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| If you think this has a happy ending, you haven't been paying attention (teddy) | |
| Auteur | Message |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: If you think this has a happy ending, you haven't been paying attention (teddy) Ven 23 Sep - 0:21 | |
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Teddy Philips can i borrow a kiss ? i promise i'll give it back later creditimage|tumblr PRÉNOM|NOM Theodore est mon prénom complet, mais tout le monde m’appelle Teddy. Je préfère ça à mon nom complet, et de loin. Theodore, c’est le nom de mon grand-père paternel, celui qui a inspiré mes parents à mon grand désarroi. C’est déjà suffisant de vivre avec la conscience que je porte son prénom, je ne veux pas qu’on me le rappelle à chaque fois non plus. J’utilise donc Teddy partout, autant sur mes papiers d’identité que verbalement, et ça me convient parfaitement. Phillips est mon nom de famille, celui de mon paternel, mais aussi celui de mon oncle. C’est la seule raison pour laquelle je le garde d’ailleurs, parce que je me doutais bien que je l’aurais changé sinon. AGE|LIEU DE NAISSANCE Puisque je suis né le trois août mille neuf cent soixante-dix-sept, je suis maintenant âgé de trente-neuf ans. Oui, la quarantaine approche bientôt, et même si je ne le vis pas si mal dans un premier temps, j’ai quand même l’impression que l’étau du temps se resserre pour certaines choses, et j’ai le sentiment que je dois me bouger. Toutefois, retourner dans ma ville natale, soit Jacksonville, en Floride n’est pas dans ses plans, je suis à l’aise là où je suis en ce moment. NATIONALITE|ORIGINE Puisque je suis né et que je suis toujours resté aux États-Unis, je suis d’origine américaine. Toutefois, ma mère a des origines africaines et américaines, faisant en sorte que j’en ai également, même si je n’ai pas d’attache quelconque à une autre origine à proprement parler. ETUDES|EMPLOI Après avoir passé quatre ans à étudier à l’université de Jacksonville, Je suis devenu architecte et c'est le métier que je pratique toujours aujourd’hui. Plus que cela, depuis sept ans, je suis associé dans mon propre cabinet à Savannah. J’ai participé à la construction de plusieurs bâtiments en tout genre, même si je préfère me spécialiser en bâtiments résidentiels, soit des maisons et des immeubles d’appartements. STATUT CIVIL Je suis marié et ce second mariage qui dure depuis quatre ans se passe beaucoup mieux que mon premier qui, lui, a duré six et ce, même si nous vivons une passe un peu plus difficile en ce moment, puisque clairement, nous n’avons pas la même vision de l’avenir, Arya et moi. Je suis également père d’un garçon de onze ans, Micah. Puisque sa mère est ma première épouse, je l’ai avec moi qu’une semaine sur deux, en garde partagée. CARACTERE Attentionné, lunatique, colérique, professionnel, perfectionniste, exigeant, généreux, renfermé, rancunier, méfiant timide par moments, débrouillard. GROUPE Alize. = Better place
Votre pire souvenir (ou par défaut votre meilleur souvenir)? En choisir un seul s’avère quelque peu compliqué. Non pas que j’ai vécu un paquet de tragédies qui auraient pu faire de moi un être complètement taciturne ou quelque chose du genre, mais plutôt parce que je ne saurais pas dire quel est le pire. Par exemple, je ne sais pas si le pire souvenir que j’ai concernant mes parents, c’est le jour ou mon oncle et ma tante m’ont annoncé qu’ils ne rentreraient pas, ou bien le jour où j’ai appris la vérité, soit que ceux-ci n’étaient pas décédés ou quoi que ce soit, qu’ils avaient voulu juste fuir. Tristesse, dégoût, tout cela est si partager que j’en viens à me dire que le pire, c’est la combinaison des deux. C’est pareil quand je me remémore mon divorce. Tantôt, je prenais cela comme une délivrance, tantôt, surtout quand j’ai vu le visage de mon fils se décomposer à la nouvelle, je le regrettais, provoquant un mélange qui peut s’apparenter à une véritable torture. Mais dans tout ce que j’ai pu vivre, clairement, ces deux souvenirs sont probablement les pires que j’ai, même si je ne saurais pas choisir lequel des deux a vraiment fait le plus mal comparativement à l’autre. Quelles sont les personnes en