Sujet: take back the night. (ivy) Ven 12 Aoû - 17:44
take back the night.
sol repose son téléphone portable, un mince sourire aux lèvres. ivy vient de lui proposer de sortir pour se changer les idées. une autre dispute avec son mec. quelle idée de sortir avec un type comme lui. elle a jamais compris pourquoi ivy s’entête avec lui. elle doit vraiment l’aimer ce fumier. mais peu importe, l’important c’est que sol a une idée en tête. elle veut absolument se rendre au club de striptease de la ville. elle passe souvent devant cet endroit. elle le trouve à la fois glauque et fascinant. mais elle y a jamais mis les pieds. ce soir ça va changer. parce que ivy va l’accompagner. qu’elles vont commander à boire et regarder le spectacle. parce que y a pas que les mecs qui peuvent se rincer l’œil et apprécier le show. en fait c’est pas tellement pour mater les filles qui bossent là-bas, mais plutôt pour voir comment elles bougent au rythme de la musique. c’est plutôt ça qui intéresse solveig. elle aimerait bien tenter. juste parce que personne attend ça d’elle. que c’est pas trop son genre. elle qui est incapable de laisser véritablement sa carapace se briser. donc elle vient pour un premier repérage. et comme elle veut pas y aller toute seule, elle entraine ivy avec elle. pas le choix. cette fille, elle l’aime vraiment bien. et c’est plutôt rare. elle a un caractère pas facile, mais sol elle sait gérer, parce qu’elle est pas prise de tête. ce qui l’amuse le plus c’est de bitcher sur les gens avec elle. elles ont la même langue perfide. la même envie de blesser, de faire du mal. elles ont le même besoin de déverser leur venin. pour rendre leur vie un peu moins merdique. pour éviter de voir que son quotidien vaut pas mieux que celui des autres. ainsi, elle a demandé à ivy de la rejoindre chez elle. yeva traîne encore chez simon. comme presque tous les jours. plus collante, tu meurs. mais au moins elle traîne pas sa mine de dépressive partout dans la baraque. la porte d’entrée sonne. c’est ivy. « hey bella. » elle dit en lui claquant une bise. elle a pas l’air d’aller hyper bien. foutu meo. solveig elle en a marre de ramasser sa copine en petits morceaux. « on s’attarde pas ici, en plus yeva est même pas là c’est pas drôle » elle déclare en prenant sa veste et son manteau. elle l’entraîne par la main, et la fait sortir, consciente que ivy n’a pas la moindre idée de l’endroit où elles se rendent. et solveig est bien décidée à pas gâcher la surprise. direction river street. une petite rue, à l’abris des regards. « j’ai toujours voulu essayer, t’es partante ? » elle lui demande, mais en vrai, elle lui laisse pas le choix. parce qu’avec ou sans ivy elle rentrera ici ce soir. parce qu’elle doit s’y confronter. elle doit voir ce qui se passe à l’intérieur et si elle a vraiment envie de faire ça, de lancer, et devenir danseuse. c’est même pas la motivation de l’argent qui la pousse. elle aimerait bien attirer les regards sur elle comme ça. elle aurait l’impression de ressentir quelque chose. quelque chose d’agréable et ça lui manque souvent. elle entre, suivit d’ivy. l’endroit est comme elle l’imagine. l’ambiance est pesante, la gent masculine est en surnombre. les deux pauvres minettes vont pas passer inaperçues. sol, elle est quand même un peu impressionnée. « j’ai besoin d’un verre, et toi aussi. » elle se dirige vers le bar, elle veut pas directement se mettre là où l’agitation se passe. elle doit se familiariser avec l’endroit. « qu’est-ce que tu prends ? » elle finit par demander à son amie, un peu perdue dans ses pensées.
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Sujet: Re: take back the night. (ivy) Dim 14 Aoû - 14:28
SOLVEIG & IVY - TAKE BACK THE NIGHT
C’est une énième dispute avec Meo, toujours la même histoire. Des cris, des mots qu’on regrette l’instant d’après, des coups. Y a des larmes aussi. Beaucoup trop de larmes. Ivy ne voudrait que des baisers, qu’il la prenne dans ses bras et qu’il la serre jusqu’à l’étouffer. Jusqu’à en crever. Mais y a comme un dégout dans les yeux de Meo, y a comme une trace de haine. Contre elle ? Contre lui ? Ivy ne sait plus quoi penser depuis longtemps. Elle a cette amertume dans la bouche qui veut pas partir, cet arrière-gout dans la gorge qui laisse présager une nuit à chialer dans la salle de bain, à boire un peu trop à la flasque, à se faire mal. Tellement mal. Parce que y a que comme ça qu’elle arrive à aller bien. Sa mère avait essayé de la faire soigner une fois, la purger de cette folie qui lui ronge les os. Sans réel succès. Mais de ces séances à l’hopital il lui reste des ordonnances, des prescriptions pour des cachets. Pilules bleues, pilules rouges, pilules blanches, au goût amer ou sucré, rondes ou carrées. Parait que c’est bon pour son cerveau. Tout ce qu’elle sait Ivy c’est que ça la plonge dans un semi-coma, qu’elle a plus besoin de se forcer à penser. Alors c’est ce qu’elle fait, deux cachets dans la gorge et le téléphone en main, Ivy essuie ses joues et envoie un message à Solveig.
Solveig c’est la bonne surprise de Savannah. Toujours prête à faire des conneries, toujours prête à passer la soirée à boire et à déconner, toujours prête à râler contre ce monde de merde dans lequel elles évoluent. Ouais, Solveig c’est celle chez qui Ivy se réfugie quand ça va pas à la maison, c’est dans ses bras qu’elle va pleurer. La réponse ne se fait pas attendre, Ivy regarde son téléphone en rigolant doucement. Apparemment elle a une idée pour la soirée. Parfait. Ivy adore les surprises. Et elle est bien décidée à profiter à fond de la nuit, oublier ce connard d’anglais qui fait les cents pas dans leur salon. Elle se fait belle Ivy, un look un peu poupée, des joues roses et des lèvres pleines peintes en rouge, une robe d’écolière et des talons bien trop hauts. Elle est provocante Ivy, avec son corps de gamine et son visage parfait, ses tatouages courant sur sa peau et les clous dans ses oreilles. Dans son nez. Elle n’est que contrastes, et c’est pour ça qu’on la remarque, pour ça que les tabloïds l’aiment toujours autant. La ptite Dolly décalée en cavale, le cœur emprisonné par un Roméo de pacotille.
Ivy prend bien le soin de passer par le salon pour attraper son sac, une petite pochette en fourrure rose qu’elle avait récupéré lors d’un shooting. Et y a Meo qu’est là. Elle ne dit rien. Lui non plus. Ils se regardent juste. Et la jeune femme tourne les talons pour sortir de l’appartement bien trop étouffant. Le visage de Solveig qui l’accueille sur le pas de la porte lui met un peu de baume au cœur. Ca va déjà mieux maintenant qu’elle est loin de lui, mais proche d’elle. [/b][/color] Elle lui tend le fameux flacon de vernis dont elle lui avait parlé. on s’attarde pas ici, en plus Yeva est même pas là c’est pas drôle. Ha. Yeva. La fameuse demie sœur de Solveig. Surement encore en train de baver devant leur voisin, espérant quelque chose qu’elle n’aura jamais. « Ouais…Pour une fois qu’on peut passer une soirée sans nos handicapés, on va pas s’en priver. » C’est méchant, c’est vilain. Mais tellement bon.
Solveig l’entraine dehors, la prenant par la main. Et Ivy apprécie le contact. Ca l’empêche de sombrer. Alors elle se laisse guider, sans poser une seule question concernant la destination. Et ouai. Une fois arrivées devant la porte du club, Ivy ne peut s’empêcher de rigoler. « Ok. J’aurais jamais pensé à ça. » Elle a beau écumer les boîtes de nuits bien trop tordues pour en parler, elle n’avait jamais pensé à mettre les pieds dans un club de strip-tease. Mais comme on dit, il faut bien une première fois à tout pas vrai ? « Ha bah, je parlais de gens sexy autour de moi dans mon message, on pourra dire que c’est le cas. A fond que je suis partante ! » Des filles, de l’alcool, des hommes partout, et puis Solveig ; Que demander de plus pour la soirée ? Ivy est aux anges et ça se voit sur son visage. Ivy suit Solveig à l’intérieur du club, la tête bien droite et un sourire moqueur sur les lèvres. On se retourne sur leur passage, faut dire qu’elles passent pas inaperçues les deux gamines, au milieu de cette marée masculine. L’ambiance est électrique, ça sent l’alcool, la sueur, le sexe. La perdition. Autant du côté des danseuses que des spectateurs. C’est Solveig qui la tire de ses pensées en lui demandant ce qu’elle veut boire. « On a qu’à demander la spécialité du chef tu crois pas ? » Et Ivy pose l’argent sur le comptoir vers le barman pour commander. « C’est ma tournée chérie, j’ai eu ma paye alors autant en profiter. Comme ça j’irais pas acheter un truc stupide pour Meo. »
Elles sont un peu loin, mais pas suffisamment pour ne pas voir les danseuses. Alors Ivy regarde, ses yeux se posent sur une belle blonde au bikini pailleté. Elle ondule comme jamais Ivy ne pourra le faire, dégrafant d’une main son haut. Il tombe. Et les cris se font entendre. Ce n’est pas la nudité qui impressionne la jeune femme. Non, ça, elle a l’habitude, entre les podiums ou les shootings, Ivy a l’impression que la terre entière l’a vu nue. Non, c’est plus cette acceptation de son propre corps, cette maitrise parfaite qu’on les danseuses ici. Et ça la rend envieuse. Parce qu’elle a déjà bien du mal à se regarder dans un miroir. Parce qu’elle entend encore sa mère lui hurler à quel point elle est moche, qu’elle est grosse, qu’elle n’est qu’une truie sans saveur. « Tu pourrais toi ? Aller t’exposer comme ça, danser, subir des attouchements visuels par des vieux qui sentent le camembert ? » [/b][/color] Elle pointe du doits la blonde qui attise la foule, jouant avec les ficelles de son bas, évitant les caresses avec une agilité impressionnante. « Enfin les vieux ploucs tu finis par les oublier... » Comme toujours. On finit par oublier leurs mains sèches et leurs sourires mauvais, leur haleine nauséabonde et leurs regards prometteur.
