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Knox Love

Knox Love
qui est là ?
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MessageSujet: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyJeu 8 Mar - 23:02

Souvent je mens pour faire croire à mon dedans
Qu'il vit démesurément et qu'il peut même plaire à plein temps
cox, didi.
ft. charleen weiss
icones : dandelion.

ϟ prénom(s) :  De tous les prénoms, stupides, tirés de soap opéra abrutissants, ses parents ont choisi Brandi. Avec l'illusion que ce prénom faisait "classe". Elle déteste son prénom bien sûr, et absolument tous les surnoms qui vont avec. Mais celui qui reste, c'est Didi. On ne la présente plus que comme ça maintenant. ϟ nom : Cox, égargnez-lui tous les jeux de mots vaseux qu'on lui a déjà fait mille fois. Cox, qui tranche, qui claque sur la langue. Les Cox, c'était une famille qui vivait au rez-de-chaussée de ces logements sociaux, les Cox, on les entendait crier depuis le pas de l'immeuble.  ϟ âge : 24 ans bien tassés. ϟ lieu de naissance : Ici à Savannah, dans l'hôpital public un peu craignos juste en bordure de ville, là où les pauvres sont parqués, loin de la vue sur mer, loin du centre ville et de l'animation nocturne.  ϟ nationalité : Américaine, et il est difficile de l'ignorer. Tous les clichés de l'américain sont réunis chez ses parents. Pro-arme, pro-Trump, supporters sans faille des Falcons d'Atlanta, mangeurs de McDonalds, spectateurs de Days of Your Lifes... Didi a grandi entourée d'American Dreams ratés.  ϟ origine(s) : paraît qu'il y a un peu de sang italien, mais ça n'a jamais été prouvé. Américaine, de ce qu'elle sait.  ϟ étude/emploi(s) : Chroniqueuse, critique, emmerdeuse professionnelle. Tout a commencé quand Didi a ouvert un blog, adolescente, pour critiquer ses camarades de classes, ses profs, son quotidien. La plume acérée de cette nana mélancolique a fini par attirer l'attention. Son blog était de plus en plus suivi, et de fil en aiguilles, on lui a proposé une demi-page dans un magazine hype local. Ce qu'elle fait est simple, Didi est invitée dans tout un tas d'événements, soirées, concerts, expositions sur la vie mondaine de Savannah. Elle écrit ensuite ce qu'elle en a pensé, avec son petit ton cinglant qui lui va si bien. Et voilà. Il y a pire, vous me direz. Ouais, complètement. Ce job, c'était l'occasion de se faire du fric qu'elle n'aurait jamais espéré gagner, de quitter sa banlieue moche pour l'hyper-centre ville. Un rythme de vie complètement décalé qu'elle assume totalement. Didi, on ne la voit quasiment jamais en plein jour, elle ne vit que la nuit, elle dort très peu. ϟ statut civil : jamais seule, jamais en couple. Didi papillonne, elle va, elle vient, elle ne s'attarde pas. Elle attire les hommes sans les désirer. Elle ne sait jamais ce qu'elle veut, et quand bien même elle aurait ce qu'elle voulait, elle détruirait jusqu'à la plus petite parcelle de son bonheur naissant. Ca a été comme ça toute sa vie. Didi aime détruire, elle-même et les autres. Tommy a été le premier a en faire les frais. Tommy il est inscrit jusqu'au plus profond de son âme, dans ses os, ses organes. Elle ne s'en détachera jamais vraiment, et pourtant, ce n'est pas faute d'essayer. Y a eu Carl, pendant tellement longtemps. Carl le bobo rencontré dans des soirées mondaines, Carl la voie de la raison. Carl qu'elle a fini par trahir. Elle a tout bousillé chez lui, simplement par ennui. Didi elle aime se sentir désirée, et puis après tout retombe comme un soufflé. Didi elle ne se sentira jamais heureuse. Elle ne l'est que lorsqu'elle passe des nuits éphémères avec des inconnus. Le sexe, c'est ce qui la fait frissonner, ce qui lui fait ressentir quelque chose. Le sexe, c'est son seul moyen de se faire aimer. Et à ce jeu-là, il n'y a que Tommy qui la comprenne vraiment. ϟ caractère : Elle ne sait pas d'où ça vient, elle ne sait plus. Elle a oublié. Et pourtant quelque chose la ronge tout au fond d'elle, quelque chose de sale, de moche, de terrible. Didi n'est jamais heureuse. En fait, elle n'a pas envie d'être heureuse. Ca serait comme se trahir soit-même si elle l'était. Didi est blasée, déprimée, cinglante et cinglée à la fois. A l'extérieur, elle arbore toujours le même rictus, paupières tombantes de fatigue. Fatigue physique, fatigue intérieure. Elle n'aime pas les gens, elle n'aime pas la vie. A l'intérieur, c'est un chaos intérieur. Elle oscille toujours entre deux extrêmes. Elle ne sait pas ce qu'elle veut, jamais. La douleur, ça l'apaise, ça la rassure. Et quand tout fini par foirer, elle se sent en sécurité. Parce qu'elle préfère rester dans ce qu'elle connait. C'est dur de la connaître, Didi. Même si elle est incroyablement sociable, ça ne fait pas d'elle quelqu'un de sympathique. Elle est à l'aise partout où elle va, c'est son boulot en même temps, mais elle n'en profite pas pour se faire des amis, au contraire. Elle préfère se contenter d'être là, prendre toute la place, attirer l'attention avec ses sarcasmes. Elle préfère rester cette nana d'apparence inaccessible, rester à l'abris derrière la coquille qu'elle s'est forgée malgré elle. Une coquille qui cache au fond d'elle d'où elle vient, qui elle est. Cette nana des banlieue, habillée de jogging jusqu'à ses treize ans, dans ces écoles publiques craignos. Cette fille de la concierge et de manutentionnaire. Cette pauvre fille qui a commencé à s'habiller dans les friperies pour trouver quelque chose à la mode. Elle a tout fait, très jeune, pour se détacher de cet appartement trop petit. Elle a toujours vu plus grand, eu un esprit un peu moins étriqué, un peu moins binaire. Elle voulait voir par-dessus la barre d'immeubles qui l'a vu grandir, et maintenant qu'elle en est sortie, elle ne veut plus jamais y mettre les pieds. Quand elle y est obligée, elle y va en trainant les pieds, en baissant la tête. Elle n'en profite pas pour exhiber sa réussite, parce qu'elle a eu l'impression de tout trahir en partant. Rentrer chez elle lui serre le coeur, lui tord les entrailles à chaque fois. Elle voudrait oublier, mais ne pourra jamais. Honteuse peut-être de ses origines.  Honteuse des amis qu'elle a gardé, des amours qui continuent de faire trembler son coeur. Mais on ne peut pas renier qui on est, même en essayant du plus fort qu'on peut. ϟ groupe :  broken, elle ne sait pas pourquoi, elle ne sait pas comment, mais y a quelque chose d'irréparable en elle.
en savoir plus.

ϟ Votre pire souvenir ? Le plus atroce de ses souvenirs ne peut pas hanter ses nuits. Ce n’est pas que Didi a oublié, c’est simplement que son cerveau a refusé de traiter l’information. Comme si rien de tout ça n’avait existé, comme si, pendant les quinze longues minutes pendant lesquelles ça a duré, il y avait eu un bug, un blackout et qu’elle avait ensuite redémarré en mode “sans échec”. Didi ne se souvient pas de ce soir de ses douze ans, de l’absence de son frère et de sa mère. Elle ne se souvient pas qu’il faisait froid dehors, qu’on était proche des fêtes de noël. Elle ne se souvient pas de son père assise à côté d’elle sur le canapé, de ses remarques qu’elle ne comprenait de toute façon pas encore, de ses mains sur sa peau d’enfant et de sa respiration courte d’excitation. Ses baisers trop appuyés, et enfin ses gestes obligeants. Didi est le péché mortel de son père, la honte qu’il n’avouera jamais, leur “sale petit secret”. Ce n’est arrivé qu’une fois, la toute première fois, et ça ne s’est jamais reproduit. Les verres accumulés de cette époque où il était au chômage après la fermeture de l’usine la plus proche n’ont pas aidé. Aujourd’hui tout est loin derrière lui et il n’y a plus que ses regards qui lorgnent, ses fantasmes coupables et ses gestes parfois déplacés pour rappeler cette triste nuit. Et pourtant, si c’était si traumatisant que ça, Didi aurait parlé ? C’est ce qu’il s’est dit, son père, un soir de culpabilité. Mais elle n’a jamais rien dit, car rien n’a plus jamais fonctionné correctement dans son corps souillé. Y a quelque chose qui s’est cassé, détruit à tout jamais. Comme si tous ses prochains rires seraient forcés. La douleur a été diffuse pendant quelques temps, comme un gaz toxique qui viendrait pourrir tout son système. Et après une semaine à se faire porter pâle pour louper le collège Didi a repris le cours de sa vie, un peu différente. Douze ans plus tard, elle en est toujours au même point. Le t-shirt ensanglanté qu’elle avait utilisé est toujours caché derrière la bouche d’aération sous son lit, et elle ne soupçonne même plus son existence, et pourtant dès qu’elle se trouve seule avec son père y a ce froid qui la pénètre totalement, cette impression de malaise qu’elle explique pas. Y a des nuits où elle éclate en sanglots sans même savoir pourquoi. Y a ces hommes par qui elle se laisse baiser sans rien ressentir de particulier si ce n’est un vide énorme. Didi est flinguée, sans même savoir par qui.

ϟ Quelles sont les personnes en qui vous avez le plus confiance ? Didi a le coeur à l'envers. Elle n'arrive pas à faire confiance, et chaque personne qui s'approche d'elle est une personne dont il faut se méfier. La confiance, elle l'a égaré en court de route, elle a oublié ce que c'est ça aussi. Elle a beau aimé, parfois démesurément, elle ne pourra jamais l'accorder. Car plus les sentiments augmentent, plus la chute sera rude, longue, spectaculaire. Et la chute si elle ne vient pas, elle la provoque. Alors elle se refuse, tiraillée entre cette envie de s'abandonner complètement à quelqu'un et ce besoin de s'arracher la peau vive. Alors on ne sait jamais sur quel pied danser avec elle, devant ses faux semblants impassibles. Mais Tommy à ce truc. Peut-être parce qu'il a toujours été dans son entourage. Peut-être car il était prêt à brûler pour elle. Tommy il fait tellement parti du paysage qu'elle a l'impression qu'il est en elle. Difficile de ne pas faire confiance à une partie de soi.

ϟ Avez-vous perdu un être cher au cours de votre vie ? la mort à ce côté radical et poétique qui plait à Didi. Elle est allée à tous les enterrements de ses grands parents, décédés trop tôt d'un travail trop acharné, du cancer développé à cause des vapeurs toxiques de l'usine dans laquelle il travaillait tous. Ce même cancer que le père Cox et le fils ainé finiront par chopper, mais tant pis, c'est la seule industrie florissante qui embauche en ce moment. Elle aime le côté mélancolique des enterrements, le silence résonnant des églises et voir toute sa famille aussi foutue en l'air qu'elle l'est. Elle ne pleure pas pourtant, au moment de rendre un dernier hommage à la grand mère aimante qui lui a tout appris, ou au grand père qui lui a appris à pêcher à 10 ans. Elle ne pleure pas devant la mort parce qu'elle n'arrive juste pas à assimiler l'idée. Elle aimerait comprendre ce que vive tous les autres, quand une terrible nouvelle tombe. Le fait est qu'elle est déjà trop cassée de l'intérieur pour s'apercevoir d'un changement. Comme quand le cousin Terry s'est planté en bagnole. Elle n'a rien ressenti de différent, le même vide dévorant que d'habitude.
anecdotes.

sans horizon ϟ rien qu'une bande d'ignares. Faut l'être, pour appeler ses gamins Johnny et Brandi. Elle n'avait pas d'avenir, pas d'horizon, rien pour la faire rêver, dans ce pays qui mise tout sur la poursuite du bonheur. Et pourtant, Dieu sait qu'ils sont américains jusqu'à la moelle chez les Cox. Ils sont des rêveurs déchus, les oubliés du système, qui continuent de croire sagement en ce pays de demeurés. Les Cox sont pauvres depuis dix générations, des ouvriers, des débrouillards, qui aspirent un jour vivre la success story que les Etats-Unis d'Amérique leur ont promis. Ils sont bêtes. Johnny et Brandi ont été élevé aux fast food, aux coupons de réduction et aux heures sup. Débrouillards dès le plus jeune âge, mais lésés dès le départ. Les parents ont pourtant tout essayé pour donner de meilleures chances à leurs enfants. Pas en économisant pour les études, ça non, mais Johnny a été élevé en bonne petite star de football américain dès son enfance, dommage qu'il n'y a jamais trouvé aucun plaisir, et Brandi a arpenté les castings pour pub enfant, les photoshoot et les concours de mini miss. Odette, sa maman, croyait beaucoup en sa beauté, elle que la vie n'avait pas gâté. Elle a reporté ses frustrations et ses désirs inavouées sur les maigres épaules de Didi qui n'était pas tellement intéressée par tout ça. Mais elle se pliait au jeu, à chaque fois, parce que c'était sa seule chance, qu'elle se disait, que sa mère lui disait. Sa seule chance de faire autre chose de sa vie qu'être la concierge d'une barre d'immeuble mal famée, de devenir riche, de partir loin.  sous les pavés ϟ Quand on vit au rez-de-chaussée de l'un des immeubles d'une grande cité, on n'a pas vraiment vu sur le ciel. De la fenêtre de sa chambre, Didi ne voyait que les centaines de fenêtre et balcons identique de cet immeuble année 60 qu'ils occupaient. Elle est née et a grandi dans cette cité un peu craignos, elle y a appris les codes, la vulgarité, le franc parler et la violence que ça implique. Elle a vécu cette mixité mal acceptée, sauf qu'ici, valait mieux être noir que blanc. Elle a connu les guerres raciales, les voitures en feu et les sirènes de police à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, les deals se faisaient devant le pas de sa porte, elle, fille de la concierge. Mais elle a connu aussi cette solidarité unique des oubliés de l'Etat. Sa banlieue elle l'aime autant qu'elle la hait au fond d'elle, mais elle ne l'avouera jamais. Elle a voulu la quitter depuis aussi longtemps qu'elle s'en souvienne. Fuir cet appartement trop petit pour quatre, fuir le béton poussiéreux et les briques, arracher les pavés pour voir un peu de monde. Et elle a réussi, à force de persévérence, à force de la haïr, elle a fini par se créer sa porte de sortie. Depuis, moins elle y fout les pieds et mieux elle se porte. Elle déteste rentrer chez ses parents, elle déteste absolument tout quand elle revient, elle se sent en décalage, tout le temps, même avec les amis qu'elle a gardé malgré tout. Son frère la fatigue, ses parents la dégoute et ses amis, elle n'a plus grand chose à lui dire. Mais faut croire que quelque chose la rattachera toujours à son passé, même si elle n'en fait même plus mention à ses nouvelles connaissances maintenant. Elle préfère s'inventer une enfance dans une ville tranquille de l'Etat, change de version selon les personnes qu'elle rencontre, n'avoue la vérité qu'à ceux qui pourraient comprendre, et qui ne lui accorderont pas un sourire hypocrite et un haussement de sourcils dégoûté. violents désirs ϟ elle a perdu sa virginité à 13 ans, du moins, c'est ce dont elle s'en souvient, même si son père avait déjà volé tout chez elle un an plus tôt. Didi a toujours eu une relation assez particulière avec le sexe, avec cet aspect qui la dégoûte autant qu'elle en a besoin. Elle n'a jamais tellement pris ça au sérieux, et parfois, ça fait tellement mal que ça fait du bien. C'est ce qui la décrirait le mieux. Des partenaires, elle en a eu beaucoup trop. Elle ne les compte plus, ça lui donnerait la nausée. Mais y a ce moment, pendant l'acte, ce moment où elle se sent importante, aimée, bien. Un tiers de seconde, pas plus, pas mieux. Elle couche avec tout ceux qu'elle ne veut pas perdre, elle couche pour oublier, elle couche pour s'amuser, elle couche pour retenir et pour se perdre. Et pourtant, juste après, y a un grand vide. Un désintérêt total. Elle ne ressent rien. Et chaque fois elle espère que ça changera. Chaque fois. Mais y a que Tommy qui la connait, qui sait ce qu'elle veut. Y a que Tommy à qui elle ose demander, que Tommy qui sait faire ça bien. Que Tommy qui sait à quel point faire mal pour qu'elle ressente quelque chose. Ça ne lui a jamais plu, à lui, mais elle s'en fiche. Et quand elle est lassée de ses amours sans joie, elle revient irrémédiablement vers lui. cigarettes after sex ϟ elle fume. Absolument, tout le temps. Elle a vécu dans un trois pièce enfumé en permanence. Tout le monde a toujours fumé autour d'elle, des lucky strike, parce qu'elles sont moins chères. Didi a commencé à fumer à 12 ans, elle piquait dans le paquet de son père. Il l'a tout de suite su, et bizarrement, ça ne l'a pas dérangé, ça lui plaisait de la voir fumer si jeune. Il continue à lui donner ses cigarettes, après le repas, à table, avec le café. Et ces cigarettes là font mal à la gorge quand elle aspire cette fumée, car elle sent ce regard insistant sur elle. Quoi qu'il en soit, Didi ne passe pas une demi heure sans fumer. Elle finira avec un cancer des poumons, de la langue et de la gorge et tout ça en même temps, elle tousse un peu tout le temps, mais elle s'en fiche et si y a bien une chose qui l'énerve plus que tout, ce sont ces idiots qui ne supportent pas la fumée de cigarette. Dans ces cas-là, elle prend un malin plaisir à en allumer deux fois plus et recracher la fumée en plus dans leur visage. Elle aime contaminé son atmosphère, elle aime l'odeur de tabac froid sur ses doigts et sur ses fringues, et surtout que personne ne lui fasse la moindre réflexion dessus. déphasée ϟ Vivre la nuit, cuver le jour. Ne parfois pas voir le soleil pendant des semaines. Tenir au café trop serré et aux gin tonic de l'open bar. Boire beaucoup. Fumer aussi. Dormir peu. Didi ne dort jamais plus de quatre heures, légèrement insomniaque, elle a tout simplement pris l'habitude des soirées à répétition, c'est son fond de commerce. Chroniqueuse et blogueuse ne demande pas un rythme de vie suivi et elle détesterait se retrouver au milieu de tous ces col blancs dans le bus le matin à 8 h 30. Non, elle, ce qui lui plait c'est la liberté que son travail lui permet. Toutes les accréditations pour les événements mondains, rencontrer du monde, ne pas se faire d'amis mais avoir des tonnes de connaissance. Didi est une fille sociable, assez pour s'adapter à n'importe quel groupe d'humains, si elle n'a jamais un air jovial, elle est capable de tenir une conversation avec à peu près n'importe qui, capable de se faire aimer par tout le monde, et pourtant, elle, elle n'aime pas. Alors pourquoi elle raffole de ces nights clubs ? De ces endroits bondés et branchés ? Elle ne sait pas, ça lui donne l'impression d'exister quand elle est au milieu d'une foule ivre. Elle boit énormément, mais c'est pour le boulot. Elle est complètement déphasée, jamais sur le bon fuseau horaire et son corps finira par lâcher un jour ou l'autre, elle qui n'a jamais fait un repas à une heure normale depuis qu'elle a quitté le domicile familiale. Mais tant pis, live fast, die young comme disait l'autre. les flammes dans le coeur ϟ être amoureuse, Didi ne sait pas vraiment ce que ça veut dire. Elle ne comprend pas ce sentiment car y a toujours un arrière goût de cendre dans sa bouche et pourtant, elle l'est amoureuse, depuis ses treize ans. Elle est fondamentalement accrochée à Tommy. Il a brûlé pour elle, ce soir-là, le soir de leur première fois. Un incendie s'est déclaré dans son appartement et ils se sont perdus en voulant s'échapper de l'immeuble. Elle a réussi à partir de son côté, par les escaliers de derrière, et pourtant, ne la voyant pas derrière li, Tommy a foncé dans les flammes pour la retrouver. Il a trinqué le pauvre, et son torse calciné en porte encore les marques. Mais bizarrement, même s'il en a honte, Didi elle aime ces cicatrices. Elles la rassurent quand elle doute. Elles sont la preuve irréfutable de l'amour trop fort qu'il a pour elle. La preuve qu'elle compte, quand elle se sent juste tellement creuse qu'elle aurait envie de s'ouvrir le ventre pour vérifier. Tommy qui la comprend et la suit dans toutes ses envies, dans toutes les étapes de sa vie, Tommy qui a toujours fait partie du paysage. Et leur amour brûle souvent, s'éteint parfois, reprend toujours. nue sur les galets ϟ ils ont regardé un reportage animalier une fois. Tous les deux. Ils rentraient du squat, avaient pu trop de bière malgré leur jeune âge, ils étaient bourrés. Odette était chez sa soeur en floride, Johnny était chez sa copine et le père de Didi bossait de nuit. Il n'y avait rien à la télé, rien. Ils ont fumé des cigarettes devant ce reportage sur les pingouins, ou peu importe ce que c'est. Didi ne se souvient que d'une chose de ce reportage, qui les avait fait pleurer de rire à l'époque. Cet espèce de danse nuptiale avant de copuler. Y avait une histoire de galet. Offrir un putain de galet, c'est la pire des déclarations d'amour et pourtant, c'est la première qu'elle a fait. La seule qu'elle a fait. Aller en choisir un, alors que Johnny venait de l'appeler pour lui dire que Tommy était encore à l'hôpital à cause d'une de ses conneries, quelques semaines après ce putain de reportage animalier. Alors Didi elle est allée le voir, un caillou dans la poche de son manteau. Elle n'osait pas le sortir, elle le tournait dans sa main moite pendant toute la durée de la visite où Tommy racontait, les yeux brillants de fierté sa nouvelle frasque. Et elle entendait sans écouter, y avait que ce galet qui l'obsédait, c'était comme s'il irradiait dans sa main. C'était l'idée la plus stupide qu'elle n'avait jamais eu, la plus stupide. Alors elle la simplement lancé sur le lit, sans oser le regarder. C'est la première fois qu'elle lui a dit je t'aime. Parce qu'ils n'ont jamais été fichu de se le dire avec des mots. Les galets, c'est leur truc à eux. Elle a gardé le premier qu'il lui a offert, il est dans sa valise, elle l'emporte partout avec elle, sans jamais voulu expliquer le pourquoi du comment. sans gluten ϟ elle a rencontré Carl a un vernissage. Le style impeccable du mec branché mais socialiste, les lunettes rondes juste pour le stylé, le chignon à la mode et les références culturelles avisées. Carl est un type intelligent, gentil, plutôt marrant. Carl est un type qui plairait à n'importe quelle nana random. Il ne plaisait pas du tout à Didi. Et pourtant ils se sont rapidement mis ensemble, parce qu'ils ont commencé à se croiser partout. Carl il était végétarien, et il mangeait sans gluten. Il avait toujours le dernier iPhone, et il était très engagé politiquement. Carl il aimait la fête mais également passer des journées à peindre. C'est un artiste slash designer. Un bohème à la vie bien rangé. Carl avait un appartement super en centre ville, c'est surtout pour ça que Didi est sortie avec lui. Son propriétaire la mettait à la porte à ce moment-là. Il l'a hébergé et ils ont vécu en ménage sans même avoir eu le temps de développer des sentiments l'un pour l'autre. La routine a pris le pas sur la passion avant même qu'ils aient le temps de vivre quoi que ce soit de transcendant. Carl présentait bien aux yeux de tous, ils formaient un couple incroyablement bandant, même s'il ne l'a jamais fait vibrer. C'était pas faute d'essayer, mais il n'aurait pas compris ce qu'elle attendait de lui. Didi a toujours été du genre fidèle, en tout cas pendant le peu de vraie relation qu'elle a eu. Et pourtant, au bout de quelques mois déjà, elle étouffait. Mais comment se débarasser de lui? Elle n'en savait foutre rien. Y avait juste un moment où tout allait super bien. Carl et elle s'entendaient bien et faisaient des double-date avec Ivy et Meo. Tout le monde étaient très copains, tout le monde s'entendaient à merveilles et Didi elle avait l'impression de crever à petit feu. A ce moment là, elle ne parlait plus à Tommy, plus du tout. ils s'étaient quittés de la pire des manières la dernière fois et y a eu un trou d'un an dans cette passion dévorante. Elle se faisait chier, clairement. Y avait plus rien qui lui donnait envie de vivre. Plus rien. Alors didi a commencé à fantasmer sur Meo parce qu'il avait ce côté inaccessible, ce côté aussi toxique qu'elle. Elle a couché avec lui, mais ça n'a toujours pas été suffisant pour faire fuir Carl. Elle pouvait même pas le dire parce qu'elle aurait perdu Ivy dans la bataille, et puis Meo s'est tiré et elle ne voulait pas se retrouver toute seule. La routine a commencé à devenir toxique, comme si elle avalait une cuillère de mort aux rats tous les matins pendant que Carl mangeait son muesli avec un sourire niais. Elle a commencé à le détester. Elle a songé à se jeter par la fenêtre, juste parce qu'au moins elle n'aurait jamais à assumer une conversation gênante avec lui. Alors elle a appelé Tommy. Elle l'a appelé pour qu'il la baise une bonne fois pour tout, pour ressentir à nouveau quelque chose, et pour briser la confiance de Carl pour les femmes par la même occasion. Tout était calculé, tout. Et tout s'est passé exactement comme elle l'avait prévu. Un an de relation qui vole en éclat en un tiers de seconde, c'était magnifique, c'était dingue, c'était excitant. Et Carl était tellement en colère, et Didi se sentait tellement mieux d'un coup.  tout détruire ϟ vous l'aurez compris, didi elle sait pas être heureuse, en fait elle n'en a même pas envie. Dès qu'elle commence à l'être, faut qu'elle foire tout avant que tout foire. Elle aime tout casser, tout détruire. Le malheur a ce côté rassurant de ne jamais vous laisser tomber trop longtemps, la dépression non plus. Elle ne sait pas si elle est dépressive, sa mère a essayé de l'emmener voir un psy un jour, mais elle a refusé. Elle n'a pas envie de guérir, si jamais elle est malade. Elle est juste comme ça, et si ses éclats de rire sont trop sincères, elle ne se reconnait plus. Y a un côté cinglant et blasé chez elle, mais c'est la seule chose de stable. La seule chose qu'elle veut garder avec elle. Comme si un coin de sa tête lui rappelait que le bonheur, c'était pas pour elle, en permanence. Alors Didi foire tout, et quand tout finit par se casser la gueule, elle se dit qu'elle le savait, que ça allait mal finir. Elle cherche le malheur et en même temps le subit, y a rien qui tourne rond chez elle. Rien. Comme si elle avait le coeur dans le mauvais sens. Elle fait toujours le mauvais choix, elle aime quand ça fait mal. Elle voudrait bine que tout s'arrête. Et puis elle replonge. Elle aime la chute, elle aime le noir. D'ailleurs, elle ne porte pratiquement que du noir. Parce que c'est ce qui la représente le mieux. Le noir. mourir demain ϟ elle est trop narcissique pour tenter de se tuer. Et pourtant, quand on n'a aucune foi en la vie, pourquoi vouloir qu'elle continue ? On se contentera de dire que si Didi n'a pas envie de mourir, elle n'a pas spécialement envie de vivre non plus. Elle est devenue cynique au point de se promener dans la vie comme un funambule, attendant simplement quele vent ne la pousse d'un côté ou de l'autre. Parfois elle réfléchit à ce que ça serait, comment ell ele ferait. Les médicaments ou quelque chose de plus théâtral. Les veines ouvertes dans une baignoire. Faudrait déjà qu'elle ait une baignoire, et depuis que Carl l'a foutu à la porte, si elle a une douche décente, c'est déjà un bon point. Et sa réflexion s'arrête là.
J'ai pas de baignoire pour me suicider comme je le voudrais de toute façon. Et puis la flemme, ce soir y a un concert intéressant. Désintéressée de son propre sort, tout simplement.

HORS-JEU.
ϟ prénom/pseudo : fitotime / suzie ϟ âge : 23 ans et des brouettes. ϟ pays/ville : p a r i s ϟ autre(s) compte(s) : halina, samih, leonard, michael, arthur ϟ avatar : charleen weiss ϟ mot de la fin : jamais cinq, sans six.

Spoiler:

css & couleurs : miserunt
inspiration : bat'phanie.


Dernière édition par Didi Cox le Sam 10 Mar - 15:45, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyJeu 8 Mar - 23:02


if I stay with you, if I'm choosing wrong.
I don't care at all.
   icones : dandelion.

Quand elle entend les quelques coups contre la porte, elle se précipite vers l’entrée, uniquement revêtue du kimono en satin de Carl, encore un truc qu’elle pourrait lui piquer en partant. Elle ouvre la vieille porte de bois et pose sa tête contre elle en regardant Tommy. Ca fait tellement de temps qu’elle ne l’a pas vu. Tellement de temps sans ce sourire béat qu’il a devant son corps nu recouvert de satin et l’entrebaillement du tissu qui laisse apercevoir un bout de sein. Elle n’a pas la moindre expression sur le visage, rien d’autre que son regard par en-dessous et ses sourcils haussés, toujours l’air de s’ennuyer. Et pourtant, sous sa peau quelque chose se propage, quelque chose qui fait s’accélérer tous ses muscles. Sa respiration va plus vite, son coeur bat plus fort. Elle fait passer sa langue sur ses lèvres, et tend la main pour attraper le t-shirt huileux de Tommy. Elle l’entraîne contre elle, et ferme la porte derrière lui pour pouvoir le plaquer contre. Sans attendre, son autre main descend jusqu’à son entre-jambe pendant qu’elle susurre à son oreille. J’espère que ta bite est déjà dure. qu’elle s’impatiente en écrasant ses lèvres tremblantes d’avidité sur les siennes et leur sale goût de friture. Et les accords de blues qui s’échappent de la chaîne hifi accompagnent la passion brute qui s’en suit, sans même qu’ils n’échangent trois mots, sans même qu’ils ne rattrapent quoi que ce soit. Parce que c’est ça Tommy et Didi, des années à se percuter sans raison avant de dériver chacun de son côté. Des années à se battre en s’aimant. Comme seul Tommy sait le faire.

Elle n’a presque plus envie d’être interrompue pendant l’acte. Elle a envie de faire machine arrière, d’aller chez Tommy au lieu de le faire venir chez elle. Elle veut que ce moment s’étire, et ne s’arrête jamais. Elle ne veut plus jamais pouvoir respirer. Il est le seul qui arrive à la s’arrêter de respirer. Quand on n’entend plus rien que les gémissements étouffés qui filtrent entre ses lèvres entrouvertes. L’air qui s’infiltre difficilement sous les doigts raides. Et pourtant alors qu’il se recule, et qu’elle a les joues rouges et le front brûlant d’une fièvre qu’elle n’avait pas eu depuis trop de temps, le cliqueti du verrou attire son attention la première. S’aidant de ses bras elle se redresse sur le canapé et fixe la porte pendant que son coeur reprend de plus belle. L’excitation redouble et son corps entièrement nu se détend comme si elle venait d’expirer la fumée d’un joint. La porte s’ouvre. Les trois secondes où l’information qu’elle sait déjà pop dans l’esprit des deux hommes. Le regard perdu de Carl se pose sur Tommy puis sur elle, surtout sur elle. Y a deux secondes où la foudre passe entre eux. Didi peine à ravaler l’esquisse d’un sourire carnassier. Enfin la douleur explose, les nerfs pètent, tout surchauffe dans le corps tremblant de Carl qui se met à hurler. Il chiale en même temps, le coup de massue qu’il vient de se prendre sur la tête le met complètement hors contrôle. Didi ne dit rien, elle ne regarde même pas Tommy qui s’affaire. Elle reste nue et s’assoit bien droite sur le canapé. Elle n’entend même pas les mots qui sont jetés avec une forte qu’elle ne lui soupçonnait pas contre elle. Rien qu’un silence apaisant. Et elle observe la scène comme un passant ralenti devant un accident de bagnoles. Elle observe les dégâts, le chaos, et ça a ce petit côté rassurant, comme à chaque fois.

Tu l'savais... Perçant le désordre, le murmure amorphe de Tommy pénètre son corps. Elle tourne lentement la tête vers lui et son regard est si sûr et perdu à la fois. La prise de conscience est telle qu’il est complètement paralysé une seconde. Non. qu’elle lâche sans même y mettre de la conviction, d’une voix incroyablement éteinte. Et au moment où tout est en train de flamber dans sa vie, Brandi ne se pose qu’une seule question : à quoi ont-ils cru ? Qu’attendaient-ils d’elle ? Jamais ils n’auraient dû croire en elle, croire au bonheur. Parce que ça finit toujours de la même manière. Les Carl du monde se font enculer, et les Tommy regrettent de l’avoir enculé. La même rengaine encore et encore. Quand Tommy se met à rire, le rôle prend le dessus, ce rôle qui finit par lui faire croire qu’elle est encore celle qui sera bousillée, la victime de sa propre arnaque. Ca te fait rire ? elle prend même un air indigné et enfin, les gesticulations et les insultes de Carl lui parviennent enfin, ça et le verre brisé du cadre photo qu’il a jeté par terre. Silence. Les derniers rires de Tommy se sont éteints. Ils se regardent. Tommy part, sans une seule hésitation. Et le regard de Didi se perd sur ses pas, le claquement de la porte la fait sursauter.

C’est ce que tu voulais, hein ? Les yeux brillants de larme de Didi glissent jusqu’à Carl. Tu peux pas t’empêcher de couler tout ceux qui t’approchent. Comme des pierres, qui coulent à son passage. Didi avait prévu les mots tranchants qu’il lui balancerait. Parce qu’en presque un an, il a appris à la connaître, plus qu’elle ne peut l’imaginer sans doute. Bravo, t’as réussi. T’as tout bousillé, t’es contente ? Tu te sens mieux. Didi se lève doucement. Elle avait tout prévu, l’heure d’arrivée, Tommy qui ferait exactement ce qu’elle attendait, le sexe directement sur le canapé, en face de l’entrée, les cris. La seule chose à laquelle elle n’avait pas pensé, c’était que comme d’habitude, ça ferait autant de mal que de bien, mais surtout mal. Elle fait un pas vers lui. Carl réalise peut-être que c’est la dernière fois qu’il verra son corps nu. C’est l’pied. Qu’elle crache avant de faire volte-face et de préparer ses affaires. Aussi étonnant que ça puisse paraître, c’est elle qui le quitte à ce moment-là. Sauf qu’elle n’a pas besoin de trouver une bonne excuse.

     

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Dernière édition par Didi Cox le Sam 10 Mar - 20:03, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyJeu 8 Mar - 23:11

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OMD OMD OMD OMD OMD DIDIIIIIIIII TROP HEUREUUUUUUUSE

Didi : ( faithful / fatal ) Tumblr_n61g1u1YNB1r7evmio1_500
vs
Ivy : ( faithful / fatal ) Tumblr_inline_n5jimyNhlW1rj7val

(pardon j'arrête le spam de gif)
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyJeu 8 Mar - 23:16

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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyJeu 8 Mar - 23:25

j'espère que t'as accès au laboratoire de dexter
(pardon) (non j'ai pas honte mdr)
t la plus belle
coeur coeur paillettes
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyJeu 8 Mar - 23:33

désolée mais je like pas
c average tout ça

pfeuh
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyJeu 8 Mar - 23:40

WHAT A TWIST
c'est très phallique ce nom de famille
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyJeu 8 Mar - 23:54

Merci Daire.
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyVen 9 Mar - 8:08

@Ivy Meister mais... mdr la totalité de la relation ivy/didi a été résumée dans ces gifs ( faithful / fatal ) 760405754 ( faithful / fatal ) 760405754
Tellement hâte de te piquer tes nouveaux mecs ( faithful / fatal ) 818380372

@tommy hogan :rileyace: :rileyace: :rileyace:

@DAIRE MÉALÓID (tu vois que c chiant ton pseudo) ménn c'est toi la plus belle (non j'rigole ofc que c'est moi) (et évidemment pour dexter)

@stella mcquade oh nn :( bon bah je suprr mon perso tu m'as convaincue. ADIEU.

@SILAS BJØRGEN (toi aussi il est chiant ton pseudo) méwi, c'est parce que l'amour du chibre est important pour mon perso, tu vois, cohérence tout ça. ( faithful / fatal ) 760405754

@tito ochoa et... et moi ? pas de ... bienvenue ? j'me sens si ignorée ( faithful / fatal ) 1218708192 ( faithful / fatal ) 3327882102 ( faithful / fatal ) 3327882102
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyVen 9 Mar - 9:42

ma foi tout ça m'a l'air très doux
je te dis pas bienvenue hein Arrow
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyVen 9 Mar - 9:52

c'était un bienvenue imagé :lucian:
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyVen 9 Mar - 10:12

@"filip jepeuxpastetaguerparcequetonnomc'estnawak" t ki ?

@tito ochoa mouaaaais, j'sais pas si c'est suffisant pfeuh pfeuh J'en attends plus de monsieur jeprendesphotosdemeufsnues.com pornstach
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyVen 9 Mar - 10:20

vu que je ne suis pas ce monsieur tu n'attends rien de moi :lucian:
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyVen 9 Mar - 10:43

CA RESTE A PROUVER. pfeuh
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyVen 9 Mar - 11:45

respecte mon nom tu t'appelles didi stp
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyVen 9 Mar - 14:13

Ça reste plus cool que Crsoihef=sdf=sdf
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyVen 9 Mar - 14:17

c'est toi la sdf :jed:
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyVen 9 Mar - 16:27

Tito Ochoa a écrit:
Merci Daire.
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oui

(t bonne)
(bouge toi j'veux lire la suite bisous)
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyVen 9 Mar - 16:37

Elle est beaucoup trop belle et a l'air super cool, bref, combo gagnant ( faithful / fatal ) 3834729589
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptyVen 9 Mar - 18:57

pardon.:

elle est trop belle ( faithful / fatal ) 2065365303 ( faithful / fatal ) 1324593562 ( faithful / fatal ) 643491794
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptySam 10 Mar - 20:16

Haha merci à tous vous êtes des bg.
Sinon, ohlala mais quelle fiche exceptionnelle, je n'ai jamais rien lu d'aussi cool.
Je valide ohlala, quelle puissance.
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MessageSujet: Re: ( faithful / fatal )   ( faithful / fatal ) EmptySam 10 Mar - 23:51

J'avais pas dit bonjour.

Bonjour.

T'es bien charmante.
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