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 Les dealers et la "femme" du dealer [PV. Curly & Denzel]

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MessageSujet: Les dealers et la "femme" du dealer [PV. Curly & Denzel]   Les dealers et la "femme" du dealer [PV. Curly & Denzel] EmptyJeu 29 Déc - 18:45

Un week-end comme les autres. Après mes combats de la veille je suis allé dormir chez Denzel. Au final, on est ensembles mais on a rarement le temps de passer un moment ensembles, à cause de nos occupations respectives et c'est aussi mieux comme ça parce qu'il vaut mieux éviter qu'on nous voit trop proches l'un de l'autre. Je me dis aussi que j'aurais du mal à le supporter H24 avec son caractère de merde enfin bon. Chez lui c'est pas le grand luxe, c'est même plutôt délabré. Ca correspond vraiment à l'image du dealer qu'on voit dans les films en fait, celui qui vit dans les quartiers de merde, avec une tête de con en plus et qui est quand même un peu badass. Ouais, j'l'aime malgré qu'il soit borné et que ce soit un beau salop. Quand il commence à faire sa grande gueule de toute façon je me contente de l'ignorer ou de lui mettre une tape derrière la tête, comme pour un chat énervé. Ouais, Denzel c'est un chat énervé. Aussi ingrat qu'un chat, mais quand même un peu mignon. Un peu. De temps en temps.

Je me suis réveillé assez tôt le matin, l'habitude de bosser. Je l'ai regardé dormir un moment en me disant qu'au final, même si on est ensembles depuis un peu plus d'un an et demi maintenant, je le connais pas par coeur. Je connais pas trop sa vie, ni même les gens qu'il a l'habitude de voir, sûrement parce que je peux pas passer beaucoup de temps avec lui. Puis on peut pas dire que je m'ouvre beaucoup à lui non plus en même temps c'est pas mon style, je suis pas bavard c'est comme ça et me confier à quelqu'un, même si j'ai confiance en lui, c'est rare.

Je me suis levé pour aller nous acheter un truc à manger pour le déjeuner et quand je suis revenu il était levé et comme d'habitude il ronchonnait. On a mangé avant d'aller nous doucher et on a fini affalés dans le canapé. Denzel gueulait encore par rapport à la semaine où je lui ai presque pas donné de nouvelles, il me sortait des trucs du style " Ouais, tu te souviens que j'existe quand t'es blessé en fait ? " et pour le faire taire, j'ai passé ma main derrière sa nuque et je l'ai tiré vers moi pour lui mettre la tête sur mes cuisses. J'ai passé ma main dans ses cheveux.

" T'as fini de gueuler pour rien toi ? T'es chiant. "


J'ai cru entendre un bruit dans l'entrée à ce moment.
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MessageSujet: Re: Les dealers et la "femme" du dealer [PV. Curly & Denzel]   Les dealers et la "femme" du dealer [PV. Curly & Denzel] EmptyDim 8 Jan - 1:55

Les dealers et la femme du dealer.
Alain Solal & Denzel Washington & les Curly présentent :
“On est jeunes, on est censés passer notre temps à boire. On est censés se conduire mal et on est censés baiser comme des malades. On est là pour, pour faire la fête, c’est ça être jeune. Y’en a quelques-uns qui vont faire une overdose, ou qui vont péter les plombs. Mais Charles Darwin a dit : « On ne fait pas une omelette sans casser quelques œufs ». C’est d’ça qu’il s’agit au bout du compte : Casser des œufs. Et casser des œufs ça veut dire se déchirer la tronche avec un cocktail de dur. ”  .


