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 (TY) au milieu des babioles et peintures

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Ariel Walker

Ariel Walker
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MessageSujet: (TY) au milieu des babioles et peintures   (TY) au milieu des babioles et peintures EmptyDim 13 Mai - 11:38

« C’est joli ça ! », tu tournes tes yeux verts vers ta mère et ce qu’elle montre. Au milieu des bijoux de pierre et de bois, elle repère entre ces merdes, une montre. Certainement sans pile. Et beaucoup trop chère. « J’te l’achèterais » mais vous n’êtes pas débiles, jamais tu n’achèteras cette montre à ta mère. T’es pas plus riche qu’elle, t’es même à la rue sans elle. Mais tu l’aimes. C’est ta manière de lui dire, t’es un peu maladroit, et elle tourne le regard vers toi, prend le temps de te sourire. Sa main sur ta joue, elle te caresse la pommette, elle a les doigts qui sentent la cigarette, « t’es beau » qu’elle répond. J’t’aime aussi. Et elle rit face à ton visage toujours surpris, « dis pas d’conneries », « j’t’assure que ça en est pas une », tu la regardes se détourner, parcourir le marché, sa main jouant avec la croix de sa chaine. Elle est belle comme la lune. La fatigue sur les traits, et le cœur désintéressé de haine. Ses os dévoilés, et le regard d’une herculéenne. Elle est belle ta mère. Tu la suis, silencieux, comme un garde, comme un amoureux. Au milieu des babioles et des peintures, tu regardes souvent tes chaussures jusqu’au moment où elle t’appelle, que ses iris on remarquait quelques choses belles. Toi tu trouves pas ça beau, et trop couteux, mais tu la contredis pas, tu hoches la tête, le cœur boiteux. « Oh ! R’garde, il dessine bien c’lui-là », elle a vu un peintre de rue, qui vend ses toiles à perte de vue, tu regardes, peu touché des œuvres colorées, elle admire et toi tu fronces les sourcils, t’arrives pas à les regarder, elles sont trop prêts. C’est pas net, et ta mère elle ne sait pas que t’as besoin de lunettes. T’as vite mal à la tête, tu la tournes vers le passage, les autres stands pas sages, toutes ces silhouettes qui se rencontrent, t’as mal au ventre, toi t’es contre. T’aimes pas la foule. Et au milieu de ces enfants qui court, les marchands qui négocient, au milieu des mères qui crie aux gamins leur amour, et les jeunes femmes qui se font jolies, y’a Ty.

Tu l’observes alors que tu t'apprêtais à tourner le visage, les sourcils froncés, le regard assombri de quelques nuages. Qu’est-ce qu’il fout là ? Tu serres les dents, de le voir tu n’en es pas content. Tu le hais, par principe, parce qu’il t’a pris pour un con, et lui laisser une chance il n’en est pas question. T’es pas le genre qui pardonne, t’es rancunier, t’as tous les défauts du monde, et en parano que t’es, tu crois qu’il vient te chercher, qu’il t’a poursuivit alors qu’il sourit à un vendeur. Ça se peut qu’il le drague aussi. Il te dégoute. D’un dernier regard dédaigneux, tu dévies les yeux, ta mère, l’esprit innocent, continue son aventure parmi les gens. T’espères qu’il ne remarque pas tes boucles sales parmi les cheveux blonds brillants des quelques femmes, t’espère être assez petit pour qu’on te perde au milieu des épaules, qu’on t’oublie comme un enfant au milieu des jambes. Tu veux pas le voir, et rien que l’apercevoir dans ce lieu public et bondé, ça t’a énervé. Tu parles plus, tes mains dans les poches de ta veste, tu baisses la tête, les yeux sur tes chaussures pendant que ta mère, insouciante et belle, voudrait acheté une peinture.


