il se réveille d’un coup d’un seul quand son alarme sonne. il est pas particulièrement excité à l’idée que ça soit son anniversaire. c’est toujours sympa quand les gens pensent à vous, qu’ils envoient un petit message, mais il a dû mal à réaliser qu’il vient d’avoir vingt-neuf ans. ace, il se voit toujours comme un grand gamin, mais le cap des trente ans l’année prochaine ça le rassure pas du tout. a peine réveillé, y a riley qui vient lui claquer un bisou sur les lèvres pour lui souhaiter un bon anniversaire. il est content qu’elle soit la première. avant même sa mère, qui va sans doute pas tarder à l’appeler. suivi en général de sa sœur. son père faut attendre un peu que la journée passe, qu’il y pense pour qu’il envoie un message. c’est pas pareil les relations avec son père. et son anniversaire ça vient aussi un peu lui rappeler tout ça. c’est pas pour autant que la journée sera différente. il va bosser, comme tous les jours. alors, avec riley, ils se préparent, et il a envie d’être à ce soir juste pour se détendre, et pourquoi pas aller trinquer avec elle dans un bar. lui, il a posé sa journée de demain histoire d’être tranquille, par contre il sait très bien qu’elle, elle bosse, et qu’ils pourront pas faire les fous. et même s’il a programmé un soirée avec ses copains dans le weekend pour fêter ça, il aurait bien voulu en profiter aussi avec elle. parce que c’est la première fois qu’ils ont un événement important alors qu’ils sont officiellement en couple. la journée lui semble longue. même avec les quelques petites attentions de la part de sa boss et de certains de ses collègues qui le connaisse bien, et qui savent par conséquent que cette date du huit septembre est importante pour lui. pour une fois, il est content de pas cumuler avec les cours d’auto-défense. juste parce qu’il a envie de rentrer et de se poser. avec un peu de chance, riley elle lui aura préparé un truc à manger. déjà qu’elle le fait souvent au quotidien, alors il se dit qu’à l’occasion de son anniversaire elle a peut-être préparé un repas spécial. avant de rentrer, y a un de ses clients qui lui propose d’aller boire un verre, justement pour fêter son nouveau coup sur la tête. il refuse pas, et ils vont se poser en centre-ville, en terrasse pour profiter du beau temps. il se tâte à demander à riley de les rejoindre, pour qu’ils puissent profiter tous ensemble, et finalement il se dit qu’il a envie de passer sa soirée uniquement avec elle. après tout c’est son anniversaire, alors c’est lui qui décide. il s’éternise pas trop avec son client, et il prend la direction de leur appartement. il est pas trop tard, et il peut toujours lui demander d’enfiler une jolie robe pour qu’ils aillent se poser dans un endroit chic. il sait pas trop pourquoi, mais riley elle lui donne envie de faire des trucs d’adulte, des trucs qu’ordinairement il ferait pas. il passe le pas de la porte, et il a même pas le temps de poser sa veste qu’elle arrive déjà vers lui, dans une robe magnifique, juchée sur des talons vertigineux. elle est splendide, tellement belle qu’il bloque un instant, alors qu’elle s’approche de lui pour lui souhaiter une nouvelle fois son anniversaire. il peut pas s’empêcher de sourire en la voyant, elle a une forme d’enthousiasme communicatif. et alors il se rend compte qu’elle lui a préparé un truc, et qu’elle veut déjà qu’il ouvre ses cadeaux. en plus, il réalise qu’il en a plus d’un parce qu’elle lui tend quatre paquets, de tailles différentes. franchement il est un peu surpris, parce qu’il s’attendait pas à autant. « c’est tout pour moi ? » il demande en attrapant les cadeaux dans un main, et en venant lui déposer un bisou sur la joue en même temps, histoire de la saluer quand même un peu. il dépose ensuite sa veste sur le dossier d’une chaise, avant de venir s’installer sur le canapé pour commencer à déballer ses cadeaux. il ouvre le premier paquet, et il découvre le parfum dont il lui a vaguement parlé une fois. et ça le touche qu’elle se soit souvenue de ça. il sait pas trop quoi dire, mais en tout cas il peut pas s’empêcher de sourire, parce que riley elle lui fait cet effet-là. c’est pas les cadeaux qui le rendent heureux, c’est elle. ensuite, il ouvre le deuxième paquet, et c’est un jogging Abercrombie. là, il rit légèrement, parce qu’effectivement il en a pas mal des affaires de sport, mais pas un jogging comme ça. en plus, il sait bien que ça plait à riley ce genre d’affaire, du coup, c’est un peu une pierre deux coups. « mais t’as craqué ? » il fait en lui lançant un regard attendri. et puis y a le tout petit paquet, celui qui contient les fameux bons. et ça aussi c’est attendrissant, parce que c’est du fait maison, et qu’il sait que riley elle apprécie le self-made. « je saurais les utiliser à bon escient. » il lui dit pour rire, mais en vrai, il est franchement gêné, dans le sens où ce qu’elle fait pour lui, jamais personne d’autre avant n’a pris le temps de le faire. et enfin, il ouvre le dernier paquet, et là, il se dit que riley a officiellement perdu la tête. « non, mais genre vraiment ? » il fait alors qu’il découvre l’objet, cette montre connectée dont il avait tant envie, mais qu’il se refusait d’acheter à cause de son prix exorbitant. « t’es vraiment folle, tu le sais j’espère ? » il fait alors qu’il peut pas s’empêcher de vouloir la mettre à son poignet, même si elle est pas encore paramétrée. ensuite il se lève et il s’approche d’elle, et bien qu’il soit pleinement heureux de tout ce qu’elle a décidé de lui offrir, il peut pas s’empêcher de se dire que son plus beau cadeau c’est elle. sa présence, ses attentions, sa joie de vivre, sa beauté, sa maladresse et ses sautes d’humeur. y a tout qui le charme et qui le séduit, y a rien qu’il voudrait changer chez elle. du coup il se laisse un peu emporter, parce que y a un tas d’émotions qui viennent en lui et qu’il sait pas forcément exprimer. il l’attrape par la taille, et il la soulève, et il la fait tourner à moitié. et puis il l’a repose sur le sol et il se gêne pas pour la regarder, dans les yeux, sans sourciller. « je sais pas si j’ai mérité tout ça, mais merci, c’est génial, t’es géniale. » il lui lâche avant de venir l’embrasser pendant quelques secondes. il trouve que ses paroles sont creuses et peuvent pas vraiment rendre compte de ce qu’il ressent. mais il saurait pas l’exprimer autrement. « au fait, t’es splendide, c’est limite indécent. » il vient lui déclarer doucement à l’oreille avant de resserrer son étreinte autour de ses hanches.

après avoir ouvert ses cadeaux, ace il est comme sur un petit nuage, il a cette sensation de légèreté. en fait il est serein. riley elle a mis la barre haute, elle a pas fait les choses à moitié. honnêtement, il pense pas mériter tout ça, évidemment ça lui fait plaisir, mais y’en a trop. il sait plus ou donner de la tête ni quoi dire. elle a dû dépenser une petite fortune pour lui, rien que la montre connectée c’est quelque chose. du coup, il lui dit qu’elle est folle, parce qu’il est comme un fou après avoir reçu tout ça. et elle, elle l’interroge pour savoir si elle en a pas trop fait. forcément il rit, parce que la supposition est pas de rigueur, c’est un fait. ensuite il se lève et il l’a prend dans ses bras, pour la remercier et aussi parce qu’il peut pas s’en empêcher. des fois, il a juste besoin d’un contact physique, aussi léger soit-il, pour se rappeler combien elle lui manque quand elle est pas dans le coin. il lui fait un compliment, parce qu’elle est terriblement attirante ce soir, et elle lui répond qu’il a pas encore tout vu. apparemment, il aura d’autres cadeaux à déballer ce soi. il la dévisage d’un air entendu, cette fille, elle va vraiment le rendre fou. néanmoins, elle ajoute que c’est pas pour tout de suite, car ils doivent d’aborder dîner. elle évoque ensuite son gâteau d’anniversaire qu’elle a préparé avec ses élèves aujourd’hui. il éclate de rire, ça lui ressemble tellement. « et t’as pas honte ? j’espère qu’ils ont quand même pu y goûter aussi. » il sait pas trop ce que ça va donner en termes de résultat, mais il trouve ça plutôt mignon qu’elle se permette d’exploiter ses élèves pour lui. il relâche pas son étreinte, il la garde dans ses bras, et elle se détache pas non plus. alors qu’ils sont censés se diriger vers la table pour manger. et du coup, elle ajoute que c’est à lui de décider, parce que c’est son anniversaire. forcément, il est plutôt satisfait de se retrouver en position de pouvoir. « je saurais garder cette phrase en tête tout le long de la soirée. » il dit pour la taquiner, enfin il compte bien en abuser aussi. et il est presque sûr que ça ne la dérangera pas plus que ça au final. elle reprend une dernière fois la parole pour ajouter que tant qu’elle le voir sourire, elle considère sa mission comme réussie. alors, il se permet de continuer à lui sourire, parce qu’elle peut être fière d’elle. il est heureux, comblé même. « j’ai souri, je suis heureux, merci. » il la remercie pour la millième fois peut-être, et il se dit qu’il a pas fini de le lui dire. parce qu’elle est comme ça, elle aime faire plaisir. lui faire plaisir. et justement, il doit décider ce qu’ils font. alors même s’il a pas envie de la lâcher, il se dit qu’il aimerait bien voir c’est quoi la suite du programme. « et alors c’est quoi au menu ? parce que ça peut totalement changer ce que j’ai envie de faire… » il déclare pour l’embêter un peu, la provoquer. il se doute bien qu’elle a du faire un truc qu’il adore. et en nourriture, il est pas bien compliqué. n’ayant pas un talent pour faire la cuisine très développé. alors que riley elle maîtrise presque tout, elle est capable de faire des trucs super avec presque rien. et pour ça aussi il l’admire, parce que c’est pas donné à tout le monde. il se détache d’elle, et il prend la direction de la table qu’elle a pris soin d’installer différemment que d’ordinaire. et rien que cette petite attention lui fait plaisir. il s’assoit pas tout de suite, il préfère leur servir un verre de vin. il tend son verre à riley. « j’sais que c’est mon anniversaire, mais j’ai plutôt envie de trinquer à toi. ou à nous. » ace, c’est pas le genre de garçon qui fait des déclarations. et il a pas grand chose d’autres à ajouter que ça. l’envie de trinquer à eux, parce qu’il a jamais été aussi heureux dans sa vie sentimentale qu’avec elle, et qu’il comprend même pas pourquoi il a pas réalisé plus tôt qu’il avait des sentiments pour elle. alors que maintenant il s’imagine même plus sans elle. il a jamais été accro à une fille comme ça. il est pas ultra rassuré, parce qu’il a peur qu’un truc se passe mal, et qu’ils finissent par souffrir tous les deux. mais il passe outre, juste parce qu’il se sent bien avec elle. qu’il a envie de lui dire d’autres choses, et que les mots veulent pas sortir. et pourtant, ils sont là. aussi bien dans sa tête, que dans son cœur ; c’est même sur le bout de sa langue.

évidemment qu’elle lui a préparé son plat préféré. riley elle est comme ça. toujours aux petits soins. c’est pas nouveau, mais ça l’impressionne encore. encore une surprise qui le rend heureux. elle dit qu’elle peut pas rivaliser avec le steak tartare, il sourit en coin. après tous les efforts qu’elle a fourni pour faire le dîner, évidemment qu’il est impatient de le déguster. il a envie de trinquer à son anniversaire, et puis finalement, il décide plutôt de trinquer à elle, et à eux. leur couple. ce couple auquel il y a un mois il n’y croyait pas. parce qu’il se posait trop de questions. il voulait pas compromettre leur relation, la faire évoluer, alors que maintenant y a rien de plus naturel pour lui que de la prendre ses bras pour l’embrasser. il se demande vraiment comment il a fait pour se retenir tout ce temps, parce qu’il réalise que maintenant que depuis tout ce temps il avait envie qu’elle fasse partie de sa vie de cette façon-là. ils entrechoquent leurs verres et ils boivent une gorgée. il va pour s’installer à table, mais riley se dirige vers lui, elle passe ses bras autour de son cou, et elle vient l’embrasser. forcément il répond à son baiser. ensuite elle le complimente sur sa tenue, ce qui le fait rire parce qu’il a pas fait d’effort particulier. la chemise c’est plutôt de rigueur dans son boulot, mais il sait que riley affectionne tout particulièrement quand il porte la blanche. alors c’est pas tout à fait innocemment qu’il s’est habillé ce matin. « et attend de voir ce qu’il y a en dessous. » il répond par rapport à ce qu’elle lui a dit tout à l’heure. cette réponse c’est forcément un peu de second degré et une légère provocation, puisque évidemment elle connaît déjà ce qui se cache en dessous. ils restent un moment enlacés, et ace il attend que ce soit elle qui bouge, parce que c’est elle qui est venue. elle se décide enfin à relâcher l’étreinte et il la regarde s’éloigner en direction de la cuisine. du coup, il en profite pour se mettre à table. elle revient quelques minutes plus tard avec leurs assiettes, et elle vient s’installer face à lui. ils commencent à manger, et il doit bien reconnaître qu’elle a un sacré talent culinaire. une fois de plus il se dit qu’il a quand même énormément de chance de l’avoir dans sa vie. et que des filles comme ça, y en a pas à tous les coins de rue. « c’est délicieux, je regrette pas d’avoir choisi le dîner. » il lui lance en guise de compliment, mais aussi pour la taquiner. il peut s’en empêcher en fait, avec riley il a le besoin d’être taquin. il l’a toujours été, peut-être que parfois c’est trop, mais c’est un truc qui n’a pas changé depuis qu’ils se sont mis en couple. d’ailleurs, c’est aussi ça qui est appréciable, leur relation n’a pas changé, y a juste beaucoup plus de gestes d’affection entre eux. et aussi un peu beaucoup de passion. ils terminent tranquillement leur repas, et ace il a pas le temps de bouger que riley se lève déjà. elle vient se placer derrière lui, elle pose les mains sur lui et le masse doucement. il dit pas non, il bouge pas, en fait il se détend. c’est tout de même vachement agréable, et puis riley est plutôt adroite de ses mains. elle les fait ensuite glisser sur son torse, et vient déposer un baiser sur ses pommettes. elle lui demande ensuite s’il est toujours satisfait de son anniversaire. « oh que oui. » il répond sincèrement. il vient poser ses mains sur celles de riley. et ensuite il décide de lui attraper la main pour la guider vers lui, et la faire s’asseoir sur ses genoux. c’est gratuit, y a pas de raisons particulières qui le poussent à faire ça. si ce n’est son envie de la sentir contre lui. d’avoir la possibilité d’humeur son odeur, de pouvoir l’observer de plus près. « c’est quoi la suite du programme ? » normalement, il a carte blanche, elle lui a bien dit un peu plus tôt, avant le dîner. pourtant, il peut s’empêcher de penser qu’elle a prévu autre chose. mine de rien il la sent fébrile, impatiente. il a à peine terminé son assiette qu’elle s’est levée pour se placer derrière lui, il trouve ça un peu louche. « parce que j’ai pas eu mon dessert. » il vient lui murmurer à l’oreille, avant de replacer une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. délibérément, son ton se veut plein de sous-entendus ; parce qu’il est pas franchement impatient à l’idée qu’elle lui apporte son gâteau d’anniversaire et qu’elle lui chante la chanson. lui, il la verrait plutôt elle, en un délicieux dessert. alors il attend de voir, en attendant y a sa main qui vient caresser sa cuisse, et qui fait remonter sa robe… doucement, légèrement.

la suite, qu’elle demande innocemment, en feignant de ne rien savoir. riley c’est un peu comme un livre ouvert, elle est très expressive, c’est finalement assez simple de deviner ses émotions. forcément, sa réponse conforte sa première idée. à savoir qu’elle a prévu une autre surprise, pour lui. mais ace il attend pas sagement qu’elle daigne lui donner une réponse satisfaisante, non, il préfère clairement lui faire des avances. d’abord en lui faisant part de son envie de passer au dessert tout en lui faisant comprendre qu’il ne pense pas au gâteau. il joint les gestes à la parole puisqu’il caresse doucement ses cuisses, en prenant bien soin de faire remonter sa robe au passage. dans un premier temps, il sent que riley contracte ses cuisses dans une tentative de pas trop le laisser faire, mais elle abandonne bien vite, ce qui lui arrache un léger sourire. ensuite, elle approche son visage du sien pour lui demander s’il a encore faim, parce qu’elle comptait réellement en venir au dessert plus tard. mais elle vient lui dire tout ça en le provoquant, en se rapprochant de lui, en effleurant ses lèvres. c’est alors qu’elle lui propose trois choix. le premier est d’effectivement manger une part de gâteau, mais ils ont l’air d’accord sur le fait que ça peut attendre un peu. puis, elle lui propose deux options qui sont, soit disant, similaires et qui commencent toutes les deux par le dézippage de sa si jolie robe. tout de suite, ça l’intéresse beaucoup plus, même s’il ne voit pas encore très bien où elle veut en venir. elle ajoute ensuite qu’il va devoir la laisser seule au moins pendant deux très longues minutes. pour le coup, il est un peu moins emballé, parce qu’il a pas du tout envie de la laisser s’échapper, même pour quelques instants. ils sont bien, là, tous les deux, enlacés. en plus, elle vient plus, elle vient poser ses lèvres sur les siennes, juste un moment, avant de se détacher pour qu’il puisse lui livrer sa réponse. « deux minutes c’est long. » il déclare en affichant une mine faussement boudeuse. « mais je suis curieux » alors il la fait se lever de ses genoux et il quitte lui aussi sa chaise pour se mettre debout. il l’entraine ensuite par la main au milieu du salon histoire qu’ils aient plus d’espace. il se met derrière elle, et il en profite pour mater outrageusement sa chute de rein et ses fesses, parce que c’est sans doute ce qu’il préfère physiquement chez elle. par contre, si on venait à lui poser la question sérieusement il répondrait probablement ses yeux, juste pour garder la face. « du coup j’ai juste à enlever ta robe ? facile. » puis il commence à faire glisser la fermeture éclair de la dite robe, et il trouve ça terriblement charnel, alors qu’en soit c’est un geste plutôt anodin. dans cette situation ça devient plus sensuel, car ils sont dans une ambiance particulières, et parce que c’est eux. Petit à petit, sa peau se découvre et lui il peut pas simplement abaisser la fermeture, il faut qu’il vienne embrasser chaque parcelle de sa peau nue jusqu’à arriver à cette fameuse chute de rein qu’il chérit tant. « alors c’est possible de connaître les deux autres possibilités ? » il lui lance alors qu’il commence lui aussi à avoir très chaud, avec riley c’est toujours comme ça. fusionnel, et passionnel. elle a ce pouvoir sur lui de lui faire tourner la tête à tel point de ne plus savoir où il en est, et ne désirer plus qu’une seule chose : elle. c’est obsessionnel. « parce que franchement, j’sais pas si je vais pouvoir attendre. » en effet, il commence à apercevoir ce qu’elle porte en dessous et il a très envie de pouvoir observer ça de plus près. pour le moment il reste sage et docile, il n’ose pas tenter un autre mouvement. elle a demandé un dézippage de sa robe, elle l’a obtenu. il est toujours derrière elle, et alors il se déplace pour se retrouver face à elle. autant il affectionne pouvoir regarder impunément son dos et ses fesses, autant il a aussi envie de pouvoir la regarder dans les yeux, pour y lire ses expressions, ses émotions, ses envies. malgré tout, il reste distant, il ne la touche plus, parce que c’est assez frustrant de se dire qu’elle va le laisser seul pendant quelques minutes. « et maintenant ? » et maintenant, il attend.

riley elle est tenace, elle tient pas à dévoiler ses plans. bien qu’il use de ses atouts pour essayer de lui tirer les verres du nez, comme quand il dépose de délicats baisers depuis son cou jusqu’à son dos. et qu’il la sent frémir, au contact de sa bouche. une fois sa tâche achevée, il décide de lui faire face, et de lui demander ce qu’il l’attend par la suite. elle répond qu’elle a vraiment besoin de deux minutes, mais qu’elle pourra toujours être plus rapide si jamais il est sage. or, ace il se trouve particulièrement sage, maitre de lui. il ordonne à ce qu’elle lui demande, et il essaie de contenir ses ardeurs. alors, il prend un air innocent, et il lève les mains comme pour dire qu’il ne bougera pas d’un pouce en l’attendant. mais aussitôt, il regrette son geste car elle fait glisser sa robe à ses pieds, se retrouvant en sous-vêtements devant lui. il lui lance un sourire malicieux, et elle, elle se la joue plutôt femme fatale parce qu’elle quitte la pièce sur ses immenses talons, à moitié nue, avec l’assurance de la fille qui a déjà fait ce genre de choses. ace il est parfois un peu perdu, toujours troublé par sa capacité à être une véritable femme enfant. la fille que t’as envie de protéger à chaque instant, et la femme qui t’aguiche constamment. en tout cas, il la suit du regard, il la quitte pas des yeux. elle a cette démarche gracieuse et assurée qui le met dans tous ses états. à un moment, il la perd de vue, elle doit être arrivée à proximité de sa chambre, enfin, de son ancienne chambre, parce que désormais l’endroit est plutôt utile uniquement pour entreposer toutes les affaires de riley. quand il entend la porte se refermer derrière elle, il commence à se demander quelle peut bien être cette surprise. et s’il a bien compris qu’elle impliquait un changement de tenue, il ne sait pas à quoi s’attendre. parce que riley, elle est très inventive. c’est une créative. pour prendre son mal en patience, il décide de ramasser la robe qu’elle a laissé tombé à ses pieds quelques instants plus tôt, et de la déposer sur une chaise pour pas qu’elle s’abîme, ça serait dommage. ensuite il vient d’adosser contre la chaise, il fixe l’embrasure de la porte, totalement impatient à l’idée de revoir apparaître riley. il a l’impression que le temps devient long, et qu’elle dépasse largement les deux minutes. il jette un coup d’œil à sa nouvelle montre, qui n’est pas encore réglée, et il se met à sourire comme un enfant. juste parce qu’il est vraiment heureux. et que c’est bizarre ; mais pas du tout déplaisant. et enfin, il entend la porte de la chambre s’ouvrir, alors il se redresse, il entend ses talons qui claquent sur le parquet, elle va bientôt réapparaitre. finalement, elle arrive, elle se cale dans l’embrasure de la porte, les mains sur les hanches. mais c’est pas son attitude provocatrice qui lui coupe le souffle, c’est sa tenue. son déguisement. il la connaît assez bien pour savoir qu’elle adore se déguiser, après plusieurs Halloween et fêtes costumées il avait été bien obligé de le constater. en fait à ce moment là, il bug légèrement, parce qu’elle est… il a pas les mots. belle ? sexy ? attirante ? bandante ? splendide ? il saurait pas choisir entre tous ses qualificatifs. du coup, il ose pas bouger, parce qu’il croit pas vraiment à ce qu’il voit. à riley, en déguisement de pompier. c’est elle qui prend les devants et qui s’avance vers lui, et lui demander s’il ne fait pas anormalement chaud. c’est fourbe, de lui parler comme ça, et c’est encore plus fourbe quand vient plaquer ses mains contre son torse, pour lui défaire les boutons de sa chemise. « euh, c’est toi qui donne chaud. » il répond un peu à l’ouest, parce que mine de rien il est un peu sonné, il s’attendait pas à ça. ensuite elle déclare que c’est elle la dernière surprise. il avait bien cru comprendre. « et quelle surprise » il fait avec un sourire malicieux. et là il est plutôt tiraillé, parce qu’elle est quand même vachement canon, et que bien évidemment il a envie de lui sauter dessus, de lui enlever ce déguisement et de lui faire des bébés partout dans la pièce. et d’un autre côté, il a aussi envie de l’admirer, de mémoriser cet instant, de le graver à jamais dans sa mémoire, parce que tous les cadeaux qu’il a déjà eu ne peuvent pas rivaliser avec celui-là. « j’ai chaud. vraiment chaud. » il finit par dire tout en finissant ce qu’elle a commencé, c’est-à-dire en virant sa chemise de son torse. il fait glisser ses mains sous ses fesses et il l’attire davantage contre lui. « c’est le meilleur anniversaire que j’ai eu. » il vient lui confier doucement. alors il tient plus, et il a envie de l’embrasser, alors il se retient pas. il pose ses lèvres sur les siennes, et il mêle sa langue à celle de riley, avec beaucoup d’envie. et il la fait reculer vers le canapé de l’appartement où il vient l’allonger, tout en continuant à l’embrasser. y a son myocarde qui s’affole, son souffle qui s’accélère, et ses poils qui se dresse à cause de l’excitation. et pourtant il s’arrête. il quitte ses lèvres. « non, mais je peux pas. te retirer ce déguisement c’est criminel. » il a pas envie de tout gâcher en cinq secondes, alors il commencer à faire passer sa main sur son corps, en commençant par sa joue, en descendant le long de sa nuque, sur sa poitrine, sur ses hanches et il termine par ses cuisses. et il remonte, il emprunte le même chemin, sauf que cette fois-ci, il glisse sous sa robe jusqu’à atteindre sa culotte qu’il vient faire doucement glisser le long de ses jambes. « du coup, on peut s’arranger comme ça… » il vient lui glisser à l’oreille tout en lui mordillant par la même occasion le lobe de son oreille.

riley c’est la fille qui le rend dingue. il pourrait lui dire amen à tout. même quand elle ne fait rien de particulier, alors là, présentement, il pourrait même lui dire qu’il irait lui décrocher la lune. ace peut pas la quitter du regard, tellement il en croit pas ses yeux. de son audace, de son envie de lui faire plaisir. alors il peut pas se retenir, mais de toute façon dès lors que riley est impliquée il ne peut pas se retenir. parce qu’elle est spéciale pour lui, qu’elle a su le toucher. bien au-delà de leur attirance physique. en effet, leur relation elle est pas juste sexuelle. c’est simplement l’expression de leur sentiments, de leur attachement, et des mois de frustration vécus à se tourner autour sans rien oser faire. aujourd’hui tout explose. ils se lâchent, et lui il a absolument aucun regret. ils se retrouvent sur le canapé, et il veut pas lui retirer ce fichu déguisement. il veut pouvoir le contempler sur elle encore un moment. mais c’est pas pour autant qu’il a pas envie d’aller plus loin avec riley. du coup, il se permet de retirer sa culotte, de la faire glisser de ses jambes. et elle lui répond que c’est son anniversaire, sous-entendu qu’il a le total pouvoir ce soir. y a un regain d’excitation qui s’insinue en lui, parce que ça lui fait un effet fou quand elle lui donne les pleins pouvoirs. même s’il sait pertinemment qu’elle va, à un moment ou un autre, reprendre le contrôle, parce qu’elle aime ça aussi. en tout cas, riley ne reste pas passive, à subir les caresses d’ace, elle se gêne pas pour faire parcourir ses mains sur son corps, son torse, sa nuques, ses épaules, son dos. y a pas un centimètre de peau qui résiste à ses caresses. et il sent la chaleur de son corps contre le sien. ensuite c’est elle qui vient rejoindre ses lèvres, avec envie. pendant ce temps, elle fait glisser la boucle de sa ceinture, ainsi que le bouton de son pantalon, mais elle s’arrête là. elle l’enlève pas. et lui il comprend pas, parce qu’il en pas besoin de ce pantalon. il est même plutôt gênant là maintenant tout de suite. ses lèvres quant elles quittent sa bouche pour venir s’affoler dans son cou. et ses mains remontent peu à peu vers son torse, qu’elle vient caresser une nouvelle fois. et puis, elle arrive à se faufiler à sur lui, à califourchon. et elle se stoppe, juste pour le regarder, et il trouve ça mignon qu’elle bloque un instant. des fois ça lui arrive aussi, de juste prendre cinq secondes pour l’admirer, et de pas en croire ses yeux. parce que il s’est pas attendu à ça la première fois qu’il l’a rencontrée. cette fille un peu sur la défensive, qui parlait peu d’elle. aujourd’hui c’est une toute autre personne, une fille pétillante, douce et attentionnée. et c’est surtout la fille qui battre son cœur. « oui ? » il lance pour la taquiner en souriant. alors que ses bras viennent entourer sa taille. mais il lui laisse pas le temps de répondre, parce que sa bouche vient trouver sa nuque, et forcément chez riley ça provoque beaucoup, c’est un point sensible chez elle. qui lui fait perdre le contrôle, elle s’abandonne un peu dans ces moments-là. il oublie pas qu’il a toujours son pantalon, et qu’avec elle sur lui c’est un peu compliqué de le retirer. or, ses intentions envers elle n’étant pas honorables du tout, il compte bien s’en débarrasser rapidement. il la fait glisser sur le côté, le temps de se glisser hors du pantalon, et de se retrouver en caleçon. ensuite il la remet exactement là ou elle était, à califourchon sur lui. et une nouvelle fois il fait passer ses mains sous sa robe, pour caresser son dos. c’est clair qu’il préfère quand elle porte moins de vêtements, parce que c’est beaucoup plus pratique, mais y a toujours cette envie de la voir déguisée qui reprend le dessus. c’est pas habituel, et ça rend les choses encore meilleures. alors il approche son visage du sien, et il vient poser son front contre le sien. il peut sentir son souffle venir lui caresser le visage. « je… crois que… » il fait en inspirant peut être un peu trop fort. parce qu’il sait très bien les mots qu’il a envie de dire, de prononcer, de lâcher pour se soulager, se libérer. y a trop de sentiments qui se bousculent en lui et qui cherchent juste à être exprimés. « … que tu me manques. » il fait finalement alors qu’il ne pense pas à ça. enfin, si ses lèvres lui manquent peut-être un peu. alors il revient l’embrasser, la tête sans doute un peu ailleurs, parce qu’il arrive plus vraiment à contenir ses sentiments, et que ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’il craque, comme il a déjà craqué avec elle. riley c’est ça son super pouvoir, faire ressentir en ace ce qu’il cherche désespérément à cacher. et en même temps il entreprend de déboutonner sa robe, car c’est finalement un bon compromis. il peut quand même l’admirer et il a plus d’espace à caresser et à embrasser. et donc il s’attèle à la tâche, puisqu’il peut accéder à sa clavicule et sa poitrine notamment.

d’ordinaire il est pas lâche, il ne retient ni ne mâche ses mots. il s’est toujours considéré comme quelqu’un de franc, d’honnête. avec riley c’est plus compliqué. il arrive jamais à dire ce qu’il pense vraiment. il a peur. peur depuis qu’il a compris qu’il n’avait pas envie qu’elle reste sa simple colocataire. les sentiments c’est pas quelque chose qu’il apprécie particulièrement. ace, il a plutôt été élevé à la dure, avec un père qui lui a toujours appris que les hommes ça doit être fort. alors il arrive pas à être ce mec qui ouvre son cœur si facilement. pourtant, il a envie. juste parce que ça a besoin de sortir, mais il se rétracte à la dernière minute, tenaillé une nouvelle fois par cette foutue peur de se mettre à nu. c’est bien plus simple de le faire dans le sens littéral du terme, d’enlever ses fringues et de laisser son corps parler pour soi. il déboutonne un peu plus sa robe, histoire de passer à autre chose, de se remettre dans le feu de l’action. elle l’autorise à repasser dessus, comme si elle lui donne son autorisation de reprendre le pouvoir, qu’elle abdique. elle fait remonter ses cuisses contre sa taille alors que ses mains glissent sur son torse, ainsi que sur son dos. alors ace il oublie qu’il arrive pas à lui parler, à lui dire les choses, et il reprend le contrôle de la situation. ou plutôt le désir resurgit, il a pas oublié qu’il a terriblement envie d’elle. depuis qu’il l’a vu dans sa jolie robe, et maintenant avec son costume de pompier. elle fait glisser sa main à hauteur de ses hanches à lui, pour jouer avec l’élastique de son caleçon. elle lui intime l’ordre de le retirer, il sourit en coin. il aime s’apercevoir qu’elle a autant de désir pour lui, qu’il en a pour elle. ils sont totalement en osmose. du coup, il s’exécute, et il le vire aussi rapidement qu’il peut. désormais y a plus grand chose qui sépare leurs deux corps, seulement une moitié de costume. et puisqu’il a déjà fait la moitié du travail en lui ôtant sa culotte tout à l’heure ils peuvent maintenant passer à l’étape suivante. il se replace pour être bien au dessus d’elle, et d’un mouvement qu’il devient presque habituel pour eux, il s’insère en elle. et y a tout qui part en vrille, son souffle, son cœur, tout s’accélère. son corps ne fait plus qu’un avec elle, c’est l’explosion, le feu d’artifice. et y a riley qui réagit, aussi bien par son attitude corporel que par les petits gémissant qu’elle émet, parce qu’elle a jamais été discrète, et qu’elle le sera probablement jamais, et qu’il adore quand il entend réagir. quand il sent qu’elle s’affole, qu’elle perd le contrôle de ses émotions, de son corps. mais faut pas croire que lui il est détaché, bien au contraire. pour lui aussi c’est quelque chose, peut-être même bien que c’est indescriptible ce qu’il ressent. c’est tellement fort et puissant, et puis, comme toutes les bonnes choses ont une fin, il se détache d’elle. haletant, il reprend son souffle. les choses avec riley elles sont toujours intenses. il a toujours dû mal à s’en remettre, il a besoin de quelques secondes. il ferme les yeux, et il savoure cet instant, qu’il sait précieux, car inoubliable. le premier anniversaire qu’ils fêtent tous les deux. qu’est-ce que ça sera quand ils célébreront leur anniversaire à eux, il se demande. et il réalise qu’il se projette beaucoup avec elle, chose qu’il a jamais fait auparavant. c’est quand il s’aperçoit de petites choses comme celles-ci, qu’il se dit qu’il a vraiment des sentiments forts pour elle. malgré leur maigre un mois de relation, il peut pas nier leur passé, leur vie commune depuis trois ans qui fait qu’aujourd’hui il est très probablement tombé amoureux d’elle. « tu as su éteindre le feu, merci madame le pompier. » il vient lui glisser doucement à l’oreille, alors qu’il l’attire contre lui pour l’enlacer. juste parce qu’il a envie de cinq minutes de tendresse, de câlin, de papouilles. il sait bien que la soirée est pas terminée, qu’ils ont encore des choses à faire, genre typiquement pour un anniversaire manger une part de gâteau. que eux, ils font pas les choses dans l’ordre, et qu’ils sont passé peut-être trop rapidement à la partie charnelle. mais ils s’en foutent, tous les deux. ace il a vraiment l’impression de vivre quelque chose de spécial. c’est pas conventionnel ou ordinaire. c’est unique. « et d’où elles te viennent toutes ces idées ? parce que t’es vraiment surprenante comme femme. » et il a une chance folle qu’elle soit à lui, qu’elle lui appartienne. ace, il est possessif, quand il tient à quelque chose il le garde. et il compte bien tout faire pour la garder le plus longtemps possible auprès de lui.

ils arrivent jamais à se retenir, et pourquoi devraient-ils le faire ? ace, il a jamais vécu ça, ce désir ardent, brûlant, dévorant qui s’empare de lui à chaque fois qu’il la voit. c’est elle qui fait naître tout ça chez lui, cette envie. ils ont pas besoin de se parler, ils ont juste à se regarder pour comprendre qu’ils ont envie l’un de l’autre, un sourire, une caresse, et tout part en vrille. comme là, présentement, sur le canapé du salon. et riley dans ses bras qui gémit, qui s’accroche à lui de toutes ses forces. c’est une explosion, un feu d’artifice, un moment unique. ensuite y a ce calme qui le saisit, cette impression de plénitude. comme si chaque chose était parfaitement à sa place, comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes. il a besoin d’un moment pour faire redescendre la pression, alors il la prend dans ses bras. elle lâche un rire qui vient du cœur, des tripes, un rire naturel. elle se sent bien, elle aussi. lui, il vient à s’interroger, il se demande comment elle peut toujours trouver des idées pour lui faire plaisir. c’est une question sincère, parce que lui, il est pas comme ça. si demain il devait lui faire un cadeau, il aurait absolument aucune idée de quoi lui choisir. c’est pas un être attentionné à la base, alors qu’il se considère pourtant attentif aux choses. elle lui demande s’il parle en général, et il hoche tête pour montrer son approbation. du coup, elle enchaîne et lui livre la réponse la plus attendrissante de la Terre. qu’elle est simplement guidée par l’envie de le faire sourire, parce qu’elle apprécie particulièrement son sourire. et comment ne pas étirer ses lèvres en un large sourire lorsqu’on vous dit ça ? elle continue en déclarant qu’elle aime rendre les gens heureux, et qu’en lui préparant plusieurs surprises ça allait forcément tomber dans le mille à un moment. ace il la trouve touchante, parce que riley c’est vraiment la fille pleine de bonne volonté. et puis comme ça l’air de rien, elle revient préciser qu’elle adore son sourire. forcément il rit, parce qu’il considère pas avoir un sourire plus beau que les autres. c’est juste que ace il fait pas semblant, il est sincère. c’est peut-être ça qui rend ses sourires si contagieux. mais voilà, face aux compliments de riley il sait pas trop quoi dire, et il est toujours un peu gêné. car, mine de rien, son avis compte énormément pour lui. « si y a que ça pour te faire plaisir, c’est facile de sourire avec toi. » effectivement, il sourit beaucoup plus depuis qu’il est avec elle, qu’ils forment un couple. et elle vient se caler contre son torse, sa tête appuyée sur lui. ils restent un moment blottis l’un contre l’autre, à apprécier le moment. puis elle reprend et elle envie le fait qu’il ne travaille pas demain. il aurait bien aimé qu’elle puisse profiter de sa journée avec lui. qu’ils prennent le temps d’être tous les deux, sans la contrainte qu’impose ordinairement le rythme du weekend ou chacun d’eux à -tout de même- ses habitudes et ses envies. et puis elle vient lui poser une question sur la façon dont elle pourrait éviter d’aller travailler demain, et ça le fait rire. « j’pense pas que ça soit la meilleure tactique » qu’il répond avec un sourire un coin. il sait bien que riley elle adore son boulot, et qu’en plus elle a repris le chemin du travail y a pas si longtemps, donc il se dit que si elle a pas envie d’y aller, c’est uniquement pour être avec lui. et il a envie d’être égoïste, de l’avoir pour elle. après tout, elle a bien dit qu’il pouvait avoir tout ce qu’il voulait pour son anniversaire. « par contre, tu peux appeler et dire que tu es malade. » ok, c’est pas professionnel, et forcément ça n’a pas les mêmes conséquences quand c’est lui qui appelle pour se faire porter pale, car de toute évidence y a pas une vingtaine d’enfants qui compte sur lui pour assurer la classe. et pourtant, il se dit que c’est faisable, parce que justement, riley elle est bien trop professionnelle et que pour une fois… c’est pas bien grave. « comme ça on pourrait passer la journée tous les deux… t’imagines, une journée rien qu’à nous ? » oui, il essaie de l’amadouer, de la convaincre. il essaie de lui faire entrevoir ce que pourrait être cette journée idéale. « enfin je dis ça, mais bon, si je reste tout seul à faire la grasse matinée, ça me va bien aussi. » il ajoute finalement pour la taquiner, la faire réagir. certes il appréciera sa grasse matinée, mais elle aurait totalement une autre saveur si riley est à ses côtés. finalement, il demande que ça, passer du temps avec elle, l’avoir que pour lui.

ace il voudrait bien prolonger cette soirée jusqu’à demain, qu’ils puissent profiter de la compagnie l’un de l’autre un peu plus longtemps. dans leur petite bulle, ce cocon qu’ils ont crée dans leur appartement. là où tout a commencé, depuis leur première rencontre à leur premier baiser jusqu’à cette nuit un peu bizarre qui a lancé leur histoire. il lui souffle l’idée d’appeler l’école pour déclarer être souffrante afin qu’elle puisse rester avec lui, mais elle répond qu’elle ne sait pas mentir. s’il apprécie cette qualité au quotidien, il adore pourvoir déchiffrer ce qu’elle pense rien qu’en la regardant, ça l’embête beaucoup plus là maintenant. il fait la moue, cherchant une solution à ce problème parce qu’il compte bien réussi à la convaincre. c’est un pur caprice, il le sait bien, mais il s’en fout. parce que ça fait un bien fou d’être égoïste de temps en temps, de penser à son bonheur avant tout le reste. il décide alors de la taquiner, de la vexer un peu et lui donner envie de rester en sa compagnie. ça marche, puisqu’elle vient frapper de ses petites mains son torse pour signifier son mécontentement. ensuite, elle quitte son étreinte pour venir sur lui, à califourchon. riley, elle est toujours comme ça, très tactile, un brin audacieuse, joueuse. et du coup, elle vient aussi le taquiner, puisqu’elle lui parle de la cuisine, et qu’elle espérait secrètement qu’il lui prépare le petit déjeuner. il pouffe légèrement, parce qu’ils savent pertinemment tous les deux que cette idée est fort ridicule. « tu rêves, quand je dors, je dors. et tu sais très bien que tu m’autorises pas à traîner dans ta cuisine. » et ça le gêne pas plus que ça, parce qu’il a pas franchement envie d’y mettre les pieds, dans cette fichue cuisine. c’est pas un as des fourneaux, et ça l’intéresse pas tellement. avant d’habiter avec riley, il était plutôt copain avec son livreur de pizza et il connaissait à peu près par cœur tous les goûts des sauces pour pâtes en boite. c’est plutôt le truc de riley, cuisiner, et c’est vrai que pour le coup, ils se sont plutôt bien trouvés. et puis elle ajoute que demain matin sera une véritable torture pour elle, parce qu’elle aura bien du mal à quitter leur étreinte, en particulier s’il dort torse nu, parce que riley elle aime son corps, ses bras relativement assez musclés capables de l’enlacer et de la protéger. « si ça ne tient qu’à ça, je peux toujours dormir avec un t-shirt » il lance pour rire, car de toute évidence il déteste dormir habillé. il se sent mal à l’aise, pour lui, le minimum c’est le mieux, c’est-à-dire un caleçon. il fait passer ses bras autour de sa taille alors qu’elle se penche pour venir déposer un baiser sur ses lèvres. et finalement, elle ajoute un peu résignée que si elle pouvait, elle serait restée. « ou alors, ton colocataire peut appeler l’école et dire que malheureusement t’as chopé une extinction de voix et que par conséquent tu pourras pas assurer ta classe. » il lance en appuyant bien sur les connexions logiques de sa phrase. ça le dérange pas de mentir, il s’en fiche. il aura même pas de scrupules à le faire, c’est même plutôt carrément drôle à faire. ce qui compte finalement c’est qu’il profite et abuse d’elle aussi bien ce soir que demain. en plus, cette histoire serait tout à fait crédible, ça arrive assez souvent aux professeurs car, après tout, leur voix est leur principal outil de travail. « parce que de toute façon si tu penses que je vais te laisser y aller… » il laisse sa phrase en suspend, et il lève les yeux au ciel. ace, c’est un garçon buté et quand il a quelque chose en tête il fera tout pour l’obtenir. et comme pour bien appuyer ses propos, il la serre un peu plus fort, pour lui montrer ce qu’il l’attend demain. qu’elle fera pas le poids contre ses gros bras, et sa volonté à tout épreuve. « en fait, je te laisse pas le choix. »