qui vous avez le plus confiance ? J’aimerais dire que j’ai entièrement confiance envers les gens qui m’ont élevé, soit mon oncle et ma tante, mais puisque je ne sais pas trop quoi penser en ce qui concerne ma famille, j’ai encore quelques réticences à tout leur dire et leur confier des choses aveuglément. Enfin, sauf peut-être à mon cousin qui, lui, ne m’a jamais laissé tomber, qu’importe les circonstances. Toutefois, s’il y a une personne en qui j’ai entièrement confiance, c’est mon épouse, Arya. Le fait que nous avons été colocataires a beaucoup aidé à ce fait, puisqu’elle savait tout de moi avant que nous soyons ensemble, ou presque. Après tout, ce n’est pas pour rien que nous sommes ensembles et que nous formons un couple relativement solide. Et puis, même s’il est encore jeune et que c’est plutôt lui qui a confiance en moi que l’inverse, bien sûr que je fais confiance à mon fils, surtout parce que je l’aime inconditionnellement et je ferais tout pour lui. Avez-vous perdu un être cher au cours de votre vie ? Pendant longtemps, j’ai cru que ne plus avoir mes parents était une perte, la perte d’être chers à qui je tenais énormément, mais depuis que je sais la vérité, soit depuis mon adolescence, à leur sujet, je ne considère pas comme la perte d’un être cher à proprement parler, puisque leur geste a fait que je ne les porte plus dans mon coeur. Pour moi, c’est comme s’ils n’existaient plus, donc je pourrais dire que oui, je les ai perdus, mais ça ne me fait pas mal, plus maintenant, parce que j’ai ma famille et cela me convient parfaitement ainsi. Sinon, même si ce n’est pas au sens propre, perdre l’affection de ma femme, la perdre dans ce changement qui a fait d’elle cet être que je ne savais plus aimer convenablement, m’a blessé aussi, même si j’ai appris à m’en remis, surtout en trouvant le bonheur autre part. = You are a memoryPetit un. Ma plus grande fierté, c’est ma maison. J’ai acheté le terrain sur laquelle elle se trouve et ensuite, je l’ai dessinée, pièce par pièce. Même si ce n’est pas un bâtiment impressionnant ou quelque chose, il n’en demeure pas moins que pour moi, c’est mon plus bel accomplissement. Petit deux. Malgré son jeune âge pour avoir ce genre d’appareil, j’ai acheté un téléphone portable à mon fils. Non pas pour qu’il joue à des jeux ou un truc du genre, mais surtout parce que je veux être en mesure de lui envoyer des messages quand je le veux, et qu’il ait toujours un moyen de me contacter si jamais les choses ne se déroulent pas bien avec sa mère, à qui je ne fais pas confiance. Petit trois. Pour me détendre, j’aime jouer à des jeux vidéo. Mon préféré reste à ce jour Call of Duty. Petit quatre. Mon sport fétiche - parce que oui, pour moi, c’est un sport - c’est le bowling. J’ai toujours aimé jouer et je crois que je me débrouille plutôt bien, même si je n’ai jamais réussi à faire une partie parfaite pour le moment. Peut-être dans cette ligue où je vais remplacer une fois de temps en temps bientôt, qui sait ? Petit cinq. J’ai eu un appareil dentaire pendant cinq ans, soit pendant une bonne partie de mon adolescence. On m’a toujours inculqué après cela d’avoir une bonne hygiène dentaire, d’où le fait que je me fais un devoir d’aller chez le dentiste tous les six mois, que je le demande à ma femme, et à mon fils. Je suis chiant sur ce point, mais je m’en fiche. Petit six. Si jamais un jour je peux me le permettre niveau temps, j’aimerais acheter des maisons pour les retaper, puis les revendre par la suite. Petit sept. Je ne sais pas chanter, et je ne chante pas, sauf quand je suis seul en voiture. Petit huit. J’aime beaucoup faire la cuisine. Je ne crois pas que je sois un cuisinier irréprochable, mais j’aime bien préparer à manger et essayer de nouvelles recettes. Petit neuf. Je ne l’ai dit à personne, mais ma mère a essayé de reprendre contact avec moi par l’intermédiaire de lettres envoyées à mon bureau. Je ne lui ai jamais répondu, mais j’ai gardé les lettres, sans m’expliquer pourquoi. Petit dix. Lorsque je fais des croquis pour un bâtiment, je m’assure toujours que tout soit propre et clair. Lorsque j’écris sur d’autres documents, ma calligraphie est toutefois affreuse, bien souvent parce que je n’y fais pas gaffe.