Dernière édition par Ariel Walker le Dim 12 Aoû - 15:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (TY) au milieu des babioles et peintures   (TY) au milieu des babioles et peintures EmptyVen 1 Juin - 23:17

Ty aimait bien se rendre dans des marchés ouvert. Pourquoi ? Car il avait toujours aimé un peu cette ambiance, le monde et les petites découvertes que l'on pouvait y faire. À dire vrai c'était surtout les découvertes qui l'intéressait réellement... pour être encore plus franc il se foutait bien de l'ambiance ! Mais pour entretenir ce monde de mensonge qu'il avait monté depuis des années les marché au puce c'était juste une mine d'or ! Que ce soit pour des uniformes en tout genre, de faux souvenirs de famille pour renforcer ses mensonges ou même parfois de simples trésors oubliés pour se faire de l'argent et lui permettre de continuer à faire croire qu'il était friqué... non franchement il y avait un potentiel énorme là bas que beaucoup de monde ignorait !

Il se baladait donc entre les étales, tentant de trouver quelque chose qui pourrait se montrer utile. Il avait bien repéré quelques uniformes militaires mais en soit... rien qu'il ne possédait déjà Ty. Le reste était... plutôt sans intérêt il fallait bien le reconnaître ! Une véritable déception pour un chasseur de trésor comme lui... en même temps il avait déjà une belle collection d'accessoire pour tromper son monde mais un peu de nouveauté ou même d'argent dans une jolie antiquité ne lui aurait pas fait de mal. Mais bon... il devait se faire une raison ! Il allait faire un second passage au cas où, juste histoire d'avoir la conscience tranquille, mais tout ce qu'il lui restait c'était de voir si à la limite il ne pouvait pas se trouver quelque chose d'intéressant pour son simple plaisir personnel même si franchement... à moins d'être une grand mère on ne pouvait pas vraiment dire qu'on pouvait trouver son bonheur par ici !

Mais alors qu'il n'allait sans doute pas tarder, ayant bien mieux à faire que de fondre au soleil à regarder des babioles... il y eut bien quelque chose qui attira son regard, tout son attention même : Sa petite sirène... et sa mère ? Qu'importe ! Dans tous les cas il ne comptait pas laisser passer cette occasion non, elle était trop belle. Il s'était donc approché lentement, le gamin semblant tenter de se faire invisible, l'ayant sans doute vu avant, avant de finir dans son dos, un sourire au lèvre et plantant deux doigts dans sa colonne vertébrale, façon pistolet braqué dans le dos « Excusez moi, il faut que je vous arrête pour sobriété sur la voie publique. » avait-il dit d'un ton léger mais surtout pas fort pour ne pas attirer de suite l'attention de la personne qui se trouvait avec lui.
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Ariel Walker

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MessageSujet: Re: (TY) au milieu des babioles et peintures   (TY) au milieu des babioles et peintures EmptySam 2 Juin - 21:27

Les babioles en premier rôle, et les fourmis qui s’y agglutinent, les policiers pas loin qui font les contrôles, t’as l’impression d’être cerné pourtant tu n’as rien fait. Pas aujourd’hui. Tu as volé une bouteille hier, c’est pas joli, mais on t’as pas pris alors tu as couru, couru, t’as perdu la voix, t’as perdu le souffle, t’en pouvais plus, les pieds sur une route déserte, t’as failli te faire sauter par une bagnole, toi le doigt levée sur l’étendu verte. Et puis tu as couru, par peur qu’on vienne te prendre par le col. Gosse à capuche, la bouteille à la main. Et sur la plage tu as fini, jusqu’au lendemain. Peut-être que les poulets viennent pour toi, te couper les doigts. Tu fais profil bas et puis tu le vois quand t’essais de trouver une issu. Ce trou du cul. Tu t’attardes pas à détailler ses boucles blondes, son visage propre, à croire que ses joyeuses ondes viennent s’exploser sur ta gueule de malpropre et t’as déjà envie de vriller. C’est certainement physique. T’arrives pas à te l’encadrer. Tu te convaincs que ce n’est que de la haine, mais la vérité c’est qu’il t’effraie comme tous les autres. Tu lèves tes iris vers le ciel, à prier pour éviter le calvaire, alors que tu suis comme l’ombre ta mère qui semble illuminer les décombres de ton cœur. Un regard vers elle et tu n’as plus de rancœur. T’essaies pourtant de te fondre dans la masse remplie de messes basses, tu veux plus le voir et tu ne veux pas qu’il voit. C’est tout toi. Les stratagèmes maladroits, et le résultat à l’odeur de défaite.

