ace c’est un peu le mec qui sait qu’il est bien foutu mais qui s’en fout un peu. pas dans le sens où il se laisserait aller, il aime trop faire du sport, s’entrainer, la douleur et l’effort physique c’est important pour lui. plutôt dans le sens où il comprend pas les remarques positives à ce sujet. s’il s’entraine aussi durement c’est pas pour les apparences, c’est pour son bien-être personnel. et du coup, ça l’amuse toujours que riley soit aussi sensible à la beauté de son corps, qu’elle puisse buger un instant quand il se promène torse nu. mais il est quand même assez fier quand elle pose le regard sur lui, et ça lui fait une raison supplémentaire pour continuer à s’entrainer aussi durement. et comme pour lui prouver qu’elle aime son corps, riley décide de faire parcourir ses mains sur lui, sur ses bras, et il se laisse faire sans rien dire. c’est une des choses qu’il aime aussi chez elle, sa facilité à être tactile avec lui. au contraire, il est plutôt du genre à hésiter, à se demander s’il est en droit de faire tel ou tel geste. toutefois, c’est très vite passé tout simplement parce qu’entre eux les choses sont tellement naturelles. il apprécie vraiment cette complicité et cette intimité qu’ils ont su créer rapidement. puis vient le moment fatidique où il est enfin en droit de goûter son gâteau. et évidemment, il en fait aussi profiter riley, en lui glissant une cuillère dans la bouche. pour sa part, y a rien à dire, c’est délicieux et riley se range à son avis puisqu’elle se félicite d’avoir appris à ses élèves quelque chose. et pendant que lui déguste le restant de sa part, elle décide de revenir à sa remarque de tout à l’heure concernant les films d’horreur. force est de constater – vu leur position actuelle – qu’il n’a pas besoin d’un film d’horreur pour qu’elle se colle à elle, mais effectivement c’est assez mignon quand elle vient se réfugier dans sa nuque pour éviter de voir une scène qu’elle juge effrayante. « non je sais et heureusement d’ailleurs. » qu’il tient à répondre. on en revient à cet aspect fort important de leur relation, la fusion de leur corps. deux aimants. et comme il a terminé de manger, riley elle renoue tranquillement ses bras autour de sa nuque pour se rapprocher de lui. « je suis même comblé. » non parce que riley elle sait totalement s’y prendre avec lui, parce qu’il est un peu le cliché du mec qui se laisse aussi conquérir par son estomac, et qu’elle est une cuisinière hors pair. et encore, elle est bien plus maligne que ça, parce qu’elle refait une nouvelle fois glisser ses doigts sur son corps, signe annonciateur qu’elle passe à l’attaque offensive. elle a sorti l’arme ultime : les yeux de bébé chat auxquels il a bien du mal à résister. encore moins lorsqu’elle se tient à quelques centimètres de lui. elle peut avoir cet incroyable pouvoir de lui faire perdre ses moyens « ça sera plus une surprise après. » il répond, tout en sachant qu’il va bien du mal à garder ses quasi plans secrets. et puis, peut-être par nervosité ou bien en réaction à ce que le regard provoque chez lui, il caresse doucement sa cuisse de haut en bas. « tu triches. » il trouve le courage de dire. et alors que son autre main se pose fermement dans son dos pour la maintenir, il vient enfouir sa tête dans son cou, s’approchant de son oreille. « j’céderai pas si facilement, tu sais. » il vient lui souffler, parce qu’entre eux y a toujours cette volonté de provoquer l’autre, de le pousser dans ses retranchements pour qu’il craque. c’est une espèce de jeu de séduction, mais à leur manière. et ace, il sait exactement quoi faire pour la titiller. alors ses lèvres se posent dans son cou. une fois, deux fois, trois fois. et ainsi de suite pendant quelques secondes. « tu vois, si je t’explique, je peux plus faire ça. » et il reprend exactement là où il en était, usant à son tour des armes dont il dispose. si elle peut lui faire perdre pied en un regard, il sait qu’il peut lui faire tourner la tête avec ses baisers.

elle penche sa tête automatiquement, dès qu'il vient poser ses lèvres dans son cou. c'est un de ses points faibles, et ace il commence à les maitriser. et c'est amusant de pouvoir abuser de ses faiblesses. c'est son moyen de lutter contre elle et son charme un peu trop efficace. ace de toute façon, il est compétiteur. parfois il a l'impression de se lancer dans un combat avec riley car il y en a toujours un des deux qui veut avoir l'avantage. c'est à celui qui fera plier l'autre en premier et il ne gagne, assurément, pas à tous les coups. tout simplement parce que riley le connaît aussi très bien et qu'elle arrive à être stratège pour arriver à ses fins. elle lui renvoie la balle, elle considère que lui aussi triche et du coup il lâche un léger rire avant de reprendre là où il en était. si les baisers dans le cou ça provoque quelque chez elle, lui aussi ça lui fait quelque chose. il peut la sentir réagir au moindre contact, il entend son souffle qui s’accélère sans doute en même temps que les battements de son cœur. et comme pour illustrer tout ça, elle vient plaquer sa main contre son torse. comme si elle avait besoin de ça pour ne pas tomber, pour ne pas se laisser aller totalement et s'avouer vaincue. puis, finalement, elle cède un bout de terrain, parce qu'elle n'a pas envie qu'il s'arrête, comme il a tenu à lui faire remarquer. de toute évidence, elle préfère qu'il occupe sa bouche de cette manière-là plutôt que de parler. mais elle finit par se dégager, alors qu'il n'a pas terminé et il s'attend donc à ce qu'elle réplique. elle vient planter son regard dans le sien avant de se rapprocher pour l'embrasser. pas un petit baiser non, mais un baiser langoureux, un baiser qui appelle plus, qui fait s’entremêler leurs langues. la main qui s'amusait avec sa cuisse remonte doucement et passe dans les cheveux de riley comme pour s'assurer que leurs visages restent bien collés. finalement son bras retombe dans son dos alors qu'elle détache son visage du sien pour venir poser ses lèvres à son tour dans son cou à lui. et il s'autorise à sourire, parce qu'évidemment elle veut reprendre le dessus, et qu'il ne peut pas rester insensible. pas quand elle promène ses lèvres sur son corps. elle remonte à son oreille pour lui susurrer quelques mots : qu'elle peut prendre le relais pendant qu'il parle, et puis elle ose lui demander s'il a d'autres plans. alors là, il se dit que cette question n'est pas innocente et que c'est elle qui doit avoir