☆ ☆ ☆BEHIND THE DOORPRÉNOM|PSEUDO Marilyne|Mayiie. AGE Vingt-cinq ans. PAYS Canada. AUTRE COMPTE Jordan et Saskia . AVATAR Daniel Sunjata (Avec Notorious qui commence ce soir... J'ai craqué ). MOT DE LA FIN Je vous aime très beaucoup - Code:
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<pp>DANIEL SUNJATA</pp> teddy philips
Dernière édition par Teddy Philips le Sam 24 Sep - 1:56, édité 4 fois |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: If you think this has a happy ending, you haven't been paying attention (teddy) Ven 23 Sep - 0:22 | |
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don't tell me that is too late for me to love you 08.1977 | Parfois, la naissance d’un enfant est quelque chose que les parents attendent depuis longtemps, d’autres fois, c’est une belle surprise et certains fois, ce n’est ni un évènement attendu, ni une belle surprise. Il s’agit d’un évènement inattendu, tout sauf quelque chose d’agréable, le début de ce qui semble un véritable calvaire de responsabilités. Il est fort possible que j’exagère mes mots lorsque je parle de la sorte, mais maintenant que je sais ce que c’est, être parent, et le bonheur que peut apporter un enfant dans une vie, malgré tous les problèmes qui peuvent s’accumuler autour, je ne peux faire autrement que de juger les agissements de mes parents au moment de la naissance. Peut-être que je parle trop vite, mais je suis persuadé à ce point qu’à l’époque, si ça n’avait pas été du fait que ma mère avait tant tardé à passer un test de grossesse qu’elle aurait très certainement avorté et je ne serais pas de ce monde. Même si je ne me souviens pas grand-chose concernant ma naissance et mes premières années de vie, il n’en demeure pas moins que je ne me rappelle pas avoir quelconque souvenir d’un moment un peu plus tendre, affectif avec mon père ou ma mère. Étais-je un enfant difficile ? Je ne peux pas complètement écarter cette possibilité. Toutefois, même si j’étais vraiment difficile, était-ce une raison pour me laisser de côté et parler en moi de ma personne, même tout jeune, au reste de la famille ? J’ai encore bien du mal à le croire aujourd’hui. 01.1984 | Ces affirmations, cette rancune, malgré ses souvenirs flous, teintés d’une innocence d’enfant qui caractérise toute personne au cours de ses premières années de vie, venant créer un certain réconfort dans certaines situations parfois trop cruelles à entendre, sont quand même prouvées par certains faits qui ont marqué à tout jamais ma mémoire et surtout ma relation avec mon père et ma mère. Alors que j’avais six ans, ils ont décidé, pour Noël, de se payer un voyage en amoureux, par conséquent sans moi. Personne n’osait se poser de questions, trouvant cela quelque peu scandaleux, sans toutefois les réprimander ou quoi que ce soit. Pendant ce temps, c’était mon oncle, le frère de mon père, qui avait décidé de s’occuper de moi pendant cette semaine. Mon oncle, je l’aimais, et je l’aime toujours. Il aurait pu se débarrasser de moi, plein de fois, et jamais il ne l’avait fait. Et pour ça, je lui en serais éternellement reconnaissant. Évidemment, pour une semaine, peut-être que je n’aurais jamais fait autant de pieds et mains, mais compte tenu de ce qui s’est passé, je n’ai pas le choix encore aujourd’hui. En effet, alors que mes parents devaient revenir une semaine plus tard de leur voyage, ils ne sont visiblement jamais revenus. Deux jours, trois jours passèrent, puis finalement, au bout d’une semaine, l’attente fut terminée. Mon oncle et ma tante choisirent de m’asseoir, petit gamin de six ans que j’étais, et m’expliquer que mes parents ne reviendraient pas, parce qu’ils avaient eu un accident sur le chemin du retour. Même si je n’étais pas des plus à l’aise avec eux, ils restaient mes parents, et je restais jeune pour devenir orphelin, alors pour sûr, je fus particulièrement triste. Mais heureusement, je n’étais pas seul; mon cousin, qui a environ mon âge, m’avait énormément aidé, tout comme mon oncle et ma tante, même si eux-mêmes, il se devaient de s’adapter à la situation, parce que non seulement, ils avaient décidé de s’occuper de moi sans se poser de questions, mais de plus, ils se devaient de composer avec la vérité de la situation, la vérité qu’ils avaient choisi de me dissimuler jusqu’à ce que je sois assez vieux, à leur avis, pour l’entendre. 09.1991 | Ils m’ont jugé assez vieux pour apprendre la fameuse vérité alors que je venais d’avoir quatorze ans. En fait, peut-être ils auraient pu la garder plus longtemps si ça n’avait pas été d’un malencontreux évènement qui les avait poussés à passer aux aveux. Mais ça, ils ne pouvaient pas le prévoir, ils ne pensaient jamais que les choses se passeraient de cette façon, personne ne pouvait le prédire, moi le premier. En effet, alors qu’une journée, après l’école, j’avais décidé d’aller traîner au centre commercial, histoire de passer du temps avec la fille qui me plaisait, même si elle ne faisait qu’aller s’acheter des bonbons, des chouchous pour ses cheveux et autres trucs dans le genre, je crus l’apercevoir, ma mère. Je ne l’avais pas vue depuis huit ans, on aurait pu croire à ce moment que ma mémoire faisait défaut, que j’avais peut-être même halluciné, mais le pincement au coeur que je ressentis quand j’avais croisé son regard avait fait en sorte que je n’avais pas su rester complètement indifférent. Ce fut à un tel point que sur les lieux, je demeurai stoïque pendant un moment, jusqu’à ce que Sophia me rappelle à l’ordre et une fois chez moi, je ne sus faire autrement que d’en toucher un mot à Seth, puisque je ne savais pas à qui je pouvais raconter ça outre que lui. Pipelette de nature, il était allé le raconter à sa mère, ma tante qui, contrairement à ce qu’il s’attendait probablement, fut si choquée qu’elle dut en parler à son mari et qu’au final, tous les quatre, nous nous installâmes au salon ce soir-là pour qu’on m’avoue la vérité. Huit ans auparavant, mes parents n’étaient pas décédés dans un accident. Ils avaient été tellement heureux pendant une semaine sans moi qu’ils avaient décidé que c’était mieux ainsi. Sans demander l’avis de qui que ce soit, ils m’avaient abandonné, me laissant à mon oncle et ma tante qui n’avaient pas su que faire dans un premier temps. Ils en ont parlé, longuement, en venant à se disputer parfois, pour en venir à la conclusion qu’à l’époque, il valait mieux que je ne sache pas ce qui s’était passé. Adolescent, acculé devant cette terrible réalité, je ne ressentis pas de la tristesse, mais de la colère. J’étais monté dans ma chambre, attrapant ce cadre dans lequel je gardais une photo d’eux, et je le balançai sur le sol, l’écrasant en sautant dessus à pieds joints. Mes choses volèrent dans la pièce, je hurlai, longuement, plusieurs fois. Je leur en voulais, pas à mon oncle et ma tante, mais à mes parents, qui ne méritaient même plus que je les appelle ainsi. En fait, à partir de ce jour, j’ai commencé à considérer ceux qui m’avaient vraiment élevé, et qui m’aimaient pour qui j’étais comme étant mes parents. Ceux qui m’avaient conçu, eux, étaient vraiment morts pour moi. 09.1995 Mon oncle et ma tante n’ont pas voulu me révéler la vérité tout de suite de peur que cela vienne perturber mon développement et qu’au final, je me retrouve avec des problèmes en raison de personnes qui ne méritaient même pas mon attention. Ils m’ont toujours dit que si ça n’avait été que d’eux et non de cet incident au centre commercial, ils auraient attendu mes seize ans. Par conséquent, ils ont craint pendant un moment que cela vienne m’affecter, surtout que j’étais en crise d’adolescence et de nature plutôt colérique. Je ne peux pas nier que les premières semaines avaient été quelque peu pénibles. Mon estime en avait pris un coup dans les pires moments. Mais au final, ce ne fut pas suffisant pour que j’aie des problèmes tels un retard scolaires, une suspension ou quoi que ce soit du genre. Plus encore, je ressentis même le besoin de me concentrer davantage sur mes cours, si bien qu’à la fin du lycée, je me retrouvai avec des notes assez bonnes pour être accepté dans n’importe quel programme que je souhaitais. Ambitieux, persuadé à cette époque que c’était ce qui m’intéressait vraiment, je m’inscrivis en ingénierie de bâtiment. Construire des immeubles, maisons, c’était ce qui me faisait envie depuis un petit moment maintenant. En revanche, après une première année particulièrement ardue, je décidai, après maintes réflexions et conversations avec ceux qui, après tout, m’aidaient à payer mes études, puisque clairement, mon boulot chez Home Depot n’était pas suffisant, je choisis de changer de programme, m’orientant plutôt vers l’architecture, cheminement qui était beaucoup plus approprié pour ma personne qui me permit finalement de trouver ce que je voulais pratiquer comme métier et ce, pour toute ma carrière. 10.2001 Après avoir dévié de mon plan initial une fois, je ne le fis plus par la suite, faisant en sorte que cinq ans après mon entrée à l’université, j’en sortis, diplôme en poche et finalement prêt à commencer à faire de moi-même ce que j’avais appris pendant tout ce temps. Toutefois, parce que je n’avais pas eu la chance, comme certains de mes camarades de classe, de trouver un emploi dans l’entreprise où j’avais pu faire un stage précédemment, parce qu’ils ne cherchaient personne ou bien parce que ceux qui y travaillaient étaient particulièrement bornés - et incompétents à mon avis - il me fallut tenter de m’intégrer dans certains projets afin de faire mes preuves. Le premier projet qu’on me confia fut la reconstruction d’une école qui avait pris feu au cours de l’été. J’avais accepté ce contrat sans toutefois savoir que ce qui m’attendrait au bout de celui-ci serait encore plus valorisant et précieux qu’un premier contrat et un salaire en bout de ligne. Sur ce projet, tandis que je consultais le personnel de l’école afin de préparer quelque chose de convenable pour tout le monde, je rencontrai une jeune femme, Carolyn, de qui je tombai amoureux. Pendant un bon moment, je ne me permis pas de lui faire des avances quelconques, pour des raisons essentiellement professionnelles. Cependant, lorsque mon contrat prit fin, je ne pus faire autrement que lui demander de sortir, une fois, puis voir comment les choses se passeraient par la suite, sachant que si jamais je ne prenais pas cette chance, pour sûr, j’allais finir par le regretter. 03.2005 Finalement, un second, puis un troisième rendez-vous suivirent le premier, avant de finalement nous pousser à avoir une relation sérieuse, Carolyn et moi. Nous ne travaillions pas dans le même domaine, nous n’avions pas nécessairement les mêmes ambitions, mais nous nous aimions, à un tel point qu’au bout d’un an et demi de fréquentation, j’ai décidé de lui demander sa main, persuadé qu’à l’époque, jamais je ne saurais trouver une autre personne que j’aimerais autant, mais surtout que je ne trouverais personne qui m’aimerait autant et qui me ferait sentir vraiment désiré et apprécié. Nous nous sommes mariés au mois de mai deux mille trois, s’installant ensemble dans une petite maison sur le bord de la plage. Rien de très luxueux, mais suffisant pour que nous soyons heureux. Puis, un an et demi après notre mariage, ce que je qualifiai personnellement de belle surprise vint changer nos vies; Carolyn apprit qu’elle était enceinte. Nous n’avions pas prévu d’avoir un enfant immédiatement, puisque nous voulions prendre notre temps, mais elle comme moi avions choisi de l’accepter et de l’aimer, vraiment. De toute façon, me concernant, jamais je ne serais capable de faire subir ce que moi j’ai subi à quelconque enfant. Neuf mois plus tard, au mois de mars, Carolyn a donné naissance à un fils, notre fils, que nous avons choisi d’appeler Micah. De mon côté, il fit mon bonheur comme jamais personne ne l’avait fait avant cela. Cependant, ce ne fut pas ce qui se passa du côté de Carolyn, pour qui ce fut une toute autre histoire à partir de là. 01.2010 | Suite à la naissance de Micah, la relation entre Carolyn et moi sombra dans une chute libre que je fus incapable d’arrêter. Au cours des premiers mois de vie de notre fils, sa mère ne semblait pas encline à s’en occuper plus que ça, n’était pas de la meilleure humeur qui soit. Rapidement, peut-être trop rapidement, j’avais mis ça sur le compte de l’après-coup de la grossesse puis de l’accouchement. Bien sûr, j’avais essayé de prendre soin d’elle, mais cela ne changea rien. Plus encore, à un certain point, chaque fois que je tentais de m’approcher d’elle ou de lui venir en aide de quelconque façon, elle me repoussait, violemment. Puis, quand je ne l’aidais pas ou que je ne faisais pas quelque chose à son goût, elle me réprimandait, tantôt avec des mots, tantôt avec des gestes. Micah avait un an la première fois qu’elle m’avait giflée, assez fort, pas comme dans les comédies où ce genre de gifles se donnent en quantité illimitée. La première fois, elle s’excusa, la seconde, la troisième également. Puis, il vint ensuite un moment où elle arrêta de s’excuser, comme si soudainement, je méritais ce qu’elle m’infligeait alors que parfois, ce n’était pour aucune raison. C’est à ce point de ma vie que je me rendis compte que l’abandon de mes parents m’affectait plus que je n’aurais voulu y croire dans un premier temps. Je me sentis une nouvelle fois comme l’enfant mal-aimé, mais cette fois-ci, j’avais l’impression de ne pas avoir d’échappatoire, parce que chaque fois que je cherchais une raison pour partir, je culpabilisais envers Micah, et je me disais que je ne pouvais pas l’abandonner, que je devais endurer cela, pour lui. Par contre, j’atteins un point de non retour quatre après après la naissance de notre fils; un de mes anciens collègues d’université me proposa une place d’associé dans son cabinet d’architectes, l’emploi rêvé pour moi, qui ne vivait que sur les contrats tantôt peu intéressants, tantôt trop peu bien payés. Carolyn, qui était en transition entre deux emplois, explosa lorsqu’elle apprit le seul hic de cet emploi, à savoir que celui-ci serait situé à Savannah, en Georgie. C’est là que je compris que si je restais avec elle, jamais je ne saurais faire quelque chose de bien dans ma vie et que là, ça affecterait le bien-être de mon enfant, dans le sens où sans stabilité, je ne saurais lui fournir ce dont il avait besoin chaque jour. À l’ultimatum qu’elle me posa, à savoir à choisir entre le boulot et ma famille, je choisis le travail, pour la première fois de ma vie. Clairement, cela ne me fit pas plaisir, mais je compris que je pourrais fournir une meilleure vie à Micah ainsi. 07.2012 | J’arrivai à Savannah deux jours après avoir accepté cette proposition, essentiellement parce que j’étais pressé de sortir de la maison et commencer une nouvelle vie. Pour cette raison, je ne pris pas nécessairement le temps de chercher un appartement ou quoi que ce soit, acceptant de m’installer en colocation avec un de mes amis de longue date et sa colocataire depuis un petit moment maintenant. Je me disais que cette situation serait temporaire, qu’à trente-deux ans, être en colocation, ce n’était pas vraiment crédible, mais au bout du compte, je réalisai que ce mode de vie ne me déplaisait pas complètement. La seule chose qui rendait la colocation plus compliqué, c’était les visites de Micah, mais au bout du compte, tout le monde finit par s’y faire, même le petit qui commença limite à trouver ça cool, avoir des amis adultes avec qui jouer aux jeux vidéos, probablement ces jeux vidéos que sa mère ne le laissait même pas regarder dans les boutiques spécialisées. Ce à quoi je ne m’attendis pas non plus en m’installant dans cette colocation, ce fut la relation que je développai avec ma seconde colocataire, Arya. Nettement plus jeune que moi, j’étais persuadé que je la verrais surtout comme une petite soeur que je n’avais jamais eue, le genre que je me devrais de protéger, de consoler lorsqu’elle en ressentait le besoin. Puis, je me rendis compte qu’en fait, l’âge n’avait pas d’impact et que j’étais plutôt en train de développer un amour véritable plutôt qu’un amour fraternel avec elle. Un peu plus de deux ans après que nous ayons décidé de commencer à nous fréquenter, à dormir dans la même chambre, à vivre comme un couple plutôt que comme deux amis, je compris que je trouvais en elle un bonheur que jamais je n’avais connu précédemment. Il me fallut du temps, et beaucoup de réflexion, mais je finis par me convaincre de la demander en mariage, l’épousant au cours de l’été qui suivit ma demande. Aujourd’hui | Cette décision d’épouser Aya, jamais je ne saurais la regretter. Depuis quatre ans, je trouve auprès d’elle un bonheur que je n’aurais pas cru possible dans un premier temps, un bonheur encore plus grand que celui que j’ai trouvé auprès de Carolyn la première fois. Évidemment, Arya et moi avons nos disputes, nos moments un peu plus sombres, mais nous avons toujours réussi à nous relever de cela. Voilà pourquoi, même si les choses ne sont pas des plus simples actuellement, entre la promotion de mon épouse et sa relation tumultueuse avec Micah, puisqu’il n’a jamais su accepter le fait d’avoir une belle-mère, j’ai confiance que nous pourrons faire en sorte d’arranger le tout à un moment ou un autre. Comment ? Je ne saurais pas le dire. Actuellement, j’ai le sentiment de marcher sur des oeufs, puisqu’entre la tension qui nous habite et le fait que j’ai envie de franchir une nouvelle étape avec Arya, à savoir tenter d’avoir un second enfant, j’ignore comment je suis supposé aborder la chose. Je suppose qu’à ce point, seul le temps nous dira quoi faire. J’espère juste que cette situation délicate ne va pas durer éternellement, puisqu’évidemment, j’aime mon épouse, et je n’ai pas envie de tout gâcher, pas une seconde fois, parce que pour sûr, je ne saurais le supporter.
Dernière édition par Teddy Philips le Dim 25 Sep - 15:33, édité 4 fois |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: If you think this has a happy ending, you haven't been paying attention (teddy) Ven 23 Sep - 0:23 | |
| Re-bienvenue, visiblement. ♥ |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: If you think this has a happy ending, you haven't been paying attention (teddy) Ven 23 Sep - 0:45 | |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: If you think this has a happy ending, you haven't been paying attention (teddy) Ven 23 Sep - 11:29 | |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: If you think this has a happy ending, you haven't been paying attention (teddy) Ven 23 Sep - 14:29 | |
| Rebienvenue |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: If you think this has a happy ending, you haven't been paying attention (teddy) Ven 23 Sep - 21:10 | |
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Invité ☽ ☾
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Invité ☽ ☾
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Coyote ▹ posts envoyés : 2611 ▹ points : 52 ▹ pseudo : marion ▹ crédits : lunar (av) + miserunt la kassos (gif) ▹ avatar : micky ayoub ▹ signe particulier : allure de zonard et pieds qui traînent, trop de couches de tissu pour couvrir ses épaules voûtées, l'air toujours un peu usé.
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| Sujet: Re: If you think this has a happy ending, you haven't been paying attention (teddy) Sam 24 Sep - 14:00 | |
| rebienvenuuuue, bon courage pour ta fiche |
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too soon :'( ▹ posts envoyés : 1299 ▹ points : 0 ▹ pseudo : a maze lie | birds ▹ crédits : ava;eriam – quote : d. lauzon – signa;beerus ▹ avatar : georgia may jagger ▹ signe particulier : les dents du bonheur et bercée par le soleil. actuellement en pleine rechute d'un cancer de l'estomac et refuse le traitement
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| Sujet: Re: If you think this has a happy ending, you haven't been paying attention (teddy) Sam 24 Sep - 23:12 | |
| Interesting interesting. Et rebienvenue ! |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: If you think this has a happy ending, you haven't been paying attention (teddy) Sam 24 Sep - 23:13 | |
| re-bienvenue |
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Invité ☽ ☾
| Sujet: Re: If you think this has a happy ending, you haven't been paying attention (teddy) Dim 25 Sep - 16:01 | |
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Félicitations !
Because I can
tu as réussi la difficile épreuve de la fiche de présentation et nous t'en félicitons tous. tu fais partie maintenant et à jamais de we are broken et tu peux en être fière, tout comme nous (a) tous d'abord, tu iras créer ta fiche de liens pour te faire une tonne d'amis, si cela n'est pas déjà fait. cette partie est obligatoire tout comme tu vas devoir te trouver un métier. tu peux bien entendu passer par la partie détente où tu pourras sans modération, flooder à tout va et te faire une tonne de friends, ouais ouais, c'est top ! ne pas oublier la partie rp, parce que c'est ce qui compte le plus par ici. le principal, c'est que tu t'amuses et que ton séjour parmi nous soit des plus agréable. n'oublie pas aussi de remplir entièrement ton profil sous risque de recevoir un petit mp de notre part te le rappelant. amuse toi bien ! |
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☽ ☾
| Sujet: Re: If you think this has a happy ending, you haven't been paying attention (teddy) | |
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| | | | If you think this has a happy ending, you haven't been paying attention (teddy) | |
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