Alors que ta mère s’échoue sur un stand de bijoux, le collier qu’elle teste silencieusement à son cou, tu la perds presque au milieu des gens, t’es déjà prêt à la rattraper rapidement. Et puis t’as le cœur qui saute. Tu sens deux doigts venir faire trembler ton échine, c’est les flics ? Et y’a cette putain de voix qui raisonne. Cette putain de voix que tu détestes. Que tu détestes. Que tu détestes ! Parce qu’en plus il se fout de ta gueule encore ? Désolé de le décevoir, quand tu sors de son maudit bar, t’arrêtes pas de vivre pour autant. T’es juste un peu moins déprimant. Enfin tu crois. T’arrives quand même à faire sourire ta mère alors ça te va. Un regard vers elle avant de te tourner vers lui, juste pour être sûr. Juste pour détailler son visage avant de faire l’immature. « Tu… » mais ça reste bloquer. Tu te crois drôle ? Tu poses de nouveau les yeux sur ta princesse, le regard rempli de tendresse alors que tu te mords la lèvre. Et si elle t’entend ? Si elle entend ta voix froide d’impolitesse ? Fait chier. Puis tu n’as pas assez de courage pour reformuler ta phrase, ça y est, tu as déjà perdu. Tu as hésité, tu as chercher tes mots. T’es ridiculisé. « j’te connais pas ! » que tu murmures, dégage de là ! Avant de te retourner, dernier secours, vite faut que tu cours. Si maman le voit, s’en est fini de toi. Elle va penser que c’est ton ami, peut-être même pire ! Que c’est ton copain ? T’as soudainement l’envie de vomir. Et quand tu vois ta mère regarder la petite scène tu veux mourir. T’as les yeux écarquillés quand elle croise ton regard, comme pris en flagrant délit, et puis elle te sourit. En fait non. Elle sourit à Ty.

Le sale petit con ! Il a dû lui faire un signe de main, lui sourire, t’en sais rien mais il t’a trahi cet enculé ! Ta mère te regarde, elle semble joyeuse. Vraiment joyeuse. Et ça te brise le cœur quand elle te fait signe qu’elle continue sa route. J’ai compris, maman va faire un tour ! Mais elle n’a rien compris du tout. Ce n’est rien de plus qu’un mauvais tour. Il sort d’où putain ? Pourquoi il a fallu qu’il soit là ? Au même endroit que toi ? T’es putain de maudit. Alors tu te tournes de nouveau vers Ty, tu fronces les sourcils, t’essaies d’afficher ta colère, peut-être même que t’essaies de jouer au gros dur, ta voix qui claque l’air, « t’es content ? Elle va s’imaginer que… » que je t’apprécie putain de merde ! Tu mords tes lèvres, t’as envie d’exploser mais y’a trop de monde. Puis t’es surtout pas crédible. « Qu’est-ce que tu m’veux à la fin ? » dans une demande à peine audible, parce que les passants autour sont trop nombreux, qu’ils peuvent t’écouter et toi tu as perdu le seul repère qui te restait, et faut qu’en plus on vienne t’emmerder !
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MessageSujet: Re: (TY) au milieu des babioles et peintures   (TY) au milieu des babioles et peintures EmptyJeu 19 Juil - 1:48

L'animal était craintif... non, à ce point là il n'avait plus rien de craintif, il était juste enragé. Son petit Ariel traduisait par son regard son envie de le réduire en cendre, de le faire fuir loin pour que plus jamais il ne vienne l'emmerder. Mais Ty ? Dès qu'il observait ce fameux regard il n'avait qu'une envie... se rapprocher plus encore quitte à en être brûlé dans le processus ! Il voulait l'approcher cette sirène qui n'avait plus confiance en rien ni personne, réussir à passer cette forteresse qui avait prit place autours de sa personne pour découvrir quel personnage singulier pouvait se cacher derrière. Car il en était convaincu Ty, Ariel était de ces êtres qui étaient vraiment unique. Mais bon, avant d'en arriver à découvrir cette merveilleuse créature mythique, Ty avait envie de s'amuser, ayant fini par le coincer, seul, en plaquant deux doigts contre sa colonne comme on braquerait un flingue sur quelqu'un. Et là autant dire que Ty pouvait ressentir toute la fureur du plus jeune tandis que ce dernier se retournait et semblait chercher des mots tellement violent que lui même n'arrivait pas à mettre la main dessus. Il avait finalement réussit à lâcher un « J'te connais pas ! » mais malheureusement pour lui il était trop tard et Ty avait trouvé comment s'imposer à lui.

