qu’il sait pourquoi ça l’angoisse autant. Ça l’agace un peu qu’il joue son jeu. « Tu sais ce que je veux dire, ce n’est pas seulement à cause de Noël. C’est aussi que je me suis rendue compte qu’on a jamais passé mon anniversaire ensemble en trois ans et c’est pas grave parce que c’est normal que tu passes Noël en famille. Et… je me sens stupide de te dire ça maintenant. » Terriblement stupide, mais si sa mère n’avait pas déjà évoqué les vacances de Noël, elle n’aurait pas pensé à ça et puis… « La fatigue, c’est pas de ta faute, il se passe plein de trucs à l’école et les enfants… ils sont fatigants et fatigués en ce moment. Il y a eu ton anniversaire aussi, c’est pas facile de préparer quelque chose quand on vit avec la personne et c’est pas grave, genre vraiment pas. Ça fait juste beaucoup et puis voilà un peu de stress, un peu de fatigue et je m’explose le poignet en dormant. » Ce n’est que le début de l’année et elle a l’impression de courir partout et d’être épuisée comme un mois de décembre. Elle essaye d’être partout, sur tous les fronts à la fois mais ça n’a rien d’évident. « Je suis préoccupée et fatiguée c’est tout. » C’est déjà beaucoup, elle a beau justifié ça comme elle veut, en disant que c’est parce que c’est une fille naturellement angoissée « Et maintenant… tu vas être fatigué et préoccupé. Un vrai couple de zombie, on devrait penser faire ça pour halloween. »
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Mer 26 Oct - 17:34
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parfois il comprend pas. il comprend juste pas comment leur relation a pu évoluer aussi vite. parce que c’est vrai que depuis qu’ils se sont avoués avoir envie d’essayer de faire un bout de chemin ensemble, ils vivent une relation fusionnelle passionnelle qui le dépasse un peu par moment. à l’instar de maintenant, où elle explique être plus fatiguée que d’ordinaire et qu’il s’agace seul de cette révélation, parce qu’il a rien vu. il sait que sa réaction est excessive, et qu’il peut pas tout voir, tout comprendre, tout déchiffrer et tout connaître d’elle, alors qu’il en a profondément envie. et ça lui fait peur parfois de se rendre compte à quel point elle commence à prendre de la place dans sa vie. alors il change vite de sujet et embraye sur noël, mais c’est guère plus réjouissant. il fait semblant de pas comprendre où elle veut en venir, il la pousse à s’expliquer davantage pour ne pas avoir à mettre les pieds dans le plat, parce qu’honnêtement il n’a pas de solution. il voudrait bien pouvoir contenter tout le monde, mais il a pas encore réussi à trouver le moyen. riley elle finit par s’expliquer, à dire implicitement qu’elle voudrait bien qu’il soit avec elle pour fêter son anniversaire, mais qu’elle ne s’autorise pas à lui demander parce qu’après tout c’est noël, et c’est d’abord une fête de famille. ace il soupire légèrement, pas par agacement cette fois-ci, mais juste parce qu’il a pas envie de lui faire de peine, et clairement il a déjà l’impression de lui en faire pour un truc qu’il n’a même pas encore fait. riley elle dit se sentir bête de lui confier ça, et il sourit quand même parce qu’il trouve pas ça bête du tout. au contraire, ça lui fait plaisir de savoir qu’il est apparemment le bienvenu chez ses parents, même si se retrouver face à son père et ses frères ça le fait flipper. ensuite, elle tient à revenir sur son état de fatigue. elle précise que ce n’est pas de sa faute à lui si elle est aussi crevée, que c’est simplement son rythme de vie qui fait que. il est dubitatif, parce que maintenant qu’elle dit ça, il arrive plus à se rappeler combien de fois il est rentré des entrainements en la trouvant à moitié endormie sur le canapé. mais riley elle ne se stoppe pas, elle enchaine les paroles, les excuses, les faits. et effectivement ça se remarque bien qu’elle est plus ou moins angoissée. elle termine en expliquant qu’il va, par voie de conséquence, être aussi préoccupé et fatigué qu’elle, et qu’ils finiront par ressembler à un couple de zombies. « quitte à choisir je préférerai te voir déguiser en autre chose. » il lui répond avec humour, un brin tendancieux aussi. ils sont toujours face à face, et ace il se met derrière elle, il enroule ses bras autour de sa taille, et il se colle à elle. juste comme ça, pour l’étreindre, la calmer un peu aussi. et puis il en profite un peu, parce que d’habitude il peut pas vraiment enfouir sa tête dans son cou, alors que de dos c’est plus pratique, il peut s’approcher de son oreille et venir lui chuchoter doucement « t’angoisses pas amore, tout va bien. » bon, peut-être que tout ne va pas bien, mais ils sont tous les deux, c’est déjà ça. et ace c’est ce qu’il cherche à lui faire comprendre, qu’il est là, qu’il la lâche pas. « on reprend par étapes. pour ton anniversaire bah c’est vrai que j’ai pas la solution, pas encore. mais j’ai très envie d’être là aussi. après t’es sûre que… enfin j’sais pas ça pose pas de problème avec tes parents ? » il est obligé de demander, parce que vraiment il est pas serein à l’idée de les rencontrer. il veut pas s’imposer, gêner. riley il sait ce qu’il ressent pour elle, mais y a tout le passif qui fait que les choses ne sont pas aussi simples et naturelles. et puis surtout il a jamais rencontré les parents d’une fille. grosse pression. « bon ensuite faut que tu te ménages ou tu vas pas tenir toute l’année. prend du temps pour toi, faut que t’arrêtes de t’occuper de moi. » il pense sincèrement ce qu’il dit, mais il essaie de faire passer le message avec un certain second degré. riley, c’est vraiment la personne la plus attentionnée de la planète, mais elle peut pas toujours être aux petits soins. c’est usant. il vient claquer un baiser sur sa joue. « bah oui, parce qu’après tu vas avoir des cernes et tu seras plus jolie du tout, et puis bah… voilà, voilà. » il lance pour la taquiner. il en pense pas un mot, riley il la trouve belle depuis toujours, au naturel, comme bien apprêtée, même fatiguée il va la trouver attirante. il est faible face à elle, c’est un fait. « alors bon, déjà on peut commencer par aller se recoucher non ? »
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Mer 26 Oct - 21:02
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Oh qu’il est taquin même dans les pires situations. Elle roule des yeux, il est pas possible quand il dit préférer la voir déguiser autrement qu’en zombie. Elle n’a pas le temps de répondre quoi que ce soit qu’il est déjà passé dans son dos. Riley pense honnêtement que ça serait sympa de faire un déguisement commun. Elle laisse sa tête reposait contre son torse alors qu’Ace vient à l’enlacer un peu plus en enfouissant son visage dans sa nuque. Instinctivement sa main valide se pose sur celle d’Ace et Riley ferme les yeux. Il vient à lui chuchoter à l’oreille qu’elle n’a pas à s’angoisser, que tout va bien, il y a le amore qui glisse dans son oreille aussi, qui la réconforte toujours autant. Dabs les bras d’Ace, elle est terriblement bien, c’est l’endroit le plus confortable du monde, c’est comme si rien ne pouvait l’atteindre, une bulle indestructible qui l’entoure. Riley c’est ce mini gabarit contre les gros bras d’Ace et forcément que c’est rassurant, forcément qu’elle s’y sent bien. Puis il reprend par étape, en commençant par son anniversaire. Il n’a pas de solution miracle, ça lui tord un peu l’estomac, parce qu’elle n’a pas envie que lui se prenne la tête avec. Ace, c’est un garçon simple, il n’aime pas les choses compliquées, il n’aime pas se faire des nœuds au cerveau. Elle n’a pas envie qu’il doive choisir entre sa famille et elle. Riley, c’est pas une nana à ultimatum, elle est compréhensive, même trop peut-être. Il reconnaît vouloir être présent, et rien que ça, ça lui suffit à Riley, elle veut juste qu’il pense à elle. C’est évident qu’elle aurait aimé passer son anniversaire avec lui mais avec une date pareille, elle a l’habitude de ‘n’avoir que sa famille très proche pour le fêter. Elle n’a jamais eu de fête d’anniversaire gamine justement à cause de cette date bien particulière. Alors, elle apprit à se contenter d’un petit message, d’une petite pensée pour elle en cette journée spéciale. Ace soulève un tout autre problème. Celui de la famille de Riley, parce que c’est trois grands-frères, un papa protecteur et une maman italienne, c’est aussi un passé gros à porter et Ace en aimant Riley, il met les deux pieds dans le plat, c’est elle, sa famille et son passé. Sauf que Riley connait aussi très bien ses parents, sa mère en particulier. « Ma mère… T’es grand, beau, attentionné et elle est plus ou moins comme moi. » En bref, il n’aura aucun soucis à l’avoir dans sa poche.
Et puis… il la taquine encore en disant qu’elle sera beaucoup moins jolies pleine de cernes, c’est pourquoi elle doit prendre du temps pour elle, pour se reposer et ne pas toujours trop s’occuper de lui. « Voilà voilà quoi ? » elle sait bien qu’il rigole, mais Riley peut se vexer aussi un peu vite, elle se retourne dans ses bras et elle fronce les sourcils. « T’es avec moi juste parce que je suis jolie ? » Elle sait bien que c’est faux mais il faut bien qu’elle l’embête aussi un peu… Il propose de retourner au lit, elle sait bien qu’elle ne va pas redormir, c’est pas possible, il y a la douleur et même si elle va mieux, elle reste un peu perturbée. Cette peur de refaire une crise, de faire quelque chose de vraiment dangereux. Mais elle hoche la tête, parce que lui doit dormir, Ace travaille, il doit être en forme, il peut pas louper le réveil ou ne pas être à 100%. Elle s’en voudrait terriblement d’impacter son sommeil, c’est un sportif et un sportif a aussi besoin de récupérer, c’est important très important. Elle quitte ses bras, parce qu’il l’a taquiné sur son physique et que Riley c’est avant tout une boudeuse. De retour dans leur chambre, elle s’installe au milieu du lit en tailleur, en le fixant lui. « Je veux un bisou. » Elle l’ordonne même avec sa voix de gamine avant de justifier sa requête. « Juste parce que tu as dit que je suis pas jolie avec des cernes. Même si ce n’est pas vrai. Alors, un bisou. Sinon je vais bouder et t’as pas envie de me voir bouder. »
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Jeu 27 Oct - 23:09
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quand ace il évoque les parents de riley, il pense plutôt à son père et à ses frères. il sait bien que la place de copain va être difficile à assumer après ce lui est arrivé. il comprend. et c’est justement pour ça qu’il commence déjà à appréhender. riley, elle choisit délibérément de ne parler que de sa mère, avec qui, apparemment, ça sera plus facile de se faire accepter. soit disant car elle ressemble à sa fille. il préfère ne pas rebondir, et pointer du doigt les vrais problèmes qui le préoccupe. aussi, il essaie tant bien que mal de détendre l’atmosphère, avec son arme favorite l’humour et la taquinerie. il lance à riley qu’elle a besoin de sommeil pour garder le teint frais et être toujours aussi belle. évidemment il n’en pense pas un mot, mais il sait bien que ses paroles ne vont pas tomber dans l’oreille d’une sourde. ça ne loupe pas, puisqu’elle vient demander des explications. elle en profite pour se tourner vers lui. « c’est toi qui le dit. » il répond à sa question juste pour le plaisir de la provoquer davantage. c’est aussi un moyen d’essayer de lui changer les idées. il n’oublie pas qu’elle doit encore avoir mal à son poignet, et qu’elle reste malgré tout assez angoissée par ce qui vient de se produire, alors il tente de lui chasser ses idées noires par l’humour et la tendresse. elle finit par quitter ses bras, faussement vexée, en affichant sa mine boudeuse qui lui donne l’air d’une gamine. puis, elle quitte la pièce sans même un regard pour lui après qu’il a soumis l’idée d’aller se recoucher. il espère qu’elle va réussir à retrouver le sommeil, bien qu’il en doute fortement. toutefois, il se dit que ça a plus de chance de se produire s’ils sont tous les deux couchés, plutôt que plantés au milieu de leur salle de bains. il la suit, et la regarde s’installer au milieu du lit, un peu comme s’il n’appartenait qu’à elle. il s’arrête au pied, et il attend, elle le fixe un instant avec de venir quémander un bisou. alors il rit. voilà, ça c’est sa riley, cette femme enfant toujours à la recherche d’une attention, d’un geste d’affection. elle vient se justifier, en prétextant qu’il doit lui faire parce qu’il ne souhaite pas qu’elle boude. « tu profites de la situation, c’est moche. » il rétorque pour la taquiner, une nouvelle fois. dans le fond, ils savent tous les deux qu’il va le faire. si pour se faire pardonner il suffît d’un baiser, c’est pas très compliqué, voire même plus agréable. justement, peut-être un peu trop agréable. ace, il se connaît avec riley. il sait qu’il a pas franchement de demi-mesure ; qu’un baiser échangé c’est la porte ouverte à la passion qu’il éprouve pour elle. parce que le contrôle il n’y arrive pas. pas quand il s’agit d’elle. mais il s’exécute quand même, il va la rejoindre, mais il s’assoit pas en tailleur, il préfère s’affaler à moitié sur le côté pour lui faire face. et il a de la chance d’être assez grand, et elle assez petite pour qu’il puisse atteindre son visage dans cette position. certes il doit quand même se relever légèrement, mais il arrive tout de même à venir déposer un bisou sur sa joue. très chastement. après tout, elle n’a pas précisé où elle le souhaitait son bisou. « peut-être que j’aime bien quand tu boudes, en fait. » il continue sur la même lancée, au risque d’être un peu lourd. il le reconnaît volontiers, c’est un gamin. et y a des personnes avec qui cet aspect de sa personnalité s’expriment plus qu’avec d’autres. en général, sa cible préférée reste sa sœur, avec laquelle il se comporte encore comme s’ils avaient dix ans. en fait, là, il aimerait juste poser un sourire sur les lèvres de riley, la faire rire. ou bien même l’agacer, la faire bouder volontairement pour qu’il ait tout le loisir de se rattraper plus tard. juste pour qu’elle oublie que c’est le milieu de la nuit, et qu’elle a subi une de ses terreurs nocturnes. « et moi, je peux exiger un bisou ? parce que je suis quand même ton infirmier… » il lui lance avec un sourire en coin. il est un peu fier de lui quand même. satisfait même. parce que finalement il a quand même réussi à gérer plus ou moins. et c’est pas rien.
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Ven 28 Oct - 17:21
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Bien sûr que oui elle profite de la situation, elle vient et va passer une nuit horrible, elle s’est fracassée le poignet, alors oui elle réclame un bisou quand il la taquine sur son physique. Elle a bien le droit non. Riley sait bien que ce n’est pas que physique, qu’il y a autre chose dans leur relation mais quand Ace lui tend une telle perche, elle est obligée de la saisir. Il affirme trouver ça moche, il ment ça s’entend à sa voix, c’est encore une énième taquinerie. Elle ne bronche pas, elle garde sa mine boudeuse même quand il s’allonge sur le lit à côté d’elle, toujours installée en tailleur. Il se redresse un peu et il embrasse… sa joue… ce n’est clairement pas ce qu’elle avait en tête quand elle a quémandé son bisou. Elle pivote sa tête vers lui. « C’est tout ?[/color] » Elle est déçue, elle ne voulait pas d’un baiser de cinéma non plus, elle désirait juste ses lèvres sur les siennes, ça lui semblait logique. Il fait a pour la faire râler, pas besoin d’avoir fait de longues études pour le savoir. Ça se sent d’avantage quand il dit que peut-être au final, il aime bien quand elle boude. Il n’aurait pas dû lui dire ça, parce qu’elle est déçue et qu’en plus de ça il l’incite à continuer de bouder. Elle aurait bien croisé ses bras sur sa poitrine mais elle risque d’appuyer sur sa main douloureuse, mais ce n’est pas l’envie qui manque. Finalement, Ace revient à la charge en demandant à son tour un bisou parce qu’après tout il a joué son infirmier. Il a ce sourire fier sur le bord des lèvres qui la fait fondre un peu plus chaque jour et Riley se doit de mettre à mal tout son contrôle pour ne pas céder immédiatement à sa demande. C’est un peu un bébé Riley, bouder et râler sont sa seconde nature, c’est jamais bien méchant, c’est une simple piqûre de rappel pour ne pas qu’on oublie qu’elle est là, comme un besoin constant d’attention. « Je savais pas qu’on devait embrasser les infirmiers maintenant. Je prends note pour ma prochaine visite à l’hôpital. » C’est lui qui a lancé ce petit jeu de taquinerie et une Riley boudeuse n’est pas bonne joueuse. Disons qu’elle boudait pour rigoler au début et qu’il l’a frustré plus que de raison en embrassant sa joue. Elle change vite d’humeur, mais elle n’est pas pour autant lunatique. Elle se pense d’être en général d’humeur constante mais la nuit qu’elle passe joue sur son moral. Mais elle concède de lui donner son bisou, alors elle se penche pour l’embrasser, mais elle fait comme lui, elle ne va pas sur ses lèvres mais juste à côté, parce qu’elle est pire que lui.
Mais ça suffit à la rendre un peu plus docile, elle s’allonge en se blottissant un peu contre lui. Elle est obligée de céder, de chercher un peu de chaleur dans ses bras. Elle fait passer une de ses jambes sur lui, comme souvent au final quand ils sont ensemble allongés. « Au risque de me répéter, tu travailles demain. Je vais m’en vouloir si tu dors pas. » D’un autre côté, elle n’a pas envie qu’il dorme parce que sa nuit va être longue à juste attendre et elle peut pas se résigner à se lever chercher un bouquin et le regarder s’endormir. C’est un vrai duel au sein de sa conscience qui est en train de se produire. Elle ne veut pas empiéter sur sa vie professionnelle, d’un autre côté elle a envie de se la jouer égoïste le temps d’une nuit. « Je peux quand même avoir un vrai bisou, un bisou d’amoureux pas celui d’un enfant de trois ans ? » Elle le veut son bisou. « s’il te plait. »
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Sam 29 Oct - 13:30
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une des choses qu'il aime chez riley c'est son côté joueuse. son sens de la répartie qui l'amuse toujours, parce qu'elle sait quoi répondre pour produire son effet. c'est exactement ce qu'elle est en train de faire quand elle réplique qu'elle devra désormais embrasser tous les infirmiers qu'elle croise si tant est qu'ils s'occupent d'elle. évidemment qu'ace il tique, parce qu'il imagine déjà la scène dans sa tête et que c'est juste pas supportable. il affiche une mine renfrognée, c'est une bonne joueuse. il préfère ne pas répondre, surtout qu'il espère quand même l'avoir ce bisou, un vrai bisou. pas une bise comme il vient de lui faire. c'est pas son genre de quémander des bisous et des câlins, mais là, c'était juste pour la taquiner encore. jauger un peu sa réaction. et finalement, elle se penche vers lui et vient déposer un baiser au coin de sa lèvre. juste pour l'enquiquiner, se venger. il rit, parce que lui, au contraire de riley il boude pas. il s'amuse plutôt de tout, parce qu'il est comme ça. c'est sa façon de réagir aux choses, de les mettre à distance. au lieu de le vexer, ça l'attire davantage qu'elle joue ce petit jeu avec lui, parce qu'elle tient tête, qu'elle s'écrase pas et qu'il a aime aussi cette riley là. en plus, il a sacrément de la chance parce qu'elle vient se blottir contre lui, en profitant même pour faire passer une de ses jambes sur lui. il espère qu'elle va pas se refaire mal au poignet en faisant un mauvais mouvement. apparemment non, puisqu'elle ne dit rien à ce sujet. à la place elle préfère répéter qu'il bosse demain et qu'elle risque de s'en vouloir s'il ne dort pas. il lève les yeux au ciel, parce qu'il est quand même assez grand pour prendre ses propres décisions. il sait bien que riley elle lui dit ça parce qu'elle n'a pas envie qu'il ressemble à zombie demain mais ace il s'en moque. c'est pas une nuit blanche qui va le mettre KO. « de toute façon j'ai plus sommeil » il répond en venant poser sa main sur le haut de sa cuisse. « et ça sera pas la première fois que je me pointe au boulot avec des heures de sommeil en moins. » il conclut finalement. ace il dort beaucoup en particulier parce que ses journées sont très chargées mais c'est pas pour autant qu'il saura pas gérer. il a eu l'habitude de sortir en semaine pendant un temps et il a jamais eu d'autres choix que d'assumer le lendemain. plus récemment aussi, il a envie de rappeler à riley qu'elle a su le garder éveillé plus d'une fois... puis, elle revient à la charge et lui demande un vrai bisou. et rien que la façon dont elle présente les choses il a envie de sourire, un bisou d'amoureux qu'elle dit. c'est mignon. il a plus du tout envie de la taquiner pour le coup, et sûrement pas quand elle