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Sujet: Re: take back the night. (ivy) Mer 17 Aoû - 18:56
take back the night.
sol elle rarement les bons mots. elle sait pas souvent quoi dire au bon moment. elle sait écouter par contre. elle est capable de faire ça. même si elle va pas forcément répondre. quand ivy vient trouver refuge à la maison, elle a pas souvent les mots qu’il faut pour la consoler, mais ses bras sont grands ouverts pour que son amie vienne y pleurer. ça la tue de la voir comme ça, plongée dans une relation destructrice, toxique. elle juge pas. et puis ivy est assez grande pour prendre ses décisions, alors elle respecte. mais elle en pense pas moins en fait. alors solveig sait qu’une bonne soirée à faire les folles, à boire et à danser, ça va lui faire du bien. faut savoir décompresser, oublier, mettre de côté. pour avancer. c’est nécessaire. elle lui a préparé une surprise en plus. une petite visite au club de striptease. et ivy l’est, étonnée. mais comme sol le pensait, elle est totalement partante pour entrer. pour voir ce qui se cache derrière ses portes. parce que tout le monde croit savoir, avec ses propres représentations fantasmées. mais personne sait comment c’est avant d’avoir essayé. elle lâche un petit sourire quand ivy dit qu’ils auront des gens sexy autour d’eux. peut-être bien, les danseuses doivent êtres pas mal. par contre, en ce qui concerne les clients, sol est moins optimiste. elle s’imagine déjà des vieux pervers qui s’ennuient avec leur femme et qui tentent de retrouver un peu de piment en allant mater des nanas jeunes et fermes. pour que ça provoque un durcissement dans leur pantalon, parce que sinon ils y arrivent plus. elles entrent ensemble, en passant devant l’agent de sécurité qui s’étonne pas plus que ça deux voir les deux poupées passer. sol se réfugie directement vers le bar, elle a bien trop peur d’approcher de la scène, des danseuses et des clients. elle peut paraître sure d’elle, mais c’est pas le cas. là, elle est pas en terrain familier. alors il lui faut du temps, pour observer, se sentir à l’aise. elle demande donc à ivy ce qu’elle veut boire. elle répond la spécialité du chef, et sol lâche un autre sourire. ça lui convient tout à fait. elle veut même pas savoir ce que c’est, tant que y a de l’alcool dedans. le reste elle s’en balance pas mal. elle ajoute ensuite que c’est sa tournée et qu’elle l’invite. « merci ma jolie, mais la prochaine sera pour moi. » elle lui lance sincèrement. sol, elle adore l’argent. les gens riches. elle aime le luxe. elle veut des trucs qui correspondent à ses attentes, à ses hautes attentes, mais elle en reste pas moins une fille indépendante. avec ivy, leur amitié repose pas uniquement sur l’argent. en général elle préfère profiter des mâles plutôt que des nanas. et puis ivy en fait déjà suffisamment quand lui rapporte des trucs gratuits de ces différents shooting. comme le superbe vernis qu’elle lui a apporté avant la soirée. « et au fait, t’as plus le droit de prononcer son prénom, sinon t’auras affaire à moi. » bah oui, sol elle veut vraiment que ivy se lâche, qu’elle oublie son imbécile d’oiseau qui lui fait que des misères. c’est pas le moment d’en parler, c’est le moment de s’éclater. pour oublier que le monde craint et qu’il changera pas demain. alors autant profiter des moments un peu sympas. sol en profite pour passer commande. pendant ce temps-là, ivy a les yeux fixés sur la scène, sur cette petite blonde qui se déhanche lascivement, sensuellement, et de façon tellement sexuelle aussi. sol se sent incapable de faire ça, mais elle peut pas s’empêcher de trouver ça beau. parce que ça reste un spectacle, finalement. puis ivy reprend la parole, elle demande si sol se sentirait capable un jour de faire un truc comme ça. elle manque de s’étouffer avec sa salive tousse pour chasser le glaire en travers de sa gorge. « je sais pas si je pourrais… c’est tellement du voyeurisme. » elle répond dans un premier temps. elle ment pas, elle sait pas si elle en capable, mais elle dit pas non plus toute la vérité. « enfin, si je t’ai emmené là c’est parce que j’avais envie de voir comment c’était. parce que j’y pense, venir danser ici. je me dis pourquoi pas. y a un truc qui m’attire. » elle préfère être honnête. elle est pas du genre à se demander ce que les autres vont penser d’elle. c’est plutôt un électron libre sol. « tu crois que j’en suis capable ? que je peux être aussi sexy que ses filles ? » elle questionne. ivy aura probablement pas la réponse. « je pense que j’aurais besoin d’un push-up. » elle lâche finalement avec dérision. c’est pas une nana plantureuse sol, loin de là. elle est fine, grande et mince. les commandes sont prêtes, elle récupère les deux verres et tend le sien à ivy. voilà le signe officiel que la soirée vient de démarrer. tchin.
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Sujet: Re: take back the night. (ivy) Sam 20 Aoû - 17:28
SOLVEIG & IVY - TAKE BACK THE NIGHT
C’était ce dont elle avait besoin pour la soirée, se lâcher un peu, oublier. Et Solveig avait eu l’idée parfaite en l’entrainant au club. Parce qu’une fois la porte franchie, c’était comme se retrouver à Narnia, dans un univers différent, détonnant. On laissait de l’autre côté notre véritable identité et on devenait qui on voulait entre ces murs. Y avait personne pour vous juger. Et dans cette ambiance qui suinte le sexe et la débauche, Ivy se sent étrangement apaisée. merci ma jolie, mais la prochaine sera pour moi. Et au fond ça l’arrange un peu. Parce qu’elle ne roule pas sur l’or Ivy. Loin de là. Parce qu’elle dépense tout son argent durement gagné pour entretenir cet enfoiré qui vit dans son lit. Parce qu’elle glisse quelques billets à Junior après l’avoir embrassé. Parce que l’argent lui file entre les doigts et que sa mère lui a gelé son compte quand Ivy avait décidé de fuguer. Alors elle dépose un léger baiser sur la joue de son amie pour la remercier. « T’es la meilleure » Puis Solveig lui interdit de prononcer le nom de Meo pour la soirée. Promis, elle va essayer, même si c’est pas gagné parce qu’elle le voit partout, parce qu’elle l’entend partout. Meo et son sourire de canaille, Meo avec ses boucles qu’elle aime tant décoiffer. « Hmmm promis j’en parles plus ! Je veux pas subir ta colère ô grande Solveig » et Ivy fait semblant de se prosterner devant son amie, petit sourire narquois sur ses lèvres.
Ses yeux se posent maintenant sur la petite blonde qui danse lascivement sur scène. Les corps nus, ça l’impressionne plus Ivy. Mais y a quelque chose dans sa façon de bouger qui est hypnotisant. je sais pas si je pourrais… c’est tellement du voyeurisme. Et Ivy se met à rigoler en entendant la remarque de son amie. Ca pour être du voyeurisme ça en est. Mais c’est là le jeu aussi pas vrai ? Révéler au grand jour cette part sombre qui habite chacun de nous, soit en ondulant sur scène, soit en venant reluquer, bien au calme sur sa banquette. enfin, si je t’ai emmené là c’est parce que j’avais envie de voir comment c’était. Parce que j’y pense, venir danser ici. je me dis pourquoi pas. y a un truc qui m’attire. La c’est au tour d’Ivy de manquer de s’étouffer à cause de la surprise. Solveig ? Danseuse ? Ici ? Elle se tourne lentement vers son amie pour la regarder de haut en bas, un petit sourire amusé sur les lèvres. Et après tout pourquoi pas hein ? Pourquoi elle aurait pas le droit ? De jouer les effeuilleuses. Elle a le corps pour en tout cas. Et Ivy sait d’expérience que y aurait un paquet de mecs qui paieraient pour voir ce qui se cache sous ses vêtements. Pour la voir à nue, sans son armure. tu crois que j’en suis capable ? que je peux être aussi sexy que ses filles ? Aaaah la grande question. La question que tout le monde se pose. Pourtant y a pas de secret. Alors elle s’avance doucement vers Solveig et prend son visage entre ses mains. Putain ça la tue qu’elle se rende pas compte de son potentiel. « T’en es capable Solveig. Tu sais, tout le monde en est capable. Faut juste avoir l’envie. Et quand je parle d’envie, je parle du truc qui te tord les tripes, qui te réveille la nuit. A partir de ce moment-là tu peux être ce que tu veux. » Vendeuse dans une boutique de luxe ou danseuse libertine, tout ce que tu veux Solveig. Elle t’apprendra si tu veux, les règles du jeu. Parce qu’elle est passée maitresse en l’art de devenir qui elle veut Ivy, de la petite poupée à la femme séductrice. « Oh et crois moi, t’as pas besoin d’un push-up chérie, t’as tout ce qu’il faut là où il faut. Tu pourras jamais plaire à tout le monde, il faut juste savoir quel publique viser »
C’est le barman qui les interrompt en leur tendant les verres. Ivy attrape le sien, remerciant Solveig au passage puis attrape son amie par la main. Pas question de moisir à côté du, on est là pour faire la fête alors autant en profiter. Ivy repère une banquette pas loin de la scène. Pas devant, un peu sur le côté. Et elle s’y laisse tomber posant son verre sur la table. « On va pas louper le spectacle quand même. Faut que t’observe la concurrence. » Parce que oui, c’est bien de la concurrence. Et si Solveig décide de se lancer là-dedans, Ivy veut être certaine qu’elle comprend bien toutes les règles du milieu. Parce que au final c’est pas si différent du mannequinat tout ça. La jeune femme attrape son verre et en avale une bonne moitié. C’est sucré mais pas trop, surtout amer, y a du whisky. Plus une boisson d’homme que de femme. Après tout c’est logique non ? Vu la tronche des clients. Elle laisse un instant le feu s’éteindre dans sa gorge avant de se tourner à nouveau vers Solveig. « Pour ce que ça vaut Solveig, je pense que tu devrais tenter. Pourquoi pas après tout ? Jpense que t’as quelque chose de beau à montrer au monde. » Parce que Solveig elle a cette certaine fragilité sous ses regards de ptite frappe, parce qu’elle a une sensibilité qui touche Ivy au plus profond, et que même si elle ne sait pas comment parler, comment la consoler, Solveig a cette présence qui sait l’apaiser. « Je pourrais venir te voir ? Où ça serait trop bizarre. Non. Ça serait trop bizarre…. Mais en même temps je suis curieuse haha ! »
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Sujet: Re: take back the night. (ivy) Jeu 25 Aoû - 17:32
tack back the night.
ivy promet qu’elle en parle plus, que le sujet meo va pourrir dans un coin pour le reste de la soirée. elle fait mine de se prosterner pour illustrer ses propos, et ça décroche un faible sourire à solveig. mais c’est pas le plus important ce soir. sol, elle vient de révéler sa véritable intention, la vraie raison qui l’a poussée à venir ici ce soir. dans cet endroit précis. elle a envie de venir se trémousser sur la scène, pour le plaisir. enfin elle pense qu’elle pourrait prendre du plaisir. en fait, elle a juste envie de ressentir quelque chose de différent. et ça l’attire. danser. nue. elle voit pas combien c’est glauque. que la majorité des filles qui sont ici elles viennent pas pour le plaisir mais pour ramasser des billets verts. car elles ont des études à poursuivre, des familles à entretenir, des rêves à réaliser. sol, elle est égoïste, parce que si elle commence à danser ici, ça sera uniquement pour son plaisir à elle. pourtant, elle s’interroge quand même. parce qu’elle sait pas si elle est capable d’être sexy. provocante. en privé oui. même si solveig c’est pas la nana qui se lâche à 100%. en public, elle garde toujours cette façade de la fille froide. alors malgré la surprise qui l’anime, ivy se retourne vers elle, vient prendre son visage entre ses mains et lui déclare qu’elle est capable, qu’il suffit juste d’avoir confiance en soi, et qu’à partir de là tout est possible, réalisable. « tu crois ? » qu’elle se sent tout de même obligée de rajouter. parce qu’elle sait pas si c’est un désir qui lui tord les tripes comme le dit ivy. elle sait juste que c’est une envie qui la poursuit depuis son arrivée ici à Savannah. elle sait pas si dans le fond c’est pas juste un caprice d’une fille qui s’ennuie. qui rêve d’autres choses. et puis ivy elle reprend, elle rassure solveig sur son physique. du coup, elle rit légèrement. parce que sol c’est pas un boudin. elle le sait. mais elle se considère pas non plus comme la fille la plus fraiche au monde. elle sait en jouer de sa beauté, de ses grandes jambes fines et de ses longs cheveux bruns. de son petit regard charmeur. « quel public viser ? parce que tu crois que les mecs ici peuvent se permettre d’avoir de hautes attentes ? » elle lance un peu mauvaise. parce que solveig c’est ça aussi, c’est qu’elle prend un peu les gens de haut. parce qu’elle s’en fout des clients en fait. elle veut juste que leurs regards viennent se poser sur elle. mais en tout cas, ça lui donne un sentiment de satisfaction de savoir que sa copine pense qu’elle peut réussir, y arriver. qu’elle sera pas ridicule et qu’elle a même raison de tenter un truc qui lui fait envie. à peine leur verre entre les pattes, ivy attrape sol par la main pour qu’elles se rapprochent de la scène. pour le coup, sol elle admire un peu son amie, elle a l’air d’être à l’aise absolument partout. même dans ce club, qui s’avère être le repère de tous les mâles un peu louches du coin, elle détonne pas dans le paysage. tout simplement parce qu’ivy elle dégage une putain de confiance en elle. elles vont observer la concurrence, qu’elle dit. « on dirait que ça te rappelle des souvenirs. » elle demande avec ironie. ouais, ivy on a l’impression qu’elle vient jauger des potentiels mannequins, des potentiels concurrentes à elle. à son tour, sol vient boire une gorgée de sa boisson. elle kiffe pas des masses, alors elle décide de boire plutôt vite pour passer à autre chose. vite la prochaine tournée, ça lui permettra d’être un peu moins fébrile, plus assurée. elles sont assises sur une banquette près de la scène alors ivy se tourne une nouvelle fois vers sol et lui déclare qu’elle devrait vraiment se lancer, qu’elle devrait pas réfléchir. « après ce soir j’aurais pris ma décision. » elle lance en se voulant un peu mystérieuse. mais en fait c’est tout vu, ivy a su trouver les bons mots pour lui donner le courage de se lancer. sol, elle choisit de se dire que ça lui fera une expérience en plus. qu’elle va avoir des tonnes de costumes marrants, avec fourrure et paillettes. que dans cet univers elle ne sera plus simplement solveig, mais quelqu’un d’autre. « mais c’est bien parti pour que je tente l’aventure. » elle lâche finalement en buvant une autre longue gorgée de son verre. et puis ivy fait par d’une demande particulière, à savoir si elle pourra venir voir sol ou pas. elle hésite, se tâte, et ça la fait rire, parce qu’elle s’est même pas posée la question. qu’est-ce qu’elle ferait si jamais elle tombe sur quelqu’un qu’elle connaît ? « honnêtement ça me poserait pas de problèmes, enfin… viens pas au début. j’veux que tu viennes quand je serais grandiose. » qu’elle lâche déjà un peu plus sûre d’elle que tout à l’heure. parce que sol si elle se lance dans un truc elle le fait bien. c’est pas une grande danseuse, elle a pas la technique, elle est pas plantureuse, mais elle sait charmer, elle sait donner envie. et elle compte bien jouer là-dessus. elle repose son regard vers la scène, c’est un autre numéro. la fille a l’air complètement dans son monde, elle a pas l’air de faire attention au pauvre type qui vient lui glisser un billet d’un dollar dans son string. « t’aurais pas envie d’une lap dance par hasard ? » qu’elle demande à ivy en lui lançant un regard malicieux. évidemment qu’elle ne parle pas d’elle faisant une lap dance à son amie, mais qu’elles pourraient s’en payer une, dans un des salons privés de ce club minable. ça serait l’occasion de voir le spectacle d’une manière différente, et puis surtout de parler un peu à ces filles. si elles y consentent évidemment.
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Sujet: Re: take back the night. (ivy) Jeu 8 Sep - 23:13
SOLVEIG & IVY - TAKE BACK THE NIGHT
tu crois ? Bien sur qu’elle y croit Solveig. Et puis quelle amie serait-elle si elle te décourageait dès le début ? Hein ? Non. Ivy est là pour encourager la belle, pour la faire monter sur scène et la voir se trémousser, faire tomber le haut et ramasser des liasses de billets. Et même si Ivy se doute bien que Solveig n’a pas envie de faire ça pour de l’argent, c’est quand même un plus pas vrai ? Parce qu’Ivy au fond comprend la curiosité de Solveig, l’envie qu’elle a de se libérer sur scène, sans personne pour la juger, sans personne pour la critiquer. Parce que y aura que de l’amour, du désire, de la putain de luxure dans le regard des spectateurs de son show. Et ce genre d’admiration a quelque chose de grisant. Enfin c’est comme ça qu’elle le ressent Ivy quand elle se voit en déshabillé sur le papier glacé des magazines. « Bien sûr que j’y crois Bella. Et au pire, si t’y arrive pas, qui va te juger pour ça hein ? » Beaucoup de gens, certes, mais qu’importe, Ivy ira leur péter la gueule avec sa batte de baseball et ça sera bien mieux comme ça. Car Ivy n’a pas beaucoup d’amis, mais quand elle en a c’est à la mort à la vie, et elle fera tout pour protéger Solveig du reste du monde. quel public viser ? parce que tu crois que les mecs ici peuvent se permettre d’avoir de hautes attentes ? Ivy s’étouffe entre deux gorgées, éclatant de rire, s’attirant des regards courroucés de la part de ses voisins. Faut dire qu’elles sont pas spécialement discrètes les deux gamines. « Shhhhhhhhhh Dis pas çaaaaa. Oh mon dieu Solveig c’est trop méchant. J’adore. » Et elle dépose un baiser sur la joue de son amie, toujours secouée par un rire silencieux. Bon sang, ce qu’elle aime quand Solveig est comme ça, ça lui fait oublier ses problèmes, ses idées noires. Parce que c’est tellement plus simple de cracher sur le reste du monde que d’essayer de recoller sa vie. Alors oui, avec Solveig elles sont mauvaises, elles sont hautaines, elles sont méchantes. Elles ont ce venin sur le bout de la langue qu’elles s’amusent à infiltrer dans les veines d’innocentes proies. Parce que y a quelque chose de jouissif dans la domination. Dans la maitrise complète de la situation. on dirait que ça te rappelle des souvenirs. Les mots de Solveig la tire de ses pensées et Ivy se tourne légèrement pour la regarder. Ouais. Plus que des souvenirs. C’est toujours le cas après tout. Pas plus tard qu’hier elle passait un casting et l’ambiance avait été plus qu’électrique. Et Ivy n’avait pas été retenue. Ces derniers temps, plus personne ne la contactait pour du boulot, alors elle se retrouvait obligée de ramper devant Jeff pour qu’il lui offre une nouvelle opportunité. Dégueulasse. « Yep. Tu sais le monde du mannequinat, c’est un monde de requin. Faut venir préparer, avec les bonnes armes, sinon tu te fais laminer. » Elle marque une pause, soupirant doucement Deuxième partie du verre, elle le termine d’un trait : c’est mieux comme ça. « C’est ma mère qui m’a appris tout ça… » Sa mère la pute. La connasse qui l’a élevée, qui l’a enlevée, qui a fait d’elle la gamine cassée qu’elle était aujourd’hui. Mais ce qui est fait est fait et Ivy ne pourra être réparée que par Meo. Mais ce dernier semble bien trop buté pour comprendre le rôle qui lui est décerner. Alors en attendant elle traine avec Solveig pour se libérer, pour oublier, pour prendre contrôle un instant de leur vie, de la nuit.
après ce soir j’aurais pris ma décision. Parfait. Faut jamais trainer dans ce genre de situations, après on se dégonfle et on renonce par défaut, alors que peut être on aurait pu faire quelque chose de mieux. mais c’est bien parti pour que je tente l’aventure. Encore mieux. Et ivy lève son pouce en signe d’approbation avant de faire signe à la serveuse de leur apporter la deuxième tournée d’un autre cocktail choisit aléatoirement. Solveig a pas encore finit son verre mais ça sera bientôt le cas, alors faut pas ralentir le rythme pas vrai ? « Eh bah ma belle, j’ai hate de savoir ce que tu va faire. Je veux être la première mise au courant ! Attention. » En fait Ivy est curieuse. Très curieuse. Pas dans le même sens que Solveig. Plutôt curieuse de voir un spectacle, un vrai, de voir la réaction des gens quand Solveig fera tomber son armure sous les projecteurs. Alors oui elle demande si elle pourra venir, la soutenir. Crier son nom quand elle jouera avec les lacets de son corset. Parce qu’après tout on est jeune qu’une fois, et ça sert à quoi d’avoir un corps pareil si c’est pas pour l’exhiber au moins une fois ? honnêtement ça me poserait pas de problèmes, enfin… viens pas au début. j’veux que tu viennes quand je serais grandiose. Quand elle sera célèbre et qu’on parlera d’elle dans toute la ville, en messes basses murmurés, car ils ne veulent pas assumer leurs déviances. Ivy tend sa main à Solveig, comme pour sceller un pacte. « Parfait. Je serais la quand tu seras numéro 1, et pas avant. Alors dépêche-toi de creuser ton trou ! » Leurs seconds verres arrivent, déjà plus rose et pleins de bulles. Parfait. Elle laisse Solveig payer comme promis, en lui offrant un petit clin d’œil. Elle sent que cette boisson leur parlera déjà plus. Et entre-temps Solveig vient d’énoncer une nouvelle idée. t’aurais pas envie d’une lap dance par hasard ? Alors là, faut pas lui demander deux fois. Ivy a beau aimer les hommes, elle avait toujours trouvé les femmes extrêmement séduisantes. Alors un lap dance ? Pourquoi pas ? Elle avait dit qu’elle voulait passer sa soirée avec des corps sexy autour d’elle, que demander de plus qu’un corps sexy sur elle ? Et puis c’est vrai que ça permettrait à Solveig d’en savoir un peu plus sur le milieu. « Carrément partante. T’as une préférence ? Où on demande à n’importe qui ? D’ailleurs tu crois qu’on nous laissera à deux ? C’est pas solo ? Faudrait demander…. Et ça coûte combien ? » Elle pose des tas de questions Ivy, parce qu’elle s’intéresse, parce qu’elle s’amuse. Merci Solveig pour tes idées barrées.
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Sujet: Re: take back the night. (ivy) Sam 24 Sep - 11:52
take back the night.
solveig elle a pas tout à fait confiance en elle. alors elle a ce besoin de demander à ivy, si elle y croit vraiment. et dans le fond, même si sol se doute que leur amitié la pousse à avoir pleinement confiance en ses qualités, elle apprécie l’entendre la rassurer. elle ajoute même une petite phrase pour relativiser les choses. même si elle n’y arrive pas, personne ne la jugera. elle a bien raison de lui rappeler. et puis de toute façon, solveig s’en fiche un peu de ce que peuvent penser les autres, c’est principalement l’opinion qu’elle a d’elle qui lui importe. alors pour remercier son amie d’être aussi géniale, solveig la gratifie d’une large sourire. une chose qu’elle s’autorise rarement, étant davantage dans la retenue. et puis il faut bien qu’elle finisse par cracher son venin, alors elle lance à ivy que les mecs ici peuvent pas vraiment prétendre à avoir des standards, parce que la plupart sont sans doute des hommes en mal d’amour, et de sensations fortes. des paumés. des ratés. et évidemment, ivy rit à ses propos, car elles sont toutes les deux assez mauvaises la plupart du temps. notamment avec les gens qui les entourent. pour la féliciter de cet élan de méchanceté, ivy vient lui claquer un bisou sur la joue. sol, mêle son rire au sien. « tu sais bien qu’on est mauvaises. » elle vient lui rappeler. parce qu’à elles deux, elles peuvent parfois aller un peu trop loin, en particulier dans la moquerie. mais ça fait parfois du bien de rire au dépend des autres. elles en viennent à parler du monde du mannequinat, et ivy semble légèrement songeuse. alors sol lui demande si des souvenirs lui reviennent en tête. elle pousse un léger soupir avant de venir déclarer combien le milieu est difficile, et qu’il faut y être correctement préparé pour pas se faire bouffer. sol réalise peut-être pour la première fois qu’en effet, c’est pas le monde des bisounours, que ce n’est pas seulement les belles fringues, les chaussures à talon haut et le maquillage. puis elle ajoute que c’est sa mère qui lui a appris tout ça. d’un air un peu triste. mais sol elle est pas au courant de la dramatique histoire d’ivy. cependant ça se laisse deviner facilement qu’il y a un truc pas clair là-dessus, que ça la remue que ça la secoue. une fois de plus, solveig sait pas trop comment faire pour chasser les mauvais souvenirs de la tête de son amie. elle lui lance un regard en coin, elle la voit terminer son verre d’une traite, comme pour se donner du courage, car en parler ça révèle une faille. « et t’es bien armée, je te fais confiance là-dessus. » elle lui déclare pour l’encourager, et sol enchaine ensuite sur sa volonté de danser, histoire de donner à la conversation une tournure moins triste. c’est même plus vraiment une volonté, c’est plutôt une décision. qu’elle avoue encore à demi-mots. à voir l’enthousiasme d’ivy concernant la nouvelle, sol se dit qu’elle prend finalement la bonne décision. qu’elle devrait tout simplement faire ce qu’elle a envie, et que ses vrais amis la soutiendront quoi qu’il arrive. « évidemment que tu seras la première au courant ! » elle répond à son tour très enthousiaste, même si dans le fond elle doute encore de ses capacités. mais solveig elle veut aussi faire les choses bien et si elle décide de tenter l’aventure, hors de question qu’elle laisse ivy la voir mal à l’aise sur scène. elle la prévient donc qu’elle pourra venir une fois qu’elle sera bien dans son rôle. qu’elle aura une petite maitrise du sujet qu’elle tente. alors ivy lui intime de se dépêcher, visiblement impatiente à l’idée de venir voir le spectacle de son amie. elle lui tend la main pour sceller leur pacte, et solveig réalise seulement qu’elle va vraiment le faire, que ça va arriver. qu’elle sera danseuse. elle prend un coup de stress qui la pousse à demander à ivy si elle ne voudrait pas une lap dance. alors qu’elle reprend la parole, sol pose ses lèvres sur le verre qu’elle tient à la main, le deuxième de cette soirée. elle sent déjà les effets de l’alcool lui monter à la tête. c’est pas vraiment une grosse buveuse en plus d’être un petit gabarit. « eh doucement » qu’elle répond à son amie en riant légèrement, qui pour le coup est particulièrement enjouée à l’idée. solveig, c’est aussi pour ça qu’elle aime beaucoup ivy. elle la suit toujours dans ses propositions les plus folles, les plus dérangeantes parfois. « j’ai pas de préférence, et toi y a quelqu’un qui t’as tapé dans l’œil ? » elle fait en se tournant vers la salle pour voir ce qui s’y passe. elle a jamais fait ça, et tout comme ivy, elle se pose des questions. après tout, elles sont aussi venues pour découvrir. « on leur laisse pas le choix, c’est toutes les deux ou rien. » elle ajoute vraiment déterminée. « peu importe le prix, c’est un cadeau que je te fais. » elle lui lance avec un clin d’œil. mais aussi parce qu’elle sait bien que c’est son idée à elle, qu’elle est en l’instigatrice principale. alors elle choppe la main d’ivy et l’entraine vers l’endroit des salons privés. y a un mec de la sécurité qui assure visiblement la protection de l’endroit. sol s’avance vers lui. « on veut un lap dance, à deux, c’est possible ? » il répond pas un léger hochement de la tête en signe d’approbation. il les laisse passer et y a différentes petites pièces dans un long couloir, l’endroit est particulièrement calme. « on rentre au hasard, on verra bien. » elle fait à ivy à qui elle tient toujours la main. elles pénètrent dans la petite salle, c’est une ambiance encore plus glauque que la pièce à côté. c’est sombre, et la déco est carrément kitch. sol fait la moue, elle s’attendait à quelque chose de plus clinquant. elle va s’asseoir sur le canapé en velours qui se trouve devant elles, solveig elle veut pas lâcher la main d’ivy. elle s’y accroche de toutes ses forces, parce qu’elle est impressionnée, qu’elle sait pas ce qui va se passer. une jeune femme entre dans la pièce, à moitié dénudée. une jolie blonde, pas vraiment pulpeuse, qui semble être à peine plus âgée qu’ivy et sol. elle semble pas vraiment étonnée de les voir là, toutes les deux, ces deux jeunes femmes. « c’est pour vous ? » elle demande, alors que sol hoche la tête pour répondre oui. et puis elle commence à se trémousser, et sol elle observe chacun de ses mouvements, d’un œil attentif.
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Sujet: Re: take back the night. (ivy) Lun 24 Oct - 2:55
SOLVEIG & IVY - TAKE BACK THE NIGHT
tu sais bien qu’on est mauvaises Mauvaises. Oui. Elles sont mauvaises. Avec leurs rires acides et leurs remarques salées. Ca siffle quand on passe à côté d’elle et deux leurs sourires pleins de canines. Elles vous boufferaient tout cru sans aucun problème, mordant à même la chaire pour mieux vous déglinguer. Parce que y avait que ça pour les faire résister, pour les faire exister. Elle a besoin de cette violence Ivy, de ces mots crachés envers les autres, de ces insultes qu’elle tire encore et encore. Et quand y a Solveig à ses côtés c’est encore mieux. Parce que la jeune fille ne la bride pas, ne la juge pas, pour ce côté profondément dégueulasse qui existe chez elle. Au contraire elle l’encourage, deux connasses assises au bar, verre à la main et la bouche pleins de couleuvres. Bon sang ce que ça fait du bien, de se libérer ne serait-ce qu’un instant, bordel elles le méritent. Du moins c’est ce qu’Ivy se dit, après toutes ces années de bon et loyaux services, à faire rire et pleurer les chaumières, à donner des rêves à ces gamins incapables de pécho le soir pour se satisfaire, effeuillage devant la caméra et coup de bassins offerts en échange d’une carrière. Alors ouais, elle a le droit Ivy, ce soir, d’emmerder le monde, de faire sa salope de première comme elle sait si bien la jouer. Et si y a Solveig pour l’accompagner ? Encore mieux. La discussion dérive, de rire en rire Ivy se met à évoquer son métier, la tension quotidienne. Et c’est soudain moins marrant. Parce que ça lui rappelle sa mère, le Monstre, qu’elle a fuit avec Meo ya deux ans maintenant mais qui continue pourtant encore de la hanter. C’est terrifiant comment une personne peut vous marquer à vie. Et encore aujourd’hui quand elle avale ne serait-ce qu’un verre d’eau y a sa voix qui résonne dans ses oreilles. Et Ivy se sent mal. Tellement mal. Parce que c’est comme ça qu’elle a été conditionnée, la tête dans la cuvette pour cracher tous ses pêchers. Elle parle Ivy, elle avoue quelques trucs avant de vider son verre, l’alcool qui lui brûle la gorge. C’est douloureux. C’est délicieux. et t’es bien armée, je te fais confiance là-dessus. Oh ça, plus préparée qu’elle, y a pas. Des armes pour la concurrence elle en a plein ses poches, des plans plus ou moins dégueulasses. Mais hé, les règles sont claires depuis le début pas vrai, tout est permis dans ce putain d’univers. « Je t’apprendrais deux trois tours si tu veux. C’est facile de casser un talon quand tu t’y prends de façon subtile. La fille elle voit jamais rien. » Des astuces apprises auprès de sa mère pour la plupart, ou sur le tas. Comme cette fois où on lui avait balancé de l’encre de chine sur le visage juste avant un casting. Simple, mais efficace. Solveig change rapidement le sujet, comme si elle comprenait que parler de toutes ces conneries ça la rend triste, ça la rend malheureuse. Et Ivy lui en est reconnaissante. C’est bien mieux de parler de Solveig et de sa passion surprise pour le strip-tease plutôt que de ses déboires d’enfant star. Ivy rigole, Ivy applaudi, Ivy encourage son amie dans la voie, parce qu’Ivy ne réfléchit pas. Ou alors si, mais pas comme les gens normaux. Pour elle danser sur scène n’est pas dégradant, c’est un moyen comme un autre de se faire de l’argent, d’obtenir quelque chose que la vie en général ne peut pas vous donner, la permission de se perdre pendant une nuit. Un peu. Oublier. évidemment que tu seras la première au courant ! « J’espère bien. Mais j’te fais confiance là-dessus, c’est pas comme si t’allais le dire à Yeva en premier. » A sa sœur l’handicapée, qui tourne un peu trop autour de Meo. C’est parce qu’ils sont tous les deux estropiés qu’ils doivent parler bordel. Peut être pour ça qu’elle est jamais vraiment sympa quand elle la croise à la maison, peut être aussi pour ça qu’elle rigole de bon cœurs aux saloperies que raconte Solveig entre deux gorgées le soir quand elles sortent en ville. C’est salaud, mais Ivy n’est pas une enfant de cœur, ça elle l’a bien signalé depuis le début. Dommage pour ceux qui pensent encore pouvoir la sauver. Alors Ivy enchaine, alcool et encore de l’alcool, dans les veines, dans le ventre, dans le sang. En perfusion s’il faut, putain elle veut s’envoler. Elle sait plus vivre sobrement Ivy. Depuis longtemps qu’elle a remplacé l’eau par de la vodka, le jus d’orange par du whisky et la grenadine par des verres de mort subite. C’est égoïste, elle sait, d’entrainer Solveig dans sa spirale néfaste, surtout que les deux filles n’ont pas du tout le même rythme de descente. Pour Ivy c’est devenu un mécanisme. Pour Solveig , Encore un plaisir, une façon de se détendre. eh doucement « Pardon, c’est l’excitation ça donne soif ! » Ca et la tristesse continuellement présente au fond de son cœur. Quelle drama queen elle faisait putain. C’était d’un cliché. Heureusement y a Solveig, Solveig et ses putains de bonnes idées pour lui remonter le moral. Solveig qui propose de se payer une fille. Et ça, ça lui plait à Ivy. D’être celle qui dirige, celle qui paie et pas celle qu’on paie, celle qui déshabille et pas celle qu’on déshabille. Y a qu’avec Junior qu’elle arrive à retrouver un semblant de maitrise sur sa vie. Y a que Junior qui lui laisse faire ce qu’elle a envie, qui l’écoute vraiment, qui l’autorise vraiment. Y a que Junior qui ne la dépouille pas de tout ce qu’elle possède, parce qu’il lui offre aussi. Et putain qu’est-ce qu’elle ferait sans lui. Ivy rigole un instant, en imaginant la tête de Junior si elle lui racontait qu’elle avait pensé à lui en réfléchissant à quelle danseuse choisir. Il serait surement outré. Et rouge comme une tomate. Junior quoi. j’ai pas de préférence, et toi y a quelqu’un qui t’as tapé dans l’œil ?. « Une blonde. Une blonde c’est cool. J’ai toujours trouvé les blondes sexy. » Mais pour le reste qu’importe, c’est pas comme si elles allaient embarquer la nana chez elles après de toute façon. Une blonde ça suffisait. Une blonde, comme la connasse que Meo se tapait sur la photo. Une blonde pour encore plus la rabaisser dans sa médiocrité. on leur laisse pas le choix, c’est toutes les deux ou rien. Aj Solveige, fidèle Solveig, brûlante Solveig. C’est sur que les gérants allaient pas avoir le choix. On refusait rien à Solveig, elle avait ce mordant trop impressionnant. Ivy lève son verre en hommage à son amie et boit une nouvelle gorgée en rigolant. « ça c’est sur, ils auront pas le choix les salauds. On sépare pas une équipe qui gagne comme ça. » Et bon sang ce qu’elles étaient gagnantes. Les reines du Monde même. peu importe le prix, c’est un cadeau que je te fais. « T’es un amour Sol’ ! Je te revaudrais ça tu verras » Parce qu’elle mérite toute la reconnaissance du monde cet instant. Pour réussir à la faire rire et sourire quand sa vie ne vaut plus grand-chose. Et Ivy laisse Solveig l’entrainer, main dans la main elle la suit en gloussant, la laissant parler. Les deux jeunes femmes ne rencontrent pas réellement de résistance et de pas en pas elles se retrouvent à entrer dans un salon privé un peu déglingué, un peu miteux et Ivy sent la main de Solveig presser la sienne. Elle s’attendait à rien en particulier, ou peut-être à tout. C’est propre, mais pas spécialement le lieu de tous les fantasmes. Juste un lieu, comme un autre, avec beaucoup de velours et pas assez de dorures. Une jolie blonde interrompt Ivy dans son observation. Putain. Une blonde. Quelle bonne blague. Et après avoir vérifié que les deux filles étaient bien ses clientes elle commença à danser. Elle était belle. Elle était bonne. Et elle savait danser. Musique racoleuse et jeux de mains, elle regarde la blonde glisser près de Solveig, corps contre corps, et Ivy se dit que si elle était un mec, elle serait sans doute actuellement au paradis. Puis vient à son tour. Sans lâcher la main de son amie, elle pose sa deuxième main libre sur la taille de la danseuse sourire narquois aux lèvres. Elle profite Ivy. Elle, elle est pas là pour observer la concurrence. Non. Elle, elle est là pour s’amuser, pour se réchauffer le corps et le cœur. Elle est comme tous ces mecs pathétiques qui hantent ces lieux : elle a besoin d’amour Ivy. Quitte à payer pour en avoir ne serait-ce que la moitié. La blonde s’éloigne et Ivy la regarde, elle ondule, comme un serpent. Putain, elle sait danser mais aguicher à ce point. Non. Solveig, peut-être. Surement. Elle aimerait bien voir. Savoir. « Tu penses pouvoir faire ce genre de truc toi ? » Toucher des corps, indéfiniment, se mettre à nu – littéralement- pour une caisse entière d’étrangers ? Elle demande Ivy, et qu’importe si la blonde est toujours là à se dandiner, qu’importe si elle entend, Ivy n’a rien à cacher. Tout comme la danseuse d’ailleurs, qui se retrouve maintenant topeless, uniquement parée d’un string argenté. Ivy lache un sifflement appréciateur avant de faire un clin d’œil amusé à son amie, comme pour essayer de la détendre, qu’elle profite du spectacle, de sa présence à elle aussi.