Car alors que le plus jeune s'était retourné pour fuir, Ty n'avait pas raté la mère de ce dernier qui avait fini par regarder dans leur direction, lui faisant signe avec un grand sourire. Voila, il existait, il existait aux yeux de sa mère en tout cas et ça... Ariel ne pouvait plus rien faire contre ça « S'imaginer quoi ? » avait alors répondu avec un sourire vraiment trop fier pour son propre bien. Car oui, il aimait l'idée que sa mère s'imagine quelque chose, si possibles qu'ils sortent ensembles comme ça il aurait vraiment l'occasion de lui faire la cour « Et je veux qu'elle ne fasse pas que s'imaginer des choses. J'y suis peut être allé un peu fort dans le bar je le reconnais mais... j'ai envie de te connaître ma jolie petite sirène. » avait-il alors répondu à Ariel, sachant très bien que ça risquait plus de l'enrager qu'autre chose mais au fond... ça n'en restait pas moins la vérité ! Il ajouta cependant « Enfin après si ça peut te rassurer, te trouver ici a été une coïncidence. À la base je faisais juste du repérage pour des besoins perso. Mais tomber sur toi ? Franchement ça a illuminé ma journée et du coup clairement j'ai envie d'en profiter ! Tu veux pas m'accorder une chance ? Juste une et une vraie j'entends et si vraiment tu peux pas me voir en peinture je te laisserais tranquille et me contenterais de te servir tes verres sans plus. » La négociation, ce qui, au final, était de mise dans ce marché mais là ce qui l'intéressait était on ne peut plus important que des babioles ou antiquités à ses yeux.
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MessageSujet: Re: (TY) au milieu des babioles et peintures   (TY) au milieu des babioles et peintures EmptyLun 20 Aoû - 16:08

Ta mère part toute heureuse, faut dire elle l’a souvent vu seul son gosse, qu’un stupide jouet cassé pour lui tenir compagnie, on voulait pas jouer avec lui dans l’bac à sable, sur le toboggan, la balançoire, on mangeait pas à la même table, pas d'bonjour, pas d'au revoir. On lui donnait aucune carte pokémon à la récré, on le laissait sur le côté, à tenter de faire ses lacets pour presser au temps de filer. Ça lui fait du bien à la mère, elle se dit qu’un jour peut-être elle pourra le laisser filer, le laisser voler, ça rempli d'espoirs son imaginaire. Ça c’est sans lire dans tes pensées. Tu le regardes s’éloigner, les épaules qui s’affaissent dans ta défaite si vite arrivée, à peine une réplique, une intrusion dans ta journée et voilà que ce connard a tout dévasté. Et qu'il semble même avoir le contrôle de la situation. Tu l’aimes pas et t’es presque certain de le détester. C’est furieux que tu te retournes vers lui, sourcils froncés, et les lèvres qui forment des mots précipités, jeté d’un coup sur sa gueule alors que tu n’oses même pas le regarder, avec la voix qui peine à descendre dans les graves, murmurée à la volé comme si votre discussion pourrait être suspecte. Il te met mal à l’aise. Quand il est en face de toi, tu as l’impression de dépasser une limite, que tu frôles le péché. Que c'est mal. Ouais, il est louche ce type. Et toi tu veux pas t’en approcher. « S’imaginer qu’on est amis sauf qu’on l’est pas, et qu’on le saura jamais parce que j’veux pas te parler », toujours des murmures à tend décrédibiliser, toi qui t’agite, à faire des gestes pour lui intimer de partir. Sauf qu’il ne comprend pas. Et son sourire là… Tu lui ferais bouffer. Tu serres les machoires en déviant le regard.

Il veut te connaitre. Sa jolie petite sirène. Tu tires une tête de trois mètres, ta cervelle bugue peut-être, alors qu’un frisson désagréable te parcours l’échine, te bloque la poitrine. Ma petite sirène ? De un, tu n’es pas la sienne. De deux, tu n’es pas petit. De trois, tu détestes qu’on t’appelle comme ça. Tu lui tournes le dos, reprenant ta marche, bien décider à l’ignorer. Tu rentras pas dans son jeu, et tu ne veux plus croiser ses yeux. Les tiens tu les lèves au ciel, tu as illuminé sa journée carrément ? Mais qu’est-ce qu’il cherche à te dire ? Qu’est-ce qu’il dit ? Tu comprends pas. « Tu veux pas m'accorder une chance ? », l’incompréhension. « Une chance ? » , parce que c'est une chance de passer du temps avec toi ? Vraiment louche ce type. Il est si désespéré pour espérer une amitié avec toi ? Ou un truc t’échappe. Non y’a pas d’autres trucs envisageables de toute façon. Tu te retournes une nouvelle fois vers lui, ouais finalement tu lui réponds, « non ? » comme si ça te semblait évident mais qu’il était le seul à ne pas le savoir, « j’comprends toujours pas ce que tu cherches en fait mais c’est certainement pas moi qui vais te le donner », tu reprends ta marche. C’est assez clair là ? Ou tu es vraiment condamné à passer du temps avec lui ?
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MessageSujet: Re: (TY) au milieu des babioles et peintures   (TY) au milieu des babioles et peintures EmptyMar 21 Aoû - 23:43

Il était vache quand même Ty... mais pour ceux qui le connaissaient ils savaient qu'il pouvait en effet très peau de vache ! Jeu de mot mis à part, c'était clairement un chieur ! Mais il ne faisait pas ça par jeu ou dégoût ou qu'importe, si il aimait autant embêter ce garçon c'était parce que... parce qu'il l'intriguait et du coup l'attirait terriblement ! Il était un garçon mystérieux dont il avait en même temps tant entendu parler mais il voulait le découvrir par lui même, pas via les ont dit. Du coup ouai, il était légèrement collant ! Même si certains dirait qu'il était carrément obsessionnel avec Ariel, ce qui en soit serait là aussi la vérité. Et le voir aussi teigneux... ça ne faisait que lui donner plus envie encore ! Un énorme sourire en coin se dessiné sur ses lèvres avant de répondre « Tu veux pas me parler ? Pourtant tu le fais bien, non ? Cependant tu as raison, on sera jamais ami... nous seront bien plus car cela se voit que nous sommes fais l'un pour l'autre ma jolie princesse des océans et je ne te lâcherais pas tant que je n'aurais pas réussit à conquérir ton cœur ! » le tout dans de grands gestes très théâtrales, allant même jusqu'à se mettre à genoux devant Ariel, une main sur la poitrine et l'autre ouvert vers le monde.

Dans tus les cas il s'était redressé, ayant fait un pas de plus vers le garçon, le dévorant du regard tout en lui demandant une chance. Car oui, au final il voulait le connaître, il mourrait d'envie de le connaître oui et d'une manière officielle, pas en demandant aux autres de lui raconter. Et bien sûr, farouche sa sirène ne voulait rien entendre, lui répondant non et lui faisant comprendre que quoi qu'il puisse vouloir il ne lui accorderais pas. Et encore une fois il essaye de fuir mais Ty n'en a pas fini. Il le rattrape et continuant son petit jeu de séduction exagéré il l'attrape par la taille et le fait basculer telle une princesse, le maintenant allongé au dessus du sol et lui même penché au dessus de lui « Mais c'est ton amour que je recherche ! » avait-il hurlé tel un prince de conte de fée avant de relever d'un coup Ariel, le corps serré contre le siens alors que des passant les regardaient un peu étrangement avant de continuer ou non leur chemin. Le sourire de Ty s'était alors adoucit avant de dire d'une voix plus sérieuse « Je te trouve vraiment très beau, voilà une vérité. La seconde c'est que je te trouve aussi vraiment intéressant. Je ne connais peut être pas ton histoire, ta vraie histoire, celle racontée par toi, mais j'ai terriblement envie de te connaître car je pense que sous cette énorme carapace que tu t'es créé se trouve quelqu'un de fabuleux. Et dernière chose : J'ai vraiment envie de t'embrasser, là, maintenant. Mais je sais que tu n'es pas prêt et ça attendra. Mais je ne te laisserais pas tranquille tant que j'aurais pas goûté tes lèvres APRES avoir pu conquérir ton cœur de manière officiel. Alors laisse moi t'offrir un verre sans que ce soit parce que je te l'aurais servit, d'accord ? »
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MessageSujet: Re: (TY) au milieu des babioles et peintures   (TY) au milieu des babioles et peintures EmptySam 1 Sep - 16:22

