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 (speed-kissing) kill of the night (winnis)

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Ruby Holmes

Ruby Holmes
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▹ signe particulier : un couteau papillon qu'elle a tendance à dégainer trop vite, béret et marinière pour se donner un look de française décalée, des cheveux bien trop roux et la clope toujours allumée.
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MessageSujet: (speed-kissing) kill of the night (winnis)   (speed-kissing) kill of the night (winnis) EmptyDim 21 Jan - 16:50

Un bar de plus, l’ennui total, l’impression de ne pas être à sa place. Invisible, du genre à commander une nouvelle tournée pour les collègues sans un merci. de rien bandes de cons. Franchement, il sait pas trop pourquoi il a accepté. Pourquoi c’est pas chez Peadar qu’il est allé se murger, embarquer Niamh sous le bras, nouvel an en famille et Tallula en addition, une nouveauté quoi. Mais non. Il a préféré dire oui à ses collègues de l’université, bande d’adultes pas vraiment civilisés, adolescents mal dégrossis qu’il se plait à critiquer ouvertement à chaque fois que l’occasion lui en est donnée. Pourtant il est là, verre de bière dans la main, frites dans l’autre, dans son coin de table, à écouter les dernières rumeurs sur la grossesse de bidule, sur le vol des copies du prof de géographie, ragots navrants qui lui donne envie de passer à un truc un peu plus fort.
Et toi Willis dans tout ça ? et ça revient trop souvent, les questions déplacées. Elle est où ta femme ? morte et enterré, qu’il se prend le plus souvent à balancer, ou alors il explique qu’elle s’est cassée, vilaine sorcière, il se peint en héros délicieux de l’histoire. C’est ridicule. Et tout ça lui donne bien trop mal au crâne.
Alors il vide son verre. Encore.
« Je retourne au bar, qui veut quoi ? » pas qu’il ai les poches pleines de sous, pas qu’il cherche la reconnaissance éternelle de ses collègues. Juste comme ça, se faire passer pour quelqu’un de normal, se fondre dans la masse, disparaitre. Encore. Toujours. Géant invisible, parfois il se demande si c’est vraiment la peine qu’il vienne, ça n’aurait pas changé grand-chose. Et puis bonne année hein ?
Silence en réponse, il hausse la tête, s’extirpe de son espace minuscule et se dirige vers le bar, évite les corps qui dansent, ceux déjà trop bourrés pour faire le décompte quand ça sera le moment. Ca lui manque un peu, d’être jeune et insouciant, comme ça, comme avant, à Dublin. Lasse il fait signe au serveur de lui remettre la même, un bol de chips aussi, de quoi éponger un peu. C’est ridicule. Presque autant que la jeune femme qui lui passe devant. Enfin. Ridicule. Façon de parler. C’est particulier. Trop noire, trop sombre, au milieu de l’atmosphère colorée. Elle fait tâche. Trop visible, point sombre au milieu du monde. Il la dévisage. « On dirait Re-I Mayer » ça lui échappe. Putain. Pourquoi est-ce que les conneries comme ça lui échappe toujours hein ? « D’Ergo Proxy j’veux dire » l’accent trop lourd, il soupire, hausse les épaules parce qu’elle doit surement le prendre pour un débile. Un peu comme tout le monde en fait, foutu nerd aux lunettes tordues, il peut pas s’empêcher de faire le rapprochement avec les animés, c’est toujours plus fort que lui. « Pardon, c’était con comme remarque. » elle a un regard qui pourrait tuer, la fausse Re-I Mayer. Trop semblable à la vrai en fait. Il se retourne un peu penaud, jette un regard paniqué au serveur, comme pour le supplier de lui filer sa bière pour qu’il puisse retourner se terrer au fond du bar.
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Teddy Dobson

