Putain, heureusement que mon jean est super large. J'aurais eu l'air de quoi si tout le monde avait vu ce qu'il se trame dessous ? D'un pervers, ouais. Et, putain, heureusement que Nana n'est pas là. Si elle voyait dans quel état ça me met de voir Barbra se pavaner dans son maillot échancré, elle me tuerait sur place. Je finis ma clope, un peu nerveux et jette le mégot dans le sable avant de m'aventurer vers elle, qui lambine sur les marches du petit cabanon en bois blanc qui sert de rangement de matériel pour les sauveteurs. Comme d'habitude, j'ai mille pensées qui m'assaillent dans tous les sens. Et je peux pas m'empêcher de me dire que, putain, si j'étais un chat, je serais tellement heureux d'être dans cette espèce de litière géante qu'est la plage. Oh ! Bonne nouvelle, il semblerait que de penser à de la merde de chat calme la fête improvisée dans mon caleçon. C'est donc plus serein que je finis les derniers mètres qui me séparent encore d'elle. Je n'ai pas la moindre idée de ce que je suis en train de faire. J'sais même pas pourquoi je suis ici. Et comment je suis arrivé là ? Ah oui, je passais dans le coin et Nana m'avait demandé de lui envoyer une vidéo des vagues qui meurent sur le sable, parce qu'elle aime bien le bruit. Merde. Tant pis, je ferais sa vidéo plus tard. J'arrive enfin à la hauteur de Barbie et je lorgne sans gêne sur tout ce que son maillot ne cache pas. Et il ne cache pas grand chose, le salaud. Je retiens un sourire et me contente de prendre appui sur la rampe. - J'suis pas certain de savoir pourquoi on t'a embauché. Sauver des gens, ou promouvoir la collection été 2016  ? Faut avouer qu'elle n'a pas l'air très concentrée sur ce qu'il se passe dans l'eau et j'ai quelques doutes quant à ses qualités de sauveteuse en mer. Barbra, c'est plus le genre de filles que j'imagine rester à bronzer toute la journée sur la plage et à ne surtout pas prendre le risque de foutre en l'air maquillage et coiffure dans de l'eau salée qui abime tout. Je tourne la tête un instant pour regarder en direction de la mer justement. - Si je me noyais, tu me sauverais ? Je connais déjà la réponse, mais je tente juste d'engager la conversation. Je sais qu'elle ne pourra pas se priver du plaisir de m'enfoncer. Rien à foutre, tant qu'elle parle, je progresse. C'est tout ce qui compte. J'ai presque envie de la prendre en photo et de l'envoyer à Jimmy. Juste pour qu'il rage, juste pour qu'il sache que je me rince l’œil sur sa Barbie. Trou duc.

Putain, t’aimes ce boulot. Bordel qu’est-ce que tu le kiff.  Ça t’gave, ton fauteuil est pas orienté soleil. Les gens pensent que bronzer c’est facile. Il se rend pas compte de l’effort que c’est d’avoir un bronzage à la top perfection, c’est une question de physique. pas le physique dans le genre, morphologie en H, O, Z ou un putain de C , non une question de physique à la newton et à la Einstein. Ouais, pour avoir un bronzage parfait, faut savoir se mettre parfaitement face au soleil. Mais  vu que le soleil bouge, et ça faut pas être une flèche pour s’en rendre compte, même Joe le sait, pour preuve, parce que Joe tu l’aimes bien mais il en a plus dans les muscles que dans la cervelle parfois. Donc vu que le soleil bouge, faut que tu bouges toi aussi. « Keviiiiin » (bien sûr il s’appelle Kevin) tu l’appelles de ta douce voie féminine, tu fais genre la meuf en détresse totale. Il accoure, avec un sourire au visage et te demande gentiment ce qu’il peut faire pour toi. Il essaye d’être l’homme de la situation, de faire le beau gosse, le prince charmant. Il espère pouvoir te mettre dans son lit surtout, le vaurien. Ouais, il peut toujours rêver. « Tu sais mettre la chaise face au soleil, chou ? » tu lui lance le sourire, le regard, le coup du balayage de cheveux, tranquille. Il se casse satisfait. Tu lui sortirai l’excuse du ‘je mélange pas vie privé et professionnel’ quand il aura les couille de te demander plus. Tu t’installes, prend ton magasin people et t’es prête pour une journée de boulot. Ça aurait pu être pépère mais t’as été dérangé par la voix nasillarde de l’autre guignol. S’il te plait casse-toi j’suis pas d’humeur.  J'suis pas certain de savoir pourquoi on t'a embauché. Sauver des gens, ou promouvoir la collection été 2016  ?   