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Sujet: Re: take back the night. (ivy) Sam 5 Nov - 22:06
take back the night.
solveig elle lâche un rire sonore et manque de s’étouffer quand ivy lui déclare qu’elle peut lui apprendre deux, trois astuces du monde du mannequinat, comme le coup du talon cassé. elle pensait pas que c’était un univers aussi impitoyable, et de ce fait là, elle est encore plus impressionnée par ivy. c’est un peu le genre de fille qu’elle aurait voulu être. elle a l’impression qu’elle dégage cette assurance innée. elle réplique pas, parce qu’elle aurait mille et unes questions à lui poser sur son métier. c’est pas pour rien qu’elle bosse dans une boutique de fringues de luxe. les paillettes ça l’a toujours attirée. elle se retient parce que ce soir c’est détente. on parle ni mec ni boulot. on s’amuse, on déconnecte, on lâche prise. et justement, c’est qu’elle veut faire solveig en venant danser ici. se sentir autre. elle lui affirme qu’ivy sera la première au courant si jamais elle est embauchée. encore faut-il qu’elle ait les compétences requises. ivy mentionne yeva, et là, solveig elle rit jaune. non, elle ne va pas en parler à yeva, le contraire aurait été étrange d’ailleurs. elles ne sont pas ces sœurs qui vont se raconter leurs vies, leurs mésaventures, leurs soucis ou leurs bonheurs. elles ne sont pas proches de cette façon-là. yeva, elle irait plutôt la dénoncer à leurs parents, dire qu’elle fait n’importe quoi, qu’elle essaie de ruiner sa vie. alors que justement, elle tente juste de s’en sortir, de ressentir des choses, de profiter. de combler le manque qui l’habite depuis toutes ses années. « jamais de la vie, elle serait bien capable de me dénoncer à nos parents. » elle lâche en levant les yeux au ciel. yeva c’est aussi un sujet fâcheux, mais c’est bien plus drôle de l’évoquer avec ivy parce qu’elles peuvent en rire, se moquer. dire des choses que d’autres personnes jugeraient mal. solveig termine son verre et décide d’embarquer ivy pour une lap dance. enjouée à l’idée, ivy se pose plein de questions auxquelles solveig n’a pas les réponses. elles découvriront donc à deux. elle veut une blonde ivy, et sol hoche la tête en signe d’approbation, c’est juste pour lui montrer qu’elle l’a entendue, mais dans le fond pour elle c’est pareil une blonde, brune ou rousse. sol déclare qu’elles iront à deux, et ivy lui dit qu’on ne sépare pas une équipe qui gagne. ça lui fait chaud au cœur d’entendre ses mots, savoir qu’elle forme au moins une équipe avec quelqu’un. « exactement. » elle répond avec un sourire franc. et puis solveig déclare que la lap dance c’est un cadeau qu’elle fait à son amie. un drôle de cadeau, peu conventionnel, mais un cadeau quand même. ivy est enchantée, et le lui fait savoir. et rien que le sourire qu’elle lui lance quand elle la remercie ça vaut tous les merci du monde. c’est dans ces moments-là que sol se rappelle combien ça fait du bien d’essayer de faire plaisir aux autres de temps en temps aussi. dans le petit salon qui sert de salle de danse, solveig elle presse presque un peu trop fort la main d’ivy. pour ressentir le contact, se prouver qu’elle n’est pas seule. la danseuse blonde entre, elle commence son spectacle. ses courbes qui se déhanchent au rythme de la musique, c’est provoquant, mais solveig elle peut pas s’empêcher de trouver ça beau aussi. parce que c’est aussi un forme d’expression, alors certes, elle ne sera pas regardée de la même façon par tous, mais quand même. la danseuse s’approche, et vient se trémousser sur elle. c’est vulgaire, sans réelle subtilité, mais c’est le jeu. les mecs qui se pointent ici attendent pas du Pina Bausch. sol elle retient son souffle, elle la regarde et elle se sent quand même mal à l’aise, parce qu’en cet instant elle s’imagine à la place de cette fille, sous le regard malsain de types plus ou moins louches. elle sait pas trop ce qu’elle ressent, si ça pourrait l’amuser d’aguicher sans que l’autre puisse toucher et en profiter. de vendre du rêve et de repartir l’instant d’après comme si de rien n’était. c’est au tour d’ivy d’en profiter, et celle-ci se montre carrément plus libre, elle fait passer sa main sur la hanche de la fille, un sourire amusée passant sur ses lèvres. la blonde s’écarte, et reprend son petit show un peu plus loin. et puis ivy pose la question qui tue. « non. » elle répond d’instinct. c’est un fait. solveig elle se sent totalement incapable de faire ça. mais c’est pas pour autant qu’elle n’en a pas envie, ou du moins qu’elle n’a pas envie d’essayer. « mais je veux le faire quand même. » elle est résolument décidée, ou alors c’est peut-être l’alcool qui commence déjà à parler pour elle. la fille termine sans haut, il ne lui reste plus qu’un string argenté sur le dos. elle se déhanche encore quelques secondes, ou quelques minutes. en fait, cet espace fait perdre toute notion du temps. elle termine sa danse et leur lance un regard qui en dit long. elle attend simplement ses billets. elle ramasse son haut pendant que sol attrape son argent dans son sac et lui en tend une poignée. elle espère qu’il y a largement le nombre qu’il faut. elle les remercie et quitte la pièce sans plus. sol se dit qu’elle aurait dû dire quelque chose, poser une question ou autre. elle reste assise un moment, la main de son amie toujours dans la sienne. la musique continue de jouer, elles sont censées libérer la pièce, pour qu’une autre fille vienne, la même peut-être pour faire le show à l’identique à un autre client. solveig lâche la main d’ivy et se lève. elle commence à onduler des hanches, avec une certaine retenue, elle fait passer ses bras au-dessus de sa tête doucement, le plus sensuellement possible. au fur et à mesure, elle se détend, elle commence à prendre du plaisir à danser sous l’œil de son amie. elle finit par détacher ses cheveux qui étaient jusqu’à maintenant attachées en une longue queue de cheval pour les laisser s’ébouriffer à l’air. « alors t’en penses quoi ? » elle finit par lâcher en riant légèrement. elle veut un avis sincère, un avis constructif. devant ivy c’est facile, elle prend ça comme un jeu. elle ira pas jusqu’à retirer ses fringues là tout de suite maintenant. elle a pas la tenue adaptée. « j’ai un avenir ou pas ? »
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Sujet: Re: take back the night. (ivy) Sam 26 Nov - 0:18
Elle aime cette sensation, Ivy, qu’elle a quand elle est avec Solveig. Le sentiment de maitriser les choses, de tout contrôler, de briller un peu plus dans le noir et que son amie l’admire ne serait-ce qu’un peu. Elle en a besoin Ivy, de cet amour que lui prodigue Solveig, c’est presque vitale pour elle puisque Meo n’est plus là pour lui fournir sa dose de sentiment quotidien. Elle fait beaucoup semblant Ivy, quand elle est avec Solveig, et même si son amie la connait sous son vrai jour, elle ne peut s’empêcher de jouer les parfaites, les brillantes, les meufs qu’on peur de rien. Parce qu’elle a envie que la jeune femme soit impressionnée par elle, pense qu’elle a une vie de rêve, qu’elle est forte, qu’elle est grande, que la célébrité lui coule entre les doigts. Alors elle enfile des costumes Ivy, des masques, elle fait semblant de se moquer du milieu de la mode, du milieu des femmes tout simplement, que cela ne la touche pas, qu’elle y reigne en maitre depuis bien trop longtemps. Mais c’est faux, terriblement faux. Mais ça Ivy ne l’avouera jamais. Elle se contente de ramener autour d’elle les maigres bouts de ficelles de sa vie pour les nouer, pour avoir un espèce de fil conducteur à suivre tout au long de la journée. jamais de la vie, elle serait bien capable de me dénoncer à nos parents. Ah les frères et les sœurs, une vraie épine dans le pieds de ce qu’elle a comprit. Yeva Ivy a jamais pu la supporter, alors quand Solveig lui donne l’occasion de se foutre de la gueule de l’handicapée, elle le fait avec joie. Faut dire que la gamine tournait trop autour de Meo dernièrement et y avait rien de plus crispant que de voir les deux boiteux côte à côte, ça l’horripilait en tout point. Parce avec Yeva, Meo avait le sourire, tandis qu’avec elle il n’avait que des éclairs. « Nan mais c’est fou elle me désespère, si elle te balance c’est juste parce qu’elle aura la haine de pas pouvoir se trémousser comme toi. » Ouais. Aucune pitié dans la bouche d’Ivy, la sympathie elle connait pas, surtout pour les personnes qui rentrent dans sa ligne de mire ou qui font chier ses amis. Dommage pour Yeva elle remplissait les deux conditions. C’est décidé, elles commanderont un lapdance, Ivy embarque Solveig totalement excité par cette idée, elle parle Ivy, elle s’emporte Ivy, elle sent la main de son amie dans la sienne et ce contact lui donne envie d’exister. Sans Solveig y aurait surement longtemps qu’elle aurait craqué, on peut dire que c’est sa première vraie amie de Savannah et ce genre de chose ça ne s’oublie pas, ça crée un lien très particulier. Justement en parlant de lien, Ivy évoque l’idée d’une équipe indestructible et Solveig ne fait que confirmer ses paroles. Oui, à elles deux elles sont vraiment le gang des mauvaises filles, celles qui sont tout sauf sages et qui n’ont pas appris les bonnes manières. Finalement on ne les sépare pas, on les laisse rentrer dans ce salon privé, on les laisse assister au show et Ivy sent la paume de Solveig se refermer sur la sienne. Y a comme une chaleur qui lui monte dans la poitrine, un sentiment de plénitude, là, tout de suite. Elle répond par une légère pression de la main et offre un sourire rassurant à son amie pour l’encourager. Quand faut se lancer, faut se lancer, pas question de reculer maintenant qu’elles sont là pas vrai ? C’est une blonde