Tu avais envie de le dévorer. La chaleur de vos bouche descendait jusque dans ta gorge, rencontrant cette ébullition qui avait commencé à faire des ravage dans ta poitrine. Tu as oublié que devant toi, c’est un mec que tu as plaqué au mur. Tu as oublié que tu as largement dépassé l’engagement du pari. Tout ce qui se passe dans ta tête grisée ressemble d’avantage à un mélange entre l’odeur de Lennox et le goût de l’alcool et du sel dont tu t’abreuve à même ses lèvres. Tu oublis quelque chose d’important. Ton besoin d’oxygène. Bien vite, ta tête tourne plus vite et tu comprend à moitié que ce n’est plus uniquement à cause du baiser sauvage que tu partageais. À contrecoeur, tu te vois obligé de reculer la tête une seconde : tu as besoin de respirer. Et le baiser se rompt. L’air, ça à été comme une douche froide dans ton oesophage, mais ce qui a remis l’ordre dans ta tête, c’est lorsque tes yeux se sont planté dans les pupilles de Lennox. Tu t’es dit que tu devais lui laisser de l’espace et surtout, t’excuser puisque ça avait dépassé tes intentions. Seulement, ce que tu avais en face de toi n’était pas le visage surpris, apeuré ou même choqué du chanteur de ton groupe. C’est un Lennox diablement sexy, les cheveux en bataille qui étaient surement ta faute, la peau humide, une respiration semblable à la tienne. L’envie. L’envie que tu avais pour lui s’est emparé de ton ventre et tu as sentis ton sexe tressaillir, sauf qu’il était déjà dur depuis un temps. Tu n’y avais seulement pas prêté attention dans le feu du moment, comme si c’était naturel. Entre ce besoin viscéral de contenter tes besoin - tu avais toujour été plutôt animal de ce côté là - et l’embarrassement d’avoir des pulsions sexuelles à cause d’un mec, tu ne savais plus où te caser. Tu ne pouvais pas plus sortir de cette pièce et te balader au travers du party avec ta virilité dure comme un manche de guitare dans tes jeans. Tant pis, ça devait passer là. Tu t’es appuyé le front sur la porte par dessus l’épaule de Lennox, le laissant prisonnier de tes épaules qui s'appuyaient encore sur les siennes. Tu as murmuré à quelques pouces de son oreille

-’Bouge pas.

Tu étais plutôt pressé quand tu as déboutonné tes jeans en vitesse et que tu as descendu ta fermeture éclair, mais toi tu avais l’impression de le faire au ralenti. Ça te faisait mal tant elle était dure. Tu as commencé à te branler et le soupir que tu as laissé échappé avait tout d’un grognement, comme si tu n’avais pas eu de sexe depuis des lustres. C’est aussi comme ça que tu te sentais : tu avais pris ton pied la veille, mais ça s’était envolé. C’était fade. Tu as tenté d’y aller avec vigueur dès le départ, mais tu avais quand même ce goût d’insatisfaction dans ta bouche. Ça n’allait pas. “Et puis merde!” as-tu pensé, voyant que tu n’arriverais pas à venir dans l’heure à ce rythme-là. Tu as ralenti, certain que c’était maintenant inutile. Tu t’étais emballé trop vite. Seulement, moins tu faisais de bruit, plus la respiration de Lennox te résonnait dans les oreilles. Et plus le sang affluait, durcissait ton membre. Ton envie à pris le dessus sur la raison, peut-être que l’alcool a aidé un peu… Tu t’es permis de vérifier si c’était lui le problème: Tu as casé sa mâchoire dans le creu de ta main et tu l’as embrassé à nouveau. Positif. Non seulement c’était lui la cause de ton érection, mais tu n’arrivera pas jouir sans son aide. En mêlant ta langue à la sienne, tu as tranquillement recommencé à faire aller ton poignet. placé ainsi, tu sens sur le dos de ta main que chaque coup que tu donnais frottais sur la fourche de ton ami. C’était peut-être ton imagination, mais tu était soulagé de ne pas être le seul excité. Tu as cessé de l’embrasser à nouveau, mais ton front est resté appuyé contre le sien. Tu as cherché où sa main était rendue pour la guider sur ton pénis tout en grommelant d’une voix qui se trouvait quelque part entre la supplication et l’ordre.

-Tu m’en voudras après. Branle-moi.

Ça n’à pas pris de temps que tu t’es affairé à détacher ses jeans pour te mettre à la tâche toi aussi. Bien sur que c’était plus excitant de te faire branler par quelqu’un d’autre que de le faire seul et, contrairement à ce que tu avais pensé, tu ne détestais pas non plus le faire pour Lennox. Au contraire, ça te faisais pas mal d’effet. Peut-être aussi que les idées qui ont suivies dans ta tête ont pas mal contribué à te faire complètement chavirer de ton côté primal, car ce ne fut pas bien long que tu avais recommencé à dévorer Nox à pleine bouche, grognant pour plus. Beaucoup plus.