ajoute un s'il te plait de sa petite voix qui le fait fondre. alors il répond à sa requête, ses lèvres viennent se poser sur les siennes. c'est plus vraiment le baiser réconfortant de tout à l'heure, parce que comme ace il le craignait il se laisse vite emporter quand y a cette proximité avec elle. parce qu'elle a le don de le rendre fébrile, de lui faire perdre la raison. en même temps c'est elle qui souhaite un baiser d'amoureux, alors il se laisse à penser que finalement ce n'est pas si grave si sa langue part à la rencontre de la sienne un moment. juste assez longtemps pour que son cœur commence à s'emballer mais pas assez pour ne pas se sentir légèrement frustrer. il quitte ses lèvres mais reste cependant très proche de sa bouche, parce qu'il sait pas s'il va pas craquer, et revenir l'embrasser. finalement il s'éloigne d'elle et il vient reprendre sa position de départ. « comment on faisait avant ? » il demande profondément sérieux. mais il sait pas trop si riley voit là où il veut en venir. « j'veux dire trois ans c'est long. j'arrive pas à comprendre comment j'ai fait pour pas craquer avant. » il dit ça mais en fait il sait même pas quand ses sentiments envers elle ont commencés à changer vraiment. ça s'est fait tellement naturellement qu'il pourrait pas replacer les évènements dans une chronologie correcte. c'est assez rare qu'ils évoquent ce passé là, mais il s'est senti obligé de lui dire parce qu'il se rend compte combien riley elle a de l'emprise sur lui. « j'ai une sacré force mentale... ou... j'suis stupide. » il ajoute en riant légèrement. non, parce qu'en y réfléchissant bien, il a l'impression d'avoir perdu du temps. trop de temps à se poser des questions pour rien. lui et sa foutue peur de reconnaître ses sentiments, de les assumer et surtout de les dévoiler.
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Dim 30 Oct - 12:55
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Ace affirme qu’il n’a plus sommeil, elle s’en serait doutée, Riley, mais cela n’arrange en rien ses affaires. Elle a horreur d’inquiéter son monde et Ace, il s’inquiète trop pour elle. Elle pourrait lui redire encore une fois, mais elle n’a pas envie de se lancer dans cette histoire. Cette nuit, elle n’a pas envie de créer de tension pour un désaccord stupide. Riley a bien compris qu’il y a des sujets sur lesquels elle n’aura jamais le dernier mot, s’entêter à essayer est une perte de temps qui est préjudiciable pour eux deux. Ace confirme sa pensée, il est grand, il est déjà allé bosser en étant claqué plus d’une fois. Elle ne répond pas, à la place elle demande un nouveau bisou, mais un vrai cette fois, pas l’arnaque du bisou sur la joue de gamin. Elle veut ses lèvres sur les siennes comme il fait d’habitude. Ace s’exécute sans rechigner, il la surprend même en faisant passer sa langue dans sa bouche. Elle n’en demandait pas tant, mais elle ne va pas s’en plaindre. Trop souvent quand il est question de son passé, Ace est souvent réticent à la toucher après, et elle comprend. Elle sait que son passé n’est pas facile à accepter même avec toute la bonne volonté du monde. Riley aime quand il lâche prise, quand il oublie l’espace d’un instant tout ça, quand il oublie qu’elle a été victime d’abus, que ça a laissé des traces bien malgré elle. Si elle pouvait elle effacerait tout ça mais elle ne peut pas. Il rompt le baiser, s’éloigne légèrement d’elle. Il lui faut plusieurs secondes pour s’en remettre, Riley a le souffle court. Elle le trouve magique Ace, parce qu’il lui permet de tout oublier aussi, il parvient à la rendre dingue dans les pires situations, à faire monter la température de son corps quand elle ne pensait pas cela possible. Elle le répètera jamais assez à quel point elle le trouve génial et attentionné et parfait. Elle aime qu’il ne se rende même pas compte de ça, que ce qu’il fait est incroyable à ses yeux. Pour Ace, c’est juste normal d’être ce qu’il est. Il reprend sa place initiale et la parole par la même occasion lui demandant comment il faisait avant. Riley fronce légèrement les sourcils, elle ne voit pas encore où il veut en venir, il précise sa pensée en expliquant que trois ans de colocation c’est long avant de céder. Cette question, elle se la pose aussi souvent, elle n’a pas vraiment de réponse à lui donner. Sa dernière phrase la fait rire légèrement. « Ça flatterait mon égo que tu aies une force mentale de fou. » Parce qu’elle aurait réussi à le faire craquer malgré tout. Le truc, c’est qu’elle n’a jamais cherché à le séduire, de toute manière quand elle est arrivée à Savannah, elle n’avait pas vraiment la tête à papillonner à droite et à gauche. Attention, elle a toujours reconnu Ace comme un bel homme, qui oserait dire le contraire ? Il a ce sourire qui rend faible, un corps à faire pâlir plus d’un sportif. C’est juste qu’elle n’avait vraiment pas la tête à ça, elle ne pensait pas rester longtemps non plus, ça devait être provisoire le temps pour elle de trouver autre chose. Puis, elle s’est imposée dans son quotidien et elle est restée. Après un an, voyant qu’il ne la mettait pas à la porte, elle s’est dit qu’elle pouvait rester. « Tu sais, quelque chose qu’on ne connait pas ne peut pas nous manquer. » Il y a bien un moment où ils ne s’étaient encore jamais embrassés et ils ne pouvaient pas ressentir ce manque, puis ils l’ont connu quand il a dépassé cette pseudo barrière morale qui consiste à ne pas tomber amoureux de son colocataire. Le genre de tabou à ne pas transgresser. « Je suis contente que t’aies cédé quand même. Tu sais que… après ça… j’ai pas arrêté d’y penser et pas en mode : pourquoi il a fait ça ? Mais plus pourquoi il n’a pas recommencé. » La question sous-jacente fut, pourquoi elle avait envie qu’il recommence. Finalement, c’est elle qui avait cédé la seconde fois. « Puis… cette incapacité à mettre un tee shirt sur le dos dans l’appart’, non mais vraiment, t’imagines même pas à quel point c’était dur ! » Il l’invitait ouvertement à céder. Un plan démoniaque qu’il avait élaboré pour la faire craquer, elle en est persuadée. « Ça là. » elle désigne de sa main valide son corps. « C’est un appel à la tentation, genre vraiment ça donne juste envie de retirer les derniers vêtements que tu portes. Je sais pas si t’as conscience de ça. »
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Dim 30 Oct - 19:10
i don't paint dreams or nightmares, i paint my own reality.