qui leur fait le spectacle, et pendant tout ce temps y a la petite main de Solveig dans la sienne, y a ce lien invisible qui les relie. Et puis y a cette fille qui ondule devant elles, qui a un charme qui suinte un peu l’abandon. Elle joue le jeu Ivy, apprécie quand la blonde vient contre elle, rigole mais pas méchamment. Elle profite tout simplement du spectacle. Rapidement elle jette un regard à Solveig, qui parait plus concentrée que jamais, détaillant chaque geste de la danseuse avec une précision de chirurgienne. C’est bien, elle est là pour ça non ? Décider si elle va se lancer ou pas ? Ca rappelle la fois où elle a osé poser topeless pour un magazine, puis la fois où elle carrément tout enlevé, nue sur le papier glacé, son corps brindille couvert d’encore exposé à la vue de tous. Elle avait 16 ans à l’époque, et ça lui avait semblé comme une épreuve à surmonter, quelque chose d’important à réaliser. Peut peut être que Solveig pensait pareil, qu’actuellement elle se voyait difficilement à la place de la blonde, mais qu’il y avait cette pulsion qui la poussait toujours en avant, encore et encore. Ivy formule doucement sa question en dévisageant son amie, la réponse est sans appel. non. Hm pas étonnant, elle aurait surement répondu pareil. mais je veux le faire quand même Et Ivy lui répond par un sourire brillant. Bien sur qu’elle veux le faire. Au fond, pas un seul instant elle avait hésité, Solveig avait juste besoin d’être confronté à la situation pour se lancer. Et Ivy était vraiment, vraiment fière de son amie. « Bien. Vouloir c’est plus important que pouvoir. » du moins dans le vocabulaire d’Ivy. Car on peut tout à fait être capable de quelque chose sans vouloir le faire, mais à partir du moment où on a envie : tout devient possible. La danseuse termine son show et Solveig la paye, lui tendant une laisse de billet. Si la nana fait plusieurs show de ce genre par soir, ça doit bien rapporter à la fin de la semaine. Mais bon, il faut accepter toute l’ambiance qui va avec, et ça c’est pas donné à tout le monde. Soudain Solveig lâche la main d’Ivy et se lève. La jeune fille regarde son amie intriguée, et celle-ci commence à se déhancher, bouger, onduler. Elle est tout en courbes et féminité Solveig, vraiment belle dans sa débauche, dans sa liberté. Elle danse avec souplesse, avec rythme et Ivy sent son cœur s’accélérer un peu, elle lui envie soudain cette légèreté qu’elle a, là maintenant. Solveig s’arrête finalement de danser et se poste devant elle. alors t’en penses quoi ? - j’ai un avenir ou pas ? Ivy secoue doucement la tête avant de se lever de sa chaise. Elle se trouve face à Solveig maintenant, et lentement elle replace une mèche folle derrière l’oreille de son amie. « Je pense que si j’étais un homme, je banderais carrément maintenant, même si t’es mon amie » En c’est sincère, parce qu’Ivy trouve que Solveig a ce charme brutal qui la rend si singulière. Elle se hisse sur la pointe des pieds et dépose un petit baiser sur la joue de son amie avant de taper dans ses mains avec joie. « Tu étais parfaite Solveig. Magique. Te manque plus que la tenue et ça sera parfait. Tu vas faire des ravages dans les cœurs bella, j’ai hâte que tu me raconte ça. » Elle s’écarte un peu avant de désigner la sortie du salon de la tête. « On retourne boire un coup où t’en as assez vu ? »
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Sujet: Re: take back the night. (ivy) Jeu 1 Déc - 21:09
take back the night.
parler de yeva c’est aussi drôle que triste ; résumer cette relation fraternelle avec des mots durs, avec un certain détachement aussi. un peu comme si yeva n’était pas une vraie personne. solveig sait qu’avec ivy elle peut se lâcher, et dire les choses plus crument, sans se sentir coupable. elle connaît l’aversion de son amie pour sa sœur, ce qui fait qu’elles s’entendent à merveille sur le sujet. en plus sol peut critiquer et mieux elle se sent, un peu comme si le besoin de piquer était urgent, pressant. déverser son flot d’horreur pour se sentir plus légère. « c’est sûr que c’est pas depuis son fauteuil qu’elle peut faire grand chose celle-là. » moquer son handicap n’est pas juste. sol en a bien conscience mais elle s’en fiche, parce que ce handicap lui pourrit la vie au quotidien. c’est elle qui est là quand sa sœur ne peut pas faire telle ou telle chose, c’est à leurs parents qu’elle doit aussi rendre des comptes. yeva, elle ne fait que s’en plaindre, elle préfère jouer la victime et se laisser empêtrer là-dedans avec pour seul soulagement sa dose d’héroïne quotidienne. si sol devait résumer la situation elle choisirait probablement le mot de pathétique. mais elle préfère largement profiter de la soirée et ainsi ne plus penser à tout ça. direction la lap dance, et sol ne sait pas à quoi s’attendre. une chose est sûre, elle profite du spectacle, de cette danseuse qui s’offrent à elles sans retenue. de cette blonde qui sait bouger son corps de façon si provocante et charnelle. vulgaire et désirable. un doux mélange qu’elle ne pense pas savoir allier, mais solveig ne se décourage pas. alors quand ivy lui demande si elle est prête à se lancer, elle répond honnêtement que non. toutefois, elle est résolue à le faire quand même, malgré les difficultés. parce que sol est têtue parfois. quand elle se fixe des objectifs elle tend toujours à les réaliser, elle aime faire les choses par elle-même rien que parce qu’elle apprécie le petit goût que ça laisse en bouche une fois qu’elle y est arrivée. ivy résume parfaitement la situation : la volonté fait tout et ensuite il reste plus qu’à trouver un moyen d’obtenir ce qu’on désire. et solveig elle est assez forte pour avoir ce qu’elle veut. alors cette phrase de soutien lui fait plaisir et la conforte dans son idée. et puis surtout elle se dit qu’elle a fait le bon choix de venir ici avec ivy. parce qu’elle a l’impression que personne n’aurait pu comprendre comme elle. le show prend fin et la danseuse s’en va, sans même leur adresser un dernier regard, un peu comme si finalement elle n’avait jamais dansé devant elles. ragaillardie par le spectacle qu’elle a vu, solveig se lève et improvise une danse pour son amie. solveig elle sait bien qu’elle ne se lâche pas totalement, elle est comme ça, beaucoup dans la réserve, elle ne se dévoile presque jamais. elle n’a sûrement pas assez bu pour se sentir invincible et oser montrer l’étendue de ses capacités, même si elle est simplement devant ivy. au fur et à mesure elle arrive néanmoins à se détendre, à lâcher davantage prise et puis le clou du spectacle elle laisse ses cheveux respirer, parfois elle a l’impression que ça lui donne un aspect femme fatale. un rire s’échappe de sa gorge et vient demander à ivy ce qu’elle en pense, non sans une certaine appréhension. ivy se lève pour lui faire face, elle vient se planter devant elle et le verdict tombe. la remarque la soulage, lui fait même plaisir. savoir qu’elle plait, aux femmes comme aux hommes c’est important. solveig aime la séduction, charmer. c’est un de ses atouts d’ailleurs. alors même si la remarque est crue, elle est contente de savoir qu’elle peut faire bander. « c’est vrai ? » qu’elle fait comme pour être sûre et certaine d’avoir bien entendu. ivy se hisse sur la pointe des pieds et vient déposer un baiser sur la joue de son amie, sans doute afin de la féliciter. elle reprend la parole et déclare qu’elle était parfaite, prête à faire des ravages. manque plus que le costume et elle pourrait se produire sur la scène. elle est contente solveig de voir qu’elle a fait forte impression sur ivy, mais elle n’irait pas jusqu’à se considérer comme prête. ce n’est pas une danseuse, elle maitrise peut-être la partie qui consiste à aguicher mais pas encore celle du spectacle, et c’est ce qu’elle doit travailler. « oh, tu es un amour ivy. » et elle le pense vraiment, et c’est assez rare qu’elle se laisser aller à faire des compliments comme ça, mais ivy s’est montrée tellement soutenante. « mais j’ai encore des choses à apprendre, j’ai pas l’impression de m’être totalement lâchée. » et puis elle lui demande si elles restent pour un autre show ou si elles retournent dans la grande salle. « allons surtout chercher un autre verre ! » qu’elle déclare enthousiaste, parce que leur nuit n’est pas finie. solveig compte bien en profiter encore, de cette soirée ou elle se permet d’oser un peu plus que d’ordinaire. elle entraine ivy par la main en dehors du salon privé pour retourner en direction du bar. elle commande quatre shots de tequila. deux pour elle, deux pour ivy. « à la tienne. » elle fait avant de s’enfiler les verres les uns à la suite des autres. elle a besoin de deux minutes pour se remettre, ça lui brûle la gorge, elle tire la grimace. elle aurait dû demander du citron et du sel. « je me sens mieux, pas toi ? » solveig c’est aussi un fille qui aime les excès. alcool, drogue aussi parfois. pour ressentir les choses différemment. les apprécier davantage. elle tourne la tête vers le podium, un autre numéro s’apprête à commencer. « viens, on s’assoit plus près. » elle fait en la guidant vers les canapés en face de la scène. que des hommes autour d’elles. des jeunes, des vieux, des riches, des pauvres, des beaux, des moins beaux. et puis elles qui dénotent. les regards sont jetés en coin. solveig peut les sentir. « bah quoi, on peut pas se rincer l’œil nous aussi ? » elle fait à son voisin d’à côté. « ça nous donne des idées, n’est-ce pas chérie ? » elle demande à ivy en pouffant à moitié. l’effet de l’alcool qui commence à lui monter au cerveau et puis s’amuser ; ça lui donne envie d’embêter les clients et de faire passer ivy pour sa copine. juste pour les mettre mal à l’aise ces pauvres types.