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▹ signe particulier : les yeux bleus percutants, les traces de brûlures visibles au niveau de son coude et sous le poignet gauche. le restant de la cicatrice s'étend du même côté, presque tout le long de ses côtes jusqu'au creux de ses reins, mais bon ça faut qu'elle se désape pour que d'autres le remarquent. les sons paraissent de plus en plus étouffés quand ils lui arrivent par la droite.
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MessageSujet: Re: (speed-kissing) kill of the night (winnis)   (speed-kissing) kill of the night (winnis) EmptyDim 28 Jan - 12:11


Décidément. Depuis quand elle fait autant d’efforts ? Parce que c’est quoi cette fois ? Les pseudos tatoueurs chez qui elle squatte pour pratiquer qui l’ont invitée pour le nouvel an ? Ouais c’est ça. La blague. Surtout quand ils lui ont dit tu pourrais faire un effort vu comment t’abuses le reste de l’année. Ouais c’est ça. Pas de blague. Parce que Wini fonctionne à l’envers, sens inverse du monde, les mécanismes aiguisés s’imbriquent jamais vraiment dans les engrenages trop rebondis. Une résolution à respecter un jour dans l’année pas plus. Même si techniquement, c’est même pas un jour complet, mais plus quelques heures. À s’coltiner plus encrés que les clients qu’elle leur a volé ces derniers mois. Mais elle ne va pas faire semblant de rire aux blagues de beauf de Bobbi, ni renvoyer le regard luisant de Vick -trop masculine à son goût. Alors qu’à l’ouest de leur position, y a un niveau élevé de masculinité qui navigue entre les êtres et il a l’air bien plus intéressant que les trois bidochons en face d’elle. Il dénote sans le faire, semble perdu sans l’être, y a comme un déphasage, une connexion manquante entre deux entités, la vraie et celle projetée. Et au milieu, derrière, y a quoi ? Du vide ? Le néant ? Forcément ça l’attire comme un centre de gravité annexe. Envie de regarder dedans, d’y tomber et de voir où ça va mener. Si elle s’y perdra, si elle s’y fera mal, si on l’y oubliera. Pourquoi pas. Alors elle fonce. Brusquement comme souvent mais aussi supportée par l’élan de cette foule qu’elle hait un peu plus à chaque minute qui les rapproche de minuit. Quand est-ce qu’ils vont se la fermer sérieusement ? Mais ça a le mérite de le secouer, presque le réveiller de cette léthargie lascive où il semblait empêtré. Des remarques qu’elle a du mal à saisir, qui mettent du temps à se raccrocher à des connaissances qu’elle aurait. Et pendant les secondes qui défilent, ses yeux trop clairs laissent déjà leurs marques contre sa peau, mitraille la muraille, sans aucune crainte. C’est pas con c’est terrible. J’m’en sors mieux que ce que je devrais du coup. Les lèvres peintes qui se courbent, presque fière de s’être souvenue de cet anime dont un gars de sa formation était fan. Il avait essayé de la convertir et honnêtement, c’était pas mal. Mais la contrainte de devoir suivre une histoire pendant des épisodes, des épisodes et des épisodes qui s’étirent dans des longueurs inutiles, cette espèce de fidélité obligée : c’est pas son truc. Pas pour rien qu’elle préfère les petites bd courtes, plutôt satiriques et très cyniques. Elle dévore encore ces petites bulles aux mots cassants au petit-déjeuner quand elle n’en fait pas elle-même dans un de ses cahiers noirs. Tiens, elle pourrait en faire un personnage avec ses airs titanesques. Il a tout d’un Atlas à moitié déchu, ou du moins semble aussi condamné que l’original.
De quelques gestes au serveur, elle annule la commande du grand brun et ordonne plus fort. Whisky. Elle offre, c’est sa tournée. Irlandais, Écossais, peu importe. Le plus costaud. Le corps calé contre le bar vrille soudainement vers le colosse. À son image. Les canines qui sortent et le regard qui détaille sa carrure, coupe dans ses épaules et sur son torse. T’avais l’air de passer un super moment, alors j’suis venue en profiter et t’en piquer un peu... Mais pas l’temps d’étouffer le sarcasme facile, ni même l’ironie de la situation, que le décompte est déjà là. Dommage que ce ne soit pas en faveur d’une petite oeuvre construite par une furie rousse. Au moins, l’ambre au caractère brûlant a été servi à temps et… 3... elle peut forcer le toast… 2… boire cul sec… 1… abandonner son verre pour préférer capturer son visage, kidnapper ses lèvres. Bonne année ! Bon baiser ! Même sur la pointe des pieds.