Posé sur un banc, il roule. L'herbe, le tabac qui se mélange et qui s'enferment dans une fine feuille blanche. Un petit bout de carton à l'extrémité, puis il glisse le tout entre ses lèvres et allume sa clope. Il inspire et ferme les yeux. Il replonge ses mains dans ses poches et lève le visage vers le ciel. Puis, sans jamais y toucher, il inspire et expire, la fumée qui s'échappe de sa bouche. Il est serein. Bien. Oui, c'est ça. Il se sent bien. D'autant plus maintenant qu'il est en train de fumer ! C'est comme si son cœur se ralentissait et se posait sur un certain rythme. Un rythme qui élève en lui un certain bien-être, une certaine forme de pensée. De la sérénité. Oui, c'est serein. C'est serein de voir ce garçon, là, blondinet perdu dans une veste en jean trop grande, mais doublé dans un tissu qu'on devine synthétique, une sorte d'imitation de moumoute beige, un peu abîmée par le temps. Ses cheveux blonds dorés en bataille qui lui tombent devant les yeux et ce regard sombre… Y a quelque chose en lui de différent, d'en dehors du temps. Puis dehors, sur ce banc, dans ce parc tout blanc, recouvert de givre, il fume. Les doigts glacés, gelés qui viennent répéter ce même mouvement : saisir la clope entre l'index et le majeur, entre les lèvres, dehors, entre les lèvres. Ça se consume, ça s'évapore. Puis, c'est fini. C'est fini et d'une savante pichenette, il envoie voler le mégot dans l'herbe glacée et se lève, les mains à nouveau plongées dans les poches de sa veste. Il a plus trop d'herbe, pour sa consommation personnelle, du moins. Il a du stock, mais il pioche pas dedans, il préfère pas, pas trop, pas en journée. A la place, il tente la diversité. D'autres plants, d'autres espèces de weed. Vous savez combien il existe de variétés de cannabis ? Non ? Moi non plus. Mais un sacré nombre, elles ont toutes plus ou moins des noms alambiqués ou même complètement perchés : par exemple le dragon bleu. Dragon bleu. Parait qu'elle vient du Maroc, elle est pas facile à trouver et qu'elle est assez forte. Et ça va être l'objet de sa quête, aujourd'hui.

Le petit blond d'1m86 qui dégaine son téléphone pour regarder l'heure avant de reprendre sa route, cette fois-ci avec une cigarette, tout ce qu'il y a de plus normal, entre les lèvres. Il connaît qu'une seule personne qui peut lui fournir du Dragon Bleu. Un type comme lui, un mec de l'ombre, un gars qui bosse la nuit ou dans les détours de ruelle, parfois sur rendez-vous. Mais un type qu'il connaît, qu'il fréquente de plus en plus, sans ce côté concurrence comme les dealeurs peuvent avoir entre eux. Ce gars, son nom, c'est Denzel. Avec un nom pareil, on s'imagine tout de suite un grand black avec un charisme à te donner envie de te terrer dans un coin et fermer ta gueule. Non, non, presque. Presque. Denzel, c'est un volcan qui gronde. Il est pas noir, mais il a le teint un peu halé, à le voir dans la rue, personne ne se douterait de qui il est ni même de ce qu'il peut faire, dans l'ombre. Il se fond dans la masse de la foule, camouflé par son joli minois et son côté hors des minorités qui font que les flics ne viennent pas le contrôler, un peu comme Lachla, au final. Un type qui n'a pas la gueule arrachée, qu'a l'air en forme, plein de vie. Dont on ne soupçonne pas la présence de petits sachets aromatiques cachés dans des poches planquées. Denzel, c'est un type qu'il vaut mieux avoir dans ses amis que dans ses ennemis et Lachlan, lui, il est dans ses bonnes grâces. Donc tout va bien. Il lui envoie un texto, vite fait, en lui disant qu'il passera le voir, en sous-entendant fortement qu'il ne sera pas là uniquement pour un tête-à-tête et fort heureusement. C'est pas son genre à Lachlan. Il est pas contre fumer un spliff avec lui, ou boire une bière, mais c'est tout. En général, ils se voient, soit ils échangent de leur marchandise, soit ils la consomment et se quitte, après de longues discussions parfois sans queue ni tête.
Quoiqu'il en soit, le voilà, planté en bas de l'immeuble. Il connaît le code, Curly, du coup, il monte. Il gravit les marches et, campé devant la porte, il finit par y frapper. Toc. Toc, toc. Silence. Il regarde son téléphone, en même temps, il a pas vraiment eu de réponse. Peut-être que Denzel dort encore. Il est pas si tôt, pourtant, mais ça arrive. Il fronce le nez et remet ses mains dans ses poches, attendant tout de même quelques instants.
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MessageSujet: Re: Les dealers et la "femme" du dealer [PV. Curly & Denzel]   Les dealers et la "femme" du dealer [PV. Curly & Denzel] EmptySam 21 Jan - 19:19