quelque chose en tête. « tu me surestimes amore. » il lance avec un sourire en coin. « je pourrais pas aligner deux mots correctement, pas si tu fais ça. » et il ne plaisante pas, c'est bien trop distrayant, bien trop excitant pour qu'il ait les idées claires, et qu’ils puissent construire des phrases sensées. « et puis à vrai dire oui, j'ai d'autres plans. » là c'est un peu de l'improvisation, car une nouvelle fois il essaie de réagir pour pas sombrer et se faire bouffer par elle. il vient tapoter gentiment ses fesses pour qu’elle se lève de ses genoux et il qu’il puisse quitter sa chaise. il a comme une première (petite) surprise pour elle, un truc dont elle a déjà parlé et qu'ils ont jamais fait. « on peut dire que c'est ta première surprise. » elle doit sûrement le regarder avec attention parce qu'il la quitte un moment pour s'approcher de leur chaîne Hi-Fi. il met un instant à choisir un morceau, il appuie sur play et la musique démarre. alors il s'approche d'elle et il l'entraîne par la main au milieu de la pièce. « tu danses ? ou plutôt tu m'apprends ? » parce qu'il a beaucoup de qualités mais certainement pas le sens du rythme. ça lui arrive parfois en soirée de vouloir bouger son corps, mais généralement il a déjà pas mal bu et sa danse se limite à ses sauts tout en bougeant la tête. c’est assez ridicule en soi, il en a totalement conscience mais c’est le mieux qu’il puisse faire. alors que riley c'est la sensualité même quand elle bouge son corps, elle est gracieuse. il pourrait la regarder danser pendant des heures, mais ce soir il a plutôt envie d'être à ses côtés, de pouvoir la tenir dans ses bras, de la guider. alors il se plante devant elle, attendant ses instructions car là, il a l'impression de se retrouver devant le corps d'une fille pour la première fois ne sachant pas où regarder ni où placer ses mains.

c’est en effet son anniversaire, mais la chose qu’il a en tête c’est aussi un cadeau pour lui. alors il ne répond pas à la remarque boudeuse de riley. y a pas vraiment d’arrières pensées quand il choisit shakira comme chanson, c’est juste qu’il associe souvent cette artiste à riley, parce qu’il considère qu’elle bouge aussi bien son corps qu’elle. et c’est pas de sa faute si ses chansons sont très sensuelles. il s’écarte de la chaine Hi-Fi pour aller retrouver riley et la conduire là où il y a plus d’espace. elle déclare qu’elle veut bien essayer de lui apprendre. rien que cette phrase lui indique qu’elle a peu d’espoir, vu qu’elle n’est pas totalement sûre de ses chances de réussite. ace il est pas en confiance, et il en vient à se demander pourquoi il a lancé cette idée en premier lieu. et puis elle vient lui attraper les mains pour les placer sur ses hanches. mieux, elle le taquine en lui disant qu’il est pas obligé de rester si loin d’elle. il a pas le temps de bouger que déjà elle est collée à lui. finalement, il se dit que son idée est très bonne, et il comprend pas pourquoi il danse pas plus souvent avec elle. « j’attendais tes ordres. » il répond tout de même. elle commence à bouger ses hanches, doucement, au rythme de la chanson et elle lui demande de la suivre. il a envie de rire, parce qu’il se sent complètement ridicule. il veut bien essayer de bouger, mais il a pas cette souplesse là, alors il fait de son mieux et il sait pas si ça ressemble à quelque chose. alors qu’il commence à être à l’aise, elle lui demande de bouger sa main vers ses reins et de lui donner l’autre. il lui faut dix secondes pour comprendre ce qu’elle attend de lui, et finalement il s’exécute, mais il se concentre vraiment pour pas faire de faux pas. « comme ça ? » il demande, pas très sûr de lui. apparemment il a fait les bons gestes, et riley elle l’incite à faire passer sa jambe entre les siennes. de ce fait, ils sont collés, encore plus collés que d’habitude. et elle annonce qu’il sait désormais danser. alors il est un peu surpris parce qu’il s’attendait à ce que ça soit encore plus compliqué. « c’est tout pare que… ? » il finit même pas sa phrase, parce qu’il est concentré et il veut pas soudainement commencer à lui marcher sur les pieds ou autre. contrairement à riley au cours d’auto-défense, il joue la carte de l’élève studieux jusqu’au bout. parce que ace il est aussi comme ça, il aime pas échouer. c’est une nouvelle fois son côté compétiteur qui le pousse à toujours vouloir être le meilleur, même si clairement il deviendra pas Frank Sinatra en une soirée. et alors qu’il pense que c’est gagné, que la chanson va bientôt se terminer, elle lui demande de la faire tourner, alors de la main qui tient la sienne il le fait pour qu’elle se retrouve dos à lui. et instinctivement, il fait glisser ses mains sur ses hanches alors que riley lui demande au même moment de le faire. et elle garde le rythme, elle continue de remuer le bassin, et là, ace il commence à percuter, et à avoir chaud. elle est collée ses fesses contre lui. ça suffit largement pour qu’il oublie toutes ses bonnes résolutions, son envie de se perfectionner en danse, pour le coup il a simplement envie de profiter de ce moment. et même si il reste plus vraiment d’espace libre entre eux, il essaie de se rapprocher encore plus d’elle et il resserre davantage son étreinte autour de ses hanches. « on est bien d’accord que t’as pas le droit de danser avec quelqu’un d’autre comme ça ? » il vient lui souffler à l’oreille. non parce que clairement il ne le supporterait pas. il a pas de problème à ce qu’elle fasse de la danse de salon avec un partenaire masculin, même si évidemment il préférerait que celui-ci soit gay. par contre, leur petit collé/serré, c’est hors de question qu’elle le pratique avec une autre personne. et la chanson vient à se terminer, et une autre commence, peut-être encore shakira, il sait pas vraiment en fait. de toute façon il ne compte pas bouger d’un pouce. il pourrait même s’y faire à essayer de caler son mouvement de bassin en même temps que celui de riley. et il peut pas s’en empêcher, y a ses mains qui remontent doucement, qui glissent de ses hanches sur son ventre, jusqu’à sa poitrine, et il redescend lentement. il vient de retrouver sa main pour la faire tourner une nouvelle fois. il garde une main dans la sienne, alors que l’autre descend sur ses fesses. à son tour d’être un peu dissipé. « alors, verdict professeure ? » il lui lance en mémoire de leur session d’auto-défense où elle s’amusait à l’appeler de cette façon avec un ton plein de sous-entendus.