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Sujet: Re: take back the night. (ivy) Sam 17 Déc - 1:58
c’est sûr que c’est pas depuis son fauteuil qu’elle peut faire grand chose celle-là. Et le rire qui la transperce, méchant mauvais. Parce qu’Ivy n’est pas une gentille fille, pas depuis longtemps, pas depuis que sa mère lui a apprit à détruire celles qui se dressent dans son chemin. Et c’est ce que fait Yeva, en tournant autour de Meo, comme si elle pouvait arriver à le séduire un jour. Bon courage l’handicapée, le jour où ça se fera, ça sera aussi le jour de tes funérailles. Parce qu’Ivy ne pardonne pas et qu’approcher Meo ça équivaut à une déclaration de guerre dans son langage. Bon sang ce qu’elle est jalouse Ivy, pleine d’amertume et d’acide dans son ventre, ça bouillonne sévère et ça la brûle. Cependant elle ne répond rien, se contente de regarder Solveig, de regarder la fille, d’apprécier le numéro, de faire un peu le plein de chaleur humaine qui lui tient tant à cœur. C’est qu’elle en a besoin Ivy, de ces caresses, de ces contacts, tout le temps. C’est plus fort qu’elle, c’est vitale. Si ivy était un homme elle serait de ceux qui passent leurs soirées le cul vissé sur cette chaise, à attendre qu’une belle se perde entre ses mains, entre ses doigts, fusionnant avec elle jusqu’à la rassasier complètement, de courbes, de féminités, d’amour factice. Quand la blonde a fini son numéro c’est au tour de Solvei de prendre les rennes, de se lever, de devenir la blonde. Elle veut montrer qu’elle est capable elle aussi, et Ivy l’observe, sourire aux lèvres elle décortique chaque mouvement de son amie, appréciatrice. Quand Solveig lâche ses cheveux, Ivy a un pincement d’envie au creux de son cœur, non pas qu’elle jalouse Solveig et son corps, ses longues jambes, son ventre plat. Mais elle aimerait avoir ce charme un peu brute qui émane de la jeune femme. Ca la rend tellement différente, bien plus sauvage qu’elle ne le sera jamais, malgré toutes ses couleurs, tous ses tatouages, toutes ses excentricités. c’est vrai ? Ivy rigole hausse les épaules avant de répliquer. «Tu sais que je ne mens jamais. Du moins pas à mes amies. Et tu es mon amie Solveig, alors oui c’est vrai. » Oui c’est vrai qu’elle va faire des ravages à danser dans ce club, à mettre le feu aux planches, à faire pleuvoir des billets. Ivy se doute bien qu’elle ne fait pas ça pour l’argent, tout comme elle recherche le feu des projecteurs pour autre chose qu’un compte en banque bien rempli. oh, tu es un amour ivy. « T’es bien la seule qui me le dit tu sais ? » ou presque. Y a Soan et Lola aussi, qui font partie de sa vie. Mais est-ce qu’elles l’ont déjà appelé amour ? Non. Non. Sans doute pas. C’est d’autres mots avec elles, d’autres choses. Solveig c’est différent, elle sait que Solveig l’apprécie vraiment pour ce qu’elle est et ça la touche, parce que des amies comme ça, elle en a eu que trop rarement. Alors elle ne compte pas la laisser filer, ni la décevoir. mais j’ai encore des choses à apprendre, j’ai pas l’impression de m’être totalement lâchée. Doucement Ivy porte une main à sa joue pour forcer Solveig à la regarder. « Eh zen Bella. Tu sais, ce genre de chose ça s’apprend sur le tas, au début tu seras pas forcément brillante mais ça viendra. Et puis fixe toi des limites à dépasser un peu plus chaque fois, c’est comme ça que tu te lachera. » Elle rigole avant d’ajouter « Tu sais je me suis pas déshabillée pour l’objectif du jour au lendemain : Laisse le temps c’est le principal. » Le temps, le temps, toujours le temps. Mais pas trop quand même, parce qu’après on hésite et on finit par ne jamais se lancer, dommage l’occasion vous est passée sous le nez. Après ça Ivy propose à Solveig de retourner au bar pour continuer à boire, parce que deux verres c’est pas vraiment suffisant et heureusement pour elle Solveig semble d’humeur à la suivre. allons surtout chercher un autre verre ! « Parfait ! » Et main dans la main elles sortent du salon privé pour se diriger vers le bar. On se retourne sur leur passage et ça fait rigoler Ivy. Pour le moment elle ne dit rien, se contente de suivre Solveig occupée à commander des shots de tequila. Les choses sérieuses commencer et Ivy a son regard qui s’illumine. à la tienne. Ivy lève son premier verre en même temps que Solveig avant de l’avaler cul sec, le deuxième verre subit rapidement le même sort et Ivy serre les dents à cause de la brulure de l’alcool. Ce genre de chaleur, c’est parmis une des sensations qu’elle préfère au monde. Si on devait mettre un nom, Ivy serait surement qualifiée d’alcoolique, faut dire que des cures de desintox elle en a fait plus d’une, mais ça l’empêche pas de recommencer. Encore. Encore. Encore. Vriller son foie et son capital santé, raccourcir sa vie parce que hé ? Ça sert à quoi de vivre quand on est vieux et ridé ? je me sens mieux, pas toi ? Ivy commence à rigoler, faut dire que l’alcool monte vite et que vu son poids, elle a pas grand-chose pour éponger, tant pis elle finira cette soirée comme toutes les autres, la tête dans les toilettes à vomir son repas liquide fait de vodka, tequila, martini et champagne. « Toujours après la tequila ! Toujours ! c’est un véritable médicament ce truc » ou pas, mais elle préfère le voir comme ça, c’est plus simple, moins déprimant. viens, on s’assoit plus près Ivy ne proteste pas encore une fois, elle fait signe au serveur de lui remettre ça pour les shots de tequila et se laisse embarquer par Solveig vers le devant de la scène. Elles sont prêt, très prêt. Tant mieux, Ivy aime bien pouvoir mater. Et puis regarder c’est pas tromper pas vrai ? Au moins ce soir Meo aura rien à lui reprocher. Sourire sur les lèvres et la tête un peu dans le vague elle ne prête plus attention depuis longtemps aux hommes qui l’entoure. Solveig par contre a l’air de vouloir s’amuser. bah quoi, on peut pas se rincer l’œil nous aussi ? Ivy éclate d’un rire franc avant d’observer le voisin de Solveig par-dessus l’épaule de son amie. Il a l’air hésitant, peut être un peu choqué par ce qu’il voit, et c’est la mauvaise attitude à adopter avec les deux nanas qu’il à ses côtés. Il leur tend une perche, immense, et Solveig semble bien s‘en emparer pour mettre un peu de piment dans la soirée. ça nous donne des idées, n’est-ce pas chérie ? Lentement Ivy fait glisser sa main sur la cuisse de Solveig en se collant un peu plus à elle, sa tête dans le creux de sa nuque elle dépose un petit baiser avant de lancer un clin d’œil à l’homme. « Totalement sweety, pleins d’idées, des tonnes d’idées » et c’est vrai. Des idées Ivy en a toujours des tonnes, des caresses, des baisers, des morsures ou des griffures. Si on devait la décrire par un pécher capital, Ivy serait la Luxure. Sans hésiter. Suivit de prêt par l’Orgueil. Mais la Luxure en premier. Sauf que Solveig c’est son amie, alors elle se refrène, pour pas tout gâcher, comme elle sait si bien le faire. Elle s’écarte un peu de la jeune femme lorsque que le serveur leur apporte leurs nouveaux shot et Ivy les poses sur la table avant d’en porter un à ses lèvres. Sauf qu’elle n’avale pas. A la place Ivy se rapproche un peu plus de Solveig et se redresse un peu pour l’embrasser, lentement elle lui transmet l’alcool avant de se reculer et d’offrir un clin d’œil à l’homme qui continue toujours de les regarder tout en se léchant les lèvres. « Des tonnes d’idées on vous dit. En privé bien sur. Mais si vous nous faites glisser quelques billets… Peut être que vous pourriez regarder ? De temps en temps ? Après tout, nous sommes voisins… » mumure la jeune fille, l’air aguicheur qu’elle maitrise si bien. Rapidement l’homme ouvre son portemonnaie et glisse un billet de cent dollars sur la table discrètement. « Eh bien chérie, je crois qu’on a un spectateur. » En fait Ivy n’a aucune idée de comment Solveig va réagir, mais l’alcool n’aidant pas vraiment elle continue d’avancer, encore plus loin, sourire amusé aux lèvres et bien à l’écart du regret. Cette soirée est définitivement intéressante.
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Sujet: Re: take back the night. (ivy) Lun 26 Déc - 17:49
take back the night.
même si elle ne le montre pas, solveig est d’une grande fragilité. elle a peu confiance en elle, alors qu’elle prétend le contraire en se montrant hautaine et supérieure. elle a pas l’impression de devoir tricher avec ivy, elle a pas l’impression de devoir tout contenir à l’intérieur d’elle. ou alors peut-être que c’est l’alcool qui lui monte, petit à petit, à la tête, et qui la pousse à se dévoiler. à lui confier ses craintes par rapport à son ambition secrète. ce n’est pas souvent qu’elle a le droit à des mots réconfortants, pas besoin quand on feint que rien nous atteint. mais là, face à son amie, solveig est plutôt en demande. ivy lui assure qu’elle s’est bien débrouillée et qu’elle ne ment pas à ses amies, alors elle peut la croire les yeux fermés. elle sourit, elle n’est pas du genre à avoir une confiance aveugle, mais pour le coup, elle a envie de la croire. solveig se laisse aller à qualifier ivy d’amour, et le terme est peut-être mal choisi car toutes les deux ne pas vraiment des êtres adorables, au contraire, elles sont plus diablesses qu’anges. le mot s’est hissé hors de sa bouche sans qu’elle ait le temps de le rattraper, ça sort du fond du cœur et c’est plutôt rare. forcément, ça la fait réagir ivy. solveig elle rit doucement et hoche la tête pour affirmer qu’elle est bien consciente d’être probablement la seule personne dans son entourage à la qualifier de la sorte. elle reprend la parole pour faire part de son envie de faire mieux, d’atteindre ce lâcher prise qui la fait tant rêver. la main d’ivy s’est posée sur sa joue et dans un mouvement de contrôle, elle guide le regard de solveig pour qu’il se plante dans le sien. elle lui donne des précieux conseils pour gagner en confiance : faire des petits pas, chaque jour se fixer un objectif et l’atteindre. elle écoute sol, attentivement, parce qu’ivy sait de quoi elle parle, en témoigne sa carrière de mannequin, cette carrière qui fait crever d’envie solveig. elle ne sait pas quoi répondre, parce qu’elle est comme hypnotisée par la douceur des mots et du ton. « je... oui, tu as raison. » elle se contente donc de dire. elle pourrait aussi la remercier, pour le soutien apporté. pour ne pas la juger avec son idée un peu folle. au lieu de quoi, elle propose d’aller prendre un autre verre. solveig est gonflée à bloc après tout ça, d’humeur enthousiaste. elle reconnaît volontiers être taciturne, pas franchement à sourire tout le temps ni même à exprimer sa joie ouvertement mais elle aime bien profiter des soirées, de l’alcool, de la drogue. ça permet d’oublier un temps la vie, sa dureté et sa complexité. les shots de tequila c’est le mieux pour continuer la soirée, du moins c’est l’avis de solveig, alors elle en commande pour son amie et elle. avec rapidité elles les enchainent, ça se voit qu’elles ont de l’entrainement à ce petit jeu, même si ivy se classe très certainement encore un cran au-dessus. ça va vite, tellement vite qu’elles ont pas le temps de se rendre bien compte de la quantité d’alcool absorbée, il faudra atteindre quelques longues minutes pour que ça commence à faire effet. pourtant, rien que de le fait d’avoir bu booste davantage le moral de sol. ivy en rajoute une couche et déclare que ça devrait être un médicament. elle sourit, pour certain c’est clairement un médicament... elle ne répond rien et préfère entrainer son amie vers la scène afin de prendre place devant. d’abord intimidée par le lieu, solveig doit bien reconnaître que plus la soirée avance plus elle se sent à l’aise. merci au combo magique de l’alcool et de la compagnie d’ivy. c’est même elle qui lance la première pique, juste pour déranger, mettre mal à l’aise. embêter son monde c’est une des activités favorites de solveig, et pouvoir mettre mal à l’aise des mâles en mal d’amour est quelque chose qu’elle n’a jamais fait. et puis ils jettent des coups d’œil sans discrétion, ils essaient de montrer que les deux filles ne sont pas à leur place ici, alors qu’elles ont le droit de venir apprécier le spectacle, elles aussi. volontairement, elle appelle ivy chérie, assez fort pour se faire entendre des clients à côté. son amie pouffe de rire et vient faire glisser sa main sur sa cuisse, rentrant à fond dans le jeu. de toute façon, solveig n’en attendait pas moins. elle déclare en plus que ça lui donne des tonnes d’idées d’un air volontairement suggestif. « ouh, intéressant » qu’elle se contente de répondre avant que le serveur n’arrive et dépose d’autres shots de tequila sur la table. ivy en porte un à sa bouche, mais n’avale pas la boisson, elle se rapproche de sol, pour l’embrasser et lui transmettre ainsi le liquidie. elle se laisse faire, docilement, parce que c’est provoquant et que ça leur va si bien. attirer les regards vers elles, essayer de faire tourner les têtes. solveig essaie de ne pas laisser couler la tequila sur ses lèvres, et finit par avaler le shot donné par son amie pendant que celle-ci adresse un clin d’œil au pervers d’à côté. elle lui propose même de payer pour mater ce qu’elles pourraient faire, et solveig trouve l’idée brillante. elle aime l’argent solveig, peu importe le moyen employé pour le récolter, et puis surtout ça peut leur payer leurs consommations de ce soir, et ça elle ne dit pas non. l’homme semble hésiter un instant avant de sortir un billet de cent dollars et de le faire avancer vers elles le plus discrètement possible. solveig n’en croit pas vraiment ses yeux que des types pourraient vraiment payer pour simplement voir des nanas s’embrasser. si elle n’était pas heureuse de voir le billet vers sur la table, elle serait profondément choquée par la stupidité de l’homme. ivy lui déclare qu’ils ont un spectateur. « et il faut qu’il en ait pour son argent n’est-ce pas ? » elle incline la tête légèrement et ne le quitte pas du regard. et puis elle consent finalement à tourner la tête vers ivy, un sourire dessiné sur les lèvres. une nouvelle fois, elle approche son visage du sien, et elle vient l’embrasser en faisant passer un de ses bras dans sa nuque et l’autre descend le long de son buste. c’est pour rire, ce n’est pas sérieux. c’est juste du spectacle, une sorte de provocation un peu malsaine. elle fait durer l’échange pendant de longues secondes, peut-être une minute, c’est un baiser à cent dollars tout de même. quand elle quitte les lèvres de son amie, solveig rit, juste parce que c’était agréable et marrant. elle récupère le billet et le met dans son décolleté, endroit stratégique en soirée. elle se rapproche d’ivy pour lui dire au creux de l’oreille « ce sont les cent dollars que j’ai gagné le plus facilement dans ma vie. et je pense que ça va payer notre soirée... » elle se décale et tend un autre verre à ivy. quand solveig est lancée, difficile de l’arrêter. et puis elle décide de s’adresser à leurs spectateurs. « pour le reste messieurs, désolée mais ça relève du privé. » elle fait en passant son bras autour des épaules d’ivy. « on remet ça quand tu veux. » elle fait avec un sourire et à l’adresse de son amie. elle s’en veut même pas vis-à-vis de meo, solveig a aucune conscience, vraiment pas, le sentiment de culpabilité ne l’atteint pas une seule seconde. un autre show commence, une jolie fille se déhanche sur la scène. « ça te dit pas d’aller lui filer un billet chérie ? » au moins comme ça, elles auront vraiment tout fait ce soir.
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Sujet: Re: take back the night. (ivy) Mar 31 Jan - 23:45
je... oui, tu as raison. Oui, elle a raison. Elle sait. Ivy adresse un sourire encourageant à son amie, pour l’empêcher de se laisser abattre. Les gens ont souvent une image faussée d’elles deux. Le plus souvent ils les imaginent comme des pestes, des vraies diablesses au rire de crécelle et aux dents aiguisées. Et peut être est-ce le cas le plus souvent. Mais c’est pas toujours vrai. Y a de la douceur aussi, de l’encouragement, des moments précieux où elles sont dans leur bulle toutes les deux, loin du monde, loin des autres et où elles n’ont pas besoin de faire semblant. Ivy n’est pas méchante. Loin de là. C’est plutôt qu’elle prend tout comme une confrontation et refuse de perdre. Mais avec Solveig elle n’a jamais ce sentiment-là. Bien sûr parfois elle a des piqûres de jalousie quand elle voit le regard des autres se glisser sur le corps de son amie, mais hé, c’est le but de la vie pas vrai ? C’est pas la même chose qu’avec les autres, qu’avec les blondes comme Barbara qui lui donne des envie de meurtre. Non. Solveig elle a le droit, Ivy l’aime trop pour ça. Il y a l’alcool, les sourires fugaces de Solveig, et l’ambiance entêtante du club. Il y a des promesses de décadence, d’oublier ne serait-ce qu’un temps que tout est foireux, qu’en rentrant chez elle elle tombera surement sur Meo endormi dans le lit et qu’il ne lui fera pas de place, sous prétexte qu’elle a trop bu. Comme toujours. Rejet sur rejet, cœur brisé, piétiné. Elle voudrait avoir la force Ivy, de se libérer, de couper ces foutues chaines qui le relient à cet homme qui ne l’aime plus depuis trop longtemps. Ivy secoue la tête, laisse l’alcool conquérir son organisme. Puis y a Solveig qui la traine vers une table plus proche de la scène, le regard pétillant et les idées qui fusent. Elles n’ont pas besoin de se parler pour se comprendre, et quand Solveig commence à l’appeler chérie, Ivy ne se fait pas prier. L’amante, elle sait la jouer à la perfection et provocation est sans doute son deuxième prénom. ouh, intéressant « Tu n’as pas idée » Non. Elle n’a pas idée. Parce que même si jamais elle n’imaginera Solveig entre ses bras, ça ne l’empêche pas d’avoir envie. De plus. De quelque chose. De vibrer un instant, rien qu’une nuit, dans des délires fumeux pleins de couleurs, de paillettes et de strass, autre chose qu’un dos tourné. C’est un de ses nombreux problèmes à Ivy, cet amour exacerbé pour la chaire. Non. Même pas un amour, cette addiction, ce besoin vital qu’elle a : une caresse, un baiser, et elle est prête pour la journée. Plus ? Rien ne peut l’arrêter. Alors elle se laisse peut être un peu emporter et quand le serveur apporte les shots une idée lui monte à la tête. Parce que les hommes comme leurs voisins, elle les connait. Bon sang ce qu’elle les connait. Et elle connait aussi le contenu de leur portefeuille. Lola devrait essayer tient, ça la changerait de ses tentatives de séductions lors des parties de poker ou truc du genre. Ivy transmet l’alcool à Solveig, essayant de ne pas rigoler en imaginant la tête des hommes à côté. Cette fois ci c’est Solveig qui n’hésite pas à rentrer dans son jeu, qui se laisse faire et qui avale l’alcool avec amusement. Puis quand elles s’écartent et qu’Ivy annonce sa proposition, elle peut lire l’hésitation dans leurs regards. Mais aussi le désire. Bandes de cons. Tous pareils. C’est beaucoup trop facile. et il faut qu’il en ait pour son argent n’est-ce pas ? Oui. Surtout vu le billet qu’il vient de leur faire glisser sur la table. Ivy se mord la lèvre en rigolant doucement, rire qui meurt bien vite quand Solveig l’attire à elle pour l’embrasser de nouveau. C’est plus long cette fois ci, plus sensuel aussi. Elles sont sur leur terrain, jouent comme elles savent si bien le faire. Lentement Ivy se rapproche de Solveig, pose ses mains sur sa taille, ses hanches, ferme les yeux et fait durer le baiser. Pendant un instant elle oublie tout et elle se sent juste bien. Vraiment bien. Ça change des hurlements constants de son cerveau. Puis quand le baiser prend fin, Ivy s’écarte un peu avant de rajuster rapidement son maquillage. Y a ce sourire qui n’a toujours pas quitté ses lèvres, le sourire de provocation, le sourire de contentement, le sourire de victoire aussi. Elle aime quand les choses se passent comme ça. Elle aime aussi quand Solveig range le billet dans son décolleté avant de s’approcher d’elle pour lui murmurer à l’oreille : ce sont les cent dollars que j’ai gagné le plus facilement dans ma vie. et je pense que ça va payer notre soirée... Y a comme une trace de fébrilité dans sa voix, le gain de l’argent, la facilité, tout. Ivy comprend. Elle se tourne pour dévisager Solveig avant d’hocher la tête « Ces hommes sont beaucoup trop simple à comprendre. Tu vois, tu en feras ce que tu veux si tu bosse ici. Et des billets comme ça ? Tu peux les multiplier par dix. » Du moins elle suppose. Solveig passe son bras autour de ses épaules et Ivy se laisse faire. pour le reste messieurs, désolée mais ça relève du privé. Au moins, ça a le mérite d’être claire et les hommes se détournent d’elles, pour reprendre leur observation de la scène principale. on remet ça quand tu veux. « Toujours partante ma belle et ça tu le sais ! Moi quand il s‘agit de faire des conneries je suis présente » Ivy lui donne un léger coup de poing dans l’épaule pour rigole avant de secouer la tête. Un jour ça les perdra. Mais pas aujourd’hui, aujourd’hui elles profitent. ça te dit pas d’aller lui filer un billet chérie ? Ivy hausse un sourcil avant de reporter son attention sur la fille qui se déhanche sur scène. Elle l’avait presque oublié avec toute cette histoire de baiser. Pourquoi pas après tout, ça serait dommage de quitter le club sans avoir coché toutes les cases ! « Tu seras pas trop jalouse bébé ? » Ivy sors de son portefeuille un billet et se rapproche de la scène. Elle a vu les hommes le faire de nombreuses fois, et quand la danseuse se trouve à son niveau, Ivy agite le billet tout en faisant un petit clin d’œil. On ne touche pas, on regarde, elle connait les règles mais ça ne l’empêche pas de glisser le billet dans le string argenté de la danseuse avant de lui envoyer un baiser imaginaire. Ca fait rire la brune qui lui rend son baiser, soufflant un peu d’amour aérien du bout des doigts, puis redevient sérieuse et reprend son travail. Ivy quant à elle retourne en sautillant à sa place à côté de Solveig. « Et voilà ! à barrer sur notre liste de choses à faire avant de mourir ! » Non pas qu’elles aient une liste dans ce genre, mais bon, c’est pour la forme. Ivy s’enfonce un peu plus dans son siège, sourire satisfait aux lèvres, elle pose sa tête sur l’épaule de Solveig et soupire. « Merci pour cette soirée Solveig, je sais que c’est pour toi avant tout mais… Ca m’a fait du bien je crois. » De vivre autre chose, un instant, de faire la folle, d’expérimenter. Elle l’aime beaucoup pour ça Solveig, sa compréhension de la situation. « Je peux dormir chez toi ce soir ? J’ai pas envie de rentrer. » Pas envie de voir Meo, pas envie de voir l’appartement, pas envie de s’enfermer de nouveau dans une bulle détestable de regrets inavoués. Elle regarde son amie droit dans les yeux, espérant y lire son accord. Pourquoi arrêter le rêve maintenant quand on peut le prolonger encore un peu pas vrai ?
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Sujet: Re: take back the night. (ivy)
take back the night. (ivy)
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