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 how to be evil. (jay)

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JJ O'Reilly

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MessageSujet: how to be evil. (jay)   how to be evil. (jay) EmptyDim 22 Juil - 14:30

Encore une visite. Le gardien n'a pas su me donner le nom de la personne, il n'a pas eu l'air franchement concerné. Une chance, il m'a interpellé alors que j'étais tout seul, pour l'instant aucun des gars de la bande ne sait que je vais au parloir. Mais je sais qu'ils finiront par l'apprendre, à un moment où à un autre. Ça me fait juste gagner un peu de temps. Peut-être que c'est Eanna qui a décidé de venir me confronter malgré tout ? Ou peut-être que c'est Daire qui revient enfin après tout ce temps ? Avec une bonne raison, une explication logique qui justifierait de sa disparition soudaine. Elle a eu un empêchement grave, peut-être qu'elle a fini à l'hôpital ? Ou bien qu'elle a dû retourner en Irlande encore une fois ? Bref, n'importe quoi qui me sortirait de la tête qu'elle a juste décidé de tourner la page sur moi. Pour une fois, je reste étrangement calme dans le dos du gardien. Je me contente de le suivre en silence, sans chercher à l'emmerder, ni à m'embrouiller avec les autres détenus qu'on croise. L'appréhension me noue la gorge et empêche ma colère habituelle d'être aussi explosive. Elle reste tapit dans l'ombre, à attendre un moment plus propice pour sortir. Une fois devant la grille, j'attends que les gardiens l'ouvrent avant de me faire rentrer ensuite dans le parloir. Je prends le temps de bien refermer ma tenue jusqu'en haut, pour que mon tatouage ne soit pas visible. Juste au cas ou. On m'indique le box ou la personne venue me voir m'attend et je reste bêtement planté à l'entrée. La crainte de la désillusion se fait plus forte que la curiosité à cet instant. C'est Daire. C'est forcément Daire. Qui d'autre ? J'inspire un grand coup et m'élance, remonte les box jusqu'à arriver au mien. Les poings serrés je découvre la silhouette.

Déception.

Ce n'est pas Daire. Je serre les dents pour contenir mon débordement d'émotions alors que dans ma tête l'évidence devient de plus en plus claire. Daire ne reviendra pas. Je l'ai déçu, elle ne m'aime plus. C'est terminé. Je fais disparaitre le bouleversement qui m'ébranle à cet instant et fait face à la vitre. A May. J'aurais pu être content de la voir malgré tout, mais non. Je pose sur elle un regard dur, chargé de rancœur. Ma peine touche presque à sa fin elle c'est la première fois qu'elle vient. Elle non plus n'a pas daigné me rendre visite. Sûrement avait-elle mieux à faire. Sûrement ne suis-je pas aussi important que je le pensais à ses yeux. Et cette pensée tord un truc dans ma poitrine. Frustration émotionnelle que je peine à dissimuler. J'hésite presque à faire demi-tour et partir d'ici. Surtout que Don ne sera pas content en découvrant qu'elle est venue me voir. Mais la curiosité est trop forte. L'envie de savoir ce qu'elle me veut, de savoir pourquoi elle n'est pas venue me voir avant. Je finis par me décider et je viens m'asseoir sur la chaise, dans des gestes nerveux. Je la foudroie du regard une dernière fois avant de finir par décrocher le téléphone que je viens coller à mon oreille. Je la dévisage longuement avant de prendre la parole, amer. — Tu t'es finalement souvenue que j'existais ? Que je demande, un brin agressif. J'adopte une posture désinvolte, complètement étalé sur ma chaise. Une jambe tendue, l'autre rebondit nerveusement alors que je tape frénétiquement du pied par terre. Ma main bandée que je viens poser sur mon ventre et pendant une seconde, j'observe le bout de mon reflet que je peux distinguer dans la vitre. Mes plaies au visage qui commencent à dégonfler un peu, mais je sais que d'autres viendront les recouvrir bientôt. Dès que Don saura, les choses tourneront mal.
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Meadbh O'Driscoll

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MessageSujet: Re: how to be evil. (jay)   how to be evil. (jay) EmptyDim 22 Juil - 15:52

C’était la première fois que tu passais ces portes, découvrant pas après pas cet univers qui n’était définitivement pas le tien. Pas encore du moins. Sans rien dire, tu avais traversé chaque étapes, épelle ton nom et soulevé les bras pour qu’ils te touchent comme un fruit mur à la recherche d’un objet ou de sachet de drogue ou quoi. Comme si tu avais la capacité de faire disparaître la vitre du parloir comme par magie. Ce n’était pas toi l’illusionniste du duo O’Driscoll mais tu te gardais bien du moindre mot, te contendant te mâcher ton chewing-gum jusqu’à ce qu’on te le confisque lui aussi. Des fois que. T’avais vu un film une fois, les prisonniers eux se faisaient même fouiller l’cul. JJ devait avoir adoré tiens. Tu ne lui poserais pas la question mais tu te laissais aller à imaginer la vie derrière les barreaux et définitivement, ça ne te disait rien. Le vent sur tes cheveux et le soleil sur ta peau te manqueraient beaucoup trop. Est-ce que ça lui manquait, à lui ? Tu en doutais. Tu ne savais plus bien ce qu’aimait JJ, s’il savait encore apprécier ces petites choses de la vie, s’il avait seulement encore des rêves derrière ses beaux yeux bleu et sa colère tenace.
T’installant sur la chaise des visiteurs, tu te demandais qui tu rencontrerais aujourd’hui. Le JJ rieur que tu adorais ou le JJ destructeur que tu respectais avec cette crainte intime de ne jamais en être la cause. A vrai dire, tu ne savais même pas si c’était une bonne nouvelle, s’il t’en voulait, au moins c’est que de temps à autres, tu apparaissais dans son esprit. Etait-ce le cas ? Au fond de toi, tu en doutais comme tu doutais de tous les Kids par manque de confiance en toi. Cette même assurance que tu surjouais pour leur faire croire que tu n’en avais rien à foutre de ce qu’ils pouvaient bien penser de toi. C’était des conneries. Tu donnerais tout pour qu’ils t’aiment et te détestent aussi fort que ce qu’ils peuvent faire entre eux.
Mais à choisir, tu préférais quand même leur amour.
La porte qui s’ouvrit eut pourtant le bon goût de mettre fin à tes pensées douloureuses et c’est dans un silence de plomb que tu le regardais, planté dans le cadre de la porte. Elle était là, sa lueur déçue. Tout son corps puait la déception, peut-être même l’incompréhension. T’avais presque envie de lui jeter la chaise à la gueule et lui crier que putain, t’étais aussi des leurs. Fallait faire quoi pour qu’ils se le mettent en tête ? Tu n’en ferais rien. Tu refoulais encore une fois ta pensée bizarre et tu attendis sagement qu’il se décide à venir à toi, jouant à perfection ton rôle.
JJ se décida finalement à te rejoindre, le regard bourré de foudre et de rage. C’était plutôt rassurant décidais-tu, attendant quelques secondes avant de prendre à ton tour le combiné, serrant l’intérieur de ta lèvre entre tes dents au son de sa voix. C’était bon de l’entendre. Il n’avait pas idée à quel point ça t’avait manqué. « Viens pas m’dire que tu pensais à moi tous les soirs avant de t’endormir JJ » soupirais-tu doucement en le couvrant d’un regard doux. Tu ne risquais rien derrière la vitre, à le provoquer insidieusement. Te penchant un peu en avant, tu posais ton menton dans la paume de ta main libre sachant très bien que tu ferais remonter ta poitrine. Peut-être un peu pour détourner son attention, histoire de lui donner un aperçu de la vie qui l’attendait dehors. Ou par charité. Ça devait êyre dur pour lui là-dedans, en témoignaient ses blessures. « On dirait que tu t’es bien fait à ta nouvelle vie » repris-tu avec cette ironie cruelle dissimulée derrière ton innocence. « Tu es en colère parce que je ne suis pas venue ou parce que je viens ? »

@JJ O'Reilly
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MessageSujet: Re: how to be evil. (jay)   how to be evil. (jay) EmptyLun 13 Aoû - 1:48

Viens pas m’dire que tu pensais à moi tous les soirs avant de t’endormir JJ. Je hausse les épaules, désinvolte. La mine provocatrice alors que je la darde de mes prunelles assassines. Ma lèvre supérieure qui se relève légèrement, comme un fauve qui montre les dents. — Oh ben t'sais, j'pensais bien à qui j'pouvais avant de me tripoter. Bizarrement, y pas beaucoup d'femmes dans l'coin. Je lui offre finalement un grand sourire pervers. Dire des conneries pour ne pas lui avouer que si, j'ai souvent pensé à elle. J'ai attendu qu'elle vienne. J'ai espéré, très souvent, quand on m'annonçait que j'avais une visite que c'était elle. Mais j'veux pas lui dire, j'veux pas qu'elle sache. Parce que clairement, je ne dois pas être aussi important pour elle qu'elle l'est pour moi. Et c'est salement humiliant. Alors je reste fier, autant que possible en tout cas. Garde mon attitude d'adolescent mal élevé, prêt à attaquer de nouveau si besoin. Des phrases dégueulasses toutes faites, j'en ai pleins en stock, y a plus qu'à se servir. Elle se penche en avant, son menton qu'elle cale dans la paume de sa main. Mais très vite, mon attention est captée un peu plus bas. Droit dans son décolleté que je lorgne sans chercher à me cacher. Et aussitôt, ça chauffe dangereusement dans mon bas ventre. Se toucher soi-même ça va bien deux jours, mais 4 mois, ça commence à faire long. C'en est même douloureux en fait. Je relève les yeux pour les planter dans les siens, fâché contre elle de me foutre ses attributs sous le nez tout en sachant que je ne pourrais pas y toucher. Ni les siens, ni ceux de personne d'autre. — Arrête de faire ta pute, t'es en prison là, pas sur l'trottoir. Donc à moins que tu nous ai réservé un box pour les visites conjugales, redresse toi putain. Si y avait pas une vitre entre nous, peut-être bien que je lui aurais foutu une gifle ; pour lui apprendre. Ou peut-être que je lui aurais sauté dessus, j'sais pas. Merde, non, putain. C'est May. Tant pis, j'ai trop envie. Fait chier. Je détourne le regard une seconde tout en inspirant bruyamment. J'sais plus quoi penser. Don et les gars n'ont fait que me répéter que les filles étaient toutes pareilles, qu'elles étaient inférieures à nous et qu'on avait qu'à se servir. Qu'elles étaient là pour ça. J'sais pas si je dois les croire. Sûrement que si. Mais ça me fait comme un pincement dans la poitrine de penser ça face à May. Je me perds un peu dans ma confusion jusqu'à ce qu'elle m'en sorte en reprenant la parole. — On dirait que tu t’es bien fait à ta nouvelle vie. Sérieusement ? J'ai la tête d'un mec épanouie là peut-être ? Mon pied tape de plus en plus fort sur le sol alors que je perds patience. Je plisse les yeux, me faisant ironique. — Ouais j'adore c'est l'éclate. D'ailleurs j'hésite à buter un gardien, histoire de prolonger mon séjour ici. Je roule des yeux et souffle bruyamment. Machinalement, je passe ma main à plusieurs reprises sur ma clavicule, comme pour m'assurer qu'elle est toujours couverte, bien cachée. — Tu es en colère parce que je ne suis pas venue ou parce que je viens ? Les deux. Peut-être plus la première. Qu'importe. Je m'immobilise et la dévisage longuement, les dents serrées sans savoir quoi répondre à ça. En fait, je ne veux pas répondre. Je ne veux pas parler de ça. Finalement je me redresse et viens appuyer mes coudes sur le petit rebord, rapprochant alors mon visage du plexiglas. Je la fixe sérieusement, laissant le silence s'étirer encore un peu avant de reprendre la parole. — Qu'est-ce que tu m'veux May, pourquoi t'es là exactement ? Elle a forcément un truc à me demander. Sinon, ça aurait pu attendre quelques semaines encore que je sorte. Et j'ai hâte de l'entendre me demander un truc, histoire de pouvoir bien l'envoyer chier. A la guerre comme à la guerre, c'est chacun pour soi dorénavant.
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MessageSujet: Re: how to be evil. (jay)   how to be evil. (jay) EmptyMar 14 Aoû - 22:19

Tu ne lui faisais pas confiance. Ni pour chercher le pain le matin, ni pour tenir ta vie entre ses mains. C’était un triste constat dont tu t’étais persuadée toute seule, ne lui laissant pas même le bénéfice du doute. Tu avais d’ailleurs si peu confiance en toi que tu ne savais plus quelle était ta place au sein de la famille et chaque jour, quand tu te réveillais dans le silence de mort, ton cœur tombait un peu plus bas dans l’précipice, entraînant avec lui ton innocence et ta joie de vivre. Probablement qu’elle est elle-aussi en prison, barricadée jusqu’à ce que vous soyez à nouveau tous réunis, comme avant. Aujourd’hui, vos souvenirs heureux te semblaient lointains et t’étais derrière cette vitre à le regarder comme on étudiait une bête curieuse au zoo. Tu frappais à la vitre comme ces enfants insupportables qui tentaient de réveiller la bête blasée du passage, blasée des barreaux. Alors ouais, tu jouais à la fière devant JJ mais tu n’envisageais pas une seule seconde pouvoir te tromper à son sujet, certaine de n’être qu’une simple figurante dans sa vie. Le genre sympa mais résolument chiante. Tu le voyais dans son regard, tu le dérangeais. Tu l’énervais par ta seule présence. T’étais pas miro, t’avais vu sa déception. Putain elle était là, il l’avait pas masquée assez vite pour qu’elle s’efface de ta mémoire. Elle commençait à peser lourd ta mémoire songeais-tu, les dents serrées et une brève lueur triste dans le regard. Pas assez longtemps pour que JJ puisse se poser des questions, il était de toute manière trop occupé à te faire son numéro et tu souris doucement pour te redonner de la contenance, attaquant l’intérieur de tes lèvres de tes dents.
Tu ne pouvais pas flancher devant lui. S’il y en avait bien un à qui tu ne devais rien laisser paraître, c’était bien lui alors dans l’innocence la plus feinte, tu te penchais en avant, rapprochant ton visage de la vitre. C’était facile. Tu connaissais ce rôle par cœur et tu te satisfaisais cruellement de le voir réagir. A bien y réfléchir, tu commençais à te demander si tu n’étais pas venue pour ça. Pour le voir bouillir comme une bête derrière sa vitre. Tu avais toujours aimé son aura de fauve qu’un rien pouvait faire partir en vrille, ou rire. C’était beau. C’était puissant.
Mais ses mots sonnèrent affreux. Tu les avais tant entendus mais ils prenaient désormais un sens nouveau pour toi, comme si tu les découvrais pour la première fois. Et de sa bouche, ça te fit mal. Mais tu n’étais pas une petite chose fragile, pas vrai ? Tête haute tu garderais jusqu’à en crever. Promesse débile que tu t’étais faite quand le navire avait déjà sombré. Ton regard trop bleu se leva alors doucement dans celui de JJ tandis que tu repositionnais le combiné contre ton oreille. « sinon quoi ? » C’était pour l’énerver. Juste pour ça. Voir son regard se transformer, ses muscles se bander et les mots furieux lui dégueuler de la bouche. C’était simple. Tu jouais avec le feu, mais tu ne voulais pas que JJ t’embrase à sa sortie alors lentement tu te redressais, rapprochant le combiné de tes lèvres. « Tu me manques tu sais. » C’était vrai, Savannah paraissait moins éclatante de beauté sans son ouragan pour la détruire. Dehors, les chiens s’battaient l’os mais tu savais toi, qui gagnerait à la fin. Pourvu qu’on lui ôte sa laisse.
Seau d’eau jeté à sa tête, tu repris d’un ton plus léger, t’amusant à jouer à la naïve en commentant ses blessures de guerre. Ça allait franchement, tu avais vu pire depuis que t’étais allée au block des Londoniennes. Encore un truc que tu garderais précieusement pour toi. ça commençait à en faire beaucoup, des secrets. « Tu y arriverais ? A tuer ? » questionnais-tu à voix basse, divaguant l’espace d’un instant, imaginant ses mains se refermant sur des gorges. Pas la tienne. Ses pieds écrasant des visages. Ses coups réduisant à néant les idées les plus tordues. Est-ce qu’il tuerait pour toi ? Si tu lui demandais gentiment ? Tu te posais sérieusement la question en l’observant en silence, moyennement consciente de passer pour une dingue à force de passer si vite d’un sujet à un autre et si peu attentive à ses réponses.
Il se rapprocha à son tour de la vite, posant une question légitime à laquelle tu n’avais pas vraiment de réponse. Quoique si, tu en avais bien quelques-unes mais une seule prédominait. « Je voulais être sûre que t’es toujours là. » il ne comprendrait sans doute pas la profondeur de l’aveu, ni ton besoin désespéré de te raccrocher à la famille, à lui. Tu disais pourtant la vérité, tu avais besoin d’avoir foi en quelque chose, en quelqu’un. Plus que jamais, tu avais besoin de JJ. Tu n’avais pas beaucoup changé de l’époque où l’on décidait tout pour toi. En fait, absolument rien n’avait changé. « Et j’ai potentiellement besoin de ton avis sur un truc. Ça t’intéresse de savoir ? »
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MessageSujet: Re: how to be evil. (jay)   how to be evil. (jay) EmptySam 18 Aoû - 10:37

Elle fait la fière, comme toujours. Le menton relevé, comme pour me défier - ça m'énerve. Je sais qu'elle la ramènerait moins s'il n'y avait pas cette putain de vitre entre nous. Et ça ne fait que me rendre encore plus dingue. Un sentiment puissant de frustration qui me saisit et me tend, mes doigts qui se resserrent un peu plus fort autour du combiné ; comme si je voulais le faire plier. Je plante mon regard dans le sien, la défiant de continuer à me chercher. Mais elle n'en fait qu'à sa tête, pleine d'une assurance horripilante que je voudrais pouvoir lui arracher. Une gifle et on en parle plus. — Sinon quoi ? Vraiment May ? Une seconde de silence avant que je n'esquisse un rictus mauvais, ricanement détraqué. Je suis à deux doigts de me lever et de faire péter cette vitre pour venir l'attraper et lui ôter sa désinvolture. Sale gamine, elle me teste et je ne sais pas pourquoi. Une chance pour elle, je ne peux pas faire péter le plexiglas. Je passe ma main sur ma bouche et me penche en avant, prêt à la rembarrer correctement mais elle prend les devants et me coupe dans mon élan. — Tu me manques tu sais. Quoi ? La colère qui retombe brusquement. J'suis pris de court, je ne l'avais pas vu venir. La bouche entrouverte et une flamme d'incompréhension au fond des yeux. Je reste muet. Pourtant, dans ma poitrine, c'est le chaos. Elle ne sait pas May, la puissance que son aveux à sur moi. Un truc réconfortant qui réchauffe tout sur son passage. Je me redresse et me laisse finalement retomber en arrière, je n'ai toujours rien dit. En fait, les mots me manquent. Mon esprit s'est embrumé, un épais brouillard a foutu le bordel dans mes idées. J'suis tiraillé entre l'envie de sourire et de lui dire qu'elle me manque aussi. Qu'ils me manquent tous, que le loft me manque, que notre vie d'avant me manque. Et l'envie de l'envoyer chier, parce que je refuse de la croire puisqu'elle n'est pas venue me voir avant. Et je ne sais pas quelle attitude adopter finalement. J'inspire profondément avant de soupirer bruyamment. Je baisse les yeux une seconde, ma bouche qui s'agite légèrement alors que je viens me mordiller l'intérieur tout en réfléchissant. Finalement je relève les yeux sur elle, étrangement calme - mais distant. — Il aura fallu plus d'quatre mois pour que j'commence à te manquer ? Y a clairement de l'amertume dans mes mots, mais y a plus de colère. Elle a désamorcé la bombe qui menaçait de lui péter au visage ; le moindre signe d'amour à mon égard et voilà que je redeviens sage comme une image. Dommage que ça ne dure jamais.

Tu y arriverais ? A tuer ? Mon visage qui se décompose subitement, tirant largement vers le blanc pâle. Je la dévisage intensément, nerveux, méfiant. Pourquoi elle me demande ça ? Elle sait quelque chose ? Elle est au courant ? Comment ? Mes yeux s'agitent, ne parvenant plus à trouver un point d'appui. Et d'un coup, j'ai la nausée, je me sens mal. Je me tortille sur ma chaise, plus foutu de trouver une position confortable tandis que mon regard échappe au sien pendant quelques secondes - le temps de faire taire mon trouble. Puis je redeviens calme progressivement, regarde encore un peu autour de moi pour m'assurer que personne ne tend l'oreille ni ne s'intéresse à nous. J'éloigne le combiné un instant, le temps de reprendre mon souffle et de réaliser ce qu'elle vient de me demander - putain mais ça sort d'où cette question ? Je rapproche le téléphone pour revenir le coller à mon oreille et j'approche ma chaise de la vitre, comme pour me rapprocher d'elle, nous plonger dans une bulle qui n'appartiendrait qu'à nous. Coupés du monde. Je fronce les sourcils, la fusille un peu du regard. — Tu crois qu'c'est le meilleur endroit pour m'demander ça ? Y a des gardiens partout. Si ça se trouve ils sont même en train d'écouter notre conversation, qu'est-ce que j'en sais moi. Big Brother, tout ça tout ça. Je déglutis et viens frotter mon crâne. — Pourquoi tu m'demandes ça ? J'comprends pas. Je l'interroge du regard, un peu perplexe. Et puis, doucement, mon expression change pour se recouvrir d'une inquiétude évidente. Je me redresse une seconde, la fixant, méfiant. — May, t'as des ennuis ? Elle veut buter quelqu'un ? Elle a buté quelqu'un ? Quelqu'un veut la buter ? Je n'comprends rien.

Je voulais être sûre que t’es toujours là. Mon front se plisse, j'ai du mal à voir où elle veut en venir. Je penche la tête sur le côté, confus. Comment ça être sûre que je sois toujours là ? Toujours où ? En prison ? Je hausse un sourcil. Où veut-elle que je sois ? — Et j’ai potentiellement besoin de ton avis sur un truc. Ça t’intéresse de savoir ? Silence. Je m'immobilise, comme en plein bug. Le temps mis sur pause l'espace de quelques secondes, avant que je ne me remette en mouvement. Je me redresse lentement, le visage mauvais. Y a plus d'inquiétude, ni de bienveillance. Rien qu'une haine flagrante, une déception brûlante. Je me laisse tomber sur le dossier de ma chaise et la fixe longuement, sans un mot. Et finalement, j'ai comme un spasme, un bref éclat de rire à peine audible qui secoue mes épaules avant de redevenir stoïque. — J'te manque, hein ? T'es con JJ, t'es trop con d'y avoir cru. Putain de naïf, tu te fais avoir à chaque fois. Chaque, fois. Et ça brûle de partout, l'épiderme en feu et le palpitant en combustion. Je détourne le regard, je n'arrive pas à cacher ce qui me traverse. Je me mets à rire nerveusement, pose ma main sur mes yeux pendant quelques secondes alors que je bascule à nouveau en avant, venant poser mon coude sur le petit rebord devant moi. Finalement j'inspire un grand coup et retire ma main, posant sur May un regard mauvais, emprunt d'une folie que j'ai de plus en plus de mal à dissimuler. — J'te manque pas du tout en fait, c'est juste que j'devais être le seul disponible hein ? Tu t'es dit que j'aurais rien d'autre à foutre que de t'écouter pendant qu'les autres ont mieux à faire. Mon ton monte progressivement, au fur et à mesure que la colère s'empare de moi. Les mains qui commencent à trembler sous l'effet de la rage grandissante. — Et qu'est-ce qui t'fait croire que j'en ai quelque chose à foutre de tes merdes là, HEIN ? J'ai l'air d'en avoir quelque chose à foute, franchement ?! Je gueule, m'agite et ignore les remarques du gardien qui me dit de me calmer. Les pupilles dilatées, yeux exorbités, je la fixe sans ciller, tous les traits crispés. Pourquoi les gens me forcent toujours à devenir comme ça ? A lâcher des saloperies pour ne pas être celui qui se fera baiser le premier ? J'veux pas dire des trucs comme ça moi. Des trucs que j'pense pas. C'est eux qui m'obligent, parce qu'ils se foutent de ma gueule, parce qu'ils profitent de mon attachement pour eux. Pourquoi les gens font ça putain, pourquoi les gens font ça ?
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MessageSujet: Re: how to be evil. (jay)   how to be evil. (jay) EmptySam 18 Aoû - 15:49