ace il a besoin d’avoir la confirmation que jamais riley elle ne se comportera comme ça avec quelqu’un d’autre. c’est pas la première fois qu’il lui impose une promesse, celle qui indique qu’il a l’entière exclusivité de son comportement fougueux et provocateur. il y peut rien, c’est son côté possessif qui reprend le dessus, car rien que d’imaginer qu’elle puisse se coller à un autre type que lui ça le fait vriller. et ce qu’il aime le plus, c’est que riley elle lui promet qu’effectivement elle ne le fera jamais. elle vient pas lui dire que son comportement est excessif et qu’il devrait tout simplement avoir confiance. elle accepte même son côté légèrement macho et jaloux maladif. satisfait, il peut totalement se remettre dans leur danse, même si en fait il ne fait que suivre les mouvements de hanches de sa partenaire qui le guide au fil du rythme. il peut pas s’empêcher ensuite de la toucher, de faire passer ses mains sur son corps avant de la refaire tourner pour être face à face. évidemment, ses mains viennent se poser sur l’endroit de son corps qu’il préfère, ses fesses. maintenant il a envie d’avoir son ressenti à elle. et sa réponse le fait rire. il a bien envie de continuer d’apprendre s’il peut outrageusement toucher riley comme il le fait actuellement. il va pas lui avouer frontalement, mais s’il ne fait pas des progrès en danse ça ne va pas le tuer non plus. il aime bien être le meilleur, s’appliquer, mais il connaît tout de même ses limites. en l’occurrence, elles ont été atteintes au moment où elle s’est retournée pour se retrouver dos à lui. ensuite elle vient ajouter qu’elle veut être son unique professeur. peut-être qu’elle accepte si facilement ses petites crises parce que dans le fond, riley elle est pareille. certes, lui, il ordonne qu’elle ne se comporte pas comme ça avec un autre, alors que riley, elle, demande la permission. comme s’il avait envie de danser avec une autre. y a qu’elle qui peut le pousser à se ridiculiser à ce point. lui donner envie de faire des choses qu’il ferait pas en temps normal. elle fait passer ses mains autour de son cou avant de déposer furtivement ses lèvres contre les siennes dans un geste qui est bien trop vif à son goût. et puis elle use de son adorable voix pour l’inciter à vraiment le promettre. « j’crois que y a que toi qui accepterait un élève aussi peu doué. » il répond d’abord sur le ton de l’humour. « mais c’est promis. » parce qu’elle ne doit pas être la seule à montrer qu’elle est digne de confiance. ace, il s’est jamais senti aussi bien dans une relation, et pour rien au monde il voudrait venir gâcher ça. et de toute façon y a que riley qui peut lui faire ressentir cette chaleur dans son corps, cette envie de tout donner. et alors qu’ils continuent de danser de façon peu académique, alternant un espèce de slow un peu trop collé l’un à l’autre, riley elle vient lui demander si le cours est à la hauteur de ses attentes. elle a dû mal à articuler sa phrase, et ace il comprend pas trop si c’est à cause de l’effort physique (pas si intense que ça) ou bien tout simplement parce qu’elle ressent aussi la chaleur qui s’est emparée de la pièce. et même s’il ne sait pas trop à quoi c’est dû, il peut pas s’empêcher de trouver ça mignon, et de vouloir en abuser un peu. « très très intéressant. » il fait d’un air entendu. « j’aime bien danser avec toi, c’est beaucoup plus amusant que ce que j’pensais. » surtout parce qu’il peut la toucher à sa guise, placer ses mains un peu partout sur son corps, la voir et la sentir bouger aussi. et justement, il s’écarte lentement de son étreinte et il essaie de refaire le mouvement du début, la refaire tourner pour qu’elle se retrouve une nouvelle fois dos à lui. faut pas croire qu’il a envie de s’éloigner d’elle bien longtemps, puisque ses bras enlacent désormais sa taille. c’est plus simplement ses mains lâchement posées sur ses hanches. et il se rapproche d’elle, alors qu’il continue de bouger son bassin. au fil de la musique ou pas, franchement il saurait pas dire, il écoute plus franchement ce qui se passe. toute son attention est focalisée sur eux, leurs deux corps en mouvement. il sent son cœur qui commence à s’affoler dans sa poitrine parce que cette proximité avec elle, c’est quelque chose. y a pas les mots pour le décrire. et même si comme ça il la dépasse toujours d’une bonne tête, il vient doucement lui demander pour la taquiner légèrement « tu disais quoi à propos des surprises déjà ? »

quand il a demandé à riley de danser, ace il pensait pas y prendre autant de plaisir, et profiter. ce n'est pas pour autant qu'il se prend pour un véritable danseur, il est totalement conscient de ses lacunes et même si riley ne dit rien, il a toujours l'impression d'être d'une raideur folle quand il bouge. mais il s'en fout, juste parce que riley elle fait tout le boulot, elle le guide, lui montre la marche à suivre. finalement, ace il prend ça comme un jeu, un jeu de séduction. alors il l'a refait tourner une nouvelle fois, pour venir se coller totalement à elle. et puis pour la taquiner, il veut l'entendre dire qu'elle aime ses surprises juste parce qu'elle se plaignait tout à l'heure et que désormais elle n'oppose plus aucune résistance. elle ne veut pas répondre soit disant parce qu'il serait trop satisfait de la réponse et ça c'est déjà un aveu. alors forcement il est satisfait et riley elle ne peut le voir, mais ace il sourit franchement parce que c’est tout ce qu’il attendait. il a peine le temps de savourer sa victoire qu'il sent ses fesses se coller davantage à lui et forcement, il ralentit le mouvement car il peut pas nier le fait que ça lui fait quelque chose. il peut pas rester de marbre quand elle le chauffe de cette manière. c'est pas humain. et évidemment, riley est bien consciente de l'effet qu'elle produit sur lui, puisqu'elle vient lui faire remarquer qu'il a perdu le rythme. il a même pas le temps de répliquer qu'elle se dégage de son étreinte et se tourne vers lui pour poser ses mains sur son torse. elle le regarde avec envie, et elle le supplie presque de l'embrasser, avec cette voix à la fois si touchante et séductrice. elle ajoute un s'il te plait, en italien qui vient le faire fondre parce en général c'est lui baragouine dans cette langue. il est fier de la langue de son père qu'il ne maîtrise pas comme il le voudrait, et ça lui fait plaisir qu'elle fasse un effort. « certo, amore, tutto quello che vuo » qu'il répond avant d'avancer son visage vers le sien et de venir poser ses lèvres contre les siennes. mais ace il peut pas faire deux choses en même temps. alors s'il faut choisir entre danser et l’embrasser, le choix est vite fait. il s’arrête de bouger et y a une main qui descend dans son dos alors que l’autre vient se poser à l’arrière de sa tête. et il décolle pas ses lèvres des siennes, il vient trouver sa langue, et encore une fois il se laisse totalement emporter. c’est pas de sa faute, c’est elle qui a demandé, lui il s’exécute. s’il perd pied, il y peut rien. il sait pas gérer ses émotions quand il s’agit de riley, lui qui d’ordinaire contrôle. avec riley, il peut pas tricher, faire semblant. ensuite y a ses mains qui descendent doucement vers sa chute de rein, et qui passent sous ses fesses. il a peine le temps de reprendre son souffle que déjà ses lèvres retrouvent celles de sa colocataire. il la soulève légèrement du sol, juste parce qu’il est pris dans sa passion, qu’il se laisse consumer et qu’il réfléchit plus. et il a même pas remarqué mais ils ont bougé, ils sont pas restés totalement statiques, si bien qu’ils sont à côté de leur cuisine, pas loin de leur comptoir. et quand il met un terme à ce baiser il la repose pas directement sur le sol, non, au lieu de quoi il décide de l’installer sur ledit comptoir. quand elle est dans ses bras, elle est lui semble tellement fragile, et lui, il a l’impression qu’il pourrait la protéger de n’importe quoi. et de ce fait là, ils arrivent enfin à la même hauteur sans qu’elle ait besoin de lever la tête, et lui de baisser les yeux. c’est un face à face. il vient poser les mains sur ses cuisses, il résiste à l’envie de passer sous sa jupe alors qu’il sait pertinemment qu’elle ne porte rien en dessous. « il faudrait peut-être penser à te rhabiller… » il lui lance sans même savoir s’il parle simplement de sa robe ou de ses sous-vêtements. non, vraiment, ace il est fébrile, parce qu’elle le rend ainsi, qu’elle sait comment le charmer, le torturer, le rendre fou. il essaie peut-être de se protéger, pour pas sombrer, pour pas qu’elle gagne. même s’il est plus très de savoir à quel jeu ils jouent au final. et il revient trouver ses lèvres, plus sagement cette fois, parce qu’il sait pas résister à son envie. dans ces moments-là, y a son cœur et sa tête qui entrent en conflit pour savoir qui va réussir à s’exprimer. « tu sais j’suis jamais tombé amoureux. » il lance sans vraiment savoir pourquoi, ni où il va. il ose même pas la regarder, à tel point qu’il est venu poser son front contre le sien. « mais avec toi j’sais pas, c’est différent. » on en revient à tous ses mots qui commencent à déborder de sa bouche, à vouloir sortir tous seuls. il sait pas ce qu’il attend comme réponse, juste il a besoin de le dire.

quand il est avec riley c’est come s’il se laissait emporter dans un tourbillon. la sensation est étrange et pas désagréable, et il en redemande toujours. cette fille est spéciale, il le sait. et peut-être même qu’il l’a toujours su, mais qu’il a simplement mis du temps à s’en rendre compte. elle lâche un vraiment taquin quand il lui dit de se rhabiller. elle est pas convaincue, et lui non plus apparemment. alors il dit rien, il préfère la laisser faire ce qu’elle a envie. et elle ne bouge pas, elle reste assise sur le comptoir de leur cuisine. il garde ses mains sur ses cuisses, parce qu’ils arrivent jamais à se séparer physiquement, pas quand ils sont dans la même pièce. d’ordinaire c’est plutôt riley qui entretient ce contact, toujours en demande d’un câlin, d’une papouille ou même d’un bisou. mais là, c’est lui qui s’autorise à l’embrasser encore, doucement. il réfléchit en même temps que ses lèvres entrent au contact de celles de riley, et ensuite il vient lui confesser n’avoir jamais été amoureux. il en parle rarement de ses sentiments, ils sont beaucoup plus doués pour montrer leur attirance physiquement que oralement, et pourtant y a des choses qui doivent être dites. alors il lui dit qu’avec elle c’est différent. dans le sens où il a l’impression de se laisser porter par leur histoire de ne pas avoir besoin de faire d’efforts pour que ça marche. que c’est naturel, sincère. c’est perturbant pour lui, parce qu’il a jamais ressenti tout ça, et que mine de rien c’est certainement pas un expert en relation amoureuse. il sait pas à quoi s’attendre comme réponse, ace parfois il réfléchit pas avant de parler, il est impulsif. et riley on dirait qu’elle comprend même ce qu’il n’arrive pas à dire, comme si elle pouvait venir lire ses pensées. alors même si c’est flippant d’être à ce point là sur la même longueur d’onde qu’une autre personne, ça lui ôte carrément une épine du pied là, parce qu’elle vient le rassurer, lui dire qu’il n’est pas obligé de parler de ses sentiments, s’il en a pas envie. mais le problème c’est qu’il en a envie, c’est juste qu’il ne sait pas comment faire, et il veut pas se tromper. juste parce que c’est trop important, qu’elle est trop importante et qu’il veut pas faire de faux-pas. il a pas le courage maintenant. et si riley elle comprend, il note quand même qu’elle ne le dit pas non plus. et il sait pas si c’est rassurant. lui, il est terrifié à l’idée de lâcher ses mots-là, et ça se voit. elle, elle semble avoir un recul hallucinant face à la situation. et pour la première fois il doute et se demande s’il serait pas plus accro à elle qu’elle ne l’est de lui. parce que c’est lui qui lutte avec ses sentiments, alors qu’elle semble plutôt sereine. profondément dans ses pensées, les mains de riley posées sur son visage le font revenir à la réalité. elle veut l’obliger à le regarder droit dans les yeux. « oui chef. » il répond sur le ton de l’humour. il a comprit, il lui en est reconnaissant, mais c’est pas pour autant qu’il va arrêter de se torturer l’esprit. dans l’immédiat il va faire un effort, parc qu’il veut encore profiter de sa soirée avec elle, de son anniversaire si parfait. riley elle lui vient lui faire un compliment, elle le trouve beau, et ça le fait rire. ça le détend même. « tu les remercieras quand on ira leur rendre visite. » il répond à propos de ses parents. et il réalise même pas que c’est genre la première fois de sa vie qu’il envisage sérieusement de présenter sa copine à ses parents. et puis elle enchaine et lui propose de l’embrasser encore et elle vient souligner qu’elle ne portait rien en dessous. « riley miller ou la tentation incarnée. » il vient lui dire en approchant ses lèvres des siennes sans les toucher. il les effleure seulement, il aime bien jouer avec l’impatience de riley. c’est son plaisir coupable de la faire attendre quand il sait pertinemment ce qu’elle cherche ou ce qu’elle veut. il se faufile entre l’espace de ses cuisses pour se laisser emprisonner par elle en même temps qu’il l’enlace par la taille. et puis il s’écarte de son visage. « je trouve que tu m’en demandes beaucoup, à toi de m’embrasser. c’est mon anniversaire. » il la taquine, et il ne se lassera jamais de cette excuse, celle de son anniversaire, parce que plus que d’habitude il a l’impression de tout pouvoir se permettre. c’est pas comme si riley elle disait non à grand chose de toute façon. eux deux ensemble c’est beaucoup d’amour, de passion et de jeu. c’est des enfants qui tombent amoureux. entre le mec incapable d’assumer ses sentiments et la fille qui doit encore recoller les morceaux de son passé.