Cette histoire de pari t’as mit l’eau à la bouche – au point ou défier ton meilleur ami te semblait plutôt attrayant. Toi t’es le genre de gars qui aime les défis. T’es celui qui veut toujours un peu plus d’adrénaline. D’ailleurs ce soir t’es servis. Tu sens ton cœur débattre dans ta poitrine lorsque tu vois Linc s’approcher de toi.  Ta lèvre est toujours coincée entre tes dents de façon suggestives alors que tu sens ton corps valser dans la pièce derrière toi. Ton corps heurte la porte que vous venez de refermer derrière vous tandis qu’un bruit sourd sort d’entre tes lèvres. Tu laisses ton ami s’approcher de toi. T’as envie de sentir ses lèvres contre les tiennes. T’as envie de sentir ses mains arpenter ta peau, mais t’as surtout envie qu’il te possède, là, maintenant.  Ton corps s’ondule alors que de divines sensations traversent ton corps. T’es saoul, tu as chaud mais surtout t’as envie de baiser, t’as envie de baiser avec Linc. Va savoir pourquoi ce soir c’est lui qui attise ta curiosité.  Peut-être est-ce parce que vous passez votre temps à vous chercher l’un et l’autre ? Ton corps est attiré par le sien en permanence, mais ce soir.. Ton rêve deviendra réalité. « Bouge pas » Te dit-il alors que sa tête s’appuie contre la porte derrière toi. Tu sens son souffle dans le creux de ton cou. Un sourire se dessine sur tes lèvres alors que ta respiration s’accélère d’envie..  Justement t’as envie de lui crier de se dépêcher - que t'en peux plus d'attendre - c'est long. Tu n’as pas envie d’attendre, t’en veux plus. Tu veux pouvoir t’accrocher à ses épaules. Tu veux entrer tes ongles dans sa peau et l’entendre gémir dans ton oreille une fois que vos corps ne feront  qu’un. « J’en avais pas l’intention. » Dis-tu alors qu’il s’occupe de son jeans.

Tes hanches grouillent d’envie. Tu n’as pas envie de le regarder faire. Tu as envie de participer à ce moment toi aussi. Tu t’agrippes donc insistant au chandail de ton nouvel amant puis sa main agrippa ta mâchoire juste avant que ses lèvres ne se déposent sur les tiennes. Tu laissas tes lèvres caresser les siennes jusqu’à ce que tu en ais voulu plus. Ta langue entre en contact avec la sienne et alla la taquiner sensuellement. Ton corps frémissait chaque fois que sa main atterrissait sur ton entre-jambe. Bordel il était sur le point de te rendre fou, qu’est-ce qu’il attendait pour s’attaquer à ton jeans. Tu te pinça les lèvres alors que tes yeux étaient rivés sur sa mains qui allait et venait sur sa verge. Tu frissonnas avant qu’il n’ajoute : « Tu m’en voudras après. Branle-moi. » Lui en vouloir pourquoi ? Bon sens t’attends que ça d’aller plus loin. « La ferme et active-toi.. » Dis-tu impatient, essoufflé. Tu avance ton basin, assez près pour frôler son entre-jambe. T’es prêt, plus que prêt d’ailleurs. Toi aussi t’as envie de la libérer la bête. Elle a envie d’être libérée, taquiné. Tu t’agrippes donc à sa verge fermement histoire de lui faire comprendre que tu es en contrôle. Tu sais où faire pression et comment le faire – c’était comme si tu avais toujours fais ça et pourtant avec un homme c’est ta première fois. C’est probablement le fait que ce soit Lincoln qui te rend aussi à l’aise. Tu t’amuses avec lui avec facilité mais ton corps se cambre sous ces mouvements de vas-et-viens sur ta virilité. Tu repousse ton amant et le fait reculer jusqu'au lit. Tu fais descendre son jeans en dessous de ses genoux et le regarde droit dans les yeux. « J’vais t’en faire voir toute les couleurs. » Tu te places donc entre ses jambes puis empoigne de nouveau son pénis, sauf que cette fois tu passes ta langue toute en longueur. Tes yeux ne quittent pas les siens, tandis que ton autre main caresse doucement ses bourses. Ta langue se fait habile, tandis que tes mains se font insistantes. Tu veux sentir son corps vibrer. Tu veux le voir perdre la carte.

Tu ne t’es pas rendu compte que ça s’en venait complètement hors de ton contrôle. Plus rien de tes bonnes intentions ne comptaient. Il n’y avait que toi, la respiration chaude de ton partenaire qui te faisait pâtir de désir et cette douce sensation sur ta verge qui semblait - il fallait le dire - entre bonnes mains. Tu ne t’es pas rendu compte que tu étais sensé arrêter là et dire à Lennox que ça n’avait pas de sens ce que vous étiez en train de faire. Bien sur que tu avais déjà reluqué ton amis avec quelques mauvaises pensées en tête, mais tu t’étais vite flagellé mentalement pour la cause. C’était gay. Ce soir, pourtant, ça semblait complètement naturel. Qu’est-ce qu’il y avait de mal dans le bien que tu ressentais, là, maintenant? Tu n’avais pas l’habitude d’être dirigé, mais tu t’es laissé faire quand Lennox t’a fait reculer sur le lit, comme si t’étais impatient de savoir ce qu’il pouvait te faire ressentir de plus. Toujours plus. Tu as fixé son regard quand il l’a planté dans le tien et tu l’a soutenu, déjà accro à cette excitation que tu voyais dans ses pupilles. « J’vais t’en faire voir toute les couleurs. » Tu n’avais aucune idée d’à quel point c’était vrai. Dès que sa langue s’est posée sur ta virilité, tu as retenu ton souffle. Mordu ta lèvre. Soupiré de plaisir. Après quelques secondes déjà, alors qu’il se faisait insistant, tu as du lancer la tête par en arrière, grognant d’appréhension : tu étais déchiré entre l’envie de venir et le besoin que cette sensation dure toute la nuit. Les mains de Lennox se sont faites insistantes et tu luttais contre toi-même, inquiet que tout cela ne cesse si tu te montrais trop brusque. Tu n’as pas compté le temps qui avait passé, mais tu n’en pouvais plus de te laisser faire et te redressais de quelques centimètres pour mieux le regarder dans le yeux.. Tu as agrippé les cheveux de ton amant derrière sa nuque d’une main alors que de l’autre tu as glissé ton gland dans le creu de sa joue. Te permettant de donner de légers coups de bassin, tu t’es assuré que tes vas-et-viens étaient suffisamment lents pour ne pas étouffer ton partenaire. Ce qu’il était irrésistible, dans cette position là. Grâce à cette seule vue, ton membre s’est gonflé de plus bel. Tu as arrêté tes allées et venues pour lui rendre la vie facile, mais il t’a quand même entendu gronder d’une voix cassée par le désir.

-Donne m’en plus.

Tu ne savais pas quoi faire pour contenter ce feu qui te consumait, alors que le creu de tes hanches était déjà tiraillé par tant de plaisir, mais il te semblait un instant que rien ne saurait te contenter de ta soif de sexe. Ou peut-être était-ce plus juste de dire “de ta soif de Lennox”. Tu avais tellement envie de l’embrasser que ta bouche salivait, mais l’imaginer arrêter te tuait. Le choix te déchira, mais tu te promettais que le jeu en vaudrait la chandelle.

-Monte sur le lit.

Était-ce un ordre? Une supplication? Chose sûre, tu à pris sa mâchoire dans ta paume et l’a repoussé en soutenant ton regard. Tu regrettais déjà cette pause, ce qui à vite fait de raviver ton excitation. En l’embrassant à pleine gueule, tu as esquissé deux gestes du talon et de ta main libre pour envoyer valser ton jeans plus loin dans la pièce afin qu’il ne vous dérange plus. Tu l’embrassais encore, le tirant vers toi sur le matelas. Tu savais ce que tu faisais. D’habitude, ce n’était pas avec un mec, mais ça tu n’y pensait même plus. L’odeur et l’ardeur de ton amant avait eu raison de toi. Ça n’a pas pris de temps, une fois que Lennox t’ai rejoint, que tu as délaissé ses lèvres et fait volte face pour replacer ta virilité au niveau de son visage, espérant qu’il en reprenne là où il en était. T’affairant à descendre ses pantalons et boxers un peu plus bas, tu as complètement libéré son pénis qui pointait maintenant vers toi. Tu ne savais pas quoi faire de ça, donc t’en a fait ce que tu avais envie. Tu as agacé son gland avec tes lèvres humides quelques secondes, mais tu l’a bientôt fait entrer dans ta bouche. Découvrant tous ses sens de ta langue, tu as commencé à le branler aussi jusqu’à la base de ses bourses. Tu jettais ton dévolu sur ton amant, imitant son va-et-viens. Peut-être que ta voix était plus un soupir qu’autre chose quand tu as du lécher le mélange de salive et de liquide pré-éjaculatoire sur tes lèvres.

-Nox, je veux plus de toi.