Il était totalement sans défense, dans un sommeil profond. C'était rare de le retrouver en train de dormir aussi tranquillement. Il était en général toujours sur ses gardes au cas où. Il ne pouvait habituellement pas se permettre un tel repos. Les seuls moments où cela arrivait c'était quand Solal était là. Denzel savait que l'autre avait un sommeil léger et qu'au moindre bruit il se réveillerait. Un vrai toutou. C'est un bruit agaçant qui le sortit de son sommeil il bougea son bras pour attraper son téléphone mais il remarqua que la place à côté de lui était vide puis il entendit la porte d'entrée s'ouvrir et se fermer. Solal était sorti et cela l'énervait. Hier il l'avait pris pour son infirmier personnel et aujourd'hui il n'écoutait pas ses conseils. Il avait une envie subite de l'enfermer dans sa cave pour qu'il ne bouge plus. Il enleva la couverture et se leva pour crier sur son chaton.

Il détestait réellement lorsqu'on ne suivait pas ses plans. C'est comme ça que les gens finissent par crever dans son milieu. Ils veulent toujours plus : plus d'argent, plus de marchandise, plus de pouvoir, plus de meuf. Ils veulent doubler les autres et ils finissent enterrer ou dans une voiture brûler. Lui-même avait failli mourir à cause de quelqu'un qui avait essayé de le doubler... Il devrait fuir ce genre de personne comme la peste mais bizarrement il s'était attaché à Solal. Il ne comprenait toujours pas pourquoi. Peut-être son côté dominateur qui veut le soumettre ou juste le fait que l'autre brun le faisait penser un animal... Va savoir.

Ils finirent assis sur canapé, sous la couette, habillé d'un simple bas de sport pour Denzel, à regarder la télé, Denzel n'avait rien prévu aujourd'hui. Après le contrat qu'il a réussi à faire signer hier, les prochains jours devraient être calme. Le temps de tout mettre en place pour pouvoir livrer la quantité de drogue demandée sans se faire prendre. Ne pas se faire prendre était la chose la plus facile à faire dans ce pays. Il faut juste savoir payer les bonnes personnes ou être dans les « grâces » des patriarches. Pour ce plan-ci, il n'accepterait pas de divergent. Il allait devoir suivre l'affaire de près ce qu'il l'épuisa d'avant.
Lorsqu'il posa sa tête sur l'épaule de Solal il entendit toquer et fronça les sourcils. Il regarda son homme en fronçant les sourcils avant de se lever.

-Solal, reste ici.

Vu la manière dont s'est terminé son entretien d'hier tout était possible. Il alla prendre son beretta dans la commande du salon et se dirigea vers la porte d'entrer. Il ouvrit la porte pour découvrir pour découvrir Lachlan. Il fronça les sourcils en se demandant ce qu'il voulait. C'était une bonne connaissance mais ils n'étaient pas pote non plus. Le petit était intelligent, de bonne compagnie mais à part avoir partagé une bière et un joins il ne traînait pas ensemble. En général ils parlaient surtout marchandise.

-Qu'est-ce que tu fous là ?

Il n'avait pas particulièrement envie qu'il rencontre Solal. De un parce qu'il s'était promis de ne pas le faire entrer dans son monde et de deux parce que c'était toujours dangereux de discuter avec un dealer. C'est comme être funambule. Il y a toujours ce risque de trépasser.
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MessageSujet: Re: Les dealers et la "femme" du dealer [PV. Curly & Denzel]   Les dealers et la "femme" du dealer [PV. Curly & Denzel] EmptySam 21 Jan - 23:28