il le sait que son deuxième prénom c’est barbara. il se rappelle pas comment il l’a appris, mais elle ne lui fait pas une grande révélation. y a plein de petits trucs comme ça qu’il sait sur elle, qu’il a appris au fil du temps juste parce que ça fait trois ans qu’ils vivent ensemble. en tout cas, le plus important ici, c’est qu’elle ne nie absolument pas être la tentation, au contraire. cette phrase anodine vient juste confirmer sa façon de penser. il apprécie donc cette réponse et ça lui décroche un faible sourire. elle en profite par la même occasion pour resserrer ses cuisses autour de lui. juste comme il l’espérait. il demande à être embrassé, et c’est une chose qu’il fait pratiquement jamais. pour la simple et bonne raison qu’avec une copine comme riley, il n’en a pas besoin. c’est une boule d’amour, qui en donne et en demande beaucoup. tout le temps. mais ce soir, c’est son anniversaire, il a envie d’être capricieux. de quémander son bisou, de la même manière qu’elle aurait pu le faire. alors même s’il doute être aussi adorable qu’elle quand elle le fait, il essaie. elle affiche une mine pseudo agacée probablement parce qu’il joue encore la carte de c’est mon anniversaire. et puis elle vient trouver ses lèvres et il se laisse totalement faire. d’abord réservée, leur baiser devient plus brûlant au fur et à mesure, comme à chaque fois. parce qu’ils se laissent toujours un peu trop emporté. et si seulement il n’y avait que le baiser. elle en profite pour poser sa bouche ailleurs, à des endroits qu’elle a dû mal à atteindre ordinairement. et ace il peine à se tenir tranquille, à rester impassible parce qu’avec riley il a jamais vraiment le temps de faire redescendre la pression. c’est comme une anesthésie, il devient hermétique à ce qui se passe et il se laisse emporter par les sensations procurées, par ses lèvres dans son cou, qui passent ensuite sur sa mâchoire. et aussi ses mains qui se baladent sans gêne aucune dans son dos, qui s’agrippent à lui. il peut sentir ses ongles s’enfoncer dans sa peau, elle cherche à laisser sa trace sur lui. il lâche un léger soupir de satisfaction juste parce qu’il trouve ça terriblement excitant. finalement, ses mains descendent encore plus bas, elle joue avec l’élastique de son jogging. et puis elle s’arrête, et vient lui faire une proposition indécente. elle déclare pouvoir faire plus. d’une voix suave et expressément étudiée pour le faire flancher. et puis quatre mots viennent s’imprimer dans sa tête : demande et je fais. comment ne pas perdre la tête quand une fille vous propose de juste ordonner pour obtenir. ça lui laisse un contrôle total et il adore ça. et elle le sait. ace il a toujours eu un petit côté autoritaire, qui ne demande qu’à s’exprimer de temps en temps. en plus, ça lui rappelle leur première nuit ensemble, celle où ils ont pu demander ce qu’ils voulaient à l’autre sans avoir peur de sa réaction, sans se prendre la tête, sans avoir de réelle pudeur. « absolument tout ce que je veux ? » c’est tellement irrévérencieux comme proposition qu’il a dû mal à réaliser. mais une fois de plus, il se dit qu’il a terriblement de la chance de partager sa vie avec elle, parce qu’elle est surprenante, et qu’elle n’a pas froid aux yeux. « embrasse moi encore, là, dans la nuque. » mais cette fois il se retourne, pour se retrouver dos à elle, et qu’elle puisse vraiment venir poser ses lèvres contre sa peau. il aime tellement quand elle prend le temps de l’embrasser dans ses endroits saugrenus. « et dans mon dos aussi, pour réparer les traces que tu laisses leonessa. » il ajoute, parce que riley c’est aussi une lionne, qui se laisse souvent emporter par la passion, jusqu’à lui faire des suçons ou à venir le griffer durant leurs ébats. mais il avait été prévenu, au début, qu’elle aimait bien laisser sa trace. il ne s’en plaint pas, loin de là d’ailleurs. il soupçonnait pas cet aspect de sa personnalité et il a été agréablement surpris. surtout que riley est lionne et chaton en même temps, et ça ace, il en est dingue, parce que du coup il a la femme fatale qui comble ses désirs et la femme fragile qu’il peut protéger. sa femme parfaite en somme.

il aurait pu lui demander absolument tout et il ordonne des bisous dans la nuque, et dans son dos. y a rien de sage là-dedans pour lui. il sait que riley va s’exécuter avec application, et qu’il va apprécier le moment. elle pose d’abord ses mains sur ses hanches, avant d’embrasser délicatement sa nuque et déjà il commence à frissonner. c’était l’effet attendu, l’effet recherché. sa peau qui frisonne contre la sienne, les poils qui se dressent, la température qui monte. un moment charnel, sensuel, qui vient le mettre à mal, le bousculer après cette soirée qui, de toute façon, la déjà bien chamboulé. elle arrive dans son dos, et avec la même envie, la même implication, elle l’embrasse sur presque chaque parcelle de son corps. elle insiste sur les endroits où ses ongles sont venus marquer son territoire. en même temps, il sent ses mains qui glissent sur lui, sur ses abdos et il ferme les yeux pour se laisser totalement aller. et puis elle fait le chemin inverse, remonte vers ses omoplates pour finir vers ses trapèzes avant de terminer sa route derrière son oreille pour lui demander s’il est satisfait. il répond pas directement, il lui faut au moins cinq secondes pour réaliser que c’est terminé, fini. que les lèvres de riley ne sont plus en train de le caresser, de le faire frémir. « parfait, mais trop court. » qu’il lâche alors, parce qu’il pourrait totalement en demander plus. il a l’impression d’être totalement détendu, comme après un bon massage. à la limite entre l’extase et l’endormissement. un état ou y a pas de stress, ou toutes les contraintes et les problèmes extérieurs n’existent plus, un état de léthargie le plus intense. et puis il sent qu’elle vient se plaquer contre son dos, et elle lui demande s’il compte jouer encore longtemps. alors ace il rit, faiblement, parce qu’il ne joue pas vraiment. enfin pas là, tout de suite maintenant. il ne joue pas quand il lui demande de l’embrasser sensuellement sur la moitié de son corps. « mais je ne joue pas. » il répond très sérieusement. il sait que riley n’est pas patiente, et il s’en amuse souvent, parce qu’on dirait une gamine prête à tout pour obtenir ce qu’elle veut. ça a un côté charmant. et il sait très bien ce qu’elle veut, ce qu’elle a en tête, car il pense à la même chose. seulement ace, il est plutôt patient, il aime bien prendre son temps. parce qu’ils ne sont pas pressés. et aussi, il le reconnaît, il aime que riley soit entreprenante, qu’elle ose lui demander ce qu’elle veut, qu’elle affiche son envie. c’est flatteur pour son égo. et même s’il y a quelques minutes encore elle lui faisait croire qu’il avait les pleins pouvoirs, il est pas contre l’idée qu’elle reprenne la situation en main, qu’elle change le court des choses. elle revient poser ses lèvres dans son cou, mais elle s’y attarde beaucoup plus, et il comprend immédiatement qu’elle est en train de finir son œuvre, il aura un magnifique suçon demain. puis, pour le provoquer elle vient lui rappeler qu’il aura tout le temps de se reposer plus tard. admettons dans les trois prochains jours où il ne travaillera pas. « trois jours avec toi, je ne sais pas si je vais m’en remettre. » il préfère lui rappeler cette variable. la différence c’est qu’elle sera là, avec lui. et ils auront rien d’autre de prévu que de profiter l’un de l’autre. clairement il sait pas s’il aura vraiment le temps de se reposer. mais en fait il s’en fout pas mal, alors il se retourne pour lui faire face, il la regarde un moment, juste quelques secondes, parce que y a tellement de choses qui passent aussi par le regard. et il peut lire cette envie de lui dans son regard à elle. et c’est un truc auquel il peut pas franchement résister, parce que même s’il a envie de la torturer un peu, juste pour lui donner une vraie bonne raison de s’impatienter, il en est aussi totalement incapable dans ces moments-là. alors il réfléchit pas, et il a juste envie de retrouver ses lèvres, d’entremêler sa langue avec la sienne. de quitter sa bouche pour passer dans son cou, alors que ses mains viennent caresser ses cuisses, en faisant dangereusement remonter la jupe de son costume. son souffle qui s’accélère, son cœur qui s’emballe. et puis il décide que ce costume le gêne, qu’il en a assez profité, alors il le déboutonne carrément. là il peut se laisser aller à faire passer ses mains sur son corps, en même temps qu’il embrasse ses lèvres une nouvelle fois. avant de reprendre son souffle, pour venir lui demander « c’est ta cuisine, on reste ici ? » avec un sourire qui pue les sous-entendus. elle qui encore aujourd’hui le taquinait à propos de cette pièce si sacrée à ses yeux. alors il pourrait ne rien demander, continuer dans sa lancée, ne pas la laisser s’imposer. mais là, oui, il joue.

ce qui est marrant avec riley, c’est que quand ace il passe ses mains sur ses cuisses, elle a toujours une seconde où elle contracte son corps, dans l’optique, peut-être de ne pas le laisser aller plus loin. il en tient jamais compte, tout simplement parce que ça ne dure pas assez longtemps pour l’offusquer. et pourtant, il en vient à se demander pendant une demi-seconde aussi si ce n’est pas les stigmates de son passé qui ressurgissent aussi de cette façon-là. il s’interdit d’aller sur ce terrain, pas quand, finalement elle se laisse faire, qu’elle se décontracte totalement vu comment ses mains viennent se positionner sur ses épaules. du coup il s’autorise à déboutonner son costume, il hésite pas, il y va franchement. parce que de toute façon il serait hypocrite de penser qu’ils allaient s’arrêter là, comme ça. il repense à ce qu’elle a dit plus tôt, et il s’arrête de l’embrasser, juste pour venir amplifier son impatience. s’amuser avec elle, et riley tombe dans le panneau. elle s’indigne presque quand il reprend la parole pour lui demander s’ils doivent rester ici ou non. ace, il taquine simplement, comme il l’a toujours fait, et comme il le fera probablement à vie. c’est un peu sa manière à lui de montrer qu’il tient à quelqu’un. elle lui demande s’il doit aller quelque part d’autre et pour simple réponse il hausse les épaules, un sourire narquois sur les lèvres. et finalement elle répond à sa question, ils restent ici. enfin, reste à déterminer si elle redescend ou s’il monte la rejoindre. et là, ace il a un cas de conscience. il sait pas quelle option choisir. et il sent bien qu’il a pas dix minutes pour trouver la solution, parce que riley est actuellement en train de le bouffer du regard, mordillant sa lèvre inférieure pour bien lui faire comprendre qu’elle attend. alors elle vient virer ses chaussures, tout en lui précisant qu’elle trouve son bas de survêtement très bien sur lui, alors instinctivement il baisse le regard, et il sent en même temps les mains de riley qui viennent jouer avec l’élastique du vêtement. elle déclare ensuite qu’il est bien mieux sans, et elle le fait glisser. elle lâche un oops qu’il le fait sourire. cette façon qu’elle a de toujours venir faire l’ingénue ; cette contradiction constance entre la femme enfant et la femme fatale. ça le rend fou. il se dégage du pantalon, histoire d’être libre de ses mouvements. ses mains reviennent se poser dans le dos de riley, il les fait glisser doucement de haut en bas, avant de retirer complètement de son corps le costume qui restait jusqu’à maintenant simplement déboutonné. ils sont pratiquement à égalité. presque aussi dévêtus l’un que l’autre. et il se rend compte qu’il a toujours pas répondu à sa question, à savoir s’il doit monter la rejoindre ou la faire descendre. et que pour le moment elle est toujours là, assise. « tu me fais une place ? » il demande sans attendre la réponse. il grimpe sur le comptoir, d’abord à côté d’elle, et il vient l’embrasser, passer ses mains dans ses cheveux, dans sa nuque. et puis il la fait s’allonger sur le côté, à l’horizontale pour qu’ils soient dans une position la moins inconfortable possible. si tant est que cela soit possible, parce que lui et ses un mètre quatre-vingt-dix c’est pas toujours facile à caser. il repasse entre ses cuisses, alors que ses lèvres ont une nouvelle fois quittées celles de riley pour venir se poser dans son cou, avant de redescendre sur sa poitrine, sur son ventre, son bas ventre, et qu’il remonte en faisant le chemin inverse. et il sent que l’excitation monte de plus en plus, et que pour riley c’est la même chose, ça sent à sa façon de réagir, de soupirer, quand il s’attarde à tel ou tel endroit de son corps. et du coup il s’en fout complètement de tout, du fait qu’ils ne sont absolument pas raisonnables, qu’ils sont intenables, voire insortables. qu’ils exagèrent à toujours vouloir se toucher, profiter du corps de l’autre. à vivre dans une bulle, leur bulle. alors pour la deuxième fois de la soirée, il retire le dernier vêtement qui lui reste. il vient lui souffler à l’oreille « et n’oublie pas de laisser ta trace. » parce que dans le fond il aime bien quand elle est excessive, quand elle ne se retient pas. lui il en a rien à faire qu’elle se laisse emporter, qu’elle ne soit pas discrète, et qu’elle plante ses ongles dans son dos. au contraire, c’est une des choses qui le font encore plus perdre la tête. et même si ça ne se manifeste pas de la même façon, lui aussi il perd souvent le contrôle. et les voilà dans leurs ébats, leurs souffles s’accélèrent, son cœur se met à battre plus fort, plus vite, au fur et à mesure qu’il donne de plus en plus d’intensité à ses mouvements de bassin. et il a encore dû mal à réaliser, qu’il est là, avec elle. qu’ils forment un couple, qui fonctionne, qui est connecté à tous les niveaux. et ses lèvres repassent dans son cou, déposer encore quelques baisers, pour la rendre encore plus folle.

si on lui avait dit qu’un jour il pourrait perdre la tête ainsi pour une fille, il y aurait pas cru. tout simplement parce qu’il pensait savoir se maîtriser, contrôler ses émotions et ses envies. de part ces années de boxe qui ont forgé son caractère parfois pour le meilleur, et souvent pour le pire. il avait faux sur tout la ligne, il perd pied dès qu’il croise son regard, à elle. il suffit d’un rien : une caresse, un baiser, pour que tout s’enflamme, et qu’ils dérapent. à sa demande, il l’a rejointe sur le comptoir de la cuisine, il l’a allongée et évidemment, ils ont cédé à leur envie commune. ace c’est un mec qui a quand même bien vécu avant riley, pourtant il a jamais ressenti ça. cette envie de totale possession. cette attirance si puissante qu’il peut avoir pour elle, et l’envie irrépressible de la savoir heureuse et en sécurité. les sentiments qu’il a pour elle sont forts, presque aussi solides que la passion qui existe entre eux. son prénom passe sur les lèvres de riley dans une espèce de murmure de satisfaction qui vient renforcer son excitation. riley s’agrippe davantage à lui, comme poussée par une force inexplicable dans le seul et unique but de rapprocher leurs deux corps. elle décide de bousculer les choses, et commence à se redresser. parce qu’il la connaît, il sait où elle veut en venir, où elle veut les emmener. c’est quelle est bien audacieuse de se lancer dans une telle manœuvre, ace il n’est pas aussi souple et à l’aise avec son corps. alors il décide de la laisser faire, de se laisser totalement guider, de suivre ses mouvements comme il l’a fait tout à l’heure durant la danse. ils y parviennent finalement, et c’est pas plus mal, parce que comme ça il peut l’admirer quand elle reprend le contrôle, quand elle domine la situation. quelques secondes un peu trop éloignés, elle ressent le besoin de rapprocher son corps du sien, pour venir poser ses lèvres sur lui. et puis le moment prend fin, la tension redescend et le cœur s’affole encore un moment avant de reprendre un semblant de rythme normal. il a pas la force de bouger de là, et de toute façon riley elle vient se caler contre lui, comme si c’était normal qu’ils restent là. doucement elle vient faire glisser ses doigts sur son bras, avant de déclarer qu’il l’a épuisée. il lâche un faible rire, parce qu’il aurait pas cru l’entendre dire un truc pareil. elle l’infatigable, cette fille qui vient toujours le provoquer, pour tenter de le faire craquer. en tout cas, elle a l’air heureuse, puisqu’elle vient presque le remercier en déposant un bisou sur ses lèvres avant de sourire, comme un drogué qui aurait eu sa dose entre satisfaction et euphorie. elle rajoute ensuite qu’il la rend folle, et ça lui fait terriblement plaisir d’entendre ces mots. « t’as pas vraiment besoin de me le dire, je l’ai très bien senti, et très bien entendu... » il fait en référence aux marques qu’elle a laissé sur lui, et aux autres soupirs et gémissements qu’elle a lâchés. il est délibérément un peu provoquant, et il cherche aussi à la taquiner. pour pas trop montrer qu’il est particulièrement fier, et surtout totalement séduit, par elle, son attitude, sa façon de parler, de le nommer monsieur et de se blottir dans ses bras. « mais c’est un véritable plaisir de te rendre folle. » et puis il se sépare de son étreinte, parce qu’il en peut plus d’être sur ce comptoir, que c’était insolite et amusant, mais que maintenant il a envie de retrouver la terre ferme, et une position plus adaptée. il redescend aussi rapidement qu’il est monté mais il oublie pas riley pour autant. il lui tend la main pour l’aider à la faire descendre, avant de l’entrainer à l’autre bout de leur appartement, un peu comme s’il avait envie de quitter la scène du crime. « puisque tu es épuisée… » il fait simplement alors qu’ils arrivent dans sa chambre, ou plutôt dans leur chambre. car même si la pièce reste envahie par ses affaires à lui, riley y dort désormais toutes les nuits. arrivés au pied du lit, il lâche sa main pour l’enlacer, avant de venir déposer un baiser sur son front. il jette un œil à son réveil qui lui indique que dans quelques minutes ça ne sera plus son anniversaire. alors, ça lui donne une idée, l’envie de profiter de ces derniers moments. « ça sera sans doute ma dernière demande spéciale anniversaire, alors j’en profite pour réclamer un massage. » il demande en ne la quittant pas du regard, parce qu’il a bien l’intention qu’elle accepte. il sourit, avant d’ajouter. « s’il te plait amore. » il ne sait pas utiliser la technique des yeux de bébé chat, mais il est conscient de pouvoir la charmer par un sourire et des mots gentils. alors il s’assoit sur le lit et il attend qu’elle réponde favorablement – ou non – à sa demande.

presque minuit, et s’en est fini de cette soirée. de cet anniversaire surprise qu’elle lui a préparé. jamais il n’a célébré son anniversaire de cette façon, mais tout devient unique et particulier avec riley. chaque petites choses du quotidien deviennent spéciales. c’est en ça qu’il comprend que ce qu’il a avec elle est fort et ne ressemble pas aux autres relations qu’il a pu avoir. alors il tente d’obtenir une dernière faveur. un massage. il hésite pas à lui faire du charme, de tenter de la séduire, par des gestes tendres, un sourire, des paroles un peu plus attentionnées que d’habitude. alors que dans le fond, il sait bien qu’elle ne va pas dire non. riley, elle lui dit rarement non. et la réciproque est vraie. il est bien incapable de venir la contrarier. elle ne répond pas tout de suite à sa requête, elle préfère d’abord se diriger vers le placard pour lui jeter un caleçon au passage. sans dire un mot, il l’enfile et s’assoit ensuite sur le lit, il a l’impression que c’est dans la poche, mais avec riley il faut s’attendre à tout. elle aussi se rhabille, ce qui vient annoncer que leur soirée va prendre un tournant plus calme. de toute façon, ils sont épuisés tous les deux. elle lui ordonne de s’allonger, et très docilement, il vient le faire. ensuite, elle s’installe sur lui, et il sent ses mains venir se poser sur ses épaules. ce qu’il aime avec riley, c’est aussi l’habilité de ses doigts, cette façon d’être manuelle. il sent ses pouces qui s’enfoncent un peu plus dans sa chaire, et cette pression lui fait du bien. le détend. au fur et à mesure, il se sent bien, et il commence à se décontracter, à relâcher la pression de la journée, de la soirée, et même des dernières semaines qui se sont écoulées. il a de la chance d’avoir une fille comme elle qui prend soin de lui au quotidien. il va jamais cesser de se répéter ça, et il espère qu’il oubliera jamais combien il est heureux de la savoir dans sa vie. les mains de riley descendent plus bas, au niveau des lombaires et déjà, il a l’impression d’être parti ailleurs tellement il se sent bien. comme apaisé, un peu comme tout à l’heure quand elle est venue embrasser son dos. pendant de longues minutes il peut apprécier la dextérité de ses doigts sur son corps, et la sensation de bien-être que ça lui procure. elle quitte son dos pour masser ses bras, et même ses mains. il arrive même plus à parler, tellement il sent la pression retomber. toutes les tensions s’envolent. et puis elle s’arrête, pendant quelques secondes il ne sent plus rien. déjà triste à l’idée que c’est terminé, il n’a pourtant pas le temps d’ouvrir la bouche qu’il sent les mains de riley se balader tranquillement sur son dos, elle lui fait des papouilles. y a un sourire qui s’étale sur ses lèvres à lui, parce que riley elle doit toujours en faire plus. elle a pas besoin, mais elle le fera toujours. parce qu’elle est comme ça, attentionnée. elle repasse aux mêmes endroits que pour le massage, et ça fait un bien fou. il sent que son rythme cardiaque a fortement ralenti, qu’il est vraiment dans une phase de repos. il peut aussi remercier riley pour ça, savoir le tempérer parfois, lui qui aime bien vivre à cent à l’heure. et pour finir il a même le droit à quelques baiser, et puis elle vient se coller à lui, l’étreindre. il dit rien, il profite vraiment, et il sent qu’il commence à sommeiller. en même temps vu leur soirée, c’est bien normal qu’il se sente fatigué. mais il veut pas s’endormir, pas maintenant, pas quand l’instant lui semble parfait. « riley ? » il demande parce qu’elle non plus elle a pas parlé pendant plusieurs secondes, et il se dit qu’elle s’est peut-être endormie elle aussi, sur son dos, comme un petit koala. il l’entend bouger, ce qui lui indique qu’elle ne dort pas. « merci. » il lâche simplement. merci pour tout. pour le massage, le gâteau, les cadeaux, la danse, la séduction, la provocation, l’attention, les bisous, les câlins… merci d’être là, dans sa vie. et puis il sent qu’elle change de position, qu’elle vient s’allonger à côté de lui. et il peut pas s’empêcher de venir l’enlacer, et de passer la main dans ses cheveux, c’est aussi quelque chose qu’il fait pour elle, des papouilles dans les cheveux, ça la calme, ça l’apaise, et mine de rien, lui aussi. et ils restent là, sans bouger, sans parler, juste à apprécier le moment. car finalement, la tendresse qui existe chez eux et a supplanté la fouge et la passion.