riley elle adore mettre ses fringues à lui, flotter dans ses t-shirt ou dans ses pulls. c’est mignon à voir, et c’est surtout une lubie qui le dépasse un peu, car on peut pas dire qu’elle soit en dèche de vêtements. pourtant il la laisse faire, il dit rien quand il la voit débouler avec ses fringues sur le dos, comme son maillot de l’équipe des Bulls qu’elle s’est désormais appropriée. du coup, il rit quand elle dit que les vêtements lui sont réservés, c’est lui qui ici n’a pas vraiment le choix. il préfère plutôt lui forcer la main pour rester avec lui demain. il sait d’avance qu’il aura envie de passer la journée en sa compagnie, que tout seul il va s’ennuyer. l’idée lui semblait séduisante au départ, avoir du temps pour lui : aller courir, faire quelques exercices de renforcement musculaire, rentrer se doucher et ressortir visiter une expo dont il a vaguement entendu parler, puis aller chercher riley à la sortie de son travail, aller se promener tous les deux et finir par rentrer à la maison. alors oui, en soit son programme est déjà tout établi, mais voilà, dès qu’il est avec elle, il ne pense plus qu’à une seule chose ; ne pas la lâcher. surtout après les surprises de ce soir, il a encore moins envie de la quitter, de reprendre le quotidien. ce qui l’attire c’est de poursuivre leur aventure, cette folie qui les emporte dans ces moments spéciaux. il reconnaît aussi que c’est assez jouissif de lui forcer la main, d’essayer de la convaincre de faire quelque chose que sa morale réprouve. la sentir tiraillée lui fait plaisir, et l’amuse beaucoup. elle concède que ce n’est pas super professionnel, et ace, il va pas prétendre le contraire. justement, il lui demande de laisser sa conscience professionnelle à la porte, juste pour une fois. mais déjà, il sent qu’elle hésite, qu’elle est bien tentée. c’est presque gagné, il se dit. et puis elle ajoute qu’il est démoniaque et il essaie vraiment de pas rire, il prend vraiment du plaisir à la voir se torturer l’esprit entre ce qu’elle considère être le bien et le mal. « c’est une occasion spéciale aussi, oublie pas que c’est mon anniversaire. » il vient ajouter histoire d’enfoncer le clou, de faire pencher la balance de son côté. il a pas envie qu’elle perde son travail non plus, il sait bien que c’est important de s’épanouir dans sa profession, et que riley elle semble totalement comblée par son boulot. jamais il voudrait lui faire prendre des risques inutiles. après tout c’est simplement une toute petite journée. ensuite, elle dit qu’elle a visiblement pas son mot à dire, et là, il s’autorise à sourire, parce qu’elle vient à demi-mot d’accepter de sécher les cours pour rester avec lui. « alors j’ai gagné ? » qu’il demande alors qu’elle vient faire glisser ses mains sur ses épaules. pour toute réponse, elle tente de le faire culpabiliser, et très honnêtement, ace il s’en fiche pas mal de ses élèves et de ses collègues. il a obtenu ce qu’il veut et c’est le plus important. « mais c’est vrai que je suis égoïste, et ça ne me gêne pas du tout. pas quand ça en vaut la peine. » il répond innocemment. avec riley il a pas de demi-mesure de toute façon, il est instinctif, spontané, passionné. c’est elle qui lui fait cet effet, c’est elle qui est venue créer cette sensation de manque quand elle n’est pas là. au final, il est simplement une victime dans cette histoire. et puis elle vient ajouter qu’il va devoir lui occuper l’esprit, elle dépose un baiser sur ses lèvres, et vient lui souffler à l’oreille la possibilité de la rendre aphone. cette fille vraiment, elle risque de le tuer un jour. parce qu’elle vient toujours lui glisser des sous-entendus, des phrases murmurées à son oreille qui font que son cœur s’emballe, que sa respiration s’accélère et qui font dresser les poils de ses bras. « ne me met pas au défi, ou tu risques aussi de ne pas aller au boulot lundi. » et pour le coup, leur excuse deviendra réalité. il répond doucement, il essaie de calmer les ardeurs que lui inspirent riley quand elle est comme ça, tentatrice. à son tour, il vient l’embrasser, il fait remonter ses mains dans son dos, parce que de cette façon, il peut la serrer encore un peu plus fort dans ses bras. il quitte ses lèvres. « en tout cas, t’en fais pas, j’ai déjà pas mal d’idées pour occuper notre temps libre. » et il dit ça aussi innocemment que possible, parce qu’effectivement il a quelques idées derrière la tête, mais plus sérieusement il a, en l’occurrence, envie de l’emmener déjeuner dehors, faire des choses de couple qu’ils ont rarement le temps de faire, et qui ne leur est pas forcément apparues nécessaires après leur trois années de colocation. « mais j’en dirais pas plus pour le moment. » il fait pas vraiment sérieux, juste histoire de la faire réfléchir un peu. riley elle est pas patiente, et il sait d’avance que ce faux mystère va la gonfler et qu’elle voudra tout savoir. et juste pour la faire enrager un peu plus il ajoute « et sinon on le mange quand ce gâteau d’anniversaire ? »

se taquiner, ils aiment ça, se défier aussi. et ace il a beaucoup de mal à résister à un défi. c’est un compétiteur, un fier, alors il aime pas qu’on l’imagine incapable de faire quelque chose. forcément, même s’il se doute que les provocations de riley sont avant tout là pour le titiller, il peut pas s’empêcher de lui faire comprendre qu’il se sent tout à fait capable de la rendre aphone. et puis elle vient quand même le tempérer pour lui dire que ça ne vaut pas le coup d’être en arrêt s’il n’est pas là. du coup, il pouffe un peu, parce qu’elle a l’habitude d’avoir l’appartement pour elle seule. notamment durant les vacances, parce que ace il peut pas en avoir autant qu’elle. et il se rappelle la fin de leur été qui a aussi été le début de leur relation, où il devait se lever pour bosser alors qu’elle restait tranquillement au chaud au fond de son lit à lui. mais peu importe, parce que demain, la journée est à eux. pour eux. rien que tous les deux. et dans sa tête, ace il prépare déjà un programme, et il évoque qu’il a des idées, tout en restant vague. juste parce qu’il sait que ça va la faire vriller. et il en rajoute une couche en lui demandant s’il peut avoir son gâteau. évidemment, riley elle réagit au quart de tour, limite un peu vexée. il se mord l’intérieur des joues pour ne pas exploser de rire face à sa mine outrée. il sait qu’elle n’est pas vraiment énervée, elle est juste agacée car elle sait bien qu’il fait exprès pour l’emmerder. une nouvelle fois elle lui déclare qu’il est diabolique, et il va finir par le croire si elle continue à lui répéter. elle fait claquer un bisou sur sa joue avant de se relever, elle prend son caleçon qui traine sur le sol et lui jette sans grande considération. « mais non attend… » apparemment, il n’a pas le droit de déguster son gâteau d’anniversaire nu. et là, il se dit qu’elle doit avoir quelque chose derrière la tête, parce que riley elle abdique jamais vraiment. ils sont presque aussi têtus l’un que l’autre. il la regarde s’éloigner en direction