Je le regardais un peu pendant que je passais ma main dans ses cheveux. Il a sa mine renfrognée, il est mécontent parce que la situation lui échappe. Je commence à vraiment le connaître, s'en est presque affolant. N'importe qui se serait cassé depuis longtemps je pense, surtout quand il fait la gueule juste parce que je me lève avant lui le matin, ce genre de choses. Ce gars, c'est juste un poison, mais j'arrive pas à m'en détacher. Puis j'aime bien ces moments-là où je peux le regarder, calmement, devant la télé. On ressemblerait presque à un couple "normal" dans ces moments-là. C'est lorsque j'entends frapper à la porte que je me souviens du message sur le portable de Denzel. Il l'a complètement abandonné depuis que je suis arrivé, je pense pas qu'il ait vu le message et j'ai aussi oublié de le prévenir. Message d'un certain Lachlan, qui le prévenait qu'il allait surement passer le voir. Den m'a déjà parlé quelques fois de ce gars, visiblement ils se voient à l'occasion, notamment pour parler de trucs de dealers visiblement. Den a l'air de s'en foutre un peu, en même temps je l'ai jamais vu considérer quelqu'un comme un ami depuis que je le connais donc ça ne m'étonne pas. Je sais pas forcément comment ils s'entendent en réalité, vu que Denzel c'est une tête de con et qu'en plus il veut pas me mêler à ses affaires ... Mais je sais pas pourquoi je suis vachement curieux de le rencontrer si c'est vraiment lui.

" Solal, reste ici. "
" Attends j'ai oublié de te dire que ... "

Je m'apprêtais à lui dire à propos du sms reçu qu'il n'avait pas vu, pour qu'au moins il sache à qui s'attendre, mais il m'écoutait déjà plus. Il se lève en laissant retomber la couette sur moi. Alors qu'il va vers la porte d'entrée, je l'entends ouvrir et poser une question, sûrement un truc du style " Qu'est-ce que tu fous là ? ", avec le ton pas forcément aimable qu'il a au quotidien. En tout cas, il a pas l'air plus énervé que ça, alors je dois avoir raison sur l'identité de la personne qui se tient dans l'entrée. L'envie m'a pris de lui désobéir, mais aussi de me désobéir à moi-même. Parce que je me suis toujours dis que je voulais pas qu'on nous voit ensemble, ce genre de choses. Mais même si j'aime pas me l'avouer, j'aimerais parfois en savoir plus sur lui, sur la vie qu'il mène quand on est pas ensembles, les gens qu'il fréquente... Et s'il discute avec ce gars de cette façon, c'est qu'il l'estime au moins un peu.

Je me suis levé à mon tour du canapé et je me suis étiré. J'avais encore mal suite à la dérouillée que je me suis prise hier pendant mon combat. Parfois je me dis, heureusement que j'ai autant de tatouages, on voit moins les hématomes, ça se fond dans le décor on va dire. Je passe mon froc et un haut piqué au pif avant de m'avancer dans l'entrée. Je suis un peu derrière Denzel, il m'a pas encore remarqué. De là je peux voir le gars. Il a l'air jeune. Enfin c'est sûrement parce qu'on se fait vieux aussi de notre côté hein, mais je lui donne pas plus de vingt ans. Lorsque je croise son regard, je lui fais un léger signe de tête en guise de " salut ". J'esquisse un léger sourire, sûrement parce que je suis amusé à l'idée de voir Den gueuler encore parce que je suis venu voir.
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MessageSujet: Re: Les dealers et la "femme" du dealer [PV. Curly & Denzel]   Les dealers et la "femme" du dealer [PV. Curly & Denzel] EmptySam 18 Fév - 1:23

Les dealers et la femme du dealer.
Alain Solal & Denzel Washington & les Curly présentent :
“On est jeunes, on est censés passer notre temps à boire. On est censés se conduire mal et on est censés baiser comme des malades. On est là pour, pour faire la fête, c’est ça être jeune. Y’en a quelques-uns qui vont faire une overdose, ou qui vont péter les plombs. Mais Charles Darwin a dit : « On ne fait pas une omelette sans casser quelques œufs ». C’est d’ça qu’il s’agit au bout du compte : Casser des œufs. Et casser des œufs ça veut dire se déchirer la tronche avec un cocktail de dur. ”  .

«Qu'est-ce que tu fous là ? »
Un sourire insolent sur les lèvres, il lève vaguement les mains en l'air en voyant le gun dans les mains du dealer « Ouuuh ~ Haut les mains, peau de lapin ! » Il ricane un peu et continue sur sa lancée de gamin qui n'a pas froid aux yeux. « Fais gaffe avec ça, paraît que ça peut faire mal. J'ai moyen envie de finir gruyère pour les rats de ton immeuble. » Il hausse un sourire, toujours cet air goguenard insupportable sur sa gueule de minet blond. « Nan mais sinon, t'as pas reçu mon texto ? J't'ai dit que je passerai. » Nouvel haussement de sourcils. « J'peux entrer ? Ca m'plaît pas trop de discuter sur le palier. On sait jamais. Un de tes voisins pourrait griller notre couverture d'espions soviétiques. » Un clin d’œil et le gamin se met à rire. Il aime pas l'air que se donne Denzel, mais il fait avec, il joue. Il se moque gentiment de lui, alors que.. bon. Le type l'a accueillit avec un gun de la main. Certes, il était à moitié à poil, mais il avait un putain de flingue de flic entre les doigts. Un fuckin' beretta. Il sait pas trop de quoi est capable son collègue de commerce illégal, mais il l'imagine mal buter un flic. Et récupérer son arme derrière. A moins que le gars ait été un condé dans une vie antérieure, mais y a rien de moins sûr. Ils récupèrent le matos auprès de leurs anciennes recrues, non ? Ou alors c'est un flic sous couverture. Et là, Lachlan, il est mal. Genre, dans la merde jusqu'au cou, voire même pire. Et c'est dire ! Le gamin fait quasiment 1m90, ça situe un peu le niveau de merdier dans lequel il se trouverait. Il est plus trop sûr de son deal, mais au pire, il a rien fait de mal, pour le moment. En soi, il commerce pas avec ce gars-là. Il achète juste pour la conso' perso. Alors si un flic se pointe chez lui un jour pour l'embaucher comme indic'…. Il saura d'où ça vient. Quoique ce serait vraiment naze. Il se voit mal balancer Tinks, Jael ou Sil, encore moins Peter. Ce serait secouer un équilibre précaire dans lequel tous se complaisent plus ou moins. Nada. Niet.

Il fait pas gaffe au début, Curly, que le Denzel il fait en sorte de cacher ce qui se trouve dans l'appart'. Puis, ça le fait tiquer. Il se contorsionne un peu et finit par apercevoir une ombre. Puis l'ombre elle-même s'avance. Un type. Un dude aux traits fins, avec des poils au menton et un tatouage sur la tronche. Y a vraiment des gens qui trouvent ça cool? qu'il se demande Curly. Ça fait tellement cliché afro-américain ou latino, du genre un type d'un gang super craignos, capable de flinguer un type qui a mal parlé à sa mère. Mais pas de la part d'un blanc longiligne. Qui le salue. En plus. Il sort d'où ce type ? Lachlan hoche la tête pour répondre au gars et sourit en coin, reportant son regard vers Denzel. « Ah, tu protèges ta princesse, dans ton donjon, c'est ça ? Dude, tu m'connais, j'suis pas dangereux. » Il sourit largement. « Pas à ce niveau-là, en tout cas, j'veux dire…. Ta princesse, elle manque de … » Et il mime une poitrine généreuse. « Tu vois c'que je veux dire ? »
Il hausse les sourcils successivement, de manière assez lourde, comme pour rajouter de la beauferie à ses paroles. Curly peut-être assez con quand il le veut, mais là, il a touché le pompon.

Il se passe la main sur le visage et devient à nouveau sérieux. « Sinon, je peux aussi te foutre la paix assez vite si tu me laisses entrer pour que j'fasse ce que j'ai à faire. » Étincelle dans son regard. Annonciatrice de la vanne pourrie qui va suivre. « Et j'parle pas de couler un bronze dans tes chiottes. »  


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