Tu ne sais pas trop ce que tu fais, à le provoquer aussi salement alors que tu sais qu’il ne peut même pas répondre, qu’il ne peut pas se défendre de tes jeux de vilains. Il le pourra, un jour, quand on lui ôtera ses chaînes mais ce jour te paraissait encore trop loin pour y penser. Tu n’étais pourtant pas venue pour le torturer où lui saper le moral, tu avais juste…envie de le voir ? Dans tous ses états, exactement comme tu l’aimais. Tu ne poussais pourtant pas le vice trop loin, finissant par céder la première, comme toujours. Tu n’avais jamais eu le dessus nulle part et si tu cherchais les limites, les outrepasser ne t’avait jamais intéressée. Tu n’avais pas la prétention d’être son égale alors sagement, tu finis par te redresser. Satisfaite. C’était beau à voir toute cette colère maîtrisée, prête à exploser, à le déborder comme un volcan qui ferait fondre Savannah toute entière. Peut-être toi avec. C’était ok.
Sans crier gare, tu lâchais pourtant la bombe, quelques mots tout juste murmurés mais tes yeux plantés dans les sens, il n’avait qu’à te regarder pour savoir que tu ne mentais pas. Il te manquait vraiment, beaucoup plus qu’il ne pouvait se l’imaginer et surtout, beaucoup plus que tu ne le pensais. Ce n’était pourtant pas comme si vous étiez intensément proches, avant. Mais avant, ben il était là. Avec ses embrouilles et ses défauts mais maintenant que tu ne les avais plus sous le nez, tu te rendais compte à quel point ils étaient devenus essentiels à ton équilibre. C’était un peu sa faute à lui alors, si t’étais allée chercher toi-même les emmerdes chez son meilleur ennemi. Puis tu avais comblé le manque en le remplaçant par Knox mais ça ne serait jamais JJ. Rien ni personne ne prendrait sa place.
Tu ne t’en étais pas rendue compte mais ton aveu lui avait volé les mots de la bouche. Il n’avait rien dit, bouche ouverte, lueur perplexe dans le regard. Il ne s’y attendait donc pas ? Tu ne voyais pas ce qu’il y avait de si choquant à ça. Evidemment qu’il te manquait, sans lui tu étais comme amputée d’une partie de toi, sans doute pas la plus belle mais sans elle, tu ne vivais pas. Tu tenais. Tu avais besoin que vous soyez unis. Silencieuse, tu attendis le revers de cette révélation, ne sachant pas bien comment il le vivrait. Tu ne savais jamais comment il réagirait. C’est ce qui faisait son charme sans doute. C’est finalement un reproche qui vint briser le silence. Pas de rage ni de colère, de la déception. Elle t’était plus brutale que s’il t’avait hurlé dessus. Tes lèvres bougèrent imperceptiblement, sans rien prononcer, juste pour accompagner tes pensées, ton je suis désolée, tu sais que je te suivrais jusqu’au bout du monde, hein ? pardon de t’avoir déçu. C’est pas les mots qui finirent par franchir tes lèvres. Tu ne pouvais pas lui dire ça…Il te prendrait pour folle. « Non mais j’ai essayé de faire comme si j’y arrivais… » soufflais-tu à voix basse. Le moins qu’on puisse dire c’est que tu n’avais pas réussi grand-chose à part te mettre dans la merde. Et dans la foulée, tu enchaînais avec cette drôle de question, comme s’il était permis de discuter de ces choses-là au téléphone. Tu ne te rendais pas compte de ce que tu lui demandais là mais même s’il te répondait non, tu sais trouver la vérité dans son regard, pas vrai ? Visiblement pas aussi bien que tu te l’imaginais, tu saurais sinon à quel point il avait besoin de t’entendre dire qu’il comptait vraiment pour toi. Que tu l’aimais. Pas comme une amoureuse, pas comme Eanna. Pas comme Cal non plus. Tu n’avais pas vraiment de mot pour le décrire, tu n’essayais même pas, tu le subissais juste sans chercher à te comprendre. Immobile, tu le fixais se décomposer lentement, regrettant de l’avoir mis mal à l’aise. Est-ce que tu en avais trop dit ? Tu étais allée beaucoup trop loin et si tu avais pu, tu aurais rembobiné la bande-passante. Il était énervé. Tu l’avais encore une fois irrité par tes conneries mais à choisir, tu aurais préféré qu’il le reste. Pas qu’il s’inquiète. Pas qu’il s’approche de la vérité. « Non laisse tomber, c’est des conneries. Juste un jeu stupide » balayais-tu d’une main, un sourire aux lèvres espérant que ce dernier suffirait à dissiper son trouble. Ouais c’était qu’un jeu et tu l’avais perdu.
Puis tu commis l’erreur de revenir sur terre avec ton problème débile. A présent, tu regrettais de lui en avoir parlé. Pourquoi est-ce que tu n’étais pas juste allée chez Daire ? Comment est-ce que tu pouvais-être aussi conne ? En face du plexiglas, tu venais de perdre JJ. Sans regard avait changé, son corps s’était tendu. Tu aurais voulu stopper ça, le ramener dans votre bulle. Tu avais merdé Meadbh. Tu l’avais encore une fois déçu. Combien de fois te le permettrait-il encore ? Tu n’osais pas y penser et les yeux baissés, tu attendis que la tempête passe. Tu avais beau aimé voir sa rage éclater, jamais quand elle t’était destinée. Lentement, tu avais éloigné le combiné de ton oreille. Tu ne voulais pas l’entendre. Tu ne voulais pas savoir les saloperies qu’il gueulait. Tu ne pensais pas merder autant et tu ne savais pas comment éteindre l’incendie que tu venais de provoquer et d’un regard nerveux sur le gardien, tu le priais intérieurement de se calmer. Reprenant le combiné, tu luttais pour que tes yeux ne s’embuent pas, pas devant lui, mais la tâche était ardue. « C’est pas ce que tu crois JJ, s’il te plait… » pire argument, tu savais très bien que ça ne servait à rien. « Laisse tomber d’accord, je me débrouillerai seule. Je… » ne te demanderais plus rien. songeais-tu alors que les larmes perlèrent malgré toi. Tu tentais bien de les effacer d’un revers de main, te redonner de la contenance mais le mal était fait. Tu aimais peut-être sa brutalité et sa violence mais l'idée de l'avoir déçu t'étais tout simplement insoutenable. « Même si tu me crois pas...j’étais pas venue par interêt… »
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MessageSujet: Re: how to be evil. (jay)   how to be evil. (jay) EmptyLun 20 Aoû - 11:23

Non mais j’ai essayé de faire comme si j’y arrivais… Je ne comprends pas. Je la dévisage, pataugeant dans la confusion la plus totale. Pourquoi est-ce qu'elle aurait fait ça ? Qu'est-ce que ça lui apportait ? Je reste stoïque à la dévisager, mes yeux qui scrutent les siens à la recherche de réponses. Mais rien ne vient. J'esquisse une grimace mélangeant mépris et perplexité. — Pourquoi t'as fait ça ? T'es fâchée contre moi, tu m'en veux ? Je m'avachis un peu plus en avant, la regardant presque par en-dessous maintenant, la tête légèrement penchée sur le côté, toujours en train d'essayer de comprendre ce qu'il se trame dans sa tête. J'ai l'impression qu'il me manque trop d'éléments. — J't'ai attendue tu sais. Que je finis par avouer, une pointe d'amertume dans la voix et beaucoup de colère pour envelopper le tout. Je t'ai attendu, pendant 4 mois et t'es pas venue. Alors si elle est fâchée contre moi, c'est important qu'elle sache que c'est réciproque. Elle et Cal n'ont pas cherché à me donner un seul signe de vie. J'ai juste eu l'impression d'être rayé de leur vie comme ça, d'un claquement de doigt. Comme si je ne comptais pas vraiment, comme si c'était finalement assez facile de se passer de moi. Et ça, je ne l'accepte pas. Ou peut-être que c'est Samih qui leur a interdit de me parler ? Samih ou l'autre. Au fond, ça ne m'étonnerais pas vraiment, l'autre n'est qu'un putain de freak control insupportable.

Et puis voilà qu'elle me parle de buter des gens. J'ai pas vraiment compris comment on en est arrivés là. L'impression d'avoir fait un saut dans le vide alors que je marchais tranquillement. Ou plutôt, qu'elle m'y a poussé pour m'entrainer avec elle. Elle fuit un peu mon regard alors que je passe par différents stades, ayant un peu de mal à organiser mes idées. Je finis par m'inquiéter, ça ne peut pas être anodin comme question. C'est pas le genre de trucs qu'on demande le matin au petit déj entre deux tartines. Mais subitement, elle se ferme à moi et devient distante. Je la fixe avec insistance, observant son petit manège alors qu'elle balaie l'air du revers de la main comme pour tenter d'effacer tout ça. Mais ça ne prend pas avec moi. — Non laisse tomber, c’est des conneries. Juste un jeu stupide. Putain mais qu'est-ce qu'elle raconte ? La bouche entrouverte, je continue de la fixer sans rien dire, attendant la suite. Mais elle ne pipe plus mot, visiblement décidée à tout garder pour elle. Mais ça, c'est hors de question. Je me redresse et viens taper du poing sur le petit rebord devant moi. — May ! Quel jeu putain ? Avec qui tu joues ? J'ai envie de me lever et d'ordonner au gardien de me libérer sur le champ pour une urgence. Ça me tue d'être de ce côté de la vite, impuissant. — Qu'est-ce que t'as fait bordel ? Dis-moi. J'ordonne, je ne lui laisse pas le choix. Je pose sur elle un regard sévère et intransigeant. Elle n'a pas intérêt à se défiler ou je vais finir par vraiment m'énerver contre elle.

Et finalement, c'est la désillusion. Tout s'effondre alors que je réalise qu'elle m'a juste mené en bateau. Qu'elle avait juste besoin de moi pour un truc finalement. Et ça me fait comme un pincement douloureux dans la poitrine. Sensation de trahison désagréable qui me donne envie de tout casser. Ma patience s'effrite et je m'emporte aussitôt, blessé. Le ton qui monte, le corps qui s'agite. Elle n'imagine même pas à quel point elle a de la chance à cet instant qu'une vitre nous sépare. Je la vois éloigner le combiné de son oreille et ça me fait redoubler d'ardeur dans mes hurlements. — PUTAIN ÉCOUTES MOI QUAND J'TE PARLE !O'REILLY ! Je tourne la tête vers le gardien, narines dilatées, le souffle court, les yeux écarquillés. On se toise quelques secondes et finalement je cède. Je me laisse retomber sur ma chaise et j'arrête de beugler. Mais ma main serre toujours le combiné particulièrement fort, comme si je voulais le faire plier. A défaut de pouvoir le faire avec elle. Elle se décide enfin à ramener le téléphone à son oreille et je dois me faire violence pour ne pas recommencer à lui hurler dessus tout ce qui me passe par la tête. — C’est pas ce que tu crois JJ, s’il te plait… C'est quoi alors hein ? C'est QUOI ? Pourquoi personne ne me dit rien ? Pourquoi personne ne vient me voir ? Putain, mais qu'est-ce qu'il se passe ? Ils savent pas eux ce que ça fait de se faire abandonner ici, de se faire oublier dans un trou à rat comme si on ne valait rien. Je la fusille du regard, hors de moi. — Laisse tomber d’accord, je me débrouillerai seule. Je… Seule ? Pourquoi seule ? Pourquoi y a personne pour l'aider à l'extérieur ? Putain mais qu'est-ce qu'il se passe au loft ? J'ouvre la bouche pour gueuler, mais elle se met à pleurer au même moment et le son reste coincé dans ma gorge. Je l'observe, surpris. La tension qui retombe un peu, mon souffle qui se calme. Pourquoi elle pleure ? — Même si tu me crois pas...j’étais pas venue par intérêt… J'sais plus quoi penser de tout ça. De la situation. D'elle. De si elle ment ou dit la vérité. Je reste silencieux. Finalement je souffle bruyamment par le nez tout en me laissant retomber en arrière dans ma chaise, passant une main sur mon front tandis que j'essaye de réfléchir. Tout me semble tellement compliqué depuis que je suis ici. Je laisse mon regard trainer longuement sur elle pendant que mes pensées défilent. Samih veut ma mort, Daire ne vient plus me voir, Cal n'est jamais venu et Eanna doit très probablement être en train de construire un autel démoniaque à mon effigie. May est ma dernière passerelle chez les kids et j'peux pas me permettre de gâcher ça. Quoi qu'en pense Don et les autres. Je me mordille l'intérieur de la joue, songeur. Et finalement, le ton calmé, je reprends. — Pourquoi moi May ? Pourquoi pas les autres ? Qu'est-ce que je pouvais bien faire pour l'aider moi depuis la prison ? J'étais pieds et poings liés. J'avance la chaise pour me rapprocher du plexiglas, pince mes lèvres un instant avant de soupirer. Je ferme les yeux une seconde et les rouvre, résigné. — Ok, dis-moi tout. C'est quoi l'souci ? Au fond, ça faisait du bien de se sentir encore utile. Elle avait pensé à moi pour l'aider alors que j'étais hors-jeu. P't'être que je compte encore un peu finalement.
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MessageSujet: Re: how to be evil. (jay)   how to be evil. (jay) EmptyLun 20 Aoû - 23:47

Tu te perdais dans tes propres émotions, jouant à la funambule avec la patience de JJ, n’osant pas faire le grand saut et lui avouer qu’il te manquait terriblement et que tu te sentais seule depuis qu’il n’était plus là. JJ, il était un peu comme les poumons des Kids, sans lui vous perdiez votre souffle et bientôt, la famille s’asphyxierait. Mais ce n’était pas que la famille, qui souffrait du manque. Alors égoïstement, tu étais allée voir ailleurs. Tu avais bien tenté de le remplacer - tu ne lui avouerais jamais. De toute manière, tu n’y étais pas parvenue. On ne remplaçait pas JJ et ce n’est pas parce que tu t’étais jetée corps et âmes contre les poings d’autres types que tu espérais vraiment gommer son spectre. Bien au contraire. Peut-être que tu le cherchais, à ta manière. Pas étonnant qu’il te dévisage aussi bêtement, perdu dans tes quelques réponses au sens distillé. Sa question eut néanmoins de quoi te faire hausser le bord du sourcil. Pourquoi allait-il s’imaginer que tu étais en colère ? Il ne comprenait vraiment rien à rien. S’il n’y avait pas le plexiglas entre vous, sans doute que tu lui aurais mis un coup dans le front histoire de lui remettre les idées en place. « Pourquoi est-ce que tu voudrais que j’sois fâchée contre toi ? » demandais-tu, perplexe. Peut-être que tu avais été en colère quand il s’était fait prendre? Non, même pas. Contrairement à lui, tu ne carburais pas à la colère, à la haine. Tu n’étais pas rancunière non plus. Sauf quand on faisait un bébé dans le dos de ton frère. Là tu devenais la pire des garces mais ce n’était pas le visage que tu réservais pour JJ.
Son information, lâchée comme un rien eut pourtant de quoi provoquer ta surprise la plus sincère. Tu ne pensais vraiment pas qu’il t’attendait, c’est-à-dire pour de vrai. Tu ne pensais pas réellement compter en fait. Peut-être bien pour l’amuser un coup oui, pour le distraire. Mais pour de vrai ? « Je ne pensais pas » finis-tu par admettre d’un petit sourire au bord des lèvres. Tu te fichais bien des accents d’amertume et de colère dans le ton de sa voix. Savoir qu’il t’avait attendue te suffisait à oublier le reste. Tout le reste.
C’est pourtant lui qui te ramena les pieds sur terre d’une simple provocation. Tu la pris au sens propre. Des envies de meurtre, tu en avais ressenties oui. Il te suffisait de remonter ton t-shirt pour dévoiler l’étendue sombre sur tes côtes. Ça ne datait pas d’hier. Elle était déjà passée par tous les états et plus d’une fois, tu avais senti ta respiration se pincer quand tu remplissais trop tes poumons. Tu n’étais pas allée voir de médecin. Ce n’était pas comme s’il pouvait arranger ça. Le seul moyen de réparer ça, ce serait de faire sauter chacune de ses dents à coup de pieds dans la gueule, lui faire avaler des poignées entières de poussière jusqu’à ce qu’il en crève comme il t’avait crevée toi. T’étais pas rancunière, non, mais si tu pouvais le voir crever à petit feu, tu ne demanderai pas à être remboursée. Ces pensées eurent au moins le mérite de chasser ton trouble et ta confusion, laissant un sourire se dessiner sur ton visage, balayant son inquiétude d’un petit mouvement de main. « Personne ! » il n’était rien. Juste un cafard, pas de quoi s’y intéresser davantage. JJ ne l’entendait pourtant pas de cette oreille et tu le sentais bien prêt à éclater cette vitre pour te rejoindre. C’était assez pour te réchauffer le cœur et laisser un sourire relever le bord de tes lèvres, oubliant un peu tout le mal qu’on avait pu te faire. Pas seulement les blessures physiques. Non, ça ce n’était rien par rapport à ton cœur et ton âme qui n’en étaient pas sortis indemnes « JJ c’est bon ! J’ai rien fait du tout, fais-moi confiance d’accord ? » tentais-tu, tentant de te soustraire encore à son autorité. C’était trop grave pour que tu puisses lui en parler. En plus, ce n’était pas toi qui avait peté un plomb. Tu n’avais fait que subir. Bref, tu jouais avec les mots. Il valait mieux avant que la bombe n’explose.
Peine perdue. Tu devrais pourtant savoir à force que rien ne parvenait à l’arrêter quand il était au bord de l’explosion. Quand il était à cran. Un rien le faisait partir en vrille et ce rien, tu venais de le lui servir sur un plateau sans même penser à mal. Sa colère n’en fut que plus violente et derrière les cris, tu la vis sa souffrance. Sa déception. Elles t’étaient plus douloureuses que ses cris et sans même t’en rendre compte, ta maigre carapace s’effondra comme un château de carte, soufflée par l’ouragan JJ. Tu n’avais pas été assez forte pour retenir tes larmes et tu t’en voulus de te montrer aussi faible et minable quand c’est lui qui avait été blessé par ta bêtise. D’un mouvement sec, tu chassais les perles salées de tes yeux, osant à peine croiser son regard, honteuse. Son ton calme eut pourtant raison de ta confusion et comme un guide, tu te laissais bercer par le son de sa voix. Eclaircissant ta gorge, tu te laissais quelques secondes avant de vraiment reprendre le combiné et le rapprocher de tes lèvres. « Parce que ton avis compte plus » finis-tu par dire, sincère avant de détourner ton regard, cherchant les gardiens du regard. Ils l’avaient à l’œil, forcément. « Tu ne t’énerves plus alors. » préviens-tu en te mordillant la lèvre nerveusement, l’humectant pour mieux reprendre, un sourire timide aux lèvres. « Tu sais comment sont les pies hein ? Toujours à ramener ce qui brille et puis, y’a pas que les bijoux qui brillent… » commençais-tu en ramenant tes mains devant ton visage, faisant furtivement mine de te gratter le nez en le regardant avec insistance. « La pie a eu vraiment beaucoup de chance cette fois, même si elle ne sait pas quoi faire de tout ça. C’est qu’un stupide piaf après tout »
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MessageSujet: Re: how to be evil. (jay)   how to be evil. (jay) EmptyMar 4 Sep - 16:27

Pourquoi est-ce que tu voudrais que j’sois fâchée contre toi ? Je baisse les yeux et hausse mollement les épaules. Je garde les lèvres closes, refusant de répondre à sa question et de lui laisser entrevoir une quelconque fragilité. Sam aurait pu lui raconter des choses, la monter contre moi. Elle aurait pu m'en vouloir pour Eanna. Pour avoir terminé là. Pour trop de choses en fait. Je plisse le front, contrarié. Je hausse un sourcil et jette un coup d’œil dans sa direction, la regardant par en-dessous. Elle n'a réellement pas l'air fâchée contre moi. J'esquisse un petit sourire et me redresse, pas foutu de dissimuler le soulagement qui me traverse à cet instant. Un soulagement rapidement balayé par l'amertume des reproches que j'avais à lui faire. Je l'observe, méfiant devant sa surprise qui me semble pourtant sincère. Mais ne je comprends pas ce qui peut l'étonner dans mes mots. Elle n'aurait pas attendu ma visite elle, si elle avait été enfermée ? — Je ne pensais pas. Je plisse les yeux et penche la tête sur le côté, esquissant un petit mouvement de recul. — Ben... Je hausse les épaules, comme si j'essayais d'éveiller chez elle un minimum de bon sens. C'est évident pourtant. Est-ce que ça compte si peu pour elle tout ça ? Nous ? Les kids ? Moi ? A quel moment elle a bien pu se dire que je n'allais pas espérer qu'elle vienne ? Un truc m'échappe, je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. — T'es con ou quoi ? Ce n'est peut-être pas la meilleure façon de le dire, mais c'est tout ce que j'ai à offrir.

Mais la voilà qui déjà me parle de jeux, de tuer quelqu'un. Putain, mais qu'est-ce qu'elle raconte ? Je pars quelques mois à peine et tout déraille à ce point là ? Il faut vraiment que je sorte d'ici rapidement. Avant que May n'aille trop loin. Avant qu'Eanna se retrouve quelqu'un. Avant que Sam ne retourne tout le monde contre moi. Cal et Daire sont déjà morts à mes yeux. L'un n'est jamais venu, l'autre à choisi son camp. — Personne ! Je la fusille du regard, pas du tout convaincu, ma main serre le téléphone si fort que les jointures virent au blanc. Et pourtant elle, elle sourit. Ça l'amuse tout ça ? Ça la fait marrer de me foutre en rogne, de m'inquiéter ? Elle tourne pas rond putain. Comme moi, comme nous autres. Pas un pour relever le niveau, faut croire qu'on était destiné à s'emmener les uns les autres dans notre chute. Un truc long et douloureux, j'suis pas sûr qu'on en ressortira vivants. — JJ c’est bon ! J’ai rien fait du tout, fais-moi confiance d’accord ? Confiance. Sujet délicat. Je la fixe en silence, les dents qui grincent un peu, ma mâchoire qui s'agite nerveusement. De toute façon, je ne peux rien faire d'ici. Il vaut peut-être mieux que j'en sache le moins possible ou je vais finir par exploser, littéralement. Je capitule. Je me laisse tomber en arrière en soupirant bruyamment, ma main qui se détend enfin, retrouvant une couleur normale. Je secoue la tête de gauche à droite, contrarié. — Si un jour j'apprends qu'tu m'as menti May... Je ne termine pas ma phrase, je me contente de venir presser mes lèvres l'une contre l'autre. Pas besoin de mots, la menace est claire. Je n'aime pas qu'on me balade. Surtout pas elle.

Mais les choses s'emballent alors qu'elle met le feu aux poudres. Je m'enflamme, réagis au quart de tour, l'égo piqué à vif. Elle me parle de confiance mais n'hésite pas à cracher dessus la minute d'après, comme si ça n'avait finalement aucune valeur. Et j'en ai rien à foutre de la tension que je fais naître dans la pièce, des autres détenus qui se tendent, des gardiens qui s'impatientent. L'électricité ambiante me hérisse les poils alors que je sens que tout menace de partir en vrille d'une seconde à l'autre si je continue dans cette voie. Par chance - je crois - May se met à pleurer et ça désamorce tout. Je me calme, réaction empathique assez rare de ma part. Mais sa détresse a l'air si sincère que j'ai du mal à rester de marbre devant. Je me calme, tempère mes émotions et m'efforce de retrouver un souffle régulier avant de reprendre la parole pour l'inciter à se confier. Elle tente de garder la face, d'essuyer ses larmes et moi je regarde avec mépris la vitre qui nous sépare. Putain, mais qui est le con qui a invité ce système ? C'est tellement frustrant de l'avoir là, en face de moi, à quelques centimètres et de ne rien pouvoir faire. Ne pas pouvoir la toucher, ne pas pouvoir sentir son parfum. Alors que je voudrais juste la prendre dans mes bras, la serrer fort, pour lui faire un peu mal - parce qu'elle m'a énervé - mais surtout pour qu'elle sache que c'est rien. Qu'il ne faut pas pleurer. Pas pour ça - pas pour moi ?Parce que ton avis compte plus. J'esquisse un petit sourire, surpris par cette révélation. Et ça m'enhardis, je redresse la tête et bombe un peu le torse, comme un coq fier de sa basse-cour. — Sérieux ? Mon avis compte plus que celui de Cal ? C'est moi son préféré alors ? Et ça balaye tout le reste, j'oublie même que je viens de lui hurler dessus. J'oublie tout, je me concentre uniquement sur ça et sur le trône qu'elle vient de m'offrir. J'y installe mon royal cul, y aura plus moyen de m'y déloger dorénavant. — Tu ne t’énerves plus alors. Je regarde dans la même direction qu'elle, les gardiens me fixent toujours. Je lève yeux les yeux au ciel et viens faire claquer ma langue contre me palais, saoulé. Je balaie l'air du revers de ma main. — Ouais, ouais, s'tu veux. Je promets pas, parce que je ne suis pas certain de pouvoir tenir ma promesse. Ce n'est pas comme si j'étais capable de me contrôler. Elle s'élance dans sa confession et je me penche en avant, pour lui donner toute mon attention. — Tu sais comment sont les pies hein ? Toujours à ramener ce qui brille et puis, y’a pas que les bijoux qui brillent… La pie a eu vraiment beaucoup de chance cette fois, même si elle ne sait pas quoi faire de tout ça. C’est qu’un stupide piaf après tout. Mon regard passe de son nez qu'elle grattait à ses yeux. Dans les miens, c'est le vide intersidéral. Silence. Je la fixe. Deux secondes. Cinq. Huit. Dix. Ça s'éternise. Je cligne des yeux, ouvre la bouche, me ravise, la referme, fais la moue, plisse les yeux. Mon regard dévie du sien quelques instants à peine alors que je semble fouiller dans les tréfonds de mon cerveau pour y trouver quelque chose. Finalement mes pupilles reviennent se loger dans les siennes. — J'ai rien compris. Je me redresse brusquement et inspire un grand coup, sourcils haussés, la mine hébétée. Mais qu'est-ce qu'elle raconte putain ? Une pie ? Pourquoi elle me parle d'une pie ? Je savais même pas que c'était un oiseau ce truc. Et qu'est-ce qui brille ? La pie ? La pie brille ? Non, ça ne doit pas être ça. Putain, elle m'a perdu avec ses conneries. Je secoue la tête tout en fermant les yeux avant de m'immobiliser. Je reviens me pencher en avant, les coudes appuyés sur le petit rebord devant moi, ma main libre suspendue dans le vide, je fais glisser la pulpe de mon index contre mon pouce, songeur. — May. T'es défoncée ? Je lui lance un regard suspicieux. — Plus que 5 minutes ! La voix du gardien me fait tiquer, je lui lance un regard noir. Je rapproche la chaise pour me rapprocher de la vitre, je me tasse un peu, comme pour me faire tout petit. Comme si ça allait nous empêcher de nous faire entendre par les autres. — Bon May, abrège, on a plus le temps. Donc si tu veux mon avis sur un truc, crache le morceau parce que là, c'que tu dis n'a aucun sens. Je pose un regard insistant sur elle, va falloir qu'elle se grouille si elle veut profiter de mes sages conseils.
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MessageSujet: Re: how to be evil. (jay)   how to be evil. (jay) EmptyMer 5 Sep - 0:19

Communiquer avec JJ n’était pas facile et tu aurais pu accuser le plexi’ de brouiller vos mots et foutre le bordel dans vos phrases. Ce n’était pourtant pas de sa faute si vous étiez tous deux incapables de mettre les mots sur ce que vous aviez sur le cœur, rancœurs et déceptions y compris. Ceci dit, tu lui devais sans doute la vie, à cette foutue vitre parce qu’un rien, il explosait et t’étais quasiment sûre que sans, il en se serait pas gêné pour s’en prendre à toi. Te marteler son avis dans l’crâne. C’était encore comme ça que JJ s’exprimait l’mieux. Est-ce que c’est comme ça qu’il avait partagé son point de vue avec Eanna ? Tu avais beau lui chercher toutes les excuses du monde et lui pardonner ses faux-pas comme les Kids pardonnaient et réparaient les tiens, tu ne pouvais vraiment oublier ce qu’il avait fait. Frapper sur les Yobbos, c’était chill. Frapper sur des inconnus qui n’avaient rien fait pour le mériter ? ça ne te faisait ni chaud ni froid. Frapper la famille ? Là tu tiquais déjà plus. A la limite, Samih ou Daire, ça passait, ils étaient assez forts pour lui rendre la politesse mais Eanna ? Putain pas Eanna quoi. T’avais pas compris ce qui s’était passé ce jour-là dans sa tête, tu n’étais pas non plus certaine de vouloir le découvrir mais tu avais essentiellement compris une chose dans cette sale histoire : s’il devait s’énerver, rien ne l’arrêterait. Ni toi, ni Eanna, ni rien du tout. Sauf le Plexiglas alors ouais, t’étais pas mécontente de l’avoir entre vous. Même si t’avais hâte de le voir à nouveau libre.
Tout irait mieux quand on libèrerait l’chien de ses chaînes. Il serait heureux JJ. Il serait bien. Plus de raison de laisser la pression monter, de frapper, de marcher sur des œufs. Ouais, pas de doute, tout irait mieux quand il serait de retour parmi vous. Tu l’attendais de pied ferme, même si tu devais sans doute être la seule à t’en réjouir vraiment. Cal ferait sns doute comme si de rien n’était et puis Daire, bah elle ferait la gueule. Sa gueule de la bonne humeur, pas de grosse différence avec celle de ses mauvais jours mais hey, c’était Daire ! Tu l’aimais comme ça, même si vous vous aimiez à renforts de cris et yeux roulés d’exaspération. Un peu comme JJ qui te demandait si t’étais conne. Ouais c’est même certain, t’avais envie de répondre. Au lieu de ça, tu haussais des épaules, l’air torve. Nan aucun doute sur la question, tu l’étais clairement. « Ecoute j’sais pas toujours ce que tu veux aussi ! T’avais qu’à le dire à Daire que tu voulais que je vienne. » Le truc c’est que tu te sentais parfois de trop dans leurs histoires. Tu avais conscience qu’ils avaient des secrets connus d’eux-seuls et personne ne se donnait jamais la peine de t’en parler. Alors ouais, tu te sentais perdue entre les secrets d’Etat de Samih et Daire et sa relation avec Eanna dans laquelle tu n’avais aucune envie d’interférer. T’étais quoi alors pour lui ? Juste un membre des Kids, celle avec qui il faisait le malin quand il était d’humeur mais certainement pas celle à laquelle il pensait quand le vent tournait.
Le truc c’est que toi, tu pensais toujours à lui quand ça n’tournait pas rond chez toi. Bon d’accord, quand c’était pour des conneries, Cal passait en premier mais quand il s’agissait de réparer un affront, JJ se faisait toujours un plaisir de remettre les choses au clair dans la ville. Alors pourquoi pas lui dire pour Seven ? Un long regard sur lui te confirma ta pensée : tendu comme il était, inutile de le rendre fou de rage. Aucune envie de lui fournir un motif pour rallonger sa peine. Non, tu ne lui dirais rien du tout, surtout pas entre ces murs alors tu balayais tout ça d’un signe de main dédaigneux, espérant qu’il passerait à autre chose avec la même facilité. Il ne semblait pas de cet avis mais derrière sa vitre, il ne pouvait pas t’arracher les mots de la bouche. Alors tu soupirais imperceptiblement, soulagée qu’il baisse les armes. Son regard ne cessait de te sonder, comme s’il espérait trouver une réponse dans le tien. Il n’y trouverait rien du tout. Ça le rendait dingue, tu pouvais le deviner dans sa crispation, sa manière de serrer ses lèvres pour qu’elles paraissent toutes petites, toutes fines, comme celles d’un reptile. « Je ne te mentirais pas à toi… » soufflais-tu en le regardant droit dans les yeux, un pauvre sourire aux lèvres. Tu ne lui mentais pas, tu lui dissimulais la vérité. Et tu mentais au reste du monde, à commencer par toi-même. De toute manière, de là où il était, il pouvait bien te menacer, tu ne piperais mot.
Est-ce qu’il s’énerverait autant quand il découvrirait ce que tu refusais de lui dire ? Non. Ce serait pire. Tellement pire même ! Tu n’osais imaginer le désastre alors tant pis, tu prendrais sur toi et tu règlerais cette merde toi-même. T’étais grande après tout, tu pouvais bien te prendre en main ! Penser à autre chose ne te fut pourtant d’aucune utilité, touchée de plein fouet par ta peur d’être désavouée, qu’il ne veuille plus de toi. qu’il te raye toi aussi de sa liste. Tes larmes n’avaient rien eu de feintes. Elles avaient jailli de tes yeux comme un cri du cœur, excédé par ton incapacité à trouver les bons mots, ceux qui lui feraient comprendre qu’il t’étais essentiel même si ça sortait de nulle part, vous qui n’aviez jamais été plus proches que ça.
Et encore une fois, sans que tu ne puisses te l’expliquer, tu avas actionné une nouvelle carte, faisant apparaître un sourire satisfait sur ses lèvres de gosse énervé. Tu t’y raccrochais en agrippant ton regard sur lui, hochant affirmativement du menton pour lui jurer que tu ne te foutais pas de lui. Tu ne savais pas bien comment tu avais pu le faire basculer autant mais ça t’allait. Il souriait à nouveau alors tu chassais les traces de ton chagrin de ton visage d’un sourire encourageant, prenant une inspiration tout en te rapprochant de la vitre, le cul sur le bord de ta chaise. Sérieusement, t’étais fière de ta métaphore mais une fois cette dernière terminée…rien. Aucune réaction de sa part. Merde. Il était à nouveau fâché ? Silencieuse, tu retins ton souffle et finalement….toujours rien. Il n’avait rien compris. Quel crétin c’était pourtant clair non ! Tu roulais des yeux avant de jeter un furtif regard sur les gardiens, reposant ce dernier sur lui quand il insinua que t’étais carrément high. « Non ! ça va pas ! » t’offusquais-tu alors qu’il ne comprenait rien et que ce batard de gardien s’en mêlait, te rendant la gorge plus sèche qu’elle ne l’était déjà.
Le cœur battant, rendue nerveuse par ce plan foireux, tu te passais la langue sur le bord des lèvres pour les humecter avant de reprendre, approchant le combiné de ton visage. « J’ai volé un truc par accident et j’sais pas quoi en faire…Je garde, je revends ou je rends ? Tu ferais quoi toi ? J’ai pas encore revu le propriétaire mais c’est certain qu’il va me rechercher » finis-tu par expliquer, sans oser en dire plus, les dents serrées à la vue du gardien qui se rapprochait sans doute dans l’idée d’aider JJ à abréger.
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MessageSujet: Re: how to be evil. (jay)   how to be evil. (jay) EmptyMer 12 Sep - 13:14

Ecoute j’sais pas toujours ce que tu veux aussi ! T’avais qu’à le dire à Daire que tu voulais que je vienne. Je grimace à l'évocation du prénom de Daire. Comme un arrière goût de trahison - d'abandon. La pilule ne passe pas, ne passera jamais. Mais je tente de laisser ça dans un coin de ma tête pour l'instant, je n'ai pas envie de penser à ça, à elle, à Daire. Prénom que je n'ai même plus envie de prononcer, trop peur de m'écorcher dessus. La langue fendue par son poids. Je secoue très légèrement la tête, pour me remettre les idées en place. Me concentrer sur May. May qui dit des conneries que je ne comprends pas. Comme si elle parlait une autre langue. Un patois incompréhensible qui sonnerait creux à mon oreille. Je me braque, agacé. Patience usée par ses réflexions sans queue ni tête. — Putain mais ! Le ton agressif, l'envie de mordre comme un vieux clébard vexé d'avoir été trop délaissé. — Réfléchis merde, tu m'fais chier. Elle ne devrait pas avoir besoin que quelqu'un fasse le messager, joue l'entremetteur. Ça devrait être évident pour elle que je voulais la voir. Que j'attendais la visite de chacun des kids, sans exception. Que ça se passe mal ou bien, rien à foutre. Je voulais juste qu'ils viennent me voir. Histoire de me faire comprendre qu'ils ne m'oublient pas, même s'ils m'en veulent, même s'ils me détestent. Juste que je compte encore, que mon absence se fait ressentir. Qu'ils auraient préférés que je ne finisse pas là. Mais au lieu de ça, j'ai eu droit à quoi ? Des menaces de Sam, un adieu de Daire et une visite de dernière minute de May. Faudra pas s'étonner que je me sois tourné vers d'autres. Quand on abandonne un membre du groupe, il en trouve un autre. Question de survie. Tout ça, c'est de leur faute. Comme toujours. Pas foutu de me tenir, me retenir. La rancœur qui bouillonne, cœur en ébullition, il déborde de colère.

Je ne te mentirais pas à toi… Mais ça sonne faux. Je n'arrive pas à la croire. J'ignore trop de choses, j'ai raté trop de trucs. Elle pourrait me raconter n'importe quoi que je n'aurais pas d'autres choix que de la croire, coincé ici entre quatre murs. Aucun moyen de vérifier. Mais mon regard en dit long. Dans un mois je sors d'ici. Dans un mois je viendrais récupérer le temps perdu. Et si je découvre des choses déplaisantes, des choses qu'elle aurait caché, dissimulé, je la raterais pas. Y aura sentence, parce qu'on ne se fout pas de ma gueule impunément ; jamais. Et le premier qui en fera les frais, ce sera Sidney. Depuis qu'il m'a passé les menottes je nourris ma haine pour lui. J'entretiens mon jardin pourri, y fait pousser mon poison et bientôt je pourrais le déverser sur lui. Sourire fugace, sourire cassé, comme la promesse de choses terribles. Pour lui, pour elle, pour tout ceux qui se foutront sur mon chemin. Plus envie d'être sympa, j'ai appris ici que pour survivre fallait penser à soi. Tout oser. Les lois, la morale, tout ça, rien que des conneries imposées par une société malade. Je dois trouver les miennes, vivre en accord avec moi-même. Les paroles de Don qui on fait leur chemin, qui trouvent enfin un sens. Je veux sortir d'ici, faire un massacre, ranger ma vie à ma façon. Obtenir justice, réparation. Mes dernières limites sont les murs de la prison, dehors y aura plus rien pour me retenir. Rien. — On verra bien alors. Ouais, on verra bien.

Non ! ça va pas ! Je souffle et hausse les épaules, ne voyant pas ce que j'ai bien pu dire de si offensant. Après le discours décousu qu'elle vient de me servir, ma question était plus que justifiée. J'ignore le gardien qui commence à remuer, à faire signe de raccrocher. Je ne partirais pas d'ici tant qu'elle n'aura pas craché le morceau. Je la sens devenir nerveuse, je le perçois malgré la vitre qui nous sépare. Je me penche un peu plus en avant, prenant appui sur mes coudes, pour l'encourager à se dépêcher. A tout me dire. Et après une dernière hésitation elle se lance, les mots qui se précipitent pour franchir ses lèvres. — J’ai volé un truc par accident et j’sais pas quoi en faire…Je garde, je revends ou je rends ? Tu ferais quoi toi ? J’ai pas encore revu le propriétaire mais c’est certain qu’il va me rechercher. J'ai écarquillé les yeux pendant qu'elle parlait, mélange d'ahurissement et d'énervement. J'écarte une main et l'agite près de ma tête, sidéré. — Par accident ? Tu t'fous d'ma gueule ?! Regard noir, les reproches qui pleuvent derrière ma rétine. Je m'agite un peu, ignore les sollicitations du gardien qui deviennent de plus en plus nombreuses alors qu'autour de moi déjà les gens raccrochent et se lèvent. — Putain merde, May ! Je me mords brièvement la lèvre supérieure, le temps de réfléchir avant de poursuivre. — Revends pas, ok ? Fais disparaitre ce que t'as volé, fous y à la flotte ou je sais pas, mais reste pas avec. Et n'en parle à personne ! Il s'est rien passé, d'accord ? Une main qui se pose sur mon épaule, par réflexe je la repousse d'un coup sec, le visage qui se crispe de colère. J'aime pas qu'on me touche comme ça putain. Je fais signe au gardien d'attendre. — Si tu sens que tu risques d'avoir des ennuis, reviens me voir ok ? Je m'en occuperais, t'en fais pas pour ça. Promis ?O'Reilly ! C'est terminé ! Sa main qui attrape le combiné pour me l'arracher. Je me lève aussitôt, sans lâcher l'appareil et repousse violemment le gardien en arrière. — T'AS 5 MINUTES PUTAIN ? Je recolle le combiné à mon oreille. — May, promis ? Mais je n'ai pas le temps d'entendre sa réponse, deux autres gardiens surgissent et m'attrapent, je me retrouve privé du téléphone, dernier regard pour May. L'inquiétude qui se profile au fond de celui-ci alors que déjà je me fais trainer en arrière. J'enrage, me débat et beugle. — PUTAIN MAIS VOUS ME FAITES CHIER ! Le brouhaha de mon bordel qui raisonne de partout dans la pièce, jusqu'à ce qu'ils ouvrent la grille et que je disparaisse. Emporté encore une fois loin d'un des miens. J'en peux plus d'être ici. J'veux sortir. J'veux sortir putain.

RP TERMINÉ
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