de la cuisine, alors qu’il se lève pour remettre son caleçon. elle marche d’une démarche chaloupée, bien consciente qu’il l’observe, parce que de toute façon dès qu’elle est dans une pièce il a bien du mal à regarder ailleurs. et comme il veut pas rester seulement en sous-vêtements, il attrape son super nouveau survêt qu’elle vient de lui offrir, et il l’enfile. à peine il a terminé qu’il remarque que riley est accoudée au comptoir de leur cuisine bien penchée en avant pour mettre en avant sa poitrine. en gros, pour l’aguicher. et parfois, ace il se sent con, vraiment très con. comme un ado en chaleur qui a jamais vu une femme de sa vie. il pourrait pas expliquer, mais riley elle le fait se sentir comme ça. faible. alors non, il est plus très sûr d’avoir envie de manger du gâteau. et oui, il pourrait totalement lui avouer n’importe quoi, ses plans pour demain, son baiser avec trixia la veille de leur nuit, qu’il a très peur de la perdre un jour, qu’il pensait pas pouvoir apprécier une fille à ce point, il pourrait peut-être même trouver le courage de lui dire qu’il l’aime. il ouvre la bouche et y a pas de son qui sort. il la referme, et il la rouvre une nouvelle fois. « et c’est moi le diable ? » il lui demande. riley elle est loin d’être bête, elle sait qu’elle peut très facilement l’avoir, que s’il peut la faire craquer, elle en est tout aussi capable. « t’es pas juste, vraiment pas juste. » mais il bouge pas, et même si elle peut lire dans ses yeux qu’il a envie de la bouffer, il bougera pas. « on peut parler de demain si tu veux, mais je veux quand même mon gâteau. » il lance tel un enfant, un gamin qui veut argumenter pour obtenir ce qu’il veut. ou peut-être que c’est sa façon à lui de pas totalement perdre la face. il se doute bien que si riley veut vraiment obtenir ses confessions, elle va s’y prendre autrement, en venant le toucher par exemple ; et que là, ça serait définitivement perdu. alors il s’approche de la table, et il vient s’y asseoir. parce qu’il compte bien le manger, ce fichu gâteau. « ça serait dommage de pas y toucher, après tous les efforts de tes élèves quand même… » il fait avec une légère pointe d’ironie dans la voix mais aussi car il sait que riley doit être assez fière. « non mais j’ai pas le droit de vouloir te faire des surprises moi aussi ? » il lui demande ensuite, juste pour tenter de la faire culpabiliser un peu. alors que dans sa tête, il pensait pas non plus lui préparer un truc de dingue. du coup, il en vient à regretter un peu ses paroles, juste parce que maintenant elle va s’attendre à quelque chose. tant pis, il a encore toute la nuit pour y réfléchir.

un haussement d’épaule, c‘est tout ce qu’il obtient quand il s’autorise à la qualifier de diablesse. clairement, riley elle représente la tentation. il lutte pour pas céder, et il y arrive, mine de rien son gâteau il en a envie, surtout depuis qu’elle lui a dit avoir exploité des petites mains pour le réaliser. elle lève les yeux au ciel, faussement agacée que ça lui tienne autant à cœur, mais elle s’adoucit bien vite quand il mentionne justement ses chers petits élèves. mieux que ça, elle s’est sentie comme le Père Noel et pour riley c’est sûrement le meilleur compliment au monde. du moins c’est ce qu’en témoignent ses petits yeux émerveillés quand elle en parle. « raison de plus pour y goûter alors » il peut pas s’empêcher d’ajouter. il attend patiemment qu’elle finisse de tout préparer, qu’elle mette en place les bougies. alors que lui il déclare vouloir lui faire des surprises aussi, mais elle ne répond pas. il connaît bien riley, mais pour le coup son attitude le laisse un peu perplexe et il se dit finalement qu’il a toujours des choses à découvrir. ensuite, elle vient lui apporter son gâteau, en chanson, et ça, ça lui fait vraiment très plaisir. c’est idiot, mais ça lui rappelle un peu la maison quand il était gamin, et que sa mère et sa sœur lui chantaient la chanson. il a rarement l’occasion d’être chez lui à ses anniversaires, et parfois ça lui manque. ce petit côté familial. d’accord, riley et ace ont déjà fêté des anniversaire ensemble, mais c’était pas pareil, les choses n’étaient pas faites avec la même attention qu’aujourd’hui. du coup, tout ça le touche énormément, tellement qu’il peut plus s’empêcher de sourire. riley dépose le gâteau devant lui, et vient s’asseoir sur ses genoux. comme si c’était désormais sa place officielle. elle lui dit de ne pas oublier de faire un vœu, et il se concentre cinq secondes pour y réfléchir, non pas qu’il y croit, mais dans le doute mieux parier là-dessus plutôt que l’inverse. alors souhaite être autant heureux qu’il l’est en ce moment, parce qu’il considère que tout se passe particulièrement bien dans sa vie. et il vient souffler ses bougies. ensuite, riley elle vient passer ses bras autour de sa nuque, et elle prend sa voix de petite fille sage, et lui déclare qu’il n’est pas obligé de lui faire une surprise. certes il n’a aucune obligation, mais ça lui ferait plaisir d’essayer de la rendre encore plus heureuse. parce que dans un couple c’est pas les gros cadeaux qui comptent, c’est les petites attentions du quotidien. les surprises en font partie. un bouquet de fleurs, un petit déj au lit, ce genre de truc basiques. riley c’est une fille simple, et très touchante aussi, parce que rien que de passer la journée avec lui, dans leur appartement ça lui va. elle demande rien d’autre. et même si c’est aussi pour toutes ses raisons qu’il l’apprécie, il veut lui donner plus. « c’est con parce que j’avais prévu un après midi film d’horreur pour nous demain. j’aime bien quand tu te blottis contre moi pour te cacher les yeux. » et ça, elle l’a toujours fait, depuis le début de leur colocation à maintenant. et évidemment il n’est pas sérieux, ça fait bien longtemps qu’il a abandonné l’idée de regarder un film d’horreur avec elle. car de toute façon, elle reste bien plus longtemps cachée qu’à regarder l’écran. et quand elle évoque la possibilité qu’il quitte l’appart, il arque un sourcil un peu confus. tout le but c’est qu’ils restent ensemble, il voit pas pourquoi il la laisserait seule. « et où tu veux que j’aille ? si toi t’es ici, je suis ici. » il déclare très sincèrement, il sait que riley est quand même sensiblement différente de lui. dans le sens où il a la bougeotte alors qu’elle ça ne la dérange pas de lézarder. jusqu'à présent il s’en est toujours accommodé, sans toutefois désespérer de lui donner envie de bouger davantage. et puis finalement, elle vient complimenter son nouveau cadeau, qu’évidemment elle trouve à son goût. « il faut remercier ma copine, je crois qu’elle aime bien m’habiller. » parce que c’est vrai que riley elle adore les fringues, et que lui ça lui passe au-dessus. il va pas passer des plombes dans les boutiques pour trouver un truc à se mettre sur le dos. le seul truc sur lequel il rechigne pas c’est la qualité des ses vêtements, d’une part parce qu’il préfère les garder plus longtemps, et d’autre part parce que dans son métier l’image apporte tout de même une certaine crédibilité. et comme pour la remercier, il vient l’embrasser doucement et quand ses lèvres quittent les siennes il ajoute « mais je crois qu’elle aime surtout me déshabiller. » il ajoute avec un sourire un en coin, et puis l’air de rien il reconcentre son attention sur son gâteau, il enlève les bougies, et il coupe plusieurs parts avant de leur en servir une à tous les deux. ça l’embête un peu de détruire cet œuvre d’art, mais tant pis. « tu devrais les exploiter plus souvent tes élèves. c’est super. » et puis bon avec riley sur lui à califourchon c’est compliqué pour elle de manger, alors il prend une bout de son gâteau et il lui fait gouter à elle aussi.