quand il quitte ses lèvres, il réalise qu’il est heureux de pouvoir les embrasser quand il veut. il fait partager ses réflexions à riley, qui rit légèrement. il sent bête de lui dire tout ça, parce qu’il a pas l’habitude de s’ouvrir autant. pourtant c’est pas le genre à avoir honte, mais tout ce qui touche à l’intime le met plutôt mal à l’aise. elle réplique qu’elle serait flattée s’il avait effectivement une importante force mentale. du coup, il se dit qu’elle répond implicitement à sa réflexion et qu’elle le considère comme stupide, stupide d’avoir hésité si longtemps avant faire le premier pas vers elle. certes ce ne sont pas les mots qui sont sortis de sa bouche, mais lui, il le comprend de cette manière. il est pas vexé, bien au contraire, parce qu’il penche aussi pour cette hypothèse. il relève pas, parce qu’elle enchaine en disant que ce qu’on ne connaît pas ne pas nous manquer. c’est assez poétique de voir les choses de cette manière, mais ace il dirait pas qu’il était en manque. il était juste tenté. parce que riley c’est la tentation. constamment. et encore aujourd’hui. elle ajoute qu’elle est contente qu’il ait cédé finalement, et là, il sourit. c’est con de se satisfaire pour si peu, mais ça fait tellement du bien d’entendre ça, de se dire qu’il était pas seul à lutter pendant tout ce temps. et c’est qu’elle vient confirmer avec la suite de ses propos. « non mais moi aussi je me le demande. j’sais pas si j’arriverai à obtenir une réponse satisfaisante un jour. » il plaisante à moitié. il s’en est trouvé des excuses ; des tonnes. quand il a embrassé riley la première fois c’était sur un coup de tête. une pulsion qu’il a pas su maitriser. et quand il s’en est rendu compte il a préféré faire comme si de rien était, comme si ça n’avait jamais existé. être attiré par sa colocataire c’est le mauvais plan, du fait de cette relation spéciale qui se crée quand tu partages ton quotidien avec quelqu’un. et puis surtout, il s’est toujours dit que si ça se passait mal, il perdrait cette amie, cette complice que riley est devenue en très peu de temps. et ensuite il a appris son passé, et bien que ça ne change pas la façon dont il la voit, il peut pas dire que c’est facile à intégrer. mais de toute façon, à cette époque-là, il avait déjà riley dans la peau, et il pense sincèrement qu’elle aurait pu lui révéler n’importe quoi qu’il aurait été quand même incapable de partir. quand elle évoque son absence de t-shirt il explose de rire, parce que ace il ne fait pas exprès de se balader à moitié à poil c’est juste hyper naturel pour lui de se promener en mode confort à l’appartement. surtout quand il commence à faire chaud. dans le même temps, il est flatté par sa remarque, parce qu’évidemment qu’il a envie de lui plaire, et, accessoirement, lui donner envie de se jeter sur lui aussi souvent que possible. elle pointe de sa main valide son corps, et insiste un peu plus sur ses qualités physiques. le pire dans tout ça, c’est que ce n’est pas fait exprès. ace, il ne dira pas qu’il ne travaille pas son corps, mais c’est pas simplement par esthétisme, c’est surtout parce qu’il aime le sport, l’effort, que c’est un besoin vital pour lui. alors oui, il a bien conscience que c’est un atout séduction, mais dont il n’a jamais usé spécifiquement pour séduire riley. peut-être justement parce qu’ils étaient colocataires, et qu’il n’avait pas vraiment idée qu’elle puisse le regarder de cette manière. alors non, il n’en a pas conscience mais…. « fallait pas me le dire, parce que maintenant je sais que je peux en abuser. » il répond sur le ton de la blague, parce en vrai il est quand même un peu gêné de recevoir autant de compliments. riley, c’est le genre de fille qui met toujours en avant les points positifs, et il a vraiment pas l’habitude. « et surtout je pourrai dire exactement la même chose pour toi, je te signale que tu te balades quand même assez souvent en mini short ou en mini-jupe… » et là il mentirait en disant qu’il a jamais maté, même au début de leur colocation, juste parce que riley c’est une jolie fille, qu’elle est sexy ; qu’il aime ses petites jambes fines et ses fesses. « ça aussi c’est la tentation madame. » il lance d’un ton faussement accusateur, comme s’il avait besoin de se défendre de quoi que ce soit. « au final on est à égalité, j’ai cédé le premier, mais t’as suivie. » le compétiteur qu’il est peut s’empêcher de compter les points, même s’il doit bien reconnaître que c’est elle qui a gagné, parce qu’elle a été beaucoup plus courageuse que lui tout bien considéré. « et dire qu’au début j’ai failli dire non quand on m’a demandé de prendre quelqu’un ici. » c’est ironique parfois la vie, comment ça vient vous jouer des tours de façon aussi inattendue.
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Dim 30 Oct - 21:59
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ace & riley
There are many who don't wish to sleep for fear of nightmares. Sadly, there are many who don't wish to wake for the same fear.
Trois ans de vie commune avant d’oser franchir le pas. C’est vrai que quand elle y repense, ça lui semble être à des années lumières, elle a changé, énormément changé à ses côtés. Elle peut affirmer qu’elle n’est plus la même femme que lorsqu’elle a posé ses valises pour la première fois à Savannah. Riley a grandi, elle a mûri aussi et doucement elle a repris goût à la vie à deux. Elle n’aurait jamais pensé cela possible, pas après les deux ans d’enfer passés avec son ex. Elle se sent idiote d’avoir donné sa confiance au mauvais homme, si bien qu’elle les avait tous plus ou moins catégorisé de la même manière. Avec Ace, il n’y avait pas eu de jeu de séduction, jamais ô grand jamais. Riley, elle ne voulait pas séduire, elle avait besoin d’un toit et d’un nouveau départ, c’est ce qu’il lui a offert et elle lui en sera toujours reconnaissante. Il rétorque qu’elle n’aurait pas dû lui révéler qu’elle est faible quand il n’a pas de tee shirt. Ce n’est pas comme si elle ne lui avait jamais dit. Le corps d’Ace est un sacré atout, en plus d’être beau à l’intérieur. Il a ce côté protecteur qu’une femme a tendance à rechercher, il est joueur aussi, comme elle. Peut-être qu’il est un peu trop possessif mais comment peut-elle lui en vouloir alors qu’elle l’est au moins autant que lui. Pour elle, ce n’est qu’une preuve supplémentaire comme quoi il tient vraiment à elle. Non pas qu’elle en doute, mais c’est toujours bon de le montrer. Finalement, il lui retourne l’accusation en affirmant qu’elle est aussi la tentation, elle et ses tenues volontairement courtes. C’est vrai, elle a un penchant particulier pour les shorts, les jupes et les robes. Même en hiver elle est rarement en pantalon, elle se sent étriquée dedans. « Ah ? Parce que tu comptes les points maintenant ? » Il a initié le premier pas et elle avait bouclé la boucle de la phase gênante avec brio, elle ne regrette pas même si pour le coup, elle n’avait aucune idée dans quoi elle s’engageait au début. Riley a fortement fait pencher la balance en sa faveur un certain soir, la totale, crise de jalousie, culpabilité et puis jeu dangereux. Elle se rappelle encore de la sensation que ça a provoqué la gêne rapidement évincer par les mains d’Ace sur son corps. C’est le genre de sensation, sa peau contre la sienne, dont elle ne pense pas pouvoir se passer un jour.
Puis, le voilà qu’il annonce qu’au début il n’était pas favorable à la colocation avec sa personne, enfin avant qu’elle ne débarque dans sa vie. Elle est surprise, elle peut comprendre, mais il ne lui avait jamais dit, sans doute parce qu’il savait d’avance comment elle allait réagir. Elle se redresse vivement et le regarde en plissant les yeux. « Tu voulais pas de moi ? » enfin, d’elle et d’un colocataire en général. Riley n’est pas fâchée ou quoi, simplement surprise. Ça lui rappelle à quel point les choses peuvent prendre une tournure totalement différente, que ça tient qu’à peu de chose au final. Elle vient à passer totalement sur lui pour se redresser. « T’en aurais raté des choses sans moi. La bonne cuisine, les massages, mes supers chaussons ! » Elle en aurait loupé des choses elle aussi, même si quitter Chattanooga n’a pas été facile pour elle. Riley pose sa main droite juste à côté de la tête d’Ace pour s’appuyer sur le matelas et c’est à son tour de rejoindre ses lèvres. Elle reprend là où il avait laissé les choses quelques minutes auparavant, elle finit en mordillant sa lèvre avant de se redresser. « Tu aurais loupé ça. Ça aurait vraiment bête Amore ! Tu as bien fait d’accepté, t’as gagné le petit chaton que je suis. Un mètre cinquante-six aurait manqué à ta vie c’est certain ! » Et un mètre quatre-vingt-dix aurait manqué à la sienne.
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Dernière édition par Riley Miller le Lun 31 Oct - 21:18, édité 1 fois
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Lun 31 Oct - 20:50
i don't paint dreams or nightmares, i paint my own reality.
en comptant les points il se rassure en voulant prouver qu'ils ont toujours été sûr la même longueur d'onde. à ressentir cette attirance physique. à vouloir plus qu'une simple relation de colocataire. ça crevait les yeux à un moment, dans leurs gestes, leur façon de s'exprimer l'un envers l'autre, leur réaction sur certains sujets. et puis elle a osé l'embrasser après lui avoir fait une scène de jalousie. il s'en souvient très bien de cette soirée, de ses mains et de ses lèvres qui parcouraient tout son corps en se disant que c'était peut-être la seule et unique fois que ça allait se produire. et qu'ensuite ils allaient devoir vivre avec ce fardeau au-dessus de leur tête. mais ça ne s’est pas fini comme ça, parce qu'en vérité ils voulaient plus qu'une relation charnelle. même si ace il voulait pas se l'avouer, une fois qu’il a goûté à riley, il lui était impossible qu'un jour un autre homme la touche, la caresse ou l'embrasse. alors quand il repense à ses trois années passées et qu'au début il ne souhaitait même pas revivre en colocation, il se dit qu'il a fait du chemin. c'est ce qu'il essaie de confier à riley. il s'attend pas à ce qu’elle prenne mal la chose, parce que ça n'a rien à voir avec elle. il voudrait lui répondre que ce n'est pas ça, qu'il avait juste pas envie de devoir recréer des liens avec quelqu'un d'autre vu comment ça c'était fini la dernière fois. « non c'est pas ça... » il commence à dire alors qu'il sent que riley se détache un peu de lui afin de se retrouver assise sur lui. finalement il comprend très vite qu'elle n'est pas vexée et veut juste l'embêter en témoigne la liste des choses qu'il aurait manqué s'il ne l'avait jamais rencontré. il rit, parce qu'elle est attendrissante cette fille, qu'il craque complètement. elle pose sa main droite sur le matelas à côté de sa tête et il se dit qu'elle devrait faire attention à son poignet, qu'elle devrait pas jouer les aventurières, pas ce soir. il oublie complètement de lui faire la remarque quand elle pose ses lèvres sur les siennes, qu'elle reprend là où ils s'étaient arrêtés un instant plus tôt. elle met fin au baiser et lui mordille la lèvre par la même occasion, parce que c'est riley, et qu'elle aime avec passion. lui, il est content, elle reprend du poil de la bête, ils agissent presque normalement. mais il a besoin d'une seconde pour se remettre du baiser, pour reprendre une contenance normale alors qu'elle vient le taquiner, le provoquer en ajoutant les autres choses qu'il aurait manqué sans elle dans sa vie. « ça aurait été dommage quand même. » il répond alors qu’il aurait voulu dire quelque chose de drôle, pour l’embêter aussi. y a rien qui vient, elle est assise sur lui, elle vient de l’embrasser, ça lui suffit pour se sentir embrouillé. « petit chaton quand ça t’arrange. parce que là tout de suite, tu ressembles davantage à une lionne. » il rétorque finalement. elle le domine quand elle est assise sur lui comme ça. elle le provoque quand elle vient l’embrasser puis lui mordiller la lèvre. c’est tout sauf innocent, il la connaît trop bien. « j’hésitais juste parce que ma dernière colocation s’est pas bien terminée. » il sait plus trop s’il est déjà rentré dans les détails de cette histoire. il espère que oui, pour pas avoir à le faire maintenant, parce que ce n’est pas son moment le plus glorieux. il tient juste à s’expliquer. « après… voilà t’es là. tu cuisines et tu fais le ménage, ça me suffit quoi. » il lance pour la taquiner. pour voir son air offusqué apparaître son visage, la voir bouder. « ah oui, y a aussi quand tu m’embrasses, mais bon, je sais pas trop si ça me manquerait, refais pour voir ? » il demande en sachant qu’il est totalement dans l’abus. mais ace il aime jouer, et riley aussi. il sait que c’est le genre de joueuse redoutable, et qu’il peut facilement perdre. elle est forte, très forte riley. malgré son côté compétiteur, ça le dérange plus vraiment de perdre quand c’est avec elle qu’il joue, mais ça, il lui avouera jamais.
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Lun 31 Oct - 22:15
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There are many who don't wish to sleep for fear of nightmares. Sadly, there are many who don't wish to wake for the same fear.
C’est une boudeuse Riley, c’est dans sa nature, parfois elle a de véritable raison de bouder et d’autres fois non. Ce soir, elle veut juste penser à autre chose, occuper son esprit et c’est ô combien tentant de prendre l’air choqué quand Ace lui révèle qu’il n’était pas pour se remettre en colocation. Elle avait cru comprendre que ça ne s’était pas très bien fini avant elle, mais Riley avait préféré taire la question qui fâche en pensant que ce n’est pas ses histoires. Riley est curieuse et envahissante mais pas au point de fouiner dans des histoires qui ne la regarde pas. Dans le fond, elle était bien contente que cette fameuse colocation se termine mal puisque c’est ce qui lui a permis d’être là aujourd’hui. Elle lui énonce ce qu’il aurait pu manquer s’il n’avait pas accepté d’elle comme colocataire, notamment le nombre incalculable de bisous qu’il peut désormais lui faire matin midi et soir. Elle se permet de jouer un peu parce que la pommade et l’antidouleur commencent à faire son effet. Lui parler aussi ça permet de penser à autre chose qu’à la douleur. Elle se présente comme un petit chaton, Ace corrige en disant qu’elle est plus lionne que chat. C’est vrai que d’un certain point de vue, elle domine plus qu’elle n’est docile, c’est une image de femme forte qu’elle aime se donner parfois. La vérité, c’est qu’elle fond littéralement devant lui, c’est pour ça que c’est un bébé chat, un chaton à qui il faut donner de l’amour et de l’attention. Bonne à cuisiner et faire le ménage qu’il dit, elle prend son air faussement étonné, la cuisine oui, le ménage c’est à deux. Peut-être que ce n’est pas l’image du mâle italien que les gens ont, mais il faut savoir qu’ils partagent les tâches. Il la provoque dans sa dernière phrase, prétextant ne pas être certaine que les baisers de Riley lui manquerait. Elle ouvre la bouche, choquée, parce qu’il en redemande. « Comment ça tu ne sais pas ? Tu doutes que ça te manquerait ? » Riley sait pertinemment que lui, comme elle, ne peuvent plus se passer l’un de l’autre, c’est nier une évidence que de dire le contraire. Il n’y a qu’à les observer au quotidien pour voir à quel point ils ont besoin d’être ensemble. Pourtant, ils ont aussi leur petit moment seul, mais à l’appart, ils sont que rarement l’un sans l’autre. Doucement, elle se rapproche de son visage, elle s’arrête à quelques centimètres pour souffler. « C’est pour la science. » comme pour justifier le fait qu’elle retourne l’embrasser. Après tout, il faut bien qu’il soit certain de ne plus pouvoir se passer d’elle. Riley s’attarde volontairement sur ses lèvres, juste ses lèvres avant de prolonger en mêlant sa langue. Il lui faut toujours plus, aller un peu plus loin dans ce jeu de séduction, parce que finalement si elle n’a pas chercher à le séduire auparavant, c’est tout autre chose maintenant. Elle quitte ses lèvres, non sans regrets mais c’est ça aussi le jeu. « T’en es sûr maintenant ? Enfin, si jamais tu doutes encore, n’hésite pas, je me ferais un plaisir de te faire une piqûre de rappel. » Jamais elle ne se lassera de l’embrasser et si jamais il vient à oublier l’effet que cela fait d’avoir ses lèvres sur les siennes, elle lui rappellera sans aucun problème. Rapidement, juste un bref instant, elle dévie sur sa mâchoire et sa nuque. « Ça c’est gratuit. » Un petit bonus comme pour se certifier de lui avoir bien fait comprendre que réellement, ça lui manquerait ses baisers. « Vous êtes la tentation monsieur Saltarelli. » C’est une passionnée Riley, pour tout, quand elle aime, mais quand elle n’aime pas non plus. Ace la rend dingue, la rend faible. Elle ne peut pas lutter, c’est comme un aimant, elle est attirée irrévocablement par lui. Elle maudit rapidement sa main blessée simplement parce qu’elle aurait aimé faire glisser ses doigts sur son torse. Elle est trop limitée dans ses déplacements et pourtant elle refuse de se redresser, alors elle se glisse du bon côté pour ne pas écraser sa main tout en restant coller au torse d’Ace. « La tentation… je le redis. »
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Mer 2 Nov - 22:57
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il aime voir apparaître sur son visage son petit côté boudeur. ça lui donne cet air de gamine qui l'attendrie tant. riley, elle boude pour pas grand chose, parfois il suffit juste d'un compliment et d'un câlin pour que ça passe, d'autres fois il faut ruser pour lui redonner le sourire. là c'est volontairement qu'il vient la provoquer, d'abord en déclarant qu'il est juste content de l'avoir ici pour la bouffe et le ménage. en gros, il fait son macho italien, alors qu'il n'est pas comme ça. en tout cas, pas pour le ménage parce que c'est vrai qu'au depuis le début de cette colocation c'est un strict partage des tâches qui s'opère chez eux. elle affiche un air surpris, mais il s'arrête pas, et il déclare qu'il ne sait pas si ses baisers lui manquerait. pour vérifier il a donc besoin d'en recevoir d'autres, histoire d'être sûr. elle ouvre la bouche, visiblement surprise par la demande avant de bien lui redemander s'il est sur de sa requête. il fait oui oui de la tête, il est très sur de lui et il a surtout envie de voir si elle va céder. alors elle approche de son visage et avant de poser ses lèvres contre les siennes, elle précise qu'elle ne fait ça que pour la science et ça lui décroche un sourire un coin. puis elle l'embrasse, encore. cette fois, elle s'attarde plus longtemps contre ses lèvres, elle fait passer sa langue dans sa bouche, et lui il vient mêler sa langue à la sienne aussi. alors que ses bras jusqu'à présent tranquilles viennent se plaquer dans son dos. comme pour l'inciter à ne pas partir. ça ne suffit pas pour la garder contre lui, elle se détache et rompt leur baiser. elle ajoute qu'elle sera ravie de venir lui rappeler combien ils aiment s'embrasser si d'aventures il oublie encore et il ajoute « avec plaisir » accompagné d'un sourire satisfait. dans un moment qui semble durer une demi-seconde, elle fait passer ses lèvres sur sa mâchoire et sa nuque. il a peine le temps de fermer les yeux pour en profiter que c'est terminé. riley ajoute qu'il est la tentation, et c'est assez ironique car il pense d'elle exactement la même chose. il a quand même un léger frisson quand elle l'appelle par son nom de famille. dans sa bouche ça sonne toujours très provocateur. elle glisse du côté droit de façon à revenir se blottir contre lui. elle répète une nouvelle fois que c'est la tentation et il sourit. « et toi alors ? » il vient lui répondre, parce riley c'est aussi son point faible, sa tentation à lui. il sait bien que c'est une des choses pour lesquelles il peut perdre totalement pied, se laisser emporter. ça peut être très bien, quand il arrive par exemple, à se confier à elle, c'est nettement moins chouette quand il perd son sang froid par jalousie. il dit rien pendant un moment, y a un silence qui s'installe entre eux. c'est pas gênant, ace il apprécie juste le petit moment de calme après la tempête. et puis la situation est pas désagréable, il est là, avec riley tout contre lui. ça lui suffit pour ressentir une certaine paix intérieure. de sa main libre, il passe la main dans ses cheveux. elle aime les papouilles riley, elle s’endort même souvent de cette façon. ça le dérange pas de lui en faire, c’est devenu comme un routine, un rituel. ensuite, il se décide à reprendre la parole. « on dirait que t'as repris du poil de la bête. » effectivement, elle est assez loin de l'état de choc de tout à l'heure. il veut pas non plus trop revenir là-dessus, de peur de raviver les souvenirs douloureux. « t’as encore mal à ton poignet ? » du coup il préfère s'intéresser à sa douleur physique, qu'il sache au moins s'il ferait un bon infirmier ou pas. « j’pense qu’on ira quand même à l’hôpital demain matin, histoire d’être surs. » il essaie de faire passer la pilule en douceur. comme si elle avait le choix. en réalité de gré ou de force il va la ramener là-bas. « en plus c’est ta main gauche. » il rajoute en guise d’argument. alors quand bien même elle ne travaille pas demain, il faut quand même qu’elle soit opérationnelle avec les petits dans deux jours.
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace) Jeu 3 Nov - 14:56
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ace & riley
There are many who don't wish to sleep for fear of nightmares. Sadly, there are many who don't wish to wake for the same fear.
Ace, c’est la tentation. Il a beau lui retourner la remarque, elle ne cesse de le considérer comme tel. Il est la tentation, sa tentation. C’est difficile pour elle de lui résister, de ne pas succomber à son sourire, à son air d’éternel inquiet quand elle lui raconte ses mésaventures, la manière dont il fait attention à elle systématiquement, sa capacité à la bouffer des yeux. Parce que oui, elle voit comment il la regarde, sa manière d’être quand elle est joliment habillée ou pas d’ailleurs, car il la regarde de la même manière quand elle est en jupe moulante que lorsqu’elle lui emprunte ses tee-shirts. Ce n’est pas qu’une tentation physique, c’est aussi la tentation de lui dire tout ça, lui dire une fois de plus à quel point elle le trouve génial et parfait. Être tentée de le voir rougir car Ace n’a jamais su se contenter de juste dire merci à un compliment. C’est de vouloir l’entendre dire une fois de plus qu’il ne fait rien d’extraordinaire, qu’il n’est pas si incroyable que ça, que c’est normal de se comporter de la sorte avec elle, avec le monde dans sa globalité. Alors, oui si dans les faits le respect est une chose qui doit être normale, Riley ne sait que trop bien qu’il n’y a rien de naturel dans ce monde, que c’est plus simple d’insulter et de briser que de réparer les morceaux. Elle s’est glissée su la droite pour retourner se blottir conte lui. Ace a fait passer une main dans ses cheveux, elle frissonne parce qu’elle adore ça. Elle a besoin de sentir Riley, elle a besoin d’attention et les papouilles c’est ce qu’elle préfère. Ça la calme d’une drôle de manière, comme si c’était son bouton off. Il affirme qu’elle va mieux. C’est peut-être vrai. Les crises, elle a appris à gérer, il y a ce moment embêtant et angoissant et puis… Riley déteste se complaire dans son malheur, ça l’empêche de se confier souvent simplement par crainte de se plaindre. Ce n’est pas son genre, c’est une boudeuse, mais pas une râleuse, elle est furieusement positive au point d’en être naïve par moment, d’oublier que le monde n’est pas fait de personne bien attentionnées. Elle hausse les épaules pour répondre puis vient la question de son poignet. Elle regarde son articulation douloureuse qu’elle a pris soin de poser sur le torse d’Ace. Elle a moins mal, c’est une réalité, mais Riley se doute que ce n’est que temporaire, que la douleur va bien finir par repointer son nez au moment même où elle pensera s’en être débarrassée. Elle ne répond pas, laissant Ace reprendre la parole en l’abreuvant d’argument comme pour la faire changer d’avis quand il est question de l’hôpital. Demain matin, il commence, pour être sûrs qu’il continue, c’est sa main gauche qu’il conclut. Elle soupire, il l’achète en jouant avec ses cheveux, c’est faible d’utiliser cette faiblesse pour mieux lui faire avaler la pilule, elle se sent comme une enfant pour qui il faut cacher le médicament dans sa nourriture pour qu’il accepte de le prendre. « Tu ne vas pas lâcher l’affaire hein ? » Riley pose la question mais elle est presque certaine de connaître la réponse. Comme pour s’assurer aussi qu’elle ne se fait pas de film et qu’il va se montrer têtu jusqu’au bout. « Tu ne vas pas être très content si je te dis que si j’ai plus vraiment mal c’est grâce au médicament. Mais, j’ai vraiment pas envie d’aller aux urgences. » Ce qu’elle a dû mal à comprendre Riley c’est que ce n’est pas une question d’envie. Elle a du mal à faire la part des choses, il faut toujours minimiser les choses et vraiment, elle a horreur des murs blancs et du carrelage des hôpitaux. Elle claque un bisou sur le haut de son torse. « Puis tu es le meilleur infirmier à domicile. » Aucun de doute à ce sujet, elle troquerait le monde entier pour Ace. Toutefois, pas sûre que cette petite ruse fonctionne. « Je proteste, il va falloir que tu m’habilles et me porte si tu veux m’envoyer aux urgences, moi je ne bouge pas de là. »
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Sujet: Re: I don't paint dreams or nightmares, I paint my own reality ≈ (ace)
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