Dernière édition par Winifred Wells le Mer 14 Fév - 22:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (speed-kissing) kill of the night (winnis)   (speed-kissing) kill of the night (winnis) EmptyMer 31 Jan - 22:52

Il a la voix qui meurt dans sa gorge quand il croise son regard, le noir qui cerne ses paupières, cils trop lourds, lèvres trop pleines. Il étouffe un peu. Y a comme une sensation d’être rien du tout, et ça fait étrange. Les femmes comme ça, c’est pas son fort, il préfère celles avec un sourire plus doux, la chaleur dans le regard et pas de givre sur le visage. Mais faut croire qu’elles sont pas non plus totalement sans danger. Les femmes en générale en fait. Ca le dépasse. C’est pas con c’est terrible. J’m’en sors mieux que ce que je devrais du coup. il avale un peu de travers, il sait pas si c’est positif ou non, s’il passe pour un con finit ou juste un gars aux connaissances pointues. Il tente un sourire, maladroit, comme lui, puis se réfugie de nouveau en regardant de l’autre côté du bar. Sa bière. Pitié. Sa bière. Quelque chose à se raccrocher, parce que sinon il va se dissoudre. L’impression d’avoir 13 ans de nouveau, ne pas savoir comment aborder les femmes, et Peadar qui se fout de sa gueule dans son dos alors qu’il enchaine les conquêtes.
Sauf que ça se passe pas comme ça. Y a la brune à côté de lui qui semble décider qu’une bière c’est pas suffisant. Loin de là. Irlandais, Écossais, peu importe. Le plus costaud. Il se tourne pour la dévisager, un peu perdu. À son image. Et là il atterrit, comprend la blague, comme un sourire discret qui lui échappe, sincère cette fois. Faut croire qu’il passera jamais pour un putain d’amerloque.  « Irlandais. Dublin, born and raise » l’accent trop lourd qu’il ne camoufle plus vraiment, tant pis ça sert à rien. Et il se raccroche à ça, à l’Irlande, c’est stupide mais ça l’aide à ancrer les pieds dans le sol, à moins paniquer, à moins se laisser bouffer par tout ce qui tourne autour de lui. T’avais l’air de passer un super moment, alors j’suis venue en profiter et t’en piquer un peu... Pas vraiment en fait. Loin de là même. Il hausse un sourcil, la dévisage un instant, interloqué, se prépare à répondre quand le décompte se fait entendre, Dix qui résonne en même temps que le claquement des verres sur le comptoir, la brune qui attrape le sien et Willis vient faire tinter son verre. S’apprête à boire.
Sauf qu’il n’en a pas le temps.
Y a la brune contre lui, trop près, plus d’espace vital, elle aspire tout l’air. Y a la brune contre lui et ses mains glacées sur son visage quand elle l’attire pour l’embrasser. Bonne année. Et ça a un gout amer, trop fort, le whisky en souvenir il reste là. Comme un con. Et la première chose à laquelle il pense, c’est que c’est différent.
Ouais ; Différent.
Putain qu’est-ce que t’es con Willis.
La main qu’il glisse autour de la taille de la brune, il comble le vide, prolonge le baiser, effacer les pensées parasites. Différent. Mais pas mauvais non ?
Et dire qu’il n’avait pas embrassé une autre femme que Rosemary depuis ses 14 ans.
Quand il s’écarte c’est à son tour de vider son verre d’un trait, silencieux, comme pour essayer d’accuser le choc. Voilà. C’est bel et bien terminé. Et ça remue un truc en lui, comme un putain sentiment de nostalgie.  
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MessageSujet: Re: (speed-kissing) kill of the night (winnis)   (speed-kissing) kill of the night (winnis) EmptyDim 18 Fév - 18:28


Comment un mec de cette carrure, avec un corps pareil, peut donner l’impression de disparaître à ce point ? Un peu trop lisse, un peu trop blanc, à la limite de la virginité. Mais elle a tort pas vrai ? Ça ne peut pas être ça, sinon faudra qu’elle raconte tout et décortique encore plus avec Seth et Ivy. Ça serait beaucoup trop drôle. Il prend de l’allure juste une seconde à l’évocation d’ses origines. Belfast. Mais j’y suis juste née. C’est peut-être ce qui explique sa décadence de toujours. Erreur d’environnement. Alors que lui, haut comme un séquoia, mais maladroit comme un premier né, à ne pas quoi savoir faire de ses dix doigts lorsqu’il faut les croiser avec ceux d’une nana, il n’a certainement jamais voulu grandir ailleurs. Et si ils avaient été switchés à la naissance, comment ils auraient grandi ? Est-ce qu’il aurait survécu ? Est-ce qu’elle mourrait encore ?

Sa main est immense et fait disparaître le verre. Elle a bugué dessus, calculant peut-être déjà les dégâts potentiels qu’elles peuvent faire, à étiolder des os, ou simplement à marquer des peaux -de préférence ses cuisses. Ses yeux clairs dessinés au charbon n’ont manqué aucun de ses mouvements, même les plus infimes. Bête trop grande pour elle, mais bête suffisament curieuse pour vouloir la toucher, vérifier qu’il fait bien partie de sa réalité. Et ça sonne peut-être comme une excuse, de manger ses lèvres pour une fichue bonne année, mais Wini n’a jamais su contrôler le temps et surtout pas le sien. Appelez ça vengeance que de vouloir tout s’approprier tout de suite et de ne jamais reculer peu importe qui lui fait face. Alors oui, elle ronge l’espace qui les sépare un peu brusquement, ses doigts s’accrochant à sa peau comme pour lui retirer cette carapace d’absence et laisser la place à plus brut. Elle creuse l’espace pour dépouiller sa carcasse et mieux lui voler tout ce qui s’ra à portée de lèvres. Elle s’arrête pas à ce goût de houblon trop doux, trop différent. Mais ça a l’air d’être vraiment lui, alors ça reste bon. Surtout quand il l’étreint aussi, cherche à grignoter le temps qui les lie, une nuée de secondes en plus, un millénaire de vie à gommer. Les plans qui s’effacent et le papier qui se calcine, c’était trop fragile, ça pouvait pas tenir de toute façon. Elle aurait pu lui dire, lui faire comprendre. Mais il s’écarte en premier : elle en rit. Une main devant sa bouche, mécanisme machinal pour l’étouffer quand elle le contrôle pas. J’ai cru que j’allais te casser... Mais y a rien qui prouve dans son regard que ça l’aurait dérangé, que ça aurait été dommage, ça ça passe sous silence mais juste que, d’ordinaire, c’est plutôt dans l’sens inverse. Elle qu’on écrase parce qu’elle l’a cherché. Alors quoi ? Elle a été trop douce ? Pas assez de malt, pas assez brutale ? Ça peut se réparer ça. Juste un pas de plus contre ses os et elle pourra recommencer à tout faire tomber. Mais y a son téléphone qui vient vibrer dans son jean, sommation d’une autre princesse réclamant d’être dévorée dès le premier jour de l’année. Soit. Navrée. Autre bon moment en perspective. Ses lèvres se courbent encore, comme la signature effrayante de tout pacte scellé contre son gré. Et avant de s’échapper, elle farfouille dans son sac. Le marqueur noir tiré de son carnet de croquis aux trames marbrées vient s’échouer au creux de l’avant-bras de l’Irlandais. La calligraphie de son prénom se mêle aux chiffres lui appartenant. La brune trouve à nouveau sa place contre le géant, une main sur sa joue grimpant comme le lierre dans ses cheveux pour mieux diriger sa tête, son oreille contre sa bouche. Hésites pas, si tu veux faire crever un peu l’ennui. Ses lèvres tatouant sa nuque avant ses derniers mots. Mais promis j’t’embrasserais plus.
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MessageSujet: Re: (speed-kissing) kill of the night (winnis)   (speed-kissing) kill of the night (winnis) EmptyJeu 22 Fév - 12:28

Belfast. Mais j’y suis juste née. Comme un coin de sourire, mélange entre le droit du sang et le droit du sol, Irlandaise mais pas trop, il s’en rien au fond, surement qu’il s’en fout un peu mais ça lui fait drôle d’entendre ce nom de ville dans un bar paumé bourré d’amerloque. Il hoche la tête, trinquerait bien, sauf qu’il n’a pas le temps et que déjà elle l’embrasse. Bonne année. Jamais très bon avec les femmes, jamais très bon avec les tornades non plus, du genre à se faire balayer à la moindre bourrasque, ça lui accroche le cœur, les tripes, il se sent valser dans le décor mental parce que c’est toujours la même histoire. Willis et les femmes. Comme une vieille rengaine, une putain de blague qui devient lassante.
Peut être pour ça qu’il revient au combat, peut être pour ça qu’il abandonne pas tout de suite, qu’il dépose pas les armes et s’en va, la tête tombante comme un putain de perdant. Y a elle et y a lui, comme un truc différent, l’impression qu’elle pourrait le dévorer vivant s’il la laissait faire. Mais il ne recule pas. Lui aussi il sait jouer à ça. Promis juré, il est juste un peu rouillé. Et quand il s’écarte y a comme une sorte de calme plat à l’arrière de son crâne, elle rigole, il sourit, c’est débile. J’ai cru que j’allais te casser... « Bonne chance pour ça » qu’il marmonne en soupirant. Elle n’est pas venue celle qui pourra le casser, le briser. Faut dire que vivre avec Rosemary ça forge le caractère, l’endurance. Il s’en est crée, une putain de carapace.
Il lève la main, commande sa foutue bière cette fois ci. Un whisky c’est bien, mais il compte rentrer décemment chez lui, pour pas faire honte à sa gamine si elle a le malheur de sortir de la chambre en l’entendant arriver. Entre temps la brune semble avoir reçut un sms, il la dévisage, elle et son sourire de cannibale. Lui manquerait plus que l’aura violacée, pour faire un peu plus clichée, comme une mauvaise adaptation d’un manga à la télé. Ca le fait marrer. Navrée. Autre bon moment en perspective. « Pas de soucis » qu’il répond doucement, et pendant un instant il se prend à plaindre la personne qui se retrouvera face la brune pour le reste de la soirée. Ptêtre à l’envier un peu aussi. Il en sait trop rien. Et pendant qu’il se perd dans ses pensées il sent la jeune femme attraper son bras et inscrire sur sa peau quelque chose, curieux il la dévisage. Winifred. . Hésites pas, si tu veux faire crever un peu l’ennui. Sourire sur ses lèvres, il hoche la tête comme pour montrer qu’il a pigé. Mais promis j’t’embrasserais plus. Sourire un peu plus grand. « Bonne année encore » elle s’éloigne, tourne le dos. « Winifred » prénom trop doux pour une personne habité par le diable. Il le sait, il l’a senti. Pas besoin d’être un génie pour le deviner. Y a comme une trace de rire sur ses lèvres quand il revient s’asseoir avec sa bière au milieu de ses collègues, parce qu’après tout la soirée n’était pas aussi foireuse.
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MessageSujet: Re: (speed-kissing) kill of the night (winnis)   (speed-kissing) kill of the night (winnis) Empty

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