Tu penses être clair, que les non veulent dire non, et que ses oreilles n’entendront pas les consonances des oui. Il commence à te faire flipper, sérieusement flipper, le genre qui pourrait peut-être te suivre dans la rue pendant dix minutes et trouver ça normal, peut-être même flatteur pour la victime, l’genre à flinguer une après-midi avec ta mère. D’ailleurs tu la cherches au milieu des passants, tes yeux qui scrutent les stands de bijoux artisanaux sans y trouver sa maigre silhouette et ses cheveux blonds. Sans y trouver le moindre réconfort, son sourire, son regard en renfort. Ses mots pourraient te faire vomir, ou peut-être que tu manques de t’effondrer sur le béton et t’écorcher les genoux, ramper jusqu’en dessous d’un stand pour te cacher de sa vue. C’est une putain de pédale que tu as devant toi. L’genre à te prendre pour l’un des siens, l’genre à s’imaginer que t’es déjà conquis, pantalon baissé et bouche en cœur. T'es pas un pédé putain. « Mais ferme ta gueule putain ! », ça sort de ton cœur, cœur dégoutté, haineux, cœur homophobe qui veut pas entendre ça, pas des lèvres d’un garçon. C’est complètement dégueulasse et t’es déjà l’impression d’être sale, souillé, que Dieu t’observe du haut de son nuage d’un regard désapprobateur, prêt à envoyé la foudre sur ta gueule. T’as rien fait putain mais faut quand même qu’il pose carrément genoux à terre Ty, comme s’il allait te demander en mariage. A quoi il joue ?!  Pourquoi toi ? T’as juste honte devant tous ces gens et tu commences même à courir avant qu’il ne te retienne par le poignet. Te touchant, te serrant contre lui et t’en peux plus tu paniques, tu le tapes sur la poitrine, tu tentes de le pousser loin de toi, essayant même de tomber au sol, tant pis si tu te casses le crâne, tu veux pas être dans ses bras. « Lâche-moi sale malade ! », t’es en détresse mais personne s’arrête, peut-être qu’ils pensent que ce n’est qu’une comédie, que vous jouez au chat et à la souris mais non. T’as putain de peur de cette putain d’espèce de merde. Tu veux pas qu’il t’approche, tu veux pas qu’il te touche, tu veux pas tomber malade.
Tu ne l’écoutes même pas, plus concentré à mettre toutes tes forces dans tes bras, à vouloir le pousser, pousser loin de toi. Pourquoi toi putain ? Rouge de honte, un frisson de dégout te traverse quand il veut t’embrasser, le cœur qui fait un bon de cinq ans en arrière, et les mains du père que tu ressens contre ta peau, sa chaleur menaçante, son souffle pervers. Tu commences à taper plus fort, peut-être même que t’as les larmes aux yeux. Tu te vois, gosse de douze ans, te débattre contre Lucifer avant la mort.
Cette fois-si tu veux pas perde.
« Casse-toi, casse-toi, CASSE-TOI ! », tu le gifles. Les yeux écarquillés, le visage effrayé.
« T’es qu’un putain de malade m’approche plus jamais ! », tu gueules et tant pis si t’es devenu le spectacle de la journée, tu le pousses loin de toi, espère qu’il perde l’équilibre, qu’il se casse une côte. Tu le détestes, « brûle en enfer » que tu murmures, parce que c’est tout ce qu’ils méritent. Tous. Et tu es épuisé d’être leur putain de victime.
Tu te casses.

RP TERMINÉ
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