tu lui amorces même pas un regard. Tu veux pas lui faire ce plaisir. – c’est qu’il  s’croit drôle en plus. tu tournes ta page violemment, en la jetant presque. Plein de mecs auraient compris ça comme un gentil mais sec : casse-toi. mais, lui bien sûr non, surement que son unique neurone capte pas ce genre d’insinuation gestuelle. - Si je me noyais, tu me sauverais ? tu bloques, tu relèves ton petit nez parfait naturellement de ta page, tu le regardes, tu arrives à garder  ton sérieux quelques secondes mais tu ne peux pas retenir ton rire longtemps. Tu te rapproches de lui, réduisant drastiquement l’espace entre vos souffles – ouais, j’te sauverai… et puis je t’enfermerai… et je ferai de toi un esclave. Ou plutôt j'enverrai un des mecs te sauver et te livrai à moi. Tu lui lances un petit clin d’œil et tu t’éloignes à nouveau.  – alors quoi ta pétasse t’excite plus alors tu t’es dit que t’allais  faire ton requin sur la plage. J’ai une nouvelle pour toi, fille, requin, plage, ça se fini jamais bien. Quoi que t’es en train de l’imaginer se prendre des baffes, t’aimes plutôt ça en fait. le trou duc

Spoiler:

- c’est qu’il s’croit drôle en plus. Bien sûr. C'est connu, je suis un mec hilarant. Mais elle peut pas le savoir, elle est pas dans la bonne bande. Elle a choisit celle des musiciens ratés. Celle de Jimmy le raté. Alors tant pis pour elle, elle ne peut pas savourer mon humour décapant au quotidien. Je la vois qui s'énerve un peu sur son magasine mais ça ne percute pas dans ma tête. Je m'en fiche un peu. Elle pourrait brandir un panneau au-dessus de sa tête avec écrit en lettres rouges "JJ CASSE-TOI" que je capterais pas. Elle finit par se lever et s'approche de moi. Elle s'approche beaucoup même. Je reste stoïque et je la dévisage de la tête aux pieds. Je dois quand même bien avouer que Jimmy a bon goût. Faut vraiment que je prenne sur moi pour ne pas lui sauter dessus. - ouais, j’te sauverai… et puis je t’enfermerai… et je ferai de toi un esclave. Ou plutôt j'enverrai un des mecs te sauver et te livrai à moi. Y a un grand sourire qui vient tirer mes traits et faire pétiller mes yeux à l'entente de ses mots. Parce que moi, j'interprète toujours tout comme ça m'arrange. C'est comme ça qu'on vit heureux et moi, le bonheur, j'y tiens vachement vous voyez. Je lui lance un petit clin d’œil complice. - enfermer, esclave.. c'est très sexuel tout ça. Peut-être que j'ai une drôle de vision du sexe, j'en sais rien, c'est possible. Ce ne serait pas la première fois qu'on me fait la remarque en tout cas. - j'savais bien que j'te faisais de l'effet barbie. L'effet JJ, imparable. Aucune fille n'y résiste. Je suis même convaincu que Trixia rêve d'une nuit de folie avec moi. C'est normal. Elle finit par s'éloigner. Je comprends, elle n'arrive plus à retenir ses ovaires, je lui fais trop d'effet et ça lui fait peur. N'empêche que maintenant, je sais. Je sais que je lui plais. Ça crève les yeux, putain. Elle a beau cacher tout ça derrière une tonne de mépris et de violence, j'suis pas aveugle. Pas bête, le JJ. - alors quoi ta pétasse t’excite plus alors tu t’es dit que t’allais faire ton requin sur la plage. J’ai une nouvelle pour toi, fille, requin, plage, ça se fini jamais bien. Je me tends aussitôt. Le ton monte et je me fâche. - L'appelle pas comme ça. Que je lui dis sèchement. Nana, c'est ma pétasse, c'est vrai. Mais c'est moi qui dit ça. Je peux le dire, parce que c'est affectueux. Et que c'est MA pétasse. Mais personne d'autre n'a le droit. Surtout pas un ou une BO. Je fronce les sourcils. Elle doit être punie pour ça. Je me jette sur elle et l'attrape brusquement, la jetant sur mon épaule comme un sac à patates. Je la maintiens fermement -profitant au passage pour lui tripoter un peu les fesses- et me dirige vers l'eau. - On va voir si t'as toujours envie de l'appeler comme ça une fois au fond de l'eau. J'ai pas l'intention de la noyer, j'suis pas dingue. Je veux juste la jeter à l'eau, tête comprise, histoire de la calmer un peu, elle et ses manières de princesse. Et puis, c'est sexy un corps mouillé, une chevelure ruisselante. Alors sur elle, je suis sûr que ça doit être terrible et je n'ai pas envie de me priver d'un tel spectacle.

Tu le sens fréter, il pourrait quand même dompter son mini-jj quoi. Ces hommes et leurs pulsions, et après ça ils osent s’appeler le sexe fort. Ça t’fait rire toi, parce que tu sais qu’un homme c’est qu’un être qui réponds aux souhaits d’une femme. Tu sens son envie comme tu sens les chaleurs du soleil. Tu souris, t’aimes ça toi, plaire aux hommes même si c’est jj. Ouais même si c’est ce con, celui qui a osé blesser ton jimmy. - enfermer, esclave.. c'est très sexuel tout ça.  j'savais bien que j'te faisais de l'effet barbie tu peux pas t’empêcher de rouler des yeux, tu réprimandes le rire que t’as envie de laisser échapper. Bien sur il fallait qu’il soit drole ce con.  t’as jamais appris à le connaitre t’façon ce chauve, t’as pas de temps à perdre à ça. t’es trop bien pour ça. – ouais pour me faire de l’effet tu m’en fais, tellement que j’ai envie vomir.  Tu détestes ces mecs qui sous prétexte qu’ils ont un truc entre leur jambe pense qu’ils peuvent avoir tout ce qu’ils veulent. Ouais bah il t’aura pas toi. t’as encore un peu d’estime de toi. mais t’arrives à le piquer, tu sais comment blesser. Tu le vois se tendre, tout de suite, mini-jj perd son garde-avoue. - L'appelle pas comme ça. tu oscilles un sourcil. T’es étonnée, c’est qu’il y tient à sa pétasse. t'as réveillé le démon. T’as pas le temps de réagir, qu’il te saute dessus. Le con. Il te considère comme un sac à patate. T’aimes pas ça. c’est une crevette et si il arrive à te soulever c’est juste que t’es super maigre. Il arriverait pas à faire ça avec ses esclaves de kids. tu te débats, tu cries, t’essayes d’être stratégique, viser le précieux avec le pied. Toujours viser le précieux. Tu sens ses mains ses balader. Tu arrêtes de te défendre. T’as compris que tu devais économiser tes forces. - On va voir si t'as toujours envie de l'appeler comme ça une fois au fond de l'eau. Tu détestes pouvoir rien faire. T’aimerais bien que Jimmy soit là, ou Joe. Bordel, t’aimerais que Joe soit là. Il en ferait qu’une bouché de ce mec. – c’est pas moi qui a besoin d’une douche froide. Il te jette quand même dans l’eau. Elle est froide, t’aimes pas ça. ca t’gave. L’abruti. T’as les cheveux qui collent, et le sel qui s’incruste dans ta peau. Et en plus, maintenant, ils vont tous te mater. Tu le regardes avec un regard de braise. - Quoi t’aimerai bien baiser dans l’eau mais tes kids refuse d’apaiser ton érection ? Tu le fixes toujours avec ton regard, t’aimerai pouvoir lui faire mal rien qu’avec ton regard. Alors tu plonges tes mains dans l’eau et tu lui lances un bonne quantité d’eau salé dans la gueule. T’en profites pour te rapprocher et t’essayes de lui monter d’sus et de lui mettre la tête dans l’eau. T’es pas bien forte mais t’as l’envie, t’as la haine. – Arrête tu ferai pas le poids, j’suis hors de ta ligue.

- ouais pour me faire de l’effet tu m’en fais, tellement que j’ai envie vomir. Ouais, classique. Je lève les yeux au ciel et je me marre doucement, nullement vexé par cette réponse vieille comme le monde. - C'est toujours mieux que pas d'effet du tout. Je réponds, sûr de moi, un brin provocateur. Parce que ouais, y a rien de pire que l'indifférence. Je préfère insupporter la planète toute entière plutôt que d'être invisible et de ne faire ni chaud, ni froid aux gens. Mais en tout cas, Barbie, c'est clair, je la laisse pas indifférent. Y a qu'à voir toute cette énergie qu'elle met à me repousser et à vouloir m'enfoncer, c'est presque jouissif putain. Enfin, sauf la partie où elle parle de Nana. Là, je me fâche et je m'empare d'elle. Elle gigote dans tous les sens et manque de me faire perdre l'équilibre à plusieurs reprises. Par je ne sais quel miracle, je parviens à rester sur pieds et elle finit même par abandonner, me laissant la trainer jusqu'à l'eau, mes mains collées à ses fesses. - c’est pas moi qui a besoin d’une douche froide. Alors là, pour le coup, elle n'a pas tort. Quoi que, j'assume parfaitement, je ne vois pas pourquoi je devrais être gêné. Et elle, elle devrait être flattée. Je me contente de hausser les épaules juste avant de la jeter à l'eau, mort de rire. Voilà qui devrait calmer ses airs de fille précieuse. La voilà qui ressort de l'eau, à la façon de la petite sirène et mon regard se perd immédiatement au niveau de sa poitrine. Putain, faut dire qu'elle en a une sacrée paire celle-là. J'ai qu'une envie, c'est d'les prendre en main. - Quoi t’aimerai bien baiser dans l’eau mais tes kids refuse d’apaiser ton érection ? Je sors de mes pensées et secoue la tête, n'ayant pas entendu ce qu'elle vient de me dire. - Quoi ? désolé, j'ai pas écouté, j'étais trop occupé à te mater les seins. Que j'avoue sans la moindre gêne. Encore une fois, c'est bien naturel, y a pas de honte à avoir. Fâchée, elle m'envoie de l'eau à la figure et je recule de plusieurs pas en rouspétant. De toute façon, vaut mieux que je m'éloigne de l'eau, j'suis pas vraiment en tenu pour aller faire trempette. Mais j'ai pas le temps de faire quoi que ce soit, que déjà la version blonde d'Ariel se jette sur moi et m'entraine dans l'eau, tentant alors de me noyer au passage. ELLE EST FOLLE, PUTAIN. - Arrête tu ferai pas le poids, j’suis hors de ta ligue. Je me débats comme je peux, me contorsionnant pour tenter de la faire descendre de là, on dirait une guenon accrochée à son arbre. - MAIS DESCEND PUTAIN. Tant pis, on passe au plan B. Je me laisse tomber en arrière, dans l'eau, le seul moyen pour qu'elle me relâche. Super, j'suis trempé maintenant et mes chaussures sont probablement foutues. Je me tourne vers elle tout en essuyant l'eau qui ruisselle sur mon visage. - Tu fais chier Barbie. Je la foudroie du regard. - Oh et arrête de te prendre pour une meuf trop bonne, j'me suis déjà tapé mille fois mieux que toi. Si t'avais pas cette poitrine, crois-moi, les mecs te regarderaient beaucoup moins déjà. Alors que ma Nana, elle a pas beaucoup de seins et pourtant, elle est parfaite. La plus belle de toutes, assurément. J'enlève mon t-shirt qui me colle à la peau ainsi que mes chaussures et je balance le tout sur la plage. Puis je reviens vers elle et l'attrape par les hanches pour l'attirer contre moi. - Allé, viens, j'suis sûr ça va être sympa de faire ça ici. Que je lui dis en souriant, avec toujours cette lueur perverse dans le regard.

-Quoi ? Désolé, j'ai pas écouté, j'étais trop occupé à te mater les seins.  Tu roules des yeux. Un lourd, un pauvre gars lourd comme le plomb. Putain t’aimais pas ce genre de mec. T’façon tu savais qu’il faisait ça juste pour faire chier. T’es pas flattée bordel. t’aimes pas ça toi, qu’on te considère comme un bien qu’on peut utiliser. Et tu sais, t’es blonde mais pas conne au point de penser que JJ t’aimes bien. Toi on veut te baiser, on veut pas t’aimer. T’façon si il croit qu’il arrive à les toucher tes seins en les complimenter, il a rien compris ce mec. Tu le sens se débattre dans l’eau, il aurait pu faire partie d’un cirque le mec. Tu ris, pendant quelques instants ce con arrive à te faire rire. Faut que tu fasses gaffe, tu peux pas te laisser avoir. -MAIS DESCEND PUTAIN. T’aimes bien ce moment, t’en profite que trop longtemps. tu devrais pas apprécier ce moment. Mais peu de gens savent, peu de gens comprennent que toi t’as trop eu de réalité dans ta vie, trop eu d’merde devant les yeux. toi tu veux juste rire aujourd’hui. Tu veux un mec qui te fasse rire et qui arrive à te faire oublier le monde pourri. La bataille se finit, tu sais pas trop si c’est le fait que t’as relâché la pression sous tes éclats de rire, ou si c’est lui qui a finalement pu te repousser. En réalité tu t’en fou. T’essayes juste de cacher le sourire sur tes lèvres quand tu le vois sortir de l’eau trempé de la tête au pied. D’un coup ta haine pour le kids se barre pendant quelques secondes. T’essayes de te persuader que c’est juste parce que comme il ressemble à un petit chiot abandonné tout mouillé qui fait pitié devant ta porte alors qu’il drache dehors. -Tu fais chier Barbie. Oh et arrête de te prendre pour une meuf trop bonne, j'me suis déjà tapé mille fois mieux que toi. Si t'avais pas cette poitrine, crois-moi, les mecs te regarderaient beaucoup moins déjà. Et là, direct,  ta haine revient. t’as envie lui foutre une baigne, bordel t’as juste envie de lui arracher les yeux. ça te fait chier, il a touché la corde sensible le mec. Mais tu peux pas lui montrer, t’as pas intérêt à lui montrer ton point faible. Tu le fixes, le fusille du regard. Ouais quand t’étais petite tu faisais ça aux mecs qui défilaient dans la chambre de ta mère. T’espérais quand les fixant assez en pensant à leur mort, ils reviendraient plus ces tocards. Pendant un temps t’as cru que ça marchait parce qu’ils revenaient jamais. Et puis t’as compris que c’était juste des mecs de passage et que ton super pouvoir il existait pas. Mais t’as gardé le tic, le réflex, tu fixes le gros con en espérant qu’il disparaisse. Pas de bol, le gars se déshabille et viens vers toi pour poser tes mains sur tes hanches Allé, viens, j'suis sûr ça va être sympa de faire ça ici. Tu poses tes mains sur son torse, ça te fait aucun effet. Il a perdu toute chance le gars. Tu le repousses de toute tes forces. T’façon tu sais que t’as qu’à crier au viol pour que les trois autres maitres-nageurs viennent à la rescousse. Me touche pas. Si tu t’es déjà tapé mille fois mieux que moi, t’as qu’à en rappeler une. Enfin si daigné qu’elle accepte de te reparler après ta, je suis sûre, performance médiocre. t'sais que le jj il est sensible sur sa virilité alors il touche où ça fait mal, tu touches où ça fait mal. Tu sors de l’eau en prenant bien soin de sortir telle ariel, en laissant l’autre Sébastian le lourd dans son délire.

Je l'entends rire et je comprends pas trop, à vrai dire. Y a quoi de drôle ? Parce que je vois bien que ça sonne pas comme un rire moqueur. Non, c'est l'genre de rire qu'on maitrise pas, le rire sincère. Et ça me dépasse un peu. Est-ce qu'elle est vraiment en train de s'amuser, là, agrippée à moi ? Faut croire. Mais j'ai du mal. Parce qu'à mes yeux, ça n'a pas d'sens. D'ordinaire, barbie elle est mordante avec moi. Elle fait la belle, elle joue les inaccessibles blasées. J'sais que j'suis comme une paria à ses yeux. Genre, le moustique qui vient vous pourrir la nuit en vous tournant autour des oreilles, sans jamais crever. Et du coup, là, elle perturbe tout l'équilibre instauré depuis des années. Et j'arrive pas à me détendre, au contraire. J'la balance à la flotte et j'lui balance des saletés à la figure. J'm'en prend à son physique, parce que je la connais pas assez pour m'attaquer à autre chose chez elle. Et ça fait mouche. Son rire disparait et elle me fusille du regard. Y a presque une once de culpabilité qui me traverse. Mais c'est éphémère. Au final, j'suis plutôt soulagé de voir que l'ordre cosmique est rétablit. Elle me déteste, je veux la baiser, tout va bien, tout est normal. Faut pas trop me perturber moi, j'sais pas improviser. J'reviens vers elle, j'retrouve mon rôle de gros lourd, parce que je le joue à merveille. Et une fois encore, sa réaction ne se fait pas attendre. Elle me repousse en arrière et je relâche mon emprise sur elle, la laissant réinstaurer une sorte de distance de sécurité entre nous. - Me touche pas. Si tu t’es déjà tapé mille fois mieux que moi, t’as qu’à en rappeler une. Vexée ? Je souris à pleines dents, amusé. - Enfin si daigné qu’elle accepte de te reparler après ta, je suis sûre, performance médiocre. BIM, plus d'sourire. Je la regarde sortir de l'eau et se pavaner comme une sirène, alors que je rumine dans mon coin. J'vais pas laisser passer ça. Connasse. Je tarde pas à lui emboiter le pas et je la rattrape en trottinant. Là, j'lui attrape le poignet et l'oblige à faire volte-face, avant de l'attirer tout contre moi, nos deux corps se heurtant doucement. - Tu peux pas être sûre tant que t'as pas essayé. Que j'balance, provocateur. Ouais, j'abandonne jamais. Je relâche pas son poignet et j'enchaine. - T'sais, tu me repousses tellement que ça en devient suspect, barbie. J'avoue, c'est pas la modestie qui va m'étouffer, moi. - Surtout vu comme tu riais y a deux minutes, tu vas pas m'faire croire que tu détestes tout chez moi. J'sais pas trop pourquoi je me sers de cet argument, alors que moi-même j'suis pas forcément à l'aise avec. Mais tant pis, il faut ce qu'il faut.

Tu penses pouvoir te casser, tranquille, après ta « punchline », ton cassage. T’as le dernier mot, t’es contente, tu rentres tranquille, rejoindre ton transat, ton bronzage et ton magazine. Bref, la belle vie que tu menais avant qu’il te vienne te faire chier, avec son cerveau masculin au garde à vous. Mais décidément il a décidé d’être chiant, tu devrais t’en douter, après tout c’est JJ. Le relou par excellence des kids. Et te prends le poignet et te force à te retourner, en une pirouette. Parfaitement exercée bien sûr, tu serais pas Barbie sinon. Tu peux pas être sûre tant que t'as pas essayé Tu roules des yeux. Bon dieu, c’est la lourdeur incarné ce type. Il commence à fameusement te chauffer, et non pas dans le sens de l’excitation sexuelle mais plutôt dans l’excitation hargneuse.  T'sais, tu me repousses tellement que ça en devient suspect, Barbie. Il t’empêche de t’échapper, un vrai rapace. Faudrait qu’il se rend compte le gars, que les meufs c’est pas des morceaux viandes que tu peux marchander. T’as envie de lui casser la gueule mais tu sais que tu fais pas le poids. T’essaye toujours de t’éloigner de lui, toujours blessé par ses répliques assassines. Mais tu ne perds pas tes forces dans la bataille que tu sais perdue d’avance. Tu te dis que tu devrais aller voir ace plus souvent, parce que manifestement les cours de boxe ne sont pas encore rentables. T’essayes tout de même d’analyser la situation, un moyen de lui faire un croche-pied et de le foutre à terre. Surtout vu comme tu riais y a deux minutes, tu vas pas m'faire croire que tu détestes tout chez moi. Il te sort ça tranquille. T’as envie de lui dire que non, qu’il te dégoute, qu’il te fait chier, que tu veux qu’il te lâche, que tu préfères largement te faire samih que lui mais bon, ce serait te trahir après tout. Et même si tout le monde pense que t’es qu’une sale garce manipulatrice, t’as un cœur et en vraie, t’es une putain d’empathie qui te fait bien chier. Peut-être bien que ouais, ya un truc qui pourrait plaire chez toi. Le problème c’est qu’ya trop de merde autour pour que je puisse le trouver Tu lui fais un sourire en coin. T’en profites pour te tourner une dernière fois, t’échapper un peu de son emprise. Certes tu te retrouves dans la manœuvre assis par terre mais tu te relèves vite. Tu te demandes bien ce que les autres foutent autour ? Ça se voit bien qu’il te harcèle le gars. Peut-être qu’ils bossent, eux, que des petits joueurs quand même.

Elle n'arrête pas de se débattre discrètement et d'me fusiller du regard, de rouler des yeux et d'soupire. Comme si ma présence était si insupportable que ça. N'importe quoi. Ça se saurait si j'étais quelqu'un d'insupportable. Et c'est pas l'cas. Du moins, personne s'est jamais plaint. Du moins, j'ai jamais entendu. Ou jamais écouter. J'sais plus trop, finalement. - Peut-être bien que ouais, y a un truc qui pourrait plaire chez toi. Le problème c’est qu’ya trop de merde autour pour que je puisse le trouver. J'écarquille les yeux, presque étonné de cette répartie plutôt bien envoyée. Carrément bien envoyée, en fait. Mais quand j'ouvre la bouche pour rétorquer une connerie, j'la vois qui s'affale par terre après avoir tenté un truc bizarre pour m'échapper. - mais qu'est-ce tu fous ? Que j'lui demande en la regardant se relever. J'fronce les sourcils et j'la détaille de la tête aux pieds, pas pour la mater non -enfin si un peu- mais plutôt parce que y a comme un truc qui m'échappe. Je ne saisis pas tout à la situation et ça commence à me frustrer pas mal. C'est plus aussi drôle. J'finis par la relâcher et j'lève les mains jusqu'au niveau de mes épaules en soupirant. - ça va, ça va, regarde, j'te lâche. contente ? Je lève les yeux au ciel et ramasse mon t-shirt qui traine sur le sable, pour le renfiler, même si j'suis encore trempé. - t'es quand même pas nette, comme gonzesse. Que j'lâche sans pression aucune, me contentant de dire ce qui me passe par la tête. J'passe une main sur mon crâne rasé pour faire tomber les gouttes d'eau qui s'y sont accumulées. - T'sais quoi, ça ira pour cette fois Barbie. J'te laisse tranquille. Mais j'oublie pas. Je m'approche d'elle alors qu'elle tente déjà de s'éloigner, profitant de sa liberté retrouvée. - J'oublie pas que t'as dit que y a bien la possibilité qu'un truc en moi te plaise. Je lui lance un petit clin d’œil exaspérant, avec ma tronche de mec victorieux, ce sourire de gamin insolent scotché sur mes lèvres. - t'en fais pas, on va l'trouver ce fameux truc et tu s'ras pas déçue. Ouais, j'suis pas trop du genre à me laisser démonter ni à baisser les bras. La persévérance, pour ne pas dire le harcèlement, ça m'connait. J'finis par repartir de mon côté, la saluant d'un geste de la main, qu'elle ignore royalement. Et j'm'en vais, songeur, bien décidé à trouver quel est ce fameux truc qu'elle pourrait aimer chez moi. Putain. Si seulement c'était ma bite. Ça nous faciliterait carrément la